(#06) Te revoir, te toucher. ft. Aslander

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Te revoir, te toucher.

Cela fait quoi… Trois jours que je suis arrivé à Bowen. Trois jours pendant lesquels j’ai cherché un job pour pouvoir vivre sans embêter mes parents avec l’argent. Pendant ces trois jours, j’ai également été m’inscrire à l’université de la ville en prenant bien soin de demander une chambre dans la résidence universitaire. Maintenant j’attends un appel de leur part pour savoir si je suis pris ou pas. Pendant mes deux nuits ici, j’ai dû dormir dans un hôtel miteux, le moins cher que j’ai trouvé. La décoration était vraiment de mauvais goût, j’avais l’impression de dormir en présence des esprits. Mais au final, je m’y suis un minimum habitué et l’odeur d’humidité ne me dérange plus vraiment.

J’ai pris mon petit déjeuné dans le fast-food du coin puis je me suis mis en route chez une personne que je connais très bien. Je sais que venir à l’improviste c’est pas la meilleure des solutions, surtout avec lui, mais j’ai envie de le voir et qu’on s’explique. Après avoir parlé longuement avec les parents d’Aslander, j’ai enfin pu leur tirer les vers du nez concernant la localisation de ce dernier. J’ai tout de suite sauté sur l’occasion pour le rejoindre. Et aujourd’hui, maintenant que je me retrouve devant sa porte, que je viens de frapper trois coups et que j’entends des bruits de pas, je me sens bien moins sûr de moi. J’ai la boule au ventre, le cœur serré et la tête qui réfléchis à tout ce qui va probablement se passer. Je sais qu’il vit avec sa sœur et il y a une grande possibilité à ce que ce soit elle qui m’ouvre. Elle sera surement surprise de me voir ici, moi qui n’ai jamais quitté le cocon familial.

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Nous étions vendredi matin, j'avais commencer les cours depuis une semaine et je n'avais pas c ours avant 15h cet aprè-midi. Cependant ce n'est pas le week-end donc je n'ai pas prévue de grasse matiné. Je me suis levé en même temps que ma soeur qui avait cour tôt, afin de pouvoir travailler sur mes cours également. J'étais donc juste en pantalon de jogging et tee-shirt à la cool, avec une tasse de café à côté de mes cours, sur la table de la cuisine. J'essayer de résumer sur des fiches, les notes que j'avais prise cette semaine. Soudain j'entend quelqu'un frapper à la porte. Bizarre, je n'attend personne pourtant... à moins que ça soit un amis de ma soeur qui ne sait pas qu'elle à cours en ce moment... Je me lève donc et j'ouvre la porte.

Le choc, mon coeur s'arrêta de battre durant une fraction de seconde. Il était là en face de moi... Landon, mon ex-meilleur amis, l'homme dont je suis amoureux et à qui j'ai fait vivre un enfer pour que personne ne le sache. Apparemment il s'était bien remis de ses blessures que je lui avait causé, heureusement. je reste silencieux tétanisé sans pouvoir quoi dire. Puis après quelques seconde, je me ressaisie et mon regard change. - Qu'est-ce que tu fous là ??? J'ai pas était assez claire la dernière fois ?? Ca me fait mal de lui parler comme ça, car j'ai qu'une envie c'est de l'embrasser la tout de suite. Mais, je ne peut pas, je ne veut pas être cette homme là, je ne peut pas.

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Te revoir, te toucher.

J’attends bien sagement devant cette porte que je déteste à présent. Suis-je aussi suicidaire que ça, à vouloir renouer contacte avec une personne qui m’a envoyée à l’hôpital ? Si mon esprit n’était pas si embrouillé par toutes ces pensées obscures, je dirais que oui. Mais ma vie sans lui, ce n’est pas possible. On se connait depuis qu’on est gamin, et c’est inimaginable pour moi que des coups me fassent oublier tout ce qu’on a vécu ensemble. Je vois la poignée se baisser et j’entends le grincement de la porte s’ouvrir. Mon cœur menace d’arrêter de battre. Je lève les yeux sur ce regard surpris. Un regard qui se change bien trop tôt. J’ai l’impression d’être frappé encore une fois, mais là, par de simples yeux qui me fusillent. Je grimace légèrement en entendant ses dures paroles. « Je… Je peux entrer ? » Je me contente de ne pas répondre à sa provocation. Je veux qu’on parle et j’emploierais la manière forte s’il le faut ! « J’aimerais vraiment qu’on parle, Aslander. » Je le fixe de mes yeux à présent assurés. Je sens le soleil qui chauffe dans mon dos, c’est agréable, plus agréable que la situation que je suis entrain de vivre en ce moment. J’aurais tellement aimé que cet homme en face de moi soit mon soleil chaque jour et je compte bien faire tout ce qui est en mon pouvoir pour qu’il le devienne un de ces quatre. Peut-être pas aujourd’hui, peut-être pas demain, mais un jour, il le sera.

