(gisellen) i never gonna let you down

Partager le moment avec l'Italien était plus qu'agréable, Gisella appréciait grandement sa présence. Pour une simple fois dans sa vie, Gisella pensait à elle et non à ce que les autres aimeraient qu'elle fasse. Elle profitait du moment, partageant ces verres avec un homme charmant qu'elle apprenait, petit à petit, à connaître et c'était merveilleux. C'était merveilleux d'enfin pouvoir agir sans l'emprise de quelqu'un. Sans son père pour lui dire quels clients elle devait représenter. Sans Ciàran pour contrôler son coeur. L'avocate était rouge écarlate suite au compliment de l'homme, et malgré tout ça, elle l'avait apprécié. Vous êtes un bon candidat pour la job, je dois l'admettre. Son clin d'oeil la fit fondre, bien qu'il était encore une fois tiré du stéréotype italien standard. Gisella s'en fichait, les hommes de sa patrie lui faisaient de l'effet et elle ne s'en était jamais caché. Le teint olive, les cheveux foncés, des yeux perçants, ils avaient tout pour la faire fondre et Allen ne dérogeait pas à la règle.
Gisella rougit encore plus alors que son interlocuteur renchérit d'un nouveau compliment. Il était expressif, démontrant clairement son intérêt. Vous devriez arrêter de me complimenter, ma tête risque d'enfler. Dit-elle en riant, alors que sa main reposait sur l'avant-bras de l'homme. Elle glissa son pouce sur celui-ci, le caressant du bout des doigts. Peur de vous, c'est impossible ! À moins que vous soyez un tueur en série, alors dans ce cas je comprendrais. Elle lui avait souri, encore, ce sourire béat qu'elle ne savait pas effacer de son visage lorsqu'elle le regardait. Allen s'approcha dangereusement de la belle Italienne, laissant sous-entendre qu'il pourrait avoir bien plus qu'une simple conversation entre eux. Elle n'arrivait pas à détacher ses yeux de son regard ébène, bien trop profond. Vous n'avez rien à craindre. intuitivement, son corps s'était penché vers l'avant se rapprochant de l'homme. Ils étaient près, beaucoup trop près pour une simple conversation. Elle pouvait sentir son souffle contre sa peau. Gisella s'arrêta, sondant l'expression de l'Italien, analysant ses désirs. Elle voulait s'assurer qu'elle avait bien déchiffré les signes de leurs rapprochements, histoire de ne pas s'être méprise de l'alcool qui pouvait détourner la réalité. La serveuse passa près de leur table, posant les deux verres pleins et reprenant les deux verres vides, puis elle quitta. Gisella n'avait pas détourné le regard, bien trop hypnotiser par lui.

Tu faisais abstraction du monde autour de votre table, cette table qui te connaissait si bien. Tu avais fini la tête à l'envers, tu avais partager des choses avec tes amis, des moments intimes. Ce bar étant celui de ton ami, tu avais limite ton nom sur cette table et le personnel ne te connaissait que trop bien. Alors on faisait toujours en sorte que tu passes une bonne soirée dans ce bar. Et là, la raison était en face de toi, cette magnifique créature qu'était l'italienne que tu venais de rencontrer. Alors oui, c'était sincèrement que tu proposais à la jeune femme de lui fair visiter la ville et ces recoins les plus secrets. Elle ne refusa pas ton offre alléchante. D'un sourire au bord de tes lèvres, tu étais heureux qu'elle accepte. Ca y est, l'alcool montait en toi et ta confiance grimpait avec. Même si Gisella avait ce je ne sais quoi qui te mettait mal à l'aise, elle te déstabilisait tellement elle était d'une beauté rayonnante et exceptionnelle. En la complimentant, tu pouvais voir qu'elle rougissait légèrement ce qui te faisait encore plus fondre, elle était encore plus belle comme ça, un léger teint rosé sur les joues. Peut-être était-ce aussi à cause de l'alcool. « Mais non, on doit vous le dire souvent que vous êtes très charmante » finis-tu par dire à la jeune femme, toujours ce rictus au bord de tes lèvres qui voulait dire plein de choses. Alors tu rias, à la remarque de la demoiselle, non tu n'étais pas un tueur en série. Juste un homme qui chasse sa proie, mais cette fois, il semblait que se serait plus que ça, parce que la Sicilienne te fascinait énormément. « Ne vous inquiétez pas, je ne tue pas les gens. mais je peux les kidnapper pour leur montrer des endroits fabuleux » ajoutas-tu à la remarque de Gisella sur le fait que tu était un tueur en série. La main de la jeune femme se baladait sur ton bras, doucement en faisant des légers cercles. Tu étais vraiment sous le charme. Vos visages étaient très près. La serveuse apporta vos deux verres pleins en reprenant les vides et tu la gratifias d'un simple merci tout en ne quittant pas le regard de la belle brune. « Ca vous dit que je vous kidnappe pour vous montrer un beau coucher de soleil à Bowen ? Rien que vous et moi » finis-tu par demander, alors que vos souffles s'entremêlaient et que vos visages étaient relativement près l'un de l'autre. Il ne suffisait qu'un tour en moto, un coucher de soleil pour conclure cette magnifique soirée. En attendant sa réponse, tu portais ton verre à tes lèvres, buvant une gorgée, sans jamais quitter ses yeux envoutants.

