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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 a new year is coming -r.

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Tiffany Sawyer
Tiffany Sawyer
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MessageSujet: a new year is coming -r.   a new year is coming -r. EmptySam 16 Jan - 16:50

La fin d'année était enfin arrivée et cette année n'avait pas été de tout repos. Que ce soit en Australie ou dans le monde entier. Tu avais pu voir des forêts entières partir en fumée, prenant au pièges des centaines d'animaux qui avaient parfois péri ou qui s'étaient retrouvé gravement blessé. Puis une pandémie avait fini par frapper les pays, les uns après les autres. Pour une fois ce n'était pas une guerre qui prenait les infos mais ce n'était quand même pas très joyeux. Les fêtes de Noël auraient au moins le mérite de vous mettre un peu de baume au coeur, même si cette année, tout le monde ne pouvait pas être là. Tu pensais notamment à Jaeden, qui passait les fêtes avec ses enfants mais pas à Bowen. Tu ne te souvenais pas la dernière fois où tu ne l'avais pas eu à tes côtés pour affronter le repas de famille. Tu l'aimais ta famille mais il y avait toujours ta mère pour te demander quand est-ce que tu allais te caser et fonder une famille, à croire qu'elle ne voulait pas entendre le fait que tu n'avais pas envie de suivre ce chemin là. Et elle ne cesser de te rappler que ta cousine, elle, elle avait un mari et qu'elle n'allait sûrement pas tarder à fonder sa propre famille. Tu étais contente pour Ivy si c'est ce qu'elle désirait mais ce n'était toujours pas ton cas. Déjà que tu devais être la prochaine mariée de Bowen si tu suivais les règles à la con après avoir attrapé le bouquet d'Eilynn. Tu n'avais aucunement l'attention de le faire, tu étais déjà loin d'avoir une relation amoureuse stable. La dernière remontait à des années et même tu connaissais l'ampleur de tes sentiments pour Aaron, il y avait peu de chance pour que vous finissiez en couple un jour, tous les deux. Tu laissais toutes ces idées de côté lorsqu'on sonnait à la porte, tu allais ouvrir à ta cousine, tu n'attendais plus qu'elle. « Salut Ivy ! » ajoutais-tu avec un grand sourire, tandis que tu l'embrassais pour la saluer. Tu la laissais entrer et retirer son manteau, avant de vous dirigez vers la cuisine où vous aviez pris l'habitude de vous retrouver pour faire la contre-soirée familiale. Cette année, vous n'alliez pas couper à votre tradition. « Comment tu vas depuis la dernière fois ? » demandais-tu avec un fin sourire, alors que tu sortais les verres pour vous servir l'apéritif afin de commencer les festivités, au moins cette fin d'année t'apporterait un peu de douceur.

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Si seulement il savait comment, comment tu l'imaginais, il pourrait t'abîmer mais laisse, laisse le temps, il pourrait vous donner une chance de vous retrouver. Il lui faudra du temps, c'est sûr, pour oublier tous ses préjugés
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MessageSujet: Re: a new year is coming -r.   a new year is coming -r. EmptyVen 29 Jan - 9:54

A NEW YEAR IS COMINGTiffany & Ivy-CélesteTe parant de fines, discrètes boucles d'oreilles dorées, légèrement pendantes, que tu t'accrochais soigneusement, tout en te contemplant délicatement à travers les pâles reflets, qui prônaient fièrement dans ta salle d'eau, pour le moins spacieuse, afin de mieux te concentrer, tu ne pouvais, toutefois, t'empêcher de faire les cent pas, faire des allées-retours entre votre chambre conjugale, ton immense dressing, tout en prêtant une attention toute particulière à l'écran plat, qui était dignement acculé au placo de mur, d'un blanc immaculé. Écoutant ainsi les informations de la soirée, dont les images colorées défilées dans une cadence déconcertante. Déblatérant dont, à travers les nations, de par le monde entier, ce qui c'était bel et bien déroulé, durant le cours de l'année... Des maisons effroyablement dévastées, ternies, parties en cendres. Causées par les dégâts des forêts, dont les flammes vacillantes, les avaient léchées, retenues prisonnières, ainsi que ses occupants, de part et d'autre... Des raz de marrées, qui s'étaient imposés en maîtres conquérants, triomphants. Engloutissant tout, dans la volée... Résultats liés à quelques changements climatiques - parce qu'il faut le reconnaître, l'homme était en train d'ensevelir, d'attaquer, de réduire à néant notre divine planète, qui souhaitait ardemment que de se préserver. Suffoquant plus que la nécessité... Des manifestations, des casses de devantures... Des coups, qui s'étaient manifestement retournées contre quelques malheureuses victimes jongeant le sol, assommées. Ébahis de leurs violences inavouées... Des pénuries de vaccins, des variant de virus qui s'imposaient, qui sortaient d'on ne sait où exactement, et qui rôdent, tels des spectres ailés, à la lisière de notre inconscient... Tout devenait flou, sens dessus dessous... Des pays qui reconfinés, fermés leurs frontières ; d'autres qui prenaient pour mesure de prolonger la fermeture des bars, des musées, de restaurants... Les citoyens qui se plaignaient, dramatisaient tout autant... D'autres qui faisaient une dépression, perdaient inconditionnellement le moral... Des structures d'emplois, des écoles qui défiaient l'état, les autorités... Ou encore, qui ne respectaient guère les gestes barrières... Il y avait de quoi déraisonné, dans le fond... Toi, tu détournais machinalement le regard, en laissant s'échappait de tes lèvres légèrement rougies, un soupir las, exaspérait. Entrant une fois de plus, dans ta salle de bain. Appliquant soigneusement, délicatement, quelques couches de correcteurs, de maquillage sur tes fins poignets, tes frêles bras, afin de cacher quelques marques de violences, de blessures lancinantes, de bleus invétérés, que ton mari t'avait discrètement infligés, il y a de cela quelques semaines au demeurant... Un geste, qui hélas, t'était devenu quelque peu coutume, tu le certifiais... Tu pourrais tout aussi bien te rebeller, te défendre, oui, mais tu te savais pertinemment, parfaitement même, que Montgomery se voulait bien plus fort, que toi, tu ne l'étais... À dire vrai, quand on y songe, t'étais comme une simple brindille, qui pouvait céder, se briser en mille et un éclats. Dans un sourd craquement... Rien de plus qu'une banale poupée de chiffon, qu'il pouvait aisément berner, jeter à même le sol carrelé... L'idée de le quitter brusquement, de sortir sous ses orbes stupéfaits, médusés, les papiers d'un éventuel divorce, t'avais maintes fois effleuré ton esprit esseulé, embrouillé, certes... Mais jusqu'à présent, tu n'avais trouvé les moyens financiers de te trouver un appartement convenable, de subvenir tout autant aux soins médicaux de ta pauvre mère, il est vrai... Et bien que tu en saisissais l'essence même du danger, des risques que tu encourais aux côtés de ta dite, douce et tendre moitié, tu ne pouvais procéder autrement... Ta place se trouvait ici, au demeurant... Tu ne pouvais étreindre cette sombre douleur, fuir à jamais à sa vue empourprée, indignée... Tu ne pouvais échapper à son ombre, à ta vie... Tu en convenais, c'était un véritable cercle vicieux, sans fin, dont tu étais inlassablement tourmentée, entraînée... Mais tu demeurais tout aussi complice, par le caprice du destin... Tous ces choix, tu les avais pris, décidée, il y a maintes années... Tu avais créé un monstre. Et désormais, tu n'étais qu'à blâmer... Tu terminais délicatement de peaufiner ton maquillage sur ta douce peau de nacre, néanmoins, que tu t'attelais davantage à arranger tes cheveux furibonds, bonds comme les blés, qui tombaient naturellement en cascade dans le creux de ton dos, fort bien redressé... Que tu tentais de les rassembler en une élégante tresse épi, afin de te donner une certaine originalité... Que cela te change quelque peu de ton style capillaire quotidien, sans que cela ne demeure trop enfantin. À dire vrai, tu songeais même que cela se mariait parfaitement, harmonieusement avec ta robe fleurie1 - un type d'impression, que tu affectionnais. Bien plus que tu n'osais le démontrait... Sans que cela ne se montre grossier, vulgaire à souhait, tu tentais de te mettre en valeur, lorsque ton tendre époux en profitait délicatement, pour se poster derrière ton être, ta frêle silhouette, collant ainsi son ventre musclé, plat, contre toi, tel un doux félin. Venant dont t'entourer de ses durs bras. Contemplant chaque fin trait de ton doux visage envoûtant, pénétrant, à mesure qu'il te déposait de furtifs baisers dans le creux de ton cou léger, sur tes épaules, pour l'instant, dénudées, qui t'arrachait quelques doux frissons, dans la volée. Tu te mordillais la lèvre inférieure, tentant de te raisonner, de gentiment le repoussait, sans prendre risque de le froisser. « Reste avec moi, ce soir. » Soufflait-il presque d'un murmure. S'amusant, dans la foulée, à jouer fébrilement avec l'une des fines sombres bretelles de ta robe. Te caressant tendrement, continuant à t'attaquer sensuellement de ses baisers passionnés, afin de te résigner, de renoncer tout bonnement, à voir en cette douce soirée, ta chère et tendre cousine, ainsi que quelques membres de sa famille - de votre charmante famille, néanmoins que tu laissais s'échapper un soupir contrarié... Non, cette fois, il n'allait guère avoir gain de cause... Toi aussi, tu avais ce besoin irrépressible de souffler, de célébrer ces enivrantes retrouvailles avec ta séduisante, pétillante Tiffany. Cela faisait bel et bien un moment que vous n'étiez point venu aux nouvelles, l'une de l'autre, tu le consentais... Qui plus est, sa délicate présence te manquait cruellement. Bien plus que tu n'osais l'avouer... Tu avais fait une promesse, de surcroît - et ce soir, tu te devais pertinemment de la tenir, de la respecter. Tu désirais ardemment répondre à l'appel, de la prendre dans tes frêles bras. D'égayer ces relents de fols cotillons. De lui venir en aide, si c'est ce qu'elle désirerait... Faire également bande à part dans sa spacieuse cuisine, comme vous aviez pour coutume de cela. Tu avais besoin d'elle, comme d'elle, de toi. Tu serais toujours présente pour elle, quoi qu'il en fusse. « Monty, arrête, s'il te plaît. Je le lui aie promis... » Lui retournais-tu d'une voix douce, cristalline. Tentant vainement de remettre ta tenue en place, avec une délicatesse certaine, d'achever ta préparation beauté et ainsi, de sortir au demeurant, dans le crépuscule vacillant. Mais pour sûr, ton bien-aimé n'avait l'air d'en démordre pour autant... « Tout comme tu as promis qu'on essayerait de tout faire pour concevoir un enfant. » A ces quelques paroles censées, théâtralement balancées par le beau brun, tu ne pusses t'empêcher de serrer les dents d'amertume. Ça y est, c'était reparti... Celui-là, il fallait qu'il le remette, encore et toujours, sur le tapis... C'était tout là l'ironie de la situation, à dire vrai... Vous qui couriez après le temps, enchaîner les projets professionnels... Lui qui ne cessait de te tourmenter... De discrètement te violenter, afin d'assouvir le moindre de ses désirs brûlants, de ses caprices complices, pour le moins égoïstes. De te mettre à terre, jusqu'à-ce que tu n'en deviennes plus guère qu'un futile amas de poussière, dont l'essentiel ne cesserait de t'échapper. Le sol s'écroulant sous tes pas, bien au-devant de ton trépas. Juste pour te remodeler, te fasciner à son image... Ce n'était là une situation respectueuse, passionnée, saine, pour y arriver, justement... « On a tout le temps pour le faire... Non ? Ce ne sont pas seulement quelques heures passer avec ma famille, qui va changer quoi que ce soit ! » Lui certifiais-tu d'un ton doux, suave. Te retournant délicatement, pour lui faire face. T'attardant sur chaque fin trait envoûtant de son regard interdit, à mesure qu'il se mit à grogner, presque de frustration. Se doutant, bien malgré lui, que tu avais pertinemment raison... Tu lui caressais alors, comme de coutume, sa douce joue de nacre. « Ta famille commence sérieusement à m'énerver... Particulièrement, ta cousine, là ! Tu sais, celle qui n'est toujours pas casée et qui finira sa vie toute seule, avec trois mille chats... À défaut de ne pas passer assez de temps avec ma petite femme, qui est en train de me négliger... » Te rétorquait-il dont, d'une voix bourrue, sombre, rocailleuse, alors que de ton côté, tu lui lançais un regard noir, lancinant. C'était une blague ? Non seulement, ton sublime, séduisant anglais se permettait d'insulter ouvertement, sans le moindre ménagement, ta cousine, que pour ta part, tu trouvais admirable, divine ! Mais pour ta gouverne, apparemment, tu le délaissais ? Non, là, il ne s'amusait que trop à vos dépens. Pour sûr... « Sauf ton respect, mon cher, si Tiffany n'a personne dans sa vie, c'est parfaitement son droit ! Mais dans tous les cas, cela ne te regarde absolument pas ! Et ne te sens pas obligé de la critiquer, ni elle ni le reste de ma famille, comme cela ! Est-ce que je le fais pour la tienne ? » Lui soulignais-tu, véhément, sans toutefois hausser d'un ton, d'une simple octave, sans précédent. Te marquant d'une légère pause. Croisant dont tes frêles bras sur ta poitrine. Le toisant intensément. Tu remarquais ton bel apollon à la carrure magnifiquement élancée, athlétique, ouvrir la bouche - sûrement dans l'espoir de se justifier, de se rattraper. Mais, avant même qu'il ne pusse s'exécutais davantage, tu le coupais dans sa propre lancée... « Et au contraire, je ne te néglige pas ! Bien loin de là ! Tu l'as même remarqué, cette semaine, dès que l'occasion s'y présenter, j'étais justement là pour qu'on tente de le faire ce bébé... Quand je suis venu au bureau... Le dîner aux chandelles, pour se mettre dans l'ambiance... Le massage... » - « Ça va, j'ai compris, bijou... » Achevait-il d'un timbre beaucoup plus serein, cette fois-ci. T'imitant ainsi, en laissant s'échapper à son tour, un soupir, aussi léger qu'une simple brise glacée. S'amusant, une fois de plus, avec le fin tissu que tu portais, durant quelques instants seulement. Instants, qui étrangement, parurent se figer, s'égrener... Pour sûr, habituellement, il ne se raviserait, ne se calmerait guère de cette manière... Point aussi subitement... Mais, tu te doutais, bel et bien, que ces derniers temps, il avait tant à se faire pardonner. Comme chaque fois qu'il te ruait de violents coups qui prônaient honteusement sur ta douce peau de nacre... Coups administrés sauvagement, qui lui fisse prendre conscience que trop tard, que ce dernier n'avait que trop abusé, à ton égard... Agissement qu'il le poussait inconditionnellement à se racheter, trouvait grâce à tes orbes bleutés, de quelque manière que cela fusse. Tout du moins, jusqu'à ce que les blessures s'estompent d'elles-mêmes. Disparaissent irrévocablement, aussi vite qu'elles avaient point le jour, telle la rosée du printemps qui frissonne encore sous un hiver tenace ; disparaissant à sa vue enchantée, et qu'ainsi, tout recommence. Comme la rengaine d'une chanson démodée, qu'on ne cesse de relancer... Ce fusse un cercle vicieux, sans fin... Un abysse infernal, dans lequel tu avais sombré et dont aujourd'hui encore, tu ne pouvais te défaire aussi aisément... « Je suis trop fatigué de toute manière. » Consentait-il à te révéler finalement, à mesure qu'il approchait son visage du tien, te déposant un furtif baiser, quelque peu tendre, attentionné. Avant même de se fendre d'un mignon petit rictus, qui jadis, t'aurais décontenancée, mise sur le bas-côté... Dont les jambes seraient devenues coton... Que ton cœur aurait cogné, tambouriné dans ta cage thoracique, au point d'imploser, de colorer les murs d'un blanc immaculé, de son amère odeur de rouille... « Tu passeras le bonsoir, ainsi que mes vœux les plus sincères, n'est-ce pas ? » Te questionnait-il dont de cette voix suave, cristalline. Plaçant sensuellement ses doigts calleux sous ton menton délicat, pour soutenir son doux regard envoûtant, pénétrant. Tu lui retournais tout autant un charmant sourire, approuvant d'un petit signe de tête, avant de te risquais à sceller tes lèvres rouges vermeils sur les siennes, néanmoins qu'il le prolongeait. S'assurant de t'enlacer de ses bras musclés, de te coller davantage à lui. Machinalement, tu posais ta main sur sa douce joue. Ne voulant point te défaire de cette agréable torpeur, de votre bulle aux couleurs chatoyantes, qui aurait pusse te faire fondre sur-le-champ, il est vrai... Bien que tu le consentais, au fond de ton être, de ta frêle silhouette, la magie de cette romance, de votre longue histoire n'avait plus autant de saveur, de splendeur. Ne resplendissant plus guère de son éclat... Parce que tu devais le reconnaître, depuis un certain temps, tu n'avais que cet homme, dans ton esprit esseulé... Tu ne désirais que retrouvait la douceur infinie, déconcertante de ses bras musclés... Se trouvant des plus charmants, attentionnés. Absolument sublime, divin. Particulièrement à ton égard. Cet envoûtant, charismatique, séduisant apollon à la carrure magnifiquement athlétique, imposante. Tatoué de surcroit - celui que tu daignais retrouvait chaque semaine dans cette salle de boxe, avec un certain émoi. Et qui, inlassablement, te laissait pantois... Clark. Lui qui te faisait faillir, défaillir, sur-le-champ. Te déraisonner tant, te troublait agréablement. Te décontenançant, plus que tu n'osais le montrait. Lui qui te faisait sourire, telle une idiote balafrée, et dont l'essentiel t'échappait, encore et toujours, de tes petits doigts de fées. Lui qui te faisait rêver, vibrer, rien qu'en posant tes orbes bleutés, sur son doux visage envoûtant, pénétrant. Dont le parfum naturel, enivrant, ne t'étais qu'agréable euphorie, affriolant. Avec lui, les secondes même semblait s'arrêter, se figer. Rien d'autre ne comptait. Seul lui, t'importait. Tu avais beau vouloir te maîtriser, tentait de chasser tes brûlantes émotions, tes sentiments violents... En vain... À ses côtés, t'étais comme une écolière, t'avais le souffle haché, saccadé. T'avais le cœur qui cognait, tambourinait dans ta cage thoracique, au point d'imploser, sous ses iris caramélisés, dans lesquels, inconditionnellement, tu t'y noyais. T'avais chaud aussi. Terriblement chaud... Et tu te sentais affreusement ridicule, insignifiante, aussi... Il ne te suscitait que désir, passion soumise. Sans nulle cesse, tu ressentais ce besoin lancinant, irrépressible de te blottir contre lui. T'avais envie de lui voler de langoureux baisers, tout autant. L'ascenseur émotionnel, t'avais l'âme en flamme. Elle faisait des sauts en hauteur, irrévocablement, sans que tu n'eusses saisir comment la ralentir, l'arrêter... Tu ne voulais qu'appartenir à ce beau brun, seulement - et uniquement à lui. Mais le destin en voulait autrement... Tout ceci, ce n'était rien de plus qu'un fantasme, une ombre... Rien de plus qu'une futile et simple pensée, que tu croyais follement aimée. Après tout, il était libre... Libre d'avoir toute celles qu'il désirait, si c'est ce que ce dernier voulait. Tandis que toi, tu étais mariée, liée à un autre, envers qui, le devoir t'incombait de le soutenir, de le protéger, envers et contre tous. Contre vents et marrées... Quand bien même tu souhaitais ardemment que cela ne soit qu'abrupte vérité... Que cette relation que tu cultivais avec ton ex-garde du corps, ne devienne plus guère platonique... Tu devais le concevoir pour autant, c'était malsain, grossier. De cela, tu te le savais. Ce jeune homme réussirait à te faire courir à ta perte. D'une manière ou d'une autre... Ou, dans une autre vie, qui sait ?


