Let's get this party started (Syrius & Jolene)

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Adam & Yves, boîte de nuit très prisé du monde LGBTQIA+ mais aussi des personnes hétéro. Il faut dire que les deux propriétaires savaient comment recevoir et mettre le feu, mais aussi mettre chacun à l'aise pour profiter de ce moment de relâchement total et surtout passer un bon moment. Alors oui, parfois il pouvait y avoir des choses peut catholique se passant ici mais toujours dans le consentement, puis il y avait des couples qui se formaient, à deux ou plus pour plus de fun, que ça soit pour une nuit ou plus. Ally adorait voir ses formations se faire, les personnes s'attiraient, se draguer, les lèvres effleuraient d'autres ou la peau d'un partenaire qui semblait bien apprécier l'instant.

Se mêlant à la foule, elle voulait profiter aussi elle-même de la bonne ambiance en attendant son rendez-vous avec Syrius pour parler partenariat de soirée. April ne travaillait pas ce soir, mais elle tenait à avoir ce meeting auparavant afin de pouvoir bien lui présenter les choses et que leurs cerveaux puissent mieux réfléchir à des idées aussi de leurs côtés. La jeune femme se faisait arrêter ici et là par des clients la reconnaissant et souhaitant absolument la saluer, bien souvent d'un baiser. Elle prônait la liberté et le démontrait très largement, cependant elle savait très bien reste professionnel et penser au mieux pour le bien de l'entreprise.

Dansant avec quelques personnes, souriant doucement en sentant des mains un peu trop baladeuse elle se dérobait bien souvent lorsqu'elles atteignaient son fessier. Puis bientôt elle s’excusa pour retrouver son ami qui venait d'entrer dans son champs de vision. Marchant droit sur lui, elle lui offrit un large sourire tout en l'attirant dans une accolade pour lui dire bonjour, elle en profita de rester proche de lui et de son oreille pour lui glisser quelques mots. Même si la musique n'était pas aussi forte que ça à cette heure ci tout était fait pour encourager au rapprochement.

« Salut, je suis contente de te voir ici, je t'offre un verre avant de monter parler projet. »

La musique était aussi moins bruyante autour du bar, afin de facilité le travail des barmen et des barmaids, ne pas les rendre sourds et surtout ne pas devoir leur faire répéter les boissons que désiraient les clients. Attrapant sa main, elle ouvrit la marche et se fraya un chemin entre les danseurs effrénés avant d'arriver à destination. Se posant sur le zinc, elle lâcha enfin la main de son ami et lui sourit avant de commander deux boissons pour eux, un nouveau cocktail détonnant un mélange de fruits exotiques et de quelques épices pouvant donner un peu de piquant si l'on puis dire ou un petit coup de chaud.

« Il faut trop que tu goûtes notre nouveau cocktail, ils nous le préparent c'est juste une tuerie et je suis certaine que tu vas l'adorer ! Elle marqua une pause, observant le barman faire son show. Alors dis moi, comment ça va au club ? Et dans ta vie aussi ! »

Les verres enfin face à eux, elle se tourna vers le jeune homme pour trinquer à leur amitié, mais elle avait déjà l'impression que son attention n'était plus totalement sur elle. Elle aurait pu faire la moue, mais elle le connaissait que trop bien pour lui en vouloir de s'intéressait à des personnes dont il pourrait bien faire son quatre heures, elle n'avait encore jamais rencontrer quelqu'un avec une tel libido et oui, ils en parlaient sans soucis, sans complexe que ce soit celle de Syrius ou même celle d'Ally.

Invité

Traînant dans son appartement, son coloc' venait juste de la quitter pour une sortie entre amis, comme à son habitude elle n'avait pas souhaité se joindre à lui, elle se disait qu'il devait déjà en avoir bien assez de la voir autant et sortir ce n'était vraiment pas son truc. Oui, parfois il insistait et il pouvait même gagné, mais ce ne fut pas le cas ce soir. Pourtant la soirée de Jolene n'allait pas se résumer à manger du pop corn devant une série qu'elle adore. Ce fut Jack qui vint à la charge en lui envoyant des messages l'invitant à boire un verre, il était sympa mais vraiment elle n'avait pas envie de sortir, ne se cachant pas de le lui dire par SMS et alla même jusqu'à dire « de toute manière je ne suis pas habillé pour sortir ». Ce qu'elle n'avait pas dit là !

Un quart d'heure plus tard elle entendit la sonnette retentir et la jeune femme fronça les sourcils, elle n'attendait personne et il lui semblait qu'Alessandro avait bien ses clefs sur lui... puis surtout il était tôt pour qu'il revienne. Se levant, elle alla ouvrir et sût immédiatement qu'elle était dans la merde en voyant Jack derrière la porte. Se saluant mutuellement, le jeune homme eut un sourire bien trop grand pour que cela soit innocent et il lui sortit une phrase qui allait changer le cours de sa soirée.

« Je sais qu'il t'a préparé une tenue pour sortir, maintenant tu la mets et on y va, je te sors ce soir Jolene ! »

Après une multitude d'excuse en tout genre, elle n'eut d'autre choix que de passer par sa chambre ou elle vit qu'en effet une tenue -jusqu'au sous-vêtements- l'attendait sur son lit. Il faudrait qu'elle revienne sur ce point avec son colocataire, de ne pas fouiller dans ses habits sans le lui demander auparavant -et que dire de sa lingerie-. Elle tenta à nouveau de négocier à travers la porte fermée, mais il n'en démordait pas et la brunette rendit à nouveau les armes enfilant sa tenue. Jolene ressorti alors avec un jean slim et un débardeur légèrement décolleté moulant blanc qu'elle avait accessoirisé avec un long collier -un sautoir- doré simple. Elle n'avait pu s'empêcher de mettre une petite veste un peu large pour dire de cacher sa poitrine. Demandant si c'était mieux comme ça, Jack eut un sourire victorieux et la traîna donc à sa suite non sans que la jeune femme ne traîna des pieds et fit la moue comme une enfant ne voulant pas quitter un magasin de bonbon.

Arrivé à destination, Jolene ne s'attendait pas à finir dans une boite de nuit et encore moins celle-ci. Le jeune homme l'escorta jusqu'au bar, après tout il lui avait promit de lui payer un verre et c'est bien ce qu'il avait l'intention de faire. Elle ne se sentait pas vraiment dans son élément et rougissait dès qu'on la regardait un peu trop longtemps, ce qui amusait bien le jeune homme, elle plaisait et elle devait le savoir pour commencer à comprendre et finalement s'accepter. Elle buvait peut-être un peu plus que d'habitude car elle commençait à se sentir un peu plus à l'aise avec l'endroit, peut-être pas encore assez pour accepter de se laisser porter par la musique mais elle s'amusait tout de même bien en compagnie de son ami qui lui promit justement de la faire danser et il réussit son coup !

Protégeant le verre de Jolene alors que cette dernière s'absenta pour aller aux toilettes, Jack se rapatria du côté du bar ou il balaya du regard la salle puis son attention fut attirer par un homme des plus plaisant à regarder. Il avait hâte que la brunette revienne pour qu'elle puisse aussi le voir et lui dire si il devait tenter quoi que ce soit ou non. La jeune femme de son côté faisant donc ce qu'elle devait faire et c'est en se lavant les mains qu'elle eut une surprise. Une jeune femme prit place à ses côtés et commença un début de conversation surtout sur le fait que finalement son rouge à lèvres soit disant sans transferts venait de totalement s'envoler de ses lèvres juste après avoir embrasser un mec. Riant, la brunette imita cette dernière et... elle fut bientôt attirer dans les bras de l'inconnue qui lui donna un baiser assez appuyé... la première pensée de Jolene fut que ce n'était pas étonnant qu'elle n'est plus de rouge à lèvres si elle embrassait ainsi les gens. Le baiser brisé, Jolene se déroba légèrement en précisant qu'elle devait rejoindre son ami et tenta de se reprendre en sortant des toilettes, prenant de nouveau le chemin du bar.

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Le temps semblait s'être contracté ces jours derniers. Le retour de Dahlia avait accentué en moi le désir d'une fréquente immersion dans notre bulle d'Amour. Le printemps renforçait la puissance de l’énergie de vie de Circé, amplifiant mes envies de vivre ensemble, avec elles.
Des minutes et des heures concentrées jusqu'à paraitre figées.
Et puis, j'étais très préoccupé par Olympe. Un nécessaire rééquilibre éducatif s'imposait. Assaillit de doutes quant à mes choix en la matière, j'avais un besoin fort de la synergie parentale pour tenter de prendre une position plus juste, propice à son plein épanouissement.
Comme à chaque fois que je m'enfermais dans une sorte de cycle, le sentiment de vaine itération vint me percuter.
Surtout ne pas m'enferrer dans de stériles boucles...Laisser décanter, stimuler mon esprit et mon corps hors de cette sphère pour faire diversion et me donner ainsi la force d'avoir la patience de laisser le temps de détendre et dénouer l'enchevêtrement de mes émotions.
Une diversion qui se devait d'être festive, pour étancher immédiatement ma soif de récompense hormonales, pour prendre un shoot capable de déconnecter mon mental des affres paternels, étranger à ceux induits par mes compagnes, afin de ne pas épuiser leurs ressources d'énergie, afin de satisfaire ma vanité à prétendre à une illusoire autonomie.
C'est dans cette volonté de réajuster mon horloge circadienne qu'avait germé l'idée de me lancer dans un partenariat événementiel avec Ally.
L' Adam & Yves drainait une clientèle que j'aurais voulu voir investir plus massivement l'Entracte.
Et comme j'ai la prétention de vouloir équilibrer les échanges, j'avais imaginé pouvoir proposer quelques animations grâce au shibari à mon amie.
J'aimais bien cette fille dynamique, et ce, bien qu'elle fût jolie, sans que s'adjoigne à ce sentiment une véritable tension érotique. Si le câlin appuyé que nous partageâmes à mon arrivée pouvait laisser quelques doutes sur ma précédente affirmation, c'était simplement parce que tous deux, nous étions naturellement tactiles, et bons commerçants, dans des domaines dans lesquels le rapprochement des corps fait partie intégrante du fond.
Cependant la densité de la foule de la boîte de nuit tranchait avec l'aspect presque intimiste, parfois, de mon modeste bouiboui quasi artisanal. On ne boxait clairement pas dans la même catégorie, les filles et moi! La puissance de la nappe de son soutenue par les basses de plomb à 120 BpM renforçait l'impression de masse en mouvement. J'aimais retrouver cette ambiance, et je tentai, vainement, de lutter contre le gros son pour lui en faire part tandis qu'elle m’entrainait dans son sillage, fendant la mer de danseurs déchainés pour gagner le havre un peu plus calme du bar.
Les oreilles un peu moins saturées, la conversation devint alors possible

Ca envoie du lourd, dis donc...et la gestion de la sonorisation des espaces est au top...Ca a du vous couter un bras, cette affaire!

J'acceptai dans la foulée, avec plaisir, le cocktail alliant la suavité des fruits tropicaux et du rhum aux frictions de feu entre la langue et le piment, avant de finir la brulure sur une note acidulée et ardente aux parfums de gingembre et d'yuzu qui me fit voyager jusqu'au Japon de ma jeunesse.

Bien le cocktail, je confirme

Le gingembre persistait un peu trop à mon gout en fond de gorge, et j'eus alors envie d'une note minérale que les arômes cuivrés du genièvre auraient opportunément pu apporter

Toutefois, je me dis qu'une pointe de gingembre en moins et remplacer le rhum par du gin pourrait être un plus...

Il eut été dommage de frôler de si peu la perfection, sans l'atteindre, non? Et qu’elle le soit ici ou chez moi, même si nous chassions tous deux les noctambules du weekend, n'avait que peu d'importance pour moi. Je n'aimais pas les rivalités mesquines et refusais de m'y abaisser, ce qui surement nuisait à la pleine rentabilité de mon établissement, mais me rapportait de bien plus précieux dividendes que n'importe quel business. A commencer par le sentiment d'agir avec justesse, pour un mieux dont la globalité avait une portée infiniment plus forte que mon humble contentement personnel!

