Girls just wanna have fun ((Flam))

Invité

Les derniers jours étaient tendus à la maison enfin... Est-ce que cela avait été un jour détendu depuis que j'avais une alliance vissé à l'annulaire ? Je ne suis pas certaine... mais j'avais connu mieux. Alexander était tendu par son travail et l'ambiance s'en faisait ressentir à outrance. Il enchainait les reproches sur moi, mon métier, ma façon de cuisiner, mon corps... bref, si on l'écoutait rien n'allait. Je prenais sur moi, me disant que ça finirai par passer, relayant mes sentiments et ressentis au second plan. C'est soulager que j'avais appris qu'il avait quelques jours de déplacement à Sydney pour le travail avec mon père : Une pierre, deux coups. J'allais avoir ma maison et ma mère pour moi toute seule. J'allais pouvoir vivre ma vie comme je l'entend sans avoir de compte à rendre à personne. Et puis ce trop pleins... ce trop pleins de tout que j'avais besoin d'extérioriser, ne pouvant décemment pas laisser mes états d'âmes se dévoiler devant Alex. Il détestait ça et me traitait de pleurnicheuse si j'avais le malheur ne serait-ce que de lâcher la bride un petit peu. Seule dans ma maison, un verre de vin rouge à la main en pyjama après la sortie du bain et avoir passer ma journée à dessiner, je sentis le coup de blues arriver et le volume de la bouteille de rouge descendre. Boire seule n'était clairement pas une idée lumineuse bien au contraire, par contre boire avec une copine était sûrement une idée plus que judicieuse. Rapidement, la femme de la situation me vint en tête comme une évidence : Tamara. Je lui envoi alors un message des plus explicites : Toi, moi, ce soir, Pyjamas, Sushi, Alcool, chez moi ?. La réponse ne se fait pas plus attendre et je prépare alors un plateau apéro tout en passant commande auprès de mon restaurant japonais habituelle par téléphone pour préparer la venue de mon amie. Je n'ai pas envie de ça, j'ai besoin de ça. Et je sais que Tam' sera la compagnie parfaite pour ce moment de blues intempestif.

Lorsque la sonnette se manifeste, je cours pratiquement jusqu'à la porte et vient ouvrir à mon amie me jetant au passage à son cou pour la serrer dans mes bras comme si je ne l'avais pas vue depuis 15 ans. - Je suis trop contente de te voir ! Merci d'être venue j'avais trop besoin de me vider la tête et vu que Alexander est en déplacement pro avec mon père... C'était l'occasion parfaite ! On est en tête à tête, tu peux même dormir ici si tu veux ! Je la laisse entrer, retrouvant un peu de ma joie de vivre à son contact.

@Tamara Wordsworth

Invité

En y pensant, Flore était un peu comme une fille pour toi. Rencontrée par hasard, tu avais instantanément ressenti quelque chose. Comme une détresse. Peut-être que tu l’avais rêvé, mais pourtant, cette première rencontre avec elle et son mari t’avait laissée pantoise. Ses remarques, déplacées à souhait t’avaient instantanément fait penser à Tom. Ces horreurs qu’il pouvait te dire et te faire subir au quotidien. Pour toi, interdiction de manger trop gras, trop sucré ou trop salé, et ce, sans qu’il ne soit responsable de spots de sensibilisation que l’on pouvait voir, parfois, à la télévision. Et concernant ta façon de t’habiller… hors de question de mettre de la couleur dans ta vie : le noir, ça amincissait. L’enfer. Alors forcément, lorsque tu avais vu cet homme la dénigrer ainsi en publique, tu espérais qu’elle sorte de là le plus rapidement possible : surtout, ne pas faire les mêmes erreurs que toi ; faire preuve de patience était parfois d’une stupidité sans nom. Oh, loin de toi l’idée de jouer les sauveuses, t’en avais pas la carrure, et tu ne rentrerais pas dans le costume de superman, de toutes façons. Mais tu voulais l’aider à prendre son envol. Ce mec, tu ne le sentais pas. Il fallait qu’elle sorte de là. Innocemment, tu lui avais donné ta carte, et tu avais insisté pour qu’elle n’hésite pas à te contacter à n’importe quelle heure du jour comme de la nuit. Et de fil en aiguille, à force de visites à la boutique, elle avait fini par devenir une amie ; comme une seconde fille adoptive que tu aimais énormément. Bien sûr, rien à voir avec l’amour que tu portais à Soraya, que tu aimais d’un amour filial sincère, mais tu aimais malgré tout beaucoup cette jeune femme. Alors bien évidemment, quand tu avais reçu son message, tu avais répondu par l’affirmative, et avais foncé te préparer. Tu ne savais pas réellement pourquoi elle avait proposé cette soirée, si elle cachait un coup de blues ou si c’était une simple soirée entre filles innocente, mais ça, tu étais bien déterminée à le savoir. Et pour ça… pas besoin de jouer les James Bond aka 007. Car lorsqu’elle t’ouvrit la porte, elle passa directement à table. Dans le fond, ça t’arrangeait un peu. Pas besoin de tes talents d’oeil de Moscou pour cette fois, tu la serrais doucement dans tes bras, exaspérée par son mari. Comment c’était possible, de saouler les gens même lorsque l’on était absent ? Il fallait quand même dire qu’il faisait fort ! Et mordillant ta lèvre inférieure, tu as demandé : « il t’a encore fait des misères ? Tu veux en parler ? » et tu as fini par lever le bras pour lui montrer que tu ne venais pas les mains vides : « comme tu as parlé d’alcool… j’ai pensé que tu avais besoin de te remonter. Est-ce que tu connais la soupe de champagne ? » au programme, du cointreau, du mousseux, et du jus de citron en quantité suffisante pour que demain, vous ne vous souveniez plus de votre soirée !

