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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)

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grand kangou
Levi Wheeler
Levi Wheeler
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)    I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)  - Page 11 EmptyDim 2 Déc 2018 - 19:57

Niels aurait sûrement accepté une double peine si ça permettait à Aelya de s'en sortir, de ne pas être impliquée dans cette histoire où il se considérait comme le seul fautif. Parce-qu'il ferait toujours tout pour la protéger, bien qu'il savait que s'il restait coincé ici, il n'aurait aucune garantie de sa sécurité à l'extérieur. C'était la raison pour laquelle il voulait qu'elle rentre à Bowen, chez eux, parce-qu'ici, ils n'avaient aucun repère, si ce n'est cette prison qu'ils avaient fréquenté déjà trop longtemps à son goût. Il cilla à sa réponse, déglutissant difficilement, détestant cette culpabilité qu'il pouvait entrevoir dans ses iris, ayant soudainement envie de la balayer d'un revers de la main. Il aurait tellement voulu se fondre contre elle, dans ses bras, juste une dernière fois avant que la justice ne décide de les séparer quelques temps. Il lui lança un regard empli de peine mélangée à de la nostalgie, détruit à l'idée de devoir rester loin d'elle. « D'accord... mais je t'en prie bébé, fais attention à toi quand tu sortiras... Je vais pas tenir si je sais que t'es pas en sécurité. » Souffla-t-il, approchant son visage au plus près du sien pour profiter de l'affection que lui donnaient ses lèvres qu'il ne voulait plus quitter maintenant qu'il les avait retrouvé. Il hocha faiblement la tête, ses yeux ancrés aux siens, tentant de lui montrer qu'il serait fort et qu'il n'abdiquerait pas devant les enquêteurs. Parce-qu'il savait très bien où est-ce que ça pourrait le mener s'il disait un seul mot de travers ou admettait être l'auteur des faits. « Je les laisserai pas m'enfermer, je te le promets mon amour... » Souffla-t-il à son tour, faisant glisser sa main sur sa joue alors qu'il se laissa embrasser encore une fois, jusqu'à ce que son souffle se perde contre le sien, son autre main se liant à la sienne. Il lui lança un regard qui se voulait rassurant mais qui en réalité traduisait toute la déchirure qu'il ressentait en comprenant qu'ils passeraient les prochains jours seuls, sans la possibilité d'être réconforté par sa chaleur rassurante. Les jours qui avaient suivi lui avaient paru interminables, et les interrogatoires qu'il avait continué à subir avaient réussi à l'exténuer. Il s'était entretenu avec son avocat, pour établir la stratégie de défense semblable à celle qu'employait l'avocate d'Aelya, lui faisant comprendre qu'il n'y avait aucune raison que cette histoire traine puisqu'ils n'avaient aucune preuve tenable contre eux. Et même si ces mots l'avaient un peu rassuré, la fatigue et le manque qu'il ressentait semblaient se manifester avec un peu plus d'ardeur chaque jour, son corps refusant le sevrage imposé par l'absence de sa petite-amie et sa liberté privée. Quelques jours plus tard, l'avocate d'Aelya lui avait indiqué sa libération et donc la possibilité qu'il puisse lui parler. Il n'avait pas perdu un seul instant suite à cet entretien, demandant dés lors de pouvoir passer un appel. Il composa le numéro, le cœur battant à toute allure en comprenant qu'il allait pouvoir entendre le doux son de sa voix qui le hantait à chaque instant. « Mon amour, c'est moi... J'ai entendu dire qu'ils t'avaient libéré, où est-ce que t'es ? » S'inquiéta-t-il directement en l'entendant décrocher, se maîtrisant pour contrôler les tremblements de sa voix. « Putain tu me manques tellement... » Ajouta-t-il, soupirant à travers le téléphone qu'il tenait fermement, comme s'il s'accrochait à ce seul objet qui le liait encore à elle.

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MessageSujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)    I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)  - Page 11 EmptyDim 2 Déc 2018 - 21:00

Aelya crevait d'envie de l'avoir contre lui, le manque la déchirait déjà alors que ça faisait que quelques heures qu'ils s'étaient quittés. Elle ne savait pas quoi faire de cette douleur qui se développait lentement mais sûrement dans son organisme. Son cœur battait à tout rompre, semblant appeler le sien, et elle n'avait pas attendu plus longtemps avant de se précipiter contre les barreaux qui mettaient une distance entre leurs deux palpitants en demande constante de leur chaleur mutuelle. Le corps collé contre les barrières glacées, elle ne pouvait qu'accepter la chaleur de ses mains dans les siennes, à défaut de pouvoir sentir son torse contre sa poitrine. Elle pouvait s'en satisfaire parce que c'était toujours mieux que de ne pas pouvoir se nourrir de son regard.

