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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Thérapie de groupe| ft. Charlize

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MessageSujet: Thérapie de groupe| ft. Charlize   Thérapie de groupe| ft. Charlize EmptyDim 3 Mai 2020 - 13:02

Thérapie de groupe
EXORDIUM.

Dès que je fus de retour au commissariat, complètement exténué, j’avais juste eu le temps de passer le pas de la porte de mon bureau qu’un voix s’éleva dans le couloir, pire qu’une beuglante dans Harry Potter. « Mitchell ! Dans mon bureau ! » Je me pétrifiais sur place, ne bougeant pas d’un pouce. Même si j’étais de dos, je savais que tous les autres avaient assistés à la scène, du moins ils avaient entendu – ils n’étaient pas sourds – et je sentais leur regard se poser sur moi, soupçonneux, ricanant. Soupirant, je refermais la porte de mon bureau derrière moi, me dirigeant ensuite vers celui de mon chef avant de prendre place dans un des sièges en face de lui. « Alors, Mitchell, comment ça se passe ? Tu as retrouvé tes marques à Bowen ? » Je ne répondais pas, sachant pertinemment qu’ils s’en foutait des réponses, malgré notre relation. S’il m’avait fait venir dans son bureau ce n’était sûrement pas que pour ça. Mal à l’aise, jouant avec ses mains, il s’assit finalement, posant son regard sur moi. « Bon. Je croyais que tu devais assister à des réunions, il me semble. Celles-ci faisaient parti de notre accord, pour que tu puisses être libre de tes mouvements. Tu n’y est jamais allé ». C’était un constat et non une question. « Ne me mens pas, j’ai mes sources ». Il se pencha en avant, croyant être menaçant, les mains jointes. « J’aimerai, non je veux, que tu y assistes dès ce soir. C’est ta dernière chance, Mithcell ! » La discussion était close. Je quittais le bureau sans faire d’esclandre, même si l’envie était là.

19h. La journée s’était déroulée normalement, même si j’étais encore plus exténué qu’auparavant. Je ne rêvais que d’une seule chose, rentrer chez moi. Même si je savais, au fond de moi, que je resterai au bureau jusqu’à pas d’heure. Au point de m’endormir ici. Je n’arrivais jamais réellement à décrocher, à me sortir une enquête de la tête et rentrer chez moi, tranquillement. Le spectre des victimes était toujours dans mon champ de vision. J’avais l’impression de les abandonner. De les laisser tomber. Sans compter qu’en plus, personne ne m’attendait à la maison. Juste un appartement froid. Même pas d’animaux pour me tenir compagnie. Autant rester au commissariat. Mon téléphone vibra dans ma poche. Un SMS, de mon chef : N’oublie pas, Mitchell ! J’ai des yeux partout. Soupirant, me passant les mains dans les cheveux, je rangeais mon téléphone, jetant un coup d’œil à l’heure. Il me restait une petite trentaine de minutes.

J’étais arrivé sur place avec un quart d’avance, de quoi m’en griller une tranquille et pouvoir tâter le terrain, observer le genre de gens qui assistaient à ces réunions. Je n’étais vraiment pas à l’aise. Comme si c’était une réunion des AA. Tout ce baratin, cette psychologie de bistrot n’était pas ma tasse de thé. Mais voilà, je n’en vais pas le choix. Les ordres étaient les ordres. Éteignant et écrasant ma cigarette dans un cendrier, je m’engouffrais dans le bâtiment, le pas traitant. Je me posais dans un coin de la pièce, scrutant tout autour de moi. M’imprégnant du lieu, l’analysant. Des chaises étaient placées en rond et, un peu plus loin, sur une table, ils avaient disposés des thermos de thé, café et des cookies. Deux – trois personnes étaient déjà présentes, qui parlaient en groupe, sans compter l’organisateur qui continuait de s’affairer pour que tout soit prêt. Plus les secondes défilaient, plus j’avais envie de partir d’ici. Surtout, quand j’avais encore le temps, avant d’entendre la voix de mon chef, dans ma tête. Résigné, je m’approchais de la table, me servant une tasse de café. Encore cinq minutes avant que la réunion ne commence. Espérant tout au fond de moi qu’il y aurait plus de personne, histoire qu’avec un peu de chance, je passe à la trappe.

