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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs. ft. Aylin.

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MessageSujet: #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs. ft. Aylin.   #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs.  ft. Aylin. EmptyDim 30 Sep 2012 - 16:52


Aylin & Rafael

#56 ► des retrouvailles hautes en couleurs.  ft. Aylin. Tumblr_mapnf3vytF1qik2bvo2_500
Dimanche, et certainement un dimanche pas comme les autres. Cela faisait maintenant plus d’une semaine que je n’avais pas adressé la parole à ma sœur, celle dont j’étais tombé littéralement amoureux. Non, ce n’est pas de l’inceste puisque nous n’avons rien en commun et encore moins notre groupe sanguin. Je suis juste la pièce rapportée de la famille Dunin-Vroye et ce depuis bien des années. Allongé sur mon lit, je regarde le plafond tout en pensant à notre dernière soirée. Sa soirée, son anniversaire et j’avais tout fait capoter mais bizarrement je ne m’en voulais pas. J’étais plutôt fier de moi, fier de lui avoir dit ce que j’avais sur le cœur depuis tant d’années…mais ce fut voué à l’échec. Pour le moment. J’avais passé la veille au soir chez mon psychologue et j’avais eu le temps de prendre un peu de recul face à tout ça. Que dis-je…depuis plus d’une semaine je ne fais que ça, prendre du recul, réfléchir et surtout savoir comment l’accoster la prochaine fois que l’on se verrait. Car oui pour le moment on jouait un peu au chat et à la souris. Je soufflais doucement avant de me lever d’un pas décidé et d’aller me mettre sous la douche. L’eau chaude coulait sur mon corps, et quelle sensation que de sentir l’eau sur mon corps après une nuit à passer sur des escaliers. Je laissais l’eau couler, chose que je ne faisais pas toujours puisque j’avais toujours des remarques venant de mes parents...mais heureusement pour moi ils n’étaient pas là aujourd’hui donc à moi la belle vie et surtout à moi la douche d’une heure. Passons le détail de la douche.

Après de longues minutes à être sous la douche, la bouée avait prit possession de toute la salle de bain. Prenant une serviette du bout des doigts je commençais à me sécher avant de prendre de quoi me faire un petit soin du visage. Comme j’avais l’habitude de faire. Habitude de filles vous allez dire, mais c’est faux même les hommes peuvent prendre soin de leurs corps et c’est ce que je fais…même si je ne suis pas à la recherche de la perfection. Loin de là. Je mis la serviette autour de ma taille avant de me raser…mais tout bascula à la fin de ceci quand je vis la porte s’ouvrir. Oui, la porte de la salle de bain. Je fronçais doucement les sourcils puisque je devais être seul aujourd’hui. Mais il faut croire que ce n’était qu’en théorie, mais alors qui était derrière la porte ? Je me retournais sans faire de bruit quand je vis le visage de ma petite sœur. Un large sourire vint se loger et je la regardais sans rien dire pour le moment. Elle, elle semblait assez surprise…oui certainement comme moi, mais contrairement à elle, je suppose, j’adorais me retrouver presque nu face à elle. Je fis un demi-tour sur moi-même avant d’enlever la mousse à raser sur mon visage. « Surprise. » Oui c’est assez simple et banal comme phrase, mais que voulez vous que je dise de plus ? Je ne voulais ni la braquer ni même lui faire plus de mal que ce que je ne lui avais fait. Oui je ne souhaite qu’une chose, être avec elle, pouvoir la prendre dans mes bras, l’embrasser, et lui dire ce que j’ai sur le cœur et pourtant ce n’était pas une chose facile. Pourtant, quand je me souvins de son anniversaire et surtout de sa tenue qu’elle avait mit…je ne pouvais m’empêcher de sourire en coin. Je secouais la tête doucement, voulant à tout prix arrêter de penser à ce genre de chose surtout en sa compagnie. « Ils ne m’ont pas dit que tu viendrai aujourd’hui…» soit mes parents ne souhaitaient qu’une chose : que l’on arrête de perdre notre temps en nous esquivant, ou alors, peut être qu’elle était venue ici sans l’avoir prémédité, et dans ce cas là, je pourrai très bien penser qu’elle est venue pour me voir. Oh mais ça, je ne lui dirai pas car elle sait très bien dévier les sujets qui ne lui plaisent pas…comme ce soir là. « Entre, fais comme chez toi surtout. » oui bon un peu d’humour ne pouvait pas faire de mal, surtout dans cette situation. Je n’étais pas forcément des plus à l’aise car j’aurai aimé percer l’abcès mais j’allais prendre sur moi pour ne pas la mettre hors d’elle et tout faire capoter une nouvelle fois. Allons donc voir ce qu’elle allait trouver à dire. Quant à moi je ne perdais pas une seule seconde pour la regarder et surtout pour combler ce manque qu’il y avait dans mon cœur depuis plus d’une semaine. Oui, elle m’a tellement manqué. Est-ce un crime ?!
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MessageSujet: Re: #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs. ft. Aylin.   #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs.  ft. Aylin. EmptyMar 2 Oct 2012 - 22:42


