what's is going on inside our heads ? (julie)

Qui aurait-pu le croire ? Cette demande en mariage dans cette chambre d’hôpital, avant que tu te fasses greffer des poumons, qu’elle mène à une réelle demande en mariage quelques mois plus tard ? Charlie et toi, vous aviez passé un cap dans votre amitié, jamais tu n’aurai pensé que ça aurait été le cas, jamais tu n’y avais pensé. Certains, comme ta soeur jumelle notamment, n’avait qu’une envie c’est que ça se passe. Alors quand tu avais finalement fait ta demande sérieusement à ta meilleure amie, c’était comme si tout le monde n’était pas surpris et que vous étiez les seuls à l’être. Qu’est-ce qui a bien pu passer par leurs têtes ?


Alors que tu étais devant l’autel, prêt à dire oui à Charlie, tu commençais à stresser nerveusement. Tu avais demandé à ta soeur d’être près de toi pour que ce moment soit moins stressant. QUE NENNI. Il l’était encore plus. Elle te mettait la pression depuis des mois pour que tout sois parfait et tout se passe bien. Tu avais maintenant 30 ans, ton entourage n’attendait que ça ! Plus que toi, surement. Lorsque la musique retentit dans l’église, tu te disais qu’il n’y avait plus de marche arrière à faire. Est-ce que vous alliez réellement faire cette bêtise de vous marier tous les deux ? Après tout, on dit qu’il faut se marier à son meilleur ami, parce qu’on se connait toujours mieux et qu’on a pas peur du jugement de l’autre. Mais putain, qu’est-ce que c’est stressant.

@Charlie S. Meers

C'était la réalisation du souhait de presque la totalité de Bowen. Jules et Charlie, Charlie et Jules. Ils avaient démenti ces rumeurs tellement de fois, qu'ils n'avaient pas vu venir la réalité de leurs sentiments, qui leur fonçait dessus comme un train à grande vitesse. Aux détours des blagues les plus poussées, des paris les plus idiots, et de quelques déclarations d'amour purement amicales, finalement, la vérité les avait rattrapés, celle qu'ils ignoraient comme des abrutis depuis longtemps, si pas toujours. Charlie en avait presque le tournis. Elle avait même cru défaillir quand son ami de toujours avait fait sa demande. À elle. Elle, Charlie Meers, avait été demandée en mariage, choisie parmi tant d'autres. Elle qui avait toujours observé ce phénomène chez tous les gens qui l'entouraient, mais pas elle. Cette fois, c'était elle qu'on voulait, qu'on désirait, réellement, profondément. Si on lui avait dit ça quelques mois auparavant, elle aurait éclaté de rire. Mais en cet instant, la brune n'avait pas du tout envie de rire. Elle se retrouvait enrobée dans un tissu blanc, un corset enserrant son buste et une longue jupe en tulle recouvrant ses jambes. Emballée comme un paquet cadeau, elle n'était obnubilée que par deux choses : respirer, et ne pas s'éclater la gueule au sol avec ces talons. Merde, fallait qu'elle arrête de transpirer ainsi aussi, dans cette robe hors de prix. On respire. La jeune femme se regarda une dernière fois dans le miroir. Est-ce que ça se produisait réellement ? Est-ce que ça lui arrivait réellement, à elle ? Tenaillée par des sentiments qui semblaient vouloir exploser en elle comme un feu d'artifice, elle inspira profondément une énième fois. Oh et puis merde, Jules ne lui en tiendrait pas rigueur. Elle releva le bas de sa robe, pour virer ces talons de torture qui allaient lui faire faire une crise d'angoisse, pour enfiler ses baskets blanches. Ils n'y verraient que du feu, de toute façon, tout était caché par ces corolles de tulle blanche. Soulagée, et même un peu amusée, elle afficha un sourire satisfait. Malicieux. Elle allait se marier. Avec Jules. Avec celui sans qui elle ne voyait pas sa vie. On toqua à la porte : c'était Collin, beau comme un dieu, prêt à lui prendre la main pour l'emmener à l'autel. C'était sans doute vieux jeu, mais Charlie aimait trop sa famille que pour ne pas avoir son frère préféré – bon, c'était le seul – l'emmener à l'autel, à défaut d'avoir un père. La musique retentit, dans le silence des convives, et la belle brune descendit l'allée, aussi nerveuse qu'heureuse. Jules était là, dans cette attente joyeuse mêlée d'appréhension. Emilia aussi, et ses sœurs, comme demoiselles d'honneur. On aurait pu dire que Charlie ne voyait que son futur mari, mais non, elle voyait tous les convives, tous ces gens réunis pour ce jour qui faisait tellement de sens. Même Aelya et Niels avaient fait le voyage pour venir. Arrivant face à son meilleur ami, Charlie ne put s'empêcher de sourire, de ce sourire lumineux qui effaçait toute la tristesse du monde. Putain, pleure pas meuf, on a même pas encore commencé.

