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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 are you blind ? yeah, obviously you are {hector}

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MessageSujet: are you blind ? yeah, obviously you are {hector}   are you blind ? yeah, obviously you are {hector} EmptyJeu 25 Juil - 22:48


« i can't believe you didn't notice me, trying to impress you »

Mon nouveau job est… Je pourrais dire demandant, mais ce serait mentir. Avec mon esprit créatif, je n’ai pas mis de temps à me le trouver, puis Amber m’a aidé – évidemment – et je fais quand même un bon salaire pour le peu d’expérience acquis jusqu’à présent. Je sais que je vais devoir étudier pour m’améliorer, mais pour l’instant, l’envie n’y est pas, j’ai déjà complété mon lot d’études à Bangkok et je me suis dit que si je devais y retourner, je le ferais si c’était réellement nécessaire. Je ne dis pas ne pas être faite pour les études, simplement que pour l’instant, j’ai d’autres priorités qui me viennent à l’esprit que ça. Étant une ‘gosse de riche’, comme les gens aiment tant m’appeler – enfin, pour ceux qui savent qui je suis – je parviens à subvenir à mes besoins de la meilleure manière possible. Je travaille pour mon argent, même si secrètement mon père continue de me transférer de l’argent dans le dos de ma mère, qui n’approuve pas du tout de ma relocalisation. Ce n’est pas mon problème, elle n’avait qu’à pas me pousser à bout… Bref, tant pis, ce n’est pas le temps de penser à ça. « Valentina, ça te dérangerait de passer à Charlie’s Factory à ton heure de lunch ? » Vu que je suis nouvelle, j’ai la tâche ingrate de parfois devoir me sacrifier pour rendre service aux autres, ce qui me dérange seulement quand c’est Greta qui le demande. Cette mégère fait tout pour avoir ma peau et ça fait à peine trois semaines que j’ai commencé. Elle ne doit probablement aimer mon accent italien et mes manières de socialiser qu’elle appelle « déplacées ». Connasse, si elle tente de me ruiner, je vais faire de sa vie un enfer. Je suis rancunière, et je sais que c’est un mauvais défaut à avoir, parce que mes chers parents m’ont toujours appris qu’il fallait que je laisse aller les choses, mais quand on s’attaque trop personnellement à moi, je ne peux pas me contrôler. Être trop conciliante avec les gens va me rendre sénile parce qu’ils vont s’amuser à m’écraser les pieds et me faire sentir mal alaise. « Non, du tout. » Dis-je, nonchalamment. J’espère qu’elle ne va rien me demander d’autre, je dois déjà me rendre à deux endroits pour aller évaluer des pièces importantes et qui coûtent beaucoup, du coup je n’aurais pas le temps de dealer avec enfantillages. Je verrouille mon bureau à clef, au cas où Greta aurait envie de jouer à « fouiller dans les affaires de Valentina pour la faire chier », comme si j’avais quelque chose à cacher de toute façon, et même si ça avait été le cas, elle pense sérieusement que je l’aurais caché ici ? N’importe quoi… Je prends mes clefs de voiture dans le fond de mon sac et me dirige vers l’endroit de ma première évaluation. « Mademoiselle Ambrosio ? Ravie de vous rencontrer, Chelsea Sullivan. » Elle me tend chaleureusement sa main, que je m’empresse de serrer, puis je la suis dans les couloirs de la galerie. C’est vraiment magnifique, bien fait, rangé, propre, je ne sais pas comment elle trouve le temps de tout garder en ordre. Au bureau, c’est rangé une fois chaque mille ans et ça c’est quand cette vieille aigrie de Greta se souvient de faire venir le concierge. « Il va effectivement falloir faire refaire le cadrage, il est égratigné à trop d’endroits et si vous comptez le vendre à ce prix, il va aussi falloir faire éclaircir l’image et la requinquer en ajoutant quelques couleurs plus gaies. Voici ma carte, vous y trouverez toutes les coordonnées dont vous avez besoin pour me rejoindre. Bonne journée ! » Je prends quelques notes sur mon iPad, puis la salue aussi chaleureusement qu’elle m’a accueillie. Ça n’a pas pris de temps, ce qui est bien et me laisse amplement le temps de me rendre à ma deuxième évaluation. Rendue sur place, je ne chôme pas. C’est différent ici, presque le contraire de la première galerie. C’est un monsieur plus âgé qui m’accueille et me dévisage longuement avant de comprendre que oui, c’est moi qui vais évaluer son morceau d’art. Il doit probablement penser que je suis trop jeune pour avoir de l’expérience pour ce genre de chose, à la manière dont il me montre ses tableaux et au ton qu’il emploie. Qu’il aille se faire foutre, s’il n’est pas content il n’a qu’à rappeler l’agence pour demander quelqu’un d’autre. Je lui souris malgré tout, lui donne mes coordonnées et disparais le plus rapidement possible. « Putain, ce qu’il faut pas entendre… » Que je murmure. Bon, c’est enfin l’heure du lunch et le… ah ouais, le passage chez Charlie’s Factory. Je me mets en route et trouve difficilement un stationnement une fois devant. Faut croire que cette place est plus populaire qu’elle en a l’air. J’y entre et commande ce que je veux, je commanderais une deuxième fois avant de partir pour que le tout reste au frais quand je retourne au bureau. « Ce sera tout ? » Me demande la serveuse. J’hoche positivement de la tête et sors mon argent pour payer. Ma commande dans les mains, je m’apprête à m’en aller quand je repère le beau gosse qui m’a payé mon café glacé la dernière fois. Je ne lui avais rien demandé, mais j’avais oublié ma bourse et il a été assez gentil pour me sauver la mise. Il est plutôt canon, mais j’ai l’impression que quelque chose d’autre se cache derrière son masque de mec calme… Peut-être que je peux me permettre de le déranger quelques minutes, ça me donnera une excuse de lui parler et de la compagnie, je déteste manger seule. « Hey, Hector, c’est ça ? » Il lève les yeux vers moi et semble… je ne sais pas, je ne reconnais pas son expression faciale. « Valentina… Tu as payé mon cappuccino la dernière fois. » Dis-je, gênée… « La place est libre ? »
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MessageSujet: Re: are you blind ? yeah, obviously you are {hector}   are you blind ? yeah, obviously you are {hector} EmptySam 27 Juil - 16:47

