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avier était vraiment quelqu’un qui comptait pour moi, malgré si je ne le connaissais que par ses lettres. Me confier à lui était simple, naturel. Il montra de l’intérêt pour mes anciens articles. Je lui promis donc de les lui montrer la prochaine fois qu’on se verrait si quand à lui il promettait de ne pas se moquer. Il était certain que depuis se temps là, mon écriture et mon vocabulaire avait évolués. «
Je ne suis pas moqueur, au contraire, je crois que je serais bien trop admiratif ! » Je souris, amusée. «
Très bien. On verra ça la prochaine fois alors ! » Lui dis-je avec un clin d’œil, heureuse de me dire que j’allais le revoir très bientôt. J’avais presque aussi hâte de lui montrer que peur de son avis. J’étais critique envers moi-même et donner mon travail à lire à quelqu’un que j’estimais autant me donner des sueurs froides quand bien même je savais que Xavier serait toujours bienveillant envers moi. On parla ensuite du sujet de mon prochain article. J’étais vraiment heureuse de pouvoir partagé tout ça avec quelqu’un d’autant plus qu’il semblait être d’accord avec mon point de vu. «
C'est bien vrai. » Je lui souris, ravie qu’il soit de mon avis. L’égalité homme/femme avait encore des progrès à faire mais je trouve que nous étions plutôt bien partie. Du moins chez nous, en Australie.
Je lui fis part alors de mes craintes concernant ce rendez-vous. J’avais vraiment imaginé le pire et finalement j’étais plus que contente qu’on ait sauté le pas et qu’on se soit vu. J’avais, grâce à lui, quelqu’un sur qui compter dans cette ville. Je n’étais pas seule. «
J'en suis ravi aussi. Je dois avouer que j'angoissais un peu à cette idée mais c'est une bonne chose. » J’étais vraiment contente de voir que je n’avais pas été la seule à appréhender cette rencontre en chair et en os. Je souris. «
Je trouve aussi. » Avouais-je, souriante. J’en venais même à regretter qu’on ne l’ai pas fait avant tout en me disant que les choses venaient à point. C’était simplement le bon moment pour nous deux. «
Tu es une de mes plus belles rencontres et une de mes plus belles expériences. » Tochée et émue par ses mots, je le regardais, souriante, me disant au plus profond de moi que le lien que les mots avaient créer serait dès plus difficile à coupé. C’était le début d’une belle histoire d’amitié. J’en étais convaincue. «
Tout pareil. » Dis-je, la voix légèrement tremblante mais avec mon éternel sourire.