Gisella ne savait pas si c'était l'ambiance dans ce bar ou l'alcool qui commençait à lui monter à la tête, mais elle avait chaud. Elle ne cessait de sentir sa peau se rougir et devenir brulante. Il se pouvait fortement que les deux suppositions en soient la cause. Elle ne savait pas pourquoi, mais l'Italien l'attirait énormément. Il avait ce petit je-ne-sais-quoi de mystérieux qui donnait envie à la brune d'en apprendre davantage et cette façon de s'exprimer avec son accent du sud-ouest. Elle ne se permettait jamais de ressentir ce genre de choses. Alors que la soirée qui était supposée s'avérer une excursion de filles en ville avait changé en cours de route, elle était plutôt heureuse du revirement de situation. Gisella avait pris plus d'un verre et l'alcool commençait à sa deshiniber bien que les compliments la faisaient encore rougir. Elle ne s'y habituerait jamais, la belle Italienne, surtout venant d'un homme comme Allen. Elle secoua la tête à sa réplique, trop franche pour rester silencieuse. Je ne sors pas beaucoup, ce soir est une exception. Et toute une exception, il fallait le dire. Elle qui ne sortait jamais, elle avait fait la rencontrer d'un homme plus que charmant par la même occasion. Je ne dirais pas non pour le kidnapping, surtout si c'est par vous. Ajouta-t-elle alors que la serveuse débarrassa la table. Elle l'avait ignoré presque impoliment, mais elle était bien trop occupée à se perdre dans ses yeux. Sa main continuait ses légères caresses, incapable de se détacher de lui alors que leurs visages étaient maintenant à une proximité dangereuse. Un coucher du soleil, mais dis donc vous sortez le grand jeu pour une simple personne tel que moi. Elle n'en croyait pas ses oreilles, comme si elle était dans un rêve. Elle aurait pu craquer pour lui, maintenant, avec sa beauté et ses propositions dignes des filmes de romance. Con piacere Allen avait-elle dit, terminant ce qui lui restait dans son verre. Ils ne pouvaient se lâcher du regard, tant lui qu’elle. Pourquoi était-il ainsi avec elle, elle qui ne méritait pas autant d'attention. Il l'a connaissait à peine et déjà il voulait lui faire voir les quatre coins de la ville, accrochée à son bras, en commençant par un coucher du soleil sous des airs italiens romantiques. Allen se leva et tendit son bras à la brune qui s'y accrocha sans broncher. Tous deux, accrochés par le bras, ils sortirent pour rejoindre la route près de ce qui semblait être son véhicule, une moto bien rangée sur le coin de la rue. Gisella adorait les motos, comme tous les Européens qui se respectaient, roulant sur leurs vespas dans les rues étroites de la ville. Elle regarda la moto, puis avec une moue incertaine, elle se retourna vers Allen. Vous êtes en état de conduire ?

Certes, l'alcool te donnait une confiance en toi maximale mais il n'empêche que tu n'en avais pas assez ingurgité pour être complètement raide. Cette femme t'attirait d'une force que toi-même tu ne comprenais pas. Le charme italien ? Le regard perçant ? La longue chevelure brune ? Le teint rosé quand tu la complimentes ? Tu n'arrivais pas à savoir, et ça te perturbait énormément. Alors sans plus attendre, tu lui sortis le grand jeu. Le couché de soleil sur Horseshoe Bay. « Alors, quel homme chanceux je fais là » dis-tu à la belle brune lorsqu'elle t'avoue ne pas sortir énormément. Tu étais content qu'elle soit là, qu'elle ait refait ta soirée en quelques sortes. Cela ne la dérangeait pas de se faire kidnapper par l'homme séduisant que tu es. Tant mieux après tout, tu n'espérais pas une autre réponse. Alors tu souris, un sourire charmeur et ravageur, en guise de réponse à la jeune femme. Le verre que tu avais près de toi était maintenant bien remplie, tu ne pu t'empêcher d'en boire quelques gorgées d'une traite. « Je ne pourrais pas dire que vous êtes simple, vous êtes... envoutante » finis-tu par dire après un temps de réflexion. Tu n'avais pas menti, c'était la vérité. L'italienne t'envoutait et c'en était déstabilisant. Alors en acceptant la proposition dans votre langue, tu te levais et lui tendit la main pour l'emmener vers la moto que tu avais garée dehors. Mince, tu n'avais qu'un casque. Heureusement que la plage n'est pas si loin après tout. « Oui, je peux conduire. Je n'ai pas bu tant que ça. Tenez » dis-tu à Gisella en lui tendant le casque. Vous voilà parti pour la plage, avec cette femme que tu viens à peine de rencontrer mais qui te fais ce je ne sais quoi qui te perturbe et que tu vas trouver. La plage était vide, il n'y avait que quelques personnes sur le sable à admirer ce coucher de soleil avec de la musique. Alors tu proposais à la belle brune de te suivre, sur le sable où tu posais tant bien que mal tes fesses et trouver une position confortable. « N'est-ce pas magnifique ? » demandas-tu en pointant du doigt le soleil et la mer.

Dans son pays d'origine, Gisella était droite. Elle ne pouvait pas vraiment se permettre des écarts de conduite. Son père la surveillait au quart de tour, surveillant aussi sa réputation par la même occasion. Tout le monde la connaissait et si elle osait rentrer avec un homme, qui qu'il soit, le village au complet le saurait. Vous connaissez les italiens, des commères qui parlent si fort qu'on les entend des mille à la ronde. Puis, Gisella s'était mariée et les soirées comme celles qu'elle vivait ce soir étaient terminées pour elle. Elle se devait de respecter son mariage, respecter l'homme avec qui elle était unie, même si pour lui cela ne voulait rien dire. Ciàran la trompait, chouette par-dessus couchette, mais elle ne l'avait jamais fait. Même si leur mariage était faux. Parce qu'elle avait fini par développer des sentiments pour lui. Le jour du divorce, alors que la plupart des gens auraient été heureux de retrouver leur célibat, Gisella avait le coeur en morceau. Puis, il lui fallut plus d'un an pour faire assez d'espace dans sa tête pour accueillir un autre homme, ne serait-ce que pour une nuit. Car, en réalité, elle ne savait pas ce qu'il allait se passer après cette soirée. Et c'était nettement mieux ainsi. Un jour à la fois, même si c'était le dernier en la compagnie de l'Italien. Ce soir, elle était dans un état qui lui laissait libre court à ses actes. Elle était maitre d'elle et de sa vie, sans personne pour la juger. C'est moi qui suis chanceuse de vous avoir agressé. Son regard perçant encore dirigé vers lui, un sourire adressé que pour Allen. Il était séduisant, c'était vrai, et complètement différent de Ciàran, mis à part la nationalité. Et c'était en plein ce qu'il lui fallait. Les mèches rebelles, légèrement bouclées, qui reposaient sur le front de l'homme pouvaient presque toucher la brune tant leur visage était près. Gisella aurait pu passer sa main entre elles, les démêlant au passage, mais elle se retenait de le faire comme pour faire durer la tension et l'attente d'un prochain rapprochement entre eux. C'est parce que vous m'intriguez, j'essaie de vous analyser. Confessa-t-elle sans quitter ses yeux. Et c'était vrai. Il l'intriguait, l'Italien débarqué de nulle part avec ses belles paroles qui charmait la jeune femme. Gisella avait besoin de savoir qui il était, c'était presque vital, et pourquoi il avait été mis sur son chemin.
Ils quittèrent le bar, sans laisser derrière eux la tension qui les habitait, pour se diriger vers la rue où était rangée la moto de l'homme. Allen l'assura qu'il était en état de conduire, Gisella lui faisait une confiance aveugle. Trop charmer par lui ? Probablement. Elle enfila son unique casque, trouvant l'attention belle au passage, qui lui donnait l'impression d'avoir une tête enflée. Peut-être l'était-elle finalement après cette séance de compliments. Puis, elle chevaucha l'engin, se plaçant derrière Allen qui l'attendait prêt à partir. Ils roulèrent jusqu'à la baie, les mains de Gisella entouraient le corps de l'homme. La moto offrait la possibilité aux gens d'être très près et il fallait dire qu'elles avaient le pouvoir de charmer encore plus la belle Italienne. Arrivés sur la plage, ils prirent place sur le sable. Gisella retira ses chaussures et essaya de trouver une position confortable et féminine qui lui permettrait d'être assise malgré la robe qu'elle portait. Le coucher du soleil affichait un spectacle magnifique devant leurs yeux, elle était ébahie. Les couleurs passaient du rose, au rouge, au orange et il y avait même de petites teintes violacées au travers de tout ça. Le portrait était époustouflant et elle ne regrettait pas d'avoir accepté l'invitation. C'est merveilleux. Elle regardait le spectacle, appuyée sur ses mains. La droite frôlant à peine la main d'Allen.

Rencontrer cette femme te faisait un bien fou, une impression d’être un homme chanceux et heureux. Tu n’avais pas ressenti de tels émotions depuis un moment, certes tu étais un peu éméché alors ça aidait. Mais tu conduisais alors la belle brune vers la plage, pour lui montrer ton coin secret, ton endroit préféré de Bowen. Ou plutôt ton moment préféré. Elle voulait t’analyser, découvrir qui tu étais vraiment, alors tu allais lui montrer. Certes, tu connaissais cette femme que depuis quelques minutes, ou peut-être heures car tu n’avais pas vu le temps passer, mais tu voulais lui donner un petit bout de toi. Assis sur cette plage, vous n’aimiez pas seuls mais tu avais trouvé un endroit sympa pour voir le coucher du soleil. Alors vous étiez assis, tous les deux, assez proche mais assez loin pour admirer le spectacle. Pendant qu’elle observait le soleil tomber dans l’eau et se fondre en une si belle couleur orangée, tu jetais un oeil à l’italienne près de toi. Tous ses traits de visage qui ressortaient à la lumière tamisée de ce couché de soleil, son physique qui doit être adulé par des milliers d’homme et tu l’observais comme l’homme le plus chanceux de la terre. La chance était avec toi ce soir, c’est sûr. Qui t’aurais dis que cette soirée tournerait devant le couché du soleil sur Horseshoe Bay, avec une aussi magnifique créature qu’est Gisella? Tu ne l’aurais pas cru, c’est certain. Reportant tes yeux sur le soleil, tu ne pu t’empêcher d’esquisser un sourire. « Aussi merveilleux que vous » dis-tu dans un murmure, ne sachant pas si la belle brune t’avait entendu. Vos mains étaient dangereusement proche, et dans un élan de courage sorti de nul part, tu posas ta main sur la sienne, entremêlant tes doigts aux siens.  « Et je peux vous montrer encore plein d’endroit merveilleux comme celui-ci » ajoutas-tu, toujours ton regard perdu entre les rayons du soleil. L’italienne t’intriguait, à ton tour tu voulais creuser un peu plus et savoir qui était cette magnifique créature. Tu es un homme têtu, enfin tu es italien, alors tu allais y arriver, c’est sûr.

En temps normal, Gisella évitait les conversations sérieuses. Elle ne savait y faire. Transparente, elle laissait trop souvent place à ses émotions et ce genre de conversation ne lui plaisait pas. L'Italienne un peu trop obstinée n'aimait pas être vulnérable aux yeux des autres. Elle aimait avoir le pouvoir, être en contrôle de la situation et surtout de ses émotions. Pourtant, ce soir, Gisella n'était point mal de la tournure de sa soirée. Allen faisait ressortir un côté d'elle qu'elle ne connaissait pas. Il l'a rendait plus calme, plus douce et plus apte pour les conversations qui laissaient paraître les ressentis. Et c'était tout un exploit. Il avait réussi, d'une manière qu'elle ne connaissait pas encore, à dompter l'Italienne bornée qu'elle était. C'était tout un miracle. Et, qui plus est, Gisella aimait ce qu'il lui procurait. Elle aimait l'entendre lui faire des compliments, malgré les rougeurs. Elle aimait le sentir près d'elle, malgré l'inconnu. Elle aimait qu'il dompte son coeur de femme solitaire endurcie, malgré leur rencontre récente. Tant de choses qu'elle appréciait et dont elle souhaitait ne pas en voir la fin. Du moins, pas pour le moment. La soirée était jeune, le soleil se couchait à peine sur la baie de Bowen laissant place à un spectacle des plus romantiques. Leurs couleurs en harmonies reflétaient contre leur peau telle un cliché de film à l'eau de rose. Gisella s'en fichait, elle aimait le moment et l'attention que l'italien avait eue. Ses yeux dévièrent du spectacle qu'ils admiraient pour se poser sur Allen qui, à nouveau charmeur, usait de ses atouts pour la séduire. Il fallait dire que cela fonctionnait. Leurs mains se touchaient presque, dangereusement posées à quelques centimètres de distance. Elle sentait son coeur battre la chamade dans sa poitrine, une sensation qu'elle n'avait pas ressentie depuis bien trop longtemps. Certains diront que l'alcool jouait pour beaucoup, mais Gisella savait très bien au fond d'elle même que ces sentiments étaient purs et non pas teintés de la liqueur qu'ils avaient ingérée plus tôt. Elle était totalement consciente de ce qu'elle ressentait. Et cela lui faisait peur. Elle ne put tout même pas s'empêcher de lui sourire. C'était un rêve. Elle aurait pu se pincer, l'Italienne, pour s'assurer d'être bel et bien dans la réalité. Ce genre d'homme n'existait que dans les films. Il était tout ce dont elle avait souhaité, tout ce que Ciàran n'avait jamais pu lui offrir. Et même si elle ne savait pas ce que l'avenir leur réservait, Gisella pouvait assurer qu'elle chercherait à le revoir. Pourquoi vous êtes ainsi avec moi ? Que pouvait-il bien lui trouver à l'avocate débarquée de nulle part ? Elle n'avait rien fait pour mériter un tel traitement de reine alors qu'elle avait renversé le total contenu de son verre sur l'homme. Il semblait vouloir lui décrocher la lune. Dov'eri per tutto questo tempo? prononça-t-elle dans un murmure de sa langue native presque aussi silencieuse que les dernières paroles d'Allen. Sa main se posa sur celle de Gisella comme s'il avait lu dans ses pensées. Elle posa les yeux sur leurs doigts qui valsaient entre eux, un rapprochement si simple qui lui procura un frisson dans tout son être. Elle releva doucement les yeux vers l'homme, presque timidement. Je serais ravie de connaître ces endroits, mais pour le moment je préfère me perdre dans vos yeux. Ou plutôt dans ses lèvres, puisqu'elle s'approcha, aussi dangereusement que leurs mains avaient été attirées l'une vers l'autre, retrouvant la proximité précédente qu'ils avaient perdue. Elle sondait son regard, cherchant à l'analyser encore plus. À quoi pouvait-il bien penser ? Je n'ai pas vraiment l'habitude de faire ce genre de chose, mais avec vous.. je me sens différente. Confessa-t-elle avant de poser ses lèvres contre les siennes l’entrainant dans un baiser tendre sous les éclats du soleil. Il était bien vrai, Gisella n'avait pas l'habitude de faire de genre de chose et Allen était le premier homme avec qui elle se laissait aller depuis bien longtemps.

Elle était si belle, sous les rayons orangés qui se reflétaient sur son corps et son visage. Tu ne pouvais t’empêcher de continuer à l’admirer sous toutes ses coutures. Avec elle, tu te sentais bien et libre. Pourquoi ? En plus, tu la connaissais que seulement depuis peu mais elle te mettait tellement à l’aise. C’était le genre de femme que tu ne connaissais pas mais qui pouvait t’apaiser énormément. Au fur et à mesure du temps, l’alcool redescendait de ton corps et tu te laissais envahir par des émotions réelles cette fois, et elles étaient les mêmes qu’avec l’alcool alors tu savais que tes sentiments étaient sincères. Mais tu ne la connaissais que depuis quelques heures, alors pourquoi t’intriguait-elle autant ? C’était des choses étranges que tu ressentais au fond de toi. Lorsqu’elle te demanda pourquoi tu étais ainsi avec elle, tu bloquais. Parce que toi-même, tu ne savais pas. Ton regard se planta dans le couché de soleil, ta main que tu avais posée sur la sienne, entremêlant tes doigts aux siens. « Je ne sais pas, répondis-tu avec un léger rire gêné. Vous me fascinez, c’est surement pour cela » finis-tu par avouer à l’italienne. En italien, elle marmonna quelques mots que tu ne pu déchiffrer parce qu’elle murmurait, c’étaient des paroles qui se brisaient dans un souffle. Mais Andeana occupait ton esprit et ton coeur. Ce soir, tu arrivais petit à petit a te frayer un chemin entre ton coeur et ton âme pour la laisser partir, même si elle serait toujours là, tu pouvais la remplacer l’espace d’un instant. Se perdre dans tes yeux. C’est ce qu’elle voulait. Alors ton regards noisette croisa le sien, rempli de sensualité et de simplicité. Vous vous rapprochiez dangereusement, mais un désir grandissant montait en toi, une sorte d’attraction que tu ne contrôlais pas. Gisella coupa un instant ce moment en disant qu’elle n’était pas comme ça d’habitude, qu’elle ne faisait pas ce genre de choses. « Il faut s’aventurer dans l’inconnu parfois » murmuras-tu alors tes lèvres étaient qu’à quelques centimètres de son visage. En posant une main dans ses cheveux, tu finis par coller tes lèvres aux siennes. Tout en donnant ce baiser sensuel et fougueux, tu souriais bêtement contre ses lèvres. Un bonheur fou d’embrasser cette femme, tu te sentais libre à nouveau. Comme si tout était normal, comme si tu venais de faire quelque chose que tu attendais depuis des années. « Je pourrais rester comme ça avec vous toute la nuit » avouas-tu à la belle brune en te décollant légèrement de l’italienne. C’était un instant comme un autre, une soirée banale qui avait au final pris une tournure exceptionnelle et tu ne pouvais pas lui cacher. Cette nuit, tu pouvais la passer sur la plage à rester avec l’italienne, à faire des folies de ton corps ou simplement à déblatérer de la vie avec elle. Mais elle ne te rendait pas insensible, comme tu avais pu lui montrer. Toujours assis dans le sable, tu t’approchais légèrement d’elle pour poser ton bras autour de ses épaules et de lui redonner un baiser, plus chaste et plus délicat cette fois.

Il li faisait perdre la tête, Allen, il lui faisait perdre la raison. Longtemps elle s'était imaginée incapable de laisser de la place pour un autre homme que son ex-mari, même seulement le temps d'une nuit. Aujourd'hui, l'Italien lui en prouvait le contraire et de sentir ses sentiments en elle lui faisait du bien. Il lui faisait du bien. Ciàran n'était qu'un simple souvenir à l'instant qu'elle avait envie de ranger loin dans un tiroir de sa mémoire pour mieux accueillir l'homme qui était à ses côtés. Gisella ignorait où cette histoire les mènerait, si cela se terminait par un baiser bien chaste ou un rapprochement plus intime, mais elle savourait chaque instant de tendresse qu'elle vivait. Des instants qui apaisaient tous ses maux. Elle ignorait si elle aurait la chance de le revoir ou si l'homme avait été mis sur son passage pour une durée limitée, mais elle l'acceptait comme il était et pour le temps qu'il le serait. Et pourtant, elle ne savait rien de lui. Allen aurait pu être n'importe qui, même quelqu'un qu'il n'avait pas dit. Il aurait pu être marié, avoir des enfants et se servir de son charme pour passer une soirée extraconjugale avec elle. Il aurait pu être en rupture amoureuse, la tristesse l'ayant envahie et chercher à combler son sentiment de solitude avec la première venue. Il aurait pu être un coureur de jupons de renommé qui attirait les jolies dames dans ce bar dans l'espoir de finir la soirée avec elles. Gisella allait bien le découvrir, mais pour le moment elle croyait ce qu'il lui disait. Qu'il était fasciné par elle, qu'il l'a trouvait merveilleuse, qu'elle était belle. Et ça lui faisait du bien. Pas seulement à l'égo, non, mais surtout à son coeur qui ne croyait plus en ce genre de compte de fée. Son ex-mari n'avait jamais été charmant avec elle. Il ne lui avait jamais dit qu'il l'a trouvait belle ou merveilleuse ou fascinante. Qu'elle l'intriguait au point d'en savoir plus sur elle. Il ne lui avait jamais promis de balade en moto pour voir le coucher du soleil. Rien de tout ce que Allen lui avait proposé en l'espace de quelques heures. Et ce n'était pas parce qu'il était amoureux contrairement à Ciàran, ils venaient à peine de se rencontrer, mais plutôt parce qu'il était galant. Leurs mains étaient entrelacées, leurs doigts se chamaillaient ensemble alors que leur regard était maintenant plongé l'un dans l'autre. Gisella voulait s'y perdre et elle lui avait dit. Ses longs cheveux bruns tombaient en cascade sur ses épaules et volaient au vent tel le ralenti d'un film romantique. Elle avait envie de l'embrasser contre toute sa nature, de plonger dans l'inconnu. C'est ce qu'elle fit suite à sa confession qui sembla être reçue positivement par l'Italien. Il l'encourageait à s'aventurer, à se laisser aller, et elle ne le fit pas prier plus longtemps en posant ses lèvres contre les siennes. Gisella le sentit sourire contre elle, elle ne put que l'imiter tout en appréciant la vague d'émotions qui faisait des marées dans son ventre. Le baiser était bon, sensuel, digne des clichés italiens. Gisella passa sa main dans les cheveux de l'homme, caressant chaque boucle qui était sur son passage. Puis, ils se détachèrent l'un de l'autre pour reprendre une distance régulière. Distance qui ne dura pas très longtemps, à son bonheur, puisque Allen l'entoura se son bras. J'ai le même sentiment que vous, Allen. Incapable de le regarder à présent, elle regardait la fin du spectacle qu'ils étaient venus admirer. Je ne sais pas pourquoi vous me rendez ainsi, mais j'ai envie de le découvrir. Ça fait si longtemps que je n'ai pas ressenti ce bien être avec quelqu'un, beaucoup trop longtemps. Avait-elle commencé à lui confier juste avant qu'il repose ses lèvres contre les siennes pour lui voler un nouveau baiser. Un baiser plus doux, mais tout aussi bon.

C’était étrange, la sensation qu’il ressentait. Ne connaissant cette femme ni d’Eve, ni d’Adam, il avait envie de prolonger cet échange avec elle pendant toute la nuit, ou même plus encore. Ce couché de soleil rendait cela encore plus romantique. Mais pourquoi étais-tu comme ça ? Peut-être parce qu’en elle tu retrouvais une parcelle de ton pays. Peut-être parce qu’elle dégageait une certaine beauté et simplicité qui te plaisait tant. C’était une femme incroyablement sexy, et tu aimerais en voir beaucoup plus mais il faut laisser le temps faire les choses, ne jamais les précipiter. C’était un mystère, elle déclenchait en toi une sorte d’imprévu qui était si délicieux. Alors sans plus attendre, vos lèvres se scellèrent afin de goûter à ce désir si impressionnant qui grimpait en toi. Tu avais une main sur s joue et elle posa sa main dans tes cheveux. Profitant de cet instant délicat, tu ne voulais pas l’arrêter mais vous cessiez cette étreinte pour vous décoller et admirer la vue qui s’offrait à vous sur la plage. Oui, tu pouvais rester là toute la nuit avec elle, en profitant de chaque parcelle de son corps et de sa bouche si délicieuse. Gisella ressentait la même chose que toi, elle pouvait passer la nuit ici avec toi. Etrangement, elle t’avoua qu’elle n’avait pas ressenti ce sentiment depuis longtemps avec quelqu’un. « Je suis ravi de vous avoir fait redécouvrir cela » dis-tu à la jeune femme en souriant avant de poser tes lèvres sur les siennes, plus chastement. Mais tu avais envie de plus, sans savoir si elle aussi voulait échanger un moment plus intime avec toi. Alors tu laisserais le temps faire les choses. Tu te décollais d’elle en souriant légèrement, et en admirant la beauté du paysage, ainsi que la beauté de la femme à côté de toi. « A croire que le destin nous a réunis ce soir, et je remercie le destin. Ou bien le hasard tiens ! » finis-tu par dire avec un sourire au bord des lèvres. Ta main était descendue dans le bas de son dos, et tu posais tes doigts un peu aléatoirement sur son dos, tu étais détendu. C’était étrange de ressentir ce sentiment après des années de blocage sur une seule femme, qui te faisait tourner la tête.