- Promis bébé, je veux pas t'inquiéter, c'est la dernière chose que je voudrais, avoua-t-elle tendrement.

Elle allait tout faire pour se concentrer sur lui et sa libération parce qu'elle savait que la sienne serait plus simple à obtenir, puisque ce n'était pas elle qui avait porté les coups. Aelya hocha doucement la tête à ce qu'il vint ajouter, désirant qu'il s'imprègne de sa force pour qu'il puisse tenir loin d'elle, et c'était ce qu'elle avait voulu lui transmettre quand ses lèvres effleurèrent une dernière fois les siennes, dans un baiser tendre mais passionné, alors que sa main valide s'était également posée sur sa joue. Elle se détacha de lui la respiration haletante, luttant contre l'envie de l'embrasser encore une fois alors qu'il était l'heure pour elle de lui dire au revoir. Il n'y aurait jamais d'adieu entre eux, parce qu'elle lui avait promis qu'elle passerait sa vie à l'attendre, comme si c'était une évidence à laquelle elle ne pouvait échapper.

Prostrée dans sa cellule, elle avait sentie la solitude imprégner chacune de ses cellules endolories par la distance obligatoire qu'ils devaient supporter. Il était si loin et en même temps si près, que ça la détruisait rien qu'à cette seule pensée. Sortir pour discuter avec son avocate lui permettait de se concentrer sur autre chose que la déprime qui la grignotaient de l'intérieur comme un parasite. Puis, vint le moment de sa libération où elle avait remercié le travail de son avocate avant de lui suggérer d'annoncer à Niels sa sortie afin qu'il puisse la contacter. Elle n'avait pas su où aller, alors elle s'était réfugiée dans un motel, n'ayant pas énormément d'argent pour espérer louer un appartement en bonne et due forme. Et surtout, elle voulait partir du principe que la venue de son petit ami ne prendrait pas des mois, du moins, elle voulait y croire. Elle avait besoin d'y croire.

Le regard perdu dans l'arrivée des voitures qui allaient et venaient sur le parking de sa chambre, elle attendait patiemment que l'amour de sa vie ne puisse la contacter. Quand son portable sonna, indiquant un numéro qu'elle ne connaissait pas, elle décrocha sans plus attendre, consciente que ça ne pouvait être que lui. Le cœur battant à rythme rapide, elle souffla de soulagement quand elle entendit sa voix, la seule qu'elle voulait écouter pour le restant de ses jours.

- Bébé, t'inquiètes pas je vais bien, je suis pas loin de la prison, je suis dans un motel, le temps qu'ils te libérent. Je viendrais te voir quand t'auras des permissions, avança-t-elle.

Elle soupira tristement à sa remarque, sa peine faisait écho à la sienne.

- J'en peux plus d'être sans toi mon amour. Mais faut que tu tiennes, je te jure qu'on va y arriver. Mon avocate va prouver notre innocence, c'est juste le temps qu'elle puisse recueillir les caméras de la ville.

Passant sa main dans ses cheveux, elle se mordit la lèvre sous le coup de l'impatience qui la rongeait.

- Tu vas bien bébé...? Je sais que tu te sens seul, mais pense à moi, et à nous, tu seras jamais seul tant que je respirerai encore, le rassura-t-elle. Au moins, si on prouve que c'est pas toi le tueur, tu pourras rentrer et être avec moi même si on va se prendre une sale amende pour avoir déserté. J'suis prête à la payer mon amour. Pour nous deux. Parce que c'est à cause de moi si t'es là-bas. J'ai pas voulu t'écouter, je suis désolée... Lâcha-t-elle, les larmes roulant sur ses joues.
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MessageSujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)    I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)  - Page 11 EmptyDim 2 Déc 2018 - 22:01