Soigneusement garée devant l'âtre de chez ta tendre cousine, voilà que tu avais appuyé, tant que mal, sur la sonnette, néanmoins que tu avais les bras quelque peu chargés... En effet, entre quelques présents, délicatement emballés, pour elle, pour sa mère, pour le reste de la famille, qui prônaient discrètement dans les quelques sacs imposants... Un somptueux bouquet garni, amoureusement commandé, en sa charmante intention, suivi d'une bouteille de champagne cristallisée, tu attendais sagement, que la séduisante, magnifique blonde, daigne t'ouvrir. Et c'est là, qu'agréablement, tu l'aperçusses élégamment accoutrée, divinement pouponner. Avec un doux maquillage, qui la mettait délicieusement en valeur, mais sans que cela ne se montre guère vulgaire à souhaits. Son dégradé cendré, sa chevelure soigneusement ondulée, brillante inlassablement, à travers les lumières tamisées, éclatantes. Elle était naturellement resplendissante. « Salut Ivy ! » Te soufflait-elle de cette voix suave, cristalline, qui pourrait séduire, attendrir n'importe quel petites gens au demeurant. Se fendant de ce mignon petit rictus, qui n'appartenait qu'à elle seule, uniquement. À mesure que cette pétillante et sublime demoiselle, en profitait pour t'embrasser, tendrement. Bien que cela fusse des plus risqués, tu passais, le temps de quelques instants, une main dans ses doux cheveux dorés, pour lui retourner cette délicate embrassade, tout autant que tu lui souriais à ton tour, telle une idiote balafrée. « Hey bonsoir, ma douce Tiff ! » Lui retournais-tu d'un ton mélodieux, velouté. Suave. Te décidant bien malgré toi, à passer le seuil de la porte blindée. De poser, le temps de quelques minutes durant, les quelques paquets cadeaux à terre, cependant que ta chère cousine t'aider à te dévêtir de ton manteau, afin de le déposais à cet effet, parmi ces quelques affaires personnelles. Chose pour laquelle tu lui exprimais ton humble gratitude, avant même de reprendre le tout, de les disposer discrètement, soigneusement, vers l'éloquent sapin bien fournit, imposant. D'installer sublimement le bouquet boisé, sur l'un des buffets, afin que ta pétillante beauté ne soit encombrée, seulement... Surtout si vous aviez prévu, comme de coutume, de passer toutes deux, une grande partie de la soirée en cuisine. Agréable moment, dans lequel vous vous complaisiez davantage, pendant que le reste de votre charmante famille se mettait à rechigner, à un moment donné, et qui avait don de vous amuser, il est vrai. « Si je puis me permettre, tu es absolument radieuse, magnifique ! » Te risquais-tu à la complimenter, en posant délicatement tes petits doigts de fées, sur l'une de ses douces épaules. T'armant toujours autant de ce sourire éclatant, l'emboîtant dont dans la cuisine, sagement, de ta démarche gracieusement dansante. Histoire de l'aider à sortir quelques verres, quelques assiettes de porcelaine, pour l'apéritif. Après tout, ce n'était point comme si c'était la première fois que tu venais ici... Que tu te retrouvais en sa charmante, envoûtante, apaisante compagnie... Que tu ne savais que faire comme tâche, pour trouver grâce à ses orbes bleutés, presque translucides. De te trouver utile, par la même occasion. « Comment tu vas depuis la dernière fois ? » Te questionnait-elle, toujours de ce ton serein, cristallin. Vous attelant davantage à vos affaires. Préparant tout, sans précédent, avant l'arrivée prompte, maîtrisée de vos convives singuliers. « Mon Dieu, je me porte comme un charme, ma foi ! Je te remercie, ma beauté ! C'est mignon de t'en soucier, comme ça. Mais je te retourne également la question : comment toi, tu vas ? » Lui rétorquais-tu sincèrement, tendrement, en haussant légèrement un sourcil, te voulant intriguer, attentionnée à son égard. Ne te dépêtrant guère de ce sourire, depuis que tu étais entrée. Que tu l'avais vu, sur le palier de sa porte blindée. Puis, tu l'arrêtais délicatement. Juste le temps d'un instant seulement, tentant de la contempler, plus sérieusement... « Alors... On a prévu de se marier, l'année prochaine ? » Achevais-tu, finalement... Te risquais-tu à la questionner, néanmoins que tu ne pusses, finalement, t'empêcher de lui adressais un petit rictus amusé, en lui montrant de tes orbes bleutés, le bouquet d'une mariée, qui se trouvait sagement muni d'un vase. Étant soigneusement disposé sur une table de bois soufflée, en retrait... Naturellement, de temps à autre, tu aimais gentiment la taquiner. C'était plus fort que toi, tu le consentais... Mais, ce n'était toutefois, pour s'amuser à ses dépens, te montrait rude. Bien au contraire... Ta douce, sublime et charmante cousine, tu l'aimais, avant toute chose, pour sûr... Jamais tu ne prendrais risque de la froisser, la blesser tout autant...



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MessageSujet: Re: a new year is coming -r.   a new year is coming -r. EmptyDim 14 Mar - 11:29

Ivy entrait rapidement, posant son manteau dans l'entrée avant de te suivre jusqu'à la cuisine, qui était votre QG à chaque fois que vous vous retrouviez toutes les deux. Surtout chez tes parents, parce que la cuisine était accueillante et chaleureuse, que vous finissiez toujours par vous y installer pour rester que toutes les deux. Pas que tu n'aimais pas ta famille, bien au contraire, mais c'était votre tradition à toutes les deux depuis des années. Il y avait toujours un relou pour venir vous trouver et faire une remarque. Membre qui finissait souvent par se faire envoyer balader poliment par l'une ou par l'autre, mais qui avait le droit à une remarque moins agréable dans une autre langue, l'avantage d'être polyglotte. « Tu me flattes à chaque fois mais on sait bien que de nous deux, c'est quand même toi qui a le plus de classe et d'élégance ! » Ivy-Céleste était toujours très bien apprêtée, elle avait de beaux et grands bijoux et puis ce qui allait si bien chez elle, c'était sa belle et longue chevelure blonde. Tu avais essayé plusieurs fois dans ta vie de te les laisser pousser, mais bien souvent, tu avais fini par les recouper parce qu'ils te gêner, parce que tu ne te trouvais pas aussi jolie avec des cheveux longs. Après vous n'étiez pas vraiment comparable toutes les deux, tu t'aimais telle que tu étais, c'était tout ce qui importait. « Ma foi, c'est pas toujours facile depuis l'opération, mais ça va de mieux en mieux. Je devrais reprendre le boulot dans quelques semaines et il me tarde. » Ta rééducation se passait aussi bien que possible, Woody avait eu raison d'y croire et tu lui prouvais à chaque séance que tu étais déterminée. Tu te faisais un peu moins bavarde et plus travailleuse mais tu avais aussi l'occasion de le croiser plus souvent qu'une fois par an donc ça aidait aussi pour la concentration. Ta cousine ne manquait pas de relever les derniers évènements de ta vie et tu levais les yeux au ciel en rigolant de plus belle. « Oui, bien sûr, avec moi-même parce que je fais fuir les hommes ! » Le seul qui t'intéressait, était aussi le seul avec qui tu ne serais probablement jamais. C'était une histoire qui n'avait aucune chance et il fallait que tu te fasses une idée, peut-être que tu devrais te remettre sur l'appli de rencontres, tu avais essayé quelques semaines avant de laisser tomber mais tu avais eu la chance de rencontrer un mec sympa qui était venu te mettre un peu de baume au cœur. Avec ton fauteuil, tu avais eu très peu de relations intimes et tu avais beaucoup aimé cette rencontre. Mais en même temps, tu ne ressentais pas le besoin d'avoir à tout prix un homme dans ta vie. « Et Monty n'a pas eu envie de passer la soirée avec nous ? » Tu n'aimais pas beaucoup le mari de ta cousine, tu n'avais pas eu l'occasion de le croiser souvent, mais pourtant, les quelques fois où tu avais eu l'occasion de le croiser, tu n'avais pas réussi à discuter avec lui. Il y avait quelque chose chez lui, qui te hérissait le poil et qui te poussait à le détester. Si ça n'avait pas été le mari d'Ivy, tu lui aurais coller un poing dans la gueule pour lui faire perdre son air suffisant, mais tu ne contrôlais. On ne pouvait pas toujours aimer tout le monde et tu avais l'impression, que c'était réciproque de son côté, alors ne pas l'avoir dans vos pattes ce soir, c'était le plus beau cadeau qu'il puisse te faire pour cette nouvelle année.

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MessageSujet: Re: a new year is coming -r.   a new year is coming -r. EmptyVen 19 Mar - 15:02

A NEW YEAR IS COMINGTiffany & Ivy-Céleste Tu ne saurais réellement avouer si c'était les traditions, l'éducation à la Viennoise... Le fait d'avoir pratiqué de la danse classique ou tout bonnement, parce que c'était ta profession qui te faisait agir de la sorte, mais tu avais toujours été de nature curieuse, analytique. Même dans le domaine du privé, il est vrai... Tu t'attardes quelque peu, sur les fins traits, les caractéristiques, le physique des petites gens, généralement... Il en va de même à l'égard, de ta dite, douce et tendre moitié, que de ta famille, ta chère et tendre cousine, pour sûr... Point parce que tu voulais te montrer superficielle, prétentieuse. Ou encore, un brin maniaque... Même si, au fond de ton être, de ta frêle silhouette, c'est ce qu'on t'a parfois, bel et bien, rétorquais, reprocher. Maintes fois. Et, dans le fond, ce n'est guère pour critiquer, sortir quelques désobligeants méfaits, seulement, tu demeurais ainsi... Aussi longtemps que tu t'en souviennes, désormais... Mais, pour ce qui est de ta sublime, pétillante Tiffany, tu t'étais toujours montré des plus admiratives, à son égard. Et ce, depuis que vous êtes enfants... En effet, tu avais toujours approuvé, appuyer ses dires, ses réactions. Tu t'étais toujours laissé entraîner dans la douceur enchanteresse de ses bras, de ses éclats de rires cristallins. Dans l'adrénaline de l'action, de sa folie qu'elle dégageait naturellement, et qui réussissait, bien malgré toi, à te rendre heureuse, davantage épanouis, face à l'adversité... Vous étiez liées, unies à jamais. Tu serais toujours là pour cette magnifique petite blonde à la carrure magnifiquement élancée, enivrante. Envoûtante, troublante. Quoi qu'il en fusse... Tu la trouvais divine, sublime, téméraire. Charmante, combattive, mais surtout, énormément courageuse. Après son tragique accident, ce fauteuil roulant dans lequel cette dernière avait été cloîtrée, bien malgré elle... Que celle-ci avait dû renoncer à tellement de rêves, d'espoirs incontestés... De dignes et florissants projets, voir, de stopper, durant un temps, sa carrière professionnelle... Tu ne savais point comment elle avait fait, pour ne guère craquer, devenir folle à lier... Toi, tu étais forte, oui, mais point autant que ta parfaite cousine. C'était ton idole, d'une certaine manière ; un membre de la famille à part entière, que tu adorais, chérissait tant. Que tu considérais même comme une meilleure amie, la prunelle de tes yeux. Ça te rendait presque nostalgique, quand tu la visses se diriger, machinalement, de sa démarche gracieusement dansante, mais faible à la fois, vers la spacieuse, charmante cuisine de ses chers parents... Tu la voyais, bel et bien, courir partout, en laissant s'échapper quelques éclats de rires, des mignons petits rictus, qui ne faisait que t'attendrir, au demeurant... Jusqu'à perdre haleine, pratiquement, tandis que vos parents respectifs montaient machinalement d'une octave, vous mettant en garde de vous calmer, de souffler. Qu'il fusse presque l'heure d'aller poser vos petites têtes blondes sur l'oreiller, avant même de repartir dans des politesses formulées, un échange animé, à mesure que vous, en toutes jeunes filles énergiques, on ne peut plus taquines, vous glissiez, fort bien discrètement, la porte-fenêtre, pour vous hisser dans la brise glacée, parcourant le jardin verdoyant. Profitant du fait pour vous installer paisiblement sur la balançoire, et ainsi, de vous aider à aller toujours plus haut - jusqu'à vouloir délibérément toucher les nuages cotonneux, moelleux, à travers le crépuscule vacillant... C'est l'une de ces charmantes demeures, que vous aviez tout partagées, à vous deux : les premières confessions, les premiers baisers échangés. Les fêtes animées entre camarades, diplômes obtenus, brandit de vos petits doigts de fées, avec fierté. Les premiers amours de jeunesses, vos secrets. Bons ou sombres - tu n'avais quasiment aucun secret à lui cacher, il est vrai... Si ce n'est ton cher époux qui te rendait l'existence pénible, te maltraiter, bien plus qu'il ne le devrait... Tu ne pouvais t'exécuter, par ailleurs... Tu craignais l'idée qu'elle ne soit que trop heurter par tes propos, qu'elle ne puisse te croire... Qu'elle est, par mégarde, davantage d'ennuis à cause de toi, de ton idiotie... Qui plus est, ta jolie blondinette avait bien d'autres problèmes, bien d'autres chats à fouetter, que de s'attarder sur ta vie personnelle... Ou, peut-être était-ce lié au fait que tu ressentais une honte constante, effroyable, dont les mots restés coincés dans ta trachée, qui sait ? Puis, si tu le lui révélais, tout cela... Cette accablante vérité, cette sombre tocade, dont tu tires inlassablement les rideaux écarlates, sur tes orbes ténébreux, que pourrait-elle faire, de son côté, pour t'arracher à tes tourments ? Si tu pouvais lui insuffler un quelconque réconfort, lui venir en aide, toi, tu serais toujours là pour elle, oui. À jamais, tu répondrais à l'appel, mais tu n'osais jamais réellement demander qu'on te retourne l'appareil... Tu n'étais de cela. Ou très rarement... Et voilà qu'il était bien révolu, ce temps de l'innocence, de l'enfance parfaite, insouciante, qui se dérobait encore et toujours sous vos pas, bien au-devant de votre trépas...


Franchissant le seuil de la spacieuse cuisine, se voulant des plus fonctionnelles, tu te décidais finalement, à sortir quelques verres cristallisés, quelques assiettes nappées élégamment de fines couches de porcelaine, de fines feuilles dorées, afin de venir en aide à ta chère, sublime, tendre cousine, tout en profitant du fait de glisser de doux compliments, sincères de surcroit, à son encontre. Oui, en effet, ce soir, Tiffany se trouvait d'autant plus resplendissante, magnifique. Distinguée que de coutume. Tu la trouvais absolument divine, parfaite. Tu le certifiais. Certaines gens dans votre propre famille, ou encore, ton cher mari, lui révélerait sans ambages, que cette charmante demoiselle avait fourni un effort incommensurable, afin de se mettre en valeur, en cette paisible soirée festive, mais à tes orbes bleutés, tu lui avais toujours trouvé un charme fou, naturel, sans précédent. Pour ta part, tu ne trouvais guère qu'elle avait systématiquement besoin d'appliquer davantage de maquillage, ou encore, de somptueux atours, histoire de ne remarquer qu'elle. De s'attarder sur chaque fin trait délicat de son doux regard envoûtant, pénétrant. En réalité, cette coupe légèrement ondulée, cet effet dégradé, parait de ses cheveux brillants, cendrés... Ces lèvres pulpeuses à souhaits, dignement accoutrés d'un rose framboise, c'était tout bonnement divin, magnifique. Ta douce Tiff, c'était ta petite merveille. Le petit bijou timidement enfoui, dans son écrin de velours. Mis en retrait, à l'abri des regards indiscrets, que tu te devais d'adorer, de chérir. « Tu me flattes à chaque fois, mais on sait bien que de nous deux, c'est quand même toi qui as le plus de classe et d'élégance ! » Te retournait-elle d'une voix douce, suave, cristalline, pendant que vous vous atteliez toutes deux à la tâche, commençant à dresser les plats, les mets, qui demeuraient sagement sur le feu, néanmoins que tu te mettais machinalement à rougir, tel une pivoine, à l'entente de ses doux mots qui te touchaient sincèrement, certes, mais dont tu n'étais guère certaine de mériter tout autant... Tu lui adressais un mignon petit rictus, cependant, en effleurant délicatement ses fines mèches de cheveux ondulés, scintillants magnifiquement en cascade : un mignon petit geste qui t'était devenu coutume depuis toute petite, à mesure que tu l'as remercié chaleureusement, dans la volée. Les acceptants dignement, au demeurant, bien que tu te sentisses embarrassée. Au fond de ton être, de ta frêle silhouette, tu n'étais guère habitué à cela... À ce qu'on te souffle de doux compliments de la sorte... Seuls ceux de Monty, se faisaient, bel et bien, ressentir, à ton égard... Et encore, cela se montrait généralement avec une arrière-pensée. Non sans une once de tension sexuelle, dont tu ne pouvais y réchapper, te dépêtrer... « C'est gentil à toi. Merci, ma beauté. Mais, je ne suis pas sûr d'être aussi digne, de mériter tout cela... Pas autant que toi, en tout cas ! » Lui soufflais-tu d'une voix mélodieuse, sincère. Non, que cela ne sonne tels des reproches. Bien au contraire ! Tu désirais qu'on soit dotés de plus d'attentions, de charmantes manières - que le reste de la famille prenne soin de ta belle Tiffany. Beaucoup plus qu'il ne puisse paraître... Qu'elle demeure heureuse, épanouie, qui plus est. Qu'un homme charmant, romantique, sache la respecter, la protéger, envers et contre tous, contre vents et marées. Aaron pourrait être l'un de ces hommes, quand on y songe, qu'on les remarque d'un peu plus près. Mais, d'après ce que tu avais vu, leur relation se voulait des plus ambiguës, un brin explosive... Entretenue étroitement par la ligne rouge, le caprice complice du destin... Surtout ces derniers temps... Ce que tu trouvais fort bien triste, dommage. Car malgré tout, ils étaient mignons, charmants, magnifiques ensemble. Mais ce n'était, pour le moment, qu'une ombre, une simple pensée... Un désir inassouvi qui prônait à leurs iris médusés, impuissants. Leur laissant un goût âpre, amer, un goût d'inachevé... De cette quiétude qui t'enveloppait de son manteau de fumée, tu te risquais dont à la questionner sur son état de santé, sa vie professionnelle. Ce qu'il advenait de ce côté, étant donné qu'avec la rééducation, cela ne s'était pas trouvé, dans un premier temps, des plus agréables, satisfaisant pour elle... Malgré tous les efforts, le courage incommensurable que ta chère, magnifique et tendre cousine avait fourni, jusqu'à cet instant et dont peu de personnes n'avaient réellement relevés, hormis aux orbes de Woody, sa mère aimante ; à tes orbes attristés, naturellement... « Ma foi, ce n'est pas toujours facile depuis l'opération, mais ça va de mieux en mieux. Je devrais reprendre le boulot dans quelques semaines et il me tarde. » A ces quelques paroles censées, dignement lancées, tu haussais légèrement un sourcil, te sentant des plus intriguées, stupéfaites de surcroit. Bien entendu, tu te sentais des plus heureuses, enjouées à l'idée, qu'enfin, la pétillante et divine blondinette puisse reprendre son activité professionnelle, reprendre un tant soit peu, le cours de son existence, à peu près convenablement, mais tu craignais tout autant qu'elle ne souffre que trop rapidement, si l'on peut dire, des événements. Que cela ne demeure encore que trop prématuré, dans son état actuel... Qu'elle n'en demeure que trop dépassée. Bien que tu ne remettais guère en cause le diagnostique de son charmant kiné. Pour sûr... « Vraiment ? C'est sûr, sûr ? Ça va aller pour toi, après tout ce temps, ma chérie ? Je veux dire... Tu crois tenir le coup ? Parce que, tu sais, je ne voudrais surtout pas que ce soit trop... Précipiter pour toi, ou que tu te sentes trop mal... Épuisée, tu sais... » Te risquais-tu à lui souffler, presque d'un murmure. Te mordillant la lèvre inférieure, en appuyant ta frêle silhouette, ta fine taille, délicatement, contre l'un des rebords en bois soufflé du comptoir. L'observant ainsi, t'attardant sur chaque fin trait de son doux regard pénétrant. Comme pour y déceler une faille certaine, une once de lueur effrayée. Non point que tu te doutais de sa force à réussir, de sa capacité à reprendre ainsi le travail, mais tu ne cachais guère l'idée que tu t'en faisais toujours pour cette dernière. Parce que tu tenais à ta belle cousine, avant toute chose. Que tu serais toujours là pour elle, quoi qu'il advienne. « Ne crois pas que je remets en doute le verdict de Woody, ou de cette reprise... Bien au contraire ! Je suis enchantée de savoir que tu puisses enfin reprendre un peu le cours de la vie normale. Vraiment, je ne te souhaiterais toujours que le meilleur, seulement, je... Je ne vais pas te le cacher, je crains pour toi, ton état. Que ce soit encore trop tôt, que tu ne sois pas encore en état de force, pour tout reprendre d'un seul coup... » Lui rétorquais-tu d'une voix douce, inquiète. Croisant les bras, doucement, sur ta poitrine. Ne détachant ton regard du sien. Naturellement, tu demeurais toujours présente pour Tiffany. Si elle devait t'appeler, te dire de rappliquer sur-le-champ, au demeurant, tu n'hésitais guère... Tu t'exécuterais, sans ménagement... Rien que pour elle, tu accourais. Toujours. Tu le certifiais. Seulement, tu tenais personnellement à la préserver. Comme l'instant maternel qui s'en dégage, envers son propre enfant. À son égard, cela t'avait toujours fait cet effet. C'était ainsi... Tu ne pourrais point changer cet attrait de ta personnalité... « Tu me promets que tu feras attention à toi ? Que tu m'appelleras, si tu sens que ça ne va pas ? » Achevais-tu, en fin de compte, avant même de te surprendre à prendre ton alliance en tenaille : signe infaillible, que tu te sentais des plus embarrassées, inquiète envers la belle demoiselle. Te ravisant... Tentant, tant bien que mal, de te calmer, histoire de ne guère provoquer quelconque querelle entre vous deux. Qu'il y règne finalement une certaine animosité... Cela n'était ton but ultime, tu le consentais... Puis, à cette légère tension qui y régnait, tu remarquais dans un coin, un bouquet fin, délicat d'une mariée, soigneusement accoutré d'un vase épuré en terre, que tu t'empressais irrémédiablement de lui faire remarquer, en lui adressant un mignon petit rictus, pour le moins amuser ; lui demandant ainsi, si elle comptait se marier l'année prochaine. Comme la tradition le voulait. « Oui, bien sûr, avec moi-même, parce que je fais fuir les hommes ! » Te soulignait-elle, en levant dont ses orbes bleutés, translucides, au ciel, en laissant s'échappait un léger petit éclat de rire cristallin. Tout aussi amusée, de son côté, bien que l'on pouvait aisément déceler une légère pointe d'amertume, dans le fond... Décidément, tu commençais mal la soirée... C'était à croire que tu jouais, inconsciemment, au jeu de la bombe, avec cette dernière. Tu lui adressais, alors, une légère petite moue, te sentant navrée de ton impudence, ton étourderie, en lui présentant tes plus humbles excuses, dans la volée. Ne désirant point qu'elle ne t'en prenne que trop rigueur... Tu aurais souhaité, en un sens, pouvoir la questionner - savoir comment cela se passait entre cette malheureuse et Aaron. Mais tu craignais que cela ne la touche que trop, dans le fond - que tu ne touches, ne tires que trop sur la corde sensible... Qui plus est, si cette dernière désirait t'en parler d'elle-même, à tout moment, tu serais là, l'écouterais attentivement. Sans même la juger, lui reprocher quoi que soit... Mais tu pouvais aisément l'avouer... L'a blessé, ce fusse une chose que tu ne voulais guère, dans le fond : l'a froissé, la contrariée un seul petit instant, seulement, ne t'était que trop insurmontable, insupportable, il est vrai... « Toi, tu fais fuir les hommes ? J'ai fort bien du mal à y croire, attends ! T'es tellement adorable, drôle, charmante, intelligente. Magnifique, forte. Autant physiquement, que psychologiquement ! Vraiment, si personne ne s'intéresse à toi, alors, c'est qu'ils sont vraiment stupides ! Et je ne dis pas ça, parce que nous sommes de la même famille, mais parce que je le pense sincèrement. Tu es vraiment extraordinaire, sublime à mes yeux, ma petite Tiff. » Lui retournais-tu, osais-tu la complimenter, d'un ton serein, tendre de surcroit, en t'approchant d'elle. Lui déposant dont, doucement, une main délicate, dans le creux de son dos. Un geste tendre, protecteur que tu lui vouais, lui montrait sans égal, en lui adressant un mignon petit rictus. C'était étrange, parfois, la vie. Le comportement irrépressible de certaines petites gens... Que ce soient femmes ou hommes... Il suffisait, quelques fois, d'un drame, un tragique événement, et voilà qu'on est tout de suite catalogués, mis dans une case. Qu'on en prenne même, certains, en pitié... Toi, tu songeais en toute honnêteté, ne prenait point ta douce et chère cousine en pitié, il est vrai... Naturellement, tu ne la blâmerais jamais pour ce qu'il lui était arrivé... Ce n'était guère de sa faute, mais tu ne la verrais, non plus, comme une handicapée... C'était une personne bien, magnifique, qui méritait amplement qu'on la considère normalement. Comme un être vivant, emplis de doux sentiments... Au travers de ce vieux fauteuil à roulettes, tu n'envisageais point un légume, une vulgaire rescapée... Son histoire démontrait, certes, qu'elle était pleine de cicatrice, mais au fond de ton être, de ta frêle silhouette, cela prouvait que chaque plaie lui laissait une marque indélébile : une marque qui signifie « j'ai survécu ». Et de cela, tu l'admirais, l'applaudissait tout autant. « Et Monty n'a pas eu envie de passer la soirée avec nous ? » Achevait dont ta charmante et magnifique cousine, d'un ton sombre, presque sarcastique, qui te fisse bien malgré toi, sortir de ta douce torpeur. Serrant ainsi les dents d'amertume... Non point parce que tu n'aimais guère ce timbre, le sentiment de dégoût certain qu'elle avait à l'égard de ton cher époux... Après tout, tu te savais pertinemment, parfaitement même, que peu de personnes dans votre entourage l'apprécierait réellement... Que même, sur le plan professionnel, il n'avait que des amis, des associés... C'est bel et bien connu, on ne peut tous s'apprécier au demeurant... Sans nul doute plausible, que tu te serais également manifestée... Que tu aurais cherché à préserver ton bien-aimé, de ces futiles attaques soigneusement orchestrées, mais tu l'admettais discrètement, il avait beaucoup de choses à se faire pardonner. Toi-même, dans le fond, tu le craignais. Bien plus que tu n'osais l'avouer, le démontrait... « Hummm... Non... Il... Il se sentait fatigué, hélas... Mais en son nom, je tenais à présenter ses plus sincères excuses. Et malgré tout, il tient également à te présentais, à toi et ta famille, ses vœux les plus sincères. Et, au passage, le père Noël ne vous a pas oublié, encore, cette année, de son côté ! » Lui retournais-tu, l'air de rien, en lui adressant un petit clin d'œil, pour le moins complice, suivi d'un mignon petit rictus, dans la volée. Tentant, de ton côté, de chasser ces sombres pensées embrouillées, esseulées, à l'encontre de Monty... Cachant, une fois de plus, cette vile tocade, ce relent de violence entre lui et toi. Parce qu'il était de ton devoir de le protéger, envers et contre tous. Quoi qu'il en fusse. Quel que soit le prix à payer... Parce que, même si la sublime, enivrante blondinette, ainsi que le reste de votre charmante famille, ne cherchaient à s'offrir les bonnes grâces, quelques chèques à plusieurs chiffres, à son égard, une fois encore, en guise de cette nouvelle année qui défilait, approchait à grands pas, il s'était lâché sur l'argent, pour eux. Pour leur faire plaisir, malgré tout. Pour qu'il ne manque de rien. Du moins, sur le plan financier... Toi, tu tentais vainement de combler ce vide, ce creux lancinant par ta présence. Parce que, naturellement, ta famille, ta cousine, tu l'aimais.
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Tiffany Sawyer
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MessageSujet: Re: a new year is coming -r.   a new year is coming -r. EmptyDim 16 Mai - 11:59

