Enfin de retour prêt de toi ! [jonathan]

Tu devais revenir aujourd’hui. Mais je ne savais pas trop à quelle heure. Alors heureusement j’étais heureux de ne pas travailler. Parce que comme ça je ne le raterais pas quand il rentrerait. J’avais hâte de te revoir et surtout de te serrer dans mes bras. Tu m’avais tellement manqué pendant ces dernières semaines que j’avais l’impression que ça faisait une éternité que l’on ne s’était pas vu. Ce soir, je n’allais pas te lâcher d’une semelle. J’allais rattraper tout ce temps perdu. Surtout qu’il y a quelques changements dans ma vie, du moins professionnelle. Je commençais à voir doucement le bout du tunnel. Parce que le bar m’avait proposé un contrat avec plus d’heures, et le patron m’avait même proposé de passer en cuisine en voyant que je ne me débrouille pas si mal que ça. Je t’avais d’ailleurs préparé le repas, tes plats préférés. Mes cheveux était noués à l’arrière de ma tête, je ne les avais pas coupé depuis ton départ. J’avais entendu du bruit alors que j’étais dans ta, ou plutôt notre, chambre. Je te suris alors que tu arrives déjà vers moi à toute vitesse.
Je n’ai pas le temps de répondre que déjà tu m’embrasses. Je glisse mes mains sur tes hanches, t’attirant contre moi tandis que je savoure ton baiser. Mes doigts trouvent la chaleur de ta peau sous ton tee-shirt tandis que je t’observe. « Tu m’as tellement manqué, Comment vas-tu mon beau ? Tu as fais bon voyage ? » Je dépose un chaste baiser avant de me décaler. « J’espère que tu as faim, j’ai préparé le diner. » Je t’attire dans la cuisine où j’avais déjà préparé la table pour nous et où l’odeur du diner me donnait encore plus faim. Je te dévore du regard, tu étais encore plus beau que quand je t’ai quitté.

Je savourais pleinement ces retrouvailles. Te sentir tout contre moi m’avait tellement manqué, que j’avais l’impression d’être un drogué en pleine crise de manque. J’avais besoin de sentir chaque parcelle de ton corps. Alors mes mains ne s’arrêtaient pas de flatter ton corps. Mes lèvres se relâchent des tiennes. Mais je reste proche de toi, je veux sentir ton souffle sur mon visage. « Bien trop long, comme ces derniers mois, j’en conviens. Mais tu es ici maintenant c’est tout ce qui compte. » Et j’avais bien hâte que tu goûtes mon repas, que tu me dises ce que tu en penses. La cuisine est nickel, tout comme le reste de ton appartement, j’étais un vrai maniaque, et c’était pire quand je n’étais pas chez moi.
Je te souris « Tout est pour toi. Régale-toi mon amour. » Je te laisse t’installer avant de passer derrière toi et de t’enlacer.
Je n’allais pas te lâcher d’une semelle. Ce soir, j’allais totalement me consacrer à toi. Je pose ma tête sur ton épaule et dépose un baiser au creux de ton cou. Je file ensuite m’installer en face de toi, attendant ton verdict. Je souris alors que je suis heureux que tu apprécies mon diner, ça me conforte que je fais le bon choix d’accepter ce contrat, sans trop craindre de faire une erreur. « Je suis heureux que ça te plaise. » Je secoue la tête avant de piquer dans ton assiette.
« Hum, écoute j’ai eu pas mal de boulot.. Mais ça risque de changer. Le bar m’a proposé de passer à temps plein, avec quelques journées en cuisine. J’avoue que, depuis que tu es pas là, je passe mon temps à cuisiner, et il se trouve que j’aime bien ça. Du coup, je pense quitter mon poste de caissier. Je ne pourrais pas concilier les deux. Alors attend toi à être mon cobaye. » Je me penche pour te voler un long baiser. « Ok, la prochaine fois, ne pars pas aussi longtemps.

J’aime te voir autant concentré sur moi, au point de m’en faire rougir. J’aimais cette sensation grisante que tu m’apportais quand tu étais dans mes bras. Ces dernières semaines avaient ressemblé à un cauchemar, et même si je sais que c’est à cause de ton travail, ce à quoi j’ai cependant quelques doutes mais je ne le fais pas voir, pas encore. Je veux profiter de ce jour de retrouvailles. Ne pas entacher tout ça de mauvais souvenirs, ils peuvent attendre. J’avais déjà bien assez de mauvais souvenirs comme cela dans ma vie pour en créer d’autres. Pour le moment tout était plus que parfait. Je n’avais pas l’intention de te lâcher avant un bon moment.
« Tu n’as pas besoin de promettre, juste que ce soit plus court, ou que je puisse venir te voir. C’est tout ce que je demande. » Je te souris, je ne veux pas que tu me fasses de promesse dans le vent.

