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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago

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MessageSujet: La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago   La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago EmptyLun 28 Juin 2021 - 22:02


La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale

Ce n'est qu'une histoire, ce n'est pas une adieu, juste un au-revoir, on l'a dit tous les deux. Là dans nos mémoires, un secret qu'on garde pour nous. C'est comme un été qui ne finit jamais, comme un souvenir qui, lui, repose en paix. ı @Thiago Fitzgerald et @Charlène Brennan
En ce moment, tu passes pas mal de temps à bouger, à ne pas pouvoir te poser. Entre le boulot, tes deux enfants, cette grossesse, ce n'est pas simple tous les jours. Heureusement que tu as pu passer quelques jours avec ton époux, surtout que cela faisait longtemps que tu ne l’avais pas vu. Surtout qu’en ce moment, plus le temps passe, plus la nostalgie s'empare de toi depuis que tu es retombée sur une photo prise avec Thiago presque un an auparavant. Thiago, c'est un ex-petit ami. Enfin, presque. Disons que les choses n'ont jamais été simples, le moment n'était jamais le bon, mais admettons simplement que tu tenais énormément à lui et qu'il avait une grosse importance dans ta vie. Mais voilà plusieurs mois que tu ne l'as pas vu, que tu n'as pas eu de nouvelles de sa part. Depuis ? Tu as avancé, énormément même. Entre Tayron, votre mariage, le bébé que tu portes et attends avec impatience... On ne peut pas dire que ta vie a été de tout repos, mais il manque une petite part à ton bonheur, cet homme qui a été si cher à tes yeux. Pouvons-nous y mettre le mot "ami" ? Pas vraiment. "Couple" ? Non plus. Disons simplement que vous avez été amants avec des sentiments réciproques.

L'heure de manger étant arrivée, tu es allée prendre un peu l'air, le temps de manger quelque chose en extérieur. Autant dire que tu en avais besoin et que cela va te faire un bien fou, réellement. Tu en as donc profité pour manger dans un superbe restaurant avec ta meilleure amie. De quoi te changer les idées et te remonter un peu le moral lors des moments plus difficiles. Ensuite ? Tu retournes au bureau sur le coup de quatorze heures. Mais, alors que tu arrives à hauteur de ta secrétaire, sa voix se fait entendre. Madame Brennan ? Un homme voulait vous voir, il vous attend dans votre bureau. Soucis ? Tu n'attendais aucune visite, rien de prévu. De quoi te faire arquer un sourcil face à l'incompréhension que tu peux éprouver à cet instant précis. Forcément, tu te demandes qui cela peut être. Je m'en occupe, je te remercie. Lui dis-tu avec un léger sourire. Ensuite, tu files jusqu'à ton bureau afin d'en savoir plus, afin de comprendre ce qu'il se passe réellement.

Arrivée devant ton bureau, tu inspires un bon coup avant d'y entrer. Au moment où tu passes le pas de la porte, il est de dos et pourtant, tu le reconnaîtrais entre mille. Sa carrure, sa coiffure, l'odeur de son parfum que tu peux humer jusqu'à l'endroit où tu es... Avançant légèrement, tu fermes la porte derrière toi avant que ta voix ne brise ce silence. Thiago... Ton regard divague sur lui alors qu'il te fait désormais face. Comme si tu étais en train de voir un fantôme de ton passé, tu sembles quelque peu perdue. Et pourtant, tu restes heureuse de le voir, de savoir qu'il va bien. Je suis heureuse de te voir, bien que je ne m'attendais absolument pas à ta venue. En même temps, c'était la surprise totale, on ne peut pas le nier. Forcément, cette joie de le voir reste en tout bien, tout honneur, bien que cela réveille de vieux souvenirs. Tu n'oublies pas que tu es mariée, et tu aimes ton époux, même si ce n'est pas simple tous les jours. Cependant, tu ne peux pas nier l'importance que Thiago a pu avoir dans ta vie, surtout qu'il a été là pendant certains moments assez difficiles.
Niagara




Dernière édition par Charlène Brennan le Mar 28 Sep 2021 - 11:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago   La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago EmptyMar 29 Juin 2021 - 16:18





la rime sans la prose, sans toi, je suis bancale

feat. @charlène brennan


Cette dernière année n’avait pas été de tout repos pour moi. J’avais dû quitter Bowen, cette ville où j’avais pu entamer une nouvelle vie après le drame que Gabriella avait subit. Je me sentais bien, j’avais trouvé l’amour auprès d’une femme tout simplement merveilleuse. Mais mon boulot en avait décidé autrement, comme si je n’avais pas le droit d’être heureux. J’avais pris la décision de rompre avec Charlène, parce qu’elle ne méritait pas que je lui inflige cette torture de devoir m’attendre, et d’avoir la peur que je ne revienne peut-être jamais. Cette rupture avait été très difficile pour moi, si bien que j’avais quand même préféré couper un peu les ponts avec Charlène. Non pas que je ne voulais pas avoir de contact avec elle, bien loin de là, mais simplement que c’était beaucoup trop douloureux. Et puis avec cette mission qui m’avait été confié par le boulot, l’infiltration, tout cela me prenait beaucoup de temps et je n’avais pas franchement de temps à consacrer à ma vie privée. A vrai dire tant mieux, au moins je n’avais pas trop le temps de penser à Charlène, même si je ne savais pas retirer tout ces moments passés ensemble de ma mémoire. Il était évident que jamais, au grand jamais, je ne pourrais oublier Charlène. Elle avait été une véritable bouffée d’oxygène dans ma vie car jamais je n’aurais cru que je pourrais à nouveau vivre ça, tomber amoureux, et qu’une femme aussi géniale qu’elle l’était puisse s’intéresse ne serait-ce qu’un peu à moi.

A la fin de ma mission, il était temps pour moi de rentrer à Bowen. Je redoutais ce retour, c’était évident. Je n’avais plus donné de nouvelles à qui que ce soit, à l’exception de Gabriella de temps à autre, même si elle savait que je devais tout de même me faire discret et ne pas étaler ma vie privée. Des nouvelles de Charlène, je n’en avais pas eu non plus, et je n’en attendais pas spécialement non plus, même si cela m’aurait fait plaisir de savoir comment elle allait. Sans doute avait-elle refait sa vie… Je n’en savais rien, mais j’étais curieux de le savoir. Voilà à peine quelques jours que j’étais revenu à Bowen, et après avoir retrouvé ma fille chérie, je n’avais qu’une envie, celle de revoir Charlène. Je décidais alors de me rendre à son bureau et de lui faire la surprise. Malgré notre rupture, nous nous étions quittés en train bon terme et nous nous étions promis que nous resterions amis malgré tout. Je tenais énormément à Charlène et je ne comptais pas me passer d’elle dans ma vie, qu’elle soit mon amie ou plus.

Il était presque quatorze heures quand j’attendais dans le bureau de Charlène qu’elle revienne de sa pause déjeuner. Sa secrétaire, qui me connaissait un peu maintenant, m’avait permis d’aller l’y attendre. J’étais en train de scruter l’extérieur par la fenêtre quand j’entendis la porte se fermer. Je me retournais alors brusquement, un peu surpris, comme si j’avais été pris sur le fait à faire une bêtise. J’esquissais un sourire en la voyant. Elle était toujours aussi ravissante. « Bonjour Charlène. » Elle semblait surprise de me voir, mais ça ne semblait pas franchement être négatif, en tout cas je l’espérais. Finalement elle me confirmait que ma visite n’était pas quelque chose de mauvais. « Ça me fait plaisir de te voir. J’imagine que tu ne t’attendais pas à me voir… » dis-je doucement. Je ne parvenais pas à détourner mon regard d’elle, je la contemplais de haut d’en bas ne loupant aucune courbe de son corps. Je m’avançais alors vers elle pour la serrer dans mes bras. Rien d’ambigüe, j’étais juste heureux de la retrouver. Alors que je relâchais notre étreinte je me reculais un peu d’elle. J’avais pu constater son ventre légèrement arrondi. J’étais heureux pour elle mais j’eus toutefois un pincement au cœur. Elle était enceinte, c’était quelque chose de merveilleux mais cela signifiait qu’elle avait quelqu’un dans sa vie. Elle était passé à autre chose, je n’étais plus qu’un lointain souvenir pour elle. Je ne lui en voulais aucunement, je ne m’étais pas attendu à ce qu’elle m’attende, je n’avais rien demandé de tout cela. Toutefois, cela ne m’empêchait pas d’être blessé au plus profond de moi. Je serrais légèrement les poings pour ne pas me mettre à pleurer, car j’étais quelqu’un d’assez émotif en général. J’inspirais un grand coup avant de lui sourire. « Je… félicitations… » lançais-je un peu gêné en lui désignant d’un petit geste de la tête son ventre. Puis je constatais ensuite cette alliance à son annulaire gauche, sans doute que c’était pour moi le coup fatal.