La salle était rempli de tout votre entourage. Tu voyais ton cousin, assis au premier rang, qui faisait un peu la tronche comme à son habitude. Emilia n’était pas loin, puisqu’elle était demoiselle d’honneur. Ephrem aussi, non loin de la rangée de la mariée. Il y avait aussi Léo et son fils, assis de ton côté entrain de te regarder. Ça te foutait la pression mais pourtant, tu étais là, debout, devant l’assemblée avec ta soeur jumelle à tes côtés. Livio et toute sa tribu était dans les rangs, eux aussi, prêt à célébrer l’amour que vous vous portiez avec Charlie. C’était improbable que ça arrive, que vous finissiez finalement par vous passer la bague au doigt tous les deux mais pourtant, here you are.

La musique retentissait, c’était l’arrivée de la mariée. Tu étais incroyablement stressé, mais pourtant, tu n’avais qu’une hâte, c’était qu’elle arrive à côté de toi. Cette vague de chaleur qui t’envahissait c’était étrange. Mais en soi, c’était pas si mal. Lorsque tu voyais Charlie entrer, tu versais une larme. Elle était d’une beauté exemplaire, tu ne pensais pas la voir aussi belle un jour dans ta vie. C’était ta meilleure amie avant tout, tu l’avais vu dans tous ses états. Et inversement. Mais pourtant, tu étais époustouflé. Elle s’avançait vers toi et tu balayais tes larmes d’un coup de la manche de ton costume. « T’as mis des baskets » soufflas-tu avec un léger rire, à son oreille, pour détendre l’atmosphère. C’était le moment de la cérémonie.


Après avoir échangé toutes ses paroles, on vous laissait le temps de parler de prononcer quelques mots. Tu commençais alors à sortir une feuille de ta poche de veste. « Oui, j’ai écris mes voeux parce que j’avais peur d’oublier de dire quelque chose » dis-tu en regardant l’assemblée qui se mettait à rire. Puis tu reprenais ton souffle avant de parler. « Charlie Stella Meers, jamais je n’aurai pensé que ce moment arriverai et qu’on se retrouverai ici. Pour moi, ça aurait été une vaste blague. Tu as été là, dans les pires comme dans les meilleurs moments. Tu as été un des soutiens des plus géniaux quand je me suis fait greffer, t’as été là quand j’étais au plus mal à cause de la maladie et je ne t’en remercierai jamais assez » dis-tu en finalement levant les yeux vers elle. Tu rangeais le papier dans ta poche pour prendre les mains de ta future femme. « Je n’aurai jamais cru tomber amoureux de toi mais je me demande comment ça n’a pas pu arriver avant. T’es une personne des plus incroyables, Charlie. Et je t’aime de tout mon coeur » soufflas-tu avec un sourire en coin sur tes derniers mots.

hj : donc de base je voulais écrire un rp COURT

La robe de Charlie :

Concentrée, elle était concentrée, Charlie. Elle avait pas vu dix mille mariages dans sa vie et en réalité, elle se rendait compte qu’elle n’avait aucune idée de ce qu’elle était censée faire, à part répéter ce qu’on lui dirait et dire oui. Et se perdre un peu dans le sourire toujours si malicieux et complice de Jules. Stop, on a dit qu’on se concentrait. Elle s’amusa même de noter que Jules n’était pas aussi détendu que ce qu’il voulait bien faire croire, lui non plus. Pour ça, ils étaient pareils, à jouer les gens cools et à l’aise en toutes circonstances alors qu’intérieurement, ils se pissaient un peu dessus. L’Australienne se rattrapa même de justesse pour ne pas rire. C’était pas le moment, on leur demandait d’être sérieux rien que quelques minutes, même si c’était pas leur fort, encore moins quand ils étaient dans la même pièce. Charlie capta rapidement un clin d’œil de la jumelle Keynes, celle avec qui elle partageait un prénom, et surtout celle qui prédisait ce moment depuis bien longtemps. Allez, on respire, on se détend, tout le monde est content d’être là même si tout le monde a surtout bien les yeux rivés sur vous. Si elle avait un jour pensé avoir envie d’être une star, elle revenait totalement sur ses souhaits aujourd’hui. Heureusement que y avait Jules avec elle, devant cet autel, sinon elle aurait pas supporté toute cette attention. Charlie afficha un grand sourire non réprimé quand Keynes nota qu’elle avait enfilé des baskets, pour finir. Évidemment, lui ça ne lui avait pas échappé. Ou bien il la connaissait trop bien, tout simplement. « C’est pour ça que tu pleures ? » chuchota-t-elle d’un air taquin, avec l’impression de mener une conversation en aparté comme les deux cancres du fond de la classe. Tout allait bien. Avec son meilleur ami à ses côtés, tout ne pouvait qu’aller bien. Charlie se détendit. Finalement, c’était pas si compliqué, cette cérémonie. Elle ne put retenir son rire quand Jules sortit ses vœux en précisant qu’il avait peur d’oublier. Elle aurait bien renchéri avec une moquerie, mais s’ils commençaient comme ça, la cérémonie allait durer trois heures, alors elle se contenta d’un coup d’œil qui voulait tout dire. « Ah ça, moi non plus. » intervint-elle cependant dès que Jules commença ses vœux, en affirmant qu’il n’aurait jamais cru qu’ils se retrouveraient dans cette situation. Elle pinça les lèvres pour masquer son sourire enfantin et promit d’un regard iceberg de se taire pour la suite. Elle se tint donc tranquille pour écouter chacun des mots de son ami de toujours, gagnée plus vite que prévu par l’émotion, ses doigts presque tremblants quand Jules les prit dans ses mains. Non mais s’il continuait, elle allait pas pouvoir dire ses vœux à elle avant de se liquéfier au sol. À la fin de sa tirade, un moment de suspens plana entre eux, et rien qu’entre eux, comme si le reste de l’assistance n’était plus là. Elle avait tout simplement le souffle coupé, et pendant quelques secondes, elle ne put rien faire d’autre que de se perdre dans le regard de son futur mari, toute trace d’humour envolée le temps d’imprimer la tendresse de ces mots dans chaque parcelle de sa peau. « Jules, si j’avais su que t’étais un tel poète, moi je serais tombée amoureuse plus tôt. » fit-elle après s’être éclairci la gorge pour ne pas laisser ses émotions l’envahir, reprenant la parole avec cette habituelle nonchalance qui enveloppait ses plaisanteries. Non mais elle avait besoin de se détendre aussi là, parce que c’était son tour de parler. « Bon, moi j’ai rien écrit parce que j’aurais recommencé cinquante-six fois sans jamais être satisfaite, pour finalement pas lire mon texte et sortir mon ouragan de pensées sans aucune structure, avec beaucoup trop de mots inutiles, comme d’hab. Mais s’il te plaît reste concentré jusqu’à la fin, y a des gens qui nous regardent. » reprit-elle, soulevant déjà un petit rire dans l’assistance même si elle était parfaitement sérieuse – enfin, quand on s’appelait Charlie Meers, c’était compliqué de l’être vraiment parfaitement. Elle serra un peu plus les mains de Jules dans les siennes. « Jules Keynes, je sais pas comment on en est arrivé là, mais je sais que je suis heureuse qu’on y soit, à un point que je peux même pas te décrire. Depuis que je te connais, j’ai jamais pu imaginer ma vie sans toi. Sans tes blagues à deux balles qui sont les seules à la hauteur des miennes, sans tes airs de mec qui se la pète alors que tu fais des câlins de bisounours, sans ton soutien inconditionnel dans mes pires gueules de bois, sans ton écoute à toute épreuve pour tous mes moments de dramaqueen. Et on va nous faire promettre de s’aimer jusqu’à ce que la mort nous sépare mais j’peux t’assurer Keynes, que si t'oses m’abandonner en partant avant moi, y a rien du tout qui va me séparer de toi, j’viens te chercher moi-même pour te botter le c… les fesses. » S’excusant d’un bref coup d’œil au prêtre pour le langage qu’elle avait failli employer, rattrapé de justesse avec un sourire espiègle, elle retourna immédiatement se plonger dans les yeux pétillants de Jules. « Ah oui et avec tout ça j’ai oublié le plus important : je t’aime, Ju’. »

Lorsque tu voyais Charlie descendre l’allée avec son frère, le temps s’était arrêté. Tu ne voyais qu’elle, comme si vous n’étiez que deux dans cette église, prêt à vous aimer jusque’à la fin de vos jours. Tu versais une larme, voyant la femme que tu aimes plus que tout marcher vers toi. Et tu savais qu’elle allait te le mettre dans la gueule en arrivant, c’est d’ailleurs ce qu’elle faisait juste après que tu lui ai fais remarqué qu’elle portait des baskets à ses pieds. « Ouais, parce que je pensais que tu ferai l’effort pour moi de mettre des talons » dis-tu avec un sourire en coin. Tu balayais tes larmes le long de tes joues et tu souris, comme tu le faisais déjà avant. Vous ne savez pas vraiment comment vous étiez arrivé là mais pourtant, vous étiez bien là tous les deux.

Tu étais le premier à commencer de prononcer tes voeux. Des voeux que tu avais au préalable écris sur un morceau de papier parce que tu étais bien capable d’oublier la moitié des choses que tu voulais dire. Et ça faisait rire ta moitié. Tu avais sorti tout ton amour pour Charlie, tout ce que vous aviez vécu pendant ta maladie, mais aussi après, et tout ce que tu voulais lui dire. C’était sincère et émouvant, tu le voyais dans le regard de ta soeur qui était une des demoiselles d’honneur de ta future femme. C’était maintenant à son tour de te dire ses voeux à elle. Et tu riais quand elle te disait qu’elle serait tombé amoureuse de toi avant si tu avais montré tes talents de poètes avant. « Il fallait bien que je sois un homme avec un peu de mystère, j’ai bien dis un peu » dis-tu avec un léger rire. Puis à ton tour tu écoutais ce qu’elle avait à te dire. Une bien belle déclaration, à votre image, et elle était émue, enfin du moins elle semblait l’être. Tu l’étais aussi. Entendre tout ça de sa bouche, ça te faisait du bien. Vous aviez commencé votre relation en tant que meilleurs amis et vous voilà à vous marier aujourd’hui. Tu ris légèrement à la fin de sa déclaration, quand elle s’excusait devant le prêtre avant de reprendre ton sérieux. « Je t’aime tellement, Cha » dis-tu en essuyant une larme qui roulait sur ta joue. Il faut croire que les larmes n’allaient pas s’arrêter tant que le oui ne sera pas prononcé.