aylin and rafael





you can't expect me to be fine. i don't expect you to care. ▬ Depuis des jours et des jours, mon cerveau roulaient à cent milles à l'heure, même en dormant. Le jour, j'y pensais. Le soir, je m'endormais en y pensant et... mon subconscient le traduisait en rêve pendant la nuit. Il était toujours là, toujours présent. À chaque moment. À chaque instant. Il faisait maintenant parti de moi et, à mon grand regret, je n'essayais même pas de me battre contre sa présence fantomatique dans ma vie. Au bout d'un temps, j'ai fini par me rendre à l'évidence que je n'avais plus la force de battre contre ça. Pourquoi me cacher la vérité alors que je sais très bien que plus je la chasse et plus elle revient me frapper brusquement au visage ? Évidemment, je l'admettais, mais je ne l'avouais pas. De quoi aurais-je l'air si je l'avouais ? On me prendrait pour une folle sans cervelle qui se laisse guider par ses moindres petites émotions qui vont et viennent. Seulement, je savais que c'était bien plus que ça. Et ça, pour le savoir, je le savais très bien. Oui, je suis une personne très naïve qui peut tomber en amour au moindre sourire ou à la moindre parole polie à mon égard, mais j'avais pris mes précautions face à lui. Je me suis posé les bonnes questions, je me suis remise en compte un bon nombre de fois et finalement, la vérité est apparu. Elle m'a frappé au visage si brusquement que je n'ai pu l'oublier ou passer à côté. J'ai trop longtemps fuit que maintenant, je ne peux plus le nier... Je chassais de mon esprit tout ce qui le concernait et plus je me forçais pour le faire, et plus ça revenait facilement. Ça m'épuisait. Ça me rendait marabout... Je n'étais plus capable d'apprécier les moments que je passais à la maison et ça, ça me faisait vraiment mal. Alors, dans les jours précédents, j'avais compris que je ne devais plus lutter contre cela, mais plutôt m'en servir comme une force. Au fil des ans, il m'avait prouvé que dans n'importe quelles épreuves, il serait là pour moi. Au départ, ça n'a pas toujours été le cas, mais c'était bien normal. On venait tout les deux de vivre et d'apprendre des choses qui nous ont fortement secouées... Avec le temps, on a finit par se connaître et s'aimer, malgré nos différences. Et c'est de là qu'est né le sentiment qui m'habite présentement... Je me l'avoue, mais je ne suis pas prête à l'admettre, alors passons...

Aujourd'hui, nous étions dimanche. Plus d'une semaine s'était écoulée depuis le soir de mon anniversaire et donc, depuis la dernière fois que j'avais remis les pieds chez moi, dans la maison familial qui nous abritait tous depuis déjà si longtemps. C'est aussi depuis ce même moment que Rafael et moi nous sommes parlés pour la dernière fois... Et ce fut sans doute la conversation qui me fit prendre le plus conscience de certaines choses que je ne m'étais pas encore avouées à ce moment-là. Comme je commençais à sérieusement m'emmerder sur le campus, je décida de prendre mon sac et d'y fourrer l'essentiel pour retourner enfin, et finalement, à la maison. Je n'avais plus aussi peur de ce que je pouvais y trouver alors à quoi bon continuer à ce cacher ? Je conduisis assez rapidement jusqu'à destination et une fois dans la cours, je ferma le contact qui permettait à la voiture de rouler. Ça me pinçait presque le coeur de revenir ici, après tant de temps et après avoir laissé les choses aussi à vif avec Raf. Je descendis du véhicule, verrouilla les portes derrière moi et rejoignis la porte d'entrée où j'insérai ma clef pour la débarrer. Une fois à l'intérieur, je posa mon sac sur le carrelage et remarqua que la maison était plongée dans un grand silence. Personne ? Tant mieux... Je monta donc rapidement au deuxième, direction la salle de bain. Je m'étais retenue depuis mon départ du centre-ville, alors ça commençait à faire pas mal longtemps. Je poussa la porte et... Mon coeur s'arrêta. Mes poumons se vidèrent. Ma bouche s'ouvrit très grand, comme si ma mâchoire venait de tomber. « Surprise. » finit-il par dire avec son ton de voix propre à lui. J'aurai eu envie de lui gueuler dessus qu'il aurait du verrouiller sa porte comme tout être normal, mais les mots ne sortaient pas. Ils n'arrivaient juste pas à sortir. « Ils ne m’ont pas dit que tu viendrai aujourd’hui… » Je finis par me ressaisir et porta la main à mon front. J'étais sous le choc. Littéralement. Je ne m'attendais pas à ça, mais alors là pas du tout. Je détourna le regard qui jusqu'alors avait été posé sur lui et sur tout ce qui était possible de voir en ce moment... « Ce n'était pas planifié. » dis-je, mollement. Il avait l'air amusé. Bien plus que moi. « Entre, fais comme chez toi surtout. »« Je vais plutôt aller voir ailleurs si j'y suis... » et à ces mots, je fis marche arrière et ressortis de la pièce. J'étais mal, vraiment mal. Pas seulement mal de l'avoir vu presque nu, mais aussi mal parce que toutes ses idées saugrenues venaient de faire irruption dans ma tête. Lui sauter dessus. L'embrasser. Me pendre à son cou. Lui enlever cette serviette... Je sentais la sueur froide perler sur mon front et je n'aimais vraiment, vraiment pas ça. C'est comme si je devais continuer à me battre contre quelque chose, mais cette fois c'était contre le désir de lui sauter dessus...