Invité

Tamara était l’exemple même qui prouvait que le hasard faisait bien les choses. Oh que oui… Une rencontre par pur hasard dans un restaurant avait mené à cette amitié sincère et pure qui nous unissait à présent. Si Alexander voyait cette amitié d’un bon œil ? Pas du tout. Mais il ne supportait pas que je puisse avoir une vie sociale en dehors de lui, mais encore heureux j’avais suffisamment besoin d’être entouré pour ne pas couper les ponts avec qui que ce soit. Et surtout pas mon incroyable Tamara. Les vêtements étaient un simple prétexte pour aller la voir mais il y avais bien longtemps que je n'avais pas besoin de vêtement pour aller flâner dans sa boutique. Souvent même c'était plus pour elle que pour les vêtement que je venait. Je n'avais cependant pas de mal à en acheter régulièrement. Il faut dire que ces collections étaient toujours magnifique. Lorsqu’elle arrive, je viens la serrer doucement contre moi, trop heureuse de la voir. - Oh bah… les misères habituelles… Enfin, hormis le fait que j’ai encore dû lui courir après en pleine nuit car il était alcoolisé et qu’il voulait prendre sa voiture… Je la regarde surprise quand elle lève les bras puis ris. - Toi tu es la meilleure ! Vendu pour la soupe de champagne ! Ça ira merveilleusement bien avec les Sushis. Entre ma belle ! Je la laisse entrer et la conduit jusqu’au salon où j’ai préparé notre super plateau sushi. - Et toi alors ? Quoi de neuf ma belle ? Je m'installe alors avec elle dans le salon assise en tailleur sur mon canapé, l'invitant à faire de même et à surtout se mettre à l'aise.

