| | Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l' Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite. |
| | | Rosiago - May I have a room? |  |
| | | Auteur | Message |
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Invité | | Sujet: Rosiago - May I have a room? Ven 13 Fév 2015 - 9:57 | |
|  Rosie ∞ Iago May I have a room? J’avais soigneusement préparé mon rendez-vous de ce matin. Tous les documents d’échantillons étaient réunis sur mon bureau afin que je n’oublie rien d’important. Je n’avais pas encore eu le plaisir de créer quelques moodbords ni croquis puisque je n’avais pas encore vu la ou les pièces que je devais décorer. C’était l’hôtel de Bowen qui m’avait contacté. Je les avais déjà un peu aidé dans leur décoration du salon commun, ils avaient dû être satisfait si ils m’appelaient à la rescousse une fois de plus.
Je n’avais pas dit non, un hôtel était un des meilleurs moyens de se faire de la pub. De plus, j’allais pouvoir saluer ma sœur que je n’avais pas vue depuis une bonne semaine maintenant.
Je me préparai tranquillement, pas de hâte à avoir, j’avais carrément le temps. Une fois habillé d’un simple jean et d’une belle chemise, je nouai un léger pull sur mes épaules. Le temps pouvait être doux, le matin réservait parfois des surprises. Voilà, habillé simple mais classe. Pas besoin de se ramener en pingouin ! Je bus un dernier café tout en rassemblant mes affaires. Ça faisait bizarre d’être seul ce matin. Mickey était parti de bonne heure pour donner cours à ses étudiants tous penauds. Au moins, il allait pouvoir embêter quelqu’un d’autre avec ses théories. Non, j’étais méchant, j’aimais bien ses théories moi mais à petite dose.
Mes documents sous le bras, je sortis de mon appart, saluai quelques voisins matinaux et m’engouffrai dans ma voiture. Direction l’hôtel de Bowen.
Il y avait un beau grand soleil ce matin, ma bonne humeur en était décuplée. Je plaçai mes lunettes de soleil sur le bout de mon nez et me dirigeai impatiemment vers ma destination.
Arrivé à l’hôtel, je me garai dans le parking réservé aux clients. Je trimballai tous mes catalogues ainsi que mon carnet de notes. J’entrai d’un pas léger et plaçai mes lunettes de soleil sur ma chevelure au fur et à mesure que la luminosité du soleil s’atténuait.
Je me dirigeai droit vers la réception où je pus apercevoir Rosie absorbée par son écran. Elle avait sûrement des choses à régler. Je m’approchai du comptoir pour y déposer délicatement mes affaires, elle n’avait pas encore levé les yeux.
Je m’appuyais sur le comptoir dans le but de me pencher un peu plus vers elle. « Bonjour, jolie demoiselle. » dis-je d’un ton légèrement dragueur juste pour l’amuser.
J’avais bien le temps de lui faire la conversation, mon rendez-vous n’avait pas d’heure fixe. Le responsable m’avait dit de passer dans la journée.
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Invité | | Sujet: Re: Rosiago - May I have a room? Sam 14 Fév 2015 - 13:20 | |
|  J'étais assise devant la table, dans la salle de repos, fixant ma tasse de café en pinçant les lèvres. En fait, je repensais à mon voisin si particulier. Parce que oui, ce garçon, bien que bel homme, est vraiment particulier. Je soupirais doucement en prenant ma tasse avec moi et filais m'installer derrière la réception, place qui me revenait en tant que réceptionniste depuis cinq ans maintenant. J'adorais mon travail. Vraiment. Mais j'avais tellement hâte de pouvoir ouvrir ma maison d'hôte. Mais les temps étaient particulièrement difficiles pour moi. Je n'avais pas de fiancé qui partageait ma vie, j'avais un peu d'argent de côté mais une catastrophe s'empressait de venir me le voler. Récemment j'ai du changer de voiture, comme si j'avais les moyens de changer de voiture.
Soupirant doucement, je consultais mon compte épargne. Voilà, envolé les 4 500$A que j'avais mis de côté dans le but de faire un crédit pour ma maison d'hôte. Je soupirais de nouveau, fatiguée de mener une vie de maman célibataire, adepte des galères et de la mélancolie. Oh, je ne regrettais absolument pas ma Ryan. Je l'aimais énormément et, si c'était à recommencé, je recommencerais, sans hésiter. J'éteignais moi téléphone pour le pour le poser près de moi et consultais les réservations de la journée. Pamela, une femme de ménage, passa devant moi. Je l'interpellais rapidement pour qu'elle aille préparer une chambre pour une cliente qui arriverait dans une heure. Je remarquais également que mon patron avait prit rendez vous avec mon frère pour refaire des décorations. Je souriais doucement rien qu'à l'idée de voir la bouille de mon imbécile de frère que j'aime tant.