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Dernière édition par Thiago Fitzgerald le Mer 18 Aoû 2021 - 17:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago   La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago EmptyMar 29 Juin 2021 - 16:51


La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale

Ce n'est qu'une histoire, ce n'est pas une adieu, juste un au-revoir, on l'a dit tous les deux. Là dans nos mémoires, un secret qu'on garde pour nous. C'est comme un été qui ne finit jamais, comme un souvenir qui, lui, repose en paix. ı @Thiago Fitzgerald et @Charlène Brennan
Le départ de Thiago a tout simplement été un poignard planté en plein coeur. Déchiré, brisé, ainsi était ton coeur lorsqu'il est parti pour une durée indéterminée. Tout allait bien avant qu'il ne t'annonce cette nouvelle, tu étais heureuse à ses côtés. L'avenir, tu le voyais à ses côtés. Il faut avouer que votre relation était forte, puissante, au delà de tous les mots. Pendant plusieurs mois après son départ, tu aurait tout donné afin d'avoir une minute, juste une minute à ses côtés. Un homme comme lui ne s'oublie pas, jamais. C'est avec lui que tu as appris à refaire confiance, à accepter d'aimer à nouveau, mais il a dû s'en aller. Autant dire que les jours qui s'en suivis ont été remplis de larmes, de souvenirs aussi magnifiques que douloureux. Une part de toi aurait aimé qu'il ne parte pas, mais il l'a fait, te laissant ainsi derrière lui. Après cette étape, tu t'es plongée la tête la première dans le travail, ton premier échappatoire lorsque tu ne veux rien ressentir, lorsque tu ne veux surtout pas penser à toi. Impossible de compter les heures supplémentaires que tu as fais les semaines qui ont suivi son départ. Il te manquait beaucoup trop, ça aurait pu être considéré comme de la torture. Légale, certes, mais de la torture malgré tout. Vivre ? Non, tu étais surtout en train de survivre, comme si ton monde s'était écroulé après son départ. Petit à petit, tu as dû te reconstruire, ayant enfin l'opportunité de reconstruite ta vie.

Les derniers mois n'ont pas été des plus simples, surtout lorsque ton ex-mari s'en est pris à toi. Mais dans tout ça, tu as aussi pu connaître des moments plus joyeux. Chaque instant passé avec tes enfants, le fait d'officialiser ton union avec Tayron, ce bébé totalement inattendu... En même temps, tu avais fais une croix sur le fait d'avoir un autre enfant lorsque tu as avorté, peu après ton arrivée à Bowen. La vie a repris son court, tout simplement. Dans le fond, il s'agissait là de la simple suite logique de la vie. Certaines personnes viennent et repartent, d'autres restent, mais il faut avancer. Quoi qu'il arrive. Aussi difficile que cela puisse être. Mais malgré toi, une part se demande toujours ce qu'il est devenu, s'il est en vie, s'il est heureux... Il mérite tellement d'être heureux. Oui, il a beau t'avoir quitté pour son travail, mais jamais tu ne peux lui souhaiter un malheur quelconque. Thiago reste un homme bien, un homme respectable, même si cette histoire n'a pas pu aboutir.

Alors que tu reviens de cette pause déjeuner, dans ton bureau, on t'annonce donc que quelqu'un t'attends. Ah bon ? C'est une surprise. L'identité de l'homme qui t'attend restera une surprise jusqu'à ce que tu passes enfin le pas de la porte de ton bureau. Et là... Tu pourrais presque te décomposer. Il est là. Parfaitement bien, et en vie. Toujours le même homme, toujours le même charme. Effectivement, mais c'est une belle surprise. Lui avoues-tu en toute sincérité, un sourire aux lèvres alors que tu ne parviens pas à détacher ton regard de lui. Il s'approche de toi afin de te prendre dans ses bras partageant donc une étreinte dont tu avais secrètement besoin, restant contre lui l'espace de quelques instants. Tu espérais lui annoncer la nouvelle autrement. Enfin, les nouvelles, mais c'est difficile de lui cacher. Autant cette bague que tu portes que ce ventre bien arrondi puisque tu es dans ton quatrième mois de grossesse. Même si tu es passée à autre chose, on ne peut pas dire qu'il n'a pas compté pour toi, qu'il n'a pas eu d'importance dans ta vie. Il continuera d'avoir une place importante à tes yeux, même si ce n'est pas ce que tu imaginais pour votre histoire. Au son de sa voix, tu peux comprendre que cette nouvelle n'est pas des plus réjouissante pour lui, même si tu ne doutes pas qu'il puisse être heureux pour toi. Merci... Ton regard se plonge dans le sien, compatissant à cette peine que tu lui infliges à cet instant. Je suis désolée que tu l'apprennes ainsi... C'est sincère, tu ne peux qu'imaginer comme ça ne doit pas être simple pour lui, et ça te fait mal d'imaginer que tu puisses lui briser le coeur. Je ne pensais pas te revoir un jour... Ta voix tremble légèrement, étant gagnée par la nostalgie des moments communs passés. Les choses auraient été tellement différentes s'il était resté... Cette fois, c'est à ton tour de t'approcher de lui, l'entourant délicatement de tes bras sans rajouter un seul mot. Pas maintenant.
Niagara




Dernière édition par Charlène Brennan le Mar 28 Sep 2021 - 11:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago   La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago EmptyMer 30 Juin 2021 - 18:11





la rime sans la prose, sans toi, je suis bancale

feat. @charlène brennan


Je ne voulais pas faire de mal à Charlène, loin de là mon intention. Mais malgré moi, à cause de mon boulot et de cette fichue mission qui m'avait été un peu imposée, je lui avais fait du mal en la quittant. Elle savait évidemment que je l'aimais de tout mon cœur et que je n'avais pas fait cela par gaieté de cœur. Mais je l'avais fait pour elle, même si cela m'avait déchiré le cœur. J'avais été anéanti en me retrouvant sans elle, en sachant que l'on s'aimait très fort tous les deux, qu'elle était sûrement aussi triste que moi et que je ne pouvais même pas la réconforter. Je m'en voulais d'avoir fait passer mon travail avant ma vie privée, mais je n'avais pas franchement eu le choix. Quelle crédibilité aurais-je eut face à Charlène si j'avais perdu mon travail ? Je n'aurais même plus eu les moyens de lui offrir des cadeaux, de lui payer le restaurant. Alors oui j'aurais probablement pu retrouver un autre travail, mais celui que j'avais, malgré les risques qu'il comportait et les sacrifices qu'il demandait, et bien je l'aimais. Puis je me souvenais que c'était grâce aux agents de la DEA à l'époque que mon père s'était fait serrer et que nous avions eut un peu de répit à la maison. Il ne s’était pas passé une journée sans que je ne pense à Charlène. Même si mon travail m’avait pris beaucoup de temps et d’énergie, j’avais toujours eu un peu des deux pour penser à Charlène. Cette femme était indéfiniment ancrée dans mon esprit, jamais je ne pourrais l’oublier, et je n’étais pas convaincu de pouvoir passer à autre chose un jour. A vrai dire, je n’étais pas sûr d’avoir envie de passer à autre chose non plus. J’avais aimé Charlène, passionnément, et je l’aimais toujours alors il me serait tout simplement impossible de me lancer dans une relation avec une autre femme, ce serait clairement de faire semblant.

Depuis mon départ de Bowen, je n’avais qu’une hâte, c’était d’y retourner. Pour la simple et bonne raison que j’avais hâte de pouvoir revoir Charlène. Mais plus le temps passait et plus je savais que mes chances de la retrouver vraiment s’amenuisaient. Alors je me raccrochais à ces souvenirs que j’avais de nous. Je repensais à tout ces merveilleux moments que l’on avait passé ensemble, je passais parfois des heures à regarder les quelques photos de nous et celles de Charlène que j’avais, je n’avais pas pu les supprimer, cela m’apaisait de les voir quand ça n’allait même si ne plus être avec elle était douloureux. Une partie de moi espérait qu’elle n’ait pas refait sa vie, mais l’autre partie de moi espérait aussi qu’elle soit heureuse. Et je savais que notre séparation l’avait rendue malheureuse et j’en étais vraiment malade de savoir que je lui avais fait du mal même si ce n’était aucunement volontaire. J’étais conscient qu’en quittant Charlène j’avais quitté la femme de ma vie. Je savais aussi que même si je refaisais un jour ma vie, une partie de moi appartiendrait toujours à celle qui avait partagé ma vie pendant quelques semaines. Bien trop peu de temps à mon goût.