Niels était persuadé que cette pièce parfaitement lugubre aurait pu être plus chaleureuse s'il avait pu la partager avec Aelya, parce-que là où elle était, tout semblait plus beau. Et par le feu de leur amour et de leur passion, ils parvenaient toujours à réchauffer les ambiances les plus pesantes, amenant ces étincelles dont eux seuls avaient le secret. C'était encore plus difficile de se dire qu'elle n'était pas loin de lui mais qu'il lui était impossible de la toucher et de la sentir contre lui. Pourtant, il aurait donné sa vie pour ça. Il s'était allongé suite à ça, ressentant déjà le manque lui brûler la peau alors qu'il tentait de se rappeler de ce qu'il lui avait dit, du fait qu'il se battrait pour qu'ils puissent se retrouver rapidement. Il n'abandonnerait pas, parce-que l'idée d'entraîner Aelya avec lui dans sa chute lui était insupportable. Ils se l'étaient toujours promis, ils marchaient à deux, et rien que pour ça, Niels était prêt à tenir le coup. Pour elle. Pour eux. Ces quelques jours dans sa cellule lui avaient fait prendre conscience à quel point la vie était misérable lorsqu'il se voyait séparé de la femme de ses rêves, comme si la distance effaçait toute trace de couleur dans ce quotidien qui n'avait aucun intérêt. Et même si sa volonté de s'en sortir était toujours accrochée à lui, Niels sentait qu'il s'affaiblissait, surtout physiquement, peinant à trouver le sommeil la nuit. Il n'avait aucune intention de se faire à ce rythme de vie, refusant de leur montrer qu'il acceptait ce qu'on lui imposait alors qu'il n'était pas l'auteur du coup mortel. La nouvelle concernant la libération d'Aelya l'avait immédiatement réanimé, comme un regain de vie, comprenant qu'il pourrait la joindre sur son portable. Il s'était d'ailleurs dépêché de demander une permission pour passer un appel, ne pouvant tenir plus longtemps sans entendre sa voix. Il avait fermé les yeux, inspirant profondément en entendant les premières vibrations à travers le téléphone, lui réchauffant immédiatement le cœur. Il s'accouda contre le mur, passant une main dans ses cheveux en écoutant attentivement les paroles rassurantes de sa petite-amie. « C'est long sans toi. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je suis enfermé. Ils sont de plus en plus insistants, ils veulent me faire parler. » Dit-il, tentant de mesurer ses mots pour ne pas l'inquiéter. « Dis à ton avocate de se dépêcher, j'suis épuisé d'être ici Aelya... » Souffla-t-il, sentant son cœur se resserrer en entendant ses derniers mots, à deux doigts de s'effondrer en l'entendant pleurer. « Pleure pas mon amour, s'il-te-plaît... Ça aurait rien changé, il aurait sûrement porté plainte contre nous et on se serait retrouvés dans la même situation. C'est pas de ta faute mon amour, j'payerai le montant qu'il faudra, je m'en tape de ça. Je veux juste être avec toi, tous les jours de ma vie, et on en aura bientôt l'occasion. T'es tout ce qui m'importe bébé, t'es ma raison de vivre, c'est pas ça qui va nous arrêter, tu le sais bien. » Murmura-t-il, souhaitant qu'elle soit la seule à entendre tous ces mots doux qui résonnaient comme la promesse éternelle de son amour. « J'oublie pas le fait qu'on doit toujours s'embrouiller pour la déco de l'appart'. » Ajouta-t-il, plus légèrement, cherchant à effacer la peine qu'il percevait dans sa voix.

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MessageSujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)    I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)  - Page 11 EmptyDim 2 Déc 2018 - 22:45

Aelya était désespérée sans Niels à ses côtés. C'était comme si elle ne savait plus comment faire pour vivre, comme si c'était en lui que résidait le mode d'emploi. Qu'elle soit dans une villa d'une centaine de mètres carrés ou dans une cellule de trois mètres carrés, elle se sentait toujours seule et démunie quand il n'était pas là. C'était surtout l'idée qu'elle ait été violemment arrachée à son être qui la bouleversait, parce que le doute et les questions la hantaient. Ne pas savoir était insupportable, surtout quand ça le concernait. Elle ne savait pas combien de temps pouvait prendre sa libération, parce que cela dépendrait de l'accumulation des preuves, de la tournure de l'affaire, de l'administration qui n'était pas des plus rapides, et des réponses que donnait Niels à la police.