...Sans vouloir offenser ton excellent barman qui vient bosser chez moi quand il veut!

J'avais conscience d'avoir la critique facile compte tenu de la modestie de mes propres prestations en la matière.
Nous devisâmes ainsi un brin à propos de nos activités pros et persos quelques minutes....des minutes, pour le coup, peut être trop longues, car déjà mon esprit relâchait son attention de la conversation un poil futile. Je m'échappais subrepticement, entrainé par les corps ondulants qui me frôlaient par intermittence, sans doute involontairement contraints au contact par l'importance de la foule qui étaient venue danser ce soir.

... Je vois bien que ça marche d'enfer...

Il était à quelques mètres seulement, et l'angle de sa nuque solide avec ses épaules bien charpentées était si parfaitement droit qu'il dégageait la sensuelle force des corps bien alignés et construits

...Bah tu sais, moi je bricole. Mais tu vois, c'est pas la faillite quand même...

Un geste ample, souple, paradoxalement lent, au milieu du tumulte ambiant...Ouais, une force tranquille qui donnait gravement envie d'aller s'y frotter de plus prés

Ha ouais, elle avait besoin de repos?...Tu m'étonnes...J'vous envie pas, tu vois, de devoir porter une usine à gaz aussi lourde que ça, même si j'reconnais que ça claque!

De tout prés même, si le torse était digne de ce que promettaient les trapèzes.

Hein? Si si, j'suis à ce que tu me dis, c'est la musique, là...

Un petit collé serré, là, maintenant, pelvis contre pelvis, les doigts bien ancrés dans ses épaules...

Yep, mes femmes sont toujours aussi belles, tellement qu'c'est presque indécent qu’elles s'occupent d'un vieux satyre comme moi...

Sur que Dahlia craquerait aussi.
Guidé par mes lestes pensées, je laissais mon bras dériver le long du comptoir pour réduire l'espace entre lui et moi

Si si, j' t'assures, j'les mérite pas, mais ça m'arrange bien qu'elles pensent comme toi, remarque...sans elles, j'sais pas si j'pourrais...

Goguenarde, Ally me suivait dans mon déplacement géographique pour ne pas rompre le contact auditif, mais mon esprit distrait suffisait à rendre la conversation de plus en plus décousue

La gamine ouais, c'est sur...Mais bon j'ai pas trop envie de m'étendre sur Olympe... C'est complique avec elle, en ce moment...Pis j'étais pas venu pour ça

Un petit voile de contrariété vint assombrir mon plaisant fantasme à propos de son odeur, que j'imaginais boisée pour rester en harmonie avec ses avant bras ligneux.
une gorgée de cocktail vivifiante vint chasser l'ombre par son feu purificateur

Ouais, j'voulais qu'on voie si on peut faire des trucs ensembles

Je m'étais contraint à tourner le dos à la tentation avant qu'il ne fût trop tard pour que je ne succombe pas entièrement à son appel pressant.

Mais non, c'est pas une proposition grivoise...Pour qui tu me prends...?

Mais je ne pouvais m'empêcher de jeter quand même quelques regards à la dérobée en direction de l'adonis.

Ho, putain! L'avion de chasse qui arrive!

Elle m'avait d'un coup fait péter la rétine et je sentais mon mitigeur à sérotonine en plein affolement. Brune, une silhouette délicate qui faisait saillir telles des bombes accrochées aux ailes élancées d'un B52 une paire de seins magnifiques, elle glissait vers nous.
Un mouvement emprunt d'une étrange retenue. Le saisissant contraste entre cette timidité affichée et l'arrogance de ses galbes faisaient d’elle une sorte d'oxymore corporel irrésistiblement sexy!

J'avoue qu'il est assez mufle de faire l'éloge d’une jolie femme à une jolie femme qui vous fait la grâce de vous accorder une agréable compagnie.
Mais Ally me portait assez d'amitié pour m'accepter tel que j'étais, sans prendre véritablement ombrage de mes poussées de désir récurrentes. Toutefois, je me sentais coupable d'une espèce d'abus de mansuétude, parce que j'avais tout de même sollicité ce rendez vous, et que le temps qu’elle m'accordait devait lui être d'autant plus précieux qu’elle était seule, ce soir, à gérer une salle comble.
Je n'allais pas pousser le manque de courtoisie plus avant

J'te prie de m'excuser...J'étais pas à notre affaire, là, mais quand même, avoue, elle a un truc cette fille, non?

L'un des avantages de mon amitié avec Ally résidait dans le fait qu'on puisse , quasi entre garçons, parler des filles....Certes, je ne me montrais pas aussi audacieux qu'avec Dahlia. Notre intimité n'était pas assez forte pour que j'oublie toute retenue. Je ne trouvais pas non plus avec elle l'élan délicieusement pervers d'ainsi attiser le désir mutuel qui me portait quand je partageais ce genre de propos avec mon Amoureuse.
Et puis, Ally restait pleinement femme. Je ne percevais pas la troublante ambiguïté de l'androgyne Dahlia en elle...
Dahlia s'invitait en mon esprit et ce n'était pas fortuit...
Tout comme elle, cette brune improbable était décalée de son environnement...Et justement, c'était cette impression de n'être pas à la bonne place qui la rendait si touchante...c'était sa façon de le vivre, avec une élégance involontaire et naturelle, dans la pudeur sincère, qui faisait de cette authentique un gemme brut et vivant au milieu des pierres parées d'artifices qui abondaient

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Elle s'amusait toujours de l'entrain que son ami pouvait avoir à l'égard de son commerce, mais le sien n'était pas mal non plus et elle voulait même l'aider à l'améliorer, le rendre comme Syrius souhaitait qu'il soit, même si cela risquait de prendre du temps et que les club échangiste n'était pas vraiment du goût de tout le monde, Ally a toujours apprécier le temps qu'elle avait passé là bas et la bienveillance du gérant qui l'avait guider pour lors de son premier passage. Elle se souvenait de sa compagne de l'époque, du boulot qu'elle faisait et du besoin grisant de toujours connaître des nouveautés dans sa vie. S'il aurait pu la considérer comme concurrente au moment où elle s'était lancé dans l'aventure avec April d'ouvrir une boite de nuit ce ne fut que conseil et soutien qu'elle trouva auprès de lui... alors à présent que son commerce fonctionnait bien et avait une bonne réputation, elle voulait lui rendre la pareille.

« On a du pas mal investir, mais ça nous tenez à cœur que les gens puissent venir et avoir l'expérience qu'ils aiment avec un volume de musique assez poussé sans que nos employés ne perdent en audition. Elle eut un petit sourire malicieux. Puis le côté un peu plus calme du bar permet aux gens de se parler et de se draguer sans avoir une extinction de voix en sortant d'ici. »

Que tout le monde se sentent bien et à l'aise, c'était le souhait des deux gérantes. Puis apporter quelques touches avec des soirées à thème et elle savait que le jeune homme en avait une assez attrayante pour les clients les plus curieux. Ally voulait faire les choses bien en voyant le projet mais aussi en ayant une démonstration de l'art qu'il souhaitait performer durant la soirée dont ils avaient discutés. Elle ne saurait dire pourquoi jusque là elle n'avait pensé à faire ce genre de partenariat avec lui, elle savait April assez ouverte pour accepter ce genre de fantaisie et aussi l'attrait de quelque chose de nouveau pour elles... de plus elles n'avaient pas grand chose à risquer.

Elle voulait lui faire goûter le tout nouveau cocktail de la maison, désirant son avis sur ce dernier, elle savait le jeune homme assez cavalier pour ne pas cracher sa gorgée, mais elle le savait aussi honnête pour lui dire si ça ne lui plaisait pas et toujours un petit conseil pour améliorer une recette. Il aurait pu ouvrir un bar à cocktail celui-ci ! Un léger sourire alors qu'il apporta sa petite touche au mélange, la jeune femme se mit à réfléchir pour tenter de s'imaginer le goût et hocha doucement la tête, encore un peu dans son imaginaire.

« T'as raison, il faudrait qu'on teste ça, puis tu pourras aussi le mettre à ta carte. Pour un petit rafraîchissement ou pour mettre les plus timides dans l'ambiance du club. »

Un petit clin d’œil en sa direction, elle savait que le barman prenait lui aussi mentalement des notes et ne s'offusquait jamais d'un reproche sur une de ses boissons. Enfin, tout dépendait aussi la manière dont c'était dit. Échangeant un peu sur eux, elle fut ravis d'apprendre que Dahlia fut de retour parmi eux, connaissant un peu la situation amoureuse dans laquelle le jeune homme se trouvait, elle se disait que vu son cœur d'artichaut elle pourrait peut-être elle-même se retrouver dans une relation polyamoureuse, se devait être à la fois grisant mais aussi avec pas mal de challenge le long de la route. Si elle continuait son récit, sur l'état de fatigue aussi de sa meilleure amie parfois, elle avait bien senti qu'il n'était pas non plus tout à fait là. Il devait avoir vu quelqu'un dans son radar qui l'intéressait et elle allait faire comme ci de rien était, le suivant lorsqu'il bougeait et elle remarqua alors l'homme au niveau du bar celui dont il semblait vouloir se rapprocher... alors elle allait un peu s'amuser.

« Oh tu sais, on adore ce que l'on fait, on le voit pas vraiment comme une usine à gaz et on commence à y voir plus clair pour pouvoir peut-être embaucher un peu pour les tâches administratives quelques jours par mois. Je t'avoue que de mon côté c'est surtout ça qui m'épuise, la paperasse, mais au moins je suis assez organisé pour toujours avoir tout sous le coude et bien classé dans le bureau. J'ai comme l'impression que tu suis pas tout ce que je dis. »

Un petit rire cristallin s'échappa de ses lèvres alors qu'elle voyait parfaitement le rapprochement se faire de plus en plus et les films qu'il devait se faire en tête. Il devait déjà se retrouver avec l'inconnu dans un coin sombre de la boite à découvrir un corps qui semblait bien athlétique et musclé, elle ne dirait pas non pour avoir soudain un malaise pour être retenu par ses bras.

« Arrête de dire n'importe quoi, t'es un homme bien Syrius, mais c'est vrai que tu as de la chance d'avoir deux belles créatures dans ton lit et dans ton cœur. Comment va ta petite princesse ? »

Elle eut une petite moue en comprenant que sa fille était un sujet difficile en ce moment, c'est qu'ils n'étaient pas toujours facile les enfants, même si elle n'en avait pas donc elle ne pouvait pas parler par expérience, mais elle le voyait bien avec ses amis en ayant. C'était comme ci finalement l'adolescence se faisait de plus en plus précoce ou qu'ils testaient toujours leurs parents et leurs nerfs. De son côté, Ally n'étais pas de celle refusant ou désirant ardemment un enfant, elle verrait le moment venu et avec la personne avec qui elle penserait passer le reste de sa vie. Un large sourire illumina le visage de la jeune femme alors qu'il parla de « faire des trucs ensembles », voyant certainement sa réaction il lui coupa la chique en ne lui laissant pas le temps de faire quoi que ce soit en blague et lui annonça que non, ce n'était pas une invitation à la luxure. Elle fit une petite moue.

« J'ai même pas pu faire ma blague, vilain ! »

Puis alors qu'elle pensait qu'il allait enfin avouer qu'il souhaitait bien draguer le bel apollon se trouvant dans son dos, il se figea et déclara qu'il y avait un avion de chasse. Sachant très bien ce que cela voulait dire -au moins dans la bouche de son ami- elle détourna le regard pour voir une belle brune, plutôt bien faite, venir vers le dit Apollon. Elle avait un sourire d'ange et des lèvres à vous donner mille idées peu catholique. Après avoir reluquer sans aucune gêne la donzelle, elle reporta son attention sur l'homme face à elle.

« J'avoue qu'elle est... sexy, je serais pas contre me retrouver coincer dans un ascenseur avec elle tu vois ? Elle eut un léger rire, étrangement parler sexe avec lui n'était pas quelque chose de récurent, mais elle n'en avait aucune gêne. Par contre, je suis jalouse de ses seins, ils ont l'air magnifique. »

Elle ne se permit pas d'aller plus loin dans sa pensée, rêvant soudain d'y déposer des baisers et si plus si affinité descendre un peu plus bas sur son anatomie. Reste qu'il y avait l'homme semblant l'accompagner, il ressemblait plutôt à un garde du corps qu'à un simple frère bien trop frêle pour réussir à laisser quelqu'un filer avec la brunette. Peut-être étaient-ils ensemble ? Se mordant la lèvre, Ally se pencha pour murmurer quelque chose à l'oreille du serveur qui se mit immédiatement à l’œuvre.