Quand mon regard avait croisé celui de Charlène alors qu’elle était entrée dans son bureau, j’étais rassuré de constater qu’elle allait bien. Bien que je n’avais pas pris de nouvelles, je m’étais toujours demandé comment elle allait, ce qu’elle devenait. Mais clairement je n’avais pas eu la force lui envoyer un message ou de lui passer un coup de téléphone à mon retour à Bowen. Puis comment aurait-elle réagit après près d’un an de silence ? Alors j’avais pris mon courage à deux mains et j’avais été la retrouver directement sur son lieu de travail. J’aurais aimé aller la voir chez elle, mais peut-être qu’elle avait déménagé ? Et puis, si elle avait refait sa vie cela n’aurait pas été trop cool de tomber sur son nouveau compagnon. Je souris à sa remarque. Même si je l’avais espéré très fort, je n’aurais pas nécessairement cru qu’elle aurait été contente de me voir. « C’est gentil. » Cette étreinte entre nous m’avait apporté un vrai réconfort. J’avais pu sentir son parfum qui m’avait tant manqué. Ce câlin avait été de trop courte durée à mon goût, mais je m’en contenterais. D’avoir pu le tenir encore une fois dans mes bras avait été un pur plaisir. Quand je l’avais félicité pour sa grossesse, ma voix m’avait un peu fait défaut et évidemment il n’y avait pas une grande intonation de joie. Pas que je n’étais pas heureux pour elle, bien au contraire, simplement compte tenu des sentiments que j’avais encore pour elle et que j’aurais probablement encore longtemps si ce n’était pour toujours, c’était assez difficile à encaisser. « C’est normal… » Je tentais un petit sourire mais je n’y parvins pas franchement. Je haussais doucement les épaules. « C’est rien, c’est comme ça. » Mon cœur se serre à ce qu’elle me dit ensuite. Je comprenais alors le fait qu’elle ait refait sa vie et qu’elle soit même dans l’attente de donner à nouveau la vie. Elle ne pensait pas me revoir, mais est-ce que cela signifiait que peut-être elle pouvait toujours ressentir quelque chose pour moi ? Je secouais légèrement la tête pour reprendre mes esprits et arrêter de me perdre dans des pensées qui n’avaient aucun sens. Charlène avait refait sa vie et avait tiré un trait sur notre histoire, aussi douloureux soit-il, je devais faire avec. « Je suis tellement désolé. » lâchais-je platement. Evidemment que je regrettais de l’avoir laissé. Même si j’aimais mon travail, je me rendais compte que j’avais perdu gros en quittant Charlène, et désormais plus jamais je ne pourrais l’avoir pour moi, c’était tant pis pour moi, mais j’allais sans aucun doute m’en mordre les doigts.

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Dernière édition par Thiago Fitzgerald le Mer 18 Aoû 2021 - 17:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago   La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago EmptyMer 30 Juin 2021 - 18:54


La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale

Ce n'est qu'une histoire, ce n'est pas une adieu, juste un au-revoir, on l'a dit tous les deux. Là dans nos mémoires, un secret qu'on garde pour nous. C'est comme un été qui ne finit jamais, comme un souvenir qui, lui, repose en paix. ı @Thiago Fitzgerald et @Charlène Brennan
Thiago était l'amour d'une vie, celui pour qui tu aurais pu tout donner. Littéralement. Tu t'es jetée corps et âme dans cette relation, persuadée que vous deux, c'était fait pour durer. Peut-être même que vous auriez pu envisager de vivre ensemble ? Ou même un mariage, qui sait ? Mais ces idées que tu imaginais il y a de cela un peu moins d'un an ne se sont pas réalisées. C'était assez illusoire finalement, et ton coeur en a payé le prix. Non pas que tu puisse lui en vouloir, c'était son boulot, mais une part de toi espérait qu'il finisse par rester... Que cette relation ne s'arrête pas aussi rapidement, d'une telle façon. La vaisselle n'a pas volé dans l'éclat d'une énième dispute, c'était même plutôt calme... Autant dire que tu es tombée de haut, de très haut. Dans le fond, c'était bien ça le plus compliqué. Plus d'une fois, tu as songé à le contacter, mais à quoi ça aurait servi ? Ou alors, tu a demander à sa fille qu'elle lui transmette un message de ta part, mais tu n'as tout simplement pas osé... Les nuits à rejouer vos batailles ont été nombreuses, et un brin de nostalgie t'empare encore lorsque tu y penses. Et pourtant, l'espoir d'une histoire sans fin était là... Mais peut-être as-tu tout simplement été trop naive, peut-être as-tu tout simplement eu trop d'espoir. Thiago a fait son choix, et il a fallu que tu passes à autre chose.

Ta vie a été assez mouvementée. Entre le travail, tes deux beaux enfants, Tayron, votre mariage et cet enfant à naître... Ce n'était pas de tout répit, bien que tu es épanouie et réellement heureuse dans la vie que tu mènes actuellement. Sans en oublier l'horreur que tu as pu vivre lorsque ton ex-mari t'as retrouvée, qu'il a réussi à poser ses mains sur toi une nouvelle fois. Autant dire que 2021 a été une année remplie de rebondissement, ce qui n'est pas toujours une mauvaise nouvelle. C'est vrai, tu files le bonheur avec Tayron... Heureusement qu'il est là, qu'il est à tes côtés. Mais une part de toi pense encore à Thiago, cette même part qui espère qu'il va bien, peut-être même qu'il est heureux après tout ? Ce n'est pas dans un sens amoureux que tu penses à lui, mais simplement comme étant un homme qui a eu de l'importance dans ta vie. Un homme avec qui vous vous êtes séparés dans de bons termes, aussi difficile que ça ait pu l'être. Oui, tu es passé à autre chose, tu as refais ta vie avec quelqu'un de formidable, qui veille sur toi et qui est amoureux de toi. Tu ne regrettes pas. Disons simplement que Thiago et toi, vous étiez des amants maudits, ayant vécu une histoire déjà merveilleuse, mais qui méritait mieux... Quoi qu'il en soit, tu l'as réellement aimé, et tu as aussi vécu quelque chose de beau. Rien ni personne ne pourra vous ôter ça.

Contre toute attente, il est de retour. Le pire, c'est que tu n'étais même pas au courant de son retour puisqu'il ne t'as rien dit. Il faut admettre que depuis son départ, tu n'as eu aucune nouvelle et tu n'en as pas vraiment donné non plus... Mais il est là, et c'est tout ce qui compte. Ton bureau était un bon choix, d'une part parce qu'il était certain de t'y trouver, et d'une autre part parce que tu y est très souvent seule. Je te remercie d'être venu... Ça me touche. Malgré l'importance que vous avez eu dans la vie de l'autre, tu n'aurais pas forcément pensé qu'il puisse venir te voir... Et pourtant, il l'a fait. Sauf qu'il ne t'as pas forcément retrouvée dans le même état que lorsqu'il est parti. Maintenant, tu as ce ventre arrondi et une bague à l'annulaire depuis très peu de temps. Depuis mars plus exactement, bien que ce détail ne changera rien pour lui... Même si tu ne l'as pas vu depuis presque un an, tu n'as pas oublié ses mimiques, tu comprends donc rapidement que même s'il ne te souhaite pas du malheur, il aurait certainement espéré autre chose. Tu n'es pas obligé de faire semblant... Je te connais trop bien. Sa voix, ce sourire, tout le trahi. Disons qu'il se rend simplement à l'évidence, mais il ne doit pas faire semblant pour autant. Pas avec toi. C'est d'ailleurs aussi pour ça que votre relation était si belle, si douce. Ni lui, ni toi, vous ne deviez faire semblant. Et même si vous n'êtes plus ensemble, ce n'est pas quelque chose qui doit changer pour autant... Enfin... Selon ton point de vue. Il est évident qu'après tant de temps, tu ne pensais pas le revoir. Surtout après un silence radio, bien que tu ne peux absolument pas le blâmer pour ça. Concernant cette grossesse... C'était une sacrée surprise, rien n'était prévu mais à ton âge, donner la vie était assez inattendu. Pour autant, tu te réjouis de ce miracle, parce que c'est ainsi que tu le perçois. Un miracle. Lorsqu'il s'excuse, tu penches légèrement la tête face à l'incompréhension. Pourquoi t'excuses-tu...? Est-ce pour son départ ? Ou plutôt parce qu'il ne parvient pas à être pleinement heureux pour toi ? Qu'importe la raison, il n'a pas à s'excuser. Je ne t'en veux pas, tu sais. J'en ai souffert, c'est vrai. Mais je ne suis pas en colère contre toi. J'espérais que tout aille bien pour toi, je m'inquiétais... Parce que oui, malgré tout, il va de soi que tu avais des inquiétudes pour lui. Ne pas avoir de nouvelles, c'est aussi imaginer le meilleur, comme le pire. Dans son cas, on part généralement sur la seconde option étant donné les risques que ça comprenait...

Niagara




Dernière édition par Charlène Brennan le Mar 28 Sep 2021 - 11:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago   La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago EmptyMer 30 Juin 2021 - 22:30





la rime sans la prose, sans toi, je suis bancale

feat. @charlène brennan


Quand on était bien dans sa vie, dans son couple, pourquoi fallait-il toujours que quelque chose vienne perturber tout un équilibre ? J’étais intimement convaincu, au début de ma relation avec Charlène, qu’elle durerait pour le reste de ma vie. Je m’étais malheureusement trompé. Mais je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même. Et si seulement je n’avais pas rompu, qu’en serait-il de nous aujourd’hui si nous étions restés ensemble ? Est-ce qu’elle m’aurait attendu ? Ou bien est-ce que nous aurions fini par nous déchirer, bien trop torturé par la distance entre nous ? Je ne pourrais jamais savoir. Et peut-être était-ce mieux de me dire que si nous étions restés ensemble ça aurait mal fini, en quelque sorte pour me consoler. Finalement je me réconfortais en me disant que malgré tout, nous étant quitté en bon terme, il n’y avait pas vraiment de risque que les retrouvailles se passent mal. Peu importait la manière dont je me consolais, je ne pouvais absolument pas changer le cours des choses, je devais juste faire avec, quelque soit la souffrance que cela m’infligeait. Probablement que je ne me pardonnerais pas mon choix, celui de mon travail. Comme si le travail était la chose la plus importante dans la vie… Moi en revanche j’avais perdu la femme la plus importante de ma vie, la femme de ma vie. J’allais devoir vivre avec cela.

