Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
La sonnette venait de retentir et tu te pressais d'aller ouvrir la porte. Tu avais donné congé à Martha, ne voulant pas être dérangé dans la journée. C'était la première fois que Willow venait chez toi, la première fois que tu avais envie de lui parler sincèrement, de mettre de la lumière sur tout ce que tu avais sur le coeur. Elle était ton amie dans cette ville, la seule à qui tu pouvais vraiment te confier. La seule à qui tu avais vraiment besoin de parler en ce moment. « Willow, entre ! » Tu te poussais de la porte pour la laisser passer, prenant soin de la refermer derrière elle. Tu ne lui proposais pas de prendre son manteau parce qu'elle n'en avait pas. L'été approchait à Bowen, la chaleur devenait un peu plus étouffante, l'air plus sec. « Veux-tu boire ou manger quelque chose ? » proposais-tu tout en l'invitant à te suivre dans le salon afin qu'elle puisse s'asseoir. Tu avais l'impression d'être un débutant, tu n'avais pas vraiment l'habitude de recevoir. Les dernières personnes à être venues chez toi c'était Abygaël et Adilyn. Puis l'inspection sociale aussi, mais ça c'était une autre histoire. « Je suis content de te voir. » Tu esquissais un grand sourire en prenant position dans le fauteuil en face d'elle. « Tu vas mieux ? » Willow avait été une des nombreuses victimes du séisme de la ville. Tu t'étais bien sûr inquiété de son état mais ce n'était pas aussi grave que ça en avait l'air. Quelques côtes si ta mémoire était bonne, elle avait eu la chance de s'en sortir assez bien. Ce qui n'était pas le cas de tout le monde et tu avais encore sur le coeur la disparition de Jules. Tu n'avais aucun corps, aucune trace d'elle, tu ne savais même pas si elle allait bien. Tu savais pour sa grossesse, ce qui faisait que tu t’inquiétais encore plus mais les enquêtes menées n'avaient servies à rien.
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Sujet: Re: love disaster -r. Mar 27 Déc 2016 - 10:06
Love disaster.
Willow & Xavier
i'll be there for you.
En me rendant chez Xavier pour la première fois, j’étais nerveuse. Je ne savais pas pourquoi. Il était mon ami et je savais bien que je n’avais rien à craindre de sa part. C’était une belle journée et passais du temps avec lui ne la rendrait que plus belle. Son invitation m’avait surprise mais je n’avais pas hésité avant d’accepté. Après le tremblement de terre, puis ma longue convalescence, toujours pas finie d’ailleurs, j’avais l’impression de vivre un peu en recluse avec August. Je voulais changer les choses. Me voilà donc boitillant jusque devant sa porte, prête à sonner pour annoncer ma présence. L’été s’annonçait et du coup, on voyait encore quelques unes des marques de ma chute pendant que la terre tremblait sous mes pieds. J’étais un peu mal à l’aise mais je me rassurais en me disant que bientôt, on ne verrait strictement plus rien. Seule la guérison de ma jambe serait plus longue. J’allais devoir prendre mon mal en patience et quiconque me connaissait savait bien que ce n’était pas chose facile pour moi. « Willow, entre ! » Me dit-il une fois qu’il eu ouvert sa porte. « Salut beau blond. » Lâchais-je, enjouée et souriante avant d’entrer après qu’il m’eu laisser le champ libre en se décalant de devant la porte. En le voyant, cela me confirma que j’avais eu raison de venir. Il m’avait manqué. Vraiment manqué. «Veux-tu boire ou manger quelque chose ? » Me demanda t-il alors que je le suivais dans l’appartement. Je glissais une main dans mes cheveux que j’avais lâcher. Sur le chemin, je ne pu m’empêcher de faire ma curieuse et de regarder tout autour de moi, m’imprégnant des lieux pour mieux cerner le propriétaire. « Je n’ai pas faim pour le moment merci, mais je prendrais bien de la limonade si tu as. » Lui répondis-je, alors qu’on arrivait dans le salon ou je finis par m’asseoir sur un fauteuil plutôt confortable. «Je suis content de te voir. » Il vint alors s’installer en face de moi sur un fauteuil. Je souris, touchée par ses mots. Je me redressais. « C’est gentil. Je suis contente de te voir aussi Xavier. Cela fait longtemps ! Trop longtemps même, si tu veux mon avis. » M’exclamais-je, souriante. «Tu vas mieux ? » Me demanda t-il alors. Je le regardais en hochant la tête, me voulant aussi rassurante que possible, agrémentant le tout d’un sourire. « Et bien écoute on peut dire que cela n’a pas été facile tout les jours mais oui, je vais beaucoup mieux maintenant, et c’est chaque jour de mieux en mieux. » Lui expliquais-je, confiante et totalement honnête avec lui. « Le plus dur ça a été ma jambe cassée. J’ai crue devenir folle à ne pas pouvoir me déplacer comme je le voulais. La rééducation aussi à été un peu compliqué mais c’est fini maintenant. » Soufflais-je. Je levais alors les yeux vers lui, des yeux inquiets. « Et toi ? Tu vas bien ? » Lui demandais-je, voulant être là pour lui si il en avait le besoin. Avec ma convalescence, j’avais malgré moi mis de côté mes amis pour me concentrer sur ma guérison. Je sais bien qu’aucun d’eux ne m’en voudrait mais je comptais bien me rattraper.