Je plonge mon regard dans le tien avant de passer derrière toi et de me coller tout contre toi. J’adorais sentir ton parfum qui emplissait mes narines. J’inspire profondément, et pas discrètement du tout. Mes mains glissent le long de ses bras, mes lèvres se posent dans ta nuque, goûtant la saveur de ta peau. Si tu m’avais manqué, les sentiments étaient encore plus fort, plus puissant. Je ne te laissais pas manger tranquillement mais je m’en fiche un peu. Je finis quand même par m’éloigner et prendre place en face de toi pour admirer tes jolis yeux. Je finis par piquer dans ton assiette, avec un sourire accroché à mon visage.

« Certainement pas, pas encore ! De toute manière tu n’as pas le choix, parce que je compte bien essayer les plats que je dois préparer. » Je prolonge avidement le baiser jusqu’à en être à bout de souffle. Je grogne même dans le baiser . si je m’écoutais, j’interromprais le repas pour profiter de ton corps. J’attrape ton pouce entre mes dents avant de secouer la tête. « Nope, si j’arrête de travailler je vais devenir complètement taré, je me connais. Et tu ne veux pas vivre ça, je te l’assure. »

J’attrape ta main avant de te lever et de t’attirer contre moi. « JE te propose comme dessert mon corps. Tu peux en faire ce que tu veux. » Je flatte tes hanches tandis que mes lèvres trouvent le chemin de ton cou.

Je soupire doucement parce que je ne vais pas savoir attendre très longtemps. Tu me tentais bien trop. Alors je tentais de faire la conversation, pour ne pas te sauter dessus de suite. J’avais envie de comprendre tous les secrets qui t’entourait. Même si justement tu évitais tous ces sujets de conversation. JE ne veux pas insister pour le moment.
Mais maintenant je ne peux pas renier mon état. L’électricité est plus que présente entre nous. Les semaines sans le toucher y est probablement pour quelque chose. Je n’allais pas pouvoir attendre encore très longtemps. Ton corps m’appelait. Je souris néanmoins, je sais que mon nouveau travail va me laisser plus de temps personnel et donc plus de temps avec toi.
« J’ai besoin de travailler, de voir du monde. Et je sais que si je reste avec toi, je vais avoir tendance à devenir fainéant pour rester dans tes bras toute la journée. Et ne t’en fais pas pour le sport, j’ai bien l’intention de t’aider dans ce domaine, crois-moi tu en brûleras des calories. » Je t’attire donc près de moi, profitant ensuite de promener ma main sur tes abdos. Mes lèvres retrouvent la chaleur de ta peau. Je ne rate aucun frisson, aucune réaction de ton corps. JE ne veux que rien ne m’échappe. Un soupire passe la barrière de mes lèvres alors que mon corps se retrouve soudé au tien. Je redresse mon visage avant que tu ne kidnappes mes lèvres pour un baiser enflammé à en faire rougir les murs. MEs mains remontent le long de ton torse, gravant chaque partie de ton corps avant de s’engouffrer dans tes cheveux et de les serrer entre mes doigts. Je tape contre la porte de la cuisine, je ne sens pas la douleur, juste le plaisir qui grandit de plus en plus. Plus rien n’existe autour de nous, soudés. Je me hâte de monter les escaliers et d’arriver dans notre chambre. Mon corps se colle à toi de nouveau. Je gémis dans le baiser avant de lâcher tes lèvres. « Je t’aime, tellement… » Je prend en coupe ton visage, déposer des baisers brûlant partout. Je grogne, tu me marques, et j’adore ça. Je t’aide à enlever mon tee-shirt qui s’échoue rapidement au sol avant de faire subir le même traitement au tien. JE te traîne vers le lit avant que je ne m’y écroule, t’entrainant dans ma chute. « à toi… Je suis à toi. » Je grogne, la voix est teintée de mon désir brûlant pour toi. Mes yeux ne te lâche pas. J’attendais cela depuis tellement longtemps, trop longtemps. Je suis à ma place, maintenant, et je ne laisserais personne se mettre en travers de nous. C’est une promesse que je te fais. Glissant mes mains dans ton dos dénudé, j’y laisse quelques marques, te laissant totalement le pouvoir sur ce moment. J’étais à ta merci maintenant.