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Mais pourquoi était-il venue à Bowen ? Je ne comprend pas ce qu'il fait encore ici à venir me voir. Je l'ai insulter, humilié, frapper et il ne me déteste toujours pas ? Qu'est-ce que je dois faire pour qu'il comprenne enfin que je ne veut plus le voir ? Enfin.... si je veut le voir, j'aimerais, mais c'est impossible et je dois réussir à tout faire pour qu'il me haïsse. Landon me demande si il peut rentrer. Je lutte pour resté aussi méchant que je le peut. Je le regarde de haut et lui parle froidement. - Le palier suffira pour toi... Mais il insiste, il veut me parler. Je le connais par coeur et quand il est comme ça, il fera tout pour arriver à ses fins. Je décide donc de le laisser faire en lui répondant sèchement. - Tu à 2 minutes, pas une de plus. Cependant je ne le laisse pas entrer pour autant. Je reste sur le pallier, j'appuie mon épaule contre l'encadrement de la porte, croisant les bras contre mon torse, le regardant. Je me demandais bien ce qu'il voulait me dire et c'est aussi pour cela que je le laisse me parler, je veut comprendre pourquoi il est venue jusqu'ici pour me voir, pourquoi il ne me haie pas, comme il le devrait.Resté méchant face à Landon devenait de plus en plus compliqué au fur et à mesure que les secondes s'écoule. Le voir en face de moi me trouble, je le trouve particulièrement beau, ça me fait peur.... je n'ai pas le droit de l'aimer, je ne peut pas m'autoriser de l'aimer. C'est impossible et ça me fait mal, en ce moment mon coeur est un mille morceau. Le seul avantage de cette situation c'est que j'arrive à écrire plusieurs chansons sur tout ça. J'en ai même écrite une sur Landon, sur cette amour impossible, c'est ma façon d'extérioriser tout ça. Cette chanson je vais d'ailleurs la chanter et la jouer ce soir dans un bar où j'ai pu avoir une scène.

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Te revoir, te toucher.

Aïe. Mon cœur. Je m’étais préparer à tout, même à des insultes et pourtant, son refus de me laisser entrer arrive à pénétrer comme un boulet de canon dans mon cœur, écrasant celui-ci comme si il ne s’agissait que de la vulgaire bouillie. J’ai de plus en plus de doutes, sur lui comme sur moi, mais je ne vais pas me laisser démonter avec si peu. Je suis un guerrier ! « Ca devrais bien suffire. » Dis-je à voix haute pour me persuader moi-même. Deux minutes ? C’est chaud, mais ça va le faire. Je prends une profonde inspiration pour choisir mes mots. « Écoute, si je suis devant toi aujourd’hui, c’est parce que je ne peux pas effacer plus de 16 ans d’amitié. T’es mon meilleur ami, t’es l’une des personnes les plus importante de ma vie. Alors je ne vais pas te laisser te casser loin de moi comme ça ! Je suis peut-être égoïste, mais je l’assume. Tu viens à Bowen ? Pas de soucis, je viens aussi. Tu pars pour l’Italie ? Je viendrais avec toi. » J’ai l’impression d’avoir dit tout ça en un seule souffle. J’ai l’impression d’avoir faire un 300m. J’ai peut-être mis trop de cœur dans mes paroles mais j’ai souhaité dire ce que je ressentais. Je soulève mon tee-shirt pour lui montrer un bleu qui n’est pas encore parti. « Tu vois, ça. Tu peux me dire que je suis bête de revenir vers toi alors que tu m’as envoyé à l’hôpital, mais pour moi, c’est juste une mauvaise passe entre nous deux. »