    Il c'était levé tôt, trop tôt comme tous les jours depuis le début des vacances. Le concept de la grâce matinée ça rentre pas dans le crâne d'un gamin de 7 ans, même après 36 explications et du bourrage de crâne intensif. Rien à y faire, le môme se lève à 6h30 du mat aussi précis qu'une pendule. Alors forcément Hector a la tête dans le cul toute la matinée, parce que lui est resté éveiller jusqu'à 3-4h du matin pour peaufiner son dernier jeu vidéo. Il ne peut pas vraiment en vouloir à son fils, mais c'est plus fort que lui. Il est glué à sa tasse de café, espérant que Samuel se décide enfin à faire une activité calme, comme lire un livre ou même regarder la télé, au lieu de retourner l'ensemble de son appartement avec tellement d'entrain. Le pire c'est qu'Hector ne supporte pas le désordre à un point maladif, alors il suit son fils pour remettre à sa place tout ce qu'il dérange, après qu'il ait fini de s'en servir. Il pense être tranquille pendant quelques temps quand enfin il se décide à jouer avec un jeu de société, il rejoint alors son bureau et s'empresse d'allumer son ordinateur. Pas de chance, à peine son logiciel lancé que son fils débarque de la pièce protestant qu'il s'ennuie. C'en est trop pour Hector, il a besoin d'une pause loin de son fils. Ni une ni deux, il emballe son ordinateur portable et un sac avec les affaires de son fils. Samuel 7 ans le regarde avec des yeux pleins d'espoirs, il doit penser qu'ils vont aller au parc ou faire une activité dehors, mais le père a une toute autre idée. « Tes grands-parents arrêtent pas de me bassiner pour te voir, alors tu vas aller passer la journée chez eux. Comme ça papa pourra bosser tranquille. ». La mine dépitée de son fils le fait presque céder, mais il a trop besoin de travailler pour se laisser attendrir, il est déjà trop en retard sur l'échéance prévu avec son boulot. C'est presque en le traînant qu'Hector atteint finalement la maison de ses parents, à eux les caprices et les crises du petit bonhomme et à lui le calme et la solitude. Il esquive avec talent une invitation à manger de sa mère et s'arrache. Il était à court de café chez lui et il avait la flemme de se rendre au supermarché juste pour ça, alors le choix le plus logique était d'aller squatter dans un café pour la journée. Avec un peu de chance personne ne viendrait l'importuner pendant quelques heures et il pourrait enfin avancer sur son projet. Direction charlie's factory, l'endroit à la mode à Bowen et en plus le café est très bon. Aussitôt arrivé, il passe au comptoir pour commander un café noir, il offre un sourire de circonstance à la serveuse, un poil forcé, mais c'est l'intention qui compte. Il s'installe illico à une table libre avant qu'il n'y en ait plus de libre, il se met aussitôt au travail. Il est tiré de sa concentration par une voix qui prononce son prénom, il lève un regard interrogateur et un peu irrité vers la jeune femme qui vient de le couper dans son activité. « Ouais. ». Il attend pour voir ce qu'elle lui veut, mais il essaye intérieurement qu'elle déguerpisse au plus vite. Apparemment il l'a déjà vu et il lui aurait payé son café, il se rappel vaguement avoir dépanner une jeune femme qui bloquait la ligne alors qu'il était pressé. « Ah ouais. ». Il ne sait pas trop quoi faire de l'information sur le coup. Après cela elle lui demande si la place est libre à sa table, d'instinct il serait tenter de dire non, parce qu'il a pas envie de devoir taper la conversation, mais il est forcé de constater qu'il n'y a plus tellement de places libres dans le café. « Faîtes vous plaisir. ». Il se remet à pianoter sur son PC jusqu'à ce qu'il sente le regard insistant de la jeune femme sur lui, ce qui le perturbe un peu. « Si c'est pour me rembourser le café c'est pas la peine hein. ». Il lui offre un sourire gêné, il espère que c'était la seule raison de sa présence et qu'elle va le laisser tranquille.
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