Elle n'avait jamais ressenti ce genre de sentiments, du plus loin qu'elle pût se souvenir. Son père lui avait toujours interdit de tomber amoureuse, la mettant en garde contre les hommes et leur façon de ruiner la vie des femmes. Surtout les hommes qui entouraient sa vie. Le milieu de la mafia n'était pas un environnement sain pour créer une relation de confiance. Toutes les relations étaient basées sur des mensonges ou des arrangements où le plus fort et le plus intelligent remportaient la partie. Malheureusement, elle avait été prise au piège et elle savait mieux que personne que son père avait raison. Son ex-mari était la preuve pure et dure que, dans ce milieu, l'amour et la tendresse n'existaient pas. Il n'avait jamais été amoureux de Gisella, pas qu'Allen l'était, mais il représentait une autre vision de ce que pouvait être les relations. Et bien qu'elle était apeurée par la nouveauté de ses sentiments, elle avait envie de voir ce qu'Allen cachait dans son sac. Ce qu'il avait d'autre en réserve pour elle et pour le reste de la soirée. En ce moment, elle n'avait envie que de lui. De la proximité de leur corps et de leur âme et ce pour le temps qu'il le voudrait. Elle se sentait chez elle dans ses bras alors que toute cette situation était irréelle. Ils ne se connaissaient que depuis quelques heures à peine et déjà, en lui, elle voyait quelque chose de beau qu'elle ne pouvait décrire encore. Après avoir savouré un baiser charnel, Allen posa sa main dans le creux du dos de la brune, laissant ses doigts caresser sa peau au travers de son chemisier. Gisella pouvait imaginer la sensation de ses doigts sur sa peau basanée. Elle déposa pudiquement sa tête sur l'épaule de l'Italien en quête d'une façon de maintenir la proximité qui s'était installée entre eux. Oui, cette rencontre était un beau hasard. avait-elle simplement dit, en fermant les yeux. Qu'avez-vous d'autre en réserve pour moi ce soir ?

C'était étrange ce qu'il se passait entre vous. Mais c'était quelque chose de nouveau. D'habitude, tu étais l'homme sur de toi, celui qui allait draguer une femme pour la mettre dans ton lit puis la jeter le lendemain. Là, tu avais envie de découvrir chaque parcelle de la belle italienne. Serait-ce parce qu'elle venait du même endroit que toi ? Peut-être, tu voulais en savoir plus et ce soir tu allais y arriver. Voilà que tu lui avais sorti le grand jeu en l'emmenant voir le couché du soleil sur la plage. C'était tellement cliché mais tellement romantique. La belle brune confirma que votre rencontre était un bel hasard. Tu lui embrassas le front lorsqu'elle t'avoua cela. « Je pense qu'on peut se tutoyer, on doit avoir quasiment le même âge » dis-tu en rigolant légèrement. C'est vrai, cela montrait encore plus le romantisme qui planait autour de vous mais bon, c'était quand même un peu gênant. Que pouvais-tu lui réserver d'autre pour cette belle soirée ? Tellement de chose. « Une balade à moto, voir les falaises de Bowen, un bon repas ou bien te montrer à quoi ressemble mon appartement » dis-tu d'une manière plus cash. C'est vrai que tu n'allais pas tourner autour du pot mais tu avais plein de choses en réserve pour al belle brune et c'était à elle de choisir ce qu'elle préférerait découvrir avec toi à Bowen. Tu relevais sa tête vers toi pour pouvoir encore une fois capturer ses lèvres, desquelles tu ne pouvais plus rester très longtemps éloignées. C'était cette fois un baiser plus intense et plus langoureux. Mais cela reflétait ton état d'esprit. Tu n'allais pas faire de cette histoire une simple histoire de coucherie d'un soir, non. Tu voulais découvrir qui était cette femme, pourquoi elle t'intriguait tant. Autant que lorsque tu avais rencontré Andeana d'ailleurs. Celle qui hante tes nuits et tes jours. Mais là tu avais l'esprit ailleurs, loin du Vénézuela, centré vers l'Italie qui se portait devant toi et qui montrait de ses courbes que les femmes italiennes étaient les plus belles du monde. Tu posais une main timidement contre ses hanches pour intensifier votre échange et tu ne pu t'empêcher de sourire, plaquer contre ses lèvres. C'était agréable, doux mais aussi très sensuel en même temps. Et c'est ça que tu aimais chez elle, elle rendait tout plus sensuel et plus sexy.

C'était une histoire insolite, une rencontre inattendue qui aurait pu tourner au désastre alors qu'elle avait renversé le contenu de son verre sur l'homme, par mégarde. Italiens au sang chaud, ils auraient pu se lancer des insultes, dans leur langue natale, par-dessus la tête au rythme de la musique du Hendrix, puis terminer la soirée chacun de leur côté. Il aurait pu rentrer bredouille, sans une autre demoiselle accrochée à son bras alors qu'elle aurait terminé sa soirée entre copines comme cela aurait dû se passer. Comme ils avaient respectivement décrit les plans de leur soirée. Quoique Gisella semblait douter que l'homme puisse retourner à la maison sans un corps à coller contre lui. Et, par ailleurs, cela aurait été du gâchis de le laisser faire ainsi. Or, ils partageaient présentement un coucher de soleil digne des files de romance, ses lèvres se posant sur le front de l'Italienne, le feu qui commençait à naître dans son bas ventre. Tu serais surpris des miracles du botox. Lui avait-elle répondu à la blague, alors que ses mains ne pouvaient s'empêcher de jouer avec les mèches brunes et bouclées de l'homme. Elle ne s'opposa tout de même pas à la proposition d'Allen, se sentant bien à son aise avec lui. Le voilà qu'il lui proposait divers plans possibles pour la fin de la soirée, terminant sur une image explicite de ce dont il avait réellement envie. Gisella sourit, les yeux rivés sur les doigts de l'homme qu'elle avait attrapé entre ses mains, lâchant finalement les mèches rebelles de ses cheveux. Elle ne se plaindrait pas d'une visite de son appartement, sentant le désir se dessiner dans son corps alors que les lèvres de l'Italien se reposèrent contre les siennes, placardant une passion par la même occasion.Sa main se posa contre la hanche de la brune qui pressa son corps contre celui de l'homme, demandant plus de ses lèvres, plus de la passion, plus qu'un simple baiser. Contre ses lèvres, elle murmura : je pense que la question ne se pose pas avant de reprendre le baiser là où elle l'avait laissé, reprenant la fougue et la passion qu'elle désirait tant. Après un tel baiser, impossible de retourner aux politesses du vouvoiement. Et si on allait visiter cet appartement... Elle laissa planer la dernière phrase en suspend, attendant la réponse de celui qui s'annonçait devenir son amant.