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Pourquoi s'acharnait-il a vouloir resté ali avec moi alors que je le repousse.... pourquoi cherche-il à se faire du mal et par la même occasion me faire du mal. Plus je m'éloigné, plus il me collé. Je ne sais plus quoi faire pour le repoussé et en même temps .... tout ce dont j'ai envie c'est d'être dans ses bras. Je lui parle cette fois calmement. quelque chose boue en moi, une certaine colère monte le temps d'entendre ses mots. Puis il me montre alors un énorme bleu sur ses côtes. Mon coeur se serre, c'est moi qui lui ai fait ça ? Parfois je me deteste ... je ne voulais pas, mais je n'avais pas le choix. Bien que maintenant je vois que même cela n'à pas suffit à l'éloigner. Ma rage sortit alors, par contre lui cette fois mais contre moi, contre l'univers ... Je le prend violemment par le bras et l'attire dans l'appartement rapidement pour que personne ne nous voit et je referme la porte derrière nous. Je le lâche et lui dit furieusement, les mâchoire serré. - Mais putain tu comprend pas que je ne peut plus être amis avec toi ! Je ne peut pas te voir !!! Ce n'est pas que je ne veut pas mais je ne peut pas bordel !!! Mon poing partit contre le mur, j'avais une tel colère en moi, signe de mon mal être. des larmes coula sur mes joues. la colère retombe, je le regarde les yeux embués de larmes. - Je suis amoureux de toi Landon ! Je ne peut pas .... te voir me fait trop de mal.... je suis désolé de t'avoir frapper.... j'ai était con, je voulais que tu souffre comme moi je souffre et je voulais que tu t'éloigne de moi car je ne peut pas être gay, je ne veut et ne peut pas. Ca m'est interdit. Maintenant que tu sait tout... part, s'il te plaît lâche moi maintenant. Ca y est... je lui avait tout dit... comme j'avait déjà tout dit à ma soeur, mais le secret restera entier pour mes parents car je ne peut pas les décevoir, je tient à eux, ils sont ma famille. ma mère est tout pour moi et mon père c'est mon model, mon héro et j'ai peur qu'en apprenant que je suis gay ils soit déçue ou me renie. Surtout mon père qui m'à toujours pousser à devenir le playboy qu'il était quand il était jeune, le dragueur de ses dames. Et puis.... il y à aussi le fait que je mon rêve est d'être chanteur dans la country et ce milieu là n'accepte pas les gays. Je ne veut pas gâcher ma carrière pour ça... même si je doit être malheureux toute ma vie.

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Te revoir, te toucher.

Je n’ai pas hâte d’entendre sa réponse. En fait j’ai peur qu’il me crie dessus ou qu’il me tape encore. Je n’ai pas peur de retrouver à l’hôpital, j’ai juste peur de ne pas pouvoir sortir de ma dépression s’il recommence. Il prend mon bras avec une tel violence que j’ai l’impression que je ne suis pas capable de faire le poids. Sans que je ne m’en rende vraiment compte, me voilà dans la maison de sa sœur. Heureusement, il n’élève pas le poing sur moi, mais sa colère arrive à m’amputer d’un bras tellement c’est douloureux. J’ai le cœur qui bas plus vite que la normal, j’ai les yeux humides, menaçants de laisser apparaitre ma tristesse sur mon visage. J’encaisse ses mots comme je le peux. Une larme commence à couler sur ses joues, puis une deuxième, puis un millier d’autre. Je me sens tellement mal. C’est de ma faute s’il pleure. Je grimace et je l’écoute attentivement. J’avais juré de ne pas pleurer, et pourtant, voilà qu’une vague d’eau salée perle mes joues. Je me jette sur lui et je l’enlace dans mes bras. « Je suis désolé… » Je renifle. « Je comprends. Mais je suis égoïste. Je suis vraiment désolé putain. Moi aussi je t’aime. Mais s’il te plait, ne m’oblige pas à m’éloigner de toi. » Je me rends compte que j’ai dis cette phrase sans respirer et j’essaie donc de reprendre mon souffle. « C’est trop dur… » Je me serre encore plus contre lui, car j’ai peur de ce qui va arriver quand mes bras ne l’entourerons plus.