Invité

Tu adorais ta petite Flore. Elle était belle, intelligente, et surtout, elle avait de l’or entre les mains. Tu adorais ses dessins bien avant de l’avoir connue, il fallait dire que depuis que tu avais eue Soraya, tu avais toujours apprécié regarder les bouquins pour enfants. Et ta belle avait beau être une jeune adulte maintenant, tu n’avais jamais réussi à perdre cette habitude. A chaque fois que tu ouvrais un nouvel album illustré, c’était la même chose : tu partais en voyage, bien loin de ta vie morose et un peu triste. Et tu embarquais la tête la première dans cette histoire qui t’emmenait au plus loin possible. Bon, ok, tu n’en étais plus à les acheter : Soraya aurait carrément trouvé ça étrange. Et puis, pour être honnête… toi aussi, tu aurais trouvé bizarre d’acheter l’un de ces magnifiques illustrés sans raison apparente – pour le kiff. Par bonheur, ta fille avait eu la bonne idée de tomber enceinte : enfin, tu pourrais succomber à tes achats compulsif sans que ça ne soit trop visible !
Tu adorais ta petite Flore, c’était vrai. Mais à y mieux regarder, il y avait une chose chez elle que tu détestais : c’était son mari. Depuis que tu l’avais vu lui parler comme il l’avait fait en public, il était numéro un sur ta liste noire, ex-aequo avec ton ex-mari...C’était dire ! Lorsqu’elle te raconta brièvement ses nouvelles frasques, tu soufflais, roulant des yeux ostensiblement, et te mis à rire nerveusement tandi que tes mains se joignaient en prière : « dis moi… j’ai une question : quand vas tu te décider à quitter ce déchet ? Tu pourrais trouver tellement mieux ! Je suis certaine que tu pourrais avoir un mari beau et gentil, plutôt que cette brute alcoolisée depuis la naissance ! » tu soupirais, lui adressant un sourire en coin malicieux « tu peux me le dire à moi… t’as pas quelqu’un en vue ? A qui tu pense, quand tu lui fais croire que c’est à lui? » tu lui adressais un clin d’oeil, caressant tendrement sa joue, comme une maman retirant le chocolat sur la frimousse de son enfant. Puis tu sortis de quoi faire ton cocktail. Rapidement, tu mettais les bouteilles au frais, avant de venir la rejoindre au salon: « il est magnifique ce plateau ! Et puis… tu connais mon amour pour les sushis ! j’crois que je vais tout dévorer ! » tu t’étais mise à rire, avant de poursuivre : « quoi de neuf… hmmm… très bonne question ça ! Mais… j’ai l’honneur de te dire que bientôt, tu ne verras plus mon nom unique, sur certaines des nouvelles collections ! Car… figure toi que… j’ai une associéééée ! Que tu rencontreras bien évidemment. Tu sais tout de mon travail, et ça n’est pas prêt de changer maintenant ! Et puis… ma petite attend un petit. J’vais être grand-mêre !!! ou… enfin… techniquement, je suis sa tante. OH NON J’VAIS ETRE GRAND TATIE !! Je viens de prendre cent ans dans la face !» tu te mis à rire de bon coeur en réalisant, enjouée, avant de lui demander à ton tour reprenant ton sérieux : « et toi ma princesse ? qu’est ce que tu deviens ? qu’est ce que j’ai raté de ta vie ? »

Invité

Tamara, quel chance j'avais eu de tomber sur elle. Une amie, une seconde mère, une confidente... Elle était tout ça à la fois pour moi. Elle était de bon conseil, tout le temps et c'était toujours un plaisir de m'amuser avec elle et d'oublier un peu mon quotidien morne. A sa question, je me sens idiote car je sais que j'ai toute les raisons du monde de fuir mon mariage mais... je suis terrifiée. Le peu de fois où j'ai menacer de quitter le navire, il n'avait pas hésiter à me faire comprendre que je n'irai pas bien loin. Que si lui ne m'avais pas, personne ne m'aurai. J'avais bien essayer une fois de parler à la police mais il m'avais dit que de simple menace dans une dispute ne voulait pas dire que ma vie était en danger... Mais moi j'étais certaine qu'il ne rigolait pas et ma chute dans les escaliers n'avait fait que confirmer mes craintes. J'aurai pu mourir ce soir là, mais au lieu de ça c'est mon enfant qui était mort ce soir là enfin une partie de moi était morte avec lui. Je hausse les épaules doucement. - C'est pas si simple de partir... Tout est fait pour que je ne puisse pas... Mon père avait mis beaucoup d'énergie à faire de moi une femme dépendante exactement comme ma mère. Quelqu'un en vue...? Non... enfin... pas quelqu'un présent actuellement dans ma vie. Un petit sourire se dessine sur mes lèvres, un sourire rêveur quand immédiatement dans mon esprit vient se glisser Elliott. Souvenir impérissable, gravé dans ma mémoire... Je la regarde alors, sans quitter mon sourire. - Il s'appelle Elliott, en fait on s'est pas revu depuis la fac de médecine... on était en cours ensemble et on était plutôt proche... Je... l'ai jamais vraiment oublié même si il ne s'est jamais rien passé entre nous. Il a disparu du jour au lendemain, je n'ai jamais su pourquoi, ni où il était... Je prend le temps de respirer un peu, émue puis je lui fait signe d'attendre un petit instant et je file dans mon atelier sortant une boite bien caché dans la ventilation de la pièce. J'apporte la boite alors au salon la dépoussiérant d'un revers de main avant de sortir la clé du coffre d'un pendentif en forme de bouteille que je sors de mon sweat, ouvrant la boite alors je sors alors une dizaine de portrait que j'ai fait d'Elliott les montrant alors à Tamara. - C'est lui... Je cache ces dessins car je crains la réaction d'Alex. Je mordille ma lèvre, détaillant à nouveau les traits fin de celui qui fait encore vibrer mon coeur malgré les années d'absence.