Sujet: Re: love disaster -r. Mer 28 Déc 2016 - 19:25
Elle répondait positivement à ta demande en te demandant quelque chose à boire. Tu étais ravi puisque c'était effectivement quelque chose que tu avais en stock, plus qu'un peu même étant donné que tu essayais de remplacer l'alcool par le sucre. « Je m'en occupe ! » Tu filais à la cuisine pour lui préparer un verre de limonade. Tu attrapais un plateau avec deux verres ainsi qu'une carafe, apportant le tout dans le salon comme ça si elle en voulait un autre, elle pourrait se servir sans trop de difficultés. Tu avais ensuite pris place à elle, l'écoutant dire que ça faisait vraiment longtemps que vous ne vous étiez pas vu. Pas depuis le jour de votre découverte physique pour être honnête. « Tu as parfaitement raison. » Et encore une fois c'est toi qui avait mis de la distance entre vous parce que tu avais eu peur, parce que tu avais fais une rechute et que tu ne voulais pas qu'elle connaisse ce Xavier là. Tu ne lui avais jamais parlé de ta dépendance à l'alcool, comme beaucoup d'autres choses mais tu avais prévu de le faire. Tu avais besoin de parler à quelqu'un, de te livrer et avec tout ce qu'elle savait déjà Willow semblait la plus à même de comprendre. Sauf que cette fois-ci c'était en personne, pas de lettre. Tu prendrais soin de trouver tes mots mais tu avais surtout peur de sa réaction. Sur les lettres tu ne pouvais pas le ressentir, tu ne pouvais pas deviner si elle faisait une grimace ou si elle se moquait de toi. Pourtant tu avais confiance en elle, elle ne t'avait jamais déçu et même si elle réagissait mal, tu pourrais le comprendre, ce que tu allais lui dire n'était pas facile non plus à entendre ou à accepter. « Je suis ravi de la savoir. Et je me doute que ça n'a pas dû être facile mais j'ose espérer qu'il y avait du monde pour t'entourer et te divertir de temps à autre ? » Willow était une femme formidable et tu te doutais bien que même pendant sa convalescence elle n'était pas restée assise à attendre que les journées passent. D'une manière ou d'une autre elle avait dû trouver le moyen d'écrire, de travailler et d'avancer son gros projet. D'ailleurs tu ne savais même pas si son papier sur la conditions féminine en Australie était passé ou non. Tu n'étais pas un si bon amis que ça au fond. « J'aimerais te dire que oui mais je n'en sais rien. Si je t'ai invité aujourd'hui c'était pour te parler, pour te raconter certaines choses parce que tu es celle qui en sait le plus sur moi. Et tu as aussi un point de vue féminin qui pourra peut-être m'éclairer sur certaines choses. » Tu pensais notamment à Adilyn et à Abygaël. Et même ta relation avec Jules même si cette dernière demeurait toujours aux abonnées absentes. Tu ne savais plus trop où donner de la tête depuis quelques le séisme, tu avais l'impression de tourner en rond sans trouver la moindre solution, le moindre sens à ta vie. Alors peut-être qu'elle pourrait t'éclairer.
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Sujet: Re: love disaster -r. Mar 3 Jan 2017 - 13:32
Love disaster.
Willow & Xavier
i'll be there for you.
J’étais vraiment heureuse que Xavier m’ai demandé de venir lui rendre visite. Cela faisait longtemps qu’on ne s’était pas vu et j’étais convaincue qu’on avait beaucoup de chose à rattraper. Il me demanda si j’avais faim ou soif. Je lui répondis qu’une limonade serait la bienvenue mais que je n’avais pas faim. Je ne faisais pas de régime mais je faisais quand même attention sans pour autant me privé. « Je m'en occupe ! » Me dit-il en disparaissant dans la cuisine avant de revenir auprès de moi avec un plateau ou reposé deux verres et une carafe de limonade. Je souris alors qu’il prend place en face de moi tandis que je lui dis combien il m’a manqué et que cela faisait trop longtemps depuis la dernière fois qu’on s’était vu. Cela remontait à notre première rencontre physique d’ailleurs. Je me rappelle comme si c’était hier l’angoisse que j’avais ressentis à l’idée de le rencontrer en chair et en os avant d’être rassurer à mesure que les minutes passaient. A y repensé, cette angoisse était presque inutile. A travers nos lettres, lui comme moi avions été bien plus honnête que nous ne l’aurions été en face à face. Il me connaissait bien mieux que la plupart des gens que je côtoyais. « Tu as parfaitement raison. » Je souris alors que je me penche pour nous servir de la limonade. Je lui tend son verre. « Il faudra qu’on face en sorte que cela ne se reproduise plus jamais ! » Lui dis-je, amusée. Je prend une gorgée de mon verre. Il aborda ensuite ma convalescence post tremblement de terre. Je lui donnais alors les dernières nouvelles rassurantes. J’étais prête maintenant à mettre ça derrière moi, une bonne fois pour toute. J’étais de nouveau moi-même à cent pour cent. « Je suis ravi de la savoir. Et je me doute que ça n'a pas dû être facile mais j'ose espérer qu'il y avait du monde pour t'entourer et te divertir de temps à autre ? » Je posais mon verre avant de lui répondre. Une sourire s’afficha sur mes lèvres, ce qui parlait bien plus que les mots que je pourrais lui sortir. « Oui, j’ai été bien entourée. Mon petit ami à été un ange. Il était au petit soin pour moi. J’ai eu de la chance de l’avoir. Il a beaucoup joué sur ma guérison, j’en mettrais ma main à coupé. Et puis tu sais comment je suis, je ne me laisse que rarement abattre. » Lui assurais-je. Sans August, ces longs jours m’auraient rendue folle. Grâce à lui, à sa bienveillance et son amour, j’avais pu reprendre du poils de la bête en un temps record. Semblant marcher sur des œufs, je retournais sa question à Xavier, sachant déjà que cela ne serait pas aussi positif que ça l’était pour moi. « J'aimerais te dire que oui mais je n'en sais rien. » Mon cœur se serra à ses mots. Il était mon ami et savoir qu’il n’allait pas bien me rendait triste et surtout désireuse de faire quelques chose pour l’aider. Je le regardais, compatissante. « Il te faut simplement du temps pour encaisser tout ça … Ne presse pas les choses. » Lui conseillais-je. « Si je t'ai invité aujourd'hui c'était pour te parler, pour te raconter certaines choses parce que tu es celle qui en sait le plus sur moi. Et tu as aussi un point de vue féminin qui pourra peut-être m'éclairer sur certaines choses. » Je me redressais, ouvrant grand mes oreilles, prêt à être à son écoute autant qu’il le voudrait et qu’il en aurait besoin. Ses paroles provoquèrent une boule d’inquiétude dans mon ventre. Ce dont il voulait me parler me semblait important. « Je t’écoute. Tu sais que tu peux tout me dire pas vrai ? Je serais toujours là pour toi si tu as besoin de moi et je serais ravie de pouvoir t’aider si je le peux. » Je lui souris tendrement. « Qu’est ce qu’il se passe ? » Lui demandais-je, l’encourageant à me parler sans craintes. Il pouvait me faire confiance. Quoi qu’il est à me dire, j’étais convaincue que cela ne changerait pas ce que je pensais de lui et l’amitié que j’avais pour lui.