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MessageSujet: Re: Thérapie de groupe| ft. Charlize   Thérapie de groupe| ft. Charlize EmptyLun 11 Mai 2020 - 16:11

La journée avait été longue, fatigante, l’activité battait son plein en boutiques alors Charlize n’avais pas à se plaindre, les affaires reprenaient même dans le magasin qui était en perte d’activité. Ses multiples coups de publicité, l’animation macarons de la saint Valentin, les diverses nouveautés sorties pour les fêtes de Pâques, tout ça avait reboosté l’activité et elle était vraiment heureuse de voir qu’elle ne s’était pas démenée pour rien. Enfin elle avait l’impression de sortir la tête de l’eau, en même temps elle ne dormait toujours pas, alors quitte à rester les deux billes ouvertes à regarder le plafond de sa chambre, autant que ça serve à quelque chose. Il y avait toujours ses petits cachets magiques qu’elle pouvait prendre à loisir puisque sa psy les lui prescrivait en fermant les yeux, ce n’était pas pour rien qu’elle avait commencé à venir aux réunions tous les mardis, sans ces séances, pas de prescription. Mais quelques semaines plus tôt Aleksy l’avait retrouvée inerte sur son lit, elle s’était endormie un peu trop profondément, elle avait largement abusé sur la dose de pilules et, même si sur le coup elle l’avait presque maudite, sa sœur, qu’elle la réveille, se disant deux secondes qu’elle aurait préféré rester inconsciente à jamais, elle avait vite pris peur. Elle n’était pas quelqu’un de suicidaire, elle avait bien-sûr pensé rejoindre Axten, où qu’il soit, plusieurs fois mais les rires de leur fille, sa façon de s’accrocher à elle parce que sa mère était la seule famille qui lui restait à présent, la dissuadait vite de toute tentative. Et puis ce n’était pas dans son caractère, elle était ce qu’on appelle une battante, pleine de vie qui ne s’apitoie jamais sur son sort. Le deuil qu’elle traversait était épuisant, il durait depuis plus de deux ans à présent, mais soi-disant, chacun son rythme, son cheminement, soi-disant que ça passerait. Alors elle depuis cette soirée où elle s’était sentie si mal face à sa sœur avec une boite de médicaments quasi vide sur le chevet, Charlize avait trouvé une nouvelle raison de venir aux réunions, ce n’était plus que la carotte pour des médocs, elle espérait vraiment que ce serait un tremplin vers la guérison ou du moins l’acceptation, pour pouvoir aller de l’avant.
C’était un peu toutes les semaines la même chose, elle n’arrivait jamais trop en avance et ne s’attardait jamais trop à la fin, pour éviter d’avoir à discuter avec les autres, parce que la séance de groupe lui suffisait largement. Il y avait quasiment toujours les mêmes têtes, dans une ville comme Bowen les nouveaux étaient rares alors autant dire qu’ils se faisaient très vite remarquer. Ce soir il y avait cet homme que la pâtissière n’avait encore jamais vu, autant dire qu’elle s’en serait souvenue sinon, avec cette gueule de mauvais garçon qu’une femme n’oublierait pas, qu’on aime ou que l’on n’aime pas, on s’en souvenait. Il avait le visage fermé de celui qui n’avait pas envie d’être là, c’était flagrant. Et puis en s’approchant un peu pour prendre un gobelet de café Charlize avait été frappée de plein fouet par cette odeur si caractéristique de clope à peine éteinte mélangée au musc d’un parfum masculin qu’elle connaissait trop bien… le sien. Sans s’en rendre compte elle resta quelques longues secondes interdites à le fixer, le dévisager presque, son café fumant au bout de sa main figée dans un geste, fébrile. Evidemment un tas d’images se bousculaient dans sa tête, comme les nombreuses disputes qu’elle avait eu avec son mari alors qu’elle tentait de le faire arrêter de fumer, disputes inutiles, pour la forme, parce qu’il n’aurait jamais arrêté et parce qu’au fond elle avait toujours trouvé que cette odeur de tabac et l’attitude nonchalante qu’il avait lorsqu’il s’en grillait une en pensant être tranquille, lui donnaient un charme fou. Au moment où elle finit par remarquer qu’il la fixait également, elle baissa les yeux. Pardon… je… Elle cherchait ses mots mais aucun ne venait. ...excusez-moi. Et elle fit volte-face en rougissant déjà, se sentant idiote d’avoir perdu ses moyens et encore plus de tenter de s’enfuir si lâchement.
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