Ivy acceptait ton compliement mais ce n'était jamais aussi simple avec elle, elle était si généreuse qu'elle ne pouvait jamais s'empêcher de le renvoyer. C'était un espèce de ping-pong entre vous parce qu'il y en avait toujours une pour surenchérir et vous pouviez y passer toute la soirée. Vous ne manquiez jamais d'idées pour flatter l'autre. « Tu sais qu'on peut y passer un moment comme ça ? » Pas que l'idée d'avoir une pluie de compliments ne te dérange plus que ça, bien au contraire, c'était toujours bon pour l'égo d'entendre des mots gentils, des mots doux d'autant plus que venant d'Ivy, tu savais qu'ils étaient sincères. Elle n'était pas là pour flatter ton égo mais pour te donner un boost de confiance. Tu n'en manquais mais ce n'était pas tous les jours qu'une personne te disait des mots aussi gentils. Tu lui confiais ensuite ta reprise du boulot et très vite, tu remarquais sur son visage, son inquiétude. C'était normal, elle n'était pas la seule d'ailleurs, même tes parents t'avaient demandé si c'était vraiment judicieux. « Je ne vais pas reprendre à 100% dès le départ, ce sera juste un jour sur deux et en demi-journée, pour voir comment je m'en sors et si jamais je ne peux pas, le Dr Reed sera là pour me remettre en arrêt le temps de la rééducation. Mais j'ai l'impression de tourner en rond depuis tellement longtemps que j'ai si hâte de pouvoir à nouveau exercer ! » Cela faisait plus d'un an que tu n'avais pas pu travailler, alors c'était agréable un temps, d'avoir du temps pour soi, de pouvoir prendre le temps de se soigner mais à mesure que les semaines avançaient, tu ressentais un certain manque. Tu aimais ton métier, tu aimais t'occuper des dents, de soigner les bobos des habitants de cette ville!. Tu aimais aussi offrir une sucette aux enfants pour les féliciter d'avoir été courageux tout en leur faisant un bon discours moralisateur sur les dangers du sucre et l'importance de bien se frotter les dents. « Je te le promets Ivy, et tu sais que je ne trahis jamais une promesse. » Depuis le temps, elle devait avoir l'habitude, ce n'était pas la première que tu lui faisais et tu ne faisais pas de promesses en l'air. Tu le faisais uniquement si tu savais que tu pouvais les tenir et l'appler en cas de besoin, tu n'hésiterais sûrement pas. Elle était de ton sang après tout, vous vous souteniez depuis tellement d'années, ce n'était pas aujourd'hui que ça allait changer. « Disons que celui que j'aimerais ne pas faire fuir, a tellement peur de l'engagement et des femmes que j'ai plus de chance de mourir seule que d'être un jour avec lui. » lui avouais-tu en soupirant longuement. Si seulement c'était aussi simple, mais il avait fallu que tu développes des sentiments pour le seul homme qui n'en aurait jamais pour toi. Encore une belle histoire de merde. D'ailleurs, c'était bien la première fois que tu avouais ce que tu ressentais par rapport à Aaron à quelqu'un, il était évident qu'Ivy devait être la première informée. Elle aurait peut-être un bon conseil à te donner pour cette situation. « C'est fort aimable de sa part, tu lui retourneras mes voeux pour cette nouvelle année également, en espérant le croiser plus régulièment à l'avenir. » Ton ton s'était fait moins amer, cela ne servait à rien d'être aussi froide avec elle lorsqu'il s'agissait de Monty. Elle n'y pouvait rien si tu ne l'aimais guère. Chaque année, vous aviez le droit à un joli chèque mais c'est ce qui le rendait toujours plus détestable à tes yeux, comme si l'argent suffisait à vous acheter à te faire oublier son côté dédaigneux. Tu préfèrais mettre ça de côté, il ne devait pas gâcher votre soirée de retrouvailles. « Et toi alors, qu'est-ce que tu racontes de beau ? » demandais-tu avec un large sourire. Depuis la dernière fois, il avait bien du se passer quelques nouveautés dans la vie de ta chère cousine, et tu avais hâte de tout entendre.

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« Just a fool »
Si seulement il savait comment, comment tu l'imaginais, il pourrait t'abîmer mais laisse, laisse le temps, il pourrait vous donner une chance de vous retrouver. Il lui faudra du temps, c'est sûr, pour oublier tous ses préjugés
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MessageSujet: Re: a new year is coming -r.   a new year is coming -r. EmptyVen 28 Mai - 9:33

A NEW YEAR IS COMINGTiffany & Ivy-Céleste L'amour. Un doux mot, des sentiments forts, sincères de surcroit, mais Ô combien ambiguë... Difficile a supporté, à délester par moments, et pourtant, impossible de vivre sans... On y passe tous par là, hélas... D'une manière ou d'une autre... Cela peut être l'affection de sa famille, de quelques amis sur lesquels on peut compter, telle la poignée d'une main. Le gros noyau, le joyau de nos souvenirs délicats, trépassés. Ou encore des émotions, de tendres attentions que l'on donne sans contritions, à un animal de compagnie... L'amour, c'est comme une bulle de savon : tantôt magnifique, féerique, parait de ses couleurs chatoyantes, qui vous enveloppe de son fin manteau de fumée, vous fait goûter un bonheur incontesté, infini. Vous pousse inlassablement à vous surpasser, tout comme il se veut tout aussi fragile, quelque peu dévastateur, incertain. Tels des funambules, nous tenons tous en apesanteur, en équilibre sur le fil rouge de la passion incandescente. Aussi forte fusse-t-elle, alors que nous savons, plus que la nécessité, que la chute peut se montrer fatale, violente, des plus déferlantes. Nous mettre sur le bas-côté... Glisser dans ce trou noir et béant. À jamais. L'amour, c'est beau, oui, mais ça nous montre également, que nous sommes tous des idiots balafrés. On fonce tête baissée dans la mêlée... On sait pertinemment qu'après avoir mis son doigt dans l'engrenage, c'est à nos risques et périls... Pourtant, on s'autorise à le faire, à dépasser la ligne. Le caprice complique du destin, de l'adrénaline... Toi-même, bien plus souvent que tu n'osais te l'avouer, tu ne demeurais guère triomphante de ton existence salvatrice... Tu t'étais paré à rester méfiante face à l'adversité qui t'incombait, te menaçais de t'y noyais. Désillusions néfastes, permanentes, ton joli conte de fée que tu partageais aux côtés de ton cher Montgomery s'était voulu bien plus âpres, abrupts, amers... Bien plus que tu n'avais pusse y songer. Te laissant un goût d'inachevé... La réalité reprenant ses droits sur l'imaginaire... Un ballon noir, que ta moitié t'avait vendu, te clouant inéluctablement les pieds. Tirant les ficelles, amusé. Tu étais la victime constante, tant rêvait, tourmentée de ce dernier... L'espoir inassouvi de le quitter, fuir à sa vue indignée, empourprée, t'as mainte fois pousser à t'exécuter. Mais tu en as parfaitement conscience, aussi, qu'il te le ferait davantage regretter. Et qu'au fond de ton être, de ta frêle silhouette, tu ne pourrais réellement l'y réchapper. Tant que tu n'avais les moyens, tout du moins, financiers, pour te le permettre, l'envisager... Il y aurait la procédure de divorce, ton futur logement à trouver, en toute priorité, les nombreux soins médicaux de ta pauvre mère à régler, à gérer. Tout croulerait sur les ponts gelés... Ce serait pratiquement à devenir fou à lier... Point impossible, certes, mais en ces lugubres moments, tu n'avais guère d'autres choix que d'y céder, de supporter la colère noire, foudroyante de Montgomery, qui n'était coupé que par ta respiration saccadée. Sciemment ou non, si tu arrivais à tenir le coup, encore en cet instant, c'est parce qu'il y avait bel et bien ta profession dans laquelle tu t'épanouissais comme jamais, que tu avais quelques loisirs et occupations. Des personnes qui t'importaient, bien plus que la nécessité. Que tu voulais protéger, envers et contre tous, contre vents et marées. Comme ta belle et tendre cousine, aussi, envers qui tu vouais une tendresse, un respect éternel, que tu désirais de toute ton âme meurtrie, choyée, préservée. Quoi qu'il advienne... Ce n'était là un scoop, une nouveauté, tu répondrais toujours présente, pour ta pétillante, parfaite Tiffany. De jour, comme de nuit. Tu ferais tout, pour elle - même à cacher un mort, si elle te le demandait... Il y demeurait, également, ton séduisant, charmant, parfait ex-garde du corps : Clark. Ce magnifique, romantique, attentionné apollon à la carrure magnifiquement élancée, imposante, musclée, dont tu nourrissais à chaque minute au demeurant, des sentiments inavoués, ébahis de cette violence invétérée, que tu devais contenir, maîtriser, bien plus que la nécessité... Lutter de tes maigres forces, à mesure que la raison te fuit, sans ambages, le moindre détour. Te poussant à le désirer, le vouloir à toi toute seule, en entier. Tout comme tu souhaites ardemment, follement, en faire de même, à son égard. Son bonheur, tu voulais le lui donner, lui faire partager. Qu'il prenne ton âme pour la mettre au supplice, néanmoins que tu étais condamnée, liée à un autre, qu'au fil des âges du temps écoulés, égrenaient, tu avais appris, bien malgré toi à craindre, à mépriser, bien que tu dusses jouer éternellement cette sombre tocade qui ferait courir à ta perte... Oui, il y avait lui, ton loyal ami et ta rebelle petite blondinette. Mais l'amour, bon sang... C'est compliqué...


La cuisine. Endroit chaleureux, mythique qui servait de pièce maîtresse, secrète à votre petite réunion familiale, votre duo de choc - la réunion au sommet, comme tu aimais fort bien la qualifier... Sur le ton de l'amusement, à n'en point douter... C'était bel et bien ici, en cet instant empli de douceur, de féerie, que vos sincères émotions, vos relents de sentiments étaient ainsi dont déballer, intimement échanger. Voilà que les compliments se vouaient de mise, de circonstances tout autant. Vous amusant même à vous lancer dans ce match quotidien, quand une occasion de tel s'y présentait. Au fond de ton être, de ta frêle silhouette, cela ne te dérangeait guère, même ! Flatter la magnifique demoiselle, le sang de ton sang, ce n'était jamais pour te déplaire ! Elle le méritait amplement, de surcroit... À tes orbes bleutés, même, tu remarquais, douter qu'au sein de votre famille, on ne puisse le lui retourner tout autant... Non que cela n'en demeure une critique, mais tu te doutais bien, que, par moment, tu osais songer que certaines petites gens, qui débouleraient prochainement en ces lieux, ne pouvaient s'empêcher de s'indigner sur le caractère passionné, enjoué, tempétueux de ta chère blondinette... Comme si le devoir lui incombait de ne guère montrer, plus que la nécessité, ses sentiments, de ne pouvoir mener son existence comme elle l'entendait... Ce qui te faisait souvent serrer les dents d'amertume, pour ta part... Tu n'avais jamais réellement approuvé qu'on puisse la considérer ainsi, lui coller l'étiquette de la petite filoute, le vilain petit canard de la famille... Il y régnait, comme toujours, un certain semblant de supériorité, de démarcation entre cette dernière et toi. Du moins, à leurs égards, c'était un des nombreux exemples balançaient sur la table... Comme si organiser des voyages, ne point trouvait l'homme de sa vie, ne guère fonder sa propre famille... Aimer inéluctablement les sensations fortes, ne point se laisser faire, cela représentait un affront ultime, une étourderie. Une fieffée filouterie, à mesure, que, de ton côté, se présentait aux côtés de ton cher époux, envisager de concevoir un enfant en était toute une fierté... Merde, vous étiez toutes deux majeures et vaccinées, comme on dit ! En ce qui te concernait, jamais tu ne t'abaisserais à juger, réprimander ta charmante Tiffany de la sorte ! Encore moins pour cela ! Vous étiez libres de vos sentiments, de vos choix. Et si c'était tout là le bonheur incontesté qu'elle désirait ardemment, recherchait, c'était bien là tout ce qui comptait, t'importait à ton doux visage pénétrant. Qui serais-tu, au demeurant, pour oser t'y opposer, t'y interposer en maître conquérant, triomphant, qui plus est ? Tu craignais un jour, que ta pétillante, parfaite cousine, coupe les ponts irrémédiablement avec certain d'entre eux... Et toi, c'est drôle d'une certaine manière, mais tu ne déplorerais guère sa décision, dans le fond. « Tu sais qu'on peut y passer un moment comme ça ? » Soulignait dont ta séduisante cousine, d'une voix douce, suave, cristalline. Bien que l'on pouvait aisément déceler une légère pointe d'amusement, il est vrai. Néanmoins, que tu laissais s'échapper un mignon petit rictus, en retour, de tes lèvres légèrement rougies. Certes, elle avait bel et bien raison, si cela ne tenait qu'à toi, tu continuerais dans ta lancée. Vous feriez un magnifique concours de mots tendres. Ce qui demeurait étrange, d'une certaine façon, car pour ta part, généralement, systématiquement, tu te sentais des plus embarrassées, il est vrai, quand on te retournait tant de flatteries. En réalité, tu n'appréciais guère te mettre en valeur, chercher l'attention, auprès de la mélasse foule, tes proches. Tu avais peut-être cet attrait de personnalité de vouloir le faire, pour eux, pour les êtres que tu aimais, t'importait, plus que tout en ce bas monde, que parfois encore, tu méconnais, méprisais, mais jamais tu ne cherchais à te vanter, monter sur tes grands chevaux, comme on dit... À dire vrai, seule ta tendre et sublime Tiff avait ce pouvoir inéluctable de montrer ce respect, cette affection à ton égard, dont tu doutais fortement de mériter tout autant, mais que, sans ménagement, tu acceptais sans rechigner. Si ce n'est l'idée que cela te touchait, bien plus que tu n'osais l'avouer, dans ces minutes égrenaient, coincées dans la stratosphère. À jamais... « Certes, j'en conviens, ma chère, mais que veux-tu ? Tu mérites amplement tous ces compliments ! Puis, si on ne le fait pas, l'une pour l'autre, qui le ferait ? Ça se verrait beaucoup moins classe et amusant, aussi... » Lui retournais-tu, en laissant s'échapper un léger petit éclat de rire mélodieux, qui tintait, délicatement, telle une clochette scintillante. Lui adressant, dans la volée, un petit clin d'œil entendu, attendri, pour le moins amuser de la situation, mais qui se trouvait toujours aussi sincère, qui plus est, avant même que la divine demoiselle, aux cheveux d'un blond magnifiquement cendrés, furibonds, enchaînait votre conversation animée, sur la reprise de son emploi, qui sur le coup, te fisses arborer, sans crier gare, une grise mine. Quelque peu blême, emplis de quiétude certaine, à son égard... Il fallait l'admettre, également, tu étais effrayée, comme une chouette prise dans les phares d'une voiture, d'une sombre cage d'aciers, qu'il ne lui arrive quelques désobligeants méfaits... Après tout, cela faisait déjà une année complète, que ta chère cousine ne s'était attelée, soigneusement, à dorloter, chouchouter les petites quenottes de ces nombreux patients, de ces quelques charmants enfants, qui osaient pénétraient dans le cabinet... Et s'il lui arrivait malheur, qu'elle se sentait, quelque peu, fébrile... Qui prendrait soin d'elle, alors ? « Je ne vais pas reprendre à 100 % dès le départ, ce sera juste un jour sur deux et en demi-journée, pour voir comment je m'en sors et si jamais je ne peux pas, le Dr Reed sera là pour me remettre en arrêt, le temps de la rééducation. Mais, j'ai l'impression de tourner en rond depuis tellement longtemps, que j'ai si hâte de pouvoir à nouveau exercer ! » A ces quelques paroles censées, ces raisonnables arguments plaçaient, tu ne pusses t'empêcher, sur l'instant, de soupirer de soulagement. Il est vrai qu'à l'égard de ta famille, de tes proches, de ta belle cousine, tu ne pouvais faire autrement... L'anxiété, cela pouvait se considérer autant comme une qualité, qu'un défaut chez toi. Pour sûr. Mais, c'était bel et bien plus fort que toi, tout cela... Si tu n'étais certaine que cette charmante, séduisante jeune femme n'allait bien, que tu ne pouvais guère la protéger, de ton côté, tu avais ce sentiment irrépressible, incommensurable de culpabilité... Tu n'aimais point la voir dans une situation aussi incertaine, périlleuse soit-elle... Quoi qu'il en fusse, tu répondras toujours présente. Qu'elle le veuille ou non, par ailleurs... « Hum, moui, je comprends parfaitement ce que c'est, dans ces conditions, ma chérie... C'est vrai qu'un temps, se préserver, prendre le temps qu'il faut pour se rétablir, c'est sympathique dans la mesure où tu peux te permettre de souffler, mais après... Ceci dit, je suis aussi ravie que tu reprennes ! Vraiment, tu me raconteras tout, comment ça se passe pour ce retour en douceur, hein ? Puis, va falloir fêter ça, aussi ! » Lui confessais-tu, enjouée. D'un ton sincère, empli de joie, de tendresse infinie. Souriant, encore et toujours, telle une idiote balafrée, en t'approchant, délicatement, de ta jolie, envoûtante demoiselle, ta tendre cousine, pour l'entourer, le temps de quelques longs instants, seulement, de tes frêles bras, l'étreindre affectueusement. Comme pour la féliciter, lui prouvait que tu étais sincèrement heureuse, enchantée pour elle. « En tout cas, il m'a l'air bien fiable, ce Dr Reed... Non ? » Lui retournais-tu dont, avant même de te marquer d'un léger recul, pour la laisser reprendre son souffle. La toisant, contemplant chaque fin trait délicat de son doux visage envoûtant, pénétrant, d'une nature qui se voulait beaucoup plus sérieuse, désormais. Croisant dont les bras sur ta poitrine, t'appuyant légèrement contre l'un des comptoirs présents, néanmoins que ta belle cousine continuait dans sa lancée. Comme pour te rassurer. « Je te le promets, Ivy, et tu sais que je ne trahis jamais une promesse. » Certes, elle avait parfaitement raison. Il est vrai que depuis le temps que vous vous connaissiez, que vous vous retrouviez, depuis maintes années, tu te savais pertinemment, que, quand ta tendre Tiffany te faisait une promesse, elle l'a respectée, quoi qu'il advienne. Et cela, tu devais te l'admettre, non seulement, la quiétude à son égard, s'envoler irrévocablement, telles les feuilles craquelées, virevoltant inlassablement, se laissant aller par la brise gelée... Mais aussi, tu appréciais le fait que cette dernière s'y engageait, ne briser le sceau de votre confiance mutuelle. Rares étaient les petites gens ; point même certain de tes proches, il est vrai, reconnaissait tenir ses engagements... Et dépendamment de la situation, cela avait tendance, parfois, à t'agacer, te contrarier, plus que la nécessité... Comme le dit, bel et bien, souvent ton cher mari : on ne peut faire confiance qu'à soi-même... Cela démontrait bien son caractère impétueux, irascible, également, et te faisait prendre conscience de bien de choses - au risque de te montrer on ne peut plus rabat-joie, gentiment paranoïaque, ou même, désœuvrée... Oui, tu demeurais pathétique, aussi, tu le confessais... « En effet, tu as parfaitement raison, ma chère Tiffany. C'est vrai que tu n'as jamais rompu une seule promesse. Et pour cela, je t'adore, t'admire davantage, parce que, faut le reconnaître, même avec de bonnes intentions, certains sont parfois incapables de les tenir, hélas... » Lui confessais-tu sans ambages, sans le moindre détour, tandis que cette dernière t'avait arraché de ta torpeur, à mesure que tu te fendis d'un tendre petit rictus respectueux. Bien qu'il s'évanouissait presque aussitôt, quand tu prisses conscience de tes paroles... Merde, c'était bien malin d'avoir sorti cela, sur-le-champ... Cela laissait à songer, d'une certaine manière, que tu étais emplie de déception certaine, d'amères illusions permanentes, qui t'avaient enveloppé, consumer. Mis sur le bas-côté... Oui, bien malgré toi, tu avais fait allusion à ta dite, douce et tendre moitié... L'occasion était des moindres que tu réussisses à le faire changer d'avis, à l'amener, l'intégrer ici, au sein de ton aimante famille soudée - la seule qui te restait, entre autre... Tu te sentais idiote, dans le fond, d'avoir balancé ce genre de méfait... Terriblement idiote... Et d'autant plus embarrassée, qui plus est... « Ne crois pas que j'ai dit cela, parce que je le prends personnellement ou parce que je connais bien cela, c'est simplement que cela se passe ainsi, généralement... Avec tout le monde, j'imagine... » Bredouillais-tu, lui soufflais-tu ces mots, presque d'un futile murmure. Naturellement... Ta charmante, sublime, divine cousine avait, hélas, dû bien passer par là, ne serait-ce qu'une fois... Non ? Tu étais bien tentée de te mordre la lèvre inférieure, te retenant même, de te gifler, pour te ressaisir, te remettre de cette étourderie sournoise, ce voile carmin que tu mettais systématiquement sur tes orbes bleutés... Cachant ainsi cette sombre mascarade, derrière le rideau tinté que demeure ton existence salvatrice. O combien destructrice... Certes, tu aurais pusse le lui révéler - lui avouais que vivre aux côtés de Monty, ce n'était, en réalité, le bonheur incontesté... Tu pourrais te délester de ce poids, qui n'était devenu que trop lourd à porter, il est vrai... Mais dans le fond, tu craignais bel et bien qu'il l'apprenne, qu'il le lui fasse que trop regretter d'avoir été mis, ainsi, dans l'étroite confidence... Que tu ne saurais guère comment la protéger de lui - et pire encore, tu te sentais terriblement effrayée, pour ce qu'il te ferait par la suite... Sans nul doute plausible, que tu avais honte, également, d'en parler... Faut dire, ce n'était là un sujet qu'on pouvait aisément glisser, comme un cheveu sur la soupe... Puis, même si quelqu'un le savait... Quel ange tombé du ciel, serait bien capable de t'arracher à tes sombres, tes pénibles tourments ? « Disons que celui que j'aimerais ne pas faire fuir, a tellement peur de l'engagement et des femmes, que j'ai plus de chance de mourir seule, que d'être un jour avec lui. » Te retournait-elle dont, d'un soupir solennel. Demeurant presque mélancolique, néanmoins, que c'était l'opportunité rêvée pour chasser ces pensées embrouillées, de ton esprit ébranlé, esseulé, à mesure que tu lui adressais, à ton tour, un petit regard attristé, te sentant touchée de sa réaction. Tu ne savais guère si tu lui serais d'une grande aide, hélas... La relation entre ta belle Tiffany et Aaron, tu n'en savais, parfois, que quelques brides... De loin, de toute évidence, aussi - et Aaron, de ton côté, tu ne le connaissais point suffisamment, ne le rencontrait régulièrement, pour donner un avis objectif... Mais pour elle, pour ta tendre cousine, tu tenterais de faire au mieux. D'être à la hauteur de ses espérances. Mais pour cela, tu devrais avoir besoin de pas mal de billes, pour ainsi, l'épauler, la guidée au mieux. « Comment ça, mourir seule ? » Rétorquais-tu, d'une voix qui se voulait un peu trop criarde à ton goût, sur l'instant présent, cependant que tes iris aux couleurs chatoyants s'écarquillaient, se changeant presque en soucoupes. Te sentant, ainsi, des plus intriguées par sa déferlante, troublante révélation. Mais, avant même que la belle, ravissante blondinette, ne daigne s'exécutais, en dire davantage de la situation étroite, dans laquelle, malencontreusement, elle y demeurait, tu te surprisses machinalement à sortir deux petits verres à vin - d'en sortir instantanément, une bouteille, contenant un léger fond de blanc, juste assez pour vous deux, que, dans la volée, tu t'empressais de remplir, telle une barmaid professionnelle, dont le quotidien t'avait fort bien appris les ficelles du métier, avant de le lui tendre, délicatement, en lui adressant un mignon petit rictus, pour le moins réconfortant. Bon, tant qu'on y est, autant se mettre à l'aise, avant l'arrivée impromptue de quelques convives pressés... Non ? « Alors, dis-moi tout, ma chérie... Qu'est-ce qui se passe précisément avec Aaron ? Vous en avez discuté de tout cela ? De vos sentiments, vos craintes ou c'est simplement une raison comme une autre, qu'il t'ait sortie, afin de terminer la conversation ? » L'assenais-tu de ces quelques lancinantes questions, qui te brûlaient les lèvres. La toisant dont tendrement. Te risquant même, à lui effleurer, de tes petits doigts de fées, ses scintillants cheveux ondulés, dégradés, doucement. Comme pour lui insuffler un quelconque réconfort. Au fond de ton être, de ta frêle silhouette, bien que sa relation n'eusse rien de plaisant, tu le consentais... Que, si cela était dans tes moyens, aussi incommensurables fussent-ils, tu l'aiderais du mieux que tu te le pourrais. Car c'est bien là tout ce que tu lui avais juré : de l'épauler, la conseiller. La protéger, envers et contre tous. Contre vents et marées. Quelle que soit l'épreuve à traverser... Ce serait vous deux, à jamais, sans toutefois te prier de la sermonner, la jugeait... De cela, tu ne le ferais jamais... Mais cela fusse sans compter, qu'inconsciemment, ta pétillante, fougueuse cousine, se risquait à tirer sur la corde sensible, dans la foulée - à savoir ton cher mari... Quelle avait été la raison, cette fois, de ne point avoir mis les pieds en ces lieux, pour cette fin d'année ? De ne guère avoir mis du sien, de fournir de nombreux efforts, pour se montrer doux, avenant, attentionné... La raison la plus simple avait été de t'avouer qu'il était quelque peu éreinté... Raison suffisante que tu retournais aisément, à ta chère, ta tendre Tiffany. Au reste de la famille. Comme si, évidemment, un joli petit chèque aurait suffi à faire l'affaire, à l'excuser... Naturellement que son comportement, tu l'as déplorée, d'une certaine manière... Mais dans un autre, cela pourrait te permettre d'en profiter, de ces tendres retrouvailles. De ne guère te cachait derrière des sourires crispés, des changes que tu donnais... Parsemé de terreur, de faux-semblants, il est vrai... En cette belle soirée, tu te sentais des plus heureuses, épanouie aux côtés de ta magnifique cousine, de toute votre famille réunie... Si la santé de ta mère n'était aussi fragile, tu aurais été comblée, davantage, de la compter parmi vous. Tu l'aurais tout autant chouchoutée que ta petite demoiselle. Tu le confessais. Hélas... Parfois, la réalité reprend bien ses droits sur l'imaginaire... « C'est fort aimable de sa part, tu lui retourneras mes vœux pour cette nouvelle année également, en espérant le croiser plus régulièrement, à l'avenir. » Consentait-elle à te souffler, d'une voix qui se vouait moins cassante, bien qu'on y décelait toujours cette pointe d'amertume, de froideur apparente, qui te fisse, bien malgré toi, grincer des dents, tel un serpent. Naturellement, que cela t'embarrassait. Bien plus que tu n'osais l'admettre... Tu n'aimais guère qu'il y demeure quelque animosité, quelques conflits invétérés... Mais tu te savais, aussi, pertinemment, qu'on ne pouvait tous s'apprécier... Qu'il faut de tout pour faire un monde, comme on le dit si bien... Toutefois, tu n'aimais, n'approuvais pas cela pour autant... Que l'un deux se sente blessé, froissé, plus que de raison... « Naturellement, ça sera retourné avec plaisir, ma petite puce. Et normalement, si tout va bien, d'ici peu, il devrait avoir quelques semaines de congés. Donc, il devrait se mettre un peu plus dans la partie. » Oui, ça, ce n'était que vérité... Point certaine, toutefois, qu'il devrait consentir à vouloir rendre visite à ta famille, ou encore, ta pauvre cousine... En réalité, tu ne craignais que cette raison, ce ne soit que prétexte pour te mettre plus de pression, que tu n'en subissais déjà... Fonder sa propre famille... Depuis un certain temps, il n'avait plus que cela dans son esprit... Cela en devenait presque une obsession, à dire vrai... Et toi, c'est drôle, mais cela fonctionnait... Tu te sentais encore plus effrayée que son souhait se réalise, bien que tu ne manquais les moments discrets, pour continuer à prendre ta pilule... Périlleux, ambiguë, vous dites ? Non... Point du tout ! « Et toi alors, qu'est-ce que tu racontes de beau ? » Achevait-elle, en se fendant d'un large rictus, qui t'attendrissait, te faisait sourire à ton tour, comme une idiote balafrée. Bien que tu sentisses, également, que c'était aussi, par nervosité. Purée, oui... Il s'en passait des choses dans ta vie ! Digne d'un bel épisode, niais au possible, des « Feux de l'amour. » Ouais, toi, tu étais la petite cruche, qui servait de femme objet... La petite Barbie des temps modernes, demeurant dans sa petite demeure, aux teintes rose bonbon. Vous savez, celle qui fait toute une scène, parce qu'elle veut être avec le magnifique ex-garde du corps, avec ses magnifiques cheveux brillants, parfaitement gominés... Qui se refuse catégoriquement de concevoir un enfant, aux côtés du mari vicieux, violent, qui te tiendrait le bras, pour te retenir, t'embrasser passionnément. Arf, oui... Pardon... Tu ne t'étais que trop emballée... Te devais-tu de lui confesser tout cela ? Sans que ta chère et tendre cousine ne daigne te mépriser, te juger, plus que la nécessité ? Devais-tu lui avouer que tu te sentais éreintée, paumée ? Suffocant dans ces paroisses de verres, ce boudoir qui s'était refermé étroitement sur toi, tel un vulgaire clapier ? Dans le fond, ce n'était guère cela... Que tu ne lui faisais point confiance. Bien au contraire... Mais après tout ce qu'elle avait vécu, subi - et surtout dernièrement, de son côté... Tiffany, avait-elle seulement besoin que tu rajoutes ton grain de sel, lui révèle tout ceci, alors qu'elle tentait de reprendre, bien difficilement, le cours de sa vie normale ? Non, bien sûr que non... Tu ne pouvais te permettre cela... Tous ces sombres secrets, ces peines, ces vils tourments, c'était les tiens... C'était à toi et à toi seule de les porter. Quoi qu'il t'en coûte... « Au risque de te décevoir, ma beauté, il n'y a, hélas, pas grands-choses que je puisse te donner à mettre sous la dent... Les clients affluent, l'entreprise prospère, et j'en suis parfaitement heureuse ainsi... Avec Monty, on essaie d'avoir un enfant... Vraiment rien de bien palpitant, en fait... » Rétorquais-tu, en haussant très légèrement les épaules. Souriant toujours, comme une belle imbécile, tout en passant ta main délicate dans tes cheveux furibonds, blonds comme les blés. Te sentant des plus embarrassées, à n'en guère douter... Bien que tu te mis à froncer les sourcils, d'un air pensif. Quoi que... Cela n'avait rien de bien trépidant non plus, mais tu pouvais, peut-être, lui avouer que tu avais ajouté à ton quotidien, une nouvelle activité... Une qui te sortait un peu de ton lot, tout gentil, tout tranquille... « Quoi que... Je ne sais pas vraiment si cela pourrait t'intéresser, personnellement, mais tout récemment, je me suis mise à la boxe ! » Achevais-tu, à ton tour, d'une voix qui se voulait quelque peu indécise... Comme si tu craignais, en réalité, que cela n'inquiète, ta douce et sublime Tiff. Car oui, il est vrai que, quand on s'engage dans ce genre de conversation, généralement, on pense toujours au ring, au grand combat chargé de coups, de bleus qu'on encaisse, sans nulle cesse... Ce dont on sent irrémédiablement, l'essence même qui colore le sol de son amère odeur de rouille. Ce qui n'était ton cas, pour sûr ! Toi, tu étais encore que novice... Tu commençais simplement à adopter les bons gestes, la bonne position. Tout du moins, pour te défendre... Parce que oui, aussi, tu confessais que tu en avais plus qu'assez, de te faire aisément marcher sur les pieds... Ainsi broyer, par ton cher mari. Ton bon vieux et tendre Montgomery... Et évidemment que tu songeais sur le ton de l'ironie.
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Tiffany Sawyer
Tiffany Sawyer
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STATUT : toute seule à l'ombre, et pourtant je rêve de tes bras...

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MessageSujet: Re: a new year is coming -r.   a new year is coming -r. EmptyMer 18 Aoû - 14:45

Ta cousine marquait un point, si elle ne le faisait, qui te le ferait ? Sûrement personne parce que tu n'avais pas l'habitude de faire autant de compliments aux gens qui t'entourent. Ivy était celle à qui tu en faisais le plus et de façon naturelle. Avec elle, tu y arrivais sans trop de soucis.  « C'est vrai qu'il faut parfois se le dire, au moins on est sûre de la sincérité de l'autre !  » Un grand sourire se dessinait sur ton visage à mesure qu'elle te complimentait. C'était agréable d'avoir des mots si doux, ça réchauffait ton coeur en cette période de fin d'années. La saison était déjà bien chaude mais les fêtes de fin d'années avaient toujours cet effet là sur toi, c'était sûrement lié au fait d'être regroupé en famille pour l'occasion puisque sinon, tu profitais très peu de tes proches. Depuis que tu avais quitté la maison, tu allais voir tes parents une fois par mois et encore, ça dépendait de tes semaines et de ton emploi du temps. DEpuis ton accident, tu y était allée un peu plus, parce que tu avais pris conscience de la mort qui pouvait être si proche, d'autant qu'ils n'étaient pas si jeunes et que les années n'allaient pas aider. « Il l'est, on peut se remettre à lui sans la moindre hésitation. » Le Dr Reed t'avait été conseillé par plusieurs personnes du corps médical alors forcément, ça donnait confiance de savoir qu'il était chaudement recommandé. Et puis il avait fait son travail à merveille, la cicatrice qui restait dans ton dos était assez fine. Elle serait visible encore un long moment mais une fois que tu aurais pris l'habitude de te prélasser au soleil, elle se verrait moins. « J'ai bien conscience qu'il existe des promesses intenables, tout le monde doit passer par là un jour ou l'autre, c'est bien pour cela qu'il faut faire attention à nos promesses, mais celle-ci devrait pouvoir se réaliser sans trop de soucis. » A moins qu'il ne t'arrive quelque chose sur laquelle tu ne peux pas avoir le moindre contrôle, comme une crise cardiaque, mais là c'est aller beaucoup trop loin. Tu n'espérais pas que ça t'arrive aussi vite, d'autant que tu avais une si bonne hygiène de vie. Mais ça malheureusement, ça pouvait t'arriver comme à n'importe qui. C'était un élément incontrôlable qui pourrait tout gâcher mais à part ça, tu comptais faire attention parce que tu n'avais pas envie de trop forcer et de te retrouver à nouveau coincer. Deux ans de ta vie, c'était déjà trop pour en perdre encore. « Il faudrait que je te le présente pour que tu comprennes à quel point c'est compliqué d'aborder ce sujet avec lui ! Il a eu une si mauvaise expérience de se seule relation amoureuse, enfin j'imagine que c'est la seule connue mais je n'en sais pas vraiment plus, avec la mère de sa fille qu'il clame haut et fort que les femmes sont un grand danger et que l'amour ce n'est pas pour lui.. » Tu soupirais doucement, ne sachant pas vraiment quoi dire de plus sur le moment. C'était Aaron, il était comme ça et tu ne pouvais rien faire pour le changer. Et en même temps, tu n'avais pas non plus envie de le changer, s'il estimait être plus heureux ainsi, c'était son choix, tu devais le respecter. Tu pouvais toujours te remettre sur le site de rencontre de Bowen pour trouver l'amour. Si tant est que tu veuilles vraiment trouver l'amour. Tu as développé des sentiments par Aaron au fur et à mesure, sans rien calculer, sans rien préméditer. On pourrait même dire que ça t'étais tombée dessus sans que tu le désires vraiment.. « Alors j'imagine que mes sentiments ne sont pas réciproques et ne pas lui en parler évite de foutre le bordel entre nous, je l'aime beaucoup, c'est un ami sur qui je peux compter et j'ai déjà eu beaucoup de mal à retrouver sa confiance après mon voyage.. » C'était quelque chose qui t'avait travaillé pendant un moment, essayant de comprendre pourquoi il t'en avait voulu alors que tu avais juste eu envie de prendre le large tant que tu le pouvais encore. Tu avais un risque infime de passer de l'autre côté une fois sur la table d'opérations alors si tu voulais visiter l'Inde avant de mourir, c'était le moment idéal pour le faire. Ton seul défaut a été de partir sans prévenir qui que ce soit ou de donner des nouvelles. Mais ça maintenant, tu avais bien compris et tu n'étais pas prête de recommencer. Tu haussais doucement les épaules, préférant lui demander ce qu'il se passait dans sa vie à elle. « C'est un beau projet ça, j'ai hâte de pouvoir rencontrer mon petit neveu ou ma petite nièce !  » Il faudrait attendre les neufs mois requis, et ça ne semblait pas être pour maintenant, surtout s'ils en étaient à l'étape de la conception. Mais tu te réjouissais pour elle, bien qu'au fond tu aurais aimé qu'elle ait ce projet avec un autre homme que Monty. Mais si c'était ce qu'elle voulait, tu la soutenais sans rien dire. « La boxe, c'est un très beau sport, tu as enfin décidé de t'y mettre par envie ou par besoin de te défendre ? » On sentait bien que le sport te manquait et de savoir qu'Ivy s'y mettait alors que pendant des années, tu avais dû la tanner pour qu'elle s'y mette avec toi. Mais au moins, elle aurait des choses à te rencontrer lors de vos prochaines soirées, surtout ses progrès et peut-être même que d'ici là, tu pourrais faire quelques cours en sa compagnie.

__________________________

« Just a fool »
Si seulement il savait comment, comment tu l'imaginais, il pourrait t'abîmer mais laisse, laisse le temps, il pourrait vous donner une chance de vous retrouver. Il lui faudra du temps, c'est sûr, pour oublier tous ses préjugés
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MessageSujet: Re: a new year is coming -r.   a new year is coming -r. EmptySam 9 Oct - 10:20

A NEW YEAR IS COMINGTiffany & Ivy-Céleste Quand on aime quelqu'un... Même un proche, un membre de sa propre famille, on essaie de se surpasser, de tout faire notre possible, pour lui faire plaisir, lui procurer ce dont il lui manque. On peut donner bien des choses pour eux, pour trouver grâce à leurs iris chatoyants : des paroles, du repos, du plaisir... Du bonheur, du temps... Mais, pour ta part, ta séduisante, charmante et adorable Tiffany t'avait donné bien plus que cela... Du manque. Et ce que tu avais bien pusse saisir, au fil des années trépassées, c'est que tu ne pouvais, désormais, te passer de sa douce présence, qui te comblait, t'enchantait, te rassurait à bien des égards... Et naturellement, à ton doux visage envoûtant, c'est ce que tu souhaitais, désirais ardemment, à l'égard de ta magnifique et tendre cousine... De lui rendre la pareille. D'être là pour elle, quoi qu'il fusse... Tiffany, tu l'avais toujours aimée, adorer, respectait. Pour tout ce qu'elle fusse, tout ce qu'elle représente à tes petites billes bleutées... Tu serais prête à faire beaucoup de choses, pour la soutenir, l'épauler... De la préserver de tout. Envers et contre tous, contre vents et marées... Quitte à franchir la ligne rouge, tels des funambules tenant fort bien difficilement en équilibre, en apesanteur... Ce caprice complice du destin, dont le chaos insubmersible, menace encore parfois de vous submerger... De chasser tout semblant de bonheur, de joie incontestée... Dont l'abysse infernal, vous prend sournoisement par surprise... Peut-être aussi, parce que tu ne supportais guère l'idée de tout ce qu'elle avait pusse traverser... Surtout dernièrement... C'était une chose dont vous n'aviez pusse guère échanger, plus que la nécessité, mais tu avais demeuré à son chevet, sur son lit d'hôpital, durant des heures, des jours entiers... Sans qu'elle n'en soit réellement consciente, certes... Et tu n'étais guère le genre à te mettre en avant, non plus... À lui prouver absolument que t'avais fait ta béat de l'année ! Oui, tu le consentais, tu avais été là, malgré tout. Restant discrète, en retrait... À l'abri des regards indiscrets... Quitte à faire des roulements, reprendre le relais avec ses parents... Car il avait été de ton devoir de répondre présente pour ta tendre blondinette, aux allures rebelles, mais passionnées... Aux sentiments, aux rêves certains, désormais fragilisés... Même si, bien souvent, tu l'avais vu endormit, plus ou moins apaisée par les traitements médicamenteux, pour la soulager, un tant soit peu, suite à son importante opération... Oui, tu étais resté là, pour cette dernière, qui avait le cœur sur la main. Et c'était tout ce qui importait... Pour elle, tu serais prête à déraisonner, irrémédiablement te métamorphoser. Autant dans le bon sens du terme, que dans le mauvais... C'était ta manière bien à toi de lui prouver que tu tenais à ta chère et tendre cousine, par-dessus le marché. Bien plus qu'elle ne pouvait l'imaginer... T'étais peut-être point toujours doué pour révéler tes sentiments, il est vrai... Sans nul doute plausible, parce que Montgomery, t'avais bien fisse saisir l'essence même qu'il ne fallait les montrer, s'exécuter - sous risque éhonté de se montrer faible, impuissant... De se faire broyer inéluctablement... C'était sa devise bien à lui, oui... Celle de la peur incandescente... De perdre ceux que l'on aime... On devient sourds, aveuglés, fragilisés... Non-productifs, non-objectifs... On peut te froisser, te blesser facilement, rien que par cela, en s'en prenant à vos proches... Et pour lui, il n'y avait pire que cela. De devenir vulnérable... Alors, oui... En ces doux instants féeriques, tu avais fort bien du mal à laisser tomber ce masque de la différence, de la déférence qui t'incombe... Le rideau grisâtre de cette existence salvatrice, dans laquelle, bien souvent, tu te méconnais royalement... Tu te devais de le conserver bien précieusement, afin de ne point révéler cette sombre tocade, envers ceux que tu aimes, à qui tu tiens réellement... Qui sait ce qui se produirait, si chacun d'eux devait l'apprendre... Toujours est-il que... Même si, à ce jour, la douce jeune femme avait bel et bien remonter la pente, il y avait, néanmoins, encore bien du chemin à parcourir, avant de parfaitement se rétablir, s'organiser quelques doux voyages, concrétiser quelques fastidieux projets... Et pour tout accomplir, tu serais prête à tout, pour lui venir en aide, l'apaiser. Si ta tendre Tiffany le désirait, y consentait, évidemment... C'était la moindre des choses que tu pouvais faire pour cette dernière, tu le confessais. Et, qui sait... Peut-être que, dans quelque temps, vous pourrez vous organiser quelques prenantes activités, vous prendre du bon temps ensemble ? Réaliser, peaufiner quelques rêves de voyages ? Après tout, cela avait toujours été un réel plaisir partagé, quand ce fusse le cas, jadis... Puis, s'il y avait bien une chose que tu avais saisisses, percutais, en la voyant dans un tel état, c'est que la vie t'avait apprisses que les moments de bonheur peuvent se payer au prix fort... De cela, tu en avais retenu la leçon... Depuis ce léger laps de temps, demeurant inconstant, l'existence fusse à nouveau douce. Mais tu te savais pertinemment que cela peut s'interrompre, s'arrêter n'importe quand, à tout moment... Le souci incommensurable, involontaire, avec le bonheur, c'est qu'on s'y habitue vite, trop vite à ton goût...


Tu aimais particulièrement demeurer aux côtés de ta chère et séduisante cousine, ta douce Tiffany. Cela te touchait, même, d'avoir été cordialement, tendrement conviée, pour le dîner, cette harmonieuse fête de fin d'année. Dieu sait combien elle avait été tourmentée, mouvementée, encore ! Autant du côté de ta charmante blondinette, que de ton côté ! Et de tout cela, tu comptais bel et bien en profiter, de cette dernière, de la combler. Savourer l'instant en famille. Vous aviez même commencé par vous lancer dans l'adage de quelques sincères compliments, l'une envers l'autre. Comme à l'accoutumée... À tes orbes bleutés, qui plus est, tu avais prisse une certaine habitude de montrer, de prouver aux autres que tu les aimais, leur avouant des petits mots tendres, il est vrai... Tu tentais d'apaiser quelques tensions, quelques viles animosités, quand la situation, hélas, s'y conformer... Ou encore, de te montrer attentionnée, à l'écoute envers tes proches. Au fond de ton être, de ta frêle silhouette, cela te paraissait des plus normales, qui plus est... Et l'adorable jeune femme, à la carrure magnifiquement harmonieuse, dessinée... Dont la chevelure cendrée, retombait en un scintillant dégradé, le long de ses frêles épaules... Où tu aimais contempler chaque fin trait délicat de son doux visage envoûtant, pénétrant, n'était de ces personnes, dont tu ne pouvais épargner... Tu n'avais guère de traitement de faveur. Tout cela, elle le méritait. Et jamais, Ô grand jamais, tu ne te risquerais à t'arrêter de si tôt... Tous ces compliments, tu les lui offrais sans ambages, sans le moindre détour... Dégoulinant d'affection, de respect invétéré, qui sortaient de tes lèvres maculées d'un beau rose framboise, non sans nulle crainte, sans difficulté apparente. « C'est vrai qu'il faut parfois se le dire. Au moins, on est sûre de la sincérité de l'autre ! » Reconnusse-t-elle, d'une voix mélodieuse, suave. Se fendant d'un mignon petit rictus, qui ne pouvait que t'attendrir, davantage t'enchanter. Bien que cela resterait, à jamais, des plus courtois, sincères, tu appréciais le fait de lui rendre tant de douceur, de la voir heureuse ainsi. Tu avais comme cette immense impression, ce sentiment inéluctable qu'elle en avait besoin. Surtout, pour gentiment clôturer cette année, qui finirait bien vite par trépassée. Laissant place à une nouvelle, qui, tu l'espérais de plus profonds de ton âme, se montrerait plus clémente, plus paisible, pour ta magnifique et tendre Tiff... Elle le méritait amplement. Et si, pour commencer, tu pouvais lui panser cette blessure lancinante, cette candeur - comblée ce vide translucide, permanent, alors tu t'y risquerais, t'y braverais. Quoi qu'il en fusse... Cette enclave, ce chaos dans son infinie beauté... Ce trou noir et béant, dans lequel cette dernière y avait, bien malgré elle, glissait, tu ferais tout pour la rattraper, l'aider à le remonter... À profiter de cette existence, dans laquelle, parfois, vous vous méconnaissez... « Je suis parfaitement d'accord avec toi, ma beauté ! Bien que nul besoin de douter de ma sincérité, personnellement... Tu sais bien que ma tendresse, tout le respect que je te dois, que je te prouve en travers de ces mots, se verront toujours véridiques, sincères et bien réels. Et puis... J'en conviens, que je n'ai pas suffisamment tendance à te le montrer, mais je tiens à te dire que je t'aime, ma chère Tiffany. » Lui avouais-tu, d'un ton doux, envoûtant. Sincère. Non sans artifices certains, ou dans l'espoir de faire redescendre l'atmosphère, comme un soufflé... De l'imprégner, la bordée de niaiseries, mais parce que tu tenais à le lui faire savoir... Qu'une profonde quiétude s'engouffrait en ton être, à son propos... Parce que, quand tu avais apprisse la nouvelle : comme quoi, la charmante jeune femme, aurait pusse y passer, tu t'étais sentie démunie, angoissée... Naturellement, que ta chère cousine comptait énormément. Plus que tu n'osais l'imaginer... Tu te rendisses compte, hélas, que la vie est bien trop courte, bien trop fragile, pour la laisser aussi vide, amère... Que le temps, vous n'en aviez jamais assez pour en profiter pleinement, souffler à ses proches, combien on les aime... À dire vrai, la plupart des petites gens en prennent conscience que bien trop tard, quand on les perd... Et toi, tu ne voulais être de cela... Et, en ce Noël, cette fin d'année, tu comptais bien y remédier... À prouver à tes amis, ta famille, combien ils t'importaient. Que tout ce qui t'entourait te semblait abstrait, indigne de tout intérêt... Peu importe le devenir de ce monde, ce serait vous et toi, envers et contre tous. Contre vents et marées... Les fins d'années, tu les appréciais pour cela. Parce que tu pouvais les retrouver, profiter de cette féerie, ces doux sentiments, sans nulle crainte et regret. Parce que, tout au long des mois, on court bien assez, à en perdre son souffle haché, sans s'occuper du voisin... La plupart du temps, on est tout seul, vraiment tout seul, avec ses liqueurs amères, ses sombres souvenirs, ses spectres ailés... On est tout seul avec son costume sur soi, et tant pis s'il est tout déchiré... Cette année qui s'annonçait, tu te faisais une promesse dorée : de profiter de ta famille, des êtres qui te sont chers et liés. De demeurer plus encline à les préserver, profiter d'eux. Tu le confessais. Et si tu le pouvais, peut-être songer un peu plus à toi ; à trouver la clef du bonheur que tu avais égaré, il y a quelques longues années de cela... « Il l'est, on peut se remettre à lui, sans la moindre hésitation. » T'assurait ta séduisante et adorable cousine, d'un timbre qui se voulait toujours aussi mélodieux, apaisant, mais sérieux pour autant. Comme pour te faire saisir, que tu n'avais nulle crainte à avoir, à te méfier, vis-à-vis de lui... Du célèbre et charismatique Dr Reed... Il est vrai que, bien que tu fusses passé moultes fois à l'hôpital, pour t'enquière de l'état de ta chère blondinette, tu pouvais certifier, pour autant, que tu ne t'étais permis de jouer les petites fouines... Te permettre de contredire le verdict, le travail minutieux de ce dernier... Tu ne t'abaisserais à cela, par ailleurs... Mais quand il s'agissait de personnes aussi magnifiques, extraordinaires, adorables... Bienveillantes, parfaites, sous tous rapports, comme elle... Des personnes comme Jenna, Noam, Charlène. Shin-Yun, Alyss, Valentina, Ayleen, Asher. Clark... Comme ta chère Tiffany... Tu pouvais aisément déraisonner, sortir les griffes, il est vrai... C'était plus fort que toi... Tu ne pourrais supporter l'idée qu'ils souffrent, de quelque manière que cela fusse... Même si, pour sûr, tu croyais la jeune femme, buvais à ses mots comme parole d'Évangile... Et pour ne guère demeurais indiscrète, froisser, blesser nulle personne, tu n'avais prisses le temps nécessaire, pour autant, de contempler la fine cicatrice de cette malheureuse... Notamment, cette blessure s'effacerait, disparaîtrait presque dans la brume incandescente... Après une bonne exposition au soleil crépusculaire, vacillant. Fort heureusement... Toi-même, tu savais pertinemment ce qu'il en était, dans ce genre de circonstance... Peut-être, que, par moment, tu complexais de ta blessure prônant sur ta cuisse ; ne demeurant qu'une vile entaille refermée... Mais avant tout, tu t'estimais chanceuse de ne guère avoir péri, succomber... Qui plus est, si cela t'avait permis un second souffle ultime... De profiter davantage de tes amis, ta famille... Que, sans vouloir t'en vanter, tu t'étais risquée à jouer les héroïnes d'un jour fastidieux... Pour une vie sauvée, néanmoins, tu serais prête à recommencer... « Bon, dans ce cas, je te crois. J'ai confiance en toi. » Consentais-tu à lui souffler, d'une voix mélodieuse, suave. Lui adressant un mignon petit rictus, tout en approuvant tes dires par un hochement de tête, pour le moins entendu. Te sentant même rassurée, sur l'instant. Vous vous affairiez, dont, avec délicatesse et minutie absolue dans la cuisine. Ensemble. Car, à tes billes bleutées, il t'était parfaitement normal d'aider ta belle et charmante cousine. Non point par courtoisie uniquement, mais parce que tu ne supportais guère l'idée qu'elle s'attelle, seule, à la tâche des préparations, des festivités à venir. Surtout encore dans son état, la pauvre... Mais aussi, parce que, sans pour autant te faire passer pour une hyperactive dans l'âme, ce n'était ton genre, toutefois, de rester les bras croiser, te mettre les pieds sous la table, comme on dit, et d'attendre ainsi, sagement, que cela se passe - la vaisselle dorée mise... Les plats garnis, décorant harmonieusement la table de bois soufflée, comme par enchantement, tu te savais pertinemment que cela n'allait se faire ainsi, tout seul ! Non, on était dans un dessin de Disney... Les petits écureuils, les oiseaux chantonnant, les biches et lapins... Tous ces petits rongeurs n'allaient faire leurs entrées fracassantes, pour vous aider ! Et encore heureux, par ailleurs ! Car, même si tu adorais, chérissais les rongeurs, quand on y songe. Ou encore, les films animés tels quels... Il y en aurait forcément un qui laisserait une belle offrande fumante dans un coin, qui plus est... Oui, oui, on vous le dit... Au risque de casser la féerie des contes... Pensez à l'hygiène, Chers Amis ! « J'ai bien conscience qu'il existe des promesses intenables, tout le monde doit passer par là, un jour ou l'autre, c'est bien pour cela qu'il faut faire attention à nos promesses, mais celle-ci devrait pouvoir se réaliser sans trop de soucis. » Réussissait-elle à te convaincre, t'apaiser d'emblée. Te ramenant à la réalité des choses, de la vie réelle... Ce n'est guère l'idée que tu ne la croyais point... En tout bien tout honneur, mais tu restais, un tant soit peu méfiante... Cela faisait partie intégrante de toi ; de toujours douter des paroles soigneusement placées... De ses promesses tenues, trépassées, jadis... C'était plus fort que toi... Tu ne pouvais t'empêcher de toujours t'en faire pour cette malheureuse. Surtout, depuis son accident, qui plus est... Tu ne dirais point que tu ne la laissais vivre, respirée, naturellement ! T'étais point la maman poule, mais tu ne pouvais cacher aisément, que ta séduisante et adorable cousine, tu l'as surveillée, sans nul doute plausible, deux fois plus, depuis... Ta ravissante, resplendissante, parfaite petite blonde, tu ne supportais l'idée qu'elle se confronte à quelques heurts, qu'elle en souffre atrocement... Que ce soit la maladie, les accidents comme tels... Les petites gens, ses proches... Au fond de ton être, de ta frêle silhouette, elle demeurait comme la prunelle de tes yeux. Tu le confessais. Et de cela, ce n'était un scoop... Quand bien même, tu savais restais en retrait, tout autant. Sur le bas-côté... Demeurant guère trop intrusive dans sa vie privée... Mais là, cette nouvelle n'était anodine... Après tout ce temps, elle parlait bien de reprendre le travail. Même si ce n'était qu'en douceur, que tu la croyais, vis-à-vis du fait qu'elle ferait d'autant plus attention, tu ne pusses t'empêcher de craindre, ne serait-ce qu'un minimum, à son égard... « Je suis amplement, parfaitement d'accord avec toi sur toute la ligne, trésor ! Et vraiment, j'espère sincèrement de tout cœur, même, que tout se passera bien pour toi. Mais, n'hésite pas à tirer sur la sonnette, si tu ne le sens pas ! Je viendrais systématiquement en renfort ! » Consentais-tu à le lui rappeler d'une voix mélodieuse, rassurante. Cristalline. Bien que tu demeurasses sérieuse, pour autant. Te risquant, dans la volée, à brandir ton poing dans les airs, tel Superman volant au secours de ces victimes, lors de ses aventures... Faible, pâle imitation de ta part, tu en convenais... T'allais, sans nul doute plausible, te rendre en ridicule. Mais qu'importe... La déconvenance, la honte gentillette de la situation ne te tuerait guère... Si ce n'est, que, depuis le temps que la séduisante, rayonnante jeune femme te côtoyait, elle ne saisissait que fort bien ta folie de l'instant... Néanmoins, tu lui vouais un amour, une tendresse, une sincérité sans égales. Tu serais prête à tout pour ta douce Bowennienne. Quitte à cacher un corps à deux heures du matin, si elle te le demandait... Mais alors que la préservation laissait place, peu à peu... Dérivant machinalement sur un sujet tout aussi épineux : l'amour et les raisons, les situations incongrues qui en regorgeaient, voilà que, par mégarde, tu avais osé braver, l'emboîtait dans ses sentiments personnels, ressentis, à l'égard de ce cher Aaron... Ce n'est guère que tu avais souhaité remuer le couteau dans la plaie, avait voulusse causer quelconque mélancolie, à l'égard de ta douce Tiff. Bien au contraire ! Seulement, entre rumeurs qui circulaient bon train dans les bordures de la ville, votre famille respective... Pour ta part, hélas, tu ne savais démêler le vrai du faux, ce qu'il advenait réellement de son côté... « Il faudrait que je te le présente, pour que tu comprennes à quel point c'est compliqué d'aborder ce sujet avec lui ! Il a eu une si mauvaise expérience de sa seule relation amoureuse. Enfin... J'imagine que c'est la seule connue, mais je n'en sais pas vraiment plus... Avec la mère de sa fille, qu'il clame haut et fort, que les femmes sont un grand danger et que l'amour, ce n'est pas pour lui... » Te soufflait-elle en soupirant délicatement, une fois de plus. Ne sachant où se placer, comment se comporter sur l'instant présent, à mesure, que, de ton côté, tu fronçais légèrement les sourcils, intriguée. Te surprenant, même, à adopter, esquisser un léger mouvement de recul. À peine, perceptible, toutefois... Ces propos mûrement balancés te décontenancer, il est vrai... Ouh lala ! Mais c'était quoi ce raisonnement, sérieux ? Ouais, bon d'accord... Tu pouvais aisément consentir que l'amour, en soit, bien que cela soit magnifique, féerique... Que ça peut nous rendre heureux, comblés. Nous aider à nous rendre meilleurs, nous surpasser, sans précédent... Tu pouvais aussi savoir que, pour quelques-unes, cela pouvait se montrer à double tranchant, ambiguë... Parfois même, dévastateur... Il y avait cette épée de Damoclès, qui prônait insidieusement au-dessus de nombreuses têtes, oui... Que certaines petites gens ne veulent, ne peuvent bâtir leurs vies sur des sentiments - car les sentiments changent... Ils sont fragiles, incertains... On les croit profonds et les voilà soumis à une jupe qui passe, à un mignon petit rictus fendu, enjôleur, la plupart du temps... Vraisemblablement, pour Aaron, des gens qui s'aiment pour la vie... Il ne devait en connaître ! À moins qu'il ne danse, s'invente des incantations, tel un démon... Se réunissant autour d'un feu incandescent, pour y réchapper, qui sait ? Tu ne dirais point que cela sonnait comme de tels reproches... Après tout, tu ne le connaissais guère... Et jamais, tu ne prendrais prenne de porter un jugement hâtif... Qui plus est, il s'agissait de la vie amoureuse de ta cousine, et non la tienne ! Toutefois, tu te sentais ébahie, piquer par son raisonnement, qui, à tes orbes chatoyants, était quand même à déplorer... Tu ne supportais, surtout, que cela n'en soit touché, percuté de pleins fouets, à l'égard de la charmante, séduisante jeune femme, à la carrure magnifiquement svelte, dessinée, dansante. « Ah, beh écoutes, ça serait... Je ne sais si ça serait, sur l'instant, une partie de plaisir d'entendre ce genre de propos... Surtout, s'il te les attribue comme tels, aussi gratuitement, ma beauté, mais oui ! Effectivement, tu vas devoir me le présenter, ce petit bout d'homme ! » Lui confessais-tu d'une voix un peu trop criarde à ton goût, sur le moment. Tout en écarquillant les yeux de stupeur. Se changeant presque en soucoupes, tellement tu en fusses secouée... Bien que tu te marquais d'une légère pause au demeurant, réprimant de grincer de dents d'amertumes, avant même de continuer dans ta lancée... « Ok, bon... C'est malheureux qu'il est affreusement bavé avec cette petite femme... Sans compter qu'il a eu une enfant avec elle, et que je peux aisément saisir qu'il y a de quoi devenir chèvre, parfois, mais... Pour autant, toutes les femmes ne sont pas aussi... Cruelles, calculatrices ou manipulatrices envers leurs hommes, envers l'amour ! Regarde : toi, tu n'es pas comme ça. Tes amies n'agissent pas ainsi, les miennes non plus... Je ne pense pas, non plus, que sa fille le tourmente. Enfin, je n'espère pas ! Puis... Moi-même, je tente de ne pas me comporter comme ça, alors... Je ne le blâme pas, personnellement, mais si tu veux mon avis, je ne trouve pas, non plus, que ce soit la bonne solution, ou encore, que ce soit normal de te reprocher tout cela, pour ses "erreurs" commises dans son passé ; de te les faire payer à toi, à sa manière... Tu vois ce que je veux dire, trésor ? » L'assenais-tu de ton raisonnement, ton verdict, avec délicatesse. Sans même prendre risque de froisser, de blessée ta tendre cousine, naturellement, seulement, tu ne supportais le fait que cet homme le lui fasse regretter amèrement, la romance trépassée, à jamais rompue, avec sa femme... Ou, son ex-femme, qui sait ? Mais, s'amusant à ses dépens, toutefois... Dénigrant, refusant même le fait de donner sa chance, de vivre quelques semblants de bonheur, aux côtés de la ravissante blondinette. Ou alors, bien que cela, tu le penses gentiment, il n'était que trop borné, ne méritait guère, alors, ta cousine... « Alors, j'imagine que mes sentiments ne sont pas réciproques, et ne pas lui en parler, évite de foutre le bordel entre nous... Je l'aime beaucoup, c'est un ami sur qui je peux compter et j'ai déjà eu beaucoup de mal à retrouver sa confiance, après mon voyage... » Achevait-elle ainsi, en haussant légèrement les épaules, à mesure que tu restais figée comme un simple piquet, aussi raide qu'une planche de bois soufflée... Naturellement, que cela t'attristait de la voir ainsi... Naturellement que, par mégarde, et honteusement, tu avais lancé le sujet sur le tapis... Toutefois, tu doutais de la force de ses propos... Dire qu'il ne devait peut-être point l'aimer en retour, n'était pas l'inéluctable vérité, le destin qui lui scellait... Et oui, d'après l'essence même de ce que tu avais crusses entendre, il lui en avait voulu terriblement, de s'être envolé, comme cela, du jour au lendemain, pour l'Inde. Seulement, il fallait aussi se mettre à la place de ta chère et tendre Tiffany, pour comprendre... Suite après cela, elle avait failli trépasser, ne devenir que futile amas de poussière, dont l'essentiel s'échapperait de ses doigts calleux... Restant rugueuses, après les avoir mises dans le cambouis, mais n'aurait-il guère réalisé ses rêves les plus fous, ses florissants, prenants projets à son tour, si la vie lui avait donné, justement, cette seconde chance inespérée ? Pour ta part, tu aurais probablement tenté de faire la même chose que la charmante et séduisante blondinette, il est vrai... Certes, ne point prévenir ses proches, Aaron... Son cercle d'amis n'était nécessairement le prétexte, la bonne solution à tout... Toi-même, tu avais été horriblement effrayée à l'idée qu'il lui arrive malheur durant son voyage, mais Tiffany était aussi majeure et vaccinée... Bien consciente de ce qu'elle faisait ! Qui était-il seulement, pour oser l'y braver, faire obstacle à cette chance ? N'avait-il, lui aussi, eu des accidents, son existence mise en danger... D'avoir été suffisamment effrayé pour tout claquer, le lendemain ? De profiter du temps, qui nous est déjà imparti ? N'avait-il seulement point eu une jeunesse ruisselante de promesses dorées, de passions invétérées, à exploiter pleinement ? Croquer, ainsi, la vie à pleines dents ? Dit comme cela, on dirait que c'était un homme trop sage, trop coincé... Trop ennuyeux à souhaits... Tu ne dirais point que tu le détestais. Bien au contraire... Seulement, cela laissait à songer qu'il était, pour le moins, bourré de préjugés, de rancœur à déverser, telle la morsure du serpent... Le venin qui irradierait, sans précédent, les veines de cette dernière... Vile calomnie, ancre verveine... Liqueurs amères, fieffée filouterie, sombrant dans la désharmonie... « Je peux aisément te comprendre, vis-à-vis de cela... De vouloir retrouver sa confiance, ma chérie. Et, j'espère sincèrement que tu la retrouveras bien assez vite, mais... Peut-être que... Ne pas ressentir les mêmes sentiments que toi, n'est pas tout à fait vrai... Peut-être, qu'il est encore effrayé, qu'il n'est pas encore tout à fait prêt pour s'engager pleinement, définitivement... Il vaudrait, peut-être mieux lui laisser du temps. Le temps de digérer, de recoller les petits morceaux de son cœur, de relativiser, mais... Un jour... Quand le temps sera venu, il faudra bien que vous reparliez de tout cela. En toute sincérité, calmement. En bonne personne civilisée, si tu préfères... Parce que, rester ainsi, comme ça, de ton côté, ce n'est pas non plus la solution... Ce n'est pas non plus très sain de te torturer davantage avec ça... Tu ne crois pas ? »  Lui demandais-tu dont finalement, d'un ton doux, suave, un tant soit peu compatissant. Lui adressant, même, dans la volée, un mignon petit rictus. Passant une main délicate sur son dos, pour l'effleurer, le frotter avec tendresse. Comme pour lui insuffler un quelconque semblant de réconfort... Tu t'apprêtais à lui lancer une idée : celle, un jour, de s'organiser un beau petit séjour, et naturellement, quand l'état de santé de ta douce et charmante petite blondinette, se verra au top, au mieux de sa forme... Que tout ira bien, mais également, quand le temps, le budget, vous le permettrez. Après tout... Depuis combien d'années écoulées, allégrement énegrées, vous n'aviez pu profiter de tout cela, rien que toutes les deux ? Entre cousines, qui vous adoriez, étiez liées comme les doigts d'une seule main ? « Et si on se programmait un petit voyage, rien que toutes les deux ? Quand, naturellement, tu auras pleinement repris ton train de vie, le meilleur de ta forme... Et que, d'ici-là, je n'ai d'imprévu de mon côté... Ça pourrait être sympa, non ? Comme ça, on met nos soucis, nos histoires de cœurs de côté, et on profite de chaque instant... Simplement ensemble ! » Soufflais-tu l'idée fluidement. Comme si tu venais de te pointer, telle une fleur... Non point dans l'intention de la brusquer, la froisser, naturellement... Tu espérais, en toute-bonne conscience, que ça pourrait vous faire du bien, vous revigorez après ce bon bol d'air frais, comme on le dit ! Ça vous permettrait d'en profiter pleinement, sans le moindre ambage, la moindre contrariété... Tout en gardant un œil sur cette dernière, il est vrai... Qui plus est, tu avais toujours apprécié l'idée de partager tout cela ; vos passions raffinées pour l'aventure, les voyages périlleux. Sans vous faire passer pour les petites bombes, qui se prélassent irrémédiablement au soleil, dans un bel hôtel luxueux, on s'entend ! Non, il vous arrivait même de vous donner quelques pâles allures de Lara Croft ! Mais, en version blonde ! Ainsi, peut-être qu'après tout ceci, cela vous permettrait de relativiser sur vos expériences actuelles, vos existences ambiguës, amoureuses, qui sait ? Tu la toisais dont, dans un doux silence qui n'était troublé que par vos respirations lentes, presque unies... À la recherche d'une quelconque réaction de sa part... Qu'elle en demeure bonne ou mauvaise, au demeurant... Du moins, bien avant que la magnifique jeune femme, à la chevelure étincelante, cendrée, ne demande ainsi des nouvelles, de ton côté : à savoir ce qu'il pouvait y avoir de neuf à sortir, à déblatérer... Chose, qui, pour laquelle tu n'avais, hélas, rien à lui donner, à ta plus grande honte... Ces derniers temps, tu menais une existence douce, non trépidante... Fort bien rangée, soignée... « C'est un beau projet ça ! J'ai hâte de pouvoir rencontrer mon petit-neveu ou ma petite-nièce ! » Ajoutait-elle, d'une voix mélodieuse, cristalline, en tout point enjouée... Oui, dis comme ceci, ça paraissait doux, merveilleux. Féerique. C'était une nouvelle étape. Importante à vos orbes chatoyants, qui plus est... C'est, peut-être également ce que vos familles respectives désiraient... Devenirs des grand-oncle, des grandes-tantes... Ta chère et ravissante Tiffany, que tu songeais à désigner comme la marraine du futur petit bambin, que tu chérirais, protégerais de tout danger. Bien plus que la nécessité... Ce serait un nouvel accomplissement, oui... Mais... Était-ce réellement un beau projet, dans le fond ? Est-ce que cela en valait réellement la peine ? De t'essayer à concevoir un enfant, fonder une famille, aux côtés de ton époux ? Lui, dont la promesse d'une ombre, de la peur incandescente s'engendrait à l'Est ? Te maudissant constamment, te tourmentant irrévocablement ? Lui qui te prouvait son « amour » en te cognant effroyablement... Dès que tu osais bafouer son autorité... T'amenant bien malgré toi à te préserver, tant que tu le pouvais ? Non, naturellement... Ton instinct te poussait à lui tourner le dos, à entreprendre des démarches financières, administratives, de ton côté... À l'abri des regards indiscrets, pour mieux te séparer de lui... Lui imposait cette mesure de divorce, afin de mieux t'en libérer, fuir à sa vue empourprée, indignée. À jamais. Oui, c'est bien là tout ce que tu entreprenais, il est vrai... À défaut de ne pouvoir faire autrement que de jouer cette vile tocade, les idiotes balafrées, durant ce temps... Sans même oser te confesser de tout cela, envers ton entourage, tes proches... Non point parce que tu n'avais guère confiance en eux ; envers tes amis, ta tendre cousine, mais parce que tu te savais pertinemment qu'ils avaient, chacun de leurs côtés, leurs propres soucis à gérer, à régler... Que tu tentais à tout prix de les tenir à l'écart, les préserver de ta dite, douce et tendre moitié, de ton cher bien-aimé... C'était là, la moindre des choses que tu puisses faire à leurs égards... Car, cette panade, ce merdier dans lequel tu t'étais mis, sans le moindre détour... Ce trou noir et béant, dans lequel tu avais glissé, c'était toi et tes choix, qui avait causé ta perte, t'étais damnée irrémédiablement... Et tu en avais pertinemment conscience que c'était à toi, uniquement, de te sortir toute seule de cette misère, que tu comptais bien purger de ta peine invétérée... À commencer, déjà, par économiser ; trouver une solution pour venir en aide à ta mère, mais aussi, de continuer à suivre ces cours de boxe, pour mieux te parer. « Je l'espère, oui... Il faut dire que ça compte tellement pour nous, qu'on voudrait tellement fonder notre propre famille... Qui plus est... Je... Normalement, ça devait rester secret, en attendant le moment idéal, pour te l'annoncer, mais... En réalité, j'avais songé te désigner comme étant la future marraine de ce futur petit bout de chou. Enfin... Si ça te dit, bien sûr... ? » Lui demandais-tu d'un timbre doux, bien qu'indécis, sur l'instant... Te sentant rougir, comme une pivoine... Te sentant des plus penaudes, embarrassées... Ne sachant guère si cela pouvait plaire à ta belle et charmante Tiff... Il fallait l'admettre, tu n'étais là pour lui imposer quoi que ce fusse... Et encore moins l'enliser dans quelques obligations pour elle, pour ce futur petit trésor qui viendrait en ce bas-monde, mais parce que tu l'adorais, lui faisais suffisamment confiance pour lui attribuer ce beau rôle de marraine, de tata, se voulant, peut-être, tout aussi proche de votre future petite merveille... Chose qui, pourtant, te surprisses à te mordre la lèvre inférieure... Ne sachant si tu avais bien fait de le lui révéler, finalement... Ne voulant l'embarrasser, la brusquer, qui plus est... Au demeurant... En réalité, t'attarder sur le sujet de la boxe, connaître son verdict, ce n'était guère plus mal que cela ! Il arrivait même à point nommé ! « La boxe, c'est un très beau sport ! Tu as enfin décidé de t'y mettre par envie ou par besoin de te défendre ? » Te questionnait-elle, en fin de compte, en vous toisant avec bienveillance et tendresse. Bien que tu sentisses que la curiosité la piquer, prenait le pas, sur le sujet. Sans pour autant que tu craignes l'idée qu'elle puisse t'en vouloir, de ne l'avoir consulté avant cela, dans l'espoir incommensurable de la devancer, la blesser de quelque manière que cela fusse, en ayant pris les devants, sans la chère et séduisante demoiselle ! Car, nul n'en n'avaient été tes intentions ! À dire vrai, tu étais encline, avec grand plaisir, de l'emmener avec toi. De l'inscrire dans la foulée, pour que vous puissiez le faire ensemble, en tout bon binôme familial, qui se respecte ! « Un beau sport, mais très intense, d'après ce qu'on dit ! Toutefois, pour répondre à ta question, ma beauté, je dirais que c'est probablement pour ces deux raisons, que je m'y suis inscrite ! Car... J'en conviens, que parfois, comme toutes bonnes femmes qui se font agresser... Tout du moins, verbalement... Que ça peut partir très vite aux mains... Donc, savoir acquérir quelques techniques et gestes de défenses, je dirais que ça serait bien pratique pour cela ! » Lui soufflais-tu en haussant très légèrement tes fines épaules dénudées... Du moins, seulement retenues par de légères bretelles assombries... En lui gratifiant d'un mignon petit rictus, dans la foulée, afin de la rassurer. T'étant marquée, bien malgré toi, d'une légère pause... « Si tu as l'aval du Dr Reed, je pourrai peut-être t'inscrire, si tu le désires, trésor ? Qui plus est, je suis certaine que ça pourrait faire plaisir au coach : Monsieur Adrison, d'avoir une nouvelle recrue ! Puis, tu verrais, ça serait instructif, vraiment sympa de pouvoir se cogner dessus, et avec diplomatie et le sourire ! » Lui certifiais-tu, avant de laisser s'échapper un petit rire cristallin, de tes lèvres framboise, afin de détendre l'atmosphère... C'est dingue ce que tu pouvais sortir comme conneries, par moments... Oui, en effet... Si son médecin le consentait, que cela pouvait enchanter ta séduisante et adorable cousine... Tu ne songeais, tout du moins, que ça ne pouvait déplaire à ton cher Clark d'avoir une personne supplémentaire, pour faire ainsi, gentiment partie du club, de cette nouvelle famille ! Car, ce que tu appréciais particulièrement avec le bel apollon à la carrure magnifiquement élancée, musclée, tatouée, c'est que cela se voulait sans trop de violence, d'obligations... Il était présent pour épauler, aider, conseiller chaque petites gens qu'il entraînait - et ce, en faisant à leurs propres rythmes, sans se rendre malade en exécutant les mouvements de combats, de ses directives. C'était sans pression... On pouvait aisément venir le voir, lui parler, sans craindre l'idée de se montrer incompréhensif, inhumain... Ainsi, de vous envoyer sur les roses... Même si, il est vrai qu'aux premiers abords... La première fois qu'on fait affaire à ton ex-garde du corps, il y avait de quoi être impressionné, royalement intimidé de par sa silhouette imposante ! Si ce n'est l'idée que tu avais déjà entendu quelques rumeurs, au sein de la ville ; le surnommant gentiment « Hulk » . Pourtant, tel que tu le voyais, l'avait côtoyé, plus que la nécessité, c'était un grand nounours au cœur tendre. Le genre de nounours guimauve, qui réussit à vous faire fondre, tout autant... Qu'on aurait envie de croquer, juste par gourmandise... Ou par pur péché... Vous voyez ? « Puis, tu verrais, il est très séduisant et sexy ! » Soufflais-tu sans le moindre détour, la moindre hésitation, d'une voix mélodieuse, suave. Rêvassant, fantasmant au fond de ton être, de ta frêle silhouette, avant même de te rendre compte de ce que tu venais de révéler... Oupsie ! Bonjour à toi, lapsus révélateur ! Tu ne pusses t'empêcher de rougir, une fois encore, comme une pivoine... Plaquant ainsi, une main délicate devant ta bouche, pour t'inciter à te taire sur l'instant... Merde, t'étais fine, comme ça ! T'allais faire quoi pour te rattraper, faire savoir à ta cousine, qu'il ne se passait rien entre vous deux ? « Heu... Je voulais plutôt dire, qu'il est charmant et très cool ! » Feignais-tu finalement d'achever. Laissant s'échapper, une fois de plus, un petit rire jaune, embarrassé. Merde... T'aurais voulu te changer en petit sourire, pour pouvoir te planquer, là, maintenant. Tout de suite. Sûrement que ta belle blondinette allait, peut-être, te faire la morale. Cela se verrait parfaitement compréhensif, logique, il est vrai... Après tout, tu demeurais une femme mariée - une femme promise à un autre, depuis maintes années, et qui, par-dessus le marché, tentait de concevoir un enfant... Rengaine classique, mais outrant, si d'autres venaient à découvrir l'inéluctable vérité. Comme quoi, ton envoûtant petit Clark te plaisait...



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Tiffany Sawyer
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MessageSujet: Re: a new year is coming -r.   a new year is coming -r. EmptySam 13 Nov - 9:17

Ivy avait toujours été là pour toi. Tu ne te rappelais pas de ta jeunesse sans l'avoir dans un coin de la scène, et si elle n'était pas là, c'est parce qu'elle était en vacances, en voyage mais dans ces moments là, il y avait Jaeden sui qui tu pouvais compter. Puis petit à petit, il avait construit sa vie, pris son envol et quitté la ville pour élever ses enfants. Tu voyais très peu ton neveu et ta nièce, c'était aussi le cas pour la famille. Heureusement pour toi Ivy était revenue en ville il y a sept années de cela et c'était plus facile de supporter les repas de famille. L'une comme l'autre, vous vous isoliez pour ne pas entendre les mêmes simagrées. « Ce n'était pas la tienne que je remettais en cause, je sais bien qu'il n'y aura jamais de mensonges entre nous. Et sache que je t'aime aussi ma chère ivy, tu es mon petit rayon de soleil lors de ses grandes réunions de famille. » Et la seconde partie de ta phrase, tu l'avais dit dans une langue que seule elle, pourrait comprendre. Tu n'avais pas envie que quelqu'un s'exclaffe s'il venait à passer dans l'arrière cuisine, pendant ce grand moment de tendresse. Tu voulais qu'il ne vous appartienne qu'à vous deux, et à personne d'autres. Après quoi, la conversation découlait sur ta reprise et ta promesse de la tenir au courant si jamais les choses ne venaient pas à se passer  comme tu le pensais. Tu savais qu'elle serait la première vers qui te tourner si jamais le travail s'avérer trop compliqué. Tant que tu n'avais pas repris, tu ne pouvais pas savoir comment ça se passerait. Mais du souvenir que tu en avais, ce n'était pas aussi épuisant, tu étais quand même beaucoup assise et tu avais du matériel de qualité pour ne pas trop t'abîmer le dos. Et pour la reprise, ce serait surtout des petits soins, laissant les gros à ton remplaçant et quand tu t'en sentirais capable, tu pourrais reprendre à temps plein. Puis la conversation tourna rapidement autour d'Aaron. C'était bien la première fois que tu avouais à voix haute tes sentiments et ta cousine semblait perplexe face au tableau que tu dépeignais du jeune homme, pourtant tu ne faisais que dire la vérité. Tu étais totalement d'accord avec elle, mais elle n'avait pas conscience à quel point ce serait difficile de faire entendre ses propos à Aaron. Tu n'avais jamais essayé mais tu savais bien que c'était mission impossible. Il n'y aurait que lui capable de changer son point de vue, mais de ce que tu connaissais de lui, ça te semblait improblable. Peut-être que Cosima pourrait plaider ta faveur, mais de ce que tu avais compris, valait mieux  pas que tu croises sa fille sans qu'il soit dans le coin. « Alors ce ne sera pas pour tout de suite, mais je serais ravie de te le présenter. Tu pourras te faire ta propre idée d'à quel point il a des idées très arrêtée sur les femmes. Tant que tu me promets de ne pas faire de gaffe sur mes sentiments, je ne suis pas sûre que ça aiderait mes affaires.. » Tu savais très bien qu'elle ne le ferait pas de façon volontaire, elle n'aurait jamais l'idée de te blesser et de faire ou dire quelque chose qui pourrait te blesser mais tu savais aussi que parfois, les choses pouvaient sortir de façon impromtues. Tu étais déjà heureuse de savoir que cette conversation aurait très peu de chance de finir sur le blog des Writers, il n'y avait aucune chance que votre conversation puisse être entendue ou alors si jamais ça venait à sortir sur le net, tu pourrais te dire qu'Ivy n'y est pas étrangère. Bien que tu avais très peu confiance dans le fait qu'elle puisse être associée de loin ou de près à ce torchon. « Je serais ravie de m'évader avec toi le temps d'un long week-end, ou même de quelques semaines, ça ne pourra que nous faire le plus grand bien. J'aime la vie à Bowen mais c'est vrai que la petite ville peut parfois nous donner l'impression d'être étouffante. » D'autant que tu avais pris goût au voyage. Tu n'irais sûrement plus aussi loin, mais partir dans les villes alentours ou juste traverser l'Australie, ça pouvait être un bon moyen de décompresser. Peut-être même que tu pourrais la faire monter derrière toi sur ta moto et juste partir comme ça, les cheveux dans le vent. « Tu me ferais ce grand honneur ? Je serais ravie de prendre ce rôle, mais il faudra que tu m'accompagnes parce que je n'ai jamais su m'y prendre avec les enfants, j'aimerais éviter de le faire tomber ! » Ton sourire ne cessait de grandir, tu serais honorée d'être la marraine, enfin, il fallait que son mari soit aussi d'accord pour cette décision, c'était en général un choix qui se faisait à deux et vu votre rancoeur commune, tu n'étais pas persuadée qu'il acceptait le choix d'Ivy, mais tant que rien n'était fait, tu ne pouvais pas savoir. Il fallait déjà qu'elle tombe enceinte et surtout qu'elle aille jusqu'au bout de sa grossesse, de nos jours des accidents étaient vite arrivés alors il ne fallait pas s'emballer trop vite. Tu étais bien placée pour le savoir. « Malheureusement, c'est vrai qu'il vaut mieux de nos jours savoir se défendre, même si à Bowen, j'ai l'impression que ça arrive moins que dans les très grandes villes. Mais vaut mieux être prudente, tu as bien raison. » Tu n'avais jamais eu ce genre de rencontres, ce genre de problèmes, tu ne savais pas si c'était à cause de ton caractère ou si tu n'avais jamais fini au moment endroit ainsi qu'au mauvais moment. En tout cas, tu avais lu un article récemment sur la hausse de verres drogués au GHB dans les bars, boîtes mais même ça, tu n'avais jamais connu, tu pouvais t'estimer chanceuse. « J'ai une nouvelle visite de contrôle dans quelques semaines, je demanderais à ce moment là si la boxe semble être une activité envisageable ou si faut encore attendre un peu avant de rependre ce genre d'activité. » Ce serait sûrement la dernière, celle pour déterminer si la reprise du travail se passe vraiment bien, si des douleurs annexes apparaissent et si le reprise de certains sports peuvent être ou non envisageables. « Séduisant et sexy hein .. Tu m'en diras tant !  » ajoutais-tu avec un petit sourire moqueur. Elle avait bien le droit de trouver un autre homme séduisant, ce n'était pas toi qui irait le rapporter à son mari, au contraire. C'était même une information qui ne resterait pas longtemps dans ta mémoire, puisque ça n'avait pas une grande importance. De ce que tu savais, Ivy était heureuse en couple et prête à former une famille alors à quoi bon la taquiner sur si peu.

__________________________

« Just a fool »
Si seulement il savait comment, comment tu l'imaginais, il pourrait t'abîmer mais laisse, laisse le temps, il pourrait vous donner une chance de vous retrouver. Il lui faudra du temps, c'est sûr, pour oublier tous ses préjugés
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MessageSujet: Re: a new year is coming -r.   a new year is coming -r. EmptyJeu 20 Jan - 14:07

A NEW YEAR IS COMINGTiffany & Ivy-Céleste Le jeu du faire semblant. C'est une chose, dont toutes petites gens connaissent fort bien les règles, les appliques sans précédent… La chose est toute simple : il suffit de porter un masque, de faire croire à son voisin que votre herbe est toujours plus verte, plus spacieuse, plus entretenue que ce dernier… Que votre existence se veut plus magnifique, simpliste… Que tout ce qui vous entoure, tout ce que vous touchez, se concrétise, se réalise avec succès ! Que ce soit sur le plan professionnel, familial, amoureux… Le bonheur, chacun peut se permettre de le connaître, le goûter, le toucher. Et cela s'applique à tout le monde… Toutefois, cela révèle, parfois, des caractères que l'on ne songe guère, que l'on ne soupçonne point… Qu'il s'agisse dans le bon, comme dans le mauvais sens du terme, par ailleurs… Ce que tu appréciais tout particulièrement chez ta chère et séduisante cousine, ta douce Tiffany, c'est qu'elle n'était effrayée, telle une chouette, prise dans les fards d'une cage d'aciers, dans l'habitacle, de ses sentiments, ses craintes… Ses joies, ses peines, ses regrets… De révéler son état de santé, comment elle se sentait, vis-à-vis de cela… La relation ambiguë qu'elle entretient, quotidiennement, aux côtés d'Aaron… Oui, tu te sentais touchée, bien plus que tu ne l'imaginais, que cette magnifique et ravissante jeune femme, t'accorde une confiance totale, aveugle ; sachant naturellement, que cela ne devait se valoir évident à y mettre des mots, sans avoir la crainte lancinante d'être jugée, de lui tourner le dos, ébahis de la violence de sentiments inavoués… Tu ne dirais, hélas, que tu avais toujours les bons gestes, les bons maux… Le remède miracle, pour apaiser sa souffrance, sa tristesse passagère… Ses amers regrets, qui l'enveloppe de son manteau de fumée, mais jamais, tu ne prendrais risque de la froisser, la blessée. Faire la politique de l'autruche, comme on le dit si bien… Depuis votre plus tendre enfance, vous aviez toujours été là, vous étiez soutenu… Aviez fait les quatre cents coups ensemble - des instants féeriques, magnifiques, que tu chérissais… Qui resterait à jamais graver dans ta mémoire esseulée… Coincée dans la stratosphère, que pourtant, l'essentiel les chassaient, de tes doigts délicats… Évidemment, cela te paraissait légitime que tu tentes de répondre présente pour la jeune et attendrissante demoiselle, aux doux cheveux scintillants, cendrés, retombant sensuellement en cascade, le long de ses frêles épaules... Des orbes bleutés, presque translucides, dans lesquels, tu osais t'y plonger. Un mignon petit rictus échanger, un éclat de rire cristallin, c'est tout ce que tu donnerais, ferait, pour la voir ainsi. Heureuse, épanouie. Quoi qu'il advienne, à ses côtés, tu ne jouerais jamais à cette vile tocade, à l'envoyer bouler. Surtout si elle avait besoin de toi… Tu ne pourrais supporter de la voir aussi égarée, démunie. Désemparée… Elle qui tentait de faire les choses bien, honnêtement, tout en poursuivant ses rêves et désirs, avec tant de vigueur, de courage, de passion. Pour trouver grâce à ses iris chatoyants, tu ferais tout, du mieux que tu le puisses. Pour elle, pour la préserver. Elle qui en avait tant bavé… Tiffany, elle était ton roc, ton pilier. Et ce fusse bien normal que tu puisses agir ainsi, à son égard. Que tu lui prouves ton affection, ton respect. Particulièrement en cette douce saison. Tu tenterais toujours de la protéger, envers et contre tous, contre vents et marées. Le masque de l'indifférence, de la déférence qui t'incombe, tu pourrais pratiquement le laisser glisser de ton doux visage indécis, circoncîmes, si ce n'était cette ombre, cette peur qui s'engendre à l'est - cette ombre fantomatique, ce spectre ailé, répondant au nom de Montgomery… Oui, si tu n'avais provoqué cette chute déferlante, n'avait abattu tes cartes sur la table de bois soufflé, à son égard, la situation, entre vous deux, entre sa famille, la tienne… Sa violence invétérée, qui pouvait surgir à chaque instant durant… Si tu n'étais aussi angoissée, apeurée par tous ces aspects de sa personnalité, tu aurais déjà mis ta tendre cousine dans la confidence… Comme quoi, tu désirais peut-être rester auprès d'elle, le temps de quelques jours, seulement, pour te mettre à l'abri, te séparer de lui. Seulement, tu partais du principe que ce n'était guère à cette malheureuse d'encaisser les coups, de lui offrir ce cadeau empoisonné… Car tu voulais la protéger de tout cela, de lui, il est vrai… Que tu ne pouvais te permettre de lui infliger cela… C'était toi et toi seule, qui avait causé ce déclin permanent, avait entreprisses ces choix… C'était dont à toi, uniquement, que revenait la tâche inéluctable de te sauver - de limiter, un maximum la casse. De cela, tu te le devais, devais le faire, purger ta peine. Pour tes proches, ta cousine. Tes amis, ta famille. Pour toi… Et surtout… Si dans le cas contraire, tu devais lui montrer cette effroyable grimace… Ta sublime et attendrissante Tiffany… Quelles seraient ses réactions, dans tout cela ? Saisirait-elle seulement l'essence même de tes raisons, tes avertissements ? Ne te jugerait-elle, t'injurierait à son tour, au demeurant ? Sans nul doute plausible, déjà, qu'elle te questionnerait sur cela… Sur le fait de rester à ses côtés, quand tu te sais pertinemment, qu'à chaque instant troqué, aux côtés de ton dit, bien-aimé, c'est prendre risque de le payer… Amèrement, le regrettait… Pour autant, tu ne pouvais, hélas, faire autrement… Point financièrement, dans tous les cas… Qui plus est, tu ne t'en voudrais que trop, de lui délester un tel fardeau… Ta charmante et attentionnée Tiffany, elle ne méritait cela… Bien loin de là…


Vous étiez dont, toujours seules, rien que vous deux, dans la plus tendre des intimités, à échanger chaleureusement, respectueusement, sur tout, sur rien… Sur la possibilité de reprendre, doucement, son emploi… Avoir, dans la volée, l'aval de son médecin. Car il en va sans dire, que cela était primordial, que sa santé passe avant toute chose, naturellement… Vous vous confessiez, sans le moindre ambage, le moindre détour, sur vos sentiments, la sincérité qui s'en dépeignait, au travers de ses paroles sensées… Comme quoi, la séduisante et attendrissante blondinette, n'avait à douter de tout cela… Parce que tu le lui devais, bel et bien… Que c'était l'essentiel… Que vous étiez proches, liées à jamais, comme les doigts d'une main délicate… Que, tu te l'avouais discrètement, pour autant, ces derniers temps, vous aviez plus n'eusse guère l'occasion de toutes et tous vous rassembler, en famille, afin de mieux profiter de l'instant présent… Particulièrement, après son accident, il est vrai… Vous étiez resté à son chevet, étiez aux petits soins pour elle, durant tout ce temps, certes, mais une fois que tout était rentré dans l'ordre, sans nul doute plausible que vous aviez, sa famille, ses proches et toi-même, reprisses le cours de vos vies, de vos quotidiens… Car c'est ainsi que demeure les choses, à travers les âges du temps… Le monde continue de tourner, malgré tout… Mais cette période de fête, à lui soufflait que tu l'aimais, que tu tenais à elle, cela te paraissait fort bien évident de te le permettre… Tu n'étais le genre, non plus, à réellement les exprimer, envers tes proches, ton entourage… L'affection, le soutien que tu leur vouais, sans égards... Et en cette belle soirée féerique, pourquoi diable te contiendrais-tu ? Après tout, ta chère, sublime et éloquente Tiffany, était ton tout. La prunelle de tes orbes bleutés… Comme une sœur, même, au fond de ton être, de ta frêle silhouette. « Ce n'était pas la tienne que je remettais en cause. Je sais bien qu'il n'y aura jamais de mensonges entre nous. Et sache que je t'aime aussi ma chère Ivy. Tu es mon petit rayon de soleil, lors de ses grandes réunions de famille. » Te soufflait-elle, en retour. Te rassurant, plus que la nécessité, avant même d'exprimer le reste de ses sentiments, dans une autre langue commune, une sorte de dialecte, que vous seules, pouviez vous permettre de saisir… Parce que, cet instant de répit, de douceur infinie et certaine, vous désiriez de toutes vos âmes esseulées, agréablement troublées, qu'elle reste intime. Simplement entre tendres et chères cousines… Un moment de bonheur invétéré, qui resterait à jamais graver, dans les méandres de ta mémoire embrumée. Sans que nul en vienne à le percer, le fissurer en mille et un éclats. D'une fine poudre de diamant… Des tendres mots qui te touchaient, plus que de coutume… Qui, en tout bien tout honneur, fisse tambouriner, cogner ton palpitant, sensiblement, dans le fin fond de ta cage thoracique, au point d'imploser, colorer les murs de son amère odeur de rouille, il est vrai - des paroles profondes, sincères, échangées, qui t'incitait, pour autant, à la réflexion, il est vrai… Non, bien sûr que jamais tu n'oserais te permettre de l'embobiner, lui mentir aussi aisément… Un jour, tous tes vils secrets ; comme celui de ton époux, tu le lui révélerais, oui… Seulement, tu te savais parfaitement, pertinemment, que ce ne serait sans risques… Que cela pourrait se retourner contre cette pauvre malheureuse, si elle osait, qui sait, te préserver de Monty. Et, connaissant fort bien la violence certaine, le caractère vicieux et sournois de ce dernier, c'est ce qui t'effrayait davantage. Telle une chouette, prise dans les phares d'une sombre cage d'acier… Qu'il puisse s'en prendre à elle, tout autant. Le lui faire regretter… Après tout ce que la ravissante et parfaite blonde, avait subi de son côté, c'était bien là, la dernière des choses, des ennuis, que tu lui souhaitais... « Non, naturellement, je me doute bien, cousine. Mais je préférais, tout de même, que tu le saches. On ne sait jamais… Mais, pour ce qui est des mensonges, il est évident que jamais, on en aura ! On est là, l'une pour l'autre, pour la famille, et ça, ça ne changera pas de si tôt, crois-moi ! » Lui annonçais-tu, solennellement, sérieusement. Comme pour lui faire comprendre que jamais tu ne t'amuserais de tout ceci, à ses dépens… Une promesse, que, malgré tout, tu serais prête à tenir, quoi qu'il fusse… Tu te marquais dont d'une légère pause, en laissant s'échapper de tes fines lèvres, d'un beau rouge framboise, un soupir délicat. Lui adressant même, un mignon petit rictus, baigner de tendresse. « Moi aussi, ça me touche, me rend totalement folle de joie, dans ces moments-là ! Tu es l'ange de mes jours, ou encore, de mes nuits, dans nos doux moments familiaux. Tu comptes énormément pour moi. » Achevais-tu, ainsi, d'une voix cristalline, suave, en t'approchant de la divine jeune femme, à la carrure magnifiquement élancée, svelte, afin de mieux la prendre dans le creux de tes bras, l'enlacer avec délicatesse, tout en prenant soin de fermer tes paupières, sur tes orbes ténébreux… Souriant toujours, comme une belle idiote balafrée… Profitant simplement, de l'instant présent… Et ainsi, les minutes s'égrenaient, s'écoulaient à travers ce sablier, qui marque votre apogée, cependant que tu reprisses une certaine conscience, te reculait très légèrement, avant même de continuer à vous afférer dans la spacieuse cuisine. Attendant patiemment que le reste de votre tribu, déboule à grands pas de géants… La conversation animée, se tournait, dans un premier temps, dans la reprise d'emploi, de la ravissante et séduisante demoiselle : comme quoi, malgré l'idée que tu te savais, bel et bien, qu'elle ferait attention, qu'il fallait le consentement de son médecin, son supérieur, tu ne pouvais t'empêcher de t'inquiet de son état... Naturellement, tu te savais qu'il n'était guère complexe, en soit ! Après tout, le cabinet disposait d'un matériel de moindre qualité, pour qu'elle se sente au mieux, fort bien à l'aise. Fort heureusement ! Et ce ne serait que pour reprendre à temps partiel, dans un premier temps… Afin de savoir si tout est conforme, si elle est apte, pour la suite… Mais, c'était plus fort que toi, tu le confessais… Si on touchait à ta chère cousine, qu'elle ne se sentait bien, tu serais toujours prête à mordre, à la préserver de tout… Cela te faisait songer que tu pourrais presque trop faire maman poule ! Ceci étant dit, on ne te changerait point… Encore moins avec cet attrait de ta personnalité ! Un échange fort bien intéressant, certes, mais qui finisse par s'attarder, dériver sur Aaron : l'homme mystérieux, envoûtant, pour lequel, la pauvre en était éprise, au fond de son être, de sa frêle silhouette… Mais dont l'éventuelle romance, était, pour l'instant, à proscrire… À royalement bannir, en dépit de ses idées arrêtées sur la gante féminine, sur ce qu'il a vécu, subit, jadis - et que, de cette fourberie, ces erreurs commises, il le fait payer, à ta pauvre blondinette adorée, qui, dans la foulée, te laissait pantoise, circoncîmes, à n'en guère douter… Un affront qui te fisses, pourtant, réagir au quart de tour, te laissait entendre, à l'égard de cette dernière, que toutes les femmes n'étaient de cette trempe-là ; à le rabaisser, le mettre plus bas que terre, jusqu'à ce qu'il n'en devienne plus qu'un futile amas de poussière, dont l'essentiel échapperait des petits doigts de fées, de la douce jeune femme… Une révélation accablante, qui piquait ta curiosité, sans précédent… Oui, un jour, comme elle le consentait, ce cher Aaron, il faudrait qu'elle te le présente en personne ! « Alors, ce ne sera pas pour tout de suite, mais je serais ravie de te le présenter. Tu pourras te faire ta propre idée, d'à quel point il a des idées très arrêtées sur les femmes… Tant que tu me promets de ne pas faire de gaffe sur mes sentiments, je ne suis pas sûre que ça aiderait mes affaires... » Consentait-elle, finalement. Te mettant, dans la foulée, en garde, sur l'intention de sentiments inavoués, qu'elle lui portait… Une situation délicate, qui te fisses sourire péniblement… Évidemment, tu ne serais jamais le genre de personne à la trahir, rajouter ton grain de sel, dans tout cela ! Après tout, c'était une relation ambiguë, peu évidente, entre ces deux protagonistes, et… Tu n'en avais guère le droit de l'entraver, t'interposer en maître triomphant, pour les achever, les blesser davantage… Cette confiance que ta pétillante Tiff t'accordait, jamais, Ô grand jamais, tu t'aviserais de la briser. Mais… S'il advenait, que par mégarde, ce malheureux s'en prend, de quelle que manière que cela fusse envers elle… Se risque à la froisser, la rabaisser, sous ton visage incompris, interdit… Sans paraître trop intrusive dans leurs vies, tu ne serais point là, à rester les bras croiser, non plus ! La magnifique et délicate jeune femme, à la radieuse, harmonieuse cascade de cheveux cendrés, tu serais prête à la défendre, la soutenir jusqu'au bout ! « Il n'y a pas de souci, ma beauté. Nous avons tout le temps pour faire connaissance, qui plus est ! Et je te remercie sincèrement, de vouloir entreprendre cette démarche. C'est vraiment adorable à toi… Sachant que je me doute pertinemment que cela ne doit pas se valoir évident... Autant pour toi, que pour lui, et… C'est sûr que cela risque de me laisser perplexe, mais… Je te promets que je serais aussi muette qu'une carpe, pour ce qui est de tes sentiments. Toutefois, qu'il ne s'avise pas non plus de te critiquer ouvertement, si c'est ça, parce que je ne supporterais pas qu'il agisse comme ça, à ton égard, trésor ! Je veux bien croire que cela ne soit pas forcément rose, mais… Un peu de respect, de politesse et de retenue, c'est tout aussi bien… Tu ne crois pas ? » L'assenais-tu de cette question, en serrant les dents d'amertume, d'embarrassement certain, en cet instant… Bon, tu n'allais guère te comporter comme une sauvage, donner l'occasion à ta belle Tiffany de lui faire regretter cette rencontre, sa décision d'avoir, ainsi, fait les présentations, dans la plus convenable des situations, mais si ce dernier sortait les griffes, voulait cogner de ses poings serrés, tu n'allais point lui faire tendre la joue, non plus ! Évidemment, tu ne désirais guère envenimer les choses, te paraître trop rustre, grossière à leurs égards... Débouler, telle une illustre forcenée, mais tu ne comptais la laisser se faire broyer, si ce cher Aaron en venait à la provoquer, la titillait, sous tes billes bleutées ! Tu n'aimais point les conflits, certes, mais tu serais capable de bien de choses ; aussi folles, impensables, fussent-elles, pour mettre à l'abri du moindre danger, ta propre famille. Et s'il y avait, bel et bien, cela qui subsistait, t'importer à ton doux regard pénétrant, c'est que ta tendre cousine en faisait partie… Néanmoins, de cette évidence qui se démontrait quelque peu, outrancière, pour certaines petites gens, tu préférais détendre l'atmosphère, de ces mots soufflés, qui restaient en suspens, menaçant, pour laisser place à l'animation, la tendresse… Lui proposant dont de vous faire, un jour - quand le temps pourrait vous le permettre, naturellement… Que, la séduisante et charismatique demoiselle, serait en état, afin de vous prendre quelques jours, quelques semaines, pour vous faire une petite virée. Rien que toutes les deux… Les cousines inséparables, le duo atomique de blondes que vous êtes, afin de mieux mettre vos différents, vos soucis du moment, sur le bas-côté… Simplement profiter de l'instant présent… Cela faisait fort bien longtemps que vous n'aviez concrétisé ce genre de projets, il est vrai… Tu devais l'admettre, tout autant, cela te manquait terriblement, affreusement, même… Quoi de mieux pour vous ressourcer, ne songer qu'à votre bonheur, votre bien-être ? Qui plus est, vous seriez peut-être plus reposée, à même de prendre des décisions. Vous conseillez… Vous soutenir, mutuellement… En toute objectivité, après cette somptueuse mésaventure, qui sait ? « Je serais ravie de m'évader avec toi le temps d'un long week-end, ou même de quelques semaines, ça ne pourra que nous faire le plus grand bien. J'aime la vie à Bowen, mais c'est vrai que la petite ville peut parfois nous donner l'impression d'être étouffante. » Te retournait-elle, d'une voix douce, cristalline. Suave, qui te fisses fendre d'un mignon petit rictus. Cela te touchait, te faisait plaisir… Te rassurait, bien plus que la nécessité. Ce petit road-trip donnait, par avance, un sentiment de liberté, de confort, de folie. Ce serait vous deux, envers et contre tous. Quoi qu'il advienne… Ce fusse une promesse engagée, qui t'enchantait… Tu la surveillerais, la protégerais, qui plus est, tout autant que cela pourrait vous amener à quelques douces surprises, qui sait ? Ce florissant projet, te réconforter, te faisait trépigner, presque comme une enfant devant sa devanture de jouets de prédilection. Tu te voyais fort bien, les cheveux volages, tourbillonnants dans la brise chauffée… Les rayons de ce soleil, effleurant, caressant sauvagement, vos douces peaux de nacres. Cela donnait l'irréelle sensation, l'immense impression que rien, ni personne, ne pourrait troubler la sérénité de votre bonheur… Le paradis, dans son infinie beauté. « C'est vrai ? Ça te dit ? Mon Dieu, ne m'en parle pas, ma chère ! Je suis parfaitement d'accord avec toi, sur toute la ligne ! Il est vrai que Bowen est une ville magnifique, charmante ! On y a la famille, des proches… Tous nos repères ! Et, c'est vrai que pour rien au monde, je ne voudrais quitter cet endroit, personnellement, mais… De temps en temps, un peu de changement, un petit break… Je crois bien qu'on le mérite, non ? Surtout après tout ce que tu as vécu, dernièrement… Puis, je ne veux que ton bien. Toi et la famille. C'est bien tout ce qui m'importe. » Ajoutais-tu, d'une voix suave, mais posée. Sérieuse. Approuvant, dans la volée, d'un léger signe de tête, pour appuyer tes propos. Lui faire savoir que tu étais sincère dans ces méfaits. Bien que tu te doutais parfaitement, que ta douce et parfaite Tiff aurait du mal à concevoir cela… Que tu n'étais là, pour tenter de l'apaiser… Contribuer, ne serait-ce qu'un peu, à son bien-être, son bonheur. Tu ferais tout ce qui est en ton pouvoir, dans tous les cas, pour le lui montrer. Toujours et à jamais… En songeant de bonheur, qui se vouait, néanmoins, d'un tout autre ordre, tu en profitais également, de lui proposer de devenir la marraine, de ton futur et attendrissant petit bambin… Bien que cela s'avérait quelque peu ambigu, que ton cher époux grognerait, tenterait de t'en dissuader, c'était pour le moins, une chose à laquelle il ne déclinerait… Tu ne lui laisserais guère le choix ! Premièrement, parce que ce n'était point l'un de ses amis, ses quelques conquêtes, qui auraient ce privilège - que cela te paraissant bien grotesque, futile et dénué de confiance certaine, mais surtout, parce que, cette confiance, ce doux sentiment, tu ne la voyais, bel et bien, qu'en la séduisante et divine jeune femme, il est vrai… Rien ne pourrait t'enchanter que de lui attribuer ce rôle. Tu la voyais parfaitement… Aussi clair, limpide que de l'eau de roche. Sans précédent… Même si cela demeurait, certes, une imposante responsabilité, tu ne désirais pour autant, la punir avec cela… Bien au contraire ! Ta sublime et exquise Tiff, tu te doutais qu'elle assurerait, serait tout aussi attentionnée, adorable, douce, avec la chair de ta chair. Tu en étais persuadée. Tu y mettrais ta main à couper ! Et naturellement, tu serais là, à ses côtés, pour lui montrer aussi comment faire, comment procéder avec les enfants. Cela te paraissait on ne peut plus normal, te touchait, au demeurant. À condition, naturellement, que cette dernière le désire, car nulle n'était tes intentions de lui forcer la main, lui faire regretter amèrement son choix. Seulement, comme elle était le membre de la famille, envers qui tu te sentais le plus proche… Que tu chérissais, adorait plus que tout, en ce vaste monde de chimère... « Tu me ferais ce grand honneur ? Je serais ravie de prendre ce rôle, mais il faudra que tu m'accompagnes parce que je n'ai jamais su m'y prendre avec les enfants. J'aimerais éviter de le faire tomber ! » Certes, il est vrai que, dit comme cela, ça pouvait effrayer, arracher quelques viles, lancinantes torpeurs, mais vraiment, tu ne t'inquiétais guère de cela… Tu te savais pertinemment que la pétillante et charismatique jeune femme s'en sortirait, gérerait totalement ! Ne serait-ce que pour porter un enfant, dans le creux de ses frêles bras… Celui de ta dite, douce et tendre moitié. Le tien, le vôtre… Comme de changer la couche, les premières fois, cela n'a l'air évident, et pourtant… Ce n'était sorcier ! Avec toute la patience, la bienveillance, le respect plausible, tu le lui inculquerais avec le plus grand des plaisirs. Sans stress, ni angoisse. Tu avais confiance en elle. Plus que tu n'osais l'admettre. « Naturellement, trésor ! Puis, crois-moi, je serais là pour toi. Je t'accompagnerais avec douceur, étape par étape ! Il ne faut surtout pas avoir peur, je sais que tu sauras gérer, être la plus parfaite des marraines ! Et vraiment, rien ne compte plus que tout, ne pourrait me faire plus plaisir que de te désigner comme telle… Surtout, je considère que j'ai énormément de chance d'avoir une personne aussi magnifique, extraordinaire que toi, cousine. » Lui révélais-tu finalement, tout en lui retournant ce mignon et sincère, petit rictus. Passant, délicatement, ta main délicate sur le tissu de son bras, que tu effleurais, caresser tendrement. En tout bien, tout honneur. Te sentant heureuse, épanouie... Touchée de l'instant présent. Le fait de la voir ainsi, ne pouvait qu'illuminer votre soirée féerique, animée, encore. Et surtout, tu te sentais soulagée qu'elle le veuille, que cela l'enchante, tout autant… Que ton cher Monty ne soit présent, également... Ainsi dont, tu n'étais guère obligée de jouer aux faux-semblants, de garder le masque - masque de l'indifférence, de la déférence qui t'incombe, irrémédiablement… Bon, certes, de tout cela, il restait encore un moment… Il fallait que cela se concrétise, que tu tombes officiellement enceinte… Que tu fasses d'autant plus attention à ce bébé, à toi… Quand les âges du temps, des intempéries le permettront… Et tu finiras par l'être, sans nul doute plausible… Tu étais, malgré tout, persuadée que tu y arriverais. Pour sûr… D'une manière ou d'une autre, le bel Anglais y veillerait au grain, comme on dit… De même que tu te risquais à faire de même, à son égard... Sur son éloquent, imposant physique… Mais avant toute chose, il te fallait tout bonnement, profiter du moment, avec ta belle blonde, à la carrure magnifiquement gracieuse, élancée... Le temps viendrait, progressivement, jusqu'à atteindre ce doux projet. Qu'un petit bout fasse son entrée… Pour l'heure, cet échange touchant, fisse ricocher, se tourner vers le fait que ta chère cousine te demandait qu'elles fussent les nouvelles, de ton côté, pourquoi diable, tu t'étais mise à la boxe… Des explications évidentes que tu lui fournissais, sans le moindre ménagement... « Malheureusement, c'est vrai qu'il vaut mieux, de nos jours, savoir se défendre, même si à Bowen, j'ai l'impression que ça arrive moins que dans les très grandes villes. Mais, vaut mieux être prudente, tu as bien raison. » Te rétorquait-elle, d'une voix sérieuse, mais tendre à la fois. Avant même de se marquer d'une légère pause… Au fond de ton être, de ta frêle silhouette, tu approuvais d'un léger signe de tête, à ses quelques paroles sensées, soigneusement placées… Naturellement, tu étais parfaitement d'accord avec cette dernière ! Il est vrai que Bowen demeurait l'une des petites villes, où ils n'y avaient grands trafics et agressions de ce genre… Toutefois, vous n'étiez guère à l'abri des regards indiscrets, malveillants, pour autant… À tes orbes bleutés, tu n'espérais, d'ailleurs, que la charmante et séduisante demoiselle n'eusse été confrontée à cela, de quelque manière que cela fusse… Tu ne pourrais supporter cela… Qu'elle souffre ainsi… Mais sait-on jamais… Toi, tu n'étais non plus, arriver à l'extrême, mais parfois, tu n'étais épargnée, vis-à-vis, de quelques jeunes hommes, des voyous, qui plus est, pour te faire quelques remarques déplacées… Voir, arriver à t'agripper, te faire chanter sexuellement… Pourtant, tu n'étais le genre à provoquer ! Mais de cela, c'est comme les animaux… Dès qu'il y en a un qui parait que trop fébrile ou à ton goût… C'est courant, depuis le temps… Dévorer ou se faire dévorer… À dire vrai, tu ne savais ce que tu redoutais le plus, dans tout cela… Leur comportement à eux, ou être confronté perpétuellement, vicieusement, à ton mari violent ? Dans tous les cas, tu ne souhaitais plus guère te laisser broyer de la sorte… Montgomery, tu ferais tout, pour pouvoir le quitter, lui réchapper à sa vue indignée, empourprée… Tu y arriverais, un jour ou l'autre… Tôt ou tard... « Je suis bien d'accord avec toi, ma belle ! C'est vrai que la vie à Bowen, se veut quand même plus douce, plus paisible qu'ailleurs, j'en conviens. Mais on ne sait pas non plus, sur qui on peut tomber, malheureusement... » Ajoutais-tu, dans la foulée. Haussant légèrement les épaules, avant même de lui adresser un mignon petit sourire. Te sentant quelque peu embarrassée… Évidemment, tu n'étais là, en cette délicieuse soirée, pour la crisper, l'effrayer, telle une chouette, prise dans les phares d'une voiture, d'une sombre cage d'acier… Pour casser la féerie du moment, mais tout de même… Ceci dit, tu pourrais trouver ce moyen de défense, d'activité entrainante, plus chaleureuse, sympathique encore, si la divine jeune femme, aux magnifiques cheveux cendrés, était à tes côtés ! À n'en guère douter ! Sachant qu'elle appréciait les sensations fortes, le sport… Et, naturellement, quand elle aura l'accord de son médecin, qu'elle se sentira tout aussi prête… Pourquoi pas lui proposer cela ? À faire, ensemble ? « J'ai une nouvelle visite de contrôle dans quelques semaines, je demanderais à ce moment-là, si la boxe semble être une activité envisageable ou s'il faut encore attendre un peu, avant de rependre ce genre d'activité. » S'exclamait-elle, te rassurait-elle, dans la volée. Notamment, tu croisais les doigts pour que tout se passe bien, comme il faudrait. Surtout que cette dernière puisse enfin être libérée, se sentir bien. Profiter, croquer à nouveau, la vie à pleines dents, comme qui dirait ! Toute en prenant soin de faire attention, naturellement… Mais, de cela, tu veillerais toujours sur elle, à son confort, son état de santé… Qui plus est, elle se trouvait, tout aussi bien, entre de bonnes mains : entre son médecin, ses proches, sa famille. Jamais tu ne lui ferais prendre risque, dans tous les cas… Même en ce qui concerne la boxe ! Si, dans le doute, le corps médical ne désirait qu'elle reprenne tout cela, en mode brusque, tu saurais patienter ! Vous feriez quelque chose de plus doux, même ! Tu t'y appliquerais, avec le plus grand des bonheurs. Du moment que ta tendre Tiffany était bien, se sentait bien, c'est bien là tout ce qui subsistait, au fond de ton être, de ta frêle silhouette… Le reste n'était qu'abstrait, indigne de ton intérêt... « Pas de souci, ma chérie, pour cela… Tu as tout le temps. Le plus important, c'est surtout que tout aille bien pour toi. Que tu reprennes les choses, tout doucement. Et, si c'est encore trop tôt, qu'il sent que tu n'es pas encore prête, pour la boxe, on attendra patiemment ! Puis, si tu ressens le besoin que je t'accompagne, que je t'aide de quelque manière que cela soit, n'hésite pas à me le demander. » Consentais-tu à lui souffler, en lui adressant un petit clin d'œil, bienveillant. Sans pour autant, te mettre trop en avant… Sans prendre risque de trop la couver… Mais, si la pétillante blondinette le désirait ; et elle s'en doutait, tu demeurais présente pour elle… À tous moments. Nuit et jour durant… Quoi qu'il advienne… De ce méfait, tu ne pusses t'empêcher, cependant, de souffler que tu trouvais le coach très séduisant, sexy… En effet, tu le confessais, il te plaisait, te faisait vibrer… Une chose qui te fisses, bien malgré toi, rougir, telle une pivoine… Saisissant même que tes quelques propos pourraient se retourner, en tout bien, tout honneur, contre toi, néanmoins que tu étais liée à un autre... « Séduisant et sexy hein… Tu m'en diras tant ! » Achevait-elle, en se fendant d'un mignon petit rictus, pour le moins moqueur, dont tu te risquais, dans la volée, à passer une main, délicate, dans tes cheveux redressés en un élégant épi de tresse. Te sentant d'autant plus embarrassée… Naturellement que ta chère et tendre cousine ne disait cela pour te froisser, te juger, sans ménagement… Tu la connaissais suffisamment pour savoir que, de cette troublante confession, elle n'en ferait rien. Ceci dit, ce n'était dans tes habitudes de révéler cela… Certes, trouver un homme à son goût, en être agréablement décontenancé, n'avait rien de mal, d'illégal même… Néanmoins, tu ne pouvais feindre l'idée qu'avec Montgomery, vous demeuriez dans une étape importante : à savoir, fonder une charmante et aimante famille, concevoir un enfant… N'importe quels petites gens, aurait pussent y déceler une attirance malsaine, irrémédiablement déplacée. À n'en guère douter ! « Je n'ai rien dit, mon capitaine ! » Plaidais-tu, finalement, l'air bredouille… Comme une enfant, prise la main dans le sac, à mesure que tes orbes bleutés dardaient la pièce… Ne sachant plus guère comment riposter, te comporter… Ton âme cognait, tambourinait dans ta cage thoracique, au point d'imploser, colorer les murs, de son amère odeur de rouille… Le temps de quelques instants seulement, tu te marquais d'une légère pause, avant même de laisser s'échapper un petit rire nerveux... « Non, vraiment… C'est quelqu'un de très bien. Très sympathique, fiable et sérieux, dans ce qu'il fait. Et… Oui, il est mignon, je ne le cache pas… Mais tu me diras ce que tu en penses, quand je te ferai les présentations officielles, justement ! » Lui rétorquais-tu, d'un ton, qui se voulait doux, suave. Quelque peu amusé. Lui gratifiant, une fois de plus, d'un petit clin d'œil, un mignon petit rictus. Laissant s'échapper un petit rire cristallin. Agissant, l'air de rien… Mais, comme sauver par le gong, voilà que de cet échange animé, vous entendiez le délicat tintement de la porte blindée s'activait, s'allumait ; vous faisant ainsi comprendre, que les convives, la famille commençait à débouler... « Je m'en charge ! » Clamais-tu, tout sourire, avant de te risquer à sortir, de ta démarche enjouée, gracieusement dansante, de l'arrière-cuisine, pour accueillir, comme il se devait, vos proches. Les saluait chaleureusement, les aider avec leurs quelques effets personnels, au besoin… Laissant dont le temps d'un instant au demeurant, la magnifique jeune femme, à la scintillante chevelure cendrée… Bien que tu te devais te l'admettre, tu reviendrais rapidement à sa hauteur, pour reprendre la relève, t'affairait avec les nombreux mets, tandis que la douce et divine demoiselle étreindrait, avec tendresse, ces derniers…




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MessageSujet: Re: a new year is coming -r.   a new year is coming -r. EmptyLun 13 Juin - 12:50

Les mots d'Ivy étaient tendres et comme à chaque fois, elle savait atteindre ton cœur. La retrouver au fête de famille était toujours un grand bonheur pour toi parce que tu savais que vous alliez passer du bon temps toutes les deux, loin des ragots de la famille, loin du tonton relou qui boit comme un trou, de la mémé qui radote toujours les mêmes choses depuis cinq ans. « Tu as vraiment tout compris ! Je n'aurais pas pu dire mieux. » Un grand sourire se dessinait sur ton visage. Tu imaginais déjà ce que pourrait donner une rencontre entre Aaron et Ivy et lequel serait le plus surpris par l'autre et se serait sûrement ta cousine parce que même si tu aimais beaucoup Aaron, il faisait un peu rencontre du troisième type. Mais c'est ce qui te plaisait chez lui, ce n'était pas un type comme tu avais pu en fréquenter par le passé. Le fait qu'il t'ait repoussé, que tu ais eu à faire ta place dans sa vie tout en sachant que l'un comme l'autre, vous étiez très impacté lorsque quelque chose de grave arrivait dans la vie de l'autre. Ce n'était pas qu'un simple ami et c'était si difficile de lui faire comprendre la situation, que c'était si facile de faire l'autruche. « Tu me dis quand tu veux qu'on s'organise ça, quand tu as besoin de souffler, et on prépare une virée en un rien de temps ! Surtout qu'il faut en profiter avant l'arrivée du bébé, parce qu'après, il va te prendre pas mal de temps ! » Une fois qu'elle serait maman, elle aurait peut-être du mal à laisser son bébé le temps d'un week-end pour que vous puissiez profiter toutes les deux des paysages australiens. Peut-être que vous pourrez partir tous les trois avec l'enfant, mais là encore, ce ne sera plus comme avant, alors autant en profiter tant que le projet maternité n'était pas encore enclanché. Ca ne saurait tarder en plus, ce n'était pas la première fois qu'elle abordait le sujet et puisqu'elle venait de te demander d'être la marraine, c'est que ça arriverait sûrement avant les deux années à venir. Sinon aucun intérêt de se projeter aussi loin. « Surtout que ça peut vite arriver ! » Tu ne souhaitais pas qu'il lui arrive malheur, loin de là. Mais bien souvent, ça arrivait à des moments non-propices et si on ne savait pas se défendre, tout pouvait arriver. Et bien même qu'on sache se défendre, parfois c'est possible aussi que ça tourne mal. Si toi, tu devais te faire agresser, tu savais que tu avais beaucoup perdu dernièrement en terme de force physique. Après tu ne sortais presque plus non plus, donc peut de chance de se faire avoir au détour d'une ruelle un peu sombre. Mais si tu te remettais au sport, la boxe semblait être une bonne option. D'autant plus qu'Ivy semblait bien te le vendre, surtout le prof. « Tu as bien le droit de regarder, ce n'est pas un problème, enfin pas pour moi et ce n'est pas moi qui te le reprocherais. Mais j'ai hâte de le rencontrer alors ! » Et puis peut-être que ça pourrait être une bonne occasion pour toi de te remettre au sport. La boxe était un sport qui bouge beaucoup, mais il y avait aussi la possibilité de s'y mettre doucement et de reprendre un petit rythme après cet arrêt brutal des dernières années. Tu avais beau faire de la kiné régulièrement pour travailler tes muscles, ce n'était pas la même chose que de faire du sport à fond comme tu avais pu le faire par le passé. Et comme tu devais reprendre mollo, c'était un bon compromis. Tu demandais leur avis au Dr Reed ainsi qu'à Woody, puisqu'après tout, c'était eux qui suivaient tes progrès et qui avaient leur avis à donner. Après, rien ne voulait dire que tu suivrais à la lettre leur recommandations, tu resterais toujours une tête brûlée.

__________________________

« Just a fool »
Si seulement il savait comment, comment tu l'imaginais, il pourrait t'abîmer mais laisse, laisse le temps, il pourrait vous donner une chance de vous retrouver. Il lui faudra du temps, c'est sûr, pour oublier tous ses préjugés
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