Sujet: Re: love disaster -r. Jeu 5 Jan 2017 - 20:19
Tu n'aurais pas dû en douter. Willow était bien trop charmante pour rester un coeur libre. Toi même tu aurais pu l'aimer maintenant que tu l'avais vu. Ça rendait plus facile les choses mais tu n'étais pas tombé sous son charme, elle était juste ta seule amie dans cette ville. « J'sais pas trop par où commencer alors ça risque d'être un peu brouillon.. » déclarais-tu à voix basse, comme si tu avais peur de parler. Tu avais des choses à lui dire, des choses plein la tête au point de mettre un moment à organiser un semblant d'idée. « Quand j'ai arrêté de te répondre c'est parce que j'étais poursuivi pour homicide involontaire. Mon troisième mariage a mal tourné. C'était de la légitime défense et le jury m'a acquitté mais j'ai l'impression d'être un meurtrier. » Tu en étais un. Que tu le veuilles ou non, tu avais tué quelqu'un. Ce n'était pas voulu mais c'était le cas. Et puis c'était le jugement de certaines personnes. Tu avais bien été menacé par une flic de Bowen parce que tu étais un meurtrier. Tu avais d'ailleurs hésité à quitter la ville, à te cacher ailleurs, recommencer ta vie et fuir tout le reste. Mais tu n'avais pas pu t'y résoudre, tu ne voulais absolument pas envie de partir. Tu baissais légèrement le regard, c'était l'aveu qui te poussait le plus à te cacher parce que tu ne voulais pas voir sa réaction. « Tu es la seule qui connait mon passé d'alcoolique, j'ai fais une sévère rechute il y a quelques semaines.. » Tu soupirais doucement. 3 ans de sobriété foutu en l'air parce que tu n'avais pas su faire face à tes sentiments. Parce que tu étais triste que les choses tournent ainsi avec Adilyn. Tu l'aimais tant que sa réaction t'avait blessé plus que tu ne le pensais puisque tu avais fini sur la falaise, une bouteille à la main, ivre mort pensant un instant que si tu sautais, la Terre s'en porterait aussi bien. Mais la présence d'une jeune femme t'avait sorti de ta torpeur. Elle t'avait raisonné et raccompagné chez toi puisque tu n'étais visiblement pas en état de le faire. Tu avais fini allongé sur le sol, avec ton manteau. Le matin tu avais eu une sévère gueule de bois et tu avais remis ça. « J'ai maintenant une fille et ça me fait parfois perdre pied. » avouais-tu. Tu étais heureux comme jamais à cette idée mais Aby avait une passe difficile et tu n'arrivais pas à te faire une place dans sa vie. Tu avais l'impression d'être un intrus et pourtant pas tant que ça parce qu'elle cherchait à te voir. La preuve le jour de son anniversaire où tu avais complètement merdé. « Et je suis amoureux d'une femme que je ne peux avoir. » Tu avais l'impression que c'était la cerise sur le gâteau. Tu n'avais jamais eu de résistance du côté des femmes, pas pour te vanter mais parce que tu ne comprenais pas ce qui la freinait. C'était ton côté bêta.
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Sujet: Re: love disaster -r. Dim 8 Jan 2017 - 10:02
Love disaster.
Willow & Xavier
i'll be there for you.