Elle crevait d'envie de le retrouver, de l'embrasser, pour lui promettre de ne jamais le lâcher, de ne jamais les laisser être détruits par les autres, parce qu'ils étaient unis sur le même bâteau, et à force de vivre des galères, ils l'avaient tous les deux rendus résistant. Son amour était indestructible et immortel, et elle se battrait pour le voir perdurer, comme cette étincelle qui avait pu chanceler mais jamais s'éteindre dans le creux de leurs âmes esquintées.

Aelya se contentait d'un rien depuis que Niels était loin, et le simple son de sa voix à travers son portable suffisait à la rassurer, à la faire espérer, elle, qui s'en voulait d'avoir sa part de responsabilité dans son incarcération. Elle trouvait de toute façon toujours le moyen de s'en vouloir, et Niels était en plus la personne qu'elle désirait le plus protéger. Sa respiration s'était accélérée à sa déclaration, à son ton pressé et peiné qu'elle percevait sans difficulté.

- Tient le coup mon amour, tu peux le faire, je crois en toi. T'es pas celui qu'il recherche, on va leur montrer, ajouta-t-elle, stressée. Elle m'a dit que ça pouvait prendre quelques heures comme quelques jours pour récupérer les vidéos. Elle fait de son mieux, ça va pas durer, je te laisserai pas y rester, affirma-t-elle, déterminée.

Les regrets s'accumulaient dans son esprit martelé par les choses qu'elle aurait dû faire pour lui éviter cette situation. Elle avait trop cogité durant ces quelques jours où le vide commençait à la conditionner. Alors que les larmes coulaient le long de visage, conséquences de la culpabilité qui explosait, son cœur se réchauffait à l'entente de ses mots réconfortants.

- T'aurais pu m'envouloir... Moi je m'en veux. Mais... T'as raison, on a vécu pire, on peut s'en sortir. Si je peux tenir, tu peux tenir mon amour. On marche toujours à deux, ajouta-t-elle, essuyant ses larmes d'un revers de la main.

Entre deux sanglots, elle lâcha un petit rire à sa remarque qui faisait suite, s'amusant de ces projets qu'elle voulait toujours se concrétiser.

- Tu regretteras de m'avoir proposé d'emménager tu verras. Mais j'ai hâte d'envahir ton espace et de prendre tellement de place dans le lit que le seul moyen que tu en aies, c'est de venir contre moi. Ah... Non c'est déjà fait en fait, mais là ce sera tous les jours c'est tout, lança-t-elle, amusée.

Elle passa une main sous ses yeux, tentant d'écraser les larmes qu'elle voulait voir arrêter de couler.

- Tes lèvres me manquent, j'ai trop envie de t'embrasser. S'il te plaît, prends en soin pendant que je suis pas là, parce que je compte bien les abîmer quand tu sortiras.

Lâchant un soupir de lassitude, elle avait ajouté de manière sérieuse :

- Si tu restes plus longtemps je peux toujours mettre mes plans en action, tu sais ce qu'on avait dit. Bon je suis pas sûre qu'il me voudrait entant que flic mais entant que secrétaire ou j'sais pas, ça pourrait le faire.


Elle faisait référence à son idée de travailler dans la prison, tout ça pour espérer le retrouver dans des rendez vous cachés. Parce qu'elle ne pourrait pas rester plus de quelques semaines sans penser à devoir travailler pour rester à Sydney.
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MessageSujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)    I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)  - Page 11 EmptyDim 2 Déc 2018 - 23:43