Iago -j'ai jamais compris le délire de mes parents pour ce prénom- avait été un soutien moral de qualité lorsque j'avais été enceinte. Je crois que je n'aurais jamais pu aller jusqu'au bout sans lui. Au début de ma grossesse, Maman n'avait pas voulut entendre parler d'avortement. J'étais donc contrainte de pousser la grossesse à terme. C'était comme ça et pas autrement. Alors, je m'étais mis en tête de faire plaisir à un couple qui ne pouvait pas avoir d'enfant et faire adopter le bébé à la naissance. L'ennui, c'est que je m'y suis attachée. Et au final, je l'ai gardé. Et j'ai promu mon frère que j'aime au rang de Parrain ! Ça n'a pas eu l'air de lui déplaire !
J'étais si absorbée par le contenu du planning de réservation que je n'avais même pas remarqué qu'il était arrivé. Ce n'est qu'au son de sa voix que j'ai levé les yeux, le fixant un court instant en me demandant quel genre d'homme pouvait me draguer ouvertement de la sorte. Puis je me mis à rire doucement, secouant mon visage.
Hey bonjour Monsieur ! Où est le costume trois pièces et le nœud papillon ? Est ce une tenue décente pour travailler ?
Je me moquais, comme à chaque fois. Il faisait chaud dehors mais heureusement, l’hôtel était climatisé. Je contournais la réception pour venir prendre mon frère dans mes bras et lui embrasser doucement la joue, souriante.
Comment vas-tu ? Ça fait longtemps hein ! |
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Invité | | Sujet: Re: Rosiago - May I have a room? Mer 25 Fév 2015 - 1:05 | |
| - Iago A. Dawkins a écrit:
Rosie ∞ Iago May I have a room? Je riais à ses yeux qui me dévisageaient longuement, elle devait sûrement de demander qui était ce gros naze lourd. Eh bah c’était son frère chéri ! Je me rendais compte parfois de ce qu’elle devait subir avec mes âneries. Mais valait mieux en rire que d’en pleurer.
Sa petite remarque sur ma tenue me fit sourire. Je levai ensuite les yeux au ciel d’un air désespéré avant de lui répondre.
« Désolé, mon costume trois pièces prend la poussière dans mon armoire. Ce qui est compréhensible puisque je ne le porte plus depuis 1930 ! Mais j’avoue qu’un noeud pap aurait pu être classe. Malheureusement, Mickey me les a tous piqués. Tu sauras quoi m’offrir pour mon anniversaire… »
Je souriais innocemment avant de continuer. « Si tu insistes tant, je mettrai un costume de pingouin quand je viendrai faire la déco de ta maison d’hôte. » Un sourire d’ange était toujours scotché à mes lèvres. Il fallait bien amadouer ma petite sœur adorée. Je savais que ce projet lui tenait beaucoup à cœur, elle le mènera à bien ! J’espérais cependant que ses difficultés se dissiperaient bientôt car elle méritait de vivre cette aventure. Et puis, Rosie savait qu’elle pouvait compter sur moi. Je l’accueillis dans mes bras lorsqu’elle eût fait le tour de la réception. Malgré toutes nos situations familiales un peu bizarres, j’étais bien content d’avoir mon repère, ma Rosie. Je ferai tout pour la petite dernière de la famille Dawkins et mon amour était si grand qu’elle m’avait autorisé à envahir le cœur de sa fille. J’aimais mon rôle de parrain, j’y tenais beaucoup.
Elle me demanda comment je me portais, je lui répondis toujours avec un sourire.
« Oh ça va bien, je me réfugie dans le travail en évitant de penser au ménage qui m’attend à l’appart. Tu n’aurais pas une femme de ménage à me prêter ? » Je ris légèrement car oui, c’était une plaisanterie mais non, la réalité de l’état dans lequel se trouvait l’appartement n’était pas une blague. Je continuai en lui souriant.
« Tu as raison, ça fait une éternité oui ! Et toi, comment tu vas ? Oh et ma filleule n’est pas encore pris de la mauvaise graine ? » Car avec du sang Dawkins, il était facile de dérailler et de partir en vrille. J’espère juste que sa scolarité se passe(ra) mieux que la mienne ! Mais elle avait une très bonne maman, cette petite traversera sa future adolescence avec brio, j’en étais sûr. Et puis, si ce n’était pas le cas, Rosie savait qui appeler. J’avais déjà un peu d’expérience en la matière avec notre cousin adopté, mon cher Mathias. De toutes manières, elle a encore le temps la petite avant d’avoir plein de soucis, chaque chose a son temps.
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