C'était si romantique de se retrouver ici, avec cette belle femme dans tes bras, près de toi. Elle rendait cette soirée encore plus merveilleuse. Qu'elle vienne du même pays que toi, t'aider à al trouver encore plus magnifique que ce qu'elle était. Tu observais chaque courbe de son corps, sous le soleil couchant et se reflets orange. Lorsque tu proposas à la demoiselle de se tutoyer, tu te demandais vraiment quel âge pouvait-elle avoir. Mais tu n'étais pas doué sur ce jeu là. « Je ne pense pas que tu sois beaucoup plus vieille que moi... J'ai 27 ans » finis-tu par dire. Tu détestais donner ton âge. Plus tu vieillissais, plus tu te sentais un vieux con. Pour toi, tu ne pouvais plus faire les mêmes erreurs qu'à tes 20 ans et pourtant, tu faisais toujours autant le con. Mais il fallait grandir, arrêter de faire n'importe quoi. C'était pour toi l'occasion de toi de voir si tu pouvais séduire des femmes plus âgées que toi même si tu ne te doutais pas une seconde qu'elle pouvait avoir quelques années de plus que toi, ou sinon, elle réussissait à les cacher très bien. Une femme qui n'est pas ravagé par l'âge. Un si beau visage, si angélique, ne pouvait pas être si vieille que toi. Quelques baiser échanger, la Sicilienne semblait apprécier la dernière proposition que tu avais faites. Tel un enfant, tu souris contre ses lèvres, ravi de ramener cette belle créature chez toi. Alors tu te levais et tu tendais la main à la demoiselle assise encore dans le sable. Lorsqu'elle attrapa ta main, tu la releva. Une main autour de sa taille, tu lui donnais un baiser plus fougueux qu'avant, prêt à l'emmener chez toi. « Après vous, madame ! » dis-tu en lui montrant ta monture. Toujours en lui tendant ton casque, la demoiselle monta sur ta moto et tu l'emmenais alors vers de nouvelles aventures, dans ton appartement... En espérant qu'Anka ne serait pas là pour vous déranger. Ou pour te poser un millier de questions sur la femme qui va entrer chez vous.

Jamais elle ne s'était imaginé terminer la soirée avec quelqu'un, encore moins quelqu'un de sa patrie. Gisella était agréablement surprise de sa découverte ce soir. Et elle ne demandait plus qu'à approfondir cette découverte au travers de la nuit et, qui sait, de leurs prochaines rencontres. Si prochaines rencontres il y aurait. Aussi tôt que cela pouvait être, l'Italienne osait espérer qu'Allen souhaiterait la revoir. C'était si bon d'avoir quelqu'un qui semblait s'intéresser à la personne qu'elle était pour elle et non pour ce qu'elle lui apporterait. Son mariage passé en était le meilleur exemple alors qu'il avait signé une entente criminelle plutôt qu'un pacte d'amour. Peut-être que l'homme ne la faisait sentir ainsi que pour la mettre facilement dans son lit, peut-être qu'il disparaitrait aussi rapidement qu'il était apparu dans sa vie et qu'elle n'entendrait plus jamais parler de lui, mais elle était prête à prendre le risque pour le laisser aller au moins une soirée. Tu aimes les femmes plus vieilles ? Gisella lui sourit en coin, grimaçant avant de lui avouer son âge. J'ai presque 31 ans. La brune était hypnotisée par l'Italien. Chaque baiser contribuait à la faire fondre. Elle saisit l'occasion lorsqu'il lui proposa de se rendre à son appartement. Après un échange de baisers langoureux, qui donnait le ton pour la suite, ils se levèrent et prirent la route à cheval sur la moto de l'homme.
Arrivés à l'appartement, Gisella le suivit jusqu'à l'entrée où elle finit par le plaquer contre la porte. Elle posa ses lèvres dans son cou teinté par sa Cologne qu'elle embrassa lentement jusqu'à atteindre sa bouche, les mains baladeuses dans ses cheveux bouclés. Entre deux respirations, elle plongea son regard perçant dans celui d'Allen qui l'observait, haletant. Tu me fais visiter ?