Elle deviens soudainement enjouée m'entrainant rapidement dans sa bonne humeur. Je sautille alors de joie venant la serrer contre moi en continuant de sautiller. - Toutes ces nouvelles c'est troooop bien !! Je suis trop contente pour toi ! Je ris et la sert contre moi dans élan de tendresse. Lorsqu'elle me retourne la question je hausse les épaules. - Et bien pas grand grand chose ! On continue notre collection de livre avec mon autrice et ça marche super bien ! On est hyper contente ! D'ailleurs j'ai été convié dans un salon du livre pour faire des dédicaces et je suis nominé pour le prix de la meilleure illustration jeunesse ! J'y croyais pas quand on me l'a annoncé !

Invité

Tu n’avais pas eu tous les tenants et les aboutissants de l’histoire entre Flore et son mari, mais sans que tu ne comprenne pourquoi, il t’avait fait mauvaise impression dès la première fois que tu l’avais vu. Une impression étrange. Bien évidemment, en public, il avait pourtant cherché à faire bonne impression. Mais quelque chose dans son comportement te rappelait Tom, et les raisons qui t’avaient poussée à le quitter. Toutes ces raisons qui t’avaient finalement fait réaliser que non, ce type que tu avais épousé et dont tu étais tombée amoureuse plus jeune n’était peut-être pas aussi charmant que ce qu’il voulait bien montrer aux yeux du monde. Pourtant, il n’avait jamais été violent avec toi. Ou tout du moins, pas physiquement. Sa violence à lui, elle était plutôt d’ordre psychologique. Combien de fois, avais tu eu des réflexions sur ton poids ? Pas assez fine, pas assez apprêtée, pas assez belle. Pourtant, tu avais fait tout ce qu’il t’avait demandé, jusqu’à te séparer de ces petites robes que tu affectionnais tant. Trop colorées pour une grosse, selon lui. L’humiliation, tu ne la connaissais que trop bien. Pour toi, plus de couleurs, plus que du noir, et ce jusqu’au divorce. Alors quand tu avais vue Flore aussi effacée derrière lui, ça a réveillé tous ces souvenirs en toi. Pas vraiment agréables. Au fond, tu avais toujours espéré que tu te trompais. Mais force était de constater que tu avais vu juste. Eh merde. D’abord, tu avais constitué pour Flore une oreille. Une confidente. L’air de rien, lorsqu’elle achetait des vêtements dans ta boutique, c’était l’occasion rêvée pour vous de vous retrouver. De parler, de tout et de rien, bref, de faire revenir un peu de vie normale dans son quotidien pas toujours rose. C’était peut-être idiot, mais tu voulais qu’elle puisse compter sur toi. Et de fil en aiguille, elle était devenue pour toi comme une seconde fille. Au fond, tu espérais pour elle qu’elle finisse par trouver le courage de partir. Elle pourrait trouver tellement mieux ailleurs… T’en étais convaincue. Tu rêvais pour elle d’un homme gentil et serviable, qui la traiterait bien. Bref, tout le contraire de cette brute qui lui servait de mari.

Surprise, tu attendais patiemment qu’elle ne revienne, curieuse de savoir ce qu’elle allait te montrer. Tu observais la boite qu’elle ouvrait, ne comprenant pas immédiatement de quoi il en retournait. Mais lorsque tu vis le visage de cet homme dessiné de façon assez précise si bien que, pour certains de ces croquis tu aurais juré avoir une photo sous les yeux « il est assez bel homme ton Elliott … Pourquoi tu ne l’as pas revu ? Enfin je veux dire … il est peut-être encore en ville à l’heure qu’il est ! Et peut-être… Qu’il est toujours célibataire ! Fonce Flore… Si tu continue à le dessiner après tant de temps, c’est qu’il ne t’a pas laissée indifférente. S’il te plait, ne fais pas les mêmes erreurs que moi. Ton mariage doit être un choix, pas quelque chose que tu subis ! Vas le retrouver, ton médecin ! »

Enfin, tu lui donnais quelques nouvelles qui avaient de l’importance pour toi. Des choses que tu étais heureuse de partager avec elle, et qui étaient importantes pour toi, et t’étais si heureuse, que tu en sautillais avec elle. Tu la serrais tendrement dans tes bras, et tu caressais son dos d’un geste que tu voulais réconfortant. Et a sa remarque tu riais, heureuse pour elle: « jsuis tellement fiere de toi ma Flore ! Hey ! Faut qu’on boive à tout ça ! »

Contenu sponsorisé

» Girls just wanna have fun now and the boys they wanna have fun | Pv Hugo
» GIRLS JUST WANNA HAVE FUN - AL
» (#21) Girls just wanna have fun. ⊰ JLR.
» # Girls, just wanna have fun. [FREE]
» girls just wanna have fun, loanie.