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MessageSujet: Re: #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs. ft. Aylin.   #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs.  ft. Aylin. EmptyMer 3 Oct 2012 - 0:33


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Comment doit-on se sentir lorsque nous sommes amoureux d’une personne que nous n’aurions jamais dû tomber amoureux dans notre vie. C’est ce qui m’arrive à vrai dire. Oui je suis tombé amoureux de ma sœur. Je ne peux l’expliquer, il y a des choses qui ne s’expliquent pas, et celle là en fait partit. On s’est connus il y a de longues années et pourtant j’ai l’impression que c’était hier. Au fond c’était un peu le cas. Chaque moment passé avec elle me poussait à croire à notre amour. On s’entend si bien, on rigole tellement, on se confit…oui un bon duo de complicité, mais ça c’était avant son anniversaire. Vous savez le fameux jour où j’aurai aimé qu’elle me dise qu’elle m’aime, elle aussi. On ne peut pas tout avoir malheureusement. Avoir une vie facile et être heureux ça ne doit pas rimer avec moi, avec ma personnalité. Non je ne me plains pas je ne suis pas comme ça, mais certaines choses me laisse à penser ceci. Ma fois. La serviette autour de ma taille je vis à ma grande surprise cette fille, enfin non ce bout de femme, Aylin. Oui j’en suis raide dingue amoureux de cette femme, est-ce un problème au fond ? Je savais une chose, elle était tout ce que j’avais désiré…un léger sourire aux lèvres je ne pus m’empêcher de la regarder. Il fallait que je rattrape le temps que nous avions perdu durant cette semaine où elle s’était mise à me fuir, et je voulais des réponses à mes questions. Et je suis quelqu’un d’assez persévérant quand je veux quelque chose. « Et bien, ça fait plaisir de savoir que tu es toujours en vie. » oui bon la touche d’humour n’était vraiment pas bien placée, mais j’en avais besoin, il fallait que je détende l’atmosphère et pourtant j’avais peut être mis en route la bombe à retardement. Tant pis pour moi, j’avais plusieurs flèches à mon arc. D’ailleurs sa remarque ne se fit pas attendre. Je soufflais doucement. Elle me tournait déjà le dos, je secouais la tête. « Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis. » dis-je assez doucement. Oui j’annonçais la couleur, et je n’allais pas la laisser partir comme ça, non pas après la semaine de silence. J’avais l’impression d’avoir 15ans et d’être tombé amoureux de la fille la plus populaire du lycée…inaccessible. Au fond c’était ça, oui.

Je la regardais faire les pas en arrières et quitter la pièce. Je me regardais deux secondes dans le miroir et je fus pris d’une pulsion. Je me mis à marcher vers elle. A quelques mètres d’elle je repris. « Aylin, s’il te plait…» oui bon, j’aurai pu trouver bien mieux comme phrase, mais justement je ne voulais pas qu’elle parte alors il me fallait un peu de suspens dans cette phrase. Les filles c’est comme les hommes, toujours curieux de tout savoir. Et Aylin l’était alors après ces quelques paroles je savais qu’elle allait essayer de comprendre ce que je voulais dire ensuite. Je m’arrêtais avant de souffler pour prendre mon courage à deux mains. Bordel, je n’allais pas la laisser partir comme ça. 3secondes après me voilà entrain de poser ma main sur son avant bras. « Aylin, s’il te plait...j’aimerai que tu m’écoute. Je ne te demande pas de me parler, mais laisse moi te parler.» Je n’avais qu’une envie, lui dire que je l’aime à ce moment même mais c’était juste impossible de lui dire. Je la connaissais suffisamment pour savoir qu’elle allait réagir comme la dernière fois, qu’elle allait partir et surtout me tourner le dos et ça je ne l’acceptais pas. C’est difficile de voir la seule personne qui compte autant dans votre vie, vous tourner le dos. Cet amour que je lui porte depuis plusieurs années…peu de personnes est au courant. En faite c’est bien le seul sujet dont je ne parle jamais, oui il n’y a pas que les femmes qui ont des secrets. La preuve avec moi. Comment dire à son père ce genre de chose, c’est juste impensable…mais après tout nous n’étions pas frères/sœurs…Je la regardais dans les yeux avant de dire le plus sincèrement possible. « Tu me manque Aylin… Cela fait maintenant plus d’une semaine que tu me fuis, une semaine que je t’ai fais part de ce que je ressens envers toi. Je...j’ai pris le temps de réfléchir et je suis sûr d’une chose, je ne veux pas te perdre. » En faite j’avais du mal, énormément de mal et me connaissant je préférais la perdre que de vivre à ces côtés alors qu’elle n’avait rien à me proposer. Après tout ça ne sert à rien d’offrir de l’eau à quelqu’un qui a faim. Je n’avais pas envie de la perdre, j’avais déjà eu énormément de mal à vivre cette foutue semaine…alors imaginez pour la fin de ma vie, surtout que j’espère vivre longtemps encore. Je la regardais dans les yeux, essayant de comprendre quelque chose, arriver à déceler le vrai du faux…enfin dans sa future réponse. Une folle envie de l’embrasser, oui c’est ça.
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MessageSujet: Re: #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs. ft. Aylin.   #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs.  ft. Aylin. EmptyMer 3 Oct 2012 - 20:50


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you can't expect me to be fine. i don't expect you to care. ▬ On dit que l'amour peut être le sentiment le plus merveilleux du monde lorsqu'on se permet de le vivre, de le ressentir... J'insiste sur le mot « permettre ». Beaucoup de gens de mon entourage vive en couple depuis déjà un petit moment et ils planent. Ils sont follement amoureux et vivent tout ce qu'il peut y avoir de mieux à deux. Ils se sont évidement permis de s'aimer, de se l'avouer et de s'afficher. Moi, je refuse de me permettre une telle chose. Je ne pourrai jamais me résoudre à admettre, à afficher et à clamer haut et fort que je suis en amour avec mon frère depuis déjà trop longtemps. Puis, n'allez pas croire que je me porte bien en gardant ce lourd secret bien caché au fond de moi, au contraire. Je souffre ! Au début, c'était facile de le chasser, de l'oublier et de faire comme si de rien était. Malheureusement, c'est au moment où je croyais avoir régler ce cas qu'il vint refaire surface dans ma vie. Ça me fait mourir par en dedans de ne pas pouvoir extérioriser un tel sentiment qui ne demande qu'à être partagé. Je souhaite, oui, et de tout mon coeur d'un jour pouvoir partager cet amour, ce désir, cette sensation de bien-être avec lui. Sauf que pour le moment, je suis incapable de me permettre une telle chose. Ce n'est pas comme les gens de mon entourage qui, eux, n'ont eut qu'à claquer des doigts pour vivre le compte de fée. L'amour, c'est un sentiment égoïste, manipulateur et hypocrite. Quand on se bat contre lui, on se rend compte qu'il peut rapidement devenir notre pire ennemi, notre plus grande faiblesse. Quand on est amoureux, on agit étrangement : on devient égoïste, ne pensant qu'à nous et à notre amour. On se ferme les yeux sur les gens autour et on ne pense qu'à notre bonheur et à celui de notre amoureux. Quelques fois on devient hypocrite. On ne veut pas partager ce nuage sur lequel on vit alors on préfère ne pas en parler à personne. On le garde pour soi, comme si c'était le plus grand trésor de tout les temps. Je ne suis pas quelqu'un d'égoïste... Jamais je ne le serai. Je ne veux pas me fermer face aux autres et ne penser qu'à moi sur ce coup là. Mon amour implique beaucoup trop de risque pour les gens qui comptent vraiment à mes yeux que je n'ose même pas imaginer une telle situation. À quoi ressemblerait nos repas de famille, maintenant ? Papa, Maman, enfants/amoureux. Et à notre mariage ? Ce serait trop horrible, voire même impensable. Mais je l'aime... Et je me suis promise d'arrêter de battre contre. Je l'avoue, mais je ne l'admets pas.

