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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 Yo ho quand l'heure, hissons nos couleurs. ❈ Augustine

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MessageSujet: Yo ho quand l'heure, hissons nos couleurs. ❈ Augustine    Yo ho quand l'heure, hissons nos couleurs. ❈  Augustine  EmptyMar 30 Jan 2018 - 10:45

Hissez haut, l'âme des pirates, jamais ne mourra.
Les pieds de la blonde frappaient le sol un peu aléatoirement, elle ne tenait pas bien debout, elle avait du mal à marcher ces temps-ci, elle avait du mal à tenir debout elle se demandait parfois si ce n’était pas le fait d’être loin de ces amis qui la rendait encore plus fragile. Maxine Harris avait des amis, d’autre qu’Adrian. Elle se demandait parfois comment cela avait-il pu être possible, elle se demandait comment elle en était arrivée là. Avoir des amis, des attaches, un frère, une famille. En y repensant, ce n’était pas si mal, en y réfléchissant bien, c’était plutôt agréable de se sentir entourée. Alors, quand Alfie l’avait appelé pour prendre de ses nouvelles et en même temps, lui parler des problèmes d’August, la blonde n’avait pas hésité une seconde. Elle avait fait ses bagages, prévenue sa mère et avait grimpé dans un avion à la vitesse de l’éclair. L’air frais de Bowen avait un effet thérapeutique pour Maxine, elle s’y sentait bien maintenant, elle avait pris le temps de digérer la disparition de Blake, l’abandon d’Adrian, encore, et surtout, elle avait prit le temps de se faire suivre pour le plus grand plaisir de Léo. Comme la toute première fois qu’elle était arrivé dans le fin fond du Queensland, elle avait pris une chambre d’hôtel, elle ne savait pas combien de temps elle allait rester et si elle allait le faire, peut-être, les souvenirs trop présent avaient raison d’elle. Peut-être que sa vie n’était pas aussi stable qu’elle voulait bien le dire au docteur quand elle parlait de la petite ville côtière. Elle était fière maxine, elle avait cette force dont peu de personne était capable de faire preuve, alors, elle ferait certainement face à ses souvenirs, à ses blessures quoique cela lui en coûte.
À peine ses valises posées dans la chambre d’hôtel, la blonde dévala les escaliers afin de sortir de la bâtisse, elle n’avait qu’une idée en tête revoir ces amis laissés sans un regard en arrière. C’était du Maxine tout craché, mais, que pouvait-on lui dire. Chaque personne ici était consciente de ce qu’elle était, chaque petit habitant de cette ville qu’elle le connaisse bien ou non était conscient de la sauvagerie de la jeune femme. Elle n’était pas du genre à se balader un grand sourire aux lèvres dans la ville et à saluer tout les habitants. Elle était loin d’être une Lily-annaëlle ou une Nevaeh. Elle était ronchon, sauvage et peu aimable parfois, seul une poignée de personne pouvait prétendre la connaître suffisamment pour avoir vu le bon côté de la bête.
Le bras tendu, la jeune femme poussa la porte de la Rhumerie. Elle avança d’un pas lent et félin le long du bar, elle y laissait glisser son doigt comme si les lieux étaient à elle, comme si elle voulait faire comprendre à toute la pièce qu’elle était là, mais qu’elle en avait rien à faire d’eux. Du bout de son pied, elle tira un tabouret pour le décoller du bar et pouvoir s’y installer plus facilement. Les coudes appuyés sur le comptoir, elle fit un signe de tête à la serveuse afin qu’elle appelle August. Elle savait qu’il était là et elle avait assez squatté le bar pour que les barmans finissent par la connaître même après sa longue absence. « Ben alors mon vieux, on vient même plus dire bonjour à ses vieux amis ? » Demanda-t-elle alors qu’il n’avait même pas encore vu la jeune femme. Elle espérait voir un sourire sur son visage rien que cela la remplissait de bonheur. August, c’était cet homme a qui elle se confiait, elle-même ne savait pas pourquoi, August, c’était son crush éternel, mais c’était surtout son ami.  
(c) AMIANTE
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MessageSujet: Re: Yo ho quand l'heure, hissons nos couleurs. ❈ Augustine    Yo ho quand l'heure, hissons nos couleurs. ❈  Augustine  EmptyMar 27 Fév 2018 - 19:25