Dès qu’il m’a dit m’avoir fait venir pour me parler, je compris que le sujet abordé ne serait pas facile. Bien sur je l’écouterais avec toute l’attention dont j’étais capable. Il était mon ami et si il avait décider de me parler c’était qu’il me faisait assez confiance pour cela et je ne comptais pas trahir, d’aucune façon, cette confiance qu’il avait placé en moi. Quel genre d’amie je serais si je le trahissais alors qu’il était plus qu’évident qu’il avait d’une amie, plus que jamais d’ailleurs ? «J'sais pas trop par où commencer alors ça risque d'être un peu brouillon.. » J’esquissais un petit sourire rassurant. « Ne t’inquiète pas. Dis moi les choses comme elles te viennent. Je me charge du reste. » Je lui faisais un petit clin d’œil, tentant de lui donner du courage. Je n’imaginais pas que ce qu’il avait à me dire soit si terrible. Rien ne pourrait changer ce que je pensais de lui de toute façon. Il mit quelques minutes avant de poursuivre. Je restais silencieuse, ne tentant pas de le pousser à la confidence, lui laissant le temps d’organiser ses pensées. «Quand j'ai arrêté de te répondre c'est parce que j'étais poursuivi pour homicide involontaire. Mon troisième mariage a mal tourné. C'était de la légitime défense et le jury m'a acquitté mais j'ai l'impression d'être un meurtrier. » Cette révélation me laissa bouche-bée. Quand ses lettres avaient cessé d’arriver dans ma boite aux lettres, sans aucune explication, je m’étais bien dit que quelques chose avait du se passer. Je n’imaginais pas que cela puisse être quelque chose d’aussi important. Je glissais une main dans mes cheveux, me redressant sur mon fauteuil. «Waw. Je … Je m’étais douté qu’il s’était passé quelque chose quand je n’ai plus eu de nouvelle de toi… Je veux dire qu’avec tout ce qu’on s’était dit dans les lettres, je savais que tu … enfin que tu n’aurais pas arrêter de m’écrire sans me donner d’explication sans qu’il y est une bonne raison à ça. » Je le regardais et il était indéniable en le regardant qu’il se croyait véritablement coupable et qu’il portait ce fardeau sur ses épaules depuis trop longtemps tout seul. « Xavier … Tu as été acquitté. Tu n’a fais rien d’autre que te défendre. Tu n’a rien d’un meurtrier. Il faut que tu rentre ça dans le crâne, si tu veux pouvoir avancer. » Lui dis-je avec conviction. « J’aurais simplement aimé être là pour te soutenir. » Avouais-je. Il avait du vivre d’horribles moments et j’étais convaincu qu’il avait été seul pendant cette épreuve. «Tu es la seule qui connaît mon passé d'alcoolique, j'ai fais une sévère rechute il y a quelques semaines.. » Cette aveu me brisa le cœur. Je n’étais pas en colère ou déçue, j’étais juste profondément triste pour lui, sachant combien il s’était battu pendant des années pour rester sobre. « Je suis tellement désolée … Je sais combien tu t’es battu pour t’en sortir. Tu as quelqu’un pour t’aider ? » Soufflais-je, m’en voulant de lui demander ça mais je savais qu’il aurait besoin d’aide pour s’en sortir et j’étais déterminé à ce qu’il trouve cette aide, quoi qu’il m’en coûte. «J'ai maintenant une fille et ça me fait parfois perdre pied. » M’avoua t-il ensuite, me faisant une nouvelle fois écarquiller les yeux. Une fille ? Je secouais la tête, complètement perdue. « Une fille ? Mais depuis quand tu le sais ? Elle s’appelle comment ? Elle a quel âge ? » M’emportais-je, fidèle à moi même, bien plus choquée par le fait qu’il est une fille que par sa première révélation. Je fronçais ensuite les sourcils. « Comment ça perdre pied ? Cela ne se passe pas bien avec elle ? » Lui demandais-je, voulant en savoir plus. Si je voulais tenter de l’aider à mon petit niveau, il fallait bien que je connaisse toute l’histoire d’un bout à l’autre. «Et je suis amoureux d'une femme que je ne peux avoir. » Je me mordillais la lèvre, essayant d’intégrer toute ses révélations. Cela faisait beaucoup même si maintenant qu’il m’avait tout dit, j’avais l’impression d’encore mieux le connaître, de mieux le comprendre aussi. Je levais les yeux vers lui. «Tu sais … Je pourrais t’en vouloir de m’avoir cacher tout ça pendant aussi longtemps. Je veux dire … Je suis ton amie … Tu n’avais pas à vivre ça tout seul. » Je me levais et allais m’asseoir sur l’accoudoir du fauteuil ou il s’était assis. Je posais alors ma main sur son épaule. « Je suis contente que tu m’ai tout raconter. Je ne sais pas comment tu as pu rester aussi longtemps à porter tout ça sur tes épaules … » Lui dis-je avant de venir le serrer dans mes bras quelques secondes. « Tu n’es pas tout seul. Tu peux compter sur moi. Quoi qu’il arrive. Un coup de fil, et je débarque dans la minute. » Je lui souris avant de le regarder dans les yeux, les miens étant légèrement brillants. « Il y a des gens qui tiennent à toi. Alors fais attention à toi … Quand ça va pas, ou si t’a envie de boire, appel moi ou même viens chez moi, ne gâche pas tout les efforts que tu as fais pour te sortir de cette engrenage. » Lui assurais-je, voulant qu’il intègre tout ça. Je n’essayais pas de le culpabilisée. J’énonçais simplement des vérités. Je ne supporterais pas de le voir se détruire à petit feu en continuant à boire. Le chemin serait long, je le savais mais j’avais confiance en lui.
HJ : voilà ! J'espère que ça te va et que c'est pas trop fouillie mdr
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Sujet: Re: love disaster -r. Lun 23 Jan 2017 - 21:04
Tu t'étais lancé dans un discours sans fin, parfois sans queue ni tête. Tu ne pensais arriver jusqu'au bout mais tu l'avais fait. Tu avais exposé tout ce que tu avais à dire et elle t'avait écouté le plus simplement sans te couper la parole. Elle l'avait ensuite prise et tu l'écoutais, hochant parfois la tête mais sans oser la regarder pour autant. « Ce n'est pas aussi simple.. » Tu aurais aimé te dire que c'était de la légitime défense, que tu n'étais pas un coupable mais tu en étais tout bonnement incapable. Tu avais quand même ôté la vie de quelqu'un. Tu haussais doucement les épaules, changeant le sujet sur ta fille. « Elle a 9 ans, elle s'appelle Abygaël et je le sais depuis quelques semaines maintenant. » Tu avais un léger sourire sur les lèvres, c'était quelque chose qui illuminait ta vie mais en même temps qui te chagrinait puisque votre relation était encore bien compliqué pour toi. « Elle a été placée loin de moi, pour le moment. Elle ne vient que les week-end, les vacances et je ne sais pas quand je pourrais l'avoir enfin chez moi. » Tu ignorais combien de temps tout ça allait te prendre, combien de temps tu serais encore séparé d'elle et si un jour vous serez enfin réunis. C'était quelque chose qui te travaillait un peu trop. « J'en suis désolé Willow, je crois que j'avais surtout peur que tout change entre nous. » Tu devais bien l'admettre, ça te faisait peur, tu n'avais pas envie qu'elle s'éloigne de toi, même si malgré ses propos, il n'y avait aucun risque que ça arrive. Pourtant, il y avait une part au fond de toi, qui ne pouvait t'empêcher de croire que ça pouvait arriver. « C'est mon fardeau, j'ai pendant longtemps pensé que je devais être le seul à le vivre. » Le seul à souffrir de tout ça. Le seul coupable de tes gestes, de tes actes. L'entendre te proposer son soutien, l'entendre te dire que si jamais, tu pouvais sonner chez elle à n'importe quel moment pour qu'elle puisse te soutenir dans tes moments de faiblesse. Ça comptait pour toi, ça te touchait tellement que tu en avais les larmes aux yeux. « Merci Willow. » Tu avais l'impression de te sentir tout léger maintenant que tu avais tout mis à plat, maintenant que tu avais tout déballé. Elle aurait sûrement des questions, des interrogations supplémentaires, mais tu étais prêt à répondre. Tu osais enfin lever le regard vers elle pour constater qu'elle était toujours là, qu'elle ne s'était pas levée, qu'elle n'avait pas l'air de vouloir partir et qu'elle te regarder normalement.
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Sujet: Re: love disaster -r. Mer 25 Jan 2017 - 11:10
Love disaster.
Willow & Xavier
i'll be there for you.
Lorsque j’avais reçue l’invitation de Xavier de la rejoindre chez lui, jamais je ne me serais attendue à ce qu’il s’ouvre à moi de cette manière. Je me demandais comment il avait pu traverser tout ça tout seul. Je doutais qu’il s’en soit ouvert à quelqu’un d’autre. A le voir, jamais je n’aurais cru qu’il avait vécu une telle chose bien que maintenant, son silence s’explique de lui-même. A mes yeux, il n’était coupable de rien. Il n’avait fait que ce défendre après tout. «Ce n'est pas aussi simple.. » Dit-il. Je le regardais, comprenant bien que pour lui cela ne devait pas être aussi simple seulement il était touché de trop prêt et la culpabilité le détruisait petit à petit, au travers de l’alcool. « Je comprend que tu ressente de la culpabilité … Je n’ose pas imaginé ce que le fait de prendre une vie peut engendrer mais demande toi ce qu’il se serait passé si tu n’avais pas agis comme tu l’a fait. Tu ne serais sûrement pas là, avec moi, pour en parler, je me trompe ? » Lui dis-je, essayant de lui faire voir les choses d’un autre angle, voulant désespérément l’aider. « Je ne dis pas que tu dois oublier ou banaliser ce qu’il s’est passé et bien sur que cela fera toujours partit de toi mais tu as agis du mieux que tu pouvais dans ses terribles circonstances. Il faut que tu arrives à te pardonner Xavier … Même si c’est un long chemin qui t’attend. » On changea de sujet et il m’apprit qu’il avait une fille. Encore une information que je n’avais pas vu venir. «Elle a 9 ans, elle s'appelle Abygaël et je le sais depuis quelques semaines maintenant. » M’apprit-il, un léger sourire sur les lèvres, signe que ça compter pour lui. «Elle a été placée loin de moi, pour le moment. Elle ne vient que les week-end, les vacances et je ne sais pas quand je pourrais l'avoir enfin chez moi. » Encore une blessure qu’il avait garder pour lui. Je glissais une mèche de mes cheveux derrière mon oreille avant de parler à mon tour. « Je suis sur que c’est une super petite fille. Encore une raison de plus pour que tu te batte pour être en paix avec ton passé. Elle mérite d’avoir un père comme je sais que tu sauras l’être. Tu es quelqu’un de bien Xavier et un jour, je l’espère pour toi, tu t’en rendras compte. » Soufflais-je, le regardant dans les yeux. « Comment ça se fait qu’elle n’est pas avec toi ? A cause de ta rechute ? » Lui demandais-je timidement, ne voulant l’entraîner sur un terrain qu’il ne voulait pas prendre. Il était tellement plus logique pour moi qu’un enfant soit avec ses parents plutôt que dans le système. Une fois toutes les informations engrangée, je lui faisais savoir que je pouvais vraiment lui en vouloir d’avoir garder tout ça pour lui aussi longtemps. Sans me prendre pour un génie, je pense que si il s’était confiait sur ce qui lui pesait, sa rechute aurait pu, peut-être, être éviter avec le soutien des gens qui l’aime. Je ne doutais pas qu’il s’en voulait d’avoir craquer à nouveau et d’être retombé dans ses vieux démons. «J'en suis désolé Willow, je crois que j'avais surtout peur que tout change entre nous. » Je secouais la tête, souriante légèrement. « Tu es pardonné. Je comprend que cela ne soit pas facile pour toi d’en parler. Seulement je suis de ton côté, je le serais toujours. C’est ça les amis. A quoi je sers si c’est pas pour te soutenir dans les coups dur hein ? » Lui dis-je, riant légèrement. J’étais son amie, quoi qu’il arrive et qu’importe ce qu’il se passe dans sa vie. Rien ne changerait ça. Je voulais être là pour l’aider. Il pouvait compter sur moi pour ne jamais le juger et être une oreille attentive. «C'est mon fardeau, j'ai pendant longtemps pensé que je devais être le seul à le vivre. » Je hochais la tête, compréhensive. « Bien sûr. Je comprend mais c’est faux. Je sais que c’est facile à dire, que je n’ai pas vécu ce que tu as toi vécu mais ce que je sais c’est que même si c’est dur de s’ouvrir à d’autre, c’est toujours mieux de ne pas être seul. J’espère qu’aujourd’hui, tu en as pris conscience. » Je lui souris avant de lui assurer mon soutien et qu’il ne serait plus jamais seul. Il pouvait compter sur moi. Un mot de lui et je débarquais chez lui et il pouvait se sentir libre de venir chez moi quand il en avait le besoin et l’envie. Je serais la bouée qui lui maintiendrait la tête hors de l’eau quand il se sentait aspiré dans les profondeur. Du moins, j’espérais qu’il me laisse l’être. «Merci Willow. » Me dit-il, levant enfin véritablement ses yeux vers moi. Je lui souris chaleureusement. « Je t’en pris. Je suis contente que tu m’ai appelée. J’espère … non je sais que tu vas t’en sortir. » Lui assurais-je, jouant avec mes doigts distraitement, me mordillant l’intérieur de la joue. « Je sais que c’est déjà beaucoup ce que tu m’a raconté mais hm … Tu veux bien que je te pose des questions ? Tu n’es pas obligé de répondre si tu ne veux pas ou d’enter dans les détails, c’est juste que je veux être sur de bien tout comprendre. » Lui demandais-je. Une déformation professionnelle m’obliger à aller au fond des choses. Aujourd’hui ce n’était pas dans le but d’écrire un article mais pour être plus à même d’aider mon ami.
Sujet: Re: love disaster -r. Dim 12 Fév 2017 - 17:49
C'était la première chose que tu avais pensé après coup. C'était elle ou toi. Elle aurait fini en prison, sauf s'il avait été assez intelligente pour supprimer les images des caméras de surveillances. Elle l'aurait sûrement fait, trouvant une défaillance technique comme explication au fait qu'il n'y avait rien d'enregistrer. Tu étais peut-être rentré chez toi ivre, mais pas assez pour te laisser mourir sans riposter. Ce que tu n'arrivais pas à visualiser, c'était de te pardonner pour ce que tu avais fait. « Je ne sais pas si j'en serais un jour capable, Will'.. » Tu l'écoutais, ton regard s'était posé sur elle à mesure qu'elle parlait. Elle croyait en toi. Elle ne voyait pas le monstre comme toi tu pouvais le voir, elle voyait un homme brisé, un homme qui avait peur, un homme qui avait des faiblesses mais malgré tout un homme bien. L'entendre te le dire te faisait du bien, comme si elle te redonnait la confiance en toi que tu avais perdu depuis longtemps. « La procédure est longue. Je suis son père mais légalement il y a toutes les démarches à faire pour me permettre de gagner mes droits auprès d'elle et après il y a l'enquête sanitaire pour s'assurer que je serais un bon parti, que je pourrais lui apporter la stabilité et lui permettre de se développer dans un foyer stable. Ma rechute freine un peu les démarches mais ce n'est pas perdu. » Au fond, rien ne pouvait destituer une personne de ses pouvoirs parentaux, par contre pour les attribuer, c'était plus compliqué. Il fallait s'assurer que tout était réel, une peu comme pour une adoption. Ce qui était en quelques sortes, le cas. Tu allais adopter ta fille. Tu hochais doucement la tête sur la suite de ses mots. Tu n'avais pas grand chose à ajouter. Tu en avais pris conscience. Tu en avais parlé à plusieurs personnes, tu avais raconté l'histoire à Adilyn, qui avait pris peur, à Abygaël qui avait aussi pris peur et à Théia, qui ne connaissait que la jolie partie de l'histoire, ne voulant pas rentrer dans les détails parce que tu n'avais pas voulu la voir partir elle aussi. Et aujourd'hui, tu t'étais libéré de ce poids auprès de Willow, qui elle n'avait pas fui. Elle était toujours là et elle ne comptait pas s'en aller. Elle avait même d'autres questions pour toi, tu t'en doutais. « Vas-y Willow, je répondrais à tout. » Parce que tu voulais être le plus honnête possible avec elle, que tu voulais pouvoir te mettre à nu, qu'elle sache toutes les parties de ton histoire, qu'elle puisse comprendre chaque détail, qu'elle puisse mieux te comprendre. Qu'elle puisse savoir ce que tu avais enduré, tout ce que tu avais traversé ses trois années sans lui parler. Et ça encore, tu n'avais même pas mentionné la flic zélée de la ville, qui t'avait pris en grappe les six derniers mois parce qu'elle ignorait que tu avais été acquitté et qu'elle voulait te faire payer, te faire craquer.
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Sujet: Re: love disaster -r. Mer 15 Fév 2017 - 10:38
Love disaster.
Willow & Xavier
i'll be there for you.