Durant tout ce temps, je m’étais consacré corps et âme à mon travail. J’avais même loupé la naissance de ma petite fille, heureusement Gabriella m’avait envoyé une tonne de photos et je pouvais les appeler de temps en temps en facetime. Mon retour à Bowen allait être riche en émotion sur tous les points, autant familial que sentimental. J’avais enfin pu rencontrer ma petite Hailee, cette rencontre avait été formidable même si la petite avait déjà bien grandit et que j’avais sans aucun doute raté beaucoup de chose. Je comptais bien être plus présent pour elle désormais, je ne voudrais pas tout louper non plus. Sentimentalement parlant, c’était beaucoup plus compliqué, et bien moins joyeux, beaucoup plus douloureux.

Je suis tout de même heureux d’être de retour à Bowen, d’avoir retrouvé ma famille et de revoir Charlène aujourd’hui. Je ne pensais pas que j’aurais eu le courage de venir jusqu’à son bureau pour la revoir, me connaissant j’aurais été capable d’attendre et d’espérer la croiser un jour par hasard dans la rue, mais je n’avais pas pu attendre, bien trop impatient. « J’avais besoin de te voir. » lâchais-je sans vraiment contrôler ce que je disais. Ce que je ressentais et pensais était sorti tout seul. J’étais sincère avec elle, et je l’avais toujours été, ça ne risquait pas de changer. Peu important que l’on soit en couple ou non, je ne comptais absolument pas changer ma façon d’être avec Charlène, je voulais rester tel qu’elle m’avait toujours connu. Je ne voulais aucunement la décevoir, je tenais bien trop à elle. J’étais grillé. Elle me connaissait trop bien, et elle comprenait bien que je n’arrivais pas entièrement à me réjouir pour elle de tout ce bonheur qui semblait l’entourer. Un enfant à venir, un mari. Et moi, j’étais seul, mais c’était entièrement de ma faute. J’avais envie qu’elle me prenne dans ses bras, qu’elle me dise que tout irait bien, mais je savais pertinemment qu’elle ne le ferait sans doute pas. Elle l’aurait fait quand nous étions ensemble, mais désormais les choses étaient différentes. Je haussais les épaules. « Pour tout… Notre séparation, puis de débarquer comme ça dans ta nouvelle…vie. » Ces derniers mots avaient un goût amer. Elle avait une nouvelle vie, et je n’en faisais pas partie, en tout cas pas comme je le voulais. J’hochais la tête comme pour la remercier de ne pas m’en vouloir de tout le mal que j’avais pu lui faire. « Je m’inquiétais pour toi aussi. Ravi de voir que tout va pour le mieux… » Je commençais à avoir de plus en plus de mal à parler, bien trop envahi par mes émotions. J’allais devoir prendre sur moi, je ne devais pas me mettre à pleurer.

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MessageSujet: Re: La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago   La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago EmptyMer 30 Juin 2021 - 23:28


La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale

Ce n'est qu'une histoire, ce n'est pas une adieu, juste un au-revoir, on l'a dit tous les deux. Là dans nos mémoires, un secret qu'on garde pour nous. C'est comme un été qui ne finit jamais, comme un souvenir qui, lui, repose en paix. ı @Thiago Fitzgerald et @Charlène Brennan
Tu étais persuadée que cette histoire serait longue et belle, que vous iriez loin ensemble. Mais ça ne s'est jamais produit. Thiago a dû partir pour le travail, te laissant derrière lui comme si cette histoire n'avait tout simplement jamais existé. À vrai dire, tu pourrais presque te demander si tu l'as imaginée, si c'était simplement dans ton esprit. Il a choisi son travail avant cette relation naissance, la stabilité avant la prise de risque. Et si une part de toi aurait aimé, sur le moment, qu'il privilégie votre union, tu ne peux finalement que le comprendre. Pourquoi te choisir ? C'est plutôt ça que tu n'aurais pas été apte à comprendre... Tu n'avais pas grand chose à lui apporter de plus, ou du moins, c'est ce que tu te dis afin de mieux accepter son départ, pour ne pas y songer davantage. Votre union n'était qu'éphémère, et autant dire que ça t'as brisé le coeur, même si vous vous êtes séparés dans de bons termes. Comme si l'amour n'était réellement pas fait pour toi, comme si c'était un signe te faisant comprendre qu'il était temps d'y renoncer, tout simplement. Ton premier mari était violent dans tous les sens du terme, lui est parti... Puis tu as dû avancer, refaire ta vie. Tayron a pris davantage d'importance dans ta vie, au point où il est devenu ton époux ainsi que le père de cet enfant à naître. Il t'as redonné espoir là où tu n'y croyais tout simplement plus.

De manière générale, cette année aura été riche en émotions, certaines ont été bien plus belles que d'autres, c'est vrai. Mais tu ne regrettes pas la tournure qu'ont pu prendre les choses. Malheureusement, le monde a continué de tourner en son absence et Thiago en fait les frais. Le voir ainsi te brise tout simplement le coeur, il ne méritait pas de souffrir, ni d'apprendre les choses ainsi. Tu espérais faire les choses différemment mais étant donné que tu n'étais pas au courant de son retour, tu ne pouvais donc pas y faire grand chose, tout simplement. Revenir en arrière est tout simplement impossible, ne laissant ainsi que les remords en songeant à ce passé commun qui, jadis, te rendais si heureuse.

L'entendre dire qu'il avait besoin de te voir te fait chaud au coeur, même si c'était assez inattendu vu la situation actuelle. Et pourtant, il semble heureux de te voir, ce qui est évidemment réciproque. Tu as bien fais de venir, je t'assure. Je suis rassurée de te voir, et de savoir par la même occasion que tu es de retour à Bowen. C'est d'ailleurs pare qu'il est si honnête et direct que tu n'as jamais douté de lui. Il n'hésite pas à dire ce qu'il pense, du moins, pas avec toi. Ça a toujours été réciproque d'ailleurs. En prime, tu ne l'avais pas revu depuis votre séparation. Tu ne savais donc pas comment se déroulerait les retrouvailles, si ça n'allait pas vous mettre mal à l'aise d'une façon ou d'une autre. Pour toi, ce n'est pas le cas. Savoir qu'il ne parvient pas à se réjouir totalement pour toi ne te mets pas en colère. Non, tu peux comprendre que c'est difficile. Dotée d'une grande empathie, tu peux le ressentir, tu peux imaginer ce que ça doit faire lorsqu'on prend cette situation de son point de vue, et tu n'as donc pas l'intention de le blâmer à ce sujet. Tu t'approches de lui afin de le prendre dans tes bras, voulant le rassurer. Cette étreinte se fait sans aucune gêne, sans aucun malaise ni aucune ambiguïté quelle qu'elle soit. Simplement le geste d'une amie qui veut lui faire savoir qu'elle est là, que tu es là. Ne t'excuses pas pour le passé... Et ne dis pas de bêtises, je suis contente que tu sois là. Les choses ont peut-être changés, mais je reste la même femme. S'il y a bien une chose qui n'a pas changé, c'est bien toi. Toujours cette même femme avec le caractère qu'il a connu, et ça ne changera pas de si tôt. Son état commence sincèrement à t'inquiéter. Écoute, tu devrais prendre le temps de digérer. Ça fait énormément d'informations... Installes-toi, je peux te ramener un café si tu veux. Lui proposes-tu en toute bienveillance. Rien qu'aujourd'hui, il a dû avoir bien trop de nouvelles. Tu n'en oublies pas le fait que sa fille a accouché en son absence, ce qui ne doit certainement pas arranger la situation non plus...
Niagara




Dernière édition par Charlène Brennan le Mar 28 Sep 2021 - 11:54, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago   La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago EmptyDim 4 Juil 2021 - 11:47





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feat. @charlène brennan


Jamais je n’aurais cru que j’aurais eu à prendre la décision de me séparer de Charlène. Pour moi, elle était la femme avec qui je voulais me poser et finir ma vie. Mais la vie en avait finalement décidé autrement puisqu’à cause de mon boulot j’avais dû me séparer d’elle. Avec le recul, je me rendais compte à quel point j’avais été stupide d’accepter cette mission ayant pour conséquence d’avoir raison de mon couple. C’était totalement idiot de ma part d’avoir fait passer mon travail avant mon couple, d’autant que je ne doutais pas que j’aurais pu mettre la pression à mon supérieur pour que tout se passe différemment. Mais clairement, je n’avais pas réfléchi et j’avais foncé tête baissée sans penser aux conséquences sur le long terme. Sur le court terme je savais que la séparation serait difficile, autant pour moi que pour elle je n’en doutais pas. Sauf que près d’un an plus tard, je n’étais toujours pas remis de cette rupture alors qu’elle oui puisqu’elle était désormais mariée et attendait un enfant. Je m’en voulais, énormément, mais je ne pouvais malheureusement pas revenir en arrière. Malgré tout, je voulais garder Charlène dans ma vie, même en tant qu’amie, mais j’allais devoir vivre avec le fait de la voir rayonnante de bonheur sans être à l’origine de ce bonheur. Je ne croyais pas que je serais un jour capable de retrouver l’amour, je l’avais trouvé auprès de Charlène et j’avais tout gâché en partant pour du boulot.

En revenant à Bowen, j’espérais intimement que je retrouverais une Charlène célibataire, mais toutefois heureuse. Malheureusement c’était tout le contraire, elle était heureuse oui, mais elle n’était plus célibataire. Si cette dernière année avait déjà été difficile à cause de cette mission qui m’avait demandé beaucoup d’énergie et cette rupture qui m’avait beaucoup affecté, ce retour à Bowen finissait clairement de m’achever moralement. J’avais définitivement tout perdu, et je ne savais pas si je serais capable de me remettre de cela désormais. Mais qu’est-ce que j’avais cru ? Que malgré notre rupture Charlène serait restée bien sagement à m’attendre ? J’étais bien trop con si j’avais pu espérer cela un seul instant. Charlène était une femme formidable, exceptionnelle, il était évident qu’un autre homme viendrait lui mettre le grappin dessus. J’étais totalement brisé par tout ce que je venais d’apprendre, d’autant que j’avais appris cela si brutalement, mais c’était ainsi, j’allais devoir faire avec.

Je tentais d’esquisser un petit sourire à sa réponse même si le bonheur était loin d’être au rendez-vous en ce qui me concernait. « C’est gentil. Ca fait du bien de rentrer chez soi aussi… » L’honnêteté avait toujours été de mise entre Charlène et moi. C’est pourquoi on s’était toujours tout dit, tout confier, autant les bonnes que les mauvaises choses. Et ça avait été quelque chose de vraiment agréable dans le sens où l’on ne pouvait pas douter l’un de l’autre car nous étions totalement transparents l’un envers l’autre. Charlène me connaissait et clairement je ne doutais qu’elle puisse constater que je ne pouvais pas me réjouir pleinement pour elle de ce bonheur dans lequel elle vivait. Bien sûr que j’étais content pour elle, mais tout ça me faisait bien trop de mal pour que je parvienne à démontrer ma joie pour elle. Alors qu’elle me prenait dans ses bras pour me rassurer, je sentis une larme couler le long de ma joue. Je fermais quelques secondes les yeux afin de reprendre mes esprits et ne pas fondre en larmes. Je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-même de tout ce qu’il arrivait alors je n’avais pas le droit d’imposer ma tristesse à Charlène, elle ne méritait pas cela. Et je ne devais pas la contrarier pour quelconque raison avec sa grossesse, qui j’espérais se passait bien malgré tout. « Je n’en doute pas, tu es bien trop fabuleuse pour changer celle que tu es vraiment. » C’était plus fort que moi, je n’arrivais pas à ne pas lui faire ce genre de compliment, mais je savais pourtant qu’il allait falloir que je cesse cela, Charlène était une femme mariée désormais, mais allais-je y parvenir ? Je n’en savais trop rien. « Je… Ouais. Il va falloir un peu de temps… » arrivais-je tant bien que mal à articuler. L’écoutant j’allais m’asseoir sur un des fauteuils disponibles. « Oui pourquoi pas, merci. » Elle était toujours aussi bienveillante avec moi, je ne changerais jamais d’avis, cette femme était décidément parfaite, et j’avais laissé passer ma chance, comme un con.

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MessageSujet: Re: La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago   La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago EmptyDim 4 Juil 2021 - 13:06


La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale

Ce n'est qu'une histoire, ce n'est pas une adieu, juste un au-revoir, on l'a dit tous les deux. Là dans nos mémoires, un secret qu'on garde pour nous. C'est comme un été qui ne finit jamais, comme un souvenir qui, lui, repose en paix. ı @Thiago Fitzgerald et @Charlène Brennan
Cette décision était la sienne, tu n'avais pas le droit d'entraver son chemin professionnel. Même si c'était difficile, tu as préféré le laisser partir sans même s'avoir quand il reviendrait... S'il reviendrait. Mais tu n'allais certainement pas remettre son départ en cause, aussi difficile que cela puisse être, et ça a eu raison de votre relation puisqu'il t'as quittée. Il a donc fallu que tu prennes du temps pour toi, pour encaisser tout ça et surmonter la douleur. D'autant plus que cette relation ayant été secrète, tu n'as donc pas osé en parler à qui que ce soit, pas même à ta famille. Il a donc fallu faire bonne figure, fausser les apparences pour avoir l'air toujours aussi heureuse et épanouie, même si c'était difficile, voir presque impossible. La séparation a été très lourde, les soirs passés seule étaient souvent accompagnés de larmes. Puis, petit à petit, tu t'es relevée pour passer à autre chose, te jurant que plus jamais un homme ne te ferais souffrir. Tu l'aimais, tu étais heureuse de cette relation, mais tu as été profondément blessée. Jamais tu ne lui diras afin de ne pas remuer le couteau dans la plaie, mais c'est vrai que ça t'as fais terriblement mal de voir que son boulot passait en priorité, bien que tu comprenais.

Il a donc fallu du temps pour pouvoir redevenir cette femme heureuse et pétillante que tu étais. Et, avec le temps, Tayron a pris de plus en plus d'importance dans ta vie sans même que tu ne t'en rendes comptes. Lorsque tu as compris, c'était déjà trop tard, tu y étais attachée bien plus que tu n'osais l'imaginer. L'accepter a pris du temps, par contre. Aujourd'hui, il est devenu ton mari, celui avec qui tu partages ta vie et tes draps. Thiago l'a appris d'une manière assez intense, entre ton ventre arrondi et cette bague que tu n'avais pas lors de son départ. Ça te brise le coeur car même s'il a pu te blessé, il ne méritait pas ça pour autant. Surtout pas ainsi. Tout ça ne change pas l'importance et la présence qu'il a pu avoir dans ta vie.

J'imagine que tu as dû rencontré ta petite fille... Comment ça s'est passé ? Car oui, étant l'éditrice de sa fille, tu sais qu'elle a accouché il y a quelques mois de cela, durant son absence. La question était naturelle et se posait forcément, lui qui évoque son retour à Bowen. Quant à ta grossesse, tu comprends qu'il ne puisse pas totalement s'en réjouir, et tu ne lui en veux pas. D'un côté, c'est aussi lui mettre sous le nez tout ce qu'il a loupé depuis son départ, tout ce qu'il n'a pas eu. Ce n'est pas ce que tu espérais pour lui, mais tu ne peux pas non plus le cacher puisque ça fait partie de toi, de celle que tu es devenue depuis son départ. Dans un geste réconfortant et amical, tu l'as tout simplement pris dans tes bras. Ne dis pas de bêtises, je suis simplement une femme normale. Je n'ai rien d'extraordinaire. Mais il a toujours su te complimenter, ce qui t'as toujours fait plaisir d'ailleurs. Ne plus être ensemble ne veut pas dire que tu n'as pas le droit d'avoir de l'estime pour lui, ni même de le respecter. Votre histoire est terminée, mais vous êtes restés dans de bons termes. Cette bonne estime de lui est toujours présente. Prends le temps qu'il faut... Sans attendre, tu quittes donc ton bureau afin d'aller lui préparer un café, comme il l'aime... Enfin, d'aussi loin que tu t'en souviennes. Dès qu'il est prêt, tu retournes auprès de Thiago dans ton bureau, posant le café juste devant lui. J'espère que je ne me suis pas trompée... On ne sait jamais.
Niagara




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MessageSujet: Re: La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago   La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago EmptyMer 14 Juil 2021 - 23:15





la rime sans la prose, sans toi, je suis bancale

feat. @charlène brennan


Il était évident que j’allais avoir besoin de temps pour encaisser tout ce que je venais de découvrir. Mais je devais me faire à l’idée qu’avec Charlène tout était bel et bien terminé. C’était terminé depuis un an maintenant, depuis notre rupture. Mais si j’avais espéré un retour en arrière et que j’avais gardé l’espoir de pouvoir être à nouveau avec elle, tout espoir était vain. Déjà, je ne doutais pas que Charlène était très heureuse dans son couple, ce n’était sûrement pas pour rien qu’elle était mariée et qu’elle attendait un bébé. C’était peut-être mieux ainsi. Son mari saurait sûrement la rendre plus heureuse que je n’aurais jamais su le faire. Même si c’était dur, je tentais de me consoler en me disant qu’elle était plus heureuse avec son mari et que je devais me réjouir pour elle de ce bonheur, même si cela me rendait malheureux. Bien que je ne voulais pas croire que je parviendrais à me remettre un jour, j’avais conscience que la douleur finirait par passer, ça finit toujours par passer, il suffit juste d’être patient. Et pour certaines personnes, ça peut prendre plus de temps, mais ça passera il fallait que j’en sois convaincu.

Charlène avait toujours eu les mots pour me rassurer et pour me consoler, et même encore aujourd’hui elle savait comment me changer un peu les idées avec ce que je venais d’apprendre, me faire penser à autre chose. Je n’en démordrais pas, et ce que je pensais se confirmait, c’était une femme vraiment fabuleuse, et son mari avait de la chance de l’avoir pour épouse. J’espérais que tout irait bien, qu’il la rendrait heureuse à jamais et qu’il ne lui ferait pas du mal comme je lui en avais fait en la quittant pour mon travail. Même si je l’avais fait pour elle, pour ne pas qu’elle s’inquiète, je l’avais tout de même faite souffrir et je m’en voudrais toujours pour ça. Elle me parlait de ma petite fille, du fait que je l’avais probablement rencontré. Compte tenu du lien qu’elle entretenait avec ma fille Gabriella, il était évident qu’elle avait été au courant de la naissance de la petite Hailee. Naissance à laquelle je n’avais pu assister puisque j’étais en mission. Je me rendais compte à quel point mon travail pouvait empiéter sur ma vie et je regrettais tant d’être parti. Du jour au lendemain je pourrais perdre mon travail, mais ma famille serait toujours là pour moi, il fallait vraiment que je pense à cela si jamais on me demandait à nouveau de partir… Je hochais doucement la tête en esquissant un petit sourire. « Oui, elle est merveilleuse, mais déjà si grande… Ca s’est super bien passé mais je m’en veux d’avoir loupé sa naissance et ses premiers mois de vie… » Malheureusement encore des choses que je ne pourrais jamais rattraper. Alors certes la petite ne se souviendra jamais que je n’étais pas présent jusqu’à ses six mois, mais moi je ne l’oublierais pas. Je haussais doucement les épaules quand elle me dit qu’elle était une femme normale qui n’avait rien d’extraordinaire. « Si tu le dis oui, mais moi, je te trouve extraordinaire. Je peux encore penser comme je veux non ? » lui demandais-je en parvenant à rire un petit peu. J’avais peur de perdre Charlène, que notre passé soit un problème dans son couple. Je ne voulais pas sembler être celui qui va courir après l’amour de sa vie qu’il a laissé passer. Je prendrais sur moi, aussi dur que ce sera mais je voulais que Charlène et moi on reste amis, j’en avais besoin. « Merci. » lui répondis-je simplement avant qu’elle ne quitte le bureau pour revenir un peu plus tard avec un café. Je prenais le café qu’elle avait posé devant moi en y jetant un coup d’œil mais n’osant pas encore goûter de peur de me brûler. Un grand café avec une toute petite pointe de lait, j’adorais ça, et elle s’en souvenir. « Merci Charlène, c’est parfait. Je vois que tu me connais toujours aussi bien… » lâchais-je doucement en esquissant un petit sourire nostalgique, repensant à tous ces superbes moments que l’on avait partagé tous les deux.

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MessageSujet: Re: La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago   La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago EmptyJeu 15 Juil 2021 - 14:40


La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale

Ce n'est qu'une histoire, ce n'est pas une adieu, juste un au-revoir, on l'a dit tous les deux. Là dans nos mémoires, un secret qu'on garde pour nous. C'est comme un été qui ne finit jamais, comme un souvenir qui, lui, repose en paix. ı @Thiago Fitzgerald et @Charlène Brennan
Malheureusement pour lui, les choses se sont bien bousculées dans ta vie, depuis son départ. C'est un fait, et tu es épanouie dans ton mariage. Tayron est un homme merveilleux, il veille sur toi et prends soin de toi. De plus, vous allez avoir un enfant dans quelques mois. Grossesse surprise, surtout vu ton âge. Autant dire que tu ne t'y attendais pas. Mais malgré votre séparation, tu ne lui en veux pas. A vrai dire, tu es même restée dans de plutôt bons termes avec lui. Disons simplement que même si votre amitié est toujours là, la vie a repris son cours depuis la dernière fois que tu as eu l'occasion de poser le regard sur lui. C'était ce fameux jour où tu lui as dis au revoir, car il s'apprêtait à partir pour une durée indéterminée, te laissant avec le coeur brisé et l'espoir de le revoir un jour. La seule chose que tu peux souhaiter à Thiago, c'est de réussir à être heureux, d'arriver à passer au delà. Car oui, tu peux évidemment comprendre qu'il peut avoir du mal à encaisser, qu'il puisse avoir le coeur brisé.

Même si votre histoire n'a pas pris la tournure espérée, il y a une chose qui ne change pas : tu tiens à lui. Il a compté et compte toujours pour toi. Peut-être que cela peut sembler égoïste, mais tu espères qu'il fera toujours partie de ta vie, quoi qu'il arrive. Essayer de trouver les mots justes pour l'apaiser est évident pour toi, d'autant plus que tu ne lui en veux vraiment pas. Il est parti pour le boulot, il n'y a pas à épiloguer sur ce sujet. Ce qui est fait, est fait. Il ne faut pas qu'il culpabilise pour ça, tu es passé à autre chose et tu espères qu'il parviendra à en faire de même, avec du temps. D'ailleurs, tu lui parles de sa petite fille, Hailee, qu'il n'avait pas pu rencontrer avant puisqu'il n'était pas présent. Forcément, tu te demandes simplement comment il l'a vécu. Tu ne dois pas t'en vouloir, tu sais... Surtout qu'on ne peut pas changer le passé. Tu as encore pleins de beaux moment à vivre avec ta petite famille. Lui dis-tu simplement. Certes, il a loupé la naissance de la petite, mais il pourra être présent à l'avenir, s'il le souhaite. Se laisser ronger par ses remords n'est pas une solution, il ne mérite pas ça.

Bien-sûr, tu peux penser ce que tu veux. Mais je t'assure que je suis simplement normale. Tu me sur-estimes... Même si cette vision qu'il a de toi est très flatteuse et agréable, ça te fais peur. Pas pour toi, loin de là. Non, c'est plutôt pour lui que ça t'inquiète. Tu ne veux pas non plus qu'il ressasse en boucle, ni même qu'il te sur-estimes ainsi en se disant qu'il ne trouvera pas aussi bien. Il pourra même assurément trouver mieux, tu en es persuadée. Lorsque tu quittes son bureau, c'est simplement pour lui préparer un café. Comme il l'aime, évidemment. Il y a bien des choses que tu n'as pas pu oublier mine de rien. Un an, ça peut sembler si court mais également interminable, les deux à la fois. Bien-sûr, comment oublier ? Je ne pourrais pas. Oui, tu le connais bien. Mais lui aussi, il te connait. Ce n'est pas pour rien que cette relation était si belle et intense.
Niagara




Dernière édition par Charlène Brennan le Mar 28 Sep 2021 - 11:55, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago   La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago EmptySam 31 Juil 2021 - 2:26





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feat. @charlène brennan


Malgré la difficulté de tout ce que je venais d’apprendre en l’espace de quelques secondes, j’avais espoir qu’un jour je parvienne à aller de l’avant et que je sois en mesure de me réjouir du bonheur de Charlène. Pour le moment, c’était bien trop difficile pour moi, mais elle le comprenait, je le savais et j’avais la certitude qu’elle ne m’en voulait pas et qu’elle me laisserait le temps nécessaire pour encaisser tout ça. Charlène était quelqu’un de bien, et même si elle ne serait plus ma compagne, j’avais de la chance de l’avoir dans ma vie, même en tant qu’amie. Je m’estimais vraiment chanceux que la vie m’ait fait croiser son chemin, tout aurait été bien différent sans elle, et clairement j’avais besoin d’elle dans ma vie. Elle était toujours de bons conseils, prête à aider les autres, j’aimais tellement sa façon d’être, son caractère, cette femme si exceptionnelle que j’avais laissé tomber pour le travail. Pauvre idiot que j’étais, tant pis pour moi, mais un autre avait su saisir sa chance. Il avait bien fait, si j’avais été moins con, elle serait probablement encore avec moi aujourd’hui, mais il n’était pas possible de revenir en arrière, ce qui était fait ne pouvait pas être changé, il fallait désormais que je m’adapte et que je vive avec. Clairement j’avais le cœur brisé, et personne pour me consoler, mais ça passerait, je finirais un jour par me remettre de cette perte même si cela me semblait insurmontable aujourd’hui. Le choc, probablement, d’apprendre en l’espace de quelques secondes à peine qu’en une année elle était maintenant mariée et enceinte. Sans doute que je n’aurais pas su lui apporter tout ça moi, peut-être qu’elle était mieux sans moi.

Malgré les circonstances et le fait qu’on ne serait plus jamais ensemble, mon attachement à Charlène ne changerait jamais. Mes sentiments vis-à-vis d’elle allait devoir changer, mais si je parvenais à transformer tout cet amour que je lui portais en amitié, alors ce serait clairement une très bonne amie, et pour la vie, et c’était ce que je souhaitais. Il n’était aucunement question de rayer Charlène de ma vie, au grand jamais. Depuis qu’elle était entrée dans ma vie, il n’avait jamais été question qu’elle en sorte, quelque soit ce qui pouvait arriver. Nos vies avaient fini par prendre des directions différentes, mais elles pouvaient se retrouver, et je comptais bien que ça arrive. Elle avait toujours les mots pour me rassurer. Alors oui j’avais loupé la naissance de ma petite fille, mais ce qui comptait c’était que je sois là maintenant et que j’avais encore de bons moments à vivre avec elle et le reste de ma famille. Je hochais doucement la tête. Elle avait entièrement raison et malgré que je sois blessé, ses mots me réconfortaient et je ne regrettais pas d’être venu la voir même si j’avais bien des idées en tête en venant ici. « Oui tu as raison, merci Charlène pour ce réconfort que tu m’apportes… » J’esquissais un petit sourire timide.

