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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 L'amitié ne s'effrite pas malgré le nombre d'année [Ivy-Céleste]

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MessageSujet: L'amitié ne s'effrite pas malgré le nombre d'année [Ivy-Céleste]   L'amitié ne s'effrite pas malgré le nombre d'année [Ivy-Céleste] EmptyJeu 7 Oct 2021 - 22:45

    C'était une belle journée à Bowen. Il faut dire que de ce côté-là du globe, il y avait quand même beaucoup de belles journées dans l'année. Rien à voir avec New-York et ses journées d'hiver parfois affreusement froides. Certes, il ne voyait plus la neige, et parfois ça lui manquait un peu. Il caressait avec tendresse ses souvenirs d'enfance dans lesquels les flocons tombaient et où il chahutait avec sa sœur. Les bonhommes, les batailles de boules de neige... C'était des moments de vie précieux qui, il l'espérait, resterait graver à jamais dans sa mémoire.

    Il y avait d'autres moments tendres qui étaient gravés dans sa mémoire, des moments de sa vie d'adulte cette fois. Sa vie d'avant, d'ailleurs. Mais ça, c'était quelque chose qui lui avait apporté beaucoup de bien. Il avait aimé Ivy, il n'en avait jamais douté. Et c'était peut-être cet amour qui avait fini par lui faire peur. Mais ça n'avait pas d'importance. Il n'aimait pas penser à la fin de leur relation, il préférait se souvenir des bons moments. De leurs balades main dans la main, de leurs dîners... Et il repensait parfois à leurs ébats en rougissant. Mais il essayait d'oublier ça. Elle était une femme mariée dorénavant, il ne pouvait pas songer à elle de la sorte. Il était d'ailleurs peu étonnant qu'elle soit mariée. Après tout, elle était particulièrement belle. En y repensant, il se demandait bien comment elle avait pu tomber amoureuse de lui. Mais évidemment, elle n'était pas qu'un physique. Ivy était douce, tendre, romantique, attentionnée. Oui, c'était vraiment une belle personne, et ça l'était toujours d'ailleurs.

    En déménageant de New-York, il avait finalement retrouvé Ivy ici. Une incroyable coïncidence. Mais il en avait été plus qu'heureux. Il avait ainsi pu démarrer sa nouvelle vie avec quelqu'un qu'il appréciait. Au moins, il n'était ainsi pas perdu au milieu d'un monde totalement inconnu... Rien que l'accent des locaux, ça faisait un choc ! Et le climat... Oui, beaucoup de choses étaient dépaysantes. Mais c'était aussi pour le mieux. Pas d'armes. Moins de violence. Pas celle des Hommes en tout cas. Parce que, certes, les éléments n'étaient pas très coopératif. Mais New-York n'était pas toujours mieux en terme de tempêtes, notamment.

    Aujourd'hui c'était justement avec la jolie Ivy qu'il avait rendez-vous. Et pour se rappeler leurs jeunes années -on pourrait considérer Noam comme vieux à 40 ans maintenant- il l'attendait sur un banc du jardin botanique. Un de ses lieux préféré, d'ailleurs. Il était très heureux que Bowen en soit doté. Il y passait de longues heures de son temps libre.
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MessageSujet: Re: L'amitié ne s'effrite pas malgré le nombre d'année [Ivy-Céleste]   L'amitié ne s'effrite pas malgré le nombre d'année [Ivy-Céleste] EmptyMer 20 Oct 2021 - 19:25


L'amitié ne s'effrite pas malgré le nombre d'année
« ELLE AVAIT TOUT FAIT POUR LE RETENIR, MAIS PARFOIS, TOUT N'EST PAS SUFFISANT... »



Zigzaguant, faisant des allées-retours, de ta démarche gracieusement dansante, entre la terrasse carrelée, menant au jardin, où se préparaient un délicieux brunch1 et la spacieuse cuisine ouverte2, l'immense salle à manger3, soigneusement coupée, pour marquer celui de la reposante salle de séjour, se trouvant à proximité ; bordée chaleureusement... Parait de ses couleurs ambrées, chatoyantes, pour délimiter l'espace de son fin meuble de bois soufflé... Là où reposer quelques objets de décorations imposants, mais sans faire trop étalage de quelconques opulences pour autant. Au demeurant... Contrairement à toutes petites gens, qui dardait de leurs orbes curieuses, intimidées, votre moderne demeure... Particulièrement les toutes premières fois... Endroit douillet, que tu avais, jadis, fort bien aménagée, restaurée, afin de s'y sentir bien, à son aise. Comme chez soi, il est vrai... Cette maison, elle t'importait, plus que tu ne l'imaginais. Pour sûr... C'est bien là, que tu avais, entre-autre chose, fait tes preuves concrètes... Que tu avais prisses tes marques, tes repères, afin de devenir Designer en chef, il y a quelques maintes années de cela... Elle demeurait l'un de tes biens les plus précieux, ton bébé. Sur le plan matériel, tout du moins... Mais, bien que tu demeurasses l'une de ces personnes, avec ces attraits de personnalités, bel et bien, détonants... Que, de ce côté, tu as toujours été portée sur l'image épurée, sophistiquée des biens, tout autant que sur le physique révérencieux, parfaites de tes proches, tes amis, cela ne voulait dire que tu te voulais des plus chieuses, calculatrices, superficielles, cependant... Bien au contraire ! Seulement, tu avais toujours été ainsi. Et ce, depuis ta plus tendre enfance... Sans nul doute plausible, parce que les traditions, les valeurs ancestrales de ta mère, tes ancêtres autrichiens... L'éducation, t'y avais fort bien conformée dans cette éthique, ce cercle vital, où l'obligeance courtoise est constamment de mise... Cela n'avait rien d'une critique, une vile humiliation, à laquelle la situation délicate t'incombait, naturellement, mais tu as prisses coutume de tout cela, tu le confessais... Peut-être aussi, parce que, restait auprès de ton époux, sa famille, aux moyens fort aisés, te l'y imposait tout autant... Au risque certain d'être la poupée Barbie, au petit rictus idiot, balafré... Toutefois, cette vile tocade, tu te devais de te l'imposer, sur l'instant présent... À défaut de ne pouvoir t'en sortir, seule... Te défaire de cette situation... Car, pour sûr que c'était toi et toi seule, qui avait entreprisses ses choix inéluctables : à savoir, de redonner une chance à ton cher Montgomery. De le faire entrer, une seconde fois, dans ton existence cotonneuse... Somnolence perpétuelle, insoumise... Lorsque tu l'avais aperçusses, jadis... À cogner, tambouriner de son poing délicat, contre la porte blindée de ton cosy petit loft, sagement niché dans les bordures étincelantes de New York. Dans l'espoir incontesté de te retrouver, de se rattraper, tandis que la raison t'avait poussé à lui tourner le dos, ébahis de sentiments hypocrites, inavoués. Quelle sombre idiote, quelle vile créature, tu avais été... Toi, tes sentiments... Tes principes, bordés de niaiseries dégoulinantes, de cotillons scintillantes, mélangées au sucre, les liqueurs naïves de la passion... La voix mélodieuse, suave et trompeuse de la séduction... C'était tout bête, en y resongeant ainsi... Lors de cette journée glacée, vaguement ensoleillée... Embrumer de son atmosphère grisâtre, aigrie... Tandis que l'idée inassouvie, imperceptible, t'avait frôlé de son essentiel, qui t'avait, pourtant, échapper de tes petits doigts de fées... Ce n'était à ton dit, bien-aimé, que tu avais espérée retrouver sur le seuil de ta petite maisonnette, à dire vrai ! Non, en effet... Tu avais longuement songé, prier de toute ton âme, que ce serait ton séduisant et tendre Noam, qui aurait pris risque de te croiser... Le palpitant battant à tout rompre, sensiblement... À un point tel de menacer d'imploser, colorer les murs de son amère odeur de rouille... Tandis que la conscience te prouvait, naturellement... Comme la rengaine inlassablement répétée, tournant en boucle, dans le firmament désuet d'une platine, belle et bien, usée par les intempéries, les âges du temps... Au travers de ce vieux vinyle abîmé, dont les morceaux fissurés n'étaient que tout ce qui restait de votre sublime romance délicate - le vieux songe d'une nuit d'été, étoilée, qui fusse éteinte, assombrie par l'amertume de choix, d'existences désunies, séparées... Les injustices étiolées, les caprices complices du destin... Une partie de ton être, de ta frêle silhouette, s'était sentie meurtrie, tiraillée à l'idée de retrouver la chaleur des bras, de ton cher ex-petit ami. De t'y blottir avec tendresse et ne plus jamais t'en sortir, l'y réchapper... Tu avais tourné en rond, dans les tréfonds de ruelles assombries, goudronnées. À la recherche des ivresses d'autrefois... Aux doux frissons ternis, parcourant ton échine, à tout jamais. Aux intemporelles couleurs noires et blanches, d'un film muet ; retenue que par ta respiration irrégulière, allégrement hachée... Évidemment... Tu te souvenais bien de tout cela, malgré le nombre d'années écoulées, à travers ce sablier qui marque votre apogée, votre temps, il est vrai... Pour sûr que tu te savais pertinemment, parfaitement qu'à l'époque, votre histoire nuancée, idyllique, décadente, t'avait prouvée que cela ne pouvait durer... Tous deux, vous aviez bien eusses des projets prometteurs, florissants à concrétiser, à réaliser. Mais sans nul doute, que tu avais espéré que ce soit ton bel apollon, à la fine carrure éloquente, magnifiquement séduisante, athlétique... Dignement dessinée, que tu avais trouvée toujours aussi sublime, affriolante... Ce doux regard énigmatique, ce mignon petit rictus, qui t'avait maintes fois fait vibrer, défaillir, sur-le-champ... Cet homme doux, charmant... Profondément passionné, envoûtant. Attentionné, sensible... Aux connotations charmeuses, un tant soit peu romanesques... Tu avais été irrévocablement attirée, comme un aimant... Tu n'étais seulement tombé follement amoureuse de lui... Non... Tu t'étais littéralement cassé la figure, t'étais vautrée... L'ascenseur émotionnel, l'âme en flammes... Tu n'avais prémédité cela... Point parce que le beau brun n'était ton genre, à dire vrai, mais parce que ça t'était totalement tombé dessus... Tu avais pris le large ; il t'avait emporté vers le rivage voisin, vers le lointain... C'était comme à l'océan, quand une vague, qui, au lieu de vous lécher délicatement les pieds, vous entraîne délicatement, vous prends par surprise, promptement... Le cœur qui joue les funambules, les yeux qui s'écarquillent de stupeur, se changeant pratiquement en soucoupes... C'était ainsi, que tu avais été séduite, que les sentiments avaient immergés. À la lisière verdoyante de ton inconscient... Quand le chemin avait été parsemé par l'animosité, par le charme incontesté des fleurs, des plantes, de l'environnement... La botanique, durant un temps, tu avais été une véritable maladroite... Toi et tes pots cassés, t'avais été bien fine, il est vrai... Et pourtant... Il avait été le seul à s'armer de tant de douceur, de patience, à ton égard... Te charriant tendrement, dans la volée. S'amusant délicatement à tes dépens... Ce petit rire cristallin, qui t'avait fait sourire, tout autant... T'avais fait rougir, telle une pivoine. Au demeurant... Les mains liées à jamais, entrelacées passionnément, aux abords de chemins frayés... Aux flammes crépitantes, vacillantes de lampadaires chauffés, vous berçant de féerie... Les dîners aux chandelles partagées, les baisers langoureux, passionnés... Les regards discrets, échangés timidement... Quelques somptueux et délicats présents, donnés avec plaisir, tendresse et sincérité, dans l'espoir de voir vos iris chatoyants s'illuminaient... Une douce mélodie, résonnant dans le crépuscule... Au détour de draps plissés, souffler de plaisirs lascifs... Ce fussent les prémisses involontaires, qui furent remplacées, peu à peu, au fil du temps, par l'apanage d'une longue amitié, le fief irréversible d'une douce confiance mutuelle, forte et sincère à toute autre mesure... Noam, en le retrouvant ici, par mégarde, dans les bordures de la ville... Quand la stupeur fusse mise en avant, sous la rampe des projecteurs, tout autant que la joie énoncée, prônant sur ton doux visage délicat, ce n'était, naturellement, ce que tu avais prévu... Mais, sa douce et fastidieuse présence, étrangement, t'apaiser, te procurait un sentiment de bonheur, à ses côtés. Tu te sentais heureuse, protéger, oui. Et c'était un geste affectueux, un sentiment que tu voulais lui retourner, sans précédent... Sans que nulle peine, nulle rancœur ne soit entachée par cette sensuelle, enivrante amitié, il est vrai... Pour donner un petit coup de pouce, faire son bonheur... Trouver grâce à ses billes caramélisées, tu serais prête à tout, absolument tout. Et c'était bien là tout ce qu'il advenait, t'importer... Le reste ne demeurait qu'abstrait, indigne de tout intérêt... Certes, jadis, ne pouvant guère véritablement relativisée, prendre conscience de l'ampleur que cette rupture avait engendrée, tu avais voulusses, en tout bien tout honneur, sauver les vestiges d'une douce lueur, de votre belle romance... Tu aurais tout fait pour le retenir, mais tout, n'est point toujours suffisant... À présent, en toute sincérité, sans amers regrets... Sans la moindre in-objectivité, vous aviez convenu, fort heureusement, de rester amis, de vous épauler. Et c'est bien là, tout ce que tu désirais conserver, chérir, telle la prunelle de tes yeux. Parce que, ton magnifique, charismatique, adorable et parfait Noam, c'était bien tout ce qu'il méritait... Sans qu'une ombre fantomatique ne demeure, qu'un goût âpre, pâteux - un goût d'inachevé n'en soit précédé... C'était une magnifique personne. Il l'avait toujours été. Tu pouvais au moins faire cela, pour lui. Juste pour lui. « Que fais-tu, bijou ? » Te questionner ton cher Montgomery, d'une voix rocailleuse, certes, mais tendre à la fois. Te toisant, te prêtant une attention toute particulière, à mesure que tu terminais de t'atteler, tout soigneusement, aux préparatifs annoncés, aux festivités, qui arrivaient à grands pas animés. Tu ne pusses t'empêcher de froncer légèrement les sourcils, dans un semblant d'incompréhension ; ne saisissant guère l'essence même de ses propos... Comme si, ta douce et tendre moitié, s'amuser, bien malgré toi, à tes dépens, néanmoins, que finalement, tu t'arrêtais, le temps de quelques instants seulement, pour poser ton regard, à ton tour, sur le sien. « Et bien, j'ai beau avoir laissé un message vocal à Marie, pour lui demander de ses nouvelles, et de la questionner, au passage, sur son absence impromptue de ce matin, afin de s'occuper de la préparation, mais je n'ai pas eu de nouvelle de sa part... Et, comme je suis là, bah... Je mets mes petites mains à contribution ! » Ajoutais-tu d'un ton mélodieux, cristallin. Remettant, délicatement, quelques fines mèches de cheveux volages, derrière ton oreille, afin de mieux le contempler, t'y retrouver, parmi les mets garnis, la spacieuse cuisine. Notant bien ce que tu pouvais mettre dehors, sur la table de bois soufflée, qui se marieraient harmonieusement avec le cadre idyllique de l'extérieur. « C'est charmant à toi, mais Agatha pouvait aisément se charger de tout cela, mon amour ! » Te retournait tendrement, ton séduisant, imposant apollon, qui arrivait à ta hauteur, l'air amusé. Profitant de ce fait, pour poser son pouce, son index rugueux sous ton menton délicat, pour te voler un furtif et tendre baiser, alors que tu te reculais légèrement, pour l'éviter. Le contemplant, l'espace d'un instant, dans un silence qui n'était troublé que par ta respiration lente, régulière et presque uni à la sienne. Tu te sentais des plus intriguées, il est vrai... Qui diable était cette Agatha ? Elle sortait d'où, celle-là, encore ? « Agatha ? C'est qui, ça, encore ? » - « C'est moi, Madame ! Je suis ravie de faire votre connaissance. » Crusses-tu entendre, néanmoins que tu voyais débouler de nulle part, se pointer une jeune et séduisante jeune femme, qui, aux premiers abords, avait l'air quelque peu timide... Dont les petites taches de rousseur, prônaient en fines gouttelettes délicates, sur ses fins traits de visage envoûtant, pénétrant, mais que la crinière de feu avait de quoi éblouir, sans précédent, bien qu'elle fusse retenue soigneusement par un chignon élégant. Elle n'avait rien de désagréable à contempler, certes... Tu aurais presque crusses qu'elle sortait tout droit de la série de « Downton Abbey » . Il manquait simplement la tenue adéquate, agrémenter de sa petite charlotte en tissu écru... Ok, bon... C'était fort bien, tout cela, mais tu ne saisissais, pour autant, pourquoi elle venait à prendre le relais de l'ancienne employée, du coup - et surtout, sans avoir été consulté par ton cher époux... « Pareillement ! Permettez que j'emprunte mon mari, un instant... » Achevais-tu à l'encontre de la jeune femme, toute frêle. Prenant le bras musclé de Monty, l'embarquant, le mettant un peu en retrait, en ta compagnie, tandis que tes orbes bleutés louchaient entre elle et lui... À dire vrai, tu ne savais guère si tu demeurais plus enjouée, heureuse d'avoir une nouvelle cuisinière, pour s'occuper de remplir le ventre de ton bel anglais, dans le fond... Après tout, tu avais créé de bons liens, t'étais nouée d'amitié avec Marie... Et, bien malgré toi, tu doutais fortement, qu'elle n'avait commise, jadis, quelques fautes désobligeantes... Suffisamment importantes, dans tous les cas, pour se faire ainsi virer, du jour au lendemain... T'avais loupé un épisode ou quoi ? « Tu m'expliques ? » Te risquais-tu à questionner le beau brun, après quelques longues minutes seulement, qui parurent étrangement s'éterniser. Croisant les bras sur ta poitrine, te sentant contrariée. Attendant patiemment de voir ce que ton mari allait te fournir comme prétexte, pour ainsi, avoir agi de la sorte, envers les deux femmes... « Oui, j'ai décidé que Marie nous quitterait, afin d'anticiper sa retraite, et... » Il n'eusse le temps nécessaire de terminer, que déjà, tu le coupais dans sa lancée... Te targuant, bien malgré toi, d'un petit éclat de rire sarcastique... Sérieusement ? Une retraite anticipée ? C'était quoi son problème, exactement ? « Sa retraite anticipée ? C'est une blague, j'espère ?! Elle était absolument parfaite, elle ne faisait pas la moindre erreur, savait pertinemment où demeurer sa place, alors... Pourquoi choisir, elle, là, en particulier ? » Lui retournais-tu, l'assenais-tu de questions, en grinçant des dents, dans un semblant d'amertume, en désignant cette malheureuse, d'un léger signe de tête... Naturellement, tu n'avais rien contre cette dernière, seulement... Elle te paraissait quelque peu jeune, pour pouvoir à ce poste... Du moins, connaissant bel et bien ton mari, son caractère bien trempé, ses exigences alimentaires, à première vue, la jeune rousse n'avait grand l'air d'avoir sa place ici, parmi vous... Tu doutais fortement, du moins, qu'elle saurait tenir une petite semaine dans ce complexe d'ustensiles... Tu étais peut-être blonde, mais ta petite tête, qui te servait, était très bien dotée d'un cerveau qui fonctionnait. Et là, ton intuition te disait, te mettait en garde sur le fait qu'elle n'était là pour rien... Et ce n'était pour combler le manque d'une présence, aux manières courtoises et pratiques ! À moins que ton mari ne s'était déjà servi dans sa réserve personnelle, qui sait ? Vous savez, celle qui y a entre les jambes... « Écoute, je sais que tu l'appréciais énormément, bijou, mais ses idées, sa créativité n'était plus originale et nouvelles... Et dernièrement, tu as bien vu qu'elle semblait lasse, qu'elle n'avait plus de motivation pour, ne serait-ce, qu'arriver à l'heure... Et c'est vrai que j'aurais dû t'avertir, te dire qu'Agatha allait prendre la relève, mais... » Tu écarquillais les yeux de stupeur... Elles se changeaient presque en soucoupes, même... Non, mais... Ce n'était guère possible... Montgomery s'amusait effroyablement à tes dépens... À moins que la période d'Halloween contribuait, à se comporter ainsi, mais venant de ce dernier, t'en doutais clairement... Dit comme cela, ça n'avait l'air de rien, de superflus, mais tu n'étais stupide, dans le fond... Il y avait quelque chose qui se tramait... Et non, tu n'aimais guère cela ! Que ton mari te traite comme une idiote balafrée... Songeant que tu ne saurais protester, le contester dans cette nouvelle... « Non mais, regarde-là, Montgomery ! Tu crois sincèrement qu'elle va pouvoir tenir et... Nous servir de l'originalité ? Elle à quoi... Dix-huit ans ? Elle me parait un peu jeune pour pourvoir à ce poste, tu ne crois pas ? » Ton bien-aimé se mit à laisser s'échapper de ses lèvres pulpeuses à souhaits, un soupir exaspéré... Oui, visiblement, tes réflexions, qui pourtant, paraissaient objectives, n'avaient l'air de le satisfaire. Loin de là, même... Tu aurais mieux fait de garder tout cela, rien que pour toi... Fermer tes paupières sur tes orbes ténébreuses, et le laisser ainsi dans cette situation étroite, inconfortable... Après tout, c'était bien lui, qui avait pris cette décision ultime, seul... S'il y avait le moindre méfait, qui se produirait, il en serait tenu responsable ! Tu ne serais garante, toi... Tu n'avais rien à te reprocher, dans tout cela... C'était juste navrant. Navrant et injustifié pour ton amie, ton ancienne employée... À tes orbes bleutés, elle n'avait mérité cela... « Qu'importe, j'ai déjà dit à sa famille que je la prenais... Et je m'en fous que ça te plaise ou non ! Tu vas devoir t'en contenter ! Et ça sera comme ça, et pas autrement, Ivy ! » Te coupant dans ton élan - alors que les mots restaient coincés, dans le fin fond de ta trachée... Tu te sentais contrariée, blessée de son comportement... Le message était clair, sans précédent... Tu devais prendre sur toi, sous prendre risque d'amèrement le regretter... Parfait ! Dans ce cas, rien ne te retenait, désormais ! Tu approuvais d'un signe de tête, pour lui faire savoir que tu avais saisisses la situation. Serrant, une fois de plus, les dents d'amertumes, avant même de prendre un petit soufflé au fromage, que tu avais fait un peu plus tôt dans la matinée, de prendre une petite bouteille d'eau cristallisée, se trouvant dans l'immense frigidaire américain ; de préparer le tout... Quelques fruits frais, afin de les mettre dans un petit sachet, aux couleurs ambrées, histoire de mieux te faufiler, sortir dans la brise chauffée. Tu entendisses ton époux t'appelait, tenter de te retenir. N'approuvant l'idée de bafouer son autorité, néanmoins que, royalement, tu l'ignorais... Sans nul doute plausible qu'il n'allait apprécier, que tu lui fasses faux bond... Qu'il se retrouve ainsi, seul, en compagnie de ses amis, votre famille, mais qu'importe, après tout... Si lui ne se gênait guère pour te froisser irrémédiablement, te consulter, pourquoi diantre, tu ferais tous les efforts incommensurables, pour lui faire plaisir, trouver grâce à ses iris caramélisés ? Qui plus est, il y avait bel et bien un charmant, séduisant petit homme, qui t'attendait...