Tout ce qui m'intéresse maintenant c'est toi, Benjamin, et ton plaisir. Je n'ai plus envie de parler ni même de chercher à percer tous ses mystères. Je préfère reporter tout cela à plus tard. Parce que je ne suis pas né de la dernière pluie, je sais que quand tu découvriras ce que je suis réellement, cela ne va pas te faire plaisir. Mais tu es là, devant moi, plus amoureux que jamais et je vais en profiter jusqu'au bout.
L'amour, je ne l'avais jamais connu avant toi. Un amour si fort, si fusionnel, qu'il me fait perdre la tête. Je ne veux pas te perdre, je sais que je n'arriverais pas à le supporter. Te le dire devient un besoin vital, que tu comprennes l'importance que tu as à mes yeux. Je me perds dans tes bras, glissant les miens autour de ton corps svelte et puissant à la fois. Je me retrouve sur le lit dans tes bras. Pressé de profiter de ce moment qui va arriver. tu m'avais manqué, ces dernières semaines sans pouvoir te toucher a été un vrai calvaire. Je souris à ta réponse. Mais assez parlé, il est maintenant temps d'agir. Et je ferais tout pour rendre cette soirée magique, inoubliable. J'allais te montrer combien tu m'avais manqué, combien je suis dépendant de toi. Je grogne, profite de ces préliminaires. Profiter de tes lèvres est un vrai régal. Les minutes s'égrènent, défilent dans ce corps-à-corps à la fois puissant mais pourtant rempli d'amour. Je ne sais combien de minutes, voire d'heures défilent, mais le temps s'est arrêté dans tes bras. Jusqu'au moment où je retombe totalement essoufflé sur ton torse. Parce qu'on avait échangé les rôles. J'étais insatiable de toi. Je grogne de contentement tandis que mes doigts virevoltent contre tes flancs, nos jambes emmêlées. J'embrasse ton cou, je m'enivre de ton odeur avant de prendre en otage tes lèvres dans un baiser enflammé. "Hum ... C'était parfait bébé, le meilleur dessert que je peux rêver." Je me déplace au-dessus de lui pour attraper mon portable et regarder l'heure avant de glousser. "Bon je crois que l'on repassera pour une sortie, il est déjà 18 h, à moins que tu ne veuilles manger au restaurant et sortir ensuite dans un bar mon amour ?" Je rampe de nouveau sur ton corps, t'admirant. L'idée de repartir désormais dans mon appartement ne m'enchante plus du tout.

L’amour charnel. Point culminant de la passion, de l’amour. L’inévitable pour beaucoup, une addiction pour certains. Moi je n’étais pas loin de l’addiction, mais seulement avec toi, et personne d’autre. Personne ne me faisait tourner la tête comme tu sais si bien le faire. Tu me rends dingue, et j’essaie d’en faire tout autant. Il est certain que maintenant je ne peux plus me passer de toi sans souffrir le martyr. J’en ai pourtant eu des histoires avec d’autres hommes, surtout des histoires d’un soir. Mais aucun ne m'a autant résisté que toi, et aucun ne m’a autant fait tourné la tête. C’est tellement étourdissant que j’en oublierais presque mon nom et qui je suis. Je m’offre à toi comme je ne me suis jamais offert à quelqu’un comme avec toi. Je suis dépendant de toi, je l’ai bien remarqué pendant les semaines où j’étais loin de toi, j’ai cru ne pas parvenir à y survivre. Pourtant ce n’était que temporaire, mais j’étais comme un chat en cage. Maintenant il est hors de question que je te lâche. Je me perds dans tes bras, épousant ton corps comme s’il était façonné pour le mien. Notre complémentarité fera probablement des jaloux. Mais j’en suis fier. Parce que je suis possessif, et que je ne veux qu’il n’y ait que moi qui te fasse cet effet. Mes lèvres sont gonflées sous tes assauts. Je caresse tes hanches , ne décollant pas ton corps. « Ne me tente pas mon coeur. Tu ne sais pas le monstre que tu réveilles en disant cela. » Je souris largement avant de glisser mes bras autour de ton cou. Mon sourire ne me quitte pas, j’étais sur mon nuage de bonheur et je ne suis pas prêt de le quitter.

« Je ne bouge pas, et de toute manière on a tout le temps pour faire ce que l’on veut. Et je ne prétend qu’à rester dans tes bras, profiter de toi encore et encore, bébé. »

Je profite de tes lèvres, t’attirant tout contre moi. J’ai besoin de ressentir la chaleur de ton corps. Je grogne quand tu t‘éloignes de moi, restant allongé alors que tu te rhabilles. Je soupire doucement avant de daigner me lever et d’enfiler ton jean pour porter ton odeur. Arrivant derrière toi, tu te retournes et je t’offre mon plus beau sourire. « Je t’aime aussi bébé. » Je te lance mon tee-shirt, je ne veux pas que nos voisins te reluque, je ne le supporterais pas. JE t’embrasse avec fougue, ta déclaration me touche en plein coeur.