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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann)

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MessageSujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann)   mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) - Page 2 EmptyLun 23 Nov 2020 - 4:07

C'était trop beau pour être vrai, un rêve éveillé duquel il était impossible de sortir. C'était tout ce dont Nevaeh avait jamais désiré chez un homme, dans une relation. Et si on lui avait dit que dans quelques semaines, toute cette idylle prendrait fin sans crier gare, la belle Nevaeh n'y aurait pas cru. Elle aurait même ri à en pleurer. Parce qu'ils s'aimaient, ça se sentait. Et qu'ils avaient des projets de vie commun, dans le genre d'emménager ensemble et, peut-être, d'acheter une maison éventuellement. Parce qu'ils n'avaient pas de problèmes, non?

À la question de la veuve, Nevaeh se justifiait derrière une façon de dire les choses. C'était vrai, elle n'avait pas réellement pensé avant de parler. Que disait-on quand son petit-ami décédait? C'était défini quand il était question de mariage, mais le terme pour les couples en union civile, lui, n'était pas aussi commun. On parlait surement de deuil, tout simplement, sans un titre spécial. Dans tous les cas, tout ça, ça n'arriverait pas, parce qu'ils n'étaient pas mariés et parce qu'elle ne comptait pas l'envoyer comme chair à engraisser aux alligators. « Si j'ai envie de me marier? », demandait Nevaeh, en répétant la question. Elle savait bien que ce n'était pas une demande en mariage, qu'il voulait dire de manière générale, mais il semblait oublié qu'elle avait été fiancé. Son mariage avait pris fin avant qu'ils n'envoient les invitations, heureusement. C'était moins dramatique que celui du pompier. « J'ai déjà été fiancée, je te rappelle », souriait-elle en plongeant un regard tendre dans le vert des yeux de Juliann. « J'ai toujours voulu me marier », avouait-elle en fermant les yeux. « Une belle robe blanche, des roses blanches et de l'eucalyptus un peu partout, quelque chose d'intime, de discret, pas besoin d'être entouré d'un centaine de personne. Qu'elle fille n'a jamais rêvé à son mariage? » Puis, elle ouvrit les yeux en soupirant. « Mais j'ai appris que certaines choses sont meilleure dans nos rêves. J'ai toujours envie de me marier, mais à présent je n'en fais pas un but de vie ultime. Peut-être qu'un jour j'aurai des enfants et un mari... Et peut-être que je finirai vieille fille. Mais dans tous les cas, je ne me fais pas d'attente », confiait-elle avec honnêteté. Voir Félix, son fiancé, coucher avec une autre femme lui avait remis les idées en place. Et son éternelle peur de se faire tromper à nouveau finissait par parler pour elle. Alors, si ça arrivait, tant mieux. Sinon, tant pis. « Alors déstresse, je ne m'attends pas à une demande ce weekend. » Ni jamais, d'ailleurs. Vivre ensemble, c'était déjà une belle preuve d'amour. Et de sincérité. Et de lui montrer à quel point leur relation était importante à ses yeux. « Tu ne sais pas à quel point, toi, tu es indispensable à ma vie », gloussait-elle en embrassant sa joue. « Tu aimerais trop ça, mais ma culotte restera sagement sur moi encore un petit moment. »

Le feu dans la cheminée parfumait tout le chalet. Nevaeh adorait cette odeur, celle du bois brûlé. Et elle se sentait presque triste de ne pas avoir plus d'occasion d'allumer un foyer. En Australie, même l'hiver était caniculaire. Cependant, lorsqu'elle visitait un pays froid, elle s'en donnait à coeur joie dans le lobby des auberges de jeunesse. Ça lui rappelait l'Islande et son décembre glacial, elle avait choisi le pire temps pour visiter le pays. Mais, c'était aussi un beau temps pour observer des aurores boréales. Alors, elle avait pris son mal en patience et avait réchauffé ses engelures devant des feux comme celui-ci. Seulement, à l'époque, elle était moins bien accompagnée. Et devant lui, à l'observer, à se délecter de sa beauté, Nevaeh se sentie timide. Elle se cachait derrière la cuve de son verre de vin, le nez froncé parce qu'elle souriait timidement. Juliann lui dégageait le visage, la couvrant d'un compliment qui fit monter le rouge sur ses joues.« Tu te lasseras, un jour », murmurait-elle. « Quand j'aurai raté mon rendez-vous pour la coloration ou qu'un bouton me poussera au menton, tu verras. » Et, pourtant, elle savait qu'il contesterait, qu'il trouverait un moyen de la trouver jolie sous toutes ses coutures. Parce qu'elle aussi, elle le trouvait toujours beau. En sueur après le sport, taché de farine alors qu'ils faisaient des biscuits dans la cuisine ou complètement dépeigné le matin levé, elle le trouvait toujours beau. Mais, elle, l'était-elle sous tous ses angles? Il le verrait rapidement, quand ils se lèveraient tous les matins l'un à côté de l'autre.

Le baiser échangé commençait avec douceur avant de s'intensifier. Il se terminait sur une fougue et une insuffisance respiratoire, un sourire fendu jusqu'aux oreilles en l'entendant lui répéter les doux mots qui témoignaient de leur amour. Assise sur ses jambes, corps contre corps, elle ne pouvait détourner les yeux de son Juliann. « C'est moi qui suis heureuse, la plus heureuse », répétait-elle en empruntant ses mots. « Tu es mon idéal, mon éternel, je ne pourrais rêver de mieux que toi », confiait-elle avant de retrouver ses lèvres un court instant, avant de se reculer pour mieux retirer son haut qui gênait, qui l'empêchait d'admirer la dentelle choisie. Les yeux de Juliann se fermaient deux instants, ses mains commençaient déjà des caresses contre sa peau. Taquine, Nevaeh riait déjà. « Tu deviens de plus en plus habile avec ton plâtre », murmurait-elle avant de se laisser embrasser et embraser de nouveau. « Tout ce que je veux? », demandait-elle taquine, haussant un sourcil, venant mordiller la lèvre de l'homme au passage. Baiser qui se dirigea dans son cou, les mains de Nevaeh qui agrippaient le t-shirt de l'homme avec agilité pour l'en lui débarrasser avant de le forcer à s'allonger sur le dos, détachant avec sensualité le bouton de son jean. « Je vais d'abord te faire un fellation. Ensuite, je te fera l'amour sans retenue », annonça-t-elle avec un rictus au coin de ses lèvres, fondant sur son torse pour l'embrasser, faisant un chemin de baiser jusqu'à l'élastique de son boxer maintenant à découvert dont elle lui débarrassa, s'emparant de sa verge avec aucune hésitation et sa rompre son contact visuel, elle vint l'insérer entre ses lèvres.
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MessageSujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann)   mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) - Page 2 EmptyLun 23 Nov 2020 - 18:36

A cet instant précis, tu es loin d'imaginer que d'ici un peu plus d'une semaine, tout va voler en éclats entre Nevaeh et toi. A tel point que tu vas perdre le plus beau rayon de soleil de ta vie, l'objet de tous tes désirs et le centre de ton bonheur. Tu ne peux pas l'imaginer, pas alors que vous êtes les plus heureux, les plus amoureux possible, en ce moment. D'ailleurs, c'est ce qui te pousse à l'interroger sur ses envies de mariage, ou non. De ton côté, tu ne sais pas réellement si tu en as envie et de toute façon, pas maintenant. Même si tu es sûr de l'amour que tu portes à Nevaeh, tu sais que vous n'êtes pas encore prêts pour ça, que vous n'en êtes pas encore à ce stade. « Oui mais justement... avoir été fiancée, ça a pu te couper toute envie de te marier un jour. » Est-ce que c'est ton cas ? Probablement pas, pas à ce point-là en tout cas. Mais jusqu'ici, tu n'as jamais repensé à cette idée. Tu n'as jamais réenvisagé de te marier. Mais tu dois bien l'avouer, le portrait que peint la journaliste à propos de son mariage est plutôt séduisant. Et dans l'optique que tu pourrais te faire, toi aussi, d'un mariage. « C'est beau ce que tu dis. » Commences-tu par dire en souriant. « Par contre, toi, vieille fille ? J'te laisserai jamais faire ça. » Ajoutes-tu en riant. Ce serait du gâchis, qu'une femme comme Nevaeh termine sa vie toute seule. Et surtout, tu sais que vous pouvez aller très loin tous les deux, ce n'est pas pour rien que tu lui as demandé d'emménager avec toi, ce n'était pas des paroles en l'air. L'Australienne te donne envie d'être meilleur, de te dépasser, d'être la plus belle version de toi-même. « Je ne stressais pas. » Dis-tu en riant. « Je voulais simplement savoir où tu te situes, vis-à-vis de tout ça. » Du mariage, de sa conception de la vie en couple, etc. Certaines personnes ne se voient pas vieillir aux côtés de quelqu'un sans être mariés. Ce qui n'est pas ton cas et ne semble pas être celui de Nevaeh même si, comme la majorité des femmes, elle aspire à une belle cérémonie, entourée de ses proches. Un mariage plus intimiste, c'est quelque chose qui te conviendrait plutôt bien, à toi aussi. Tu n'as jamais été très friand des grandes démonstrations, peu importe de quel ordre. Tu souris plus largement en entendant ses mots, en entendant à quel point tu es important dans sa vie, dans son quotidien et dans son coeur. Si elle savait à quel point cela est réciproque... A tel point que c'en est même renversant, à te faire battre le coeur à tout rompre. « T'as bien fait de dire un petit moment. » Plaisantes-tu avant de prendre la direction du chalet, bien décidé à allumer un feu même si vous êtes en pleine saison chaude. Face à face, devant ce feu de cheminée, un verre à la main, vous vous laissez aller aux confidences, à ces trois petits mots qui prennent tout leur sens quand ton regard se pose sur la journaliste. Alors quand elle affirme que tu te lasseras d'elle un jour, tu secoues la tête négativement. Tu es persuadé du contraire. Mais Nevaeh devait bien se douter que tu la contredirais. « Tu colores tes cheveux ? » Demandes-tu d'abord, étonné. « Je ne me lasserai pas parce que j'ai envie de découvrir toutes ces facettes de toi que je ne connais pas encore. Tes manies, tes petits défauts, tes coups de gueule et tes coups de coeur du quotidien. Tout. » Et tu es plus qu'impatient. Mais avant ça, tu préfères laisser du temps à Tahlia pour déménager, en espérant, au passage, sauver ce qu'il reste à sauver de votre amitié. Pour l'heure, tu préfères laisser le sujet de Tahlia de côté, car il a déjà été au centre de plusieurs différends avec ta petite-amie. Tu ne veux pas en ajouter un de plus, pas alors que ce week-end vous est dédiés. Alors, pour passer un week-end à l'image de votre relation, vous laisser la passion s'installer entre vous. Quelques baisers fiévreux échangés, un haut enlevé, les lèvres de la brune contre ton cou, un panel de sensualité. « Redis-le encore... » L'implores-tu quand Nevaeh exprime à quel point elle est heureuse, à quel point elle t'aime. Ta main libre part à la (re)découverte de sa peau, celle coincée dans un plâtre se chargeant de caresser son dos, de plus en plus habilement, comme le souligne la brune. « J'suis juste en train de te caresser le dos, n'exagère pas. » Rétorques-tu en riant, avant de fondre à nouveau sur ses lèvres. Avec l'aide de la journaliste, tu retires ton tee-shirt, dévoilant ton corps couvert de tatouages. « Tout ce que tu veux. » Répètes-tu sans la lâcher du regard. Les mots de la brune viennent enflammer ton sexe, imaginant déjà ses lèvres tout autour de celui-ci. D'ailleurs, Nevaeh ne se fait prier. Rapidement, elle dévoile ton sexe pour le prendre dans ta bouche et commencer de douces caresses avec ses lèvres. Tu soupires, gémissant de plaisir en la sentant monter et descendre tout contre toi. Inconsciemment, tes hanches se lèvent un peu plus pour aller à la rencontre de sa bouche et pour qu'elle te prenne plus profond. « Bébé... » Murmures-tu entre deux soupirs, complètement à la merci de ses caresses.
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MessageSujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann)   mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) - Page 2 EmptyLun 23 Nov 2020 - 22:58

C'est impensable. Inimaginable que cette histoire se termine aussi brutalement. Parce qu'à l'heure d'aujourd'hui, Juliann et Nevaeh, ils étaient heureux. Amoureux. Ils ne se déchiraient pas. Bien au contraire, ils s'apportaient de la douceur et beaucoup de bonheur. Alors de penser que leur histoire pourrait disparaître, s'éteindre, aussi rapidement qu'ils avaient compté l'un pour l'autre, c'était d'un ridicule. Juliann, il était l'homme de sa vie, celui qu'il lui fallait, celui qui lui redonnait espoir en l'amour et qui lui avait donné envie d'offrir à nouveau sa confiance. Rien ne justifiait une rupture, un bris dans leur amour. C'était trop beau, trop grand trop fort. Mais le problème, quand c'est trop beau, trop grand, trop fort, c'est que quelque chose s'y cache, quelque chose qui pourrait venir tout chambouler.

« Ça aurait pu », lançait la brune quand Juliann évoque l'envie qui aurait pu être coupée. Mais ce ne l'était pas. Elle n'avait pas été marié, elle n,avait pas vécu de divorce, elle voulait croire encore à la possibilité d'aimer tellement fort que l'envie de s'unir à jamais avec l'autre lui passerait par la tête. Elle avait envie de tout ça. Et c'est ce qu'elle lui fit part, elle qui rêvassait éveillée et à haute voix de son mariage parfait, en toute intimité. Nevaeh, elle détestait l'attention, les regards, il fallait que la cérémonie lui ressemble. Intime, chaleureuse. Et un voyage de noce qui durerait des semaines, deux ou trois, au minimum. Elle rêvait de faire le tour d'un continent, de se perdre à l'autre bout du monde. Et de s'aimer, éperdument, dans tous les coins à découvrir de leur voyage. Mais tout ça, si ça venait, tant mieux. Et sinon, elle ne forcerait pas le destin. « C'est la vérité.. Je pense qu'à force de forcer les choses, on finit par tout gâcher. Alors, si j'ai à me marier, je voudrais que ça vienne naturellement. » Peut-être, qu'elle finirait vieille fille. Ils ne connaissaient pas l'avenir. « Tant que tu es avec moi, ça n'arrivera pas. Mais la barre serait haute pour trouver une personne à ta hauteur, si par hasard on avait à se quitter », fit-elle en souriant. Mais ça, ça n'arriverait pas. Non? « Alors maintenant tu sais », fit-elle en s'approchant de lui, caressant sa joue. « Et toi, dis-moi, tu te situes où vis à vis du mariage? » Il avait presque dit oui à Pippa, ce n'était pas rien. Il avait planifié son jour de rêve, l'avait vu descendre l'allée dans sa robe blanche... Où en était-il face à cette histoire? Avait-elle été venue jeter de l'ombre sur son envie d'épouser une femme? Nevaeh le comprendrait.

En attendant, ils étaient à l'intérieur du chalet, trinquant à eux. À cet emménagement, à cette nouvelle vie qu'ils vivraient bien vite dans les prochaines semaines. À cette histoire d'amour grandissante dont la déclaration s'échappait. Elle l'aimait. Et pas que, il la rendait si heureuse. Si bien. Et il la faisait rire. Comme à cet instant, son visage étonné, ses yeux de merlan frit, quand il apprenait qu'elle colorait ses cheveux. « Tu penses que c'est naturel, ce caramel? », gloussait-elle. « Puis, j'ai presque trente ans... Y'a les cheveux blancs à cacher.... », disait-elle sur un air moqueur. « Tout? », demandait-elle en écho à sa réflexion qui la faisait sourire. « Alors, il faut que tu saches que j'adoooooore manger des rôties au beurre d'arachides. Et que je suis allergique aux chats. Que j'ai la manie vérifier cinq fois avant de me coucher si j'ai bien mis mon alarme. J'ai aussi tendance à manger beaucoup trop de sucre... Je cache même des bonbons dans mon bureau. » Elle prit une pause pour mieux l'observer. « Ça ne commence pas à te faire peur un peu? » Elle le regardait, attendant sa réponse. « Et parfois, je fait des pets. » Alors, là, il devait commencer à avoir peur. Non?

Seulement, ça ne semblait pas l'effrayer. Bien au contraire, ils étaient encore plus attirés l'un à l'autre, s'embrassant avec une fougue qu'ils connaissaient. Fougue qui fut coupée par la déclaration de la brune, commençant d'abord par un je t'aime, suivi de ce qu'elle ressentait quand il était là, dans sa vie, à ses côtés. Elle gloussait timidement alors que Juliann lui demandait de le dire à nouveau. Encore et encore. « Tu fais de moi la plus heureuse des femmes », répétait-elle en s'approchant de son visage. « Je. T'aime. », fit-elle en ponctuant chaque mot d'un baiser alors que les mains de Juliann partaient s'aventurer sur le corps de la brune. Celle plâtrée caressait son dos, l'autre jouait avec son seins, libérant un de ses tétons de son emprise. Et, rapidement, ce fut Juliann qui se vit dépouillé de ses vêtements. Libérant son torse, elle en embrassait chaque partie jusqu'à retrouver son intimité qu'elle avait aussi libérée, capturant son membre entre ses lèvres pour lui offrir ce qu'elle lui avait donc promis.

Le corps de Juliann allait à la rencontre de la bouche de Nevaeh qui, voyant l'envie et le plaisir de son petit ami, redoublait d'ardeur pour lui procurer de douces sensations jouant avec la pression qu'elle mettait sur ses caresses orales, sur le rythme et sur la profondeur, sur ses temps de pauses qu'elle accentuait pour faire durer le plaisir et sur ses regards qu'elle lui lançait, tout ça animée par les soupirs de plaisir de son petit ami. Elle fit ensuite remonter sa langue contre son torse, léchant chacun de ses abdominaux pour finalement se redresser jusqu'à se lever. Lentement, elle se tortillait pour se débarrasser de son jean et laisser apparaître le reste de sa lingerie : une petite culotte fine, dont le derrière ne cachait pas ses fesses, et des bas retenus par des jarretelles. C'est ce qu'il avait demandé et elle l'avait écouté. « Tu aimes? », demandait-elle, incertaine.

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MessageSujet: Re: mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann)   mon cœur se serre, j'ai du feu dans la voix, le plus souvent, c'est quand je pense à toi (nevann) - Page 2 EmptySam 28 Nov 2020 - 22:32

Rien n'est plus beau qu'une relation qui naît naturellement, qui se construit sans y être forcée avec juste la force des sentiments, de l'amour. C'est ta vision de la vie et des relations amoureuses. Et quelque part, avec Nevaeh, c'est exactement comme ça que se sont déroulées les choses. Votre rencontre sur l'application Bowen BowTie était un pur hasard, le destin a visiblement décidé de vous ramener tous les deux, au même moment, sur cette application. Et il a également décidé de vous réunir à nouveau, après toutes ces années éloignés. Ton passé avec Pippa aurait pu faire tout capoter mais à place, vous vous êtes montrés plus forts et vous avez prouvé que vos sentiments comptent plus que tout le reste. Aujourd'hui, elle compte plus que tout le reste. C'est dans des moments comme celui-ci que tu te rends compte à quel point tu l'aimes, de toute ton âme, de tout ton être. A tel point que parfois, ça en devient bouleversant. « Je suis tout à fait d'accord avec ça. » Dis-tu en souriant avant d'ajouter : « Tu as l'intention de me laisser tomber ? Tu en as déjà marre de moi ? » Tu dis cela sur le ton de la plaisanterie mais si ça devait arriver, tu serais carrément anéanti de ne plus l'avoir dans ta vie. Tu n'imagines plus ce que serait ton quotidien sans elle, sans ses petites attentions, sans son sourire ou son rire. « En fait je ne sais pas trop... Je ne sais plus si j'en ai envie ou non. Je pense que je préfère voir les choses comme toi et que les choses se fassent naturellement. Si ça doit arriver, ça arrivera. Et sinon, c'est très bien comme ça aussi. » Un mariage ne régente pas toute une vie de couple. Ce n'est pas ça qui détermine si une relation est solide ou non et ce n'est pas une nécessité non plus. Du moins, à tes yeux. Mais dans tous les cas, vous avez le temps de voir venir avec Nevaeh. Pour l'instant, vous vous contentez d'un week-end rien que tous les deux, dans un petit chalet où tu viens tout juste d'allumer un feu de cheminée afin de pouvoir vous allonger, tout nus, devant celui-ci après avoir fait l'amour. « Je croyais que tes reflets étaient naturels. » Dis-tu en fronçant légèrement les sourcils. Tu ne te souviens pas précisément de la couleur de cheveux de Nevaeh au lycée mais en ce qui te concerne, tes cheveux ont un peu foncé avec les années. « Ah il me semblait bien avoir vu quelques cheveux blancs il y a quelques jours... » Ajoutes-tu, taquin. Tu ris alors qu'elle t'explique ces petites manies qu'elle possède et qu'elle termine par ses pets. C'est très franc mais ça a le don de te faire rire au moins. « Tu n'arriveras pas à me faire peur. » Même tous ces petits défauts, ces petites manies, ne risquent pas de te faire changer d'avis sur la journaliste. Ni de faire disparaître ces sentiments qui sont devenus si forts, si puissant et infaillibles. Ce sont ces mêmes sentiments qui te poussent à lui dire à quel point tu l'aimes, à quel point elle te rend heureux. Ce sentiment, visiblement partagé, est un régal pour les oreilles alors tu lui demandes de répéter, encore et encore. Ton sourire s'élargit en l'entendant insister sur son je t'aime. Tu te sens tellement chanceux, à chaque fois que Nevaeh prononce ces trois petits mots magiques. Le plus chanceux des hommes. Après avoir déballé ce que vous avez sur le coeur, c'est à votre corps de parler pour vous. De laisser éclater ce désir qui vous submerge bien trop souvent. Un désir incontrôlable qui explose au moment où Nevaeh capture ton sexe entre ses lèvres. Ses caresses sont exquises, divines, indescriptibles. Et le regard qu'elle te lance, de temps en temps, ne fait qu'accentuer cette sensation de bien-être ultime. Tu ne veux pas éjaculer dans sa bouche alors tu es soulagé de la sentir remonter le long de ton torse en y déposant sa langue par endroits. Lorsqu'elle se lève, pour retirer son pantalon, tu la détailles du regard, bien trop curieux par cette lingerie qu'elle te tease depuis tout à l'heure. Si tu aimes ? C'est même plus que ça. « Tourne-toi ? » Demandes-tu en te mordillant la lèvre inférieure avant d'y passer ta langue. Quand elle se retrouve dos à toi, tu viens caresser ses fesses et y déposer un baiser, puis un autre, jusqu'à ce qu'elle soit à nouveau face à toi. « Tu es incroyable... je n'ai jamais rien vu d'aussi beau que toi. » Affirmes-tu, les yeux brillants de désir. Alors que Nevaeh est toujours débout, tu viens déposer un baiser sur son entrejambe, au-dessus du tissu de sa culotte. Puis, lentement, tu viens passer un doigt sous son porte-jarretelle pour caresser la peau de ses cuisses. Délicatement, tu fais glisser celui-ci le long de ses jambes jusqu'à ce qu'il s'arrête au sol. Pour ce qui est de sa culotte, tu la lui laisses encore quelques secondes, le temps de venir titiller son intimité de tes doigts, à travers le tissu. Relevant la tête vers elle, tu lui souris malicieusement avant de faire descendre sa culotte et d'enfuir ta bouche au creux de son sexe.
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