～ soirée de clôture de la fête de la mangue

Au fond ça me faisait pas mal rire de débarquer comme ça, parce que ça allait sûrement embêter Mo et moi j’adore l’embêter. Enfin je préfère l’embêter et que ça n’inclut pas des bisous parce que clairement j’ai un peu trop surestimé ma capacité à faire abstraction que c’est mon meilleur ami que j’embrasse. Il n’est pas mieux que moi, c’est à peine si je sens ses lèvres bouger. Je m’en contenterai et je ne vais pas manquer de lui faire remarquer quand on se verra un peu plus seul à seul qu’il est vraiment une quiche pour embrasser quelqu’un. Je sais qu’il va me sortir tout un tas d’excuses. Il tente de se la jouer petit-copain amoureux mais son jeu d’acteur est aussi crédible que celui d’un type qui joue dans une série qui passe à la télé dans l’après-midi, quand personne ne regarde. Je me retiens de lever les yeux au ciel. Je lui glisse à l’oreille, faisant mine de lui dire un truc mignon ou salace, au choix « T’es vraiment le pire faux petit-copain du monde. » Heureusement qu’on n’a pas franchement prévu de trop s’étendre sur notre histoire sinon on courait à la catastrophe. Je traîne pas plus longtemps et file, histoire que s’il y a des questions ce soit à Mo de tout gérer tout seul, ce n’est que vengeance. Je vais me mettre dans le public et j’arrive juste à temps pour que le maire annonce l’équipe gagnante, qui est la mienne et celle d’Elmo aussi au passage. Jules notre coloc n’a pas gagné et je sens qu’on va bien le narguer avec ça.

vega out

Of course, tu lui avais demandé où était sa fille et tu entends la maman confirmer qu’elle la perdrait en trois minutes top chrono et tu pouffes de rire. « Évidemment. » que tu le sais, t’avais passé quelques semaines à courir devant et derrière la fillette pour empêcher qu’elle ne se sauve trop loin du regard de sa mère. À sa question, tu te demandes si elle est devin. « J’sais pas trop… J’étais sensé venir avec une amie, mais y’a eu une embrouille avec son frère. J’suis venu, mais j’sais pas trop si vraiment j’suis à ma place dans le contexte. » que tu admets. « J’suis vraiment doué pour me mettre les pieds dans les plats, Freja. T’as aucune idée. » Que tu dis en mettant ta main dans ton visage pour l’étirer et rire de toi-même et un peu de la situation, bien malgré toi. « Bien content d’être à tes côtés. Et toi, comment vas-tu? La vie t'est-elle douce? » Tu applaudis le groupe de musique en même temps que tout le monde et tu les acclames aussi par quelques sifflements bien placés aussi.

Charlie profita du quiproquo de coordination, donnant lieu à un baiser imprévu entre Emi et elle, pour se présenter au frère de cette dernière comme la nouvelle copine. Vu tout le temps qu'elles passaient ensemble, franchement, elles n'en étaient plus à ça près. La blondinette confirma d'ailleurs ses dires humoristiques, affirmant qu'elle en avait eu marre des hommes, et qu'il était peut-être plus sage d'aller voir si l'herbe n'était pas plus verte chez les femmes. « Oh babe, t'es trop mignonne ! Mais c'est moi la plus chanceuse dans cette relation. » répondit Charlie à la rétorque de son amie de cœur, surjouant sans peine la guimauverie de leur relation soi-disant amoureuse. Le frère Manzoni se prenait tout autant au jeu. « Enchantée, Livio ! Et oui, je le suis, quel flair ! » répondit la jeune chirurgienne, exagérant le côté officiel de ces présentations, à son nouveau beau-frère, qui affirma qu'elle avait l'air cool. Ils rirent de bon cœur, ce qui devait faire du bien à tout le monde. Charlie savait que le moral d'Emi n'était pas au beau fixe, même si elle se donnait beaucoup de mal pour essayer de lui changer les idées. Malheureusement, les peines de cœur ne guérissaient pas sur commande, même avec un petit soleil personnel dans sa vie. Leurs plaisanteries furent interrompues par un cri de détresse, qui alerta automatiquement les deux médecins. Après un regard entendu, Charlie partit à la recherche du blessé, toute trace d'humour disparue, prête à venir en aide à la personne avec toute la concentration nécessaire. Arrivant à hauteur de celui qui semblait souffrir mille morts, l'Australienne se présenta. Elle avait plus l'habitude de jeunes patients, mais elle avait tout de même une formation médicale lui permettant de venir en aide à toute personne dans le besoin. L'homme avait l'air nerveux, aussi Charlie veilla à lui laisser l'espace vital nécessaire, tout en observant chaque partie de son corps, à la recherche d'un trauma. « Ces cicatrices sont récentes ? Est-ce que je peux jeter un œil ? À quoi sont-elle dues ? » questionna automatiquement la médecin, analysant déjà un tas de cas possibles. Mais elle ne pouvait rien faire sans voir les blessures ou sans explications supplémentaires. Au plus grand étonnement de Charlie, le jeune homme sembla se préoccuper autant du concert que de sa douleur, parvenant même à ingurgiter un peu de sa boisson. La jeune femme arqua un sourcil stupéfait. Au vu des hurlements de douleur survenus un peu plus tôt, c'était surprenant qu'il puisse mettre un gramme d'attention sur le concert. « Hum... Bien sûr, mais il va falloir m'aider un peu plus aussi. Comment évaluez-vous la douleur sur une échelle de un à dix ? Suivez-vous un traitement ? » répondit Charlie, toujours dans l'attente de pouvoir ausculter les fameuses cicatrices qui le torturaient, ou au moins avoir plus d'informations quant à l'aide dont il avait besoin. Généralement, des cicatrices douloureuses résultat d'un excès de tissu ou d'une adhérence, et demandaient un traitement médicamenteux, ou en derniers recours une chirurgie, selon la situation. Dans tous les cas, Charlie ne se baladait pas avec une boîte à pharmacie et ne pouvait faire grand chose à part appeler les urgences.

@Daywayn T. Garcia @Emilia Manzoni @Livio Manzoni

Dès que les lèvres de Vega s’étaient posées sur celles d’Elmo, ce dernier avait senti les regards de Manny, de Milo et d’Aura se poser sur eux. Les yeux ouverts, de surprise, il avait même croisé le regard de la chanteuse, bouche-bée. Il avait tenté de rattraper le truc, d’avoir l’air un peu amoureux, mais clairement le surnom qu’il venait de choisir était très peu convainquant. Fuck, elle aurait pu le prévenir, Vega, qu’elle allait accélérer le processus à cent miles à l’heure aujourd’hui. Elmo prenait son temps, laissant des indices par-ci par-là de la fausse évolution de sa relation avec sa meilleure amie, mais il était un peu trop subtil et personne n’avait rien capté. Ce baiser-là sortait donc de nulle part pour eux. Vega lui murmura d’ailleurs à l’oreille qu’il était le pire faux petit-ami de ce monde. « Tu m’as pris par surprise, on n’avait pas parlé de ça ! » Mais pour que ce plan fonctionne, il faudrait qu’Elmo apprenne à improviser. Leurs moindres faits et gestes ne seraient pas calculés à la seconde ou au mot près. « À plus ! » Lança Elmo en voyant tout de suite Vega repartir. Il se retourna vers ses bandmates, un peu embarrassé. Milo le questionna, évidemment. « Ouais, euh … j’t’en reparle plus tard. » Dit-il avec un sourire niais, se grattant le derrière de la tête avec ses baguettes de drum. Sauvé par le Maire ! Ce dernier prit le micro pour annoncer l’équipe gagnante : LES PAMPLEMOUSSES. « OH OUAAAAIS BABY, THAT’S HOW WE DO IT. » S’écria-t-il en faisant des moves un peu bizarres et exagérés, avec un déhanchement trop carré. Elmo n’était pas le meilleur danseur de l’univers et pourtant il avait du rythme, pas pour rien qu’il était batteur du groupe. Il n’avait pas fini de faire le fanfaron puisque lorsqu’ils montèrent sur scène et que Milo clama que c’était l’équipe du drummer qui avait gagné, ce dernier s’autorisa un petit solo de célébration. Il laissa ensuite son ami terminer la présentation du band, un grand sourire aux lèvres, avant de commencer à rythmer la première chanson.

« Qu'est-ce qu'il s'est passé pour qu'il y ait une embrouille entre vous ? » Demandes-tu en fronçant légèrement les sourcils. Ceux-ci s'effacent rapidement en entendant la suite des mots d'Hugo. Tu as une petite idée, au contraire, mais c'est comme ça qu'on l'aime, le médecin. « Evidemment que tu es à ta place. Moi, j'te veux à mes côtés. » Finis-tu par dire en souriant sincèrement. Ton regard se porte finalement sur le groupe qui s'apprête à jouer sa première chanson. Tes yeux ne quittent pas Milo d'une seconde, tellement fière de ce qu'il accomplit aujourd'hui. Tellement fière de lui. « Douce oui et non. Y'a des jours avec et des jours sans, on va dire. Mais j'me porte bien alors c'est le principal. » Réponds-tu en haussant les épaules. « J'suis venue voir un ami, c'est lui. Tu le connais ? » Demandes-tu finalement en montrant Milo du doigt à Hugo.

@Hugo Patridge

La fête de la mangue était un passage obligé pour moi, depuis que j’étais gamine. Pourtant, cette année, prise dans les travaux et autres occupations, je n’avais pas pris le temps de m’inscrire aux jeux. Je n’avais donc été répartie dans aucune équipe, mais cela ne signifiait pas pour autant que j’allais louper la soirée de cloture. Je retrouvai donc Azriel, pour le concert de notre ami Milo et son groupe le Monkey Squad. Je savais que le colocataire de mon amoureux avait besoin de soutien ce soir, car la situation lui remémorait cette soirée, quelques années plus tôt qui avait failli lui coûter cher. Ma main dans celle d’Azriel, j’avançai parmi les boweniens réunis en nombre, puis souris.
— C’est vrai que c’est toujours farfelu, concédai-je à mon amoureux, lorsqu’il évoqua les noms d’équipe.
Mon attention, bien vite, fut accaparée par le groupe qui commença à jouer, je levai un regard complice vers Az. Milo avait l’air de gérer, comme nous n’en avions jamais douté.


@azriel shillinglaw @milo putskowski

« Mais oui, il n'y a pas que des cons sur cet appli. » répondit-il à sa sœur, espérant qu'elle trouve chaussure à son pied. Elle le méritait vraiment, cette dernière n'ayant pas vraiment été gâtée avec ses histoires d'amour. Mais en attendant, une jeune femme fit irruption auprès d'eux, tellement heureuse à l'idée de voir Emilia qu'un baiser imprévu fit office de salutation entre elles. Très vite, les rires se firent entendre, les uns les autres s'amusant du nouveau statut de belle-soeur de cette dernière. En tout cas, elle avait l'air bien cool. « Dimanche, c'est repas de famille, hein. » ajouta-t-il en riant. Mais un cri de douleur se fit entendre et Charlie dut les quitter, volant à la rescousse du jeune homme. Il n'était pas tout seul, heureusement, tant et si bien que Livio laissa faire la professionnelle, sachant pertinemment qu'Emilia accourait aussi, si besoin. Emi, d'ailleurs, l'informa que la jeune femme était la fameuse amie qui l'accompagnerait en Italie. « Je sens que vous allez bien vous amuser. » dit-il, tout sourire. Mais son sourire s'atténua quand elle demanda justement comment Aura avait réagi vis-à-vis de son visa. « Je ne lui ai pas encore dit. » avoua-t-il légèrement gêné. « On s'est encore pris la tête dernièrement à cause de ses répétitions et de son pote . » Le fameux Manny. L'ami qu'il attendait de voir de ses propres yeux, ce soir. Il se prenait trop la tête, Livio, mais il était dans un tel état d'incertitude que cela exacerbait sa jalousie. « Comme ça s'est un peu arrangé, je n'avais pas envie de remettre de l'huile sur le feu avec ce putain de visa. Elle était stressée avec le concert, je ne voulais pas remettre une couche. » Il sortait ces arguments mais il oubliait aussi de dire qu'il avait juste la trouille de lui annoncer cette nouvelle. Il n'avait pas envie qu'elle lui balance que c'était une erreur qu'il aurait pu éviter. Oui bien sûr, il aurait dû se rappeler de la date butoir mais il avait tellement eu l'esprit ailleurs que cela était passé à la trappe. Du mouvement se fit apercevoir sur scène et très vite, le groupe fut annoncé. Les premières notes de musique retentirent, la voix de Manny se fit entendre, bien vite suivie par Aura. Aura qui, une fois les premières secondes passées, sembla ouvrir ses ailes et s'amuser réellement. C'était beau à voir. Livio en oubliait presque sa méfiance envers celui qui se trouvait aux côtés de sa femme. Il n'y avait qu'elle qui comptait, qu'elle sur qui il posait un regard ébahi. Heureusement, Emilia eut le réflexe de sortir son téléphone pour filmer le concert, permettant ainsi à Livio d'en profiter jusqu'au bout. « Merci d'y avoir pensé. Tu m'enverras la vidéo ! » dit-il en souriant, reportant vite son attention sur le concert, bougeant en rythme avec la mélodie.

Alors qu'ils parvenaient au devant de la foule, espérant que leur ami repère leur présence et surtout leur soutien, le concert commencé, révélant les artistes. Milo semblait bien, dans son monde fait de sons dansant en accord avec lui, en harmonie avec les autres musiciens. Az échangea un regard complice avec sa copine. Le guitariste était dans son élément, malgré les peurs qui l'avaient enserré récemment, à l'approche de ce concert sur la plage. Mais heureusement pour lui, il avait un cercle de soutien bien présent, ne fut-ce qu'avec Lys, Az et Elias, mais aussi de la part de son groupe de musique, et l'Italien ne doutait pas qu'une tonne d'autres personnes proches étaient présents ailleurs dans la foule, pour l'acclamer ce soir. Un tonnerre d'applaudissements s'éleva pour saluer la première chanson, alors que le jeune couple sifflait avec entrain, les bras en l'air pour applaudir leur ami. Le brun entoura les épaules de son amoureuse de ses bras un instant, alors que la deuxième musique s'élevait, déposant ses lèvres sur ses cheveux d'ébène. Il était bien, là, devant ce concert, à profiter quelques minutes de leur bulle à deux, au milieu de tous ces gens, leurs corps en symbiose unique, perdus dans cette foule. « J'suis bien là, avec toi. » souffla-t-il à son oreille, un mince sourire aux lèvres. Il pensa d'ailleurs à si cette sortie ensemble serait une des dernières rien qu'à deux.

@Lys R. Kickett

Professionnelle jusqu'au bout, Charlie ne faisait plus trop attention au brouhaha environnant et au concert qui démarrait, concentrée sur la personne en détresse. Note, elle ne semblait qu'à moitié en détresse, cette personne, son attention semblant dériver vers les festivités, avant que la chirurgienne poursuive ses questions. Il la laissa l'examiner, découvrant ses longues cicatrices, que la brune ausculta du regard sans oser y toucher de prime abord, veillant à ne pas le brusquer, et écoutant ses explications. Elle tiqua quand il parla d'une dernière cicatrice qu'il garderait pour lui. Explication qui fit relever des yeux abasourdis vers lui, Charlie ne s'attendant pas du tout à ce que les traumatismes de sa chair soient dus à une histoire aussi sordide, encore moins qu'il lui relate ces faits avec tant de désinvolture. « Donc vous avez bien été pris en charge après vos opérations, pour le suivi post-opératoire, j'imagine ? On vous suit encore ? » demanda la brune, partant du principe qu'un spécialiste avait bien dû le suivre s'il avait dû faire de la réhabilitation, encore plus s'il s'était plaint de douleurs intenses aux cicatrices. La réponse suivante du brun laissa donc une Charlie bien interloquée, quand il avoua qu'il n'avait pas de traitement, et que la douleur était un neuf sur dix. C'était quand même une sacrée douleur, ça, genre, une qui vous envoyait illico aux urgences. Et comment diable se faisait-il qu'on ne lui ait rien prescrit pour la douleur ? L'Australienne avait l'impression que beaucoup d'informations manquaient dans cette histoire, ça en devenait étrange. « Vous voulez dire que... Depuis vos opérations et après avoir dit à votre chirurgien que vous souffriez de douleurs aussi intenses, on ne vous a rien donné, vous n'avez aucun plan de traitement en place ? Corticoïdes, pressothérapie... Rien ? » reprit la jeune fille, pour être certaine qu'elle avait bien saisi, toujours perplexe. Elle se rappela néanmoins bien vite que ces détails n'avaient pas tellement d'importance maintenant, au vu de la douleur perçue par le jeune homme, anormalement élevée, ce qui restait le plus urgent. « Vous voulez que je vous appelle une ambulance ? » demanda doucement Charlie en reléguant au second plan ses questions pour se concentrer sur les maux de son interlocuteur, remarquant dans le même temps le ton mélancolique que ses traits venaient de prendre. Il ne lui paraissait définitivement pas en état de rester ici, et elle n'était définitivement pas du genre à abandonner les gens à leur sort.

@Daywayn T. Garcia

T'étais tellement heureuse de passer cette soirée avec Livio, tu savais pertinemment qu'il serait présent pour soutenir Aura, sans même que vous ayez vraiment eu besoin de vous donner rendez-vous ici. Tu étais très proche de Livio et il était en général le premier vers qui te tournais lorsque tu avais besoin de parler, de te confier et il a été le premier vers qui tu t'es tourné ces dernières semaines alors que tu n'étais pas au top de ta forme à cause de ta séparation avec Max. Aujourd'hui tu allais mieux, tu étais prête à faire de nouvelles rencontres, t'avais aucune intention sur le fait de te prendre la tête avec une nouvelle histoire d'amour pour le moment. Mais votre conversation fut rapidement interrompu par l'arrivée de Charlie, très certainement l'amie dont tu es la plus proche aujourd'hui ici, mais rapidement, un homme criant de douleur non loin de vous, fait que Charlie se précipite vers lui. Tu savais qu'il était entre de bonnes mains, alors ça te permettrait de pouvoir discuter tranquillement avec lui, ayant quelques sujets de conversation à aborder comme cette histoire de visa. Tu fais une petite moue quand il t'avoue ne pas encore avoir parlé à Aura de son départ en Italie car son visa n'était pas renouvelé, tu te tournes vers lui avec une petite moue compatissante. Tu pouvais comprendre dans le fond qu'il n'en est pas encore parlé avec elle surtout après ses explications "Ca va aller entre vous?" Tu t'inquiètes tout de même car tu sais qu'il y a eu quelques disputes entre eux ces derniers temps, t'avais eu l'occasion de parfois voir ton frère débarquer chez toi. Tu savais qu'Aura était la femme idéale pour Livio, tu ne l'avais jamais vu aussi heureux que depuis qu'il est avec elle, alors tu espérais qu'ils allaient réussir à surmonter tous leur petits tracas. "En tout cas, sois certain que je serai présents pour elle et Leandro à n'importe quel moment" Tu lui fais un sourire rassurant alors que le concert ne commence. Tu criais de joie et tu étais à fond pour supporter ta belle soeur et son groupe. Tu sors ton téléphone pour filmer quelques chansons pour qu'Aura puisse avoir un souvenir et aussi pour que Leandro plus tard puisse voir à quel point sa mère elle déchire. Tu hoches la tête avec un sourire lorsque Livio te demande de lui envoyer la vidéo "T'inquiètes"

Bien que laissée éberluée par l'histoire que lui racontait le garçon, Charlie décida de partir à la chasse aux informations manquantes plus tard. Ce n'était pas le plus urgent, mais bien de traiter la souffrance du jeune homme. « D'accord. Ne vous inquiétez pas, je reste avec vous. » conclut Charlie sans plus tarder, sortant son téléphone pour contacter l'hôpital. Elle expliqua la situation en quelques mots après avoir donné son nom, déversant rapidement toutes les informations utiles à la centrale, habituée aux protocoles. Voyant les larmes prendre soudainement possession du garçon, elle s'empressa de donner un point de rendez-vous et de raccrocher, juste à temps pour l'entendre hurler du fond de ses tripes. La brunette eut un mouvement de recul, un peu sonnée par des changements de comportement aussi brusques. Peut-être qu'il avait également un historique psychiatrique à vérifier ? Au vu de ce qu'il lui avait relaté, ceci dit, ça n'avait rien d'étonnant qu'il souffre d'un bon traumatisme. Mais Charlie restait inquiète et surtout perturbée par ces attitudes extrêmes qui s'enchaînaient, et si elle était médecin, elle n'avait cependant pas la formation nécessaire pour appréhender correctement un cas pareil. Après l'agitation du jeune homme, vint se glisser un incident auquel Charlie n'était pas plus préparée, alors que son regard se baissa vers son pantalon après avoir vu sa mine déconfite. Malgré ce qui semblait être un défi lancé par l'univers qu'elle devait relever en sa qualité de résidente à l'hôpital, elle ne se laissait pas désemparer. « Ce n'est pas grave, venez, on va se mettre dans un endroit plus calme et attendre l'ambulance. » répondit Charlie avec un sourire rassurant. Elle allait ouvrir la voie, pour l'emmener vers le parking sans le prendre par le bras non plus, ne voulant pas risquer un contact physique qui le brusquerait alors que sa nervosité semblait déjà à son maximum. Mais elle n'en eut même pas le temps, que le brun s'effondrait à genoux, avant de se laisser carrément glisser au sol, dans des gémissements de douleur. Sérieusement inquiète maintenant, même si elle n'en perdait pas son sang-froid, Charlie vint s'accroupir près de lui. « Hé, hé, monsieur, vous m'entendez ? L'ambulance est en route, d'accord, tout va bien se passer. Vous savez vous lever ? » demanda-t-elle tout en maintenant une distance raisonnable. Elle voulait faire son maximum pour l'aider et qu'il soit à l'aise en attendant l'ambulance, mais elle n'en oubliait pas moins ses comportements imprévisibles et sa sécurité à elle.

@Daywayn T. Garcia

« C’est… compliqué. » que tu admets parce que c’est le plus que tu peux admettre. Parce qu’autrement, tu avouerais que t’as des sentiments et ça, c’est pas gagné… Faut que tu te l’admettes à toi avant de l’admettre aux autres. Freja t’arrache un sourire en te disant qu’elle te voulait à ses côtés et tu lui rendais son sourire. « Toi, t’es parfaite. » Que tu lui dis. « Si tu te portes bien, c’est l’essentiel, comme tu dis. » Tu regardes le band et tu fronces les sourcils. T’en connais aucun. Peut-être que t’en as croisé un ou deux aux urgences, mais t’as aucune mémoire pour ce genre de trucs. « Nope, désolé. » Tu te contentes de bouger un peu lorsque tu entends le rythme des chansons. Tu attrapes la main de Freja pour la faire danser aussi au passage.