Il avait besoin de savoir qu'Aelya tenait le coup de son côté, comme si c'était essentiel à sa propre survie. Son bien-être faisait écho au sien, ça avait toujours marché comme ça. Si elle tombait, il tomberait avec elle, parce-qu'ils étaient liés, constamment, leurs destins convergeant vers une seule et unique route. Cette fois-ci, on lui demandait de faire preuve de patience, qualité qui n'était clairement pas innée chez lui, surtout lorsque ça touchait son envie irrépressible de franchir les barrières qui le mèneraient à celle qu'il aimait. Heureusement que les barreaux qui l'entouraient étaient assez solides, parce-qu'il aurait sans doute déjà tenté de les tordre pour se barrer de cette cellule, répondant à l'appel de son cœur qui n'en pouvait plus d'être éloigné de celui d'Aelya. Ce simple appel avait le don de le recharger d'espoir, puisant son énergie dans les mots de la brune qui parvenaient à se frayer un chemin jusqu'à son palpitant qui reprenait son activité. Il débordait d'amour et ça le tuait de savoir qu'elle n'était pas présente pour le recevoir, alors que l'unique refuge où elle aurait dû être était simplement celui de ses bras. Niels comprenait que ce manque insoutenable était la conséquence de sa profonde affection qui ne cessait de grandir à son égard, semblant même ne trouver aucune fin. A travers le téléphone, il tentait de s'imprégner de chacune de ses paroles, les ancrant dans chaque parcelle de son âme afin de trouver la force nécessaire pour continuer de combattre l'injustice dont il était victime. « J'abandonnerai pas bébé, je t'ai promis que je tiendrai le coup. J'vais le faire pour nous. Mon avocat était sur le coup aussi, j'espère qu'à deux ils arriveront à faire bouger les choses plus vite. » Ajouta-t-il, conscient que les deux partis se démenaient pour prouver leur innocence aux yeux de la justice. Il s'était senti crouler sous le poids de la peine en entendant ses sanglots, rêvant de se retrouver de l'autre côté du fil pour la prendre dans ses bras et la convaincre qu'elle n'y était pour rien. « T'as pas à t'en vouloir, c'est pas de ta faute, faut que tu te mettes ça en tête. Y'a un connard qui court les rues et qui me fait passer pour ce que je suis pas, c'est lui le vrai fautif. » Lâcha-t-il, en serrant les dents, le désir de vengeance parcourant ses veines. Il avait esquissé un faible sourire à ses mots, ne pouvant s'empêcher de se projeter dans ce futur qu'il aimerait connaître le plus vite possible. « Ça fait rien, j'crois que je vais pouvoir m'y faire. » Répondit-il, sur ce même ton amusé, conscient que dans tous les cas, il n'y avait pas meilleure façon de partager ses draps que lorsqu'il se retrouvait corps à corps avec elle. « Tout me manque chez toi. Prends soin de ton corps, si tu savais à quel point j'ai envie de me nourrir de toi... » Souffla-t-il, discrètement, souhaitant instaurer une plus grande intimité alors qu'il était surveillé par un flic. Il fronça les sourcils à ce qu'elle vint ajouter, se rendant compte que c'était trop risqué de vouloir aller jusque-là. « C'est de la folie bébé. J'suis sûr qu'on peut trouver d'autres solutions. Je pourrais essayer de me faire transférer dans une prison plus proche de Bowen si ça dure, t'aurais pas besoin de faire ça. J'veux pas qu'on en arrive là, même si j'en peux plus d'être loin de toi, je veux pas que tu t'arrêtes de vivre pour moi. » Avoua-t-il, lui demandant de reprendre son train de vie, même s'il comprenait que c'était plus que difficile dans leur situation. Il laissa quelques secondes s'écouler avant que le policier ne lui fasse signe qu'il devait écourter la conversation pour retrouver sa cellule. « Mon amour, je dois te laisser. Je fais mon possible pour avoir le droit de te rappeler demain. Je t'aime, l'oublie pas. »

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MessageSujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)    I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)  - Page 11 EmptyLun 3 Déc 2018 - 12:50

Ce qui la faisait tenir loin de lui, c'était de savoir qu'il avait besoin d'elle pour témoigner en sa faveur, pour l'aider à s'en sortir, ainsi, elle ne pouvait pas se laisser aller à la déprime, où ses démons n'attendaient que ça, que de la voir plonger dans les ténèbres. Son esprit était bien trop occupé à élaborer une stratégie pour le faire revenir à ses côtés même si lorsqu'elle devait s'endormir, elle sentait ses draps froids l'envahir d'incertitude, d'inquiétude, la laissant errer dans l'insomnie des nuits difficiles où seul le contact de Niels pouvait l'apaiser. Elle ne faisait que de penser à lui, se demandant à quoi il pouvait penser ou même rêver, en se doutant évidemment que ses nuits devaient être aussi agitées que les siennes. Elle rêvait de pouvoir caresser sa peau, se nourrir tout simplement de sa présence si vivifiante parce que sa vie était complètement vide de sens en son absence.

Aelya se rendait compte que sa liberté n'avait aucune saveur si elle ne la partageait pas avec son petit-ami. Quelