One shot, two shot. Game over (Manwë)

Elle s’en souviendra de cette journée Hutcherson. Elle n’avait jamais fait de mal à personne du moins physiquement et voilà que la blonde avait tiré sur cet homme. Elle était plutôt douée avec une arme, mais Eve les préférait comme instrument de jeu pour le paintball que de vraies armes à tuer. Il ne serait plus de ce monde si Eve avait eu un vraie arme. Il était gentil, à ne pas trop lui en vouloir. Evidemment qu’il aurait passé une meilleure journée, en même temps qui passe une bonne journée quand on se fait tirer dessus pas une mais deux fois ? C’était presque hilarant cette situation, comme si Manwë avait un mauvais karma qui fait qu’il avait mérité ce châtiment. Mais Eve s’en voulait et si lui ne la blâmait pas, elle le ferait toute seule. Elle s’imaginait raconter ça à Orti’ ou Sacha, ils se moqueront d’elle alors qu’Eve continuera à culpabiliser d’avoir blessé cet innocent. Elle sa baladait dans la boutique en faisant extrêmement attention, elle avait bien compris que sa victime était plutôt bougon et qu’elle ferait mieux d’éviter de casser un violon après l’avoir cassé lui. « Ce n’est pas grave … Vous avez le droit de ne pas vouloir parler. » Elle le comprendrait d’autant plus qu’il était blessé et de base pas très bavard. Elle devrait peut-être partir Eve, le laisser, mais avant, elle voulait s’assurer qu’il soit sain et sauf. Elle riait à sa remarque. « Promis je vais essayer. » Tout ce qu’elle avait à faire Eve c’était rentrer chez elle et ne plus toucher une arme jusqu’à demain matin. Elle savait déjà qu’elle repasserait dans la semaine s’assurer qu’il allait mieux et lui acheter un aloe vera pour s’excuser de celui qu’elle avait cassé. Sa sortie fut empêcher par un homme, en colère et très remonté vers Manwë. Eve se rassura en disant que le luthier n’allait pas passer une mauvaise journée que par sa faute. C’était un policier qui bousculait la jeune femme et qui comme elle pouvait essayait de ne rien faire tomber. Cette boutique était vraiment exigüe. Les deux hommes se criaient dessus, oubliant quelques instants la présence de la blonde. Le policier la regardait avec un air méfiant. « Oui … je comptais acheter ce joli violon. » Disait-elle pour appuyer les dires de sa victime. Tel un ours enragé, il sortait de la boutique. « Je ne pense que pas que ce soit une bonne idée d’avoir les flics contre sois. » Disait-elle simplement en souriant. « En attendant, je ne mentais pas, je reviendrais pour ce violon. Faites attention à vous. » Disait-elle simplement avant de quitter la boutique et rejoindre sa voiture. Elle n’avait pas le temps pour retourner avec le groupe qu’elle avait lâché plus tôt. La blonde décidait de rentrer chez elle pour se faire une bonne tasse de thé.