« Ils vont pouvoir tester le fameux cocktails, mais avec ton idée... on verra bien si ça leur donne un petit coup de chaud, qu'est-ce que tu en penses ? Puis si on pouvait s'approcher un peu d'eux, on pourrait peut-être en apprendre plus sur le bel avion de chasse et comment elle s'est retrouvée ici? »

Pourquoi pas draguer un peu ? Ça faisait un peu parti de son métier non ? Mettre les clients à l'aise, les faire un peu danser ou chauffer. Elle fit un petit sourire lorsqu'on présenta les cocktails aux deux inconnus, puis sans perdre plus de temps elle s'approcha.

« Bonsoir, tout vas comme vous le souhaitez ? Ally, une co-gérante de l'Adam & Yves et voici mon ami Syrius, il possède lui-même un commerce en ville. »

Voyant la timidité de la brunette, elle ne voulut pas dire de bout en blanc qu'il s'agissait d'un club échangiste, elle lui laisserait le soin de l'annoncer ou non, elle se permettait juste de pouvoir le présenter.

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La jeune femme n'avait plus vraiment le choix que d'être là, parce que son ami l'avait décidé et en plus elle se retrouvait dans une tenue qui ne lui donnait pas vraiment confiance. Pourtant il n'y avait rien de vulgaire, mais tout ce qui était près du corps était souvent prohibé par la jeune femme ou accompagné d'un vêtement plus ample au dessus. Il n'y avait que les jeans qu'elle acceptait en vêtement près du corps, ils étaient quant à eux bien trop confortable pour qu'elle s'en passe.

Ne souhaitant pas vraiment danser, elle préférait encore apprécier la musique avec un meilleur volume sonore au niveau du bar où elle pourrait toujours parler avec Jack sans lui crier dessus pour qu'il comprenne chacun de ses mots... puis le jeune homme avait bien l'intention de l'aider à se détendre avec plusieurs verres. Il ne comptait pas profiter d'elle et elle le savait, d'ailleurs il faisait partie de ses gentlemen couvrant les verres des demoiselles ou éloigner les personnes un peu trop étrange à son goût, jouant souvent le rôle du petit ami qui venait enfin de retrouver son ou sa compagne dans la foule de gens lorsque la situation ne semblait pas plaisante à la personne se faisant ennuyer. Encore qu'ici c'était bien rare de voir ce genre de comportement et c'est bien pour ça qu'il avait amener Jolene ici.

Toujours surprise et les joues légèrement rouge même après quelques verres face à ce baiser inattendue, elle se dirigea de nouveau vers son ami et reprit son verre en souriant et le remerciant. Elle eut le droit à une petite série de question sur le pourquoi elle avait les joues rouge et la première réponse « J'ai trop chaud » ne sembla pas le convaincre alors... elle lui avouez donc la vérité. La conversation étrange avec cette fille, puis le baiser échangé comme ci ce geste étant banale, il fallait bien l'avouer que si l'on regardait bien dans la foule il y avait beaucoup de personne échangeant des baisers que ça soit contre des lèvres ou contre la peau d'un partenaire de danse. Rougissant encore plus à l'idée d'être à la place d'une de ses personnes, elle se mit tout simplement à finir son verre d'une traite, ce qui n'était pas le plus intelligent à faire si elle désirait garder les idées clairs.

La chaleur, les vapeur d'alcool, elle aurait bientôt l'esprit cotonneux. Heureusement son ami était présent afin de faire la conversation avec elle, il lui parla alors d'un beau gosse pas trop loin au niveau du bar, seulement il lui faudrait être discrète dans sa tentative de l'apercevoir et tous deux savaient qu'avec elle s'était peine perdue... Enfin elle réussit presque, jusqu'à ce qu'elle aperçu enfin le beau brun dont son ami lui parla, mais elle se retrouva à rougir lorsqu'il y eut un contact visuelle et rapatriât immédiatement son regard sur le visage de son ami.

« Je l'ai vu... mais je crois qu'il m'a vu aussi le regarder... je suis vraiment pas bonne à ce jeu là. »

Un léger rire, mais elle se sentait cependant vraiment gêné. Elle tenta de se persuader que ce n'était qu'une coïncidence et qu'elle venait d'imaginer cette scène, il ne l'avait pas vraiment vu faire ce contact visuel, ce n'était que l'alcool altérant déjà sa perception des choses. Son ami secoua doucement la tête en riant et lâchant un « sacré Jolene ! », elle se doutait à présent qu'il allait vouloir le draguer et l'idée de se retrouver seule au bar n'était pas pour la réjouir, peut-être pouvait-elle en profiter pour se faufiler entre les personnes et rentrer chez elle ? C'est en contemplant cette idée qu'on lui glissa un cocktail devant le nez et celui de son ami, ils échangèrent un bref regard interrogateur avant que le barman annonce que leurs verres étaient offert par la maison, avant d'ajouter « enfin, par Ally », car il savait très bien que sa patronne avait une petite idée en tête. Souriant et hochant poliment la tête, elle glissa un timide « merci » avant d'observer le contenu de son verre, vu l'odeur et la couleur c'était quelque chose de fort et épicé, Jack fut le premier à tester et au bout de quelques instants leva discrètement un pouce à son ami pour lui dire que c'était safe pour elle se le boire. A peine eut-elle trempé ses lèvres dans le verre qu'elle le reposa en voyant une belle jeune femme se joindre à eux, suivi de peu par... le fameux jeune homme que Jack semblait vouloir draguer. Un petit sourire pour les deux, ce fut Jack qui prit la parole.

« Merci pour les verres ! Enchanté Ally et Syrius, je suis Jack et mon amie Jolene. Il faut l'excuser, elle n'a pas trop l'habitude de sortir et est du genre timide. »

Jolene eut un léger mouvement de pied pour son ami afin de lui signifier qu'il n'avait pas besoin d'en dire autant sur elle et osa à peine regarder les deux nouvelles personnes dans les yeux, préférant se concentrer sur leurs lèvres. Il était clair que des deux, l'homme était le plus bavard et aussi celui supportant mieux l'alcool, reprenant une gorgée du cocktail alors que la brunette fit de même mais en prenant un peu moins. Finalement, elle commençait à avoir un peu chaud, entre la délicieuse brûlure dans sa gorge, elle pouvait ressentir l'effet retardant du gingembre sans pour autant avoir la langue totalement en feu ou le besoin de boire de l'eau ou du lait dans l'immédiat.

Elle remarqua que son ami regarder autant l'homme que la femme, avait-il soudain changer ses plans ? Ou... était-il plus gourmand ? Elle ne préférait pas trop chercher à savoir s'il finirait au lit avec deux personnes ou une, elle ne préférait pas SAVOIR que son ami finirait avec quelqu'un au lit ce soir en toute vérité. Jack demanda soudain dans quoi Syrius travaillait.

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La professionnalisme d'Ally n'était plus à démontrer, ne sait-ce que par simple imprégnation de atmosphère des lieux. C'était festif, décontracté, empreint du plaisir des corps à bouger les uns prés, voir contre, et même tout contre les autres. Si j'avais eu l'esprit à y prêter d'avantage attention, j'aurais pu noter en sus sa réactivé, son sens de l'à propos pour effectuer un test immédiat de la nouvelle recette de boisson, sa capacité à rester focus sur nos projets communs, et non me contenter de me laisser porter par son énergie propre, incitant les participants à la fête à se laisser griser par les transes proposées par la dance et l'alcool.
Mais, justement, sa compétence agissait aussi sur mon mental, et je me laissais aller, en bon hédoniste, à profiter d'avantage des lieux en client qu'en futur collaborateur. Ally était vraiment une personne agréable à fréquenter, car au lieu de s'offusquer de ma distraction, elle composait avec elle, acceptant de me laisser glisser un peu hors du champs programmé, sans pour autant relâcher son attention, sans pour autant oublier ses objectifs. J'étais trop enclin à jouir de la vie aujourd'hui pour me montrer aussi fin stratège qu'elle. Polyvalente, conciliant notre amitié qui la rendait magnanime, avec une intelligence relationnelle lui permettant d'éviter de contrarier mon ego qu’elle savait parfois ridiculement démesuré, elle m'avait rapproché de ma cible, tout en réalisant sa dégustation d'essais.
Je ne savais si elle avait poussé la finesse stratégique jusqu'à se placer entre la brune qui ne la laissait pas, elle aussi indifférente, et moi. Mais, de fait, je me trouvais entre le beau jack et mon amie lorsque nous levâmes nos verres pour faire connaissance. Occasion rêvée pour enrouler ses solides épaules tout en trinquant... Occasion manquée d'entrer dans la sphère de la troublante intimidée.
Jack ne se dérobait pas, ce qui me fit envisager à nouveau de plaisantes perspectives l'incluant.
La nouvelle version du cocktail était parfaite, impeccablement dosée et présentée par l'artiste barman.
Glissant avec une nonchalance calculée pour mieux sentir les formes du corps de Jack, je laissai ma main dériver entre ses omoplates pour suivre le cours de son bras et s'échouer, comme par distraction, sur le dos de la sienne.

Ah ouais!

Je ponctuai mon approbation par un soupir de satisfaction.

Nonobstant le contact agréable avec la peau de jack, l'émotion et le désir engendré par la vision de Jolene n'avait pas sombré dans l'oubli. une sorte de persistance rétinienne qui guidait mon regard, naturellement, en direction de son corps fin replié dans une torsion si improbable qu'elle ne pouvait être le fruit que d'un trouble certain, à la recherche des rondeurs superbes de sa poitrine mal dissimulée par l'écran bien trop mince de ses bras nus. Une chaire un peu pâle, qui paraissait bien lisse, promettant une douceur qui eut parfaitement équilibrée la vigoureuse nodosité des mains de Jack que mes doigts parcouraient avec délice.
Redressant brièvement la tête afin d'embrasser de sa bouche sensuelle et pulpeuse son verre de cocktail, elle avait, en chassant sa chevelure dans le mouvement, dévoilé à mon regard, furtivement, un port de tête élégant. Cette fille me plaisait beaucoup, assurément, et je regrettais un peu de ne pas m'être placé plus à proximité. Remords avivés par la cambrure manifestement involontaire qui accompagna la déglutition de l'alcool épicé, tendant son buste fascinant, révélant un décolleté hélas bien trop sage pour rendre correctement grâce à ses seins aux proportions audacieuses, creusant sa taille, accentuant ainsi les courbes harmonieuses de la naissance de sa croupe, affirmant au delà du déni qu’elle affichait qu’elle était fort bien faite.
Je décollai mon regard de la si tentante, trop distante pour que j'autorise mon désir à s'exprimer, afin de ne pas m'allumer du cigare vainement plus longtemps. Il croisa fortuitement le bas du dos de mon amie Ally sur le chemin de sa retraite, et j'avoue que sur insistent, j’oubliai la retenue que la conscience de notre différence d'âge avait induite en moi, avant même que le respect de ses préférences et de la nature asexuée de notre agréable relation amicale ne vienne la conforter.
Je chassai mes lestes et déplacées pensées d'un trait du nouveau mélange. L’atmosphère , la présence de jack m'échauffaient l'esprit bien au delà du raisonnable...
Je parvins à reconnecter assez avec la réalité pour saisir au vol les mots de Jack concernant la timidité de son amie. Je lui sourit en retour m'abstenant de poser les questions, pas toutes très obligeantes, que ses paroles éveillaient en moi.
S'il n'aurait pas fatalement été déplacé de lui demander ce qu'il entendait précisément par "amie", pour mieux cerner la nature de leur relation avant de me lancer dans des travaux de rapprochements plus intensifs avec lui, je craignais de plomber l'ambiance qui semblait tourner à la détente en faisant observer qu'il n'était ni délicat, ni constructif d'enfoncer le clou concernant la timidité de la belle Joléne, qui l'exprimait avec suffisamment de limpidité pour qu’elle n’ait échappée à personne, et semblait le faire malgré elle, sans véritable plaisir, de surcroit.
Une authenticité qui paraissait se confirmer, ce qui la rendait d'autant plus désirable à mes yeux.
Instinctivement, presque malgré moi, mon corps avait pourtant exprimé ma réprobation quand à l'indélicate remarque, par un retrait peut être un peu preste de la main qui caressait celle de jack. Je perçus le sourire amusé de mon amie Ally, qui , d’une remarque fort à propos dont elle était coutumière, réussit à me sauver de l’embarras qui me menaçait. Si je ne me sentais quasi pas coupable, si ce n'était de lui faire un peu perdre son temps professionnellement, de mes égarements lubriques à propos de ses clients, j'aurais été cependant fort mal à l'aise qu’elle ait pu percevoir mes égarements libidineux, certes brefs et immédiatement refrénés, la concernant.
Heureux de me sentir à nouveau porté par une énergie ludique et badine, jubilatoire de légèreté, je rperis pied dans la conversation avec aménité.

Je suis moi aussi un professionnel des festivités pour noctambule.

Evitant de trop loucher en direction de Joléne pour rester concentré sur le choix de mes mots, mais avec ce que je présentais de sa sensibilité bien présent à l'esprit, je cherchai les mots pour décrire l'entracte avec un peu plus de pudeur que d'ordinaire.
Je n'avais aucunement honte de mes choix de vie, même s'ils étaient souvent condamné par les puritains et les inaptes à l'audace qui, hélas pullulaient. Je voulais juste éviter de la choquer d'avantage encore que ce que semblaient déjà le faire les danseurs parfois un peu lascifs qui nous entouraient. Et ce n'étaient pas de basses pensées de stratège séducteur visant à amadouer sa proie qui me guidaient, mais une véritable empathie envers sa sensibilité manifeste.

... C'est un cadre plus intimiste qu'ici... Destiné à un public plus ...spécifique!

jack esquissa une moue difficile à interpréter. Etait-ce la manifestation d'un reproche pour avoir stoppé net nos manœuvres de rapprochement?
Une manifestation de connivence pour signifier qu'il m'avait deviné à demi mots?
Celle , railleuse, d’Ally me parut beaucoup moins équivoque. Je savais à quel peint elle pouvait être délicieusement moqueuse, aussi doutais-je fort peu qu’elle ne se payât point ma fiole, savourant mon embarras à vouloir poser un voile pudique d'honorabilité sur mes sulfureuses activités. Je savais aussi qu’elle ne les condamnait absolument pas, appréciant même de fréquenter le club à ses heures.
Cependant, dans mon désir inconscient de me détacher de jack l'indélicat, j'avais pivoté de façon à mettre dans un angle de vision mort son imposante stature....Ce qui, j'en conviens, était aussi une forme de muflerie de ma part. parfois je maudis mes idées bien plus arrêtées que ce que je le voudrais pour m'estimer pleinement, pour me sentir digne des sentiments profonds et purs que mes Amoureuses nourrissent à mon égard.
De fait Joléne s'imposait dans mon champs de vision, et le désir coupable qu’elle m'inspirait en était attisé. malgré un léger doute quant à mon objectivité, je crus déceler dans son mouvement de tête une invitation à développer mon exposé. D’une certaine façon, certes pas forcément la plus vertueuse, mais la plus jouissive, percevoir un intérêt curieux de sa part à mon propos me plaisait. Et comme je suis face à la tentation d'orgueil, je me suis autorisé à poursuivre plus avant.

Vous connaissez sans doute le libertinage?

S'il était probable, compte tenu de la réaction peu farouche à mon abordage de Jack, que je ne me trompe guère le concernant, il était cependant plus que douteux que mon hypothèse soit pertinente concernant sa cavalière.
Ally toussotait, manifestement surprise de mon revirement abrupt de discours. Si elle n'ignorait pas ma faculté à exposer de façon assez directe même les choses les plus insolite, elle savait aussi que lorsque je décidais de me montrer plus diplomate, j'évitais de basculer ainsi sans transition dans un registre qui pouvait bousculer mes interlocuteurs.
Il semblait que, de saisissement, elle ait fait une fausse route.
Le pavé ayant été jeté dans la mare, il était trop tard pour en limiter les effets. Il ne me restait plus qu'à surfer sur la vague de la pitrerie pour ne pas sur dramatiser les choses.
Mimant caricaturalement une soudaine bouffée de chaleur, je tirais sur l'encolure de mon T shirt comem si les mouvements du tissus avaient pu ventiler mon corps supposément enfiévré. Ma pantomime masquerait peut être ma véritable gène, induite par le sentiment d'avoir été trop loin, sentiment d'autant plus fort que je pensais avoir déstabilisé même Ally, pourtant coutumière de mes frasques et habituée à gérer toute situation y compris les plus embarrassantes, comme toute tenanciére compétante d'un établissement de nuit doit l'être.
je poussai ma comédie burlesque jusqu'à la ponctuer d'un exagérément convaincu

Quelle chaleur!

Et pour donner une chute à ma farce de camouflage qui permettrait peut être de changer de conversation avant que le fard qui colorait les jolies pommettes de Joléne ne vire au cramoisi, je fis signe au barman virtuose de renouveler nos consommations avant de lancer à la cantonade

Pour faire tomber la température, j'offre les prochains rafraichissements

Joléne m'attirait de plus en plus. Elle tentait en vain de dissimuler son trouble derrière ses longs cheveux tombant le long de ses joues...Aussi contre toute prudence, malgré mes vaines résolutions à la circonspection, je décidai de m'aventurer à quelques tentatives d'approches en sa direction.

Joléne, même si à présent vous doutez que je sois un type fréquentable, s'il vous plait, ne vous cachez pas ainsi. Vous êtes bien trop belle pour le dissimuler!

Invité

La jeune femme aurait pu faire de son quatre heure les deux jeunes inconnues, enfin plutôt son minuit vu qu'ils étaient plus proche de cette heure ci... mais elle avait apprit à partager et savait donc que son ami n'était pas indifférent aux charmes et aux courbes de la belle timide, alors s'abandonnerait-elle très certainement dans les bras musclés de son compagnon. Encore faillait-il savoir s'il s'agissait ici d'un couple de juste d'amis, si c'était le premier cas, peut-être étaient-ils ouvert à des expériences qui promettait à Syrius et Ally de ne pas s'envoler vers de faux espoirs. Mais chaque chose en son temps, l'approche fut commencer et inconsciemment Ally s'approcha de la belle brune tout en ayant toujours une vue sur le beau mâle. Elle semblait tellement timide, presque emprunte d'innocence qu'elle espérait finalement qu'elle ne soit pas en couple, ayant cette impression que si c'était le cas, ni Syrius ni elle n'aurait sa chance ce soir. Elle tenta un léger rapprochement physique, mais en faisait tout de même attention pour qu'elle ne se sente pas oppressé ou dans l'incapacité de bouger si elle n'appréciait pas. De son côté, elle pu voir que le charme de son ami opéré parfaitement sur le dénommer Jack.

Il fallait qu'elle tente d'en savoir un peu plus sur elle, sur eux et elle avait l'impression que ce n'était pas vraiment avec cette chère Jolene qu'elle aurait se genre d'info, mais peu importe ! Elle flirtait légèrement avec elle, allant même jusqu'à replacer une mèche de cheveux tombante derrière l'oreille de la jeune femme avec un petit sourire afin de ne pas la mettre totalement mal à l'aise. Elle ne sembla pas offusquer qu'une femme fasse ce geste, peut-être n'était-elle donc pas hétéro ? Intéressant... elle ne fit aucun commentaire sur ses joues légèrement rosie certainement par ce contact impromptue, mais bien vite elle fut encore plus rouge lorsque son ami indiqua à quel point elle était timide. Du coin de l’œil, elle vit l'attitude de Syrius changer en coupant tout contact physique avec le bel Apollon, puis il rebondit sur les paroles d'Ally, argumentant sur le fait que lui aussi faisait parti du monde de la nuit. Il avait là bien tourné la chose sans totalement dire la vérité, mais sans mentir non plus. Profitant que la jeune femme sembla intriguer par les paroles de son ami, ses yeux restèrent quelques instants sur la poitrine généreuse de la jeune femme avec pour regret le fait que son décolleté n'en montrer pas plus, relevant les yeux vers Jack, il avait un sourire en coin tout en l'observant. Il l'avait vu, très certainement, alors elle porta un doigt à ses lèvres pour lui intimer de ne rien en dire et s'approcha de lui en contournant son ami, lui laissant ainsi le soin de se rapprocher de la jeune femme.

En messe basse, le fameux Jack lui glissa qu'elle était coquine et elle ne pu le nier, ajoutant que ce n'était pas sa faute, elle aimait regarder les belles choses tout en le regardant bien dans les yeux et buvant quelques gorgées de son cocktail. La dernière fut un peu plus difficile à passer, s'étranglant alors qu'elle venait d'entendre la voix de son ami demander si ils connaissaient le libertinage. Jack lui porta assistance en plaçant une main dans son dos et caressant ce dernier en cercle, près à légèrement taper si elle en avait besoin, mais heureusement il ne s'agissait pas de nourriture alors rien pour obstruer ses voies respiratoires. Elle ne s'y attendait réellement pas à cette annonce, le jeune homme en profita alors pour répondre par la positive à la question et l'ombre d'un espoir semblait alors poindre en Ally qui se remettait doucement de ses émotions. Un peu plus bas, elle en profita pour glisser quelques mots à l'oreille du grand costaud.

« Vous le pratiquez avec Jolene ? »

Il sembla doucement rire, elle ne saurait dire ce qui pouvait bien l'amuser, même s'il était clair qu'en voyant la brunette à ses côtés on ne pensait pas immédiatement à ce qu'elle puisse participer au libertinage, mais au moins au vu de la couleur de ses joues elle en connaissait l'intention. S'amusant de la petite mise en scène de Syrius, elle finit par totalement garder son attention sur Jack qui lui glissa quelques mots en retour.

« Je ne suis pas en couple avec elle, ça serait compliqué donc pour faire du libertinage ! »

Elle tenta de ne pas non plus marquer sa joie sur son visage quant à cette information et elle souhaitait en faire part le plus rapidement possible à son ami... mais c'était un peu délicat. Alors que les verres vident se posèrent sur le bar, ce fut Syrius qui proposa une nouvelle tournée pour les quatre. Mine de rien, ce cocktail offrait vraiment des vertus intéressantes, la propriétaire des lieux commençait à avoir un peu chaud et elle se dit qu'après ce verre elle entraînerait son bel Apollon sur la piste de danse, il ne semblait pas farouche alors peut-être accepterait-il.

« Monsieur est toujours généreux à ce que je vois ! »

Faisant un clin d’œil à son ami alors que les boissons arrivaient, elle s'amusait de voir que finalement il ne l'écoutait pas et semblait totalement absorbé par la présence de cette beauté, elle ne pouvait lui en vouloir et se mit à sourire en l'entendant enfin commencer à la draguer. Maintenant serait le bon moment pour elle et Jack de s'éclipser. Buvant encore quelques gorgés de boisson, elle prit la main du jeune homme en l'attirant vers elle, il comprit immédiatement et se leva, puis Ally se tourna vers Jolene et Syrius.

« On revient, on va danser un peu... Syrius, je compte sur toi pour veillez sur Jolene. »

Puis après quelques instants les deux se lancèrent sur la piste de danse.

Invité

Elle ne s'attendait pas à ce que cette soirée qui avait commencer à deux -enfin seule dans son appartement si on remonte réellement au départ de cette soirée- se continue à quatre. Au moins l'homme qui semblait intéresser Jack venait de se rapprocher de lui et ils discutaient tranquillement ensemble, elle avait noté aussi les quelques mouvements tactiles avant que les mains ne fissent par se toucher. Elle buvant alors tranquillement son verre après avoir trinqué et nota le rapprochement d'Ally, discutant un peu de tout et de rien, comme d'habitude dans ce genre de contexte c'était l'autre personne qui devait lancer les questions et la conversation jusqu'à ce que la brunette se sente assez en confiance pour poursuivre librement. Jolene savait très bien que son langage corporelle et son attitude donner l'impression qu'elle n'avait pas envie d'être ici ou tout du moins pas avec autant de monde, mais elle faisait des efforts en tentant de s'adapter. Elle eut cependant le rouge qui lui monta aux joues en sentant la main de la jeune femme venir passer une mèche derrière son oreille et l'espace d'un instant elle se sentit légèrement déboussolé, c'est qu'elle n'avait pas l'habitude qu'on lui fasse ça, peut-être tout au plus son colocataire autrement elle le faisait elle-même. Tentant de cacher un peu sa réaction, elle but un peu plus dans son verre.

Les présentations faites, elle eut un léger regard sur le côté et un petit soupire lorsque Jack se sentit obligé de dire qu'elle était timide, mais il avait bien raison il fallait le dire et si jusque là il avait pu profiter du rapprochement physique avec Syrius, allant jusqu'à placer sa main dans le bas du dos de ce dernier, près à descendre un peu plus le voilà bredouille alors que le jeune homme s'écarta doucement de lui. Le jeune homme fit la moue, il avait visiblement envisager bien plus. De son côté Jolene écouta Syrius avec attention et dans son esprit des métiers défilèrent dans sa tête alors qu'elle se questionnait sur ce qu'il pouvait faire, son questionnement fut un peu plus lisible alors qu'il ajouta qu'il était dans un cadre plus intimiste et pour un certain publique. Elle pencha très légèrement la tête, comme pour lui en demander un peu plus... puis elle eut sa réponse. Elle ne percuta pas tout de suite, son attention fut tourné vers Ally qui semblait s'être étranglé, mais fut rassuré de voir que son ami s'occupait d'elle et qu'elle semblait aller bien, revenant ensuite sur Syrius et sa question, elle eut une esquisse en tête de ce qu'il voulait dire puis se mit à rougir instantanément en pensant comprendre son métier. Le reste de son verre fut vider, puis elle passa légèrement sa main dans ses cheveux afin de les libérer, qu'ils puissent recouvrir ses joues.

« Ce doit être un métier... intéressant. »

Oui, elle se sentait quelque peu obligé de dire quelque chose, vu le silence qui persista après son annonce... encore ne savait-elle pas exactement son rôle dans ce qui devait être un club privé, si elle pensait un peu connaître le mot, elle n'en avait pas pleinement connaissance, ne l'ayant jamais vécu et peut-être entre-aperçu dans des films, ce devait être aussi palpable dans les mots qu'elle avait prononcé, mais elle n'osait pas non plus en demander plus par peur de passer pour une ignorante ou pire, une perverse. Elle se renseignerait par la suite sur google, comme tout le monde.

Jack profitait visiblement de la compagnie d'Ally, tandis que le pauvre Syrius se retrouvait avec une femme presque enfermer dans le mutisme. Elle l'observa agiter son t-shirt, attirant son attention sur ce dernier, elle eut quelques moments de gêne lorsqu'elle se surprit à entrevoir quelques centimètres carrés de peau du torse du jeune homme et tenta de détourner le regard. Elle eut un léger sourire en entendant le jeune homme proposer une nouvelle tournée et se dit qu'elle risquait bien de ne pas rentrer en marchant très droit ce soir vu ce qu'elle ingurgitait en alcool... puis le terme rafraîchissement semblait ne pas réellement coller avec cette boisson qui donner plutôt un peu trop chaud.

Elle se mit à rougir de plus belle en l'entendant et l'espace d'un instant regarda le sol tout en replaçant sa chevelure derrière ses oreilles, tentant alors de ne plus cacher son visage. Elle sentit le regard amusé des deux compères derrière le dos de Syrius et elle vit son ami hocher la tête, si elle feignait de ne pas comprendre, elle savait très bien ce que cela voulait dire, qu'elle pouvait se lâcher un peu plus, Jack veillerait sur elle.

« Je.... ne pense pas que... vous soyez un type non fréquentable. »

Jack se serait facepalm s'il avait entendus, mais la drague n'était pas non plus quelque chose de si naturelle chez Jolene, elle c'était tellement recroquevillé pendant des années que ce n'était pas simple pour elle... mais il y avait un petit quelque chose chez cet homme qui lui donnait envie de tenter. Il n'était pas près de ne plus la voir rougir, ça c'était sûr ! Les boissons arrivant, elle prit déjà une gorgée du sien, comme ci cela pourrait l'aider à avoir la bouche un peu moins sèche, il lui offrit un léger picotit dans la gorge et une nouvelle vague de chaleur. Ce fut à ce moment là que Jack et Ally s'éclipsèrent pour la piste de danse. Les suivant du regard, elle reporta son attention sur le pauvre jeune homme qui se trouvait à présent seul avec elle alors que les deux danser un peu trop coller serrer. Une nouvelle gorgée de cocktail, une nouvelle vague de chaleur. Attrapant ses cheveux qu'elle forma en queue de cheval dans sa main, elle s'offrit le luxe de sentir légèrement l'air conditionné contre ses épaules et sa nuque, elle regrettait amèrement de ne pas les avoir attachés.

« Désolée, je commence aussi a avoir un peu chaud... donc votre métier, vous l'exercez depuis longtemps ? »

Pourquoi revenir dessus alors qu'elle n'en connaissait pas encore totalement l'intitulé et ce qu'il faisait ? Parce qu'étrangement Jolene commençait à vouloir faire la conversation et vouloir en savoir un peu plus sur lui, lui trouvant un charme, une attirance.

Invité

Après deux consommations alcoolisées, dangereusement savoureuses, nues plutôt rapidement, un réflexe de prudence m'incita à ne prendre qu'une petite gorgée de la suivante. Je ne voulais plus m'abrutir, maintenant que ma vie avait pris un sens assez fort pour me porter sans béquille, grâce à la constitution de notre famille. C'était devenu presque naturel pour moi de me montrer tempérant, malgré un passif assez lourd de toxicomane. Cette inhibition ne me coutait plus aujourd'hui, car elle ne relevait ni de la privation du plaisir ou d'un soutient artificiel devenus inutiles, ni d'un interdit moral. Elle était juste la conséquence de la chance qui m'était donnée depuis plus de 10 ans de me ressourcer et de m'évader vers des zones de sensations intenses et jouissives grâce à ce qui m'était donné de vivre en partage avec mes Amoureuses, grâce aux projets constructifs inscrits dans la durée qu'impliquaient notre parentalité, porteurs de projections stimulantes plus puissantes que toutes les hallucinations offertes par les psychotropes artificiels. Mon organisme était devenu mon dealer intime, et la bulle de bienveillance mutuelle que nous constituions notre laboratoire.
Le cadre était déjà conçu avec suffisamment d'habileté pour inviter à la désinhibition pour que j'y sois sensible au point de me distraire de mon objectif initial. Il convenait de ne pas abuser dans les stimulations risquant de me pousser en ce sens pour conserver un minimum d'équilibre, tant pour mon bien être que pour celui des autres participants au joyeux brassage qui s'opérait ici.

De toute façon, il semblait qu'Ally avait elle aussi laissé ses envies la guider. Si jack avait été celui qui m'avait dans un premier plan distrait, Joléne l'avait presque éclipsée lorsqu’elle m'était apparue. Au fil de la conversation je n'avais pas ressenti de potentielles connivences avec lui, malgré sa plastique alléchante et sa manifeste approbation de nos contacts physiques. J'ai conscience d'avoir tendance à multiplier les occasions de m'adonner aux joies érotiques. Parfois, je me considérè presque comme un junkie du sexe. Si en terme de fréquence de recherche de stimulation le parallèle avec mes addictions révolues était pertinent, la comparaison ne tenait plus quant à l'urgence d'assouvir mes besoins. Surement était-ce en partie du à la quasi permanence de prise de plaisir que me permettait ma vie actuelle. Mais je me plaisais à croire qu'il s'agissait aussi d’une aptitude nouvelle à me montrer plus exigeant en terme qualitatif. Baiser pour baiser, histoire de tuer le temps ou de prendre un shoot hormonal me paraissait trop fade pour mériter un quelconque intérêt. Quant à la vile satisfaction de me croire irrésistible en me targuant de multiplier les conquête, mon égo peut être un peu trop exigeant ne s'en satisfaisait pas plu que mon affect ne se rassurait à bon compte quant à la persistance de ma capacité à séduire. J'avais besoin, pour que les jeux de séduction m’apaisent, et m'invitent à de potentiels partages intimes enthousiasmants de vivre une expérience avec un individu dont le charme prenait racine plus profondément que dans l'enveloppe.
Bien sur, le corps attirait le premier mon attention. la prépondérance perceptive du visuel étant une caractéristique de mon espèce.
Mais mes compagnes m'avaient habituée à des échanges infiniment plus riches, et j'étais devenu égoïstement plus exigeant, obtenant en sus une satisfaction éthique, dont le bénéfice au fil de temps était devenu bien plus important qu'un simple bonus.
Que le physique de Joléne fasse d’elle une femme désirée était flagrant. Mais au delà de ses mensurations dans les canons de la mode qui en faisait une proie valorisante, au delà de l'harmonie de ses proportions, au delà de la générosité de certaines de ses courbes chargées de promesses tactiles excitantes, elle recelait une sorte de mystère qui stimulait ma curiosité, m'offrait un challenge intellectuel pour le percer sans pour autant blesser.
Et puis, j'aimais les paradoxes, pas juste pour leurs capacités à éveiller ma curiosité, mais aussi pour l'équilibre original, rare et improbable qu'ils composaient. Joléne était un assemblage que j'avais envie d'explorer, une juxtaposition d'opposés assemblés avec une subtilité qui entretenait mon désir.
J'avais esquissé une rapide confirmation de l'intérêt que je portais à mon métier, suite à la remarque de Joléne. Peut être trop laconique à la réflexion, pour qu’elle fût digne de l'effort apparent que lui avait coûté sa tentative de se joindre à la conversation enjouée que menait avec toute son aisance usuelle mon amie Ally.
je tentai de me rattraper par un compliment un peu malhabile. je n'avais jamais été doué pour le badinage de circonstance, même si depuis que j'avais repris le club de ...maman, j'avais par la force des choses un peu progressé.

Merci Joléne, d'allier à votre beauté physique le charme appréciable de l'ouverture d'esprit.

Ally avait entrainé Jack sur le dance floor, ce qui confirmait manifestement qu’elle était finalement sensible à ses charmes. Je m'en réjouissais. Non seulement parce que j'aimais savoir mes amis dans des énergies positives, et le désir en faisait selon moi partie, mais aussi parce qu'ainsi je ne risquais pas de me sentir plus longtemps coupable de lui avoir fait perdre son précieux temps. Et puis, même si j'avais pour principe de respecter le libre droit de changer d'avis, l'appliquant tant à autrui qu'à moi même, je préférais ne pas laisser jack sur une hypothétique frustration. Qu'il semble in fine moins me plaire que je l'espérais ne justifias en aucun cas que j'assombrisse par des espoirs déçus, sa soirée. j'avais pris le risque de l’initiative, unilatéralement, et je trouvais juste que l’éventuelle déception ne se répercute que sur moi.
Tout semblait m'indiquer que les choses suivaient un cour positif, et porté par cet élan de confiance, je décidai de poursuivre ma tentative d'apprivoisement de la délicieusement excitante jeune femme dont la mutine Ally m'avait un peu ironiquement fait le chaperon.

J'avais une furieuse envie que jolène me laisse avancer ma main vers la pointe mignonnette de son museau de chat, pour que ma main puisse soutenir son menton dans l'effort que j'aurais aimé la voir amorcer pour relever la tête. J'étais bine sur mû par le désir de pouvoir contempler plus à loisir ses traits, entraperçus dans les brefs instants, quasi volés, durant lesquels elle s'autorisait à ne pas vouloir de cacher.
Circé, mon adorée mystique, aurait sans doute pensé que les alignements astraux m'étaient favorables...Moi qui suis plus pataud de l'âme, je me bornai à croire aux aléas du hasard pour expliquer les mouvements qui exhaussaient mes vœux, me gardant bien d'un excès de liesse orgueilleuse en m'attribuant une quelconque influence sur le fait que joléne exhaussait justement mon vœux.
Ses bras,arqués pour rassembler la chevelure qu'elle relevait, dégageaient agréablement son buste, tout en dégageant son visage. Les arrêtes de son nez élancé et de ses maxillaires aux lignes tendues accrochaient les lumières versicolores et acidulées des spotlight. des ombres creusaient ses joues, pour mieux souligner le finesse de ses pommettes. J'aurais tant aimé parcourir ce paysage au relief équilibré de la pulpe de mes doigts pour en ressentir la texture. j'avais faim de découvrir la saveur de sa peau, de sentir palpiter sa sève à travers nos muqueuses abouchées.

Un compliment sincèrement dicté par mon émotion esthétique et sensuelle mourut in extrémis sur mes lèvres. la crainte de brusquer, de trop bousculer cette personne dont la fragilité me touchait m'avait retenu.
M’épargnant une relance de la conversation, Joléne réitéra la manifestation de son intérêt pour mon travail.
Je n'aurais su démêler la part que prenait la courtoisie, la sincère curiosité et la lutte contre sa nature dans sa question. cependant, l'incitation à développer plus avant à propos du libertinage me montrait la voie à suivre pour poursuivre l'échange.
Contenant l'élan de mes mains qui aspiraient à chercher son contact, pesant mes mots pour rester juste sans pour autant choquer, je lui répondis.

En fait, même si je n'ai repris le club que 5 ans en arrière, je ne peux juste prétendre exercer ma profession depuis si peu de temps. Oui si je la réduisait à celle de tenancier, ce serait vrai, mais ce métier n'en est pas vraiment un. animer un club libertin, c'est d'abord être soi même enthousiaste envers les pratiques auxquelles on peut se livrer en ses murs...

Au fil de mes mots, mon exposé me parut bien réducteur.

En fait, c'est même plus large, plus profond que cela. être libertin, c'est un état d'esprit... C'est assumer une volonté de vivre en restant à l'écoute de ses inspirations, de ses envies...Réduire Sade à une exposition de fantasmes plus ou moins sordides est bien mal le comprendre, même si c'est la partie de son œuvre qui est la plus connue.

Je sentais que je m'enlisais dans un pédantisme de salon détestable,aussi pour tenter de m'extraire de l’ornière, pour essayer de conserver le ton léger qui avait jusqu'alors impulsé la soirée.

c'est pas évident de bien présenter les choses en fait...Pourtant, c'est si simple à vivre

Une clef semblait s’offrir à moi

Au fond il faut vouloir être dans de l'échange sincère...accepter de s’écouter certes mais surtout ne pas négliger d'entendre l'autre, de respecter aussi ses aspirations....Voila. C'est en fait vivre l'échange bienveillant avec loyauté...Y compris dans nos rapports à l'éros, même si ce n'est qu'un aspect presque secondaire des choses... mais comme c'est la manifestation la plus visible et contraire à la morale actuelle de cette maniérè d'être, forcement, elle est au centre de toutes les polémiques ...

Craignant de la submerger sous ma logorrhée déferlante, je marquai une pause, m'abstenant de toute libation téméraire, malgré ma bouche un peu asséchée par mon semi marathon oratoire.

Je vous ai probablement plus saoulée que les cocktails piégeux, je crains?

Oui alléger le discours...J'avais le sentiment que mon instinct me mettait naturellement sur la voie d'un juste rééquilibrage de l'échange.

... J'avoue qu'il me tape un peu, en tout cas!

Je replaçai mon regard qui glissait une fois encore, de façon peut être trop insistante, vers son décolleté. Je croisai son regard. il ne laissait aucun doute, hélas, sur le fait que j'avais été surpris dans ma perverse œillade... Et j'étais dans l'incertitude quant à son sentiment à son propos, tant ses codes de communications divergeaient de ceux qui m'étaient familiers.
la décrypter promettait de passionnantes gymnastiques à mes neurones. je ne regrettais pas d'avoir suffisamment préservé ma lucidité de l'ivresse de l'alcool pour ne pas les priver de leur capacité à relever l'alléchant défi!

Assez parlé de moi, non?

A l'imitation de mon interlocutrice qui avait incliné la tête en ma direction pour favoriser la conversation, tant en la rendant mieux audible dans ce lieux tout de même assez fortement habité par la musique, je m'étais rapproché, espérant de surcroit favoriser par cette proximité physique l'induction d'une meilleure connivence.

Je me suis un peu mis à poil...a votre tour à présent

le rire sarcastique de mon amie Ally ,que je connaissais trop bien pour ne pas le reconnaitre, vint éclater dans mon tympan.
Même accaparée par son athlétique danseur, elle avait le don d'avoir l’œil à tout, et même, ce qui conférait au prodige compte tenu de la puissance du son envoyé par les enceintes... L'oreille!
J'appréciais sa causticité, même quand elle venait me chatouiller l'orgueil en rebondissant sur une de mes maladresses.

Enfin je veux dire, parlez moi de ce qui vous anime, vous transporte, enfin...si vous voulez bien...

J'me sentais quand même un peu con sur ce coup là, et surtout pas bien fier d'avoir été aussi intransigeant quant au manque de tact de son Ami jack.

Invité

Jack semblait aussi sûr de lui qu'entreprenant, ce qui plaisait particulièrement en cet instant la jeune femme, elle n'avait donc eut aucun mal à vouloir se rapprocher un peu plus de lui et quoi de mieux pour ça que la piste de danse ? Cependant elle voulait toujours avoir un œil sur les deux « tourtereaux » au bar, elle ne voulait pas surveiller si quelqu'un aurait un mauvaise geste pour l'autre mais plutôt pour voir à quel point il serait prêt à relever le défis que semblait représenter Jolene pour un homme tel que lui. Il avait son franc parlé et dragué sans réel retenue même s'il restait toujours dans le respect, devant une femme réservée la tâche serait très certainement des plus ardus.

Allumant sans aucune gêne le bel Apollon, elle avait les mains aussi baladeuse que les siennes, s'amusant de voir ses réactions à chaque fois qu'elle effleurait les fesses ou l'entre-jambe de Jack, elle fini par coller son dos à lui pour être au plus proche et aussi toujours mieux voir les deux. Souriant en voyant le très léger rapprochement et aussi la manière dont la brunette était passionné par ce qu'il disait, la manière dont elle agissait, même si elle fut timide il y avait une sacré chance pour qu'il lui plaise. Profitant de baiser dévalant sa nuque, elle ferma quelques instants les yeux.

Elle ne pu s'empêcher de rire en entendant Syrius annoncer qu'il venait de se mettre à poil et que c'était donc à elle de le faire... oh ça il en rêverait tiens qu'elle le prenne au pied de la lettre et qu'elle puisse se mettre à laisser tomber au sol un à un ses vêtements pour apparaître en tenue d'Eve devant lui. Mais quelque chose lui disait qu'il aurait encore un peu de travail à faire là dessus. Rêvant d'en voir plus dans cet échange, une autre envie prit la jeune femme et elle glissa quelques mots au creux de l'oreille de Jack qui paru plus qu'enthousiaste à l'idée et bientôt leurs silhouette s'évaporèrent dans la nature, ils ne seraient pas trop loin tout de même.

Invité

La jeune femme tentait un peu d'imaginer ce qu'il pouvait bien faire réellement comme métier au sein de ce qui devait être un club ? Une boite de nuit ? Elle doute pour le dernier, se disant que ce ne devait pas être le plus pratique. Bien qu'elle avait une idée sommaire du libertinage, elle comprenait l'aspect de partager son ou sa partenaire mais au sein d'une structure ? Elle n'allait tout de même pas demander plus d'explication là dessus, par peur de paraître bête ou si les explications pouvait la faire rougir encore plus qu'elle ne l'était actuellement. Jolene se disait qu'elle ne pouvait pas non plus en demander trop à ses amis où ils se moqueraient d'elle... alors des petites recherches sur le sujet via internet lui permettrait d'assouvir sa soif de curiosité tout en gardant la face devant chacun.

Elle eut un léger sourire en entendant le compliment de Syrius, n'osant jamais réellement le regarder lorsqu'il en faisait, elle se disait qu'il lui en avait déjà fait quelques uns depuis leur venu à Ally et lui. Elle ne pouvait pas dire qu'elle n'avait jamais de compliment, mais elle ne savait jamais comment réellement se comporter face à ceux ci, à part glisser un petit « merci » comme elle fit ici même, elle se sentait toujours gênée et se demandait souvent ce que pouvait cacher ses derniers. Elle se serait dérobé habituellement, aurait tenté de se cacher derrière son ami ou aurait prétexté un besoin urgent, mais l'alcool aidant elle sembla un peu plus sociable et peut-être moins farouche. Elle n'en restait pas pour le moins elle-même. En parlant de Jack, voici que ce dernier allait rejoindre la piste de danse avec sa nouvelle amie, la laissant en compagnie du charmant jeune homme face à elle.

S'excusant de prendre une position un peu étrange, presque à souffler en espérant que la chaleur puisse quitter sa gorge, son corps, mais la vérité est qu'elle allait bien lui coller à la peau même avec cette climatisation, il y avait trop de monde, trop de corps en mouvements pour ne pas brasser un air chaud et parfois provocant avec les parfums doux ou piquant de leurs propriétaires. Pour rebondir et ne pas rester sur un silence, elle s'accrocha donc au métier de Syrius, cherchant aussi plus ou moins a en savoir plus sur lui en quelque sorte. Elle eut d'ailleurs raison de le faire, sachant à présent qu'il était le propriétaire et qu'il s'agissait bien d'un club, tentant de ne pas rougir en pensant qu'entre les murs du club des personnes en couple y venait pour s'échanger en quelque sorte, mais Jolene ne voyait pas l'aventure aller plus loin que le baiser. Innocence inconsciente, qui est ouverte d'esprit mais qui devient tellement rouge lorsque le sujet dérive sur les attirances et les sous-entendus de rapport intime. La brunette écoutait avec attention son interlocuteur, elle trouvait son discours passionné des plus intéressants et elle n'aurait presque pas eut envie qu'il s'arrête, elle appréciait sa vision des choses même si elle ne pouvait prétendre être dans le même état d'esprit, elle qui avait tellement du mal à assumer son corps, a écouter réellement ses désirs pour n'écouter que ceux de ses patients et parfois démêler des idées et des fantasmes qu'ils se sont mit en tête. Fantasmes sexuelles ou non d'ailleurs.

« Vous ne m'avez pas du tout saoulé, j'adore vraiment vous écouter, on sent tellement la passion en vous que ça donne envie d'en savoir plus. »

Un petit sourire, une autre petite gorgée de cocktail, il lui fallait arrêter à présent car elle sentait son esprit devenir légèrement cotonneux. Se mordant la lèvre, il lui fallait à présent bien se concentrer pour ne pas manquer de bribe de la conversation entre eux. Tentant de bien se replacer, elle se dit qu'elle tenterait bien de relancer la conversation face au silence, mais lorsque son regard se porta sur le jeune homme elle put le voir la fixer... ou plutôt fixer une partie de son corps, lui faisant à nouveau monter le rose aux joues, puis ils croisèrent leurs regards laissant le temps comme se figer un instant avant qu'il ne reprit la conversation comme ci de rien était. Si elle avait bien remarqué le rapprochement de Syrius, Jolene ne changea aucunement d'attitude, pas de léger mouvement pour indiquer qu'il devait reculer et elle même ne fit aucun pas en arrière. Notant à peine la phrase prononcé par le jeune homme, elle tourna la tête vers la piste de danse avant de rapidement revenir sur Syrius, l'image d'Ally et Jack collé-serré avec les mains de son ami un peu trop entreprenant sur le corps de celle qu'ils venaient juste de rencontrer sembler lui avoir brûler la rétine, son étonnement et sa stupéfaction se lisait sur son visage alors qu'il n'y avait rien de mal à ça et que c'était monnaie courante dans les boites de nuits entre adultes consentent.