Charlie gloussa doucement à la réponse de son meilleur ami, et presque mari, alors qu’il répliquait à son tacle sur ses larmes. Elle avait envie de renchérir, mais ils étaient supposés se marier, là, pas partir en compétition de la meilleure réplique. Surtout qu’avec eux, ça pouvait durer longtemps. Elle se retint même de lui tirer la langue, parce que le prêtre à côté avait l’air chaud de commencer. Il avait sûrement déjà deviné les deux énergumènes immatures à qui il avait à faire aujourd’hui. Prenant un moment pour digérer ses émotions après les vœux prononcés par Jules, la jolie brune ne put s’empêcher de repartir sur une boutade, parce que c’était comme ça qu’elle communiquait, c’était comme ça qu’ils communiquaient. Et s’ils se faisaient des déclarations d’amour dignes d’un film en cet instant, c’était sans doute leurs échanges enfantins qui voulaient tout dire. Cette façon qu’ils avaient de se regarder, avec ce sourire complice accroché aux coins des lèvres, comme deux gamins incorrigibles qui étaient amoureux l’un de l’autre depuis toujours, mais qui ne se l’étaient jamais dit tellement ça paraissait évident. « Bien joué, parce qu’on m’appelle Sherlock, dans le métier. » rétorqua la mariée à mi-voix, avant d’enchaîner avec ses vœux à elle, qui sortaient comme un flot d’amour en continu. Ce qu’ils se disaient maintenant, c’était eux, c’était leur amitié scellée comme un pacte depuis bien longtemps, c’était toute la facilité et l’intensité de leur lien. Voir cette larme sur la joue du garçon, lui donnait envie de le prendre dans ses bras, d’embrasser ses joues mouillées de leurs sentiments et de se lover contre lui, avant de lui souffler une énième bêtise à l’oreille, pour qu’ils puissent rire comme les gamins insouciants qu’ils étaient. Considérant qu’ils avaient chacun épuisé leur stock de blagues pour la prochaine minute et profitant de cette accalmie, le prêtre reprit la parole, pour leur faire répéter les précieux mots si connus. Après avoir sagement répété les phrases sacrées – incroyable, ils n’avaient jamais été aussi obéissants de leur vie, sans doute –, ils terminèrent par cette promesse d’engagement. « Charlie, voulez-vous prendre pour époux Jules, pour l’aimer fidèlement, dans le bonheur et dans les épreuves, tout au long de votre vie ? » demanda le prêtre. « Oui, je le veux. » acquiesça la jeune femme en se faisant violence pour garder un ton clair, pas trop embué par l’émotion. Manquerait plus qu’elle se loupe sur la dernière phrase, tiens. Son regard couleur ciel d’été se fondait dans celui de son amant, ses mains réchauffées au cœur des siennes, alors qu’elle attendait impatiemment le moment où elle pourrait retrouver ses lèvres, et sceller ce lien qu’ils n’auraient jamais imaginé arriver à ce stade.

-> Elle est celle qui a le profil le plus plébiscité  

Que vous vous mariez tous les deux, c’était peut-être une grosse blague. Mais finalement non, vous étiez sérieux, enfin comme vous pouviez l’être tous les deux. Mais les invités le savaient, vos familles étaient au courant de comment vous étiez tous les deux. Et là, c’était à celui qui avait les meilleurs voeux qui gagnerait même s’il n’y a rien à gagner à part le oui de la part de l’un et de l’autre. Vous veniez chacun de prononcer vos voeux, tu ne pouvais pas t’empêcher de sourire comme un idiot en ayant les mains de Charlie dans les tiennes. Tu balayais un instant la salle du regard en voyant ta soeur jumelle, près de toi, entrain de verser une larme. Et puis ton cousin, dans la salle qui semblait esquisser un sourire lui aussi, chose rare. Il y avait Emilia qui se tenait derrière Charlie, comme demoiselle d’honneur, entrain de devenir très émotionnelle. C’était maintenant au tour du pasteur de prononcer des mots, de vous demander si vous alliez véritablement vous dire oui ou pas. En premier lieu, c’est à ta future femme qu’il demandait. Et lorsqu’elle disait oui, une larme roulait sur ta joue, un sourire sur tes lèvres. A ton tour, il venait prononcer ces mots. « Jules, voulez-vous prendre pour épouse Charlie, pour l’aimer fidèlement, dans le bonheur et dans les épreuves, tout au long de votre vie ? » dit-il en te regardant ensuite. Ce sourire niais suspendu à tes lèvres, tu t’empressais de répondre. « Oui, je le veux » dis-tu fièrement. Tu aurai pu dire non pour la blague mais le temps de la rigolade était déjà passé et c’était devenu un peu plus sérieux. « Par les pouvoirs qui me sont conférés, je vous déclare mari et femme. Vous pouvez embrasser la mariée » ajouta le pasteur après que tu ai dis oui. Alors tu attrapais le visage de la jeune femme, nouvellement mariée Keynes pour l’embrasser. Votre premier baiser de mari et femme. Qu’est-ce que c’était beau !