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Un poids c'était enfin retirer en moi. J'étais soulager de lui avoir tout dit mais cela ne réglais pas mon problème pour autant. Je ne peut pas être gay, donc je ne peut pas être avec lui et donc je ne peut plus le voir car je suis vraiment amoureux et ça me fait trop mal de le voir sans pouvoir être avec lui. Je connais Landon par coeur, depuis qu'on est tout petit, je sais que ça pourrait fonctionner entre nous, mais tout ça n'est qu'illusion, je ne pourrais jamais être avec lui. A mes mots, voilà qu'il se met à pleurer. Nous voilà bien maintenant, deux mecs en train de pleurer... pas très viriles tout ça. Il se jette alors dans mes bras et m'enlace. Je ne dis rien, être enfin dans ses bras m’apaise. Je me détache ensuite de lui et le regarde après avoir essuyer mes larmes. - C'est moi qui suis égoïste.... mais.... tu ... tu m'aime toi aussi ? Je ne pensais pas que.... ça me fait plaisirs c'est sûre et en même temps ça m'arrache le coeur. On ne pourra jamais être ensemble Landon, jamais et je pense que pour notre bien à tout les deux, on devrait arrêter de se voir même si c'est dur... Je soupire un instant je me retourne marchant vers le mur, réfléchissant sérieusement à cette situation. Puis je me retourne soudain vers Landon, je m'approche de lui il me serre dans se serre contre moi. Je passe mes mains sur son dos. Je reste silencieux. Puis je le repousse. - Non ... non on peut juste rester amis comme avant. Mais rien n'était comme avant. - Je ne peut pas t'offrir plus, je n'ai pas le droit de décevoir mes parents. Une larme coula à nouveau sur ma joue, c'était trop dur. Il est là devant moi, je peut le toucher, le sentir et je pourrais même... l'embrasser. au moment où je pense ça, une pulsion, je pose mes mains sur ses joues, je le regarde dans les yeux, mes lèvres s'approche des siennes et je l'embrasse. Furtivement tout d'abord, surpris par cet électricité qui émane de nous, puis cette fois je l'embrasse de manière volontaire et fougueusement, passionnément. Ma tête ne commande plus, je réagis sous une pulsion, je lui prend la main délicatement et l'embarque dans ma chambre. Je le pousse avec douceur sur mon lit, je le regarde tout en retirant mon haut, je l'embrasse à nouveaux allonger sur lui puis nos corps commence à entrer dans une fusion, on fait l'amour sauvagement, passionnément. Quelques minutes après Je suis allongé sur le dos à côté de Landon. Je m’assoit sur le rebord du lit, mettant ma tête entre les mains. - On aurait pas dû putain... on aurait pas dû... Je ne suis pas gay, je ne suis pas gay, je ne suis pas gay. dis-je inlassablement comme pour me persuader le contraire de cette évidence. Qu'est ce que j'allais faire ....

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Te revoir, te toucher.

Je le vois déjà me pousser pour se dégager de mes bras et pourtant, à ma plus grande surprise, ce n’est pas ce qu’il fait. Il me répond d’une manière avec laquelle je ne m’étais pas du tout préparé. Il semble troublé par mes paroles, du fait que moi aussi, je l’aime. Honnêtement, je pensais qu’il s’en doutait, mais non. Je bois chacune de ses paroles même si celles-ci me fendent le cœur. Le mot jamais sortant de ses lèvres est prêt à m’achever. Ça me fait chier. Je ne veux pas qu’il pense cela parce que moi, je ne le pense pas ! Il me dit qu’on devrait arrêter de se voir et cela me fait froncer les sourcils. Non. Je ne veux pas. Je ne lui réponds pas. En fait je ne sais pas quoi lui dire parce que si je force un peu la chose, il sera triste mais si je ne fais rien pour essayer de le retenir, j’ai peur qu’il soit déçu de moi. Puis il me dit qu’on pourrait être ami. Au début, je m’étais dis que c’était une bonne idée. Mais maintenant que je l’ai entendu dire qu’il m’aimait je ne sais pas si je serais capable de n’être qu’un ami pour lui. Rien ne sera comme avant. « Je… Je suis prêt à faire des efforts. Tout ce que je veux, c’est quoi ne s’éloigne pas. » J’arrive à sortir cette phrase entre deux sanglots. Je vois encore les larmes couler sur ses joues et ça me tue. C’est de ma faute s’il pleure. D’un coup, je vois son visage très prêt du mien et ses mains sur mes joues. J’écarquille les yeux quand ses lèvres chaudes se posent délicatement sur les miennes. Mes yeux se ferment pas réflexe. J’aime cette sensation. Je ne pense plus à rien. Le baiser devient alors de plus en plus fougueux. Quand je reprends mes esprits, je me rends compte que je suis entre 4 murs et j’en déduis que c’est la chambre d’Aslander. Il me pousse délicatement sur le lit. Ça me plait putain. Puis je le vois enlever son tee-shirt. J’ai déjà vu son corps pleins de fois, mais cette fois, c’est différent. Je décide alors de faire de même. Nous échangeons des baiser, des câlins jusqu’à faire l’amour. Je me donne à lui, complètement.