Xavier venait de s’ouvrir à moi, me parlant de ses blessures, de son passé qui pesait toujours sur sa conscience. Je n’arrivais pas à imaginer tout ce qu’il avait eu à surmonté. J’étais heureuse qu’il m’en ait parler, qu’il ne porte plus ce fardeau tout seul. Oui, il avait pris une vie mais c’était de la légitime défense. Il devait se pardonné. Cela ne se ferait pas en un jour mais il le fallait. Il n’arriverait pas à reprendre sa vie en main dans le cas contraire. «Je ne sais pas si j'en serais un jour capable, Will'.. » Me dit-il alors. Je le regardais, compatissante. C’est sur que cela ne sera pas une partie de plaisir mais si quelqu’un, à mes yeux, pouvait s’en sortir encore plus fort, c’était bel et bien lui. « Moi je suis sûr du contraire. Cela prendra le temps qu’il faut mais je sais qu’avec du soutien, tu seras capable de laisser cette partie de ta vie derrière toi une bonne fois pour toute. » Lui dis-je. J’avais une totale confiance en lui et il était plus qu’important qu’il l’entende, qu’il comprenne qu’il n’était pas seul et qu’il n’avait pas à l’être, qu’il y avait des gens pour qui il comptait et pour qui il devait se battre. Il me parla ensuite de sa fille. Encore une grande nouvelle pour moi comme pour lui apparemment. Je m’étonnais alors qu’elle ne soit pas avec lui. Je m’inquiétais de savoir si cela avait un rapport avec sa rechute ou si c’était autre chose. Pour moi, sauf exception, un enfant n’était bien qu’avec ses parents. «La procédure est longue. Je suis son père mais légalement il y a toutes les démarches à faire pour me permettre de gagner mes droits auprès d'elle et après il y a l'enquête sanitaire pour s'assurer que je serais un bon parti, que je pourrais lui apporter la stabilité et lui permettre de se développer dans un foyer stable. Ma rechute freine un peu les démarches mais ce n'est pas perdu. » Je souris, hochant la tête. « Bien sur ! Rien n’est jamais perdu dans la vie, il faut jamais perdre espoir. Et justement, cela pourrait te donner la force de passer au dessus de ton passé et de ton addiction, pour elle, pour que vous soyez réunit. Je suis certaine que tu serais un père génial Xavier. » Encore une fois, j’étais absolument convaincu de ce que je venais dire. Xavier était quelqu’un de génial, qu’importe son passé, ses difficultés. Il était mon ami et je le défendrais toujours bec et ongle comme les membres de ma famille et les gens qui me sont proches. «Vas-y Willow, je répondrais à tout. » Me dit-il alors que je lui demandais si je pouvais lui poser les questions que j’avais par rapport à tout ce qu’il m’avait appris aujourd’hui. Je ne voulais pas abusée mais j’avais besoin d’avoir quelques informations en plus pour être sur de le conseiller et de l’aider de mon mieux. « Je voulais savoir comment les choses avaient pu autant dégénéré pour que ça prenne de tel proportion. Je veux dire, elle a essayait de s’en prendre à toi … J’arrive pas à comprendre. » Lui demandais-je, timidement, ne voulant pas aller trop loin et le mettre mal à l’aise. C’était quelques chose que j’avais du mal à comprendre. Comment pouvez t’on arrivé à vouloir attenter à la vie de quelqu’un ? Comment les choses pouvaient se détériorer à ce point entre deux personnes qui s’étaient aimés ?
Sujet: Re: love disaster -r. Sam 4 Mar 2017 - 15:42
Mettre cette partie de ta vie derrière toi. C'était un rêve oui, un objectif que tu aimerais atteindre un jour. Une chose que tu aimerais avoir mais tu ne savais pas si c'était une lubie ou si c'était vraiment réalisable. Peut-être qu'un jour avec la bonne personne tu pourrais y arriver. Peut-être que tu avais besoin de faire une thérapie, d'en parler avec quelqu'un et de voir ce qu'il en serait. Pour le moment, tu te contentais d'hocher la tête en écoutant ce que Willow avait à te dire. Elle était vraiment le genre d'ami sur lequel tu pouvais compter et ça te faisait beaucoup de bien de pouvoir te livrer sans être catégorisé ou jugé. Tout ce que tu pouvais dire c'était merci, mais tu ne lui serais jamais assez reconnaissant pour tout ce qu'elle t'apportait aujourd'hui, pour toute la confiance et l'espoir qu'elle plaçait en toi. Tu ne quittais plus son regard, tu ne te sentais plus aussi honteux qu'au tout début de la conversation parce qu'elle t'avait fait comprendre que tu n'avais pas à l'être. Elle avait des questions et tu la laissais les poser. Hochant la tête en l'écoutant. Comment ça avait pu en arriver là ? C'était une question que tu te posais souvent. Surtout quand tu finissais ivre dans une ruelle ou en te réveillant sur le sol du hall d'entrée chez toi.Une question à laquelle tu essayais de trouver une réponse mais à laquelle tu n'en aurais jamais puisque tu ne pourrais jamais lui demander pourquoi elle a voulu faire ça. « Je me suis enfoncé dans le pire vice de tous les temps : la boisson. J'étais ivre du matin au soir et ma femme en a eu marre. Elle savait que j'allais demander le divorce. C'est ce que je fais toujours quand je me lasse d'une relation. » Tu avais le sentiment d'être un homme horrible, de ne faire que les mauvais choix. Peut-être que ta vie avait été une succession de mauvais choix mais on pouvait dire aujourd'hui que c'était derrière toi, que tu tentais malgré tout de te racheter, de faire bonne figure face au monde et de reprendre le contrôle sur ta vie. « Et avec le contrat en béton qu'elle avait signé, elle ne voulait pas de ça, je crois. Elle a dû penser que ce serait plus simple si j'étais mort. Un accident domestique, passer pour la victime d'une violence conjugale » C'est ce que tu imaginais, tu n'avais jamais pensé à ce qu'elle avait mis en place, jamais cherché à comprendre comment elle avait pu vouloir penser que tu serais mieux mort. Au pire elle pouvait t'exposer dans les médias, même si elle mettait en péril son héritage parce que tu avais toujours fait en sorte de te protéger face aux caméras. Tu ne voulais pas qu'on puisse débarquer dans ta vie et t'afficher à l'écran. Que ton nom soit traîné dans la boue, qu'on puisse se permettre d'inventer des rumeurs à la con. C'était déjà le cas à Bowen avec les Writers, le problème d'internet c'est que les personnes étaient cachés.
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Sujet: Re: love disaster -r. Lun 6 Mar 2017 - 15:43
Love disaster.
Willow & Xavier
i'll be there for you.