Vêtue d'une robe sombre4, fluide, fleurie... Soigneusement parait d'un semi-chignon, queue de cheval5 élégant, agrémenter d'un pendentif6, représentant une pierre de lune - une petite pierre précieuse, se voulant simpliste, sans le moindre superflu, que t'avais offert jadis, ton cher Noam, et auquel, tu ne te séparais que rarement... À dire vrai, tu avais été particulièrement touchée, sur l'instant présent... Cela était l'un de tes présents de prédilections... Et surtout, cela représentait un bijou symbolique, qui miroitait, reflétait la nature de votre magnifique romance trépassée, de vos sentiments forts, mutuels, mais que, pour rien en ce bas-monde, tu ne regrettais... C'est ainsi, que, de ta démarche gracieusement dansante, tu flânais entre les allées boisées, reposantes, du jardin botanique. Lieu de rencontre mémorable, petit havre de paix où tu appréciais te rendre, bien souvent, en compagnie du bel apollon, à la douce carrure sublimement dessinée, éloquente, athlétique... De plus, c'était la journée parfaite, idéale, pour oser profiter de ce temps crépusculaire, animé... Tu arrivais presque à la lisière, la démarcation de la partie japonaise, où prônait un lac scintillant d'espèces, de variétés aquatiques qui surplombaient, sur le bas-côté, d'un sentier sablonneux, menant à un charmant, petit salon de thé, dont l'odeur enivrante, te chatouiller ton délicat nez concave, et qui te donnait follement envie d'y mettre les pieds, de t'installer sur le tatami, pour te délecter de ce fin breuvage... Mais l'instant ne s'y prêtait guère pour autant, il est vrai... Pour cela, tu ne manquerais, te risquerais à poser un lapin, à ton tendre et séduisant ami. Pour sûr... Seulement, cette ambiance chaleureuse, envoûtante, te plongeait bien malgré toi dans une douce torpeur, que nulles petites gens n'oseraient troubler... Toutefois, la rêvasserie, aussi douce, pénétrante, fusse-t-elle, devait cesser de poindre sur l'horizon clairvoyant... Tu n'étais en retard, certes, et pourtant, tu te surprisses presque à presser le pas... Sans nul doute que, c'est parce que tu avais hâte de le retrouver, lui. Ton envoûtant, attentionné, parfait, ex-petit ami... Il fallait te l'admettre, la douceur de ses bras, son mignon petit rictus... Sa voix suave, mélodieuse... Ce petit rire cristallin, te manquait affreusement, ces derniers temps... Tu ne saurais même expliquer pour quelle raison apparente, cela te faisait ressentir ce genre de choses... C'est simplement que tu aimais être à ses côtés. Étrangement, il t'apaisait... Avec lui, ton monde retrouvait un peu de sa saveur, de sa splendeur, de son éclat. De cela, tu le confessais... Et c'est dont ainsi, dans ce carrefour étincelant, dans cette vague intersection, que tu l'aperçusses de loin, vers le lointain. Sagement installer sur un banc, parsemer d'un beau blanc maculé, tu sentisses ton cœur s'arrêtait, à mesure que ton souffle haché se coupait... Avais-tu seulement dit qu'il était magnifique, charmant, envoûtant, à souhait ? Ainsi, dignement prostré, en toute élégance et simplicité... T'attendant patiemment, en retrait ? Tu te fendisses dont d'un mignon petit rictus, avant même d'arriver, presque comme un félin, par-derrière. Non point pour lui faire une farce, lui causer une folle frayeur, mais plus pour lui faire une petite surprise, apparaître tout en douceur... Arrivant délicatement à sa hauteur, tu passais doucement une main dans ses cheveux bruns, soyeux. Presque d'ébène. Scintillant en mille et un éclats : petit geste tendre, affectueux, que tu avais prisses pour habitude de faire, quand vous étiez encore ensemble, mais qui se voulait, néanmoins, sans arrière-pensées. « Bonjour, bel étranger. » Le saluais-tu d'une voix suave, cristalline, cependant que tes petits doigts de fées, descendaient, parcouraient sensuellement, dignement, son échine, le temps de quelques instants au demeurant. Avant même de rompre délicatement ce doux contact, afin de pivoter, faire un léger tour, pour venir t'installer à ses côtés. Posant, dans la volée, le petit sachet garni de quelques victuailles, entre vous deux... Ainsi, tu portais ton regard, tes orbes bleutés sur les siens, lui adressant un mignon petit rictus. Oui, tu étais sincèrement heureuse de le retrouver ici, en cette fastidieuse journée. « Je suis sincèrement heureuse que tu aies pu te libérer, pour qu'on puisse passer un bon petit moment ensemble. » Lui soufflais-tu d'un ton mélodieux, presque d'un murmure. Souriant, telle une idiote balafrée. Te noyant irrémédiablement dans ses billes caramélisées, contemplant chaque fin trait délicat de son doux visage envoûtant, pénétrant... S'il y avait bien une chose dont tu étais follement certaine, c'est que, malgré les intempéries fortes usées, les âges du temps, ton cher et tendre Noam n'avait perdu de sa douceur, sa magnificence. Oui... En tout bien, tout honneur, tu le trouvais toujours aussi séduisant, divin. Canon et sexy. Agréable à regarder et davantage à profiter de sa romantique compagnie... Peut-être, que, pour certaines jeunes femmes, son âge, sa maturité pouvait faire tilter, grincer des dents... Toi, en revanche, cela ne te déplaisait ! Si vous formiez un beau et parfait, petit couple encore aujourd'hui, tu en aurais certainement profité pour lui sauter dessus, te blottir dans la douceur de ses bras. De lui voler un baiser langoureux, passionné... Et cette petite barbe, qui se formait élégamment chez ce dernier, ne lui apporter que charme et volupté ! Tu le confirmais, sans abuser de cela pour autant, d'une certaine manière, le beau brun te faisait toujours vibrer, t'attirer toujours, comme un aimant. Mais, jamais tu ne prendrais risque de rompre cette charmante et belle amitié, désormais... Tu tenais trop à lui, à vous deux... À ce que vous aviez, pour cela... Qui plus est, tu étais une femme mariée... Et lui, il avait bel et bien d'autres choses à faire, à songer... D'autres chats à fouetter que de « courtiser » une femme, telle que toi... Tu le certifiais... Tout ceci ne représentait qu'un merveilleux et lointain souvenir, désormais... Ce n'était rien de plus qu'une ombre, une simple pensée, que tu croyais, peut-être, encore aimer... Le vieux songe d'une nuit d'été, qui ne saurait se réitérer, mais que, toutefois, tu espérais de toute ton âme, le retrouvait, lui, en toute sincère amitié... Profiter, malgré tout, de ce merveilleux moment partager, que rien ni personne, ne saurait braver...




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    /i\ note personnelle /i\ : Clique sur les mots « brunch » , « cuisine ouverte » , « salle à manger » , « robe sombre » , « queue de cheval » et « pendentif » et regarde ce qui se passe ! pervers :coeur1:


Dernière édition par Ivy-Céleste Applewhite le Mar 2 Nov 2021 - 15:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: L'amitié ne s'effrite pas malgré le nombre d'année [Ivy-Céleste]   L'amitié ne s'effrite pas malgré le nombre d'année [Ivy-Céleste] EmptyJeu 28 Oct 2021 - 21:04

    Noam était perdu dans ses pensées. Elle revoyait ce qu'ils avaient vécu, tous les deux. A New York mais aussi à Bowen. Il n'y avait que de bons moments avec Ivy, et la voir lui faisait toujours un bien fou. Il réfléchissait à ça, et ce dont ils allaient bien pouvoir parler quand il sentit une main passer dans ses cheveux. Pris de surprise, il sursauta, et leva les yeux vers l'agresseur, qui n'était autre qu'une bien mignonne agresseuse. Il eut un rire, passant une main sur sa tête pour attraper la main de la jolie blonde et la tirer doucement vers lui, y déposant un baiser.

    -Ivy ! Tu essayes de me faire peur ? Heureusement que je ne suis pas cardiaque.


    Il la regarda s'installer à côté de lui avec un sourire heureux. Oui, il était heureux quand il était avec elle. Il se sentait épanoui, rassuré, à l'aise. Il baissa le regard vers le petit sac, l'ouvrant à demi.

    -Qu'est-ce que tu nous a ramené de bon ? C'est toujours bon avec toi.

    Il lui fit un sourire, hochant doucement la tête avant de reprendre.

    -Je peux toujours me libérer pour toi, voyons. Ca me fait aussi très plaisir de te voir.

    Il se pencha vers elle pour déposer un baiser sur sa joue.

    -Tu es toujours aussi belle, c'est incroyable. Bientôt, je ressemblerais à un vieux crouton à côté de toi.

    Il eut un petit rire taquin avant de reporter son regard sur les magnifiques fleurs qui les entourait. Oui, il était plus vieux qu'Ivy, c'était indéniable. Outre le fait du chiffre, c'était aussi indéniable physiquement. Noam ne complexait pas tellement sur son âge en soit. Les années avaient passé et l'avaient forgé. Il était ce qu'il était grâce, ou à cause, de toute ce qu'il avait traversé. Est-ce qu'il avait des regrets ? Peut-être celui de ne pas être capable de construire une relation avec une femme. Une relation vraiment durable, s'entend. Mais peut-être qu'il n'était simplement pas fait pour ça.

    -Tu as vu comme elles sont belles cette saison ?


    Les fleurs étaient une passion qu'il partageait avec Ivy. Enfin, à la base, la jolie blonde n'était pas forcément très douée, mais elle avait été une élève exemplaire et intéressé. Il espérait qu'à présent, elle aussi aimait les fleurs et en décorait sa maison. Cela lui donnait la curiosité d voir si c'était vraiment le cas, mais il n'osait pas demander. Si, après toutes ces années, elle ne lui avait pas donné rendez-vous chez elle, c'est qu'il y avait probablement une raison, et Noam n'était pas du genre envahissant.

    -La prochaine fois tu viendras à la maison, j'en ai des nouvelles à te montrer.
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MessageSujet: Re: L'amitié ne s'effrite pas malgré le nombre d'année [Ivy-Céleste]   L'amitié ne s'effrite pas malgré le nombre d'année [Ivy-Céleste] EmptyJeu 11 Nov 2021 - 0:00

S'il y avait bel et bien une chose qui subsistait de ce doux et charismatique jeune homme, à la carrure magnifiquement sculptée, dessinée... Au regard envoûtant, pénétrant... De ses billes chatoyantes, caramélisées, dans lesquelles, inlassablement, tu avais aimé tout particulièrement t'y plonger, sans jamais t'en lasser... Ce que, jusqu'à cet instant inéluctable, tu n'avais connusses à ce jour, pareille personne, aussi douces, magnifiques, attentionnées et romantiques fussent-elles, que ton cher et séduisant Noam, il est vrai... Certes, durant tes quelques années d'adolescences trépassées, ta naïveté passagère, ta plussoyance fussent bien vite balayées, tel le mélodieux vol éphémère d'un papillon, cherchant vainement à se poser... Dont les ailes s'étaient, avaient brûlées de leurs incandescentes flammes vacillantes... Reposant sur quelques félonies romances désuètes, dont le pacte de l'âme, de cette appartenance eussent tourné le dos à la raison, depuis toujours... L'emportant, triomphant en maître conquérant sur ces derniers... Tu avais fort eusses quelques liaisons, jadis, auprès de quelques jeunes malheureux, oui... Dont la réputation charnelle n'avait été de mise, que de la sincérité... Dont l'expérience de l'âge mature, un tant soit peu précoce, la culture générale étaient à proscrire, en ce temps d'apogée... Au fond de ton être, de ta frêle silhouette, c'était bien là tout ce qu'il te fusse destiné : survivre dans ce monde de chimère, de misère, dans lequel tu t'y méconnais encore parfois... Particulièrement dans les moments les plus sombres... Au travers de mensonges tissés, de viles tocades jouées, dont tu ne pouvais plus guère t'y réchapper, sur l'instant... L'amour, le vrai... Le pur, le loyal... L'incendiaire... Inconsciemment, tu l'avais destiné à tort, pour commencer, auprès de ton dit bien-aimé... Montgomery... Parce que les apanages du temps, son caractère tempétueux, téméraire, en fussent ainsi... Car, tout bêtement, il t'avait entraîné, bien malgré toi, dans les rouages, la bulle de séduction... Te jurant solennellement amour et loyauté... Une chose que tu n'avais connusses réellement, sur le plan amoureux, sentimental - car, en ce temps, garder son amour intact... Celui qui se situe entre deux jambes galbées, mais sublimement dessinées... Des courbes féminines, ont l'eut crusse avouer sobrement, ne demeurèrent plus, déjà... L'intelligence envolée, l'âme nouée, en même temps que ta gorge, tu avais fini par succomber à ses nombreux charmes naturels, sa ténacité légendaire, qu'il te montrait sans condition apparente, au travers de somptueux présents, forts bien coûteux... Des présents, que tu n'avais jamais réellement accepté, néanmoins... Certaines petites gens, diraient que tu es bien difficile à combler, d'autres diraient de toi que tes goûts n'eussent de valeurs, n'eussent que très peu d'âmes, de goûts raffinés, en ce qui concerne les bijoux, les biens matériaux, tu le certifiais... En réalité, tu aimais simplement tout ce qui demeurait simplistes, sans que cela ne demeure que trop dispendieux ; tels les bouquets de fleurs, de plantes, de certaines pierres précieuses, par exemple... Et ton radieux, séduisant, sexy... Ton cher ex-petit ami, l'avait bien apprisses à ses dépens, au fil des mois écoulés, soigneusement coincées dans la stratosphère, que pourtant, l'essentiel t'échapperait, encore et toujours, de tes petits doigts de fées... Oui... C'est, sans nul doute plausible, qu'avec ce beau brun, que tu avais vu naître de réels, de fort sentiments... Si bien, que bien malgré toi, ils t'avaient consumé, enveloppés de son manteau de fumée... Tu ne regrettais rien de ce que tu avais touché, goûter jadis, à ses côtés... À dire vrai, tu ne t'étais jamais réellement sentie aussi heureuse, épanouie, en sa douce et envoûtante compagnie. Avec lui, l'existence semblait moins cruelle, sombre... Sans saveur irrémédiable... Au contraire, tu te sentais bien malgré toi, protéger envers et contre tous, contre vents et marées... Elle semblait retrouver de sa splendeur, de son éclat, que pour rien, tu n'échangerais... Alors, certes, dit comme cela, ce seraient paroles de fourbes, de lâches invétérées, de n'avoir su le retenir, quand les âges du temps, des intempéries l'eussent fort contraint de s'enfuir à ta vue désenchantée, désemparée, mais, pourtant... Tu ne saurais réellement lui en vouloir, au fond de ton être, de ta frêle silhouette... Parce que, malgré tout cela... Votre magnifique romance trépassée, égrenée, à travers ce sablier, qui marque votre temps, votre apogée, tu ne souhaitais que son bonheur, son bien-être, avant toute chose. Il le méritait, bien plus que la nécessité... Tu lui devais au moins cela... Qu'importe ta personne, ce qu'elle devait advenir - le devenir de ce monde, tu le ferais, sans nul doute plausible, passer avant quiconque. Parce que ton séduisant, romantique et parfait Noam n'avait déjà que trop souffert, avait été plus bas que terre, pour suffisamment rajouter ton grain de sel... Tout au contraire, pour trouver grâce à ses orbes chatoyants, tu serais prête à tout, absolument tout.


C'est dont ainsi, dans ce jardin botanique, sublimement verdoyant, tendrement mis en avant... Parsemés de ces espèces aquatiques, prônant, nageant majestueusement dans la rive étincelante, scintillante, en mille et un éclats... Jonchaient de plantes, de fleurs rares, magnifiques... Un brin poétique, que tu avais décidé de retrouver ton cher et tendre brun. Lui amenant, dans la volée, quelques mets, que tu avais préparé avec tendresse et passion, pour ta belle-famille, les amis proches de ton époux, mais également, pour ce bel apollon à la carrure magnifiquement élancée, gracieuse, athlétique... Non, sans vouloir te vanter, sans être la parfaite cordon bleue, comme qui dirait, tu appréciais particulièrement concocter quelques douceurs ; autant salées, que sucrées, pour ce dernier. Cela te faisait songer, d'une certaine manière, combien tu avais aimé l'attendre chez lui, chez toi... Dans votre doux et romantique cocon de New York, où, sagement, tu l'avais attendu rentré de ses intenses journées à l'hôpital, heureux, mais tout aussi épuisé, certes, mais dont les bonnes manières, les douces intentions avaient été de rigueur... Car la cuisine demeurait l'un de ses plaisirs, il est vrai... Et toi, tu aimais toujours autant songer à lui, lui remplir, en tout bien tout honneur, sa douce et svelte carcasse, son vent plat. Cela avait sonné très romantique, attentionné, quelques fois, oui... Aux abords passagers de dîners aux chandelles... Ce fussent des semaines, des mois féeriques, heureux. Insouciants... Des moments précieux, que tu chérissais, plus que la nécessité... Qui resterait à jamais graver, dans ta mémoire esseulée... Ainsi, figer dans la stratosphère... Mais tu devais le reconnaître, dans le fond... Le monde continué de tourner... Le songe d'une nuit d'été, les droits inquisiteurs de la réalité, devaient reprendre sur ce de l'imaginaire, de ces tendres souvenirs... Si bien qu'à cet instant propice, tu te risquais à te frayer un chemin par-derrière, pour le retrouver, lui faire la surprise... Non point dans l'espoir incommensurable de l'effrayer. Tout au contraire ! Néanmoins, l'effet sensuel de passer délicatement ta main dans ses cheveux soyeux, étincelants, fusse que trop suffisamment pour l'arracher de sa douce torpeur... Sursautant, dans la volée, avant même de lever ses billes caramélisées vers le haut, pour découvrir, ainsi, qui demeurait l'imposteur, qui osait troubler sa sérénité... Un rire cristallin vint s'échapper de ses fines lèvres, que jadis, tu avais scellé, capturé, avec fureur et passion dévorante, pour le moins enivrante, qui ne pusses t'empêcher de sourire, telle une idiote balafrée... Tout aussi amusée de la situation. Le trouvant que plus attendrissant, adorable, magnifique et canon qu'il ne l'était déjà ; avant de se risquer à prendre ta main, pour y déposer un furtif et tendre baiser, qui t'arrachait quelques doux frissons, qui parcoururent ton échine. « Ivy ! Tu essayes de me faire peur ? Heureusement que je ne suis pas cardiaque. » T'avouait-il d'une voix douce, mélodieuse, suave, en guise de salutation, dont tu ne pusses t'empêcher de laisser s'échapper de tes lèvres, maculées d'un beau rouge framboise, un petit rire cristallin, enjoué. Non point pour t'amuser à ses dépens, mais parce que sa charmante réaction lui donnait quelques tendres airs d'une petite chouette, toute délicate, magnifique, qu'il te fallait protéger, chérir, telle la prunelle de tes yeux. Tu approchais dont ton visage délicat du sien, afin de lui déposer, à ton tour, un baiser sur sa douce joue de nacre, magnifiquement maculée d'une barbe, qui te donnait presque envie de l'effleurer, de tes petits doigts de fées. Un physique éloquent, indéniable... Un charme mature, certain, qui ne le rendait que plus sexy encore - baiser sincère, fort louable, que tu lui avais rendu, afin de te faire pardonner, néanmoins que tu pivotais, t'assister, finalement, à ses côtés. Plaçant ton petit sac de victuailles entre vous doux. « Au contraire, mon cher Noam ! Si j'avais voulu te faire peur, crois-moi que je m'y serais prise tout autrement ! Toutefois, tu as parfaitement raison... Heureusement que tu ne l'es pas ! Cela aurait été fort dommage de perdre un précieux ami, comme tu peux l'être ! » Lui confessais-tu, en toute sincérité, en le toisant. Te marquant d'une légère pause. Lui adressant un mignon petit rictus, même, suivi d'un petit clin d'œil complice. Pour le moins, amusée... « Quoi qu'en tout bien, tout honneur, je serais ravie de pouvoir te jouer les douces petites infirmières, dans le doute, trésor ! » Ajoutais-tu dans la volée, à mesure que tu t'esclaffais délicatement. Oui, dit comme ceci, cela laissait à songer que tu flirtais ouvertement, sans ambages, avec ton séduisant, charismatique, parfait ex-petit ami. Or, il n'en fusse rien... Par ailleurs, jamais tu ne t'abaisserais à cela : à l'embarrasser, le mettre dans une telle situation délicate... Car tu tenais également à lui, à votre forte, sublime et rare amitié, qui avait perduré jusqu'à présent, à travers les rouages du temps, et qui, au fond de ton être, de ta frêle silhouette, tu doutais aisément que le caprice complice du destin n'eusse prévu de vous retrouver ici, dans les bordures fleuries, chatoyants de Bowen... Parce qu'il avait bien d'autres projets à concrétiser, bien d'autres choses à songer, que d'y inclure une nouvelle chance... De laisser place à la passion, à la romance... Et que, de ton côté, tu étais déjà liée à un autre... Un monstre, un spectre ailés, que tu avais éveillé... Qu'un peu plus chaque jour, il te le faisait amèrement regretter... Que tu craignais, plus que tu n'osais l'imaginer... Toutefois, de tout cela, tous tes sentiments, tes craintes, tes lancinants tourments, tu devais les chasser, les enfouir au plus profond de ton être... Pour préserver les autres, tes proches, du mieux que tu le pouvais... À défaut de n'avoir, encore, trouver la solution ultime, pour te défaire de sa foudroyante emprise, sa vue indignée, empourprée... Cette vile tocade, tu te devais, bien malgré toi, de la jouer, l'incarner... « Qu'est-ce que tu nous as ramené de bon ? C'est toujours bon avec toi. » Te questionnait-il délicatement, mélodieusement, en portant son doux regard envoûtant, pénétrant, sur le sachet. L'ouvrant à demi, pour en contempler le contenu, découvrir ce qu'il comportait, néanmoins que tu le laissais faire, t'attardant sur chaque fin trait délicat de son regard pénétrant, guetter ses billes, au doux tintement caramel, translucide, scintillaient, se changeaient presque en petites étoiles, dans la joie certaine de tomber sur de petites pépites gustatives, qui sait ? Tu te mordais dont la lèvre inférieure, te sentant presque embarrassée, en songeant que cela restait, sans nul doute plausible, bon, oui... Mais certainement point l'étincelle, le feu d'artifice des saveurs, pour sûr... À dire vrai, tu avais pusses seulement emporter avec toi, un petit soufflé au fromage, un petit muffin chocolat-banane... Un petit Tupperware, pour y mettre quelques fruits frais, une bouteille d'eau... Oui, comme tu le confessais, honteusement, cela restait simpliste, mais équilibré ! Dans le pire des cas, si tu venais à décevoir ton magnifique et charismatique, sensible Noam, tu ferais tout ce qui est en ton pouvoir pour te faire pardonner. Ainsi, trouver grâce à ses iris chatoyants. « Oh, ce n'est pas grand-chose, à dire vrai... Je dois t'avouer que j'ai cuisiné un peu rapidement, et... Je n'ai pu emporter qu'une infime partie... J'en suis sincèrement navrée, par ailleurs... Mais... Tu as ma parole, la prochaine fois, je te ferais un menu digne de ce nom ! À tel point, que tu ne voudras plus te passer de moi pour t'en refaire ! » Achevais-tu en laissant s'échapper, une fois de plus, un rire cristallin. Le taquinant gentiment, dans la volée, pour y voir sa réaction... Si le bel apollon allait démarrer au quart de tour... Il faut l'avouer, tu appréciais tout particulièrement le faire, le charrier, pour cela. Non point pour l'embêter, envenimer la situation, mais parce que tu le trouvais craquant, attendrissant quand il agissait de la sorte. On pourrait presque le voir revenir à l'enfance, même... Bien que de cette promesse fortuite, tu la tiendrais avec le plus grand des plaisirs ! Tu avais même une petite idée de ce que tu lui concocterais ! À dire vrai, il fusse un temps, où tu aurais aimé pouvoir l'amener chez toi... À Vienne, on s'entend... Tu étais persuadée qu'il apprécierait la culture, les paysages romanesques, sculpturaux dont regorgeaient, ruisselaient, tels de fines poudres de diamant, l'Autriche. Mais aussi, car il y avait une belle surprise, là-bas, que tu souhaitais lui montrer, plus que tout... Une chose magnifique, rarissime, qui paraissait totalement détonante, mais qui, pour autant, apporter davantage un charme certain à ta contrée natale... Oui, un jour, il faudrait véritablement que tu lui proposes cette idée. En tout bien tout honneur, naturellement ! « Ne va pas croire que je dénigre qui que ce soit... Que cela paraisse comme une critique de ma part, mais... Est-ce qu'on vous alimente bien, à la cantine ? Toi, les élèves, tes collègues ? » Te risquais-tu à le questionner, presque d'un murmure, tout en levant tes jambes ; appuyant délicatement tes semelles, contre le rebord du banc, d'un blanc immaculé, alors que tu entourais tes bras autour d'elles, de tes petites gambettes galbées... Posant ton doux regard dessus, de côté, sans détacher pour autant, tes orbes bleutés de ton attentionné, séduisant ami. Avant même de lui confesser, en toute sincérité, en toute joie invétérée, que tu te sentais des plus heureuses de le retrouver... Qu'il est ainsi accepté cette invitation, ce doux moment partager, qui, tu l'espérais de toute ton âme, se verrait des plus merveilleuses, paisibles. Féeriques. Car, au fond de ton être, de ta frêle silhouette... En toute objectivité amicale, c'est ce que tu ressentais, à ses côtés... Tu te sentais bien, heureuse, épanouie - à ses tendres côtés, tu te sentais enveloppé de cette bulle de protection, aux ravissantes, sensuelles couleurs chatoyantes. Tu pouvais, pratiquement, être toi-même. Faire tomber le masque... Ce masque de l'indifférence, de la déférence qui t'incombe... La seule chose dont tu ne pouvais te permettre d'émettre, de divulguer, à l'égard de ton séduisant, charismatique et romantique Noam, c'était cette ombre, cette peur, qui s'engendre à l'est... Ce que ton cher époux te faisait subir quotidiennement... Et bien que tu lui accordais une confiance aveugle, tu n'étais tenté de le lui faire partager cette inéluctable vérité, au goût âpre, amer... Emplis de regrets ; te laissant un goût d'inachevé... Parce que tu partais du principe, que ce dernier n'avait que trop déguster, trop souffert, également, de son côté. Jadis... Et qu'en toute sincérité, c'était toi et toi seule, qui t'était mise dans cette troublante, accablante situation... Avais entreprisses ces choix, qui, bien malgré toi, t'avais rongée, t'avais consumée, envelopper de son manteau de fumée, dont l'essentiel t'échapperait toujours de tes petits doigts de fées. Mais surtout... Tu te savais pertinemment que ce n'était à lui de porter ton fardeau, qui n'était que trop lourd à délester, sur l'instant... Que, connaissant ta dite, douce et tendre moitié, si la moindre petite gens devaient savoir tout cela, il s'en occuperait personnellement, n'hésiterait à les broyer de ses mains calleuses, rugueuses... Avant de s'emporter davantage contre toi... Et de cela, tu ne le souhaitais... Ni pour ton précieux, sensible ex-petit ami, que pour les autres, tes proches... « Je peux toujours me libérer pour toi, voyons. Ça me fait aussi très plaisir de te voir. » Te confessait-il d'un tendre ton suave. Approuvant d'un léger signe de tête, pour appuyer ses propos. T'adressant ce mignon petit rictus, qui, autrefois, avait magnifiquement réussi à t'attendrir, à t'anéantir... Te ramenant, une fois de plus, à la réalité, à mesure que tu te sentais touchée. C'est fou, comme il demeurait toujours aussi charmant, sincère. Attentionné, poétique. Magnifique. Tu te doutais fort bien que nul n'ait parfait en ce bas monde, toutefois, ce bel américain s'en rapprochait dangereusement... Une chose que tu ne prenais guère en mal, naturellement, mais t'osais le souffler, par moments, agréablement, il te décontenançait irrévocablement... Tu ne t'habituerais certainement jamais à recevoir tant de tendresse, de douceur chez un homme, pour sûr... Rares demeuraient ce genre de personnes, que tu connaissais ainsi, à tout du moins... C'était l'un des attraits de sa sublime personnalité, qui t'avait davantage attirée, tel un aimant, l'une des premières fois que tu l'avais rencontré, côtoyé, il est vrai ; l'un de ses charmants traits, bel et bien prononcer, qui t'avait maintes fois pousser à te blottir tendrement dans ses bras musclés, lui voler un langoureux baiser passionné. « Ah, je ne sais si cela pourra toujours être le cas, mais je compte bien faire en sorte qu'on en profite à fond, tant que c'est possible, très cher ! Bien que je trouve ça toujours très touchant de ta part, tu sais ? » Lui rétorquais-tu sincèrement. Souriant toujours, comme une idiote balafrée. Passant délicatement une main, sur tes quelques mèches de cheveux filasses, blonds comme les blés, qui barrait ton doux visage à sa vue étincelante, magnifique ; néanmoins, qu'une légère brise, s'était levée, vers le lointain... Oui, en effet, de cette magnifique journée ensoleillée, tu ferais tout ce qui est en ton pouvoir, pour qu'elle demeure sublime, éloquente. Radieuse, paisible. Comme le prouvait ton cher voisin de banc, qui en profitait ainsi pour se rapprocher, te déposant un second, tendre baiser furtif, sur ta douce joue de nacre, qui eusse dont de te faire rougir, telle une pivoine... Dont les frissons parcouraient ton échine. Un geste divin, romantique, sans la moindre arrière-pensée, mais qui te décontenançait, te charmait... Te fisses inlassablement faillir, défaillir sur-le-champ... En toute bonne amitié : en réalité, Noam, c'était ton âme sœur, ton coup de foudre amical. Tu te surprisses dont, bien malgré toi, à le lui retourner, délicatement... Scellant, le temps de quelques instants au demeurant, tes lèvres sur sa douce joue de nacre - le déposant à la limite... Se trouvant légèrement au-dessus ; à la lisière de sa magnifique petite barbe poussante, avant même de poser ta tête contre son épaule carrée, parfaitement dessinée. Contemplant les sublimes fleurs, surplombant poétiquement le terrain verdoyant, reposant. Savourant simplement, à ses côtés, l'instant présent. « Tu es toujours aussi belle, c'est incroyable. Bientôt, je ressemblerais à un vieux croûton à côté de toi. » Te retournait-il, en laissant s'échapper un léger rire cristallin, légèrement taquin. Contemplant également, les rarissimes plantes épanouies. S'amusant, sans nulle rancœur, à ses propres dépens, qui eussent pour effet de t'extirper une mignonne petite moue, sur l'instant... Bien que tu te sentais totalement, irrémédiablement touchée, par ses quelques doux compliments, que tu ne méritais point, dans le fond... Que tu te misses à rire aux éclats, en revanche, en ce qui le concerne, tu ne l'approuvais ! Certes, ton attentionné, canon, petit apollon, atteignait un âge un peu plus grand, plus mature, il est vrai. Et pourtant, tu ne le voyais guère vieux, aigri, pour autant ! Bien au contraire, tu trouvais sincèrement que les âges du temps, le rendait que plus magnifique, merveilleux, charmant. Séduisant. Oui... Il était des hommes, à qui cela ne profitait, mais à tes orbes bleutés, tu le trouvais embellis, épanoui. Absolument sublime, sexy. Naturellement, en toute objectivité, tu le confessais, ta vue en était enchantée, charmée... Plus que troublée... Il ne fallait le voir ainsi, le dénigrer... Le rabaissait, plus que la nécessité... Noam, quand on le connaissait bien, on pouvait percevoir qu'il était très séduisant, agréable à regarder... Qu'il avait tellement de choses à partager, à donner. Tu l'acceptais, l'aimais pour tout ce qu'il était, tout ce qu'il représentait. Tu pouvais te l'assurer ! Et celles et ceux qui ne le remarquaient, ne le méritaient ! C'était un véritable rayon de soleil, un ange, dont tu serais prête à tout, pour faire son bonheur. Malgré vos doux souvenirs trépassés, écoulés... Votre féerique romance égrenait, à travers ce sablier qui marque votre temps, les intempéries fortes usées... « Oh, je te remercie pour ce doux compliment, qui me va droit au cœur, trésor, mais... Permets-moi de douter de tes propos ! Tu sais que je te trouve absolument canon, charmant. Très séduisant et sexy, même ! Et je trouve, au contraire, que le temps ne fait que t'embellir ! Qui plus est, tu sembles heureux, épanoui. Et, rien ne me fait plus plaisir, que de te voir ainsi. Vraiment. » Lui retournais-tu, en toute sincérité. D'un ton, qui se voulait mélodieux, suave. Relevant dont ton doux regard, pour le toiser avec tendresse. Te fendant d'un mignon petit rictus, avant même de te marquer d'une légère pause... Tu en profitais, dans la volée... En tout bien tout honneur, pour poser tes mains en coupes, sur ses joues de nacres, pour attirer toute son attention... Ou suffisamment pour qu'il ne doute de tes propos, tes compliments... « Puis, si je peux me le permettre, en tout bien tout honneur, Monsieur Goldsmid, cette petite barbe que vous avez, vous va à ravir ! » Consentais-tu à lui souffler, presque d'un murmure. Te risquant même à la lui caresser, l'effleurer, avec douceur et tendresse... Non, que cela t'incite à flirter avec ce dernier, que tes paroles sincères, sciemment placées, ne sonnent, comme d'arrière-pensées. Tout au contraire... Il ne subsistait là, rien de plus qu'une forte, sublime amitié. Et, pour ta part, c'était bien ce que tu souhaitais... Toutefois, quelques fois - et sans l'inciter, cela te peinait que le beau brun ne puisse trouver chaussure à son pied... Qu'il ne trouve une ravissante, charmante, petite femme, qui saurait véritablement le voir, tel qu'il est. L'aimer sincèrement, passionnément... Une femme, qui demeurerait à la hauteur de ses espérances. Car ce bonheur... Tous ces magnifiques sentiments, il le méritait. Bien plus qu'il ne le songeait, probablement... Et qu'il avait tellement de choses à donner, à recevoir en retour... Qui sait, le temps viendra, où il trouvera, comme on le dit si bien, l'âme sœur... L'ange tombé du ciel, pour l'arracher à ses tourments - en temps voulusse... En attendant, restait seul, célibataire, ne pouvait, non plus, lui faire grand mal. Il avait, sans nul doute plausible, des amis, des proches sur lesquels comptaient. Parfois, il vaut mieux être seul, que mal accompagné. Et de cela, tu parlais en toute connaissance de cause, il est vrai... « Tu as vu comme elles sont belles, cette saison ? » Te questionnait-il, d'une voix douce, suave, un brin romantique, en désignant de ses iris caramélisés, la flore, qui vous entourait harmonieusement, poétiquement ; rendant ce décor irréel que plus éblouissant... Tel le vieux songe d'une nuit d'été, qui t'arrachait un mignon petit rictus émerveillé. Approuvant d'un léger signe de tête, dans la volée. « Absolument magnifiques, même ! C'est un véritable régal de voir ça. Je ne sais ce que tu en penses, par ailleurs, mais cet endroit est absolument parfait, un réel havre de paix. J'aime énormément être ici, et surtout, en merveilleuse compagnie que la tienne, mon doux rayon de soleil ! » Consentais-tu à lui confesser, néanmoins que tu te risquais, délicatement, à lui donner un petit coup de coude, complice, amusé. Bien que tu demeurasses sincère... Ne détachant tes billes bleutées de cette délicate et verdoyante faune. Donnant des airs de féeries enchantées, légendaires. En effet, pour ta part, et sans mauvais jeux de mots, tu appréciais beaucoup le retrouvait ici, dès que l'occasion s'y présentait. C'était votre petit jardin secret. Et c'est notamment grâce à ce dernier, que tu t'étais, peu à peu, pris de passion pour la botanique, les fleurs sauvages, délicates. Tu n'étais guère une experte, certes, mais avec ton cher et tendre Noam, tu t'y connaissais un peu plus, désormais ! Si bien, qu'il t'arrivait même, quelques fois, d'en vêtir ta spacieuse demeure. Malgré ta dite moitié, qui, elle, ne s'attardait à cela... « Je ne sais si tu as pu remarquer, mais j'ai entendu dire qu'ils avaient quelques nouvelles espèces sublimes, se trouvant dans la serre. Ça te dirait d'aller les voir ? » Lui retournais-tu dont, toujours sur le même ton. Tournant ton doux visage pour y croiser le sien. Attendant sagement, patiemment, une charmante réaction de sa part... Évidemment, tu ne le brusquais guère... Tu ne le forçais à vous lever, t'emboîter le pas, pour vous y rendre dans l'immédiat... Vous aviez même, beaucoup de temps devant vous, pour cela... Au fond de ton être, de ta frêle silhouette, tu savourais ce merveilleux instant. Restant avec plaisir certain, à ses tendres côtés... Oui, un jour... Quand ton cher époux ne serait là, pour vous faire une scène, en découvrant, faisant la connaissance de ton ex-petit ami - ton charismatique, charmant ami, il faudrait que tu songes à l'inviter. Ainsi, tu lui montrerais ton petit nid douillet, dans lequel Montgomery et toi, vous viviez... Lui préparant, avec plaisir... Lui concoctait un délicieux petit mets - lui montrait ce que votre maison ruisselait, niveaux plantes et fleurs... Ce que le beau brun allait songer... Voir s'il approuvait également... Bien que tu dusses te l'admettre, ce n'était, non plus, la folie, de ce côté ! À tout du moins... Dépendamment des saisons que tu respectais, tu avais, cependant, une préférence pour les Camélias, les Lotus sacrés, les Cerisiers en fleurs... Les roses blanches, jaunâtres, ainsi que les Lys... Bien que tu n'aimasses qu'on t'offre quelques présents, toutefois, si quelques petites gens te connaissaient fort bien... T'offraient cela, rien ne pourrait te toucher, te faire plus plaisir, t'enchanter que cela... Il en va de même, au sujet des ; tes enfants... Si l'occasion te donnait d'en concevoir, d'avoir des filles, qui sait, tu les affublerais, sans nul doute plausible, de quelques noms de fleurs délicates. Un hommage certain, une passion dédiée au bel et poétique, américain, dont tu vouais une douce reconnaissance, pour t'avoir fait partager ses goûts raffinés, ses centres d'intérêts... Sa passion dévorante pour la botanique... « La prochaine fois, tu viendras à la maison, j'en ai des nouvelles à te montrer. » Achevait-il d'un timbre radieux, mélodieux, qui te ramenait une fois de plus à la raison, la réalité des choses ; à mesure que tu te fendisses d'un mignon petit rictus. Tu te sentais touchée, plus que troublée, à dire vrai... Ce fusse un honneur irrémédiable que de t'accorder une telle confiance - suffisante, en tout cas, pour t'inviter à pénétrer dans l'âtre envoûtant, romanesque... La lisière poétique, féerique de son jardin secret. Son petit écrin de velours, bien douillet. Cela t'embarrassait, aussi, quelque peu... Il faut dire que tu ne voulais manquer à tes manières - le froisser de quelques manières que cela fusse... L'idée de n'avoir fait de même, en retour... De ne l'avoir cordialement invité chez toi... Non point que tu ne désirais avoir sa magnifique et attentionnée présence, mais parce qu'avant toute chose, tu désirais le préserver, d'une certaine manière, de ton cher anglais... « Ça serait dans ce cas avec plaisir, mon magnifique et charmant Noam ! À condition, naturellement, que je te prépare un bon petit menu, en retour ! » Lui avouais-tu, presque d'un murmure. Lui adressant un ravissant petit clin d'œil, avant même de te marquer d'une légère pause, de te mordre délicatement la lèvre inférieure, d'un semblant d'embarras, de quiétude certaine... « Je te remercie sincèrement, du plus profond de mon cœur, en tout cas, pour cette charmante invitation. Cela me touche, plus que tu ne l'imagines, tu sais ? Et... Ne va pas croire que je ne veuille le faire... Te retourner la pareille, de mon côté... Ou que je veuille te blesser... Seulement... Mon mari est quelqu'un de bien, de merveilleux... Mais j'ose l'avouer, il a des journées très intenses en ce moment, et je tiens à le préserver, l'aider à ce qu'il puisse trouver un semblant de confort, quand il rentre... Mais... Tu as ma parole, que, dès que l'occasion se présentera, tu auras le droit aux plus doux des accueils, des attentions, qu'ils soient ! Sans compter des espèces que j'ai à te montrer, également ! Enfin... Ça ne sera pas aussi fastueux que ce que tu as, mais... Je pense, néanmoins, que tu sauras être agréablement surpris, charmer ! » Tentais-tu de te justifier, d'une voix mélodieuse, suave... Espérant ardemment, que ce retour, qui se voulait sincère, éloquent, lui suffirait amplement... Que le séduisant, sexy, parfait apollon ne se sentirait froissé, mis en retrait, dans tout cela... Seulement, tu ne pouvais lui révéler ton secret, prendre le risque de le confronter au caractère violent, impétueux de ton mari, ton cher Montgomery... Surtout, tu te sentirais désarmée, ne saurais comment réagir, riposter, à l'idée de le mettre dans une telle situation navrante, effroyable... Noam était quelqu'un de merveilleux, magnifique, attentionné. Quelqu'un de bien, profondément gentil, adorable. Et si ton devoir n'était de le protéger, envers et contre tous, contre vents et marées, tu ne t'en voudrais que trop pour cela... Pour ce désobligeant méfait... Surtout, tu ne sais ce qui se produirait, à l'avenir... Sans que l'un de vous, ne puisse rebondir... Mais pour sûr... Sur l'instant, tu ne pouvais point faire tomber le masque - masque de la déférence, de l'indifférence qui t'incombe... Cette vile tocade, tu te devais de la jouer, bien malgré toi...
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MessageSujet: Re: L'amitié ne s'effrite pas malgré le nombre d'année [Ivy-Céleste]   L'amitié ne s'effrite pas malgré le nombre d'année [Ivy-Céleste] EmptyMer 17 Nov 2021 - 20:39

    Ivy-Céleste était sortie de nul part pour venir troubler l'eau calme de Noam. Mais elle la troublait d'une si charmante façon. Il sourit alors qu'elle lui rendait son baiser et il la regarda s'installer prés de lui. Elle avait toujours été cette boule d'énergie, ce rayon de soleil. Oui, elle irradiait, Ivy. En tout cas elle illuminait son petit monde à lui, que ce soit avant en tant que petite amie, ou aujourd'hui en tant que "juste" amie. Mais quelle amie elle était. Noam savait qu'il pouvait se confier, il savait qu'il pouvait tout lui dire, tout comme lui serait toujours là pour l'épauler. Elle comptait énormément dans sa vie, et il espérait qu'elle en était consciente. Il espérait aussi qu'il lui rendait bien. Noam n'avait pas toujours été très doué pour montrer ses émotions après tout.

    -Et comment tu t'y serais prise alors ?


    Il la regarda avec un petit sourire amusé. Il avait du mal à imaginer Ivy essayer de lui faire peur, mais peut-être devrait-il passer une soirée d'halloween ensemble pour voir ça ? Quelle bonne idée, tiens ! Il la notait dans un petit coin de sa tête.

    -Ne t'inquiète pas, même si j'avais des problèmes de cœur, je me ferais correctement soigner.


    Il sourit de nouveau. Inutile de créer de fausses inquiétudes à son amie. Mais visiblement, elle n'était pas inquiète du tout et il eut un rire alors qu'elle se proposait de jouer les infirmières.

    -Ce serait difficile à refuser.


    Il lui embrassa la joue.

    -Je t'appellerais si je me sens soudainement mal.


    Et mimant presque le malaise, il glissa sa main dans le petite sachet pour récupérer quelques calories. Il en sorti d'abord un soufflé au fromage et sourit, l'inspectant, tout satisfait. Il avait l'air particulièrement bon. Il leva ses yeux bruns vers son amie et secoua doucement la tête à sa remarque.

    -Pourquoi est-ce que tu t'excuses ? Si nous avons encore faim, nous aurons qu'à aller manger une crêpe quelque part, un chocolat chaud...


    Il haussa les épaules en souriant. Entre eux, ils n'allaient pas s'embarrasser de ce genre de problèmes.

    -Tu viens quand tu veux à la maison pour cuisiner ! Tu sais très bien que je serais ravi.


    Ivy était bien meilleure cuisinière que lui. Il se débrouillait bien sûr, mais il restait dans le classique. Ivy était bien plus talentueuse, et sûrement, prenait-elle un peu plus de risques que lui. C'est vrai qu'il avait du mal à sortir de sa zone de confort, dans tous les aspects de sa vie. Et effectivement, il se disait qu'il aurait du mal à se passer des petites collations quelle apportait quand ils se voyaient. Noam n'avait aucun mal à admettre ses faiblesses, et la nourriture en faisait bien largement parti, ce que la blonde ne savait déjà que trop bien. Sa question le fit rire de plus belle et il secoua la tête de gauche à droite.

    -Mais oui ne t'inquiète pas. Ce n'est évidemment pas aussi bon que si c'était toi qui faisait à manger, mais c'est très correct pour une cantine et pour le prix.


    Il la regarda relever ses genoux sous son menton et s'entourer de ses bras. Elle semblait si fragile dans cette position, sa douce Ivy. Si seulement il pouvait la protéger... Mais de quoi d'ailleurs ? Est-ce qu'elle avait besoin d'être protégée de quelque chose ?

    Noam haussa doucement les épaules alors qu'elle lui disait ne pas savoir si ce qu'il disait était vrai, s'il pourrait toujours se libérer pour elle. Pourquoi en doutait-elle ? Et à quoi pensait-elle exactement ? Il esquissa un petit sourire en coin.

    -Je ne vois pas ce qui pourrait m'empêcher d'être disponible pour toi à part une montagne de copies à corriger.


    Il posa doucement sa main sur la sienne. Elle était touché ? Tant mieux si ses mots pouvaient lui faire plaisir.

    Alors qu'Ivy lui rendait son chaste baiser et appuyait sa tête contre lui, il passa un bras autour de ses épaule pour la garder chaudement contre lui. Il ne savait pas vraiment s'il dépassait les limites. Elle était une femme mariée et sans doute que son mari n'apprécierait pas cette proximité. Pourtant, il ne pensait pas à mal, il voulait simplement montrer son affection à la jeune femme, il ne dépasserait jamais les limites de l'intimité, même s'ils eut été amants.

    Noam eut un petit rire alors que sa douce amie le complimentait à son tour sur son physique. Il secoua doucement la tête. Il ne prenait pas vraiment au pied de la lettre ce qu'elle lui disait, mais ça lui faisait plaisir.

    -Tu exagères ! Mais c'est vrai, cette petite barbe te plaît ?


    Il passa ses mains sur son menton, la frottant un peu.

    -Tu crois que ça fait de moi un professeur plus crédible comme ça ?


    Ils rirent tous les deux avant de s'attarder sur le paysage. Noam hocha doucement la tête à sa remarque.

    -Tu as raison. Je viens souvent ici quand j'ai besoin de me ressourcer, de réfléchir, de prendre une décision. J'ai l'impression de vraiment pouvoir... être en paix avec moi même. Mais avec toi, ça a une toute autre saveur.


    Il tourna son regard brun vers elle avec un sourire. Bien évidemment qu'il ne regrettait pas qu'elle soit là. A sa question, elle acquiesça d'un signe de tête.

    -Bien sûr, allons-y.


    C'est en commençant à ranger le petit sac de nourriture qu'avait apporté Ivy qu'il en profita pour l'inviter à venir chez lui voir un peu ses dernières trouvailles. Il secoua doucement la tête de gauche à droite alors qu'elle s'excusait de ne pas l'invité. Ce n'était pas là l'intention de Noam de la culpabiliser loin de là.

    -Ne t'inquiète pas, je comprends que ce soit bien différent quand on ne vit pas tout seul. Je viendrais avec plaisir quand tu le décideras. Et tous mes instruments de cuisine seront à ton service quand tu viendras à la maison.


    Et sur ce, il se leva, tendant la main à son amie.

    -Allons voir la serre.
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MessageSujet: Re: L'amitié ne s'effrite pas malgré le nombre d'année [Ivy-Céleste]   L'amitié ne s'effrite pas malgré le nombre d'année [Ivy-Céleste] EmptyMer 23 Fév 2022 - 12:26

La zone de confort. Les lisières du plausible, la ligne rouge qu'on ne s'autorise véritablement à franchir… Certainement emportée par la crainte lancinante de ne plus savoir revenir en arrière, arriver au point de non-retour, sans savoir si l'on a pris la bonne décision, fait le bon choix… Parce que beaucoup de petites gens redoutent, ne sont à l'aise à l'inconnu… Parce qu'on ne prend guère toujours conscience de nos actes, les répercutions qu'elles peuvent engendrer… Parce que certaines erreurs ne sont ni réversibles, ni réparables… Dans tous les aspects d'une existence fortuite, qu'on se créait, nous avons toujours du mal à s'y risquer, à sortir de cette zone de confort, il est vrai… Tout du moins, certains se sentent prêts à tout braver pour réussir, connaître, justement, ses limites, mais d'autres individus ne le sont point… C'est un cercle sans fin… Tout dépend de notre perception à voir les choses, ses proches, l'environnement… Certaines ne restent irrémédiablement fermées à l'idée qu'on prenne des risques. Particulièrement, si cela apporte de magnifiques surprises, leurs faits plaisirs… D'autres le font au nom de l'amour, la passion. Pour leur permettre d'un avenir radieux, épanoui, sécurisant… Certains sont prêts à lutter contre vents et marées, pour arriver à leurs objectifs, leurs projets. Que ce soit professionnel ou de nature privée… Cela peut être tout, comme rien. Toutefois, on le fait… Un jour ou l'autre… Tôt ou tard, nous y sommes tous confrontés… C'est ainsi qu'on apprend, qu'on se surprend à ne point réitérer ses erreurs passées… D'autres, pour se surpasser… Mais, quelques fois… Qu'on songe qu'on a fait le bon choix, qu'on peut dormir paisiblement sur ses deux oreilles… Qu'on se sent heureux, respecter… Qu'on se sent revivre, qu'on s'épanouit malgré tout, face à l'adversité, qui nous menace tous, de nous submerger, la vue de l'autre côté se veut des plus harmonieuses, spectaculaires. Tu le certifiais… Et pour ce qui est de ton cher et tendre Noam… Même s'il en doutait fortement, tu pouvais confirmer sans nulles craintes, que se relever, prendre des décisions importantes… Sortir de sa petite bulle, aux couleurs chatoyantes… Sortir de sa zone de confort, il en fusse bel et bien capable. Bien souvent - même encore à ce jour, tu l'admirais. Pour sa bonté, son courage. Pour son charme naturel, ses passions, ses centres d'intérêts… Pour oser révéler ses joies, ses peines, ses frayeurs ; se révéler de lui-même, sans le moindre mensonge, ni détour. Sans la moindre ambiguïté… Oui, tu l'admirais sur bien de nombreux aspects… Pour sa tendresse, sa clairvoyance… Ses goûts raffinés. Un brin romanesque enivrant, poétique à souhaits, pour ce qui est de la faune et la flore. Pour sa force. Point dans le sens violence physique, naturellement, mais fort bien dans le fait qu'il agissait, savait se raisonner et riposter, quand il le fallait, mais en toute intelligence et diplomatie invétérée. Chose que beaucoup d'entre nous ne sont capables, tu l'admettais… À dire vrai, à l'instant même où ton doux regard s'était posé sur le sien, tu aurais dusses le filmer. Le filmer, pour lui montrer combien il avait changé, évolué. Dans le bon sens du terme, évidemment... Combien il demeurait magnifique, charmant, attentionné, sous bien des aspects… Combien, tu le voyais à l'aise, éblouissant, radieux. Tel un soleil ardent, qui enchantait ta vie. Tu étais heureuse, avec lui. À ses côtés. Tu avais été comblée, quand vous viviez votre sublime, étincelante idylle, jadis… Tu l'étais toujours à cet instant... Même si elle ne demeurait qu'une tendre amitié… Une relation devenue platonique, que tu chérissais tant, comme la prunelle de tes orbes bleutés. Pour sûr, ce bel apollon à la carrure magnifiquement svelte, harmonieusement dessinée, tu l'adorais. Tu désirais de toute ton âme, le protéger de tout. Quoi qu'il en fusse. Tu lui vouais un respect, une affection sans égales, qui, évidemment, savait bien te le rendre tout autant. Même quand tu doutais fortement de n'en être digne, bien souvent… Tu l'acceptais, l'aimer pour tout ce que le beau brun était, représenter. Et pour rien au monde, tu ne changerais cela… De ce que vous partagiez, au demeurant… Tu serais là pour ce dernier. Tant qu'il voudrait toujours de toi… Tu resterais la précieuse amie, l'ex-petite amie, qui le chérirait… Qui consentirait à devenir celle dont il désirait ardemment, voudrait se permettre de rêver. Sans jamais prendre risque de le froisser, le blesser, de quelque manière que cela fusse… De royalement l'ignorer, le mettre sur le bas-côté, lui et ses sentiments… De bafouer son amitié… De lui planter un couteau dans le cœur, et ainsi, se servir aisément de ses peurs foudroyantes pour l'achever, le mettre à terre. Jusqu'à ce qu'il ne devienne plus qu'un futile amas de poussière, qui t'échapperait inlassablement de tes petits doigts de fées… Non, vraiment… Tu ne lui voulais aucun mal, le fourvoyer dans tout cela… Tes intentions à son égard, te resteront toujours des plus nobles et pures. Quoi qu'il t'en coûte… En espérant de toute ton âme, que tu ne franchissais, non plus, la limite du raisonnable, de votre forte et belle amitié, que vous aviez ainsi consentis, ensemble… Dont vos mains, en tout bien tout honneur, restaient liées, délicatement. À jamais.


Passant une main délicate, dans ses cheveux soyeux, étincelants... Magnifiquement coiffés… T'assistant, finalement, à ses côtés, en lui déposant un chaste baiser, sur sa douce joue de nacre ; en retour de celui du baise-main, qui t'avait agréablement arracher quelques frissons, qui parcouraient ton échine, voilà que, dans la volée, tu avais provoqué involontairement, un sursaut de frayeur lancinant, envers ton cher et séduisant ami, dont tu t'empressais de lui insuffler un quelconque réconfort. Te targuant presque de lui souffler, quelque peu amusée, que, si tu avais au contraire, chercher à gentiment lui foutre la peur de sa vie, tu te serais bel et bien surprisse à t'appliquer et d'une tout autre façon, d'emblée ! Bien que cela n'était dans tes attributs, au demeurant, cela pouvait t'arriver de t'amuser… Respectueusement, certes, aux dépens des autres, de tes proches… De manière plus farouche, de temps à autre… De cela, tu te permisses de lui confesser, il est vrai… Néanmoins, en cette belle journée ensoleillée, ambiante à souhaits, tu n'avais été d'humeur à tirer les ficelles… Si ce n'est l'idée que tu aurais pusses présenter, à ton tendre et charismatique Noam, tes plus humbles excuses - de sincères excuses, qui, pourtant, n'arrivaient point, cependant que ce dernier te coupait irrémédiablement l'herbe sous le pied... « Et comment tu t'y serais prise, alors ? » Osait-il te questionner, s'y braver, en se fendant bien malgré lui d'un mignon petit rictus, qui, en tout bien tout honneur, ne pusse que t'attendrir davantage. Songeant certainement que tu ne pouvais être crédible, sérieuse dans ce domaine, à mesure que tu le toisais… Qu'un éclat de lubricité se reflétait dans le miroir chatoyant de tes orbes bleutés. Oh, s'il savait… Mieux ne valait-il te provoquer, t'entraîner sur ce terrain de jeu, pour le moins horrifique, gentiment sadique. Car, en découvrant la nature, le penchant gentiment lugubre de tes idées noires, ton attentionné ex-petit ami ne s'aventurerait plus guère à te côtoyer… Ou encore, à t'inviter cordialement, pour une soirée d'Halloween… Ou bien, pour une nuit consacrée aux films d'épouvante, tiens… On ne dirait point, vu comme cela, mais au fond de ton être, de ta frêle silhouette… Quand tu le désirais, tu étais, à toi toute seule, la maîtresse de l'horreur, tu le certifiais. Ta dite, chère et tendre moitié, pourrait même le confirmer ! Du nombre de fois où tu lui avais fait de nombreuses farces… Lui qui avait songé, maintes fois, avec délice et passion, pouvoir te serrer fort contre le creux de ses bras musclés… À te caresser tendrement, affectueusement, tes cheveux filasse, blonds comme le blé… À t'embrasser langoureusement, passionnément, pour te rassurer, après une séquence traumatisante, sanguinolente, tandis que tu n'étais dérangée, perturbée par tout cela… Que tu t'étais amusée à l'effrayer, telle une chouette prise dans les phares d'une sombre cage d'aciers… Il fusse lointain, ce temps-là : le temps de l'innocence, la plussoyance qui t'incombe… Baignant désormais d'une liqueur amère... « Humm, je l'ignore encore… Je t'aurais peut-être sorti un zombi… Parce que, bien que ce soit le coup classique, cela a toujours son petit effet ! Ou bien, qui sait, je t'aurais sauté dessus, en hurlant comme une forcenée... » Consentais-tu, finalement, à lui révéler, en lui gratifiant d'un charmant petit clin d'œil. Avant même de laisser s'échapper de tes lèvres maculées d'un beau rouge passion, un rire cristallin, aussi léger qu'une simple brise. Oui… Tu serais resté dans le soft, avec ton tendre et radieux ex-amant. Mais là encore, tu ne craignisses de jouer avec ses nerfs, son existence salvatrice… À dire vrai, tu ne désirais, non plus, te braver à le froisser, le blesser de quelque manière que cela fusse… Tu ne t'en voudrais que trop pour cela, même… Après tout, s'il y avait certaines petites gens, qui prenaient cela à la légère, finissait par en rire tout autant, d'autres encore, n'avait l'esprit à cela… Demeurant que de minces souris, des âmes sensibles… Et si cela devait provoquer quelconque incident, naturellement, jamais tu ne te jouerais de cela… Tu étais parfois folle à lier, mais point à ce point-là… Par ailleurs, tu ne pusses t'empêcher, malgré tout, de t'enquiers de son état. Même si tu lui avais fait saisisses, que dans la lisière de l'inconscient, tu pouvais te changer en un charmant, petit démon... « Ne t'inquiète pas, même si j'avais des problèmes de cœur, je me ferais correctement soigner. » T'assurait-il d'une voix douce, mélodieuse. Suave. S'armant, encore et toujours, harmonieusement, divinement, de ce mignon petit rictus, qui jadis, t'avais tant fait faillir, défaillir sur-le-champ. À un point tel, que tu t'étais surprisses, bien souvent, à lui voler un tendre baiser… Alors que tes jambes n'étaient devenues que coton… Un sourire enchanteur, rassurant, qui ne te mettait que plus à l'aise encore… Oui, encore à ce jour, ton séduisant et parfait Noam, avait le don irrémédiable d'incendier tes journées de bonheur, de tendresse, de douceur. Il demeurait toujours ton rayon de soleil. Un ami loyal que tu chérissais, par-dessus le marché. Cette relation fusionnelle, il te le démontrait à merveille. Sans le moindre détour, le moindre ménagement. Et tu espérais sincèrement, de toute ton âme, que c'était réciproque… Qu'au quotidien, tu savais le lui prouver tout autant, au demeurant… Mais de ces paroles sensées, sublimement soufflées, de ses lèvres pulpeuses à souhaits, tu ne pouvais qu'approuver. Ex-vocation de médecin oblige, qui plus est... « Humm… Te connaissant bien, mon cher, je n'en doute un seul petit instant, que tu ne t'amuserais avec ta santé ! Et heureusement, d'ailleurs ! Parce que, si ce n'était guère le cas, je t'aurais gentiment traîné par la peau des fesses, pour consulter, déjà ! Mais aussi, pour veiller sur toi, demeurer à ton chevet… Que tu le veuilles ou non, cela va de soi ! » Assenais-tu d'un ton doux, mais ferme à la fois. Comme pour lui montrer, que, bien que tu plaisantasses en cet instant féerique, à ses côtés, jamais tu ne te risquerais à le laisser là, avachi… Se tortillant de douleur, sur le plancher de bois soufflé… Seul, comme une âme en peine… Traînant ses chaînes d'aciers… S'il y avait bien une chose que tu ne pouvais te permettre, c'était de rester là, impuissante, quand tes amis, tes proches, avaient besoin d'aide… Particulièrement pour se relever, aller mieux, niveau santé… Ceci dit, bien que tu lui révélais… Te proposait de jouer les infirmières, sans la moindre ambiguïté, jadis, tes propos auraient pussent passer pour une folle idée de luxure, de désir invétéré… Tu aurais même endossé la blouse sexy, pour la compléter, il est vrai... « Ce serait difficile à refuser. » Ajoutait le bel apollon, à la carrure divinement svelte, magnifiquement dessinée. Avant même de se marquer d'une légère pause, pour déposer un délicat baiser furtif, sur ta joue, qui, dans la foulée, te fisses rougir, telle une pivoine. Souriant presque, comme une idiote balafrée… Te risquant même, à passer une main, dans l'une de tes mèches, pour les replacer… Te ramenant, bien malgré toi, à la charmante, éblouissante réalité… Alors qu'en retour de son tendre geste, tu en profitais pour poser, le temps de quelques instants seulement, une main délicate sur la sienne. Jouant même, fébrilement, avec ses doigts calleux, d'une intention, fort louable. En toute sincère amitié. Sans songer à l'idée de franchir la limite autorisée, entre vous… Te risquer de tout envoyer valser, d'un simple revers de main, un regard inanimé. Indifférent. Inexpressif. Nonchalant... « Je t'appellerai si je me sens soudainement mal. » Avouer dont le beau brun, en plaquant de sa main rugueuse, sur son front dessiné, pour mieux mimer le malaise… Avant de la glisser soigneusement dans le tissu fibreux, où contenait un soufflé, que tu avais concocté un peu plus tôt dans la matinée… L'inspectant tranquillement, dans un silence qui n'était troublé que par vos respirations lentes, régulières et presque unies… Une douce réaction, qui, comme une belle idiote balafrée, eusse pour effet de te faire glousser. Même en ce moment, ta chère et séduisante ex-moitié, ne demeurait que trop délicat, attendrissant. Sublime, ravissant à souhaits. À jouer les fins acteurs. Même si, tu te doutais parfaitement qu'il le fasse… S'exécuterait, si, par mégarde, il lui arrivait malheurs… Et naturellement, ce n'était guère ce que tu souhaitais, mais… Hélas, on ne sait jamais ce qui peut nous tomber dessus… Du jour au lendemain, tout peut se désagréger… Disparaître, telles des lambeaux effrités… Ternis, usés par les âges du temps… À l'abri des regards indiscrets, quoi qu'il en fusse, tu accourais. Pour lui. En tout bien tout honneur, tu le lui devais… Au moins ceci… Non ? Néanmoins, tu devais l'admettre… Tu te sentais heureuse, épanouie, à ses côtés… À ne songer à rien, ni personne… Encore moins aux ennuis fatalistes de l'adversité… Dont l'obscurité, menace, encore et toujours, de vous submerger, vous faire basculer dans l'abysse infernal… Glisser dans ce trou noir et béant, dans lequel il serait bel et bien ambigu d'y réchapper… Ce n'était, certes, point toujours aisé de voir la vie du bon côté, de demeurer constamment optimiste, avec ce que tu endurais, secrètement, aux côtés de ton cher époux. Pourtant, depuis un certain temps, comme une résolution évidente, une promesse dorée, tu tentais de faire un pas devant l'autre, de croquer la vie à pleines dents… De laisser s'échapper de tes fines lèvres, quelques rires cristallins. Oui, tu te le devais… Car tu ne sais jamais réellement combien de temps, il te restait au compteur, sans avoir à amèrement le regretter… Sans que sa haine, sa verte jalousie n'en découle, sur ta douce peau de nacre. Et que les êtres qui te sont chers, t'importe plus que tout en ce bas-monde, sont ta force, tes alliés… Celles et ceux qui t'aidaient à avancer, à te sentir heureuse, épanouie... Des proches, dont tu liais tes doigts délicats aux leurs, à travers cet harmonieux apogée… De demeurer présente pour eux, quoi qu'il en fusse… De ne leur souhaiter que le meilleur… De les aider à se surpasser. C'était tout là, tout ce qui subsistait, au fond de ton être, de ta frêle silhouette, il est vrai… Et comme beaucoup, ton charismatique et attentionné Noam, le méritait. Bien plus qu'il ne le songeait ... « Je l'espère bien, Ô charmant et fin acteur, que tu es ! » Lui rétorquais-tu, d'une voix mélodieuse, suave, en plaquant dont tes doigts de fées, sur ta fine bouche, pour étouffer un nouvel éclat de rire. À mesure que tu laissais s'échapper un soupir heureux, aussi léger qu'une simple brise. Secouant frénétiquement, ton visage pénétrant… Ne daignant te décrocher de ton petit rictus idiot… Bien que tu reprisses tes esprits, redevint, un tant soit peu, sérieuse… Voir, suffisamment embarrassée, quand tu découvrisses, qu'hélas, tu n'avais rapporté grands choses, niveaux douceurs, victuailles… Une plate excuse que tu t'empressais de lui souffler… Il fallait l'admettre que ce nouveau changement de cuisinière… Le fait de t'être mise, à la dernière minute, aux fourneaux, ne t'avait permisses de faire les choses en grands… Comme il se devait, pour l'arrivée de ta belle-famille, logiquement… Et pourtant, en retrouvant le beau brun, dans ces ardentes, magnifiques contrées verdoyantes… Surplombant harmonieusement ce paysage boisé, empli de fragiles plantes rares, tu n'aurais pusses consentir à arriver les mains vides… Même si, ce n'était, cette fois, à la hauteur des espérances, de ton éloquent, parfait ami, pour qui, tu savais, la nourriture telle qu'elle fusse, se vouait l'un de ses péchés mignons... « Pourquoi est-ce que tu t'excuses ? Si nous avons encore faim, nous n'aurons qu'à aller manger une crêpe, quelque part, un chocolat chaud... » Te rassurait-il dont, toujours de ce ton harmonieux, cristallin. Haussant légèrement les épaules, avant même de se fendre, une fois de plus, d'un mignon petit rictus, que tu lui retournais, sans ménagement. T'ôtant tendrement, d'un voile de culpabilité invétérée, silencieuse, que parfois, il ne t'était que bien trop lourd, bien trop pénible à délester, pour autant… Et voilà, que, sans que tu n'eusses regretté votre merveilleuse, radieuse amitié… Que jamais, tu ne consentirais à tout fissurer, briser en mille-et-un éclats... Que de vos souvenirs trépassés, votre sublime et parfaite romance, elle te manquait terriblement… C'était dans de rares moments comme celui-ci, qu'on t'arrachait ton pansement, violemment… Qu'on t'ouvrait cette plaie béante… C'est dans ces moments que ton esprit vaguait à la lisière de ton inconscient… Que ce petit démon t'incitait à te jeter dans le creux de ses bras, de le contempler avec tendresse et passion… De vouloir, comme une forcenée, te mettre à terre, le supplier de bien vouloir vous laisser une seconde chance… De lui demander, à nouveau, de t'aimer follement, tellement fort, que tout pourrait vaciller, sur les murs délabrés… Non, tu ne dirais guère que tu voulais tout sacrifier… Qu'avec le beau brun, tu voulais sceller ce destin, perdre votre amitié fusionnelle, délicate… Chaste à souhaits… Néanmoins, le fait de ne point te faire appuyer, soutenir, protéger envers et contre tous… Contre vents et marées… Le fait de ne point être accepté, véritablement aimer, choyer, plus que tu n'osais le révéler… Cela te manquait cruellement, parfois… Cela démontrait ta force, comme ta faiblesse… Ton voluptueux poison, ton déclin… Une parenthèse, mis en retrait… Un bouclier, un masque, que tu portais inlassablement, afin de mieux préserver ton entourage, te protéger de ce spectre ailé, qui te sert de mari, dont tu voudrais à tout prix te défaire de son effroyable emprise. Pour sûr... « Un agréable supplice, que tu nous proposes-là, mon doux rayon de soleil ! Tu ne me connais que trop bien, désormais, pour savoir décliner ! » T'assenais-tu de lui souffler, en lui adressant un petit clin d'œil. Te fendant d'un charmant petit rictus. En effet… Avec une proposition alléchante, un petit met sucré, ce dernier savait bel et bien que tu ne resterais indifférente… Vous, qui étiez de bons gourmands… Comment résister à pareilles et folles tentations ? Cela te rappelait New York, notamment… Quand vous flâniez, tous deux, main dans la main, dans les immenses allées goudronnées, se mariant de jaunes taxis, de panneaux publicitaires, qui vous crevez, vous grillez les pupilles chatoyants… Enivrés de passion, de tendresse… À vous faire de beaux projets, en amoureux transis… Envelopper de son blanc manteau… Consumé, saisi par l'air frais, humide à souhaits… Tandis que tu avais prisses risques, à quelques reprises, de distraire, amusée, ton ex-âme sœur, pour profiter de croquer un bon gros morceau ou deux, de son fameux hot-dog, sa gaufre du moment, pour en contempler, ensuite, sa douce réaction. Oui… En tout bien tout honneur, Noam, tu avais aimé gentiment le charrier… Cela avait été ta manière bien à toi, de lui montrer aussi, qu'il avait sincèrement compté… Cela était toujours le cas, par ailleurs… Même si, en cet attendrissant contexte, cela avait laissé place à toute autre chose : à une amitié loyale, irréprochable, qu'en réalité, tu ne troquerais, n'échangerais pour rien au monde. Même si, comme tu l'avouais… En tout esprit humain que tu demeurais, ces liqueurs de souvenirs te revenaient, te manquaient, au point que cela devenait pénible, quelques fois… Toutefois, tu ne désespérais guère… Un jour, tu trouverais ta parfaite moitié, l'amour de ta vie… Celui qui te redonnerait force et courage de lutter, quoi qu'il fusse… Une digne et magnifique personne, que tu respecterais, chérirait… Colorerais son existence, de douceur et bienveillance - celle qui colorerait des années d'humiliations, de souffrances… De fourberies… Des années de petites vies… Ce serait ton ange… L'ange tombé du ciel, pour t'arracher à tes sombres tourments... « Tu viens quand tu veux, à la maison, pour cuisiner ! Tu sais très bien que je serai ravi. » Te retournait le bel apollon, à la carrure magnifiquement élancée, harmonieuse. Gracieuse. Néanmoins, que tu t'étais proposé de cuisiner, lui faire découvrir une nouvelle spécialité. Pour lui, pour vous… Pour profiter, sans que nuls petites gens, ne viendrait troubler, votre tendre et magnifique sérénité. Pour découvrir sa réaction… Non point dans l'intention de débarquer, comme une illustre forcenée… Dans l'espoir irréfutable, d'être invitée chez ce dernier… Mais, avant tout, tu voulais tout autant lui faire plaisir, trouver grâce à ses orbes caramélisés. Afin de mieux te faire pardonner, il est vrai... « C'est vraiment adorable de ta part. Merci du fond du cœur. Tu es vraiment magnifique, le plus merveilleux des amis qui soient. Sache-le... Et vraiment, ça me ferait tout autant plaisir de pouvoir le faire, te faire plaisir, trésor. Surtout, que la prochaine, je te ferais découvrir des spécialités de ma région, et… Je pense, que cela te plaira ! » Lui révélais-tu, en tout bien tout honneur. En lui adressant un charmant petit rictus. Approchant même, ta frêle silhouette, contre ton cher et tendre Noam, pour lui donner un léger petit coup de coude, amusée. Afin de mieux piquer sa curiosité… Bien que tu préférasses amplement lui conserver la surprise ! Néanmoins, sans que cela ne paraisse pour compétition navrante, officielle, tu devais te l'admettre, ton tendre et séduisant ami, t'avais agréablement stupéfaite, tout autant ! À maintes reprises, questions mets enivrants, raffinés. Autant, parfois, pour le prix, que pour sa qualité ! Si bien que parfois même ; même dans ce domaine, le beau brun avait réussi à te faire connaître des aliments à marier parfaitement, et dont, un seul instant, tu ne songeais que cela pouvait exister ! Tu avais été comme une grande enfant, à dire vrai… Avec tes billes bleutées, qui pétillaient… Les papilles qui se décuplaient, prenaient plaisir à les goûters. Ensembles, séparés… Cela ne demeurait qu'enchantements et expériences enrichissantes, pour sûr… Sur bien des domaines, ton ex-moitié, t'avais bel et bien comblée. Tu le confessais. Et de cela, il ne pouvait en douter… Un seul petit instant, au demeurant… Oui, naturellement, que vous étiez de fins connaisseurs, d'éloquents gourmands. C'était l'une de ces nombreuses choses, de ces tendres loisirs, que vous aimiez particulièrement partager. Qui rendait l'instant, des plus féeriques, chaleureux à souhaits. Tu le confessais… Par ailleurs, en toute confidence, de quelques questions qui te brûlaient les lèvres, tu te risquais à lui souffler, au demeurant, si, dans la cantine de l'établissement, dans lequel ce dernier y travaillait, cela était fort goûteux… Si le prix était abordable, pour lui, ses collègues. Les étudiants... Car, même si, naturellement, tu te savais pertinemment que les cuisiniers, les employés de ce petit service de restauration, n'avaient, fort heureusement, l'intention de les empoisonner, il pouvait, sans nul doute plausible, pour autant, que, par mégarde, le rapport qualité-prix, ne pouvait être toujours à son comble... Bel et bien respecté… Une chose qui t'insufflerait quelques quiétudes, vis-à-vis de la santé de ton cher et tendre ami, à dire vrai... « Mais oui, ne t'inquiète pas. Ce n'est évidemment pas aussi bon que si c'était toi qui faisais à manger, mais c'est très correct pour une cantine et pour le prix. » Ajoutait-il presque aussitôt, afin de mieux te rassurer. T'arrachant bien malgré toi, un mignon petit rictus, une légère inclinaison de la tête, pour appuyer ses quelques propos entendus. Bien que tu te surprisses de tenir en tenaille, de tes doigts de fées, ton alliance dorée. Scintillante inlassablement, dans la vaste bordure boisée. Magnifiquement harmonieuse, sécurisante, dans un semblant d'embarras… Te sentant même rougir, telle une pivoine. Oh… Tu doutais fortement que tu fusses la plus douée, la fine cordon bleue… Celle qui faisait chavirer l'âme, les papilles, ainsi que les têtes de certaines petites gens… Probablement, qu'il y demeurait-là, quelques exagérations du séduisant, sublime apollon… Et tu ne te mettrais jamais, Ô grand jamais, en valeur de la sorte… Ferait gonfler tes chevilles… Mais, malgré tout, le tendre et attentionné américain, te touchait de par la profondeur, la sincérité de sa tendresse affriolante… L'affection qu'il te portait, et dont, bien souvent, tu ne te sentais digne de recevoir… « Bon alors, dans ce cas, tu m'envoies ravie ! Et surtout, rassurée, mon cher ! C'est l'essentiel, j'ai envie de dire, aussi… Il ne manquerait plus qu'on vous intoxique, en plus de tout ceci, tiens... » Consentais-tu à révéler, en grinçant quelque peu, les dents d'amertumes… De laisser s'échapper une adorable petite moue blême, de dégoût… D'insidieuse inquiétude… Te marquant d'une légère pause, le temps d'un moment, pour reprendre tes esprits. Ne point plomber l'ambiance enivrante, qui y régnait. « Et je suis sûre que tu exagères, mon chou ! C'est sûr, que je sais me débrouiller un petit peu en cuisine, mais je suis loin d'être la plus compétente ! Puis surtout, j'ai envie de dire que c'est toi, qui m'a de nombreuses fois, surprise ! Qui m'a appris à m'intéresser, connaître, aimer davantage cela ! Tout comme pour la faune et la flore ! Sans toi, je ne sais ce que je serais devenue, à dire vrai... » Lui retournais-tu, sincèrement, sans ménagement. D'un timbre qui se voulait doux, mélodieux. Empli de reconnaissance, de respect. De tendresse délicate, à son encontre… Alors que tes billes bleutées ne se détachaient plus guère des siennes. Te noyant irrévocablement, dans l'intensité de ses couleurs chatoyantes. Te parant, encore et toujours, de ce sourire idiot… En effet, tu devais te l'admettre… Dans certains domaines, sans ton tendre, séduisant, parfait ex-amant, tu serais à ce jour, encore bien inculte, perdue dans la mélasse de l'hypocrisie, de la procrastination… Toi, tu aurais été comme l'application routière française « Bison futé ». Mais sans les bases, l'information, l'intelligence, pour permettre d'aider ton prochain… Tu étais, tout l'inverse, à dire vrai… Le « Bison non futé ». Point faute, pourtant, d'avoir des intentions fortes louables, pures et sincères… Pour tes proches, ton entourage. Seulement, tu étais bien maladroite… Tu en profitais dont, dans la volée, pour remonter tes jambes, t'appuyer contre le bord de ce banc, d'un beau brun immaculé… De les plier, les entourer de tes frêles bras… Profitant de la position, pour poser ton doux regard envoûtant dessus. Ne détachant ton attention délicate, envers ton précieux et charismatique ami. Savourant cet agréable instant, pour lui exprimer tes intentions, tes sentiments… De le remercier chaleureusement, d'avoir ainsi pusse se libérer, pour toi. Pour vous retrouver en cette sublime journée ensoleillée, qui ravivait quelque peu ton âme. T'épanouissais... Un souvenir radieux, que tu chérissais… Qui t'attendrissait plus que de raison, et dont tu en capturais l'instant, pour le figer. Comme une photo prise sur le tas… Le coinçant précieusement dans ton esprit esseulé - coinçait à jamais, dans la stratosphère… Ne sachant guère si cela pourrait toujours se produire, ainsi, au demeurant… Après tout… Bien que votre relation, se vouait forte, fusionnelle avant toute chose, ton ravissant et dévoué Noam, avait une vie, également. Des projets florissants… Bien d'autres chats à fouetter, que de toujours rester, le temps de quelques heures, simplement troquées, aux côtés d'une femme mariée, dont les âges du temps, les intempéries, les obstacles, t'avaient parfois usés… Que pourtant, de cette existence salvatrice, Ô combien destructrice, tu conservais, de ce tissu de mensonges ; de cette toile, soigneusement tissée, dans le pâle déclin… De ce voile carmin, dont tu posais délicatement, sur le doux visage envoûtant, pénétrant, des petits curieux, qui désiraient en apprendre plus sur toi… Ta petite vie, aux apparences soumises, bien rangées. Parfaites… Afin de faire croire, que votre herbe se veut toujours aussi verte… Néanmoins, que derrière ce rideau de velours écarlate, une ombre… Une peur sidérante, foudroyante, y régnait. Te menaçait inlassablement… S'imposant en maître conquérant, triomphant… T'enveloppant de son manteau de fumée, pour mieux t'y fourvoyait… De ton bas rein, t'incendiais, tandis que les frissons parcouraient ton échine, pour t'alarmer, que, bien souvent, en restant aux bras de ton dit, bien-aimé, tu ne pouvais guère savoir combien de temps, il te restait au compteur, avant même que sa noir colère, sa verte jalousie, ne se déverse sur ta douce peau de nacre. Telle la morsure, le venin furibond d'un vil serpent... « Je ne vois pas ce qui pourrait m'empêcher d'être disponible pour toi, à part une montagne de copies à corriger. » Te rétorquait-il, d'un ton mélodieux, suave, cristallin, en t'adressant un charmant et doux petit rictus. Haussant légèrement les épaules, dans la foulée. Ne saisissant, probablement, ce que tu pouvais insinuer… Te ramenant, bien malgré toi, à la réalité… Tu te risquais dont à te mordre la lèvre… Et si seulement, tu l'avais troublé, lui avais insufflé un semblant d'embarras… Que tu venais de le froisser ? De cela, ça n'avait été tes intentions… Bien au contraire… Ton ex-petit ami, ton merveilleux et poétique Noam, tu désirais ardemment… De toute ton âme, même, que son ultime bonheur. Il le méritait amplement. Plus qu'il n'osait se l'avouer… Surtout après tout ce qu'il avait traversé, enduré de son côté, il y a maintes années… Tu ferais tout ce qui est en ton pouvoir, pour pouvoir lui faire plaisir tout autant… Trouver grâce à ses envoûtants, magnifiques iris chatoyants… Ne point te montrer assommante, barbante, de surcroît… « Oh non, mais disons que… Je ne voudrais surtout pas t'importuner, entraver tes projets, tels qu'ils soient, mon cher ! Tu sais… Si un jour, tu désires profiter de la compagnie de quelqu'un d'autre ou d'une éventuelle petite amie, qui sait… ? Ou de vouloir faire autre chose, que de te pencher sur tes copies, mon pauvre... » Lui retournais-tu, en te fendant d'un mignon petit rictus bienveillant, compréhensif. Un brin amusé. Avant même de te marquer d'une certaine pause. De guetter sa réaction… Non, tu ne disais cela pour te montrer que trop intrusive, dans sa vie privée ! Ou encore, d'épancher ta curiosité… Savoir si tu devais te montrer jalouse ou non… Bien au contraire ! De cela, il n'y régnait quelconque ambiguïté… Tu voulais, tout bonnement, lui montrer que ce dernier était libre de ses sentiments, de ses choix… De te faire passer en second plan, en tout bien tout honneur, naturellement, pour se sentir à l'aise, heureux. Épanoui. Jamais tu ne t'entraverais, à le briser, le retenir… Jouer les chieuses, comme on dit… De quelques manières, que cela fusse… De ce méfait, le beau brun en profitait pour, délicatement, poser sa main rugueuse sur la tienne, néanmoins que tu demeurais touchée, par ses tendres gestes, ses ravissantes attentions. Oui, en toute relation platonique, au fond de ton être, de ta frêle silhouette, agréablement, il te comprenait, te décontenancer… Te charmer. Il te surprenait, encore et toujours, de par sa beauté renversante, son affection invétérée… Il ne pouvait y demeurer plus éloquent, parfait, que ton cher et tendre Noam. Tu l'admettais… Et, comme une enfant, aux allures innocente, doucement, tu glissais, entrelaçais tes doigts de fées, dans les siens ; tandis que tes billes bleutées ne brisaient votre harmonieux contact - te noyant irrémédiablement, dans l'intensité de ses mirettes caramélisées. Et, comme une idiote balafrée, tu te contentais toujours de sourire, avant même de lui déposer un délicat baiser furtif, sur sa douce joue de nacre - de profiter, pour déposer ta tête contre son épaule carrée. Fermant tes paupières, sur tes orbes ténébreux… De tout simplement, savourer cet instant de bonheur, de féerie, à ses côtés, à mesure que tu le sentisses t'entourer de ses bras, afin de mieux t'en rapprocher, te laissais glisser dans sa douce étreinte irréelle… Dans ce moment de torpeur, qui semblait se figer, s'égrener à travers ce sablier, qui marque votre apogée. Une chose, qui t'arrachait quelques doux frissons, qui parcouraient ton échine... Pour rien, en ce bas monde, tu ne désirais rompre cela… Tu te sentais bien, à l'aise. En parfaite harmonie, en sa charmante et divine compagnie. Tu avais comme la vague impression de te sentir protégé, envers et contre tous. Contre vents et marées… Comme coupé de cette joute lasse, que demeure ce monde de misère, ce monde de chimère, dans lequel, bien souvent, fort bien discrètement, tu te méconnaissais… Ton ex-petit ami, ta magnifique, romantique, ex-tendre-moitié, tu l'admirais, le chérissais tant… En toute amitié loyale, soudée comme jamais, pour autant, tu l'aimais. Que serais-tu capable de faire, d'exécuter, pour lui faire plaisir, trouver grâce à ses iris ambrés… Sans nul doute plausible, que, si ton cher époux l'apprenait, cela ne l'enchanterait guère… Que tu daignes accorder autant d'importance, de tendresse, de confiance à son égard. Il est vrai… Néanmoins, vos intentions se vouaient, bel et bien, pures… Fort bien louables… Toi-même, tu ne consentirais à franchir la limite autorisée… À briser, ainsi, votre éblouissante amitié, qui scintille à jamais dans le firmament. Tu n'espérais point, non plus, que le séduisant, adorable américain, ne songe à cela… Que tu veuilles prendre risque à le froisser délibérément… À le torturer, tirer les ficelles, amusée, pour lui voler un langoureux baiser passionné - capturer ses fines lèvres, à jamais. Non… Il est vrai que tu lui portais énormément d'estime… Qu'une partie de toi, continuerait, encore et toujours, de l'aimer, de le préserver. Mais tu y mettrais ta main à couper… Cette merveilleuse, sublime romance avait laissé place, désormais, à autre chose… Un coup de foudre, qu'il restait, oui… Mais seulement chaste, amical. Rien de plus, rien de moins… Ainsi, sur une connotation de poésie, de passion innocente, voilà que tu te surprisses à mettre fin à votre éloquente étreinte... Que tu te permisses d'un imperceptible recul. Très léger. Te remettant à cette place qu'était la tienne, à mesure que tu t'étais mise à rougir, comme une pivoine, en écoutant le bel apollon à la carrure divinement sculptée, parfaitement dessinée, te complimentait… Te soufflant, sans étalage, que tu demeurais toujours aussi belle… Et voilà que tu ne savais plus guère comment te comporter, sur l'instant… Comment diantre riposter, en tout bien tout honneur… Tu laissais s'échapper un léger éclat de rire, pour le moins embarrassé. Ne sachant réellement, si cela n'était que pure vérité… Toutefois, cela te touchait. Bien plus que tu n'osais l'admettre. Tu le certifiais… Qui plus est, t'étais de loin de te vouloir la plus canon, de toute la gante féminine, qui s'y représentait… Les goûts, les couleurs, ça ne se discutait, comme qui dirait… Cependant, tu ne te voyais-là, ne point lui retournait quelques doux, sincères compliments, à son sujet… En réalité, avec sa petite barbe bien naissante, prônant soigneusement, magnifiquement, sous son nez aquilin… Sous ses fines lèvres, que jadis, tu avais maintes fois capturer, avec fureur envie, passion dévorante... Parce que, ton séduisant et cher ex-amant, ainsi, lui donnait des airs beaucoup plus éloquents, matures, et... ô combien, parfaitement envoûtant, enivrant. Affriolant… Te le remarquait dont secouer la tête, frénétiquement. Lâchant même, bien malgré lui, un rire cristallin, qui, agréablement, t'arracher quelques doux frissons, qui parcouraient ton échine. Ce que tu aimais particulièrement l'entendre, le voir ainsi… Aussi heureux, épanoui... Face à l'adversité, qui menaçait bien souvent de vous submerger… Vous faire glisser dans ce trou noir et béant, dans lequel vous ne pouviez plus guère y réchapper… Sans quelques paroles sages, de rédemptions irréelles à placer, vous rassurez... « Tu exagères ! Mais c'est vrai, cette petite barbe te plaît ? » Soufflait-il, presque d'un murmure indécis, aussi léger qu'une simple brise, en portant ses mains délicates, à sa petite fossette de menton, pour en caresser la soigneuse, brillante surface barbue. Doutant gentiment de la nature de tes propos, tes sincères compliments… Ne sachant, si devant l'ampleur de ta confession, il en demeurait quelque sérieux... « Oserais-je seulement me moquer de vous, Monsieur Goldmind, à ce propos ? Naturellement, qu'elle me plaît ! Vraiment, en tout bien tout honneur… Et, sans exagération de ma part, je te trouve vraiment canon ! Encore plus élégant, que tu ne le songes, même ! » Lui soulignais-tu, en te fendant d'un mignon petit rictus. Bien que tu fusses davantage amusée de sa réaction… Que tu en profitais, pour lui adresser, dans la volée, un clin d'œil entendu, complice, mais sérieux à la fois. Tu aurais pusse, presque te surprendre de passer tes doigts délicats dessus, pour la caresser à ton tour, il est vrai… Mais tu craignisses, sur l'instant, que tes gestes, tes propos, ne se perçoivent que trop entreprenant, trop déplacés, au demeurant, à l'égard de ton tendre Noam… Comme de peur qu'il ne décèle-là, quelconque sentiment amoureux… Alors, qu'il n'en fusse rien… À la place, pour rester à ta condition certaine d'amie, tu replaçais instinctivement tes mains, sur tes cuisses. Ainsi, tu ferais saisisses l'essence même de tes gestes… Que ton comportement n'était impudent, perturbateur. « Tu crois que ça fait de moi un professeur plus crédible, comme ça ? » - « Je devrais même dire, totalement crédible, mon brave ! Mais en même temps, ça te donne toujours cet air adorable, charmant. Séduisant et digne de confiance. J'ai envie de te dire, qu'on se sent bien, avec toi. Mais… Même avec ou sans cette barbe, on aurait envie d'aller gentiment t'aborder. Du moins, si j'étais l'une de tes étudiantes, tu me donnerais envie de te parler, de me confesser à toi, sans crainte, ni jugement… Ou même, te retenir et te questionnais, probablement longtemps, au point de t'agacer ! » Consentais-tu à lui révéler, sans ambages, sans la moindre ambiguïté apparente, bien que vos rires cristallins, complices, se mêlaient radieusement à la douce sérénité, qui y régnait… Parcourant, flânant… Caressant de son éloquent tintement, la contrée verdoyante, boisée… Tu aurais pusse lui avouer, également, qu'on aurait envie d'aller bien plus loin, avec lui. Qu'on se risquerait avec grand plaisir, de le flatter, de le draguer… Qu'on tenterait de lui voler son âme, pour la mettre au supplice - voler ses lèvres, oui… Mais… Est-ce que tes pensées se montreraient objectives, non blessantes, à souhaits ? Qu'on y décèlerait-là, des intentions et préjugés, qui ne t'appartenaient, pour autant ? Que tu conjurais solennellement ? Que tu t'exécuterais, alors que tu ne le voyais plus guère ainsi ? Comme l'amour de ta vie ? Jamais tu ne t'amuserais à ses dépens… À lui faire croire pareilles choses… Point pour le perdre, lui… Ton adorable et dévoué ami… À ses côtés, tout ce qui subsistait, te semblait bien abstrait, indigne de tout intérêt… Il n'y avait que ce dernier, en tout bien, tout honneur, qui t'importait… Encore à ce jour, tes intentions se montreraient toujours pures et chastes. Tu le confirmais… Et tandis que vous contempliez, tous deux, sur ce banc immaculé, le décor irréel, poétique… Parait de ses fleurs et plantes délicates, tu te permisses de lui retourner, plus sérieusement cette fois, que cela demeurait un véritable plaisir, un enchantement certain, d'être ici. À profiter, tout simplement, de la beauté, de la nature, que ce vaste monde a à offrir… Que dans ce spacieux jardin botanique, on s'y sentait bien, heureux. En paix. Rassurer… Que te retrouver à sa douce compagnie, il n'y avait rien de plus merveilleux… Que pour rien, tu n'échangerais personne, pour savourer l'instant présent avec ton parfait ami. « Tu as raison. Je viens souvent ici, quand j'ai besoin de me ressourcer, de réfléchir, de prendre une décision. J'ai l'impression de vraiment pouvoir… Être en paix avec moi-même. Mais avec toi, cela a une tout autre saveur. » Ajoutait-il d'un ton mélodieux, suave, à mesure que ses magnifiques éclats de noisettes, te sondaient de son regard perçant, envoûtant, qui te déconcerter, te mettait agréablement sur le bas-côté… Se fendant de ce mignon petit rictus, qui n'appartenait qu'à lui seul, au demeurant… Qui le rendait si follement attendrissant, charmant et désirable… Il y a maintes années, si vous partagiez encore, cette féerie et romantique alchimie… Cette parfaite romance, tu te serais, sans nul doute plausible, sentie faillir, défaillir sur-le-champ… Tu aurais senti ton palpitant cognait, tambourinait dans ta cage thoracique. Au point d'imploser, colorer les murs, de son amère odeur de rouille… Tu en aurais profité certainement, pour te jeter sur lui… À un point tel, de vous faire tomber lourdement au sol. Gloussant, probablement, comme une imbécile heureuse ; avant même de glisser quelques humbles excuses, t'enquiers de son état, tout en te faisant pardonner de doux baisers langoureux, de caresses délicates, à son égard... De le contempler avec tendresse, respect et passion, qui pourtant, à cet instant, laissait place à des joues en feux, un mignon petit rictus idiot. Peut-être même, un brin embarrassé… Ne sachant comment agir devant la chaleur irrémédiable, sincère, de ses sentiments, qui pourtant, se voulaient tout aussi platoniques, réciproques. « Te connaissant bien, à force… Je n'en doute pas, mon cher… Mais, je te comprends parfaitement… C'est vrai qu'ici, on se sent bien… Comme coupé du monde… Mais… Si un jour, cela ne va pas, même, je saurais où te trouver, en tout cas ! Même si, naturellement, je ne désire cela pour toi… Du mal… Bien au contraire… Tout charmant, merveilleux, délicat que tu es, je ne pourrais supporter qu'il t'arrive quoi que soit... » Te risquais-tu à lui souffler, sincèrement. Presque d'un murmure… En t'amusant, quelque peu, à effleurer sa main, doucement… Te marquant, bien malgré toi, d'une pause au demeurant… Lui retournant ce petit rictus attendri, idiot à souhaits… Oui, tu saisissais l'essence même de ses propos, concernant ce jardin secret… Il est vrai qu'on s'y sentait bien, en parfaite harmonie… En toute sécurité. Avec lui, en tout cas, tu te sentais épanouie, face à l'adversité. Et de cette promesse chatoyante, tu ferais tout pour le lui retourner… Ce semblant de bonheur, aussi fragile, éphémère qu'un simple vol de papillon, cherchant vainement à se poser… Tu souhaitais ardemment, de toute ton âme, même, le lui prouvait… Le lui montrait, quotidiennement. Sans te targuer, toutefois, de quelques lourdeurs passagères, de malaises lancinants… De le lui faire amèrement regretter de ta présence… Pour ce bel apollon à la carrure magnifiquement éloquente, parfaitement séduisante, dessinée, tu serais prêt à tout braver, pour le préserver… Trouver grâce à ses orbes caramélisés. Il le méritait. Bien plus qu'il n'osait le songer. « Et, sache que c'est tout aussi réciproque. Ici ou ailleurs… À tes côtés, je me sens bien, protéger… Je ne songe à rien d'autre, hormis profiter de toi, de nous… De l'instant présent. » Ajoutais-tu d'un ton mélodieux, suave. Sincère. En laissant s'échapper de tes lèvres, d'un beau rouge passion, un soupir lascif de bonheur. Te noyant dans l'intensité de son doux regard envoûtant, pénétrant… Néanmoins, qu'en tout bien tout honneur, ton âme s'enflammer, tambourinait… Jouer les ascenseurs émotionnels, dans ta cage thoracique. Oui, tu te sentais bien, à l'aise… C'était un moment merveilleux, poétique, qui demeurait coincé dans la stratosphère. Au milieu de plantes délicates, raffinées, jongeant ton esprit furibond, bien souvent esseulé… Une seconde de magie invétérée, que pour rien en ce bas-monde de chimère, tu ne voulais point échanger, troquer… Et comme pour couronner le tout… Continué dans cette folle trajectoire de pureté insoumise, tu proposais dont au charismatique américain, s'il désirait flâner dans la serre, où de nouvelles et florissantes variétés rarissimes, y dormaient… « Bien sûr, allons-y. » Tu t'apprêtais à te lever, délicatement… De mieux lui emboîtait le pas ; et dans la foulée, de lui venir en aide, afin de rendre ton cher et tendre ex-amant, libre de ses propres mouvements… De lui prendre le délicat sachet de victuailles, qu'évidemment, tu lui passerais un peu plus tard, avec le plus grand des plaisirs, si le beau brun avait un petit creux… Te risquant même, en toute courtoisie, à lui tendre ta main délicate, pour pouvoir l'aider à se tenir debout… Mais, avant même que tu ne pusses t'exécuter, d'emblée, voilà que ce dernier te coupait, gentiment, l'herbe sous le pied… Fusse bien plus rapide que toi - profitant, en tout loyal ami attentionné qu'il demeurait, de te convier chez lui, une fois prochaine, pour te montrer ses nouvelles petites merveilles… Un tendre geste qui te touchait, fisse cogner ton cœur, sensiblement. Bien plus que tu n'osais l'imaginer… Toutefois, tu ne pusses te sentir que plus embarrassée encore, au fond de ton être, de ta frêle silhouette… Toi qui n'avais eusses l'occasion certaine, de pouvoir lui retourner la pareille, éveiller ses magnifiques billes ambrées… De lui faire découvrir ta petite flore personnelle, dans les moulures de ta vaste demeure… De lui montrer, en toute fierté, combien ton cher et parfait Noam t'avait bel et bien cultiver, apprisses à aimer ses fleurs rares, fébriles, mais d'une beauté à tout égard... Le choyait tout autant, sur le plan culinaire… Une raison pour laquelle tu te rattraperais, pour te faire aisément pardonner de ton étourderie, ton affront, qu'en réalité, tu n'avais voulusses guère provoquer ! Seulement, avec la verte jalousie de ton mari possessif, violent… Que tu étais effrayée, telle une chouette prise dans les phares d'une sombre cage d'aciers, à l'idée que ton tendre et charismatique, parfait ami, devait découvrir la supercherie de vos sentiments… De prendre risque que Monty ne le cogne… Non, tu ne pourrais supporter cela… Rien que l'idée te traversant ton esprit ébranlé, ne t'était que trop pénible à surmonter… Tu ne voulais point lui faire subir, en toute cruauté gratuite, pareils tourments… Ton ex-moitié ne méritait cela… Une révélation foudroyante, que tu t'empressais de lui glisser… Des excuses sincères, dignement soufflées… Dont la peur lancinante prônait sur les fins traits de ton doux regard blafard, il est vrai... « Ne t'inquiète pas, je comprends que ce soit bien différent, quand on ne vit pas tout seul. Je viendrais avec plaisir, quand tu le décideras. Et tous mes instruments de cuisine seront à ton service, quand tu viendras à la maison. » Te retournait-il, sans ménagement. Secouant frénétiquement la tête, pour te faire saisir qu'il n'y avait quelconque rancune, de vils reproches décelés, à ton attention… Tu sentisses dont tes frêles épaules s'affaissaient, dans un semblant de réconfort insuffler, à mesure que tu lui adressais un mignon petit rictus attendri. Ton séduisant ami, ton rayon de soleil… Il n'était là que trop touchant, bien parfait. Tu te sentais agréablement troublée, décontenancée. Tu le confessais… Tu aurais presque pusse en profiter pour te lever, sans la moindre petite hésitation, le moindre ménagement, pour déposer un furtif et tendre baiser, sur sa douce joue de nacre. Là, maintenant… Tout de suite… Mais, ce lot de douceurs, de charmantes attentions… Ne sonneraient-ils guère de trop ? Est-ce que ton romantique, sublime Noam, consentirait à tout ceci, sans se braquer ? Sans songer que cela ne serait que trop ? Qu'il fallait te marquer, bien malgré toi, d'une certaine chaste distance… Celle qui ne serait guère perçue comme quelconques sentiments amoureux ? « Je te remercie du plus profond de mon cœur, pour ta compréhension, ta douceur. De ta bienveillance. Tu es vraiment adorable, un véritable petit ange. Et crois-moi, tu ne seras pas déçu… Ni pour ce que je te prépare, ni pour la future invitation ! » Consentais-tu à lui révéler, tout sourire. Lui gratifiant d'un charmant petit clin d'œil, amusé, afin de mieux piquer sa curiosité. Bien que de tout cela, il n'y avait consonance que de simples vérités… Chasser de nuls désarrois, animosité… Pour lui faire tout autant plaisir, lui exprimer ta gratitude, tu lui préparais un bon petit met. Fais avec amour, comme qui dirait… Tu lui ferais découvrir ton… Grand jardin secret, lui montrerait que sa passion pour les plantes, son éloquente éducation, avaient bien porté ses fruits. Certes, tu n'étais la plus douée… Tu n'avais guère à te vanter, te mettre en valeur, par rapport à tout ce que le beau brun avait amassé, accueilli, il y a maintes années ! Mais tu songes, pour le moins, qu'il en serait agréablement surpris… Charmer, même ! « Allons voir la serre. » Achevait-il, en arrivant à ta hauteur. T'invitant de sa main délicate, à te relever… T'offrir, en tout homme galant, qui se respecte, son appui. Tu le toisais dont, agréablement séduite de sa charmante attention… Alors que tu souriais toujours, comme une idiote balafrée. T'exécutant tout autant, au demeurant… Serrant doucement celle-ci, avant de commencer à lui emboîter le pas. « Quel homme galant que vous êtes, Monsieur Goldsmid ! Mille grâces. » Lui soulignais-tu, d'un timbre empli de tendresse, de douceur infinie… Avant même que vous ne commenciez, à flâner, dans la contrée verdoyante. Profitant de cette folle journée ensoleillée, ambiante à souhaiter - profitant de la chaleur ardente, que projetaient ses rayons. Rendant presque la scène irréelle… Tu te sentais apaisé, parfaitement bien aux côtés du bel apollon… Les secondes semblaient s'égrenaient, se figer, à travers ce sablier qui marque votre apogée… Sans que tu ne brises son doux contact… Que tes petits doigts de fées, ne quittaient plus guère les siens, tu te surprisses même, à fermer tes paupières, sur tes orbes ténébreuses, pour inspirer, expirer lentement. Ainsi, rien ni personne ne pouvait troubler votre douce sérénité… Il ne pouvait y demeurer que plus magnifique, poétique, tendre que cet instant présent. Oui, tu aimais particulièrement te retrouver en sa magnifique compagnie... « Et sinon… Comment vas-tu ? Toi, la famille… Les amis ? » Te risquais-tu à le questionner, quelque peu, courtoise. Intriguée… Bien que tu demeurasses sincère, t'enquiers de son état... Tandis que tes billes bleutées dardaient, louchaient, entre son doux regard pénétrant, ainsi que les fleurs, jonchant harmonieusement en biais… Vous offrant de sa clairvoyance, un agréable chemin de grès… Après tout, il est vrai que vous aviez échangé sur pas mal de sujets… Lancer de tendres invitations… Que tu t'étais proposé, personnellement, de lui régaler ses petites papilles, mais jusqu'à présent, tu n'avais consenti à lui demander, réellement… Savoir, en toute amitié enivrante, si tout aller bien de son côté… De cela, sans te paraître que trop intrusive, naturellement… C'est tout autant ce qui t'importait, il est vrai… Le reste ne semble que superflu, incongru… Indigne de tout intérêt… En cet instant féerique, il n'y avait que ton cher, séduisant et parfait ami, qui subsistait.
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MessageSujet: Re: L'amitié ne s'effrite pas malgré le nombre d'année [Ivy-Céleste]   L'amitié ne s'effrite pas malgré le nombre d'année [Ivy-Céleste] EmptySam 9 Avr 2022 - 15:26

    Noam rit en imaginant la scène : une Ivy déguisée en zombi surgissant des fourrés, ou lui sautant dessus en hurlant. Il se voyait, bien aisément, hurler de peur face à cette vision pour le moins inattendu. Après tout, c'était connu, dans la peur, le contexte y faisait beaucoup ! Et dans le jardin botanique toujours si calme... Une scène de ce genre sortait clairement de l'ordinaire !

    -Mon Dieu, tu m'aurais terrorisé, c'est sûr.


    Il la regarda avec un sourire.

    -Il faudrait qu'on fasse quelque chose pour Halloween ! Tu m'aideras à me déguiser.


    Après tout, lui n'était pas forcément très bon dans la "peur", mais Ivy devrait relever le niveau ! Ca pouvait être une expérience amusante.

    Il sourit en entendant son amie s'inquiéter pour sa santé. Qu'elle était douce, et adorable. Ce n'était pas une découverte, mais ça réchauffait son cœur à chaque fois. Il était doux de savoir que certaines personnes s'intéressaient réellement à lui, et s'inquiétaient de son état. Noam n'avait jamais été abandonné ou manqué de soutien, mais il était très sensible sur la question. Il avait besoin des autres, il aimait profondément les autres. Il glissa tendrement sa main dans la chevelure blonde d'Ivy.

    -Tu vas me le faire regretter ! Je suis sûr que ce serait agréable de t'avoir comme infirmière personnelle.


    Enfin, il en savait déjà quelque chose à vrai dire. Avoir Ivy aux petits soins pour soit était une chance. Beaucoup d'hommes voudraient sûrement être à la place de son mari. Déposant doucement un baiser sur sa joue, il la vit rougir, et s'en voulut un peu de l'avoir autant perturbée. Il espérait qu'elle ne soit pas véritablement gênée, et qu'elle ne prenne pas mal ses intentions. Il devrait peut-être éviter de recommencer à l'avenir. Pourtant, Ivy avait l'air... bien, avec lui, là, tout de suite, non ? Il espérait en tout cas, qu'elle était heureuse qu'ils passent ce moment ensemble.

    Il commença à grignoter ce qu'Ivy avait amené et elle s'excusait immédiatement. Mais il balaya ses excuses. Il venait pour passer du temps avec elle, pas pour se faire nourrir, même si, évidemment, il était très friand de sa cuisine ! Mais il se demandait si ces excuses et ce petit air coupable ne cachait pas quelque chose, un plus gros problème, une contrariété ? Il ne savait pas s'il devait poser la question. Peut-être pas de front. Il fut rassuré alors qu'elle acceptait sa proposition d'aller manger une crêpe et lui sourit.

    -C'est vrai que je sais que tu es un peu gourmande sur les bords... Mais tu sais bien que je lui suis aussi, c'est bien pour ça que tu me gâtes toujours !


    Son clin d'œil était si mignon. Cette complicité qu'ils n'avaient pas perdu... Cela le rendait heureux de la constater de nouveau à chaque fois.

    Un sourire sincère s'afficha sur son visage alors qu'Ivy le remerciait... Pour une raison qui lui échappait presque. Sa proposition de venir cuisiner chez lui n'avait rien d'exceptionnel, si ? Il aimait passer du temps avec elle, il ne s'en cachait pas et, bien sûr il avait toujours adoré sa cuisine.

    -Je ne crois pas que tu ais déjà fait quelque chose qui ne me plaisait pas !


    Il secoua vigoureusement la tête pour appuyer ses propos. Il posa tendrement sa main sur la sienne pour la serrer doucement. Sa main était si douce. Cela lui rappelait des souvenirs qui le faisait frissonner. Mais c'était indécent, maintenant qu'elle était mariée.

    -Merci pour tous ces compliments, j'espère que je pourrais toujours rester aussi merveilleux à tes yeux.


    Il était sincère, être adorable et merveilleux aux yeux d'Ivy était agréable et flatteur.

    Noam eut un petit rire alors qu'il entendait Ivy parler d'intoxication. Bon certes, dans certaines cantines scolaires on pouvait parfois se poser la question. Avec certaines bouillées parfois presque inidentifiable... Mais il n'avait pas ce problème-là à l'université. Même si, évidemment, avoir un petit plat de Ivy mijoté tous les jours était une idée bien plus séduisante que celle de la cantine.

    -Tu t'inquiètes trop pour moi et pour mon estomac !


    Il fut touché par ses mots et rougit en baissant les yeux. Sans lui ? Il ne pensait pas avoir tant que cela changé la direction de sa vie... Evidemment ils avaient passé de tendres moments ensembles. Des moments qu'il ne regretterait jamais. Ils avaient été heureux, tous les deux. Pour rien au monde il ne remplacerait ces souvenirs d'eux. Mais de là à affirmer de telles choses... Noam était tout décontenancé.

    -N'exagère pas voyons Ivy, je n'ai rien fait...


    Il releva la tête, ébouriffant ses cheveux bruns pour se donner une contenance.

    -Je... Je t'aimais, c'est tout. C'est naturel, non ? Et je suis heureux que tu gardes de bons souvenirs de ce que nous avons vécu...


    Son regard dans le sien le faisait rougir d'autant plus. Son cœur battait plus fort... Il se mordit la lèvre, il fallait qu'il se focalise sur autre chose, il était tout troublé. Il la regardait replier ses genoux, elle était si mignonne. Il finit par secouer la tête et reporter son attention sur les fleurs du jardin. L'objet de leur visite quelque part, non ?

    Il eut un petit rire et secoua la tête alors qu'Ivy lui expliquait qu'il pouvait avoir d'autres occupations que de la voir. Evidemment, il pouvait avoir d'autres activités, ses plantes notamment ! Mais son amitié pour elle faisait tout de même parti de ses priorités, et il ne voyait pas cela changer de si tôt.

    -Aha je ne sais pas de petite amie en vue pour l'instant ! Mais ne t'en fais, j'adore passer du temps avec toi.


    Il baissa les yeux vers les doigts qu'elle entrelaçait et sourit, quand, cette fois, c'est elle qui déposa un baiser sur sa joue, prenant ça comme une autorisation silencieuse suite aux doutes qu'il avait eu, mais pas formulé à voix haute. Bon, si Ivy n'était pas gênée de leur proximité c'était, à ses yeux, le principal. Il passa un bras autour d'elle alors qu'elle posait sa tête contre son épaule heureux de retrouver ce contact affectueux. La prenant tout à fait dans ses bras, il posa doucement son menton sur le sommet de son crâne, la câlinant tendrement. Il espérait que si elle avait des problèmes... Elle oserait lui en parler. Il était là pour ça après tout, ils étaient amis, elle le savait, il ne voulait pas la forcer en quoi que ce soit.

    Il finit par la relâcher et elle se réinstalla à côté de lui. Il était un peu gêné mais touché par ses compliments sur son physique. C'était toujours agréable à entendre, et il est vrai, d'autant plus quand c'était quelqu'un d'un peu plus jeune. Surtout quand on passait la quarantaine, on avait parfois tendance à complexer un peu sur son âge et par extension sur son physique. Il imaginait, d'autant plus, quand on était célibataire.

    -C'est vrai que tu n'es pas du genre à te moquer ! Bon, si elle te plaît, alors, je vais envisager de la garder.


    Il secoua doucement la tête de gauche à droite sous ses compliments. Elle était toujours si adorable avec lui. Il eut un petit sourire alors qu'elle venait tâter sa barbe à son tour. Il espérait qu'elle ne se pique pas ! Mais peut-être était-ce le cas car elle retira plutôt rapidement ses mains. Il eut un rire et secoua la tête à son aveu sur son hypothétique situation d'étudiante.

    -Ca ne m'agace jamais quand mes étudiants et étudiantes ont des questions, voyons. Ca montre qu'ils s'intéressent. Bon, je ne sais que tu n'es tout de même pas tout à fait objective.


    Il lui tira la langue, taquin.
    Ils parlèrent du lieu, du jardin botanique que Noam aimait beaucoup. Il hocha la tête de haut en bas quand Ivy lui confia qu'elle saurait où le trouve si un jour ça allait mal. C'est vrai que c'était le premier endroit où chercher, en dehors de chez lui bien sûr. Il sourit sincèrement quand elle lui confia que ses sentiments étaient réciproques et qu'elle se sentait bien et protégée auprès de lui.

    -C'est tout ce que j'espère.


    Ils commencèrent à avancer dans le jardin, et alors qu'ils faisaient une nouvelle disgression sur la cuisine, Noam hocha la tête de gauche à droite.

    -Ne t'en fais pas, c'est tout à fait normal !


    Il en fallait beaucoup pour offusquer l'Américain, et Ivy devait bien le savoir. Il n'allait pas s'inviter chez elle si, pour une raison ou une autre, elle ou son mari n'en avait pas très envie. Et il n'en tiendrait rigueur à personne. Peut-être, d'ailleurs, que son mari ne serait pas très content à l'idée d'avoir une ex-petit ami de sa femme à la maison, même si leur relation était tout ce qu'il y a de plus chaste actuellement.

    Ils finirent par prendre le chemin de la serre, véritablement le coin préféré de Noam de tout le jardin botanique. Il eut un petit rire, tendant son bras à Ivy pour qu'elle marche à ses côtés.

    -J'ai reçu une bonne éducation !


    Leurs pas les guidèrent à l'intérieur de la serre. Tout était d'un calme apaisant. Cette ambiance... Elle lui faisait toujours beaucoup de bien. Il tourna son regard brun vers la jolie blonde à sa question. Elle était si adorable à s'inquiéter pour lui.

    -Oh, et bien, ça va. Tout va bien. Je n'ai pas grand chose de croustillant à te partager je le crains.
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