Me voilà allongé sur un matelas moelleux, à côté de la personne que j’aime. Je n’ose pas trop le regarder. Je sens les draps bouger alors je tourne ma tête pour le regarder. En voyant les expressions de son visage, je sais déjà qu’il regrette. Moi, je ne regrette pas, mais je crois que je vais devoir faire semblant d’être désolé. « Désolé. » Que pourrais-je dire d’autre ? « Tu veux que je parte ? » j’espère tellement qu’il va me dire non, même si honnêtement, je suis sur qu’il va me dire de dégager. « Tu sais, je suis prêt à tout pour toi. » Je dis ça très sérieusement.

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J'avais fait une connerie, celle de coucher avec Landon. Certes, il est l'homme que j'aime, mais je n'étais pas prêt, mentalement en tout cas. Je m’énerve alors en me répétant que je ne suis pas gay, mais je sais que je me raconte des histoires. Je suis gay et je ne devrais pas en avoir honte, mais c'est plus compliqué que cela. Landon était toujours sous la couette, il avait l'air désolé et me demanda si je voulais qu'il parte. Je le regarde alors. - Je ne sais pas.... je suis paumé. Mais... je ne pense pas que j'ai envie de te voir partir. Je réfléchie quelques instants. Tout ce que je sais en ce moment c'est que je suis vraiment amoureux de Landon. Il me dit alors qu'il serait prêt à tout pour moi. Je lui répond alors : - Tu ne devrais pas... Je ne te mérite pas Landon. Comment tu peut encore m'aimer après tout ce que je t'ai fait subir ? Je t'ai envoyé à l'hôpital ! C'est impardonnable, même moi je ne pourrais pas me le pardonner. Je me laisse tomber sur le lit à côté de lui, très proche même. Je lui prend doucement la main, regardant le plafond je me confie alors à lui. - je suis perdue.... je t'aime et en même temps j'ai peur de t'aimer. J'ai peur de tout perdre en t'aimant.... ma famille, mes rêves... mes parents vont être tellement déçue... Mais je n'arrive pas à lutter contre mes sentiments... ils sont trop fort. Je n'ose pas le regarder quand je lui dit ça, je continue de fixer le plafond, mais mes doigts sont bien entrelacé dans les siens. En ce moment je sens que je suis fragile et que je pourrais faire une connerie. J'ai tellement peur de tout ces sentiments qui m'envahissent. Mon homosexualité me fait peur. Landon à surement du connaître ça quelques années plus tôt, je ne sais pas, peut être que c'est quelques chose de normal ou alors c'est juste moi..... - Ils ont dit quoi tes parents quand ils sont su pour toi ? lui demandais-je car je sais qu'il es très proche de ses parents tout comme moi et même si on est meilleure amis depuis des années, je ne lui ai jamais posé cette question.

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Te revoir, te toucher.