Alors qu’il semble enclin à répondre aux questions qui me trottent dans la tête, je pose celle qui me semble la plus importante. Comment en étaient-ils arrivés là ? Ce n’était certes peut-être pas la plus facile des questions, peut-être même qu’il n’avait pas de réponse à m’apporter mais je devais tenté le coup par ce que je n’arrivais pas à croire qu’une situation est pu dégénéré autant. Xavier aurait pu être blessé, voir pire même si je me refusais à l’imaginer. Quoi qu’il est fait, attenter à sa vie me paraissait être exagéré. «Je me suis enfoncé dans le pire vice de tous les temps : la boisson. J'étais ivre du matin au soir et ma femme en a eu marre. Elle savait que j'allais demander le divorce. C'est ce que je fais toujours quand je me lasse d'une relation. » Je me contentais d’hocher la tête, tentant d’engranger les informations qu’il me donnait. J’étais vraiment contente et touchée qu’il s’ouvre à moi comme il le faisait depuis que j’étais arrivée. C’était très courageux de sa part. Il n’avait pas forcément le beau rôle de l’histoire mais il me parlait avec honnêteté. C’était d’après moi le signe qu’il tentait de changé, de devenir meilleur et de faire les bons choix, d’abord pour lui, puis pour sa fille. Il était mon ami et j’étais fière de voir qu’il se remettait sur le droit chemin. Bien sur, ce n’était pas facile et je ne doutais pas que ses souffrances étaient finit, que tout été réglé mais j’étais convaincue que si quelqu’un pouvait faire ce travail, devenir un homme meilleur, un meilleur père, c’était bien lui. «Et avec le contrat en béton qu'elle avait signé, elle ne voulait pas de ça, je crois. Elle a dû penser que ce serait plus simple si j'étais mort. Un accident domestique, passer pour la victime d'une violence conjugale. » Je frisonne, refusant d’imaginer si elle avait réussit son coup. Je soupire mon cerveau essayant d’analyser les données qu’il me fournissait. Je me mordillais la lèvre, dans mes pensées. « Je trouve quand même sa réaction exagérée ! Peut-être n’était tu pas le mari parfait, celui qu’elle imaginait mais quand-même, je suis désolée mais elle devait quand même ne pas être bien psychologiquement pour décider de s’en prendre à toi comme ça. » Clamais-je, peut-être plus durement que je ne l’aurais du mais je n’arrivais pas à imaginer qu’on puisse vouloir du mal à Xavier au point de vouloir sa mort. Je glissais une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. « Il n’y a pas eu de signe ? De menace ? Elle a simplement décidé que c’en été trop et elle s’en est pris à toi ? » Je secouais la tête, n’en revenant pas de toute cette histoire. En venant chez lui aujourd’hui, je ne m’étais vraiment pas attendu à apprendre autant de chose sur lui, cet homme que je pensais connaître. En m’avouant ses blessures, il avait placé en moi une confiance incroyable dont j’étais fière et que je ne comptais pas prendre à la légère. Je levais les yeux vers lui, souriante. « Je suis vraiment contente que tu m’ai parlé de toute ça. Je ne t’en veux même plus d’avoir attendu pour m’en parler. » Je pouffais quelques secondes. « Tu es véritablement quelqu’un de bien. Peu importe tes mauvais choix. Tu es revenu sur la bonne voie et c’est ce qui compte au final. » Lui dis-je, confiante. « J’ai confiance en toi. Je sais que tu feras ce qu’il faut. Sache que tu peux compter sur moi, que ce soit pour parler ou pour autre chose. » J’avais soutenu son regard tout du long. Maintenant que j’étais au courant, il ne devait pas hésité à faire appel à moi quand ça n’allait pas.
Sujet: Re: love disaster -r. Lun 20 Mar 2017 - 20:45
Elle semblait miser sur le fait d'une instabilité mentale. Peut-être qu'elle avait raison. Peut-être qu'elle avait tort. Tu ne pouvais ni affirmer, ni infirmer ce qu'elle disait. Toi-même tu ne savais pas ce que tu pensais sur tout ça. Elle avait agi et ça s'arrêtait là. Tu n'avais pas envie de te demander comment elle avait pu vouloir ça, comment elle avait pu penser que ce serait la solution la plus facile. Mais parfois la cupidité et la peur faisait faire des choses stupides. Quand tu avais peur, toi, tu allais boire. Tu essayais de contrôler ça maintenant que tu avais repris les réunions, tu voulais avoir à nouveau un jeton moche qui indiquerait trois ans de sobriété. Il n'était pas facile à avoir, c'était un vrai combat de tous les jours mais tu étais prêt à te battre. D'autant plus que tu n'étais pas seul. Tu avais le soutien de Willow. « Je crois que c'est une réponse que je n'aurais jamais. » Tu soupirais doucement en haussant les épaules. Ce n'était pas évident de se projeter dans tout ça, d'essayer d'imaginer à sa place. Tu préférais juste oublier tout ça, le mettre dans un coin de ton esprit et ne plus jamais y revenir. Bien sûr, tu aurais peut-être des comptes à rendre plus tard à Abygaël. Elle savait, tu avais fait la connerie de lui en parler alors que tu avais bu. Elle qui était si petite, si frêle, tu lui avais fait peur. Lui dire que tu avais tué quelqu'un et que tu étais son père, elle a dû en faire des cauchemars. Le père de l'année, ça c'était sûr, mais le pire père ou le meilleur père, ça il n'y avait qu'elle pour décider. « Peut-être qu'il y en a eu, mais je n'ai rien vu. » Ton stupide manque d'attention aux détails, le fait d'être incapable de déceler si un visage montre de la joie, de la peur ou de la colère. C'était un handicap parfois, tu l'avais ressenti comme ça. Tu avais essayé de te souvenir, mais jamais elle ne t'avait parlé du divorce. Ou alors tu n'étais pas en état de t'en souvenir. « Merci pour tout Willow, merci pour ton honnêteté, pour ta présence. Pour ne pas me juger. » Elle avait le droit de te juger, tu ne pouvais pas l'interdire à quiconque, mais elle était une vraie amie dans le sens qu'elle prenait le temps de la réflexion, qu'elle prenait le temps d'écouter toute l'histoire avant de porter une conclusion et de te désigner coupable sans même te laisser le temps de t'exprimer. Ce n'était pas une histoire facile, une histoire que tu vivais bien. C'était même un fardeau, mais aujourd'hui, tu ne le portais plus seul. Il y avait Willow pour t'aider à soulever ta croix.