« Je... je suis vraiment quelqu'un de banal honnêtement, je suis plutôt casanière avec un bouquin ou Netflix et un bon verre de vin. J'aime beaucoup la plage et observer la mer ou l'océan, c'est assez reposant surtout lorsqu'il n'y a personne ou très peu de monde. Puis j'aime en savoir un peu plus sur les autres, ma curiosité certainement... »

Elle passa légèrement sa main dans ses cheveux, couvrant à nouveau légèrement la partie gauche de son visage. Pour une psy, il y avait aussi du travail à faire avec elle sur le sujet. Mais oui, les personnes la passionnée, surtout les personnes différentes d'elles, parce qu'elle aimait apprendre d'eux même si parfois elle était bousculé dans ses habitudes ou mis hors de sa zone de confort elle savait très bien qu'elle la retrouverait dès qu'elle en aurait envie.

« Mais oui, en plus d'être timide je suis banale et je crois bien que je ne pourrais jamais oublier les images des mains de Jack sur votre amie je suis désolée. »

Elle eut un léger rire nerveux et contemplât un instant son verre qui n'était pas encore vide, le besoin de boire un peu plus afin de ne pas dire de nouvelles bêtises semblait tentant et en même temps la raison lui disait de ne pas le faire.

Invité

Naturellement, sans qu'aucun signe perceptible ne m'ai incité à le retenir, Mon corps s'était rapproché du sien, matérialisant le cheminement de mon mental, volontaire et conscient, en direction du sien. Si cette proximité un peu, trop forte pour une une prise de connaissance dans un cadre classique, ne choquait pas au bar de l'Adam et yves, ce n'était pas seulement parce que le prétexte évident de réduire la distance pour donner à nos voix une chance de ne pas se dissoudre dans la nappe musicale omniprésente, mais aussi parce qu'ici, la norme était la proximité. Je trouvais dommage qu’elle insistât sur son sentiment de banalité. Elle ne l'était guère, tant par le physique que par la plasticité corticale. D'autant plus regrettable que ce n'était pas qu'une triviale litote destinée à faire montre d'une prétention à la modestie qui m'eut simplement un brin navré, et aurait finalement fait de son erreur de jugement une vérité. C'était manifestement une distorsion perceptive d'elle même à laquelle elle accordait sincèrement un caractère factuel. Déformation don quelques causes possibles m'apparaissaient à travers ses propos. Solitaire, s'évadant dans les fictions distillées par les scénaristes trop souvent promoteurs de standards identificateurs parfaitement improbables tant ils sont hors de portée, le glissement référentiel du factuel à l'irréalisable s'était opéré sournoisement, rongeant son estime d’elle même, insidieusement.
Suivant ce postulat, le reste de son comportement qui de prime abord m'avait parut bien étrange devenait plus accessible plus logique. Du sentiment d'échec à se placer au niveau d'excellence des personnages dont elle suivait les aventures rocambolesques, naissait un jugement de mépris sur ce dont, concrètement , elle se montrait capable... Et fatalement, c'était avec une pointe d'amer mépris envers elle même qu’elle se qualifiait de "banale", n'ayant ni le prestige de l’héroïne, ni la fascinante grâce de l'anti héro.
Mais je me gardai bien d'alourdir le ton de nos échange par mes déduction franchement anti Eros, de psychologue à la petite semaine.
Toujours porté par l’énergie du désir, ma main s'était posée juste au dessus de son genou, profitant qu' en enfourchant le tabouret, elle ait assez écarté sa jupe pour laisser émerger un peu plus de peau que sa pudeur ne l'aurait surement autorisé. Ma paume un peu enveloppant, prenait la mesure des volumes de son membre, la température de sa chaire couverte d'un voile fumé bien trop léger pour dissimuler les tressaillement musculaires qui agitaient sa cuisse.

La plastique assez réussie de Joléne avait attiré mon attention, c'est entendu. Ses hésitations, ses attitudes quasi prudes, contrastant singulièrement avec les audaces que pourtant lui auraient permises son physique et auxquelles de plus le lieu incitait assez efficacement , m'avaient ensuite intriguées, j'en conviens également.
Et lorsque mon corps et mon esprit sont stimulés, je reconnais sans peine que j'ai tendance à vouloir placer le terrain de l'échange sur le partage sensuel, voir franchement érotique, en l'espérant jouissif.
Mais alors que la conversation s'engageait plus avant, je doutais de vouloir poursuivre dans la voie, pourtant à priori évidente, que j'avais envisagé d'emprunter au départ.
Les éléments catalytiques propres à enclencher une réaction séductrices ne suffisent pas à la rendre effective.
Certes, son contact était fort plaisant, mais à présent que j'avais découvert un peu plus Joléne, à travers ses mots, Je ne me sentais plus tout à fait à l'aise dans la peau du prétendant à quelques plaisirs sensuels.
Elle m'avait ému, et je sentais en moi la genèse d'une forme d'estime pour le courage qu'il lui avait probablement fallut déployer afin de vaincre ses inhibitions et venir en ces lieux, plus forte que mes envies charnelle. J'envisageai un instant la possibilité que Jack, à priori peu soucieux du bien être d'autrui, n'ait joué sur les leviers de ses conflits intérieurs pour la convaincre de l’accompagner.
Et ,en songeant à lui, je m'inquiétai un peu qu'il ai disparu, fort probablement en compagnie d'Ally. Certes mon amie savait se défendre, se protéger, mais la savoir avec un type dont je doutais de la bienveillance, sans pour autant l'imaginer en pervers sanguinaire, ne me ravissait guère.
Je ne me sentais pas plus légitime que lui d'agir en consommateur profitant d'un instant de déstabilisation pour d’obtenir en solde le produit convoité.
L'éros était partage et non profit pour moi,et transiger avec la loyauté me répugnait absolument.
Mais j'avais la libido qui était mienne, le rapport à la quête de ressentis qui était mien, et j'étendais mes aspirations à le sincérité à moi même, naturellement convaincu par la vision systémique de l'univers de Circé et l'importance accordée à l'écoute des envies et besoins, tant pour soi que pour autrui chère à Dahlia.
Et même si alors, la volonté d'être dans le soin m'animait principalement, toute préoccupation de désir charnel n'était pas absolument écartée.

Je n'avais pas retiré ma main de sa jambe. Je n'avais pas le sentiment qu'elle y était déplacée. Par ce contact, qui certes avait été induit par le désir, je pouvais aussi tenter de transmettre une idée de rapprochement empathique. Les frontières entre les sentiments bienveillants , de toute façon, étaient aussi floues que fluctuantes, de mon point de vue.

Je ne crois pas qu'il faille accorder beaucoup d'importance à l'aspect banal ou non des choses...

L'instinct qui permettait parfois de fulgurantes accélérations de l'intelligence, avait il puisé dans les réminiscences mémorielles fossilisées dans l'inconscient, usant à propos de quelques souvenir de mes cours de management, à propos de la stratégie de détricotage des biais cognitifs?
En tout cas, si j'avais pris le temps d'analyser les choses, j'aurais surement opté pour une première étape visant à amoindrir l'importance de la certitude à démystifier, pour mieux affaiblir les mécanismes opérant pour sa défense, avant d'en attaquer les fondements plus directement
Et j'aurais par la même occasion été moins fluide, renforçant justement par ma communication non verbale l'importance du propos...Et donc contre productif.

La célérité de la réplique quasi reflex permettait de glisser sur la suite sans retenir intempestivement l'attention sur ce point justement , dont l’intérêt devait être relativisé

... En fait, ce genre de chose relève du jugement moral, et donc est fluctuant avec le temps et le lieu...

J'ai fait une petite pose, tant pour reprendre mon souffle que pour laisser le temps à mes mots, cette fois, de s'ancrer.
Je mis à profit ce temps mort pour me contorsionner afin de placer nos regards bien en face l'un de l'autre. Ses pupilles agitées tentaient une esquive que son visage ne pouvait plus réussir sans qu’elle prit des postures étranges, propres à attirer l'attention, donc couteuses.
J'avais le sentiment de forcer un peu les choses, mais me sentais relativement légitime à le faire car j’escomptais d'abord un bénéfice pour elle supérieur au cout supporté par le léger inconfort que nous ressentons tous, et plus particulièrement les timides, lorsque l'on se sent acculé dans son espace intime.

Mes doigts amicaux s’enroulèrent autour de son genou pour renforcer l'effet de connivence avant de conclure

Ce qui compte, c'est que vous soyez bien dans votre vie et ce sans emmerder les autres...

Ecartant ma main, pianotant une forme d'au revoir espiègle du bout des doigts sur sa rotule, j'ai redressé le buste pour reprendre une distance plus neutre.

Sentir son visage si proche que son souffle avait presque caressé ma peau n'avait pas contribué à apaiser mes envies de corps à corps, bien au contraire. Et la manœuvre me mettait moi aussi dans une position un peu moins difficile à tenir

Invité

Elle n'avait pas confiance en elle, ce qui était bien dommage au vu de son métier, mais encore durant les cessions avec ses patients elle n'était pas non plus la même, bien plus professionnel et son cerveau se mettait automatiquement dans ce mode qui faisait d'elle une personne tout aussi compatissante et empathique qu'elle ne l'ait habituellement, mais elle a eut plus de cela une meilleure consistance, un port de la tête un peu différent et une posture plus droite mais toujours amicale. Présentement elle se sentait un peu plus vulnérable de part sa tenue en montrant un peu plus qu'elle n'en avait l'habitude et qu'elle était à l'aise, mais elle avait voulut faire plaisir à son ami et surtout à son colocataire qui lui avait choisit ses habits. Elle se décrivit comme une personne banale et n'avait aucune idée d'à quel point cela pouvait être reboutant pour certaines personnes ou perçu comme de la fausse modestie, mais lorsque l'on fréquentait la jeune femme on pouvait se rendre compte que ce n'était pas une façon de faire pour attirer les compliments à elle.

Sentant une main sur son genou, elle eut quelques frissons la parcourant alors qu'il touchait la peau nue, si beaucoup le faisait et il lui arrivait elle même de le faire pour montrer sa présence et sa compassion que ça soit sur le genou ou le bras, ici elle sentit comme une bouffé de chaleur l'envahir et la faire rougir de pouvoir ressentir ça. Elle tenta tant bien que mal de cacher se trouble au jeune homme, mais en réalité elle appréciait plus qu'il ne se devait ce rapprochement, ce touché. Puis il la fit revenir un peu à la réalité sans pour autant lui faire passer cette chaleur dans son corps. Il sembla comme soudain balayer ses dires, captant rapidement son regard, celui de Jolene ne saurait tenir très longtemps celui de Syrius et bientôt elle fuya ce contact oculaire, tournant légèrement la tête, mais l'écoutant toujours pourtant. Un très léger et furtif sourire traversa le visage de la jeune femme en sentant un peu plus la main du jeune homme sur son genou avant qu'il ne la quitte, la faisant relever la tête comme pour demander pourquoi avoir briser ce rapprochement, mais aussi parce qu'elle hésita à parler d'un détails qui faisait d'elle une personne un peu moins banale selon ses critères, mais il pourrait tout aussi bien se moquer d'elle comme certains de ses amis ! Se mordant la lèvre, sa main vint chercher la sienne sur le zinc, se posant doucement dessus et sans s'en rendre compte ses doigts se mirent à caresser le dos de celle-ci.

« Je vais vous confiez quelque chose, mais promis vous ne vous moquez pas ? Elle attendit la réponse avant de poursuivre. Il m'arrive parfois de tirer les cartes, les tarots pour quelques personnes, mais attention je ne suis pas de celle qui demande de l'argent en retour c'est juste... comme ça. »

Elle haussa les épaules, rougissant à nouveau d'en dire un peu trop sur elle, mais elle sentait les volutes de l'alcool l'aider à délier sa langue et devenir bien plus sociable qu'elle ne l'était habituellement. Son regard se mit à fixer les lèvres de son interlocuteur lui donnant un peu plus chaud en se demandant soudain si elles étaient aussi douces qu'elles ne le paraissaient, quel sensation cela ferait si elle y posait les siennes. Se rendant compte qu'elle ne devait pas être très discrète dans sa contemplation, elle tenta de relever son regard au niveau du sien et murmura un simple mot.

« Désolée... »

Ses doigts continuant toujours à se balader sur le dos de la main de Syrius, comme ci de rien n'était.

Invité

Une fois encore, les limites de l'efficacité de la planification s'imposaient à moi. J'étais venu ce soir avant tout pour finaliser un partenariat avec l'Adam et Yves, et de fil en aiguille, ou plutôt de verres en verres, j'avais cheminé du shibari à Jack, puis de Jack à Joléne.
Et des seins de joléne à sa prestance, de sa prestance à ses incertitudes...Pour arriver maintenant à ma propre indécision. Sans cette timidité qui constituait aussi une part de son charme, les choses eussent été plus simples. Je n'aurais éprouvé nul cas de conscience à me lancer dans une tentative de séduction.
Joléne me touchait, au sens propre comme au figuré. La caresse de ses doigts sur le dos de ma main, prolongée du frisson délicieux de son ongle vibrant sans la griffer contre ma peau ne parlait pas qu'à mes sens. Je me sentais fièrement privilégié qu’elle me juge mériter ses démonstrations d'audace.
Cette évolution presque soudaine, de la réserve presque timorée, à l'initiative de la prise de contact direct, d'une dissimulation sous le paravent d’une normalité à l'aveu d'un intérêt pour des activités peu communes aurait pu être interprétée comme la preuve d'une posture dans sa pudeur. Mais j'avais pour habitude, depuis ma renaissance, d'envisager chaque fois que le doute se présentait, l'hypothèse la plus positive.
Sans compter que, moins noblement, croire que je pouvais plaire à une si jolie femme flattait bassement mon ego!

Vous êtes décidément une femme pleine de surprise, malgré votre modestie Joléne

Et elle l'était à plus d'un titre, car sans le savoir, son intérêt pour les arts divinatoires faisait écho en moi à la grande sensibilité d' Circé à propos des étoiles. N'avait-elle pas choisi mon nouveau nom, inspirée par le cosmos , lors d'une belle nuit d'été que nos partageâmes tous trois?
Un souvenir qui n'était guère propice à refréner mes pulsions de désir.
J'avais, moi aussi mes zones de retenue. Si j'avais une propension naturelle à parler librement d’éros, il n'allait pas de même concernant l'évocation du délicat sentiment amoureux. Aussi ne lui fis-je point part de mon association de pensée...

Et si vous continuez à effleurer ainsi ma main...

De crainte que ma remarque ne l'effarouche et provoque l'arrêt de ses agréables minauderies, j'avais tourné ma paume vers la sienne, entrelaçant nos doigts.

Je pense que je vais...te tutoyer!

J'avais résolu de me laisser aller, cette fois ouvertement, au plaisir du badinage. Sa main en cherchant le contact de la mienne, m'indiquant que fort heureusement ses envies pouvaient rejoindre les miennes, ayant apaisé tout scrupule.
Vidant d'un trait le fond de mon cocktail, plus pour me donner le temps de préparer la réplique suivante que pour humecter ma gorge ou chercher une désinhibition maintenant inutile dans l'alcool, je me suis rapproché d'elle.
C'était bon de sentir ses jambes nues si prés de moi, et débarrassé de toute culpabilité, je profitai de ce que cette proximité me procurait en terme d'excitation, me réservant pour plus tard, mais sans doute point trop...le plaisir de laisser mon imagination musarder dans son décolleté.
Ma main encore libre avait cueillit sa taille, à peine couverte du tissus léger de sa robe. Nos chaleurs s'harmonisaient, hanches contre hanches, et la satisfaction de la prédation lentement me grisait.
Et cette ivresse là, bien plus que celle du breuvage alcoolisé, me donnait des envies subites d'envolées lyriques, susurrer avec une voix suave, au plus prés de son oreille

quand je t'ai aperçue, tu ne m'as pas emblée ordinaire...Bien au contraire! Tu te détachais au milieu de cette foule comme ces fleurs exceptionnelles et majestueuses qui ne fleurissent qu'une fois par ans. tu es rare ,Joléne, aussi rare et exotique due le phallus de Titan. Comme lui tu attire tous les regards. Comme lui, tu invites à des songeries assez tendancieuses, surtout pour un type comme moi..

Emporté par mon élan, je n'avais plus cure des éventuelles perplexités dans lesquelles ma comparaison audacieuses risquaient de plonger mon interlocutrice de charme.

...Ces arums, en fait, ressemblent un peu à une immense verge qui se dresse au cœur d’une corole composée par les fleurs femelles de la plante...

Etait-ce cette évocation qui faisait accélérer mon pouls, ou l'impression que celui de Joléne s'emballait et m'invitait à calquer mon rythme cardiaque sur le sien?
Etait-ce un retour de la gène ou une montée du désir qui faisaient se contracter ses muscles au creux de mon bras enroulé autour d'elle?

Le doute revenait à l'assaut, en tout cas, et le besoin de trancher était si vif que je m'interrompis dans ma métaphore botanique à la poésie plus que douteuse pour lui demander, un peu abruptement:

Je vous..t'ai choquée?

Mais au lieu de m’apaiser, cette sorte de bombe verbale ne fit que déplacer mes craintes. Je m'étais emballé au point de redouter qu'un rejet vienne compromettre mes espoirs d'étreintes aussi torrides et tropicales que nos boissons et les arums oniriques. J'avais envie de fuir, de la détourner de mon questionnement, lâchement pour prolonger un brin le fantasme et surtotu son hypothétique concrétisation. Lui proposer une danse...un autre verre?
Je n'aimais pas l'idée de la dérobade, qui me faisait me sentir fiable et indigne de la force douce que m'avaient donnée mes Amoureuses.
Et puis, de toute façon, à quoi bon envisager ces esquives. Elle répondrait bien avant, et, même si le message devait être déplaisant, au moins aurait-il le mérite de ne pas nous laisser nous engluer dans des non dits ambigus, qui nous laisseraient à tous deux le goût amer de l’inabouti au moment ou, de toute façon, notre entrevue prendrait fin.
Ally avait choisi un bien piètre chaperon à la belle cavalière de son étalon du soir!
Et comem dans mon esprit lubrique, de cavalière à chevauchée, il n'y avait qu'un minuscule pas, ma gamberge se remit au diapason du badinage.

On...enfin j'ai stupidement peur de vous...te blesser, joléne.... Et je ne suis certainement pas le seul, sinon jolie et sexy comem tu es, Jack ne t'aurais jamais abandonnée seule avec moi.

Invité

La timidité de la psychiatre se dissipée au fur et à mesure des gorgées de cocktails qu'elle prenait jusqu'à presque disparaître, oui presque car il lui arrivait encore de ressentir cette petite chaleur et le rose lui montait au joue lorsqu'il y avait des compliments lancés ici et là. Elle ne pouvait s'en empêcher, cela faisait partie de sa nature là plus profonde, mais elle pouvait l'apprivoiser à force de la côtoyer. La Jolene avec ses amis n'était pas la même que celle avec des inconnues ou encore même avec ses patients, la brunette avait plusieurs facettes qui pouvaient être découverte si on faisait l'effort de s'intéresser à elle et rester assez longtemps pour gagner sa confiance... un peu comme un animal en soit. Elle avait alimenté la conversation avec Syrius, puis accepter un verre de sa part et se laisser approcher autant dans les paroles que dans les gestes. Elle avait ressentit quelque chose de grisant lorsque sa main avait touché sa peau et déjà se contact lui manquait alors qu'il tentait de ne pas la mettre mal à l'aise tout en lui donnant plus ou moins son espace. Était-ce l'alcool ou était-ce elle qui désirer être bousculer ? Qu'il envahisse encore son espace personnel sous couvert de rendre la conversation audible et peut-être électriser un peu les corps et les âmes. Oui, la jeune femme apporter beaucoup d'importance à l'âme, autant qu'au corps et de ce qu'elle pouvait voir le jeune homme avait une belle âme et son corps était plutôt plaisant à voir.

Sa main vint se poser sur la sienne, la caressant inconsciemment comme désireuse de lui faire ressentir les sensations qu'elle avait pu ressentir lorsque celle du jeune homme s'était posé sur son genou, si dangereusement proche de sa cuisse. Elle eut à nouveau les joues légèrement rouge face au compliment, baissant quelques instants sa tête afin que ses cheveux ne reviennent cacher son visage, une sorte de sécurité alors qu'elle s'ouvrait un peu plus au jeune homme, qu'elle cherchait sa proximité, son attention bien qu'elle l'avait déjà pleinement. Son visage fut à nouveau visible lorsqu'il lui fit part du changement de ton dans leur échange, qu'ils allaient abandonner le « vous » pour le tutoiement, son regard passa sur sa main qu'elle pensait à présent vivre ses propres aventures sans que le reste du corps et le cerveau n'aient réellement son mot à dire... Un bien pour elle très certainement. Il tourna sa propre main afin d’accueillir les doigts de la jeune femme entre les siens, rapprochant ainsi leur contact. L'alcool embrumant un peu plus ses pensées, ses craintes et ses doutes, il ne restait peut-être plus que la femme qui elle aussi avait des désirs d'aventures. Si ce n'était pas non plus habituelle, Jolene n'était pas non plus vierge ou une sainte, elle était parfois passé dans le lit d'inconnu qu'elle regrettait ou non le lendemain, mais elle ne s'en était juste pas fait une habitude et ses amis parfois lui disaient de ne pas autant se prendre la tête pour se genre de comportement primitif, si elle avait apprécié le moment et que le ou la partenaire avec qui elle fut ne l'avait aucunement forcé alors autant le ranger dans la case des bonnes expériences, elle ne serait mal vu de personne pour ce genre de chose.

Elle ne s'était pas rendue compte à quel point le jeune homme s'était rapprocher d'elle, elle n'eut pas un sursaut lorsqu'il lui susurra des mots au creux de son oreille, mais bien un frisson parcourant sa colonne vertébrale et mourant en explosion dans le creux de ses reins. Se mordant la lèvre inférieur alors que les mots de son partenaire invité à des pensées assez indécente pour elle, faisant accélérer son rythme cardiaque et ses joues furent à nouveau rosies par cette nouvelle envie naissant au creux de son ventre. Oui, Jolene avait soudain chaud, des envies de goûter les lèvres de Syrius, de le toucher un peu plus, de se mettre à la découverte de son corps, le sien étant presque attiré vers le sien comme s'ils étaient des aimants, son souffle court et chaud tenter de se réguler pour ne pas trop laisser deviner son état au conteur. Le bras autour de sa taille lui sembla comme salvateur, comme ci les mots auraient pu la faire vaciller de son tabouret et en réalité s'en était presque la cas, le corps de Jolene s'était mit à glisser vers le bords de se dernier pour être au plus près de celui de Syrius sans pour autant être totalement debout, pour l'instant. A présent légèrement penché en arrière afin de pouvoir observer le visage de son interlocuteur, il sembla s'inquiéter de l'avoir choquer... en avait-elle l'air ? Elle ne pourrait le confirmer en ne voyant pas son propre visage et restant toujours concentrer sur ses lèvres, elle devait toujours avoir ses joues rouges et soudain elle paru revenir un peu plus à elle.

La Jolene qui était entrée dans ce bar le serait très certainement, choquée par cette allusion, surtout s'ils ne s'étaient pas rapprocher à ce point... Mais dans son état actuel, elle n'était absolument pas choquée juste que l'allusion avait -un peu trop- bien fonctionné sur elle la faisant divaguer sur ses pensées indécentes. Elle fini par glisser totalement du tabouret, atterrissant parfaitement sur ses pieds, il était plus grand qu'elle mais qu'importe, elle n'avait qu'à lever la tête.

« Vous... Tu ne me blesses pas, tu ne me choques pas... mais j'ai tellement envie de... »

Elle releva son visage vers lui et se souleva légèrement sur la pointe de ses pieds pour que ses lèvres touchent enfin les siennes. Elles étaient douce et agréable, la chaleur l'enveloppant comme un réconfort qu'elle ne connaissait que très peu, mais elle l'appréciait, ses yeux se ferment alors qu'elle gardait encore se contact des plus agréables et comme pour se donner un peu de stabilité elle glissa sa main libre dans le dos du jeune homme.

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