Je suis toujours allonger sur le lit à attendre qu’il me dise : ouai c’est mieux si tu te casse. Je n’arrête pas de me dire que, même s’il m’aime, il ne voudra jamais qu’on soit ensemble. On a eu un moment très intime mais ça ne se reproduira surement plus jamais. Ou alors, il faudrait qu’un miracle se produise. A quoi il pense ? Je suis vite fixé. Il est tellement adorable. Je regarde fixement sa peau nue. Il me dit alors qu’il ne mérite pas que je sois là pour lui. Qu’il m’a envoyé à l’hôpital et que c’est impardonnable. Mais moi, je ne l’entends pas de cette oreille. Je me battrais pour lui. « Ce qui s’est passé n’a pas d’importance pour moi, Aslander. » Dis-je doucement, comme si j’avais peur de le briser. Je le vois se laisser tomber sur le lit, à côté de moi. Il est beau. Je sens alors ses doigts chauds venir enlacer les miens et j’en frisonne. J’aime quand il est comme ça avec moi. J’ai toujours voulu ça. Je l’écoute attentivement et je mets plusieurs minutes avant de lui répondre. « C’est à toi de décider de ce que tu veux faire de ta vie. Pas t’es parents, Aslander. » Je fais une pause. « Je sais que ça doit être dur parce que je sais quel lien tu as avec tes parents. » Je le regarde fixement pendant que lui essaie de fuir mes yeux. Là tout de suite, j’ai envie de lui embrasser le cou et de lui dire que tout se passera bien entre ses parents et lui, qu’ils accepteront. « Ma mère l’a un peu mal prit au début. Mon père lui, n’a pas vraiment dit grand-chose, il a juste accepté sans broncher. Ma mère a mit quelques jours pour accepter et maintenant, tout vas bien, elle n’est plus choqué de mon orientation sexuel et on en parle sans tabou. » Je me relève un peu et me met à quatre patte au dessus de lui, pour affronter son regard. « Je suis sur que tes parents pourraient comprendre et puis ce n’est pas comme si ils ne m’aimaient pas. » Je me tais quelques secondes avant de reprendre. « C’est grâce à eux que je suis ici, avec toi. »

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Je garder ma main dans celle de Landon, cela me rassurer. Il me dit alors que je ne devrait pas faire comme mes parents veulent mais comme moi je veut car c'est ma vie. Il essaie ensuite de me rassurer en me racontant comment ses parents l'ont pris lorsqu'il leur à dit qu'il est gay. Il a surement raison, je devrais me jeter à l'eau et leurs avouer... si ils m'aiment, ils comprendront surement. Landon se détache de ma main et se met au dessus de moi. C'est vrai ce qu'il dit mes parents l'ont toujours apprécier, même en sachant qu'il est gay. Il me révèle alors quelques chose dont je me douté un peu, en sous entendant que ce sont mes parents qui lui ont dit où je me trouvait, il n'y aavait qu'eux pour pouvoir leurs dire. Je m'en doutait. Je sourie alors, il était toujours au dessus de moi, je le prend délicatement par le col pour le coller à moi et l'embrasser tendrement. Nous deux, c'est une évidence et je ne me sens bien qu'en sa présence. Je sais que même si cela va être dur à assumer, je suis gay et c'est comme ça. Mais pour le moment pour vivre heureux, vivons cacher. Après l'avoir tendrement embrasser, il s'allonge contre moi et pose sa tête sur mon torse. Je le regarde. - Tu as raison... je vais dire à mes parents que je suis gay et amoureux de toi. Mais pour le moment si on sort en public ensemble, je ne veut pas qu'on nous voit comme deux amoureux, je veux que notre amour reste pour le moment privée, juste pour nous et notre famille. Je ne suis pas prêt pour me montrer en public en tant que gay. Je me tourne vers lui et l'embrasse à nouveau longuement puis le regarde. - Ma soeur est déjà au courant alors... tu pourrait rester avec moi aujourd'hui ? Je dois réviser mais ta présence me ferais plaisirs, maintenant que je nous accepte ensemble, je n'ai pas envie que tu reparte tout de suite. Je décide de me lever puis de me rhabiller pour aller réviser dans le salon, laissant Landon dans la chambre seul. La journée se passe bien, après avoir réviser 2h, nous avons manger ensemble, regarder un film puis en fin d'après midi j'ai du aller en cours, mon seul cours de la journée. Landon est donc repartie chez lui, en nous donnant très vite rendez-vous. Nous avons d'ailleurs passer une bonne partit de la nuit à s'envoyer des sms.

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