Il me souriait encore, avec son plus beau sourire. Celui qui me fait tellement souffrir... Il jouait avec les mots et le sarcasme, comme à son habitude. Après tout, on ne pouvait pas le changer. « Et bien, ça fait plaisir de savoir que tu es toujours en vie. » finit-il par dire alors que je venais de préciser que ma visite de cette après-midi n'était pas du tout planifiée. Évidemment, j'aurais peut-être du appeler plus tôt ou lui laisser savoir que j'étais encore en vie et que j'allais bien, mais... Ça n'avait pas été la plus grande de mes préoccupations. Je me battais plutôt pour essayer de faire comprendre à mon coeur ce que mon cerveau souhaitait lui dire... Alors que je m'apprêtais à sortir de la pièce, il murmura un petit « Suis moi je te fuis, fuis moi je te suis. » Cette phrase vint me chercher directement au coeur. C'était exactement ça, dans le fond. Je le repoussais, il revenait. Il me boudait, j'allais le voir... Ça avait toujours été comme ça entre lui et moi et d'aussi loin que je me souviennes, ça a toujours marché comme ça. Une fois sorti de la pièce pour de vrai, il eut une genre de prise de conscience comme si c'était maintenant ou jamais qu'il devait me parler. Comme si j'allais repartir, mais pour de bon cette fois. Il me prit par le bras, gentiment. Il souhaitait me parler. Sincèrement. Ça se voyait dans ses yeux et dans le ton de sa voix. Ce ton de voix qui me donnait encore plus envie de tout oublier, de vivre égoïstement et de partir avec lui. « Tu me manque Aylin… Cela fait maintenant plus d’une semaine que tu me fuis, une semaine que je t’ai fais part de ce que je ressens envers toi. Je...j’ai pris le temps de réfléchir et je suis sûr d’une chose, je ne veux pas te perdre. » Mon coeur se serra, mes yeux se ferma. J'aurais souhaité ne jamais être revenue ici aujourd'hui. Ceci venait de compliquer les choses... C'est comme s'il comprenait ce que je ressentais sans même lui avoir jamais dit et qu'il essayait tant bien que de mal de me le faire avouer, de me faire cracher le morceau. Je releva la tête, rouvrit les yeux et l'observa un long moment. Il était si magnifique, sans parler qu'il était encore à moitié nu... ▬ « Rafaël... Qu'est-ce que tu veux que je te dises ? » finis-je par lancer mollement, d'une voix pratiquement éteinte tellement j'étais exténuée de me battre contre ça, contre lui, contre nous...



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MessageSujet: Re: #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs. ft. Aylin.   #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs.  ft. Aylin. EmptySam 6 Oct 2012 - 22:47


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Je ne voulais pas la perde, non c’était impossible. Perdre l’amour de ma vie c’est juste tout bêtement pas envisageable…de toute façon, si je la perds, je me perds…si je me perds je pars d’ici et je me reconstruis ailleurs, si c’est possible. Ma vie elle rime avec Aylin, sans elle, ma vie ne rime à rien. Non je n’ai rien d’un loveur mais quand j’aime je ne compte pas, c’est comme ça. J’avais bien cette foutu impression, celle de me voir ronger par l’amour…qui aurait cru qu’un jour je serai autant amoureux d’une femme dont je ne peux pas tomber amoureux. C’est compliqué, et je le sais. Au fond je ne lui en voulais pas, je ne pouvais pas lui en vouloir. Mais…elle ne pouvait pas nier le fait qu’elle n’était pas amoureuse de moi, je le voyais dans ces yeux, elle craque littéralement mais elle ne veut pas me le dire, me le montrer…je me dois de l’ouvrir les yeux, non ?! Croyez moi, j’allais tout faire pour. Un homme amoureux, autant amoureux que moi, on ne peut pas passer à côté.

Elle était arrivée ici il y a maintenant quelques secondes, et je la regardais avec un grand sourire, avec une simple serviette sur mes hanches et je me mordais doucement les lèvres. Je ne devais pas craquer, pas maintenant. Je ne voulais pas me montrer encore plus faible que ce que je le suis déjà. Oui un homme amoureux est un homme faible. Elle peut piétiner mon cœur, ma vie...comme ça lui chante, elle peut me faire mal gratuitement sans que je ne puisse lui dire : stop. Elle contrôle ma vie, mes émotions, mes gestes, mes actes…Hann l’amour. En faite je crois qu’à un moment il fallait que je me mette à penser à mes séances de psychologue afin que je ne livre pas trop, il fallait un peu de réserve, pas trop chamallow…en plus je déteste de genre de bonbons tout mou qui vous colle au palet. Métaphore ou pas. La voir quitter la salle de bain comme ça, sans un mot me fit mal, alors je la rattrapais tout simplement et je ne pus m’empêcher de regarder ma main sur son bras. Un geste innocent mais qui me donnait énormément d’espoir, qui me réchauffait le cœur à chaque seconde que ma main passait sur son bras. Je venais de lui parler à cœur ouvert comme à chaque fois et elle ferma les yeux, j’aurai aimé mettre une main sur sa joue, lui caresser doucement cette dernière et effleurer ces lèvres avant de lui déposer un baiser mais…c’était le moyen de la perdre alors je ne fis rien. Pour le moment. Je la regardais et j’avais cette impression, celle que le temps venait de s’arrêter. J’aimais ça, cela me rassurait et peut être que nous allions rattraper un peu le temps perdu. « Je ne sais pas, dis moi que tu ne m’aime pas, dis moi que tu ne veux pas de moi, dis moi que je ne t’ai pas manqué…dit moi tout ça, dit moi ce que tu pense. J’ai ce besoin…il suffit seulement que tu me dises de partir, et je partirai. » Ça avait le don d’être clair non ? Je ne voulais pas la perdre mais c’était la seule chance de savoir ce qu’elle pensait de moi, et il le fallait. Je pris sa main doucement avant de la guider sur mon torse, vers l’endroit où mon cœur bats, tout simplement. « C’est toi qui fais battre mon cœur aussi rapidement, que tu le veuille ou pas…uniquement toi. » Puis je laissais ma main sur la sienne avant de la regarder dans les yeux puis je descendais mon regard vers ces lèvres, je ne voulais qu’une chose et elle ne pouvait pas passer à côté de ça, mais je ne voulais pas la faire fuir, je devais y aller petit à petit… « Dis moi, que ton cœur ne bats pas pour moi, qu’il bat pour un autre, et je te promets de sortir de ta vie, et de ne plus te faire de la peine…» oui c’était la deuxième fois que je lui disais mais je ne pouvais pas être plus clair que ça. Ma fois, j’allais attendre voir ce qu’elle allait me dire. La mettre au pied du mur, certainement oui…puis je soufflais doucement, j’aurai aimé aimer quelqu’un et que ça soit plus facile mais on ne contrôle pas ces sentiments, c’est pour ça que je pouvais la laisser seule si elle le souhaitait, si elle ne m’aimait pas. J’ai un cœur et je sais m’en servir, merci.
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MessageSujet: Re: #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs. ft. Aylin.   #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs.  ft. Aylin. EmptyMer 10 Oct 2012 - 22:28


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you can't expect me to be fine. i don't expect you to care. ▬ Mon coeur s’accéléra. Je sentais le sang circuler plus rapidement dans tout mon corps. Mon souffle voulait aller plus vite qu'il lui était permis de le faire. J'étais inconfortable. L'avoir si près de moi, à porté de la main... C'était malsain. Mais là n'était pas le pire. Il avait prit ma main, l'avait posé sur son corps pour que je sentes son coeur battre malgré la chair et la peau qui le protège. Je le sentais très bien. Trop bien. Il ne fallu même pas une seconde pour que mon coeur se mette à vibrer au même rythme que le sien. On était si près l'un de l'autre. Si près de la réalité et pourtant, je me forçais de reculer de deux pieds à chaque fois qu'on arrivait à se point de notre histoire, notre relation. Parce que oui. Il y avait bel et bien quelque chose entre lui et moi. Quelque chose que je sais, que j'accepte. Mais qu'encore une fois, je n'avoue pas. À ma précédente question, il avait répondu le plus franchement possible « Dis moi, que ton cœur ne bats pas pour moi, qu’il bat pour un autre, et je te promets de sortir de ta vie, et de ne plus te faire de la peine…» Il savait très bien que je ne pouvais pas lui dire une telle chose. Il le savait... Et pourtant, il a usé de ces mots contre moi. Il voulait me faire agir. Me faire prendre conscience que jouer comme ça, ça ne se fait pas. L'amour que j'éprouve pour Rafaël est tout ce qu'il y a de plus pur et d'à la fois chaotique. J'ai tellement besoin de lui dans ma vie, mais je me refuse de l'admettre... Et voilà qu'il me demandais de faire un choix. Soit j'admets et nous pouvons enfin vivre ce qu'on souhaitait tous les deux vivres ou soit je continues à faire la muette et je le perds à tout jamais. Mon coeur se déchira en deux. Mon souffle se coupa. Mes mains se mirent à trembler et mon regard alla valser avec le sien. Je sais très bien qu'il sait, au fond de lui, que jamais je ne voudrai qu'il parte. Seulement, il veut me l'entendre dire. Et c'est ce qui me fait le plus mal, on dirait... « Rafaël... Tu... » Silence. La voix qui se coupe. La main sur son torse qui essaie de chercher un appui. Mes jambes qui font s'avancer vers lui tout mon corps. Je ne suis plus qu'à quelques centimètres de lui. Assez pour que je sente la chaleur de son corps. « Pendant toutes ses années. Pendant tous ces mois... J'ai essayé de me dire que ma vie serait mieux sans la tienne à mes côtés. Je me disais que ce n'était qu'un flirt de passage, le truc qui arrive et qui repart aussi vite. Je me disais que ça passerait. Que ce n'était que dans ma tête d'ado. Tu étais le modèle masculin par excellence. Mon genre de fantasme... Tu m'as tombé dans l'oeil et j'ai... J'ai été envoutée. Tu m'as complètement prise au dépourvu et là que je m'en rend compte, ça me fait peur... Ça me fait flipper. » Je stresse à mort, là, tout de suite. Mon souffle ne pourrait pas aller plus vite. Mes mains ne pourraient pas être plus moite et mon coeur ne pourrait pas être entrain de pomper aussi dangereusement le sang qui coule à travers moi. « J'ai tout essayé pour te sortir de ma vie. Tout. J'ai tout essayé pour te détester. Pour te rendre misérable à mes yeux... » Pause. « Et pourtant je peux pas. Je veux pas. » Ce n'était peut-être pas le « je t'aime » formulé de la façon dont il l'aurait souhaité, mais venant de moi et de ma personne terriblement orgueilleuse, il pouvait le prendre comme tel. Je l'aime. Et seulement penser à l'idée qu'il ne serait plus là un jour, ça me tu. Littéralement.



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MessageSujet: Re: #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs. ft. Aylin.   #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs.  ft. Aylin. EmptyDim 14 Oct 2012 - 23:28


Aylin & Rafael

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Dire à quelqu’un que l’on est tombé amoureux d’elle, et surtout que l’on ne peu plus vivre sans elle, c’est juste impensable. Comment peut-on tomber amoureux d’une personne aussi fortement, que ce que je vivais ?! Aylin est juste la femme que je veux, la femme qui me rends heureux, qui me comble de bonheur, mais aussi celle qui me fais mal, celle qui me repousse…mais celle pour qui je pourrai me battre…en faite je suis juste simplement sur et certain d’une chose : Aylin est la femme de ma vie. Tout simplement. Je devais tenter le tout pour le tout, surtout que là je l’avais en face de moi pour quelques instants, car oui je ne savais pas combien de temps elle restera ici…et si elle voulait partir ? Je ne pourrai pas la retenir aussi longtemps. Je n’étais pas comme ça. Mais là, je voulais la mettre devant un ultimatum, il fallait qu’elle choisisse, c’était soit moi, soit personne. Et je partirai tout simplement, mais je partirai aussi de ce pays…pour ne pas souffrir encore plus. Sa main sur ma poitrine, je la regardais dans les yeux, une envie de l’embrasser venait de se faire mais je ne pouvais pas, je ne pouvais pas la braquer encore plus. Puis elle commença à me regarder avant de prendre doucement la parole. Je l’écoutais sans rien dire, et là mon cœur se serrait de plus en plus. Elle s’était approchée de moi, et je pouvais sentir son haleine, son souffle lorsqu’elle me parlait. Et je ne pouvais pas renier ceci et…c’était juste génial. J’avais cette envie de me battre encore et encore. Je la regardais dans les yeux avant de poser une main sur la sienne qui était encore sur ma poitrine. J’avais besoin de ce contact encore et toujours. Mais je compris assez rapidement ce qu’elle ressentait et pourtant je ne voulais qu’une chose qu’elle me dise concrètement tout ce qu’elle pensait en quelques mots, seulement. J’avais beaucoup de questions à lui poser en même temps qu’elle me parlait et pourtant je ne pouvais pas lui couper la parole, par simple respect et politesse. En faite, ça me touche énormément ce qu'elle me dit mais d’un côté je suis mal, j’ai mal car elle avait souhaité pendant quelques temps à m’évincer de sa vie, et ça j’ai du mal à l’accepter. C’est ça quand on est amoureux, fou amoureux d’une fille. « Toi et moi…un flirt ? Pourtant tu n’a jamais été réceptive aux avances que j’ai pu te faire pendant X temps…et c’est vrai que t’entendre me dire que tu voulais me détester, me renier, je ne comprends pas..et pourtant ça a le don de me faire mal, d’atteindre mon cœur. Je ne pensais pas que tu aurai tout fait pour m’oublier, pour m’évincer de ta vie. » Dis-je assez tristement. Pour la première fois depuis le début, j’avais un visage assez fermé. Oui il faut dire ce qui est vrai, elle venait de toucher là où ça faisait mal. « Je ne vais pas rester ici, à me battre pendant encore des années pour arriver à être heureux avec celle que j’aime…et pourtant je suis ici pour me battre mais, si je n’ai aucune chances, tu me dis et je prends mes valises et je pars...et je te promet que tu pourra refaire ta vie, ton monde et surtout m’oublier. » je lui avais déjà dit ceci mais là c’était plus clair, et surtout lié à la douleur qu’elle venait de faire…En faite c’est pathétique c’est vrai. Elle m’avait dit qu’elle tenait à moi et tout ce qui s’en suit mais j’avais été touché en plein cœur, et c’est uniquement ce que j’avais retenu. Je suis juste pathétique sur ce coup. D’habitude je ne pense jamais à moi comme ça, mais quand la femme que vous aimez vous fait mal, ce n’est pas toujours facile et pourtant il fallait sourire…peut être. Dans un simple souffle je lui dis « Pourquoi as-tu peur ? Je ne suis pas ton frère, je n’ai rien de commun avec toi…alors pourquoi vouloir renier tes sentiments, tu n’a pas à le faire…au fond. » Puis je m’approchais encore un peu plus d’elle avant de mettre ma main sur sa joue doucement. « dis moi, que tu m’aime ou que tu ne m’aime pas mais dis moi un des deux…j’en ai besoin pour être fixé et surtout savoir si je dois encore me battre ou laisser cette histoire où elle en est… » puis je la regardais sans rien ajouter de plus. C’était comme un dernier espoir pour moi..oui certainement.
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MessageSujet: Re: #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs. ft. Aylin.   #56 ► des retrouvailles hautes en couleurs.  ft. Aylin. EmptyLun 22 Oct 2012 - 21:53


aylin and rafael




you can't expect me to be fine. i don't expect you to care. ▬ Tous ces mots qu'ils voulaient entendre. Tous ces mots que j'espérais lui avouer depuis presque un an maintenant... Ces mots qui refusaient toutefois de se prononcer, de sortir de ma gorge et d'être entendus. C'était tellement difficile d'être si près de lui et de pourtant continuer à me battre en dedans de mon corps pour une bataille qui serait bien plus facile d'abandonner. Ce serait évidemment bien plus facile si je me permettais de l'aimer comme il se doit, si je me permettais d'arrêter d'y penser et de juste vivre ma vie comme je l'entends. Pourquoi le coeur n'est jamais capable de prendre ses propres décisions et que la tête s'en mêle tout le temps ? Si ce n'était que de moi, ça ferait tellement longtemps que je serais dans ses bras en train de profiter de la vie à deux, avec quelqu'un que j'aime véritablement. À la place, j'étais là à me faire combat, à me battre contre mes sentiments, contre mes plus profondes émotions... Et voilà qu'aujourd'hui, alors que je croyais être au dessus de tout ça, la bombe se lança. Il prononça les mots qui me firent paniquer et qui me firent prendre conscience que le temps est quelque chose qui passe. Si je ne me décide pas, ou plutôt si je n'avoue pas, il partira. Et alors le temps deviendra long et horrible sans lui à mes côtés... Si j'avais essayé de l'oublier, de le chasser de ma vie, c'était juste pour me prouver à moi-même qu'au fond je ne l'aimais pas vraiment. Bien que j'ai fait tous les efforts possibles, je n'ai jamais pu y arriver et heureusement. Je n'aurais pas pu vivre sans lui et je le sais très bien, mais à une époque, j'aurais aimé que ce soit le contraire. J'aurais aimé qu'il ne soit que mon frère et que le reste n'arrive jamais... Il s'approcha de moi, me demandant pour quelles raisons je pouvais bien avoir peur. Nous n'avions aucun lien de sang et même si cette nouvelle – fictive pour l'instant – ébranlerait sûrement nos parents, je suis certaine que ça aurait fini par bien passer. N'empêche que ça m'effraie. Ce serait pour moi la première fois que je me laisserais complètement aller à aimer. C'est quelque chose de nouveau, d'effrayant... « dis moi, que tu m’aime ou que tu ne m’aime pas mais dis moi un des deux…j’en ai besoin pour être fixé et surtout savoir si je dois encore me battre ou laisser cette histoire où elle en est… » Et ce fut comme l'ultimatum qu'on lance avant le coup d'état. Il me demandait de faire un choix. De faire LE choix. Celui qui déciderait de tout. C'était maintenant ou jamais. Là, maintenant... Ou plus jamais. Bien que précédemment je venais de presque lui dire ce que je ressentais, il voulait l'entendre clairement. Mot pour moi, il voulait que je lui dise oui ou non. Si oui je l'aimais et je voulais qu'il reste ou si non, je souhaitais qu'il parte à tout jamais parce que je ne l'aime pas. Et il se rapprocha de moi. Pesant chacun de ces mots. Et mon coeur battait. « Je ne t'aime pas, Rafaël. » dis-je dans un simple murmure, comme si ça venait de m'enlever un poids de sur les épaules. « Je ne vis que pour toi. C'est bien ça la différence entre l'amour et ce que je ressens vraiment pour toi. » Silence. « Je veux vivre à tes côtés. Je veux bâtir ma vie auprès de la tienne. Je veux vieillir avec toi... Je veux tout de toi. Tout. Je ne veux pas que tu parte. Et je ne veux plus vivre sans toi. S'il te plait. » Ce n'était pas un je t'aime, mais c'était la plus belle façon que je pouvais formuler à quel point j'avais besoin de lui dans ma vie.



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