De tous les derniers mois d’enfer, d’horreur, de peur et d’appréhension, celui-ci était certainement celui durant lequel l’attente était la plus déchirante pour August. L’angoisse semblait être le seul sentiment qu’il connaissait alors, ça lui tiraillait l’intérieur, ça le dévorait au grand complet. Il avait l’impression que ses nouveaux démons étaient en train de jouer avec ses tripes pour voir s’il aurait le courage de voir le bout de ce calvaire. Et honnêtement, August n’en était plus aussi certain. Pendant le procès, le trentenaire était passé par toutes les phases possibles, on aurait presque dit qu’il était en train de faire le deuil de lui-même. Il y avait un peu de ça, à quelque part, parce que toutes les audiences jouaient avec sa tête jusqu’au point de le faire douter de lui-même, de ce qu’il était, de ce qu’il était capable de faire. S’il ne connaissait même pas ses propres limites, comment pouvait-il se défendre convenablement ? S’il ne croyait pas lui-même en lui, comment pourrait-il affirmer haut et fort qu’il n’était coupable de rien ? Heureusement que Willow, Nevaeh, Alfie, Cassie et ses parents avaient été là pour le soutenir, pour lui faire voir ce que lui n’arrivait plus à voir. Sa propre personne. Parce que lorsqu’il se regardait dans le miroir, August, il ne voyait plus que la réflexion d’un fantôme du passé, un regard qui ne lui appartenait plus. Ces derniers mois avaient été difficiles, oui, sur son corps, sur son moral, sur sa relation avec Willow. Il ne tenait plus debout comme avant, sa bonne humeur s’était effritée au fil des accusations. Et ce mois-ci, le verdict tomberait. La sentence. La prison ou la liberté. Comment pouvait-on garder la tête haute par des temps d’incertitudes dont l’issue pouvait briser toute une vie ? Plusieurs vies ? Des dommages collatéraux. Alors August n’était quasiment plus chez lui, il ne supportait plus rien ni personne, et encore moins le temps qui s’écoulait trop vite et trop lentement à la fois. Il était toujours dans le sous-sol de la rhumerie, à expérimenter de nouveaux rhums, à produire plus que le nécessaire, et de toute façon il finirait par toutes les boire, ces bouteilles, alors il se fichait bien d’en faire trop. La grande porte de métal s’ouvrit sur l’une de ses serveuses. Y’a quelqu’un pour toi en haut. Elle esquissa un sourire, un sourire en coin qui intrigua August quant à l’identité de la personne. Willow ne venait quasiment jamais lui rendre visite ici, sans doute pressentait-elle qu’il avait besoin de cet endroit comme d’un échappatoire. Il ne voulait pas qu’elle sente qu’il la mettait de côté, mais c’était ce qu’il faisait malgré lui. L’ancien professeur s’assura que toutes ses machines étaient bien fonctionnelles, bien programmées, avant de remonter jusqu’à l’étage du bar déjà assez rempli. Il balayait la salle du regard, à la recherche d’un visage plus-que-familier, mais ce fut d’abord sa voix qui parvint jusqu’à ses oreilles. « Maxine ! » Il contourna le bar en laissant un sourire de soulagement s’afficher sur son visage. Il l'entoura de ses bras pour une étreinte digne de ce nom, avant de s'écarter. Un à un, ses amis revenaient, et en cette période difficile, August ne pouvait que les accueillir à bras ouverts. « Depuis quand t’es de retour ? Et pourquoi tu m'as rien dit ? » Lui demanda-t-il, jetant la serviette qu’il avait sur l’épaule de l’autre côté du comptoir, avant de s’asseoir à ses côtés. Maxine, c’était un peu cette relation inattendue, improbable, qui était finalement parmi les personnes desquelles il était le plus proche. Et ils se connaissaient sous toutes leurs coutures, c’était le cas de le dire.
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