Je haussais les épaules et secouais doucement la tête. « Je ne pense pas te sur-estimer, en revanche je pense que toi, tu te sous-estimes. » Il allait me falloir du temps, mais il ne fallait pas qu’elle ait peur, sachant qu’elle n’était plus libre, je ne viendrais plus l’importuner avec mes sentiments, je garderais tout pour moi et je prendrais sur moi. Je n’étais pas ce genre d’homme à vouloir briser un ménage. J’avais laissé passer ma chance, c’était tant pis pour moi, je devais accepter ma défaite. « Ca va aller pour moi, t’inquiète pas. Il me faut juste un peu de temps… » Je tentais de la rassurer comme je pouvais à mon sujet, je ne voulais pas qu’elle s’inquiète pour moi, c’était justement ce que j’avais voulu éviter en la quittant un an plus tôt avant de partir en mission. Je ne voulais pas qu’elle s’inquiète pour moi, et je n’avais pas changé d’avis là-dessus. Je lui souris. « Moi non plus je n’oublierais jamais. Mais je sais que je dois passer à autre chose. » Je buvais ensuite une gorgée de café, qui était bien chaud et je me brûlais à moitié la langue, ça sentait la langue de chat à plein nez, tant pis ça passerait. Jamais je n’oublierais mon histoire avec Charlène, elle était bien trop douce mais intense à la fois. Mais tout ça était derrière moi maintenant.

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Dernière édition par Thiago Fitzgerald le Mer 18 Aoû 2021 - 17:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago   La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago EmptyDim 1 Aoû 2021 - 14:35


La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale

Ce n'est qu'une histoire, ce n'est pas une adieu, juste un au-revoir, on l'a dit tous les deux. Là dans nos mémoires, un secret qu'on garde pour nous. C'est comme un été qui ne finit jamais, comme un souvenir qui, lui, repose en paix. ı @Thiago Fitzgerald et @Charlène Brennan
Tu n'en attends pas tant de sa part. Un an s'est écoulé et malheureusement, ta vie a pris un virage totalement différent. La femme que tu étais lorsqu'il est parti n'est plus tout à fait la même que celle que tu es devenue aujourd'hui. Un peu plus forte, peut-être. Encaisser une déception amoureuse n'était pas forcément dans tes projets, d'autant plus qu'il fallait fausser les apparences puisque personne n'était au courant. Et encore, Thiago est loin de s'imaginer qu'il n'est au courant que de la face visible de l'iceberg. Ce que tu as pu endurer avec ton ex-mari lorsqu'il a décidé de te faire payer ton départ, il est loin de l'imaginer. Comment s'imaginer une telle chose alors que tu as l'air parfaitement heureuse et épanouie ? En même temps, tu es réellement heureuse en partageant ta vie avec Tayron. Cet homme, tu l'aimes réellement même si ça n'a pas toujours été simple. Le mariage n'est pas une chose que tu prends à la légère, surtout pas quant on sait comment s'est soldé ton précédent mariage. Il avait su bafouer ces valeurs auxquelles tu croyais tant mais ton époux a su changer ta vision des choses.

Thiago et toi, ça a été une belle histoire, aussi courte qu'elle ait pu l'être. Mais ça ne change en aucun cas ton opinion et ta vision de lui. C'est un homme formidable, même s'il a privilégié son travail à votre relation. Tu tiens toujours à lui même si c'est d'une manière totalement différente comparée au moment où il a décidé de te quitter. En partant, il t'as perdue d'une certaine façon, mais il a également loupé la naissance de sa petite fille. Tu oses à peine imaginer à quel point ça a dû être très difficile pour lui. Chercher les mots justes afin de le réconforter n'est pas une chose aisée, mais ça ne t'empêches certainement pas d'essayer. Mais c'est normal voyons... Le plus important, c'est d'arriver à avancer. Il ne parviendra pas à panser ses plaies s'il vit dans le passé de toute façon, c'est une certitude. Si tu peux l'aider, c'est de bon coeur que tu le feras.

Le connaissant, tu sais qu'il ne cherchera jamais à semer la zizanie dans ton mariage. Ce n'est pas un homme comme ça, bien au contraire. Il est trop respectueux pour faire ce genre de coup bas. Ce qui te fais peur, c'est qu'il soit dans la comparaison vis à vis de toi si l'occasion se présente à nouveau pour lui. D'autant plus que tu n'es pas aussi formidable qu'il l'imagine. Sa vision et la tienne ne sont pas du tout pareille là dessus. Je t'assure que ce n'est pas le cas. Non pas que tu juges être une femme mauvaise, simplement dans la norme finalement. Madame tout le monde, gérant son rôle de femme, de mère et d'épouse du mieux qu'elle le peut. C'est normal d'avoir besoin de temps, ce n'était pas sans signification non plus. Au contraire, c'était une très belle relation, mais tu es passée à autre chose. Les souvenirs que tu en gardes sont beaux, c'est une certitude, mais ils appartiennent aux passés et ça ne changera pas. C'est nécessaire oui. Si ça peut t'aider d'une façon ou d'une autre, saches que je suis entre de bonnes mains. Qu'il n'ait pas de doutes sur la façon dont tu es traitée, qu'il ne prenne pas le risque de s'imaginer que tu as été contrainte, ni même que tu puisses revivre le même schéma qu'avec ton ex-mari car ce n'est pas le cas. En ton absence, mon ex-mari est "revenu", il m'en a sauvée... Ainsi, tu sous-entends qu'il s'en est pris à toi, tout en omettant de lui dire comment ça s'est terminé ainsi que les détails.
Niagara




Dernière édition par Charlène Brennan le Mar 28 Sep 2021 - 11:55, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago   La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago EmptyDim 8 Aoû 2021 - 19:07





la rime sans la prose, sans toi, je suis bancale

feat. @charlène brennan


Un an, ça pouvait parfois être trop court, mais ça pouvait aussi être long. Cette année avait été très longue pour moi, j’avais été loin de ma famille, loin de Charlène et ça avait été très compliqué. Pour autant, il n’avait pas été question pour moi de refaire ma vie, mais évidemment Charlène avait bien le droit de faire ce qu’elle voulait, je l’avais quitté après tout. Pour autant, je n’aurais pas cru qu’en si peu de temps sa vie aurait pris un tournant pareil. Désormais elle était mariée, et attendait un bébé, tout ça en l’espace de douze mois. Clairement je m’en voulais, comment j’avais fait pour en arriver là ? J’avais tout perdu et il était impossible de revenir en arrière. Tout était de ma faute, j’allais devoir vivre avec mon erreur et accepter que Charlène ne m’appartenait plus. Enfin j’entendais par-là qu’on ne serait plus jamais ensemble, je n’avais jamais eu la prétention de dire que Charlène m’appartenait, elle était une femme libre qui faisait bien ce qu’elle voulait, je n’étais pas un de ces tarés qui imposait tout à la femme avec qui il était sous prétexte qu’il pensait avoir le pouvoir de la contrôler. Pour moi l’amour, c’était aussi la liberté de chacun de faire ce que bon lui semblait sans pour autant que l’autre ait toujours à redire quoi que ce soit. Evidemment, tant que l’un et l’autre restait fidèle et ne tentait pas de tourner autour d’une autre personne, ça allait de soi. Je parviendrais à me réjouir du bonheur de Charlène, ça viendrait, il me fallait juste du temps. Et même si je pensais que je ne pourrais plus jamais tomber amoureux tant j’avais eu et avais encore de sentiments pour Charlène, je savais que rien n’était impossible. La vie pouvait parfois nous faire de belles surprises, et à mon avis, rien n’arrivait pas hasard dans la vie mais tout pour une bonne raison. Je ne savais pas encore pourquoi il avait fallu que je quitte Charlène et revenir un an après et la découvrir mariée et enceinte tant ça me faisait du mal, mais je ne doutais pas que quelque chose de beau arriverait pour compenser toute cette souffrance qui m’habitait en ce moment.

Des deux histoires d’amour que j’avais eu dans ma vie, celle avait Charlène était probablement la plus belle même si elle avait aussi été la plus courte. Evidemment ma première union m’avait donné une fille merveilleuse et je ne pouvais pas nier que j’avais passé de belles années auprès de mon ex-femme et de notre fille. Pour autant, ma relation avec Charlène avait été bien différente sans que je ne sache trop expliquer ce qu’il s’était passé. Tout avait été absolument naturel. Notre relation avait été légère, fluide et sans pris de tête. Je ne pouvais pas rêver mieux même si aujourd’hui je devais passer à autre chose. Peut-être qu’un jour je trouverais cette femme qui me ferait définitivement oublier Charlène en tant qu’amante bien que je jugeais cela impossible en ce moment. Si nous n’étions pas restés ensemble Charlène et moi, c’était finalement que nous n’étions pas faits l’un pour l’autre, même si notre histoire avait été belle. Le plus important maintenant, c’était qu’on ne se soit pas quitté en mauvais termes et que l’on puisse rester amis, car Charlène garderait à jamais une place importante dans ma vie. Elle était vraiment très tendre avec moi et c’était appréciable. « Pas pour tout le monde non, surtout vu notre relation passée… Alors vraiment, merci pour tout. » J’allais aller de l’avant, il n’était pas question que je me morfonde à ressasser une belle histoire qui était désormais terminée. Je me devais de ne pas sombrer et de garder la tête hors de l’eau, pour moi déjà, pour ma fille et pour mes petits-enfants.

Charlène me connaissait suffisamment bien pour savoir que jamais je ne tenterais quoi que ce soit qui puisse risquer de nuire à son couple. C’était aussi pour cela qu’il était possible que l’on reste ami. Je reconnaissais ma « défaite », j’avais perdu Charlène et un autre l’avait gagné, c’était ainsi. Tout ce qui comptait c’était qu’elle soit heureuse, je souhaitais juste que son mari soit bon avec elle sans quoi je ne saurais pas le supporter. Mais au vu du passé de Charlène, je ne doutais pas qu’elle n’avait pas épousé cet homme à la légère, malgré la rapidité des évènements je savais que c’était quelque chose de réfléchit et que tout devrait bien se passer. J’esquissais un petit sourire. « Je sais parfaitement que je n’aurais pas gain de cause, mais sache que je ne changerais pas d’avis. » J’avais cette impression que Charlène s’était toujours un peu sous-estimer, probablement au vu de son passé avec son ex-mari, mais je ne changerais pas d’avis sur le fait que je pensais qu’elle était une femme absolument merveilleuse. Je baissais la tête histoire de respirer un bon coup et de quitter un peu son regard tant c’était difficile de la regarder parce que j’avais mal de l’avoir perdu. « En effet, j’ai cru que tu étais la femme de ma vie… » J’étais totalement sincère, mais je m’étais visiblement trompé. Notre relation avait été merveilleuse, mais elle n’était qu’une passade. Charlène n’était pas la femme de ma vie mais celle de quelqu’un d’autre, et c’était ça aussi qui était difficile à accepter. Je relevais la tête pour la regarder à nouveau et la hochais doucement. « Je n’en doute pas, Charlène. » C’était dur à entendre, et imaginer un autre homme poser ses mains sur elle, dormir dans son lit, ce n’était pas simple, mais si elle était heureuse, je finirais par me remettre de tout ça. Je sentais la colère m’envahir en apprenant que son ex-mari était revenu, et que visiblement elle avait été vraiment en danger. « Il t’a fait du mal ? » Je bouillais de colère, Charlène avait été vulnérable face à ce type et évidemment moi, je n’avais pas été là puisque j’avais quitté la ville, et Charlène, pour le boulot. « Heureusement qu’il était là, lui… » lâchais-je finalement comme une personne qui se sentait totalement vaincu et qui abandonnait la partie en plein milieu. Je comprenais alors que Charlène et moi c’était bel et bien fini, depuis longtemps.

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Dernière édition par Thiago Fitzgerald le Mer 18 Aoû 2021 - 17:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago   La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale ı Thiago EmptyLun 9 Aoû 2021 - 23:29


La rime sans la prose, sans toi, je suis bancale

Ce n'est qu'une histoire, ce n'est pas une adieu, juste un au-revoir, on l'a dit tous les deux. Là dans nos mémoires, un secret qu'on garde pour nous. C'est comme un été qui ne finit jamais, comme un souvenir qui, lui, repose en paix. ı @Thiago Fitzgerald et @Charlène Brennan
Les premiers jours, les premières semaines suite à son absence semblaient tout simplement interminable. Comme si les jours étaient à eux même des mois dans leur intégralité. Oui, son départ a été très difficile même si tu as veillé à faire bonne figure, à ne pas alerter tes proches avec tes états d'âmes. Que ce soit tes enfants, ta famille ou même Tamara. L'amour s'est mis en travers de ton chemin lorsque les sentiments que tu pouvaient avoir envers un ami se sont amplifiés avec le temps. Ces sentiments qui ne sont pas restés amicaux évidemment, bien que ça semble évident vu la bague que tu portes ainsi que ce ventre qui n'est plus aussi plat, et ce n'est pas lié à un abus de nourriture quelconque. Alors oui, il est vrai que le mariage est arrivé assez rapidement et que la grossesse était totalement inattendue, mais tu t'épanouis. Voir Thiago aujourd'hui était inattendu puisque tu n'étais même pas au courant de sa présence en ville. Le revoir te donne l'impression de croiser un fantôme. Mine de rien, cet homme a compté dans ta vie même si les sentiments que tu portes à son égard ne sont plus ceux que tu pouvais éprouver il y a un an. Maintenant, ce ne sont que des sentiments amicaux portés envers un ami que tu n'as pas vu depuis bien longtemps et ce, malgré votre passé commun. La seule chose que tu peux lui souhaiter, c'est de rencontrer une femme merveilleuse qui saura le rendre heureux, et avec qui le timing sera bien meilleur qu'avec toi. Car malgré tout, ton opinion à son sujet n'a pas changé.

Cette histoire avait été belle, mémorable. Jamais tu ne pourras nier ça. Sauf que tu es passé à autre chose, dans les bras d'un autre homme qui a su te faire tomber amoureuse, qui a su te combler même si ça n'a pas toujours été simple. Ce mariage, cette relation est forte, intense et tu ne peux pas nier que tu aimes Tayron d'une puissance indescriptible. Si tu pensais que Thiago était l'homme de ta vie et qu'il aurait probablement pu l'être sur le long terme, son départ n'a pas joué en votre faveur. L'engagement est quelque chose de sérieux et tu souhaite vivre cette histoire à 200%. Il n'a pas à s'inquiéter de ton bonheur ou du fait que tu puisses être bien traitée, jamais tu n'aurais à nouveau épousé un homme qui montre une once de violence à ton égard. Tayron a été accepté par tes enfants, tout comme il les a accepté comme les siens. La seule chose que tu peux souhaiter à Thiago, c'est de vivre la même chose et d'être heureux car quoi qu'il a pu se passer et qu'importe les raisons de votre séparation, tu ne lui souhaites aucun mal. Au contraire, il mérite tout le bonheur du monde. Simplement que ça ne sera pas à tes côtés, contrairement à ce que vous imaginiez douze mois plus tôt. Pour moi, ça l'est. Tu as compté dans ma vie et tu compteras toujours à mes yeux Peut-être pas de la même façon qu'il y a un an, certes, mais je tiens toujours à toi et ça ne changera pas. Ne me remercies pas pour ça, je t'assures que ce n'est pas nécessaire. Tu as toujours été ainsi et il le sait. Douce, gentille, bienveillance, à ne jamais souhaiter de mal à qui que ce soit.. Enfin, il y a eu une exception mais pour des raisons plutôt évidentes.

Thiago est un homme respectueux et tu n'en as jamais douté une seule seconde. C'est aussi pour ça que rester amie avec lui ne te dérange pas car quoi qu'il arrive, il saura rester respectueux de ta relation avec ton époux sans jamais émettre un jugement, sans jamais dire ou faire quelque chose de déplacé à ton égard. S'il s'était trouvé quelqu'un d'autres, tu aurais assurément fait la même chose. Pire, tu te réjouirais pour lui si ça devait arriver. Je le sais, tu es bien trop têtu pour ça, mais ne change ça pour rien au monde. T'oses-tu à lui dire accompagné d'un léger sourire. L'entendre dire qu'il pensait que tu étais la femme de sa vie te brise tout simplement le coeur. J'en ai conscience. Je pensais aussi que tu étais l'homme de ma vie... Et tu es parti. Je pense qu'on s'est effectivement trompé... Ta voix te trahis bien plus que tu n'oserais l'avouer. Cette voix qui sous-entends que tu as souffert, que ça t'as fais souffrir bien plus que tu n'as osé lui montrer lorsqu'il t'as dis que c'était terminé. Maintenant, tu es mariée et comblée, jamais tu ne changeras ça. Tayron est merveilleux et tu l'aimes comme une folle. Il te traite à merveille et dans le respect et ce mariage était la meilleure décision qui soit. Rapidement, tu lui avoues donc que ton ex-mari s'en est pris à toi durant son absence. Face à sa question, tu hésites quelques instants avant de répondre. Des hématomes et des côtes cassées, j'ai eu de la chance... Il est arrivé au bon moment, avant que ça ne puisse être pire. Suite à son arrivée, tu as surtout évité une relation non consentie mais parler de ça est encore trop difficile. Puis, tu ne veux pas lui infliger ça non plus. Heureusement que tu as pu éviter ça, que tu n'as pas eu à encaisser une telle atrocité. Ses mots étaient dégueulasse, ils résonnent en toi comme un écho. Enfin, tu essaies de balayer ces pensées de ton esprit afin de te concentrer sur autre chose. Ne le prends pas comme ça... Tu avais des choses à faire et je le comprends. Difficile de ne pas comprendre qu'il culpabilise de ne pas avoir été présent, de ne pas être resté car vos vies seraient bien différentes s'il n'était pas parti.  C'est une certitude mais il n'existe pas de marche arrière. Tristement, même si c'était faisable, tu n'es pas certaine que tu y changerais quelque chose tant tes sentiments sont forts à l'égard de ton mari. Mais tu es certaine qu'une femme merveilleuse l'attend quelque part, et qu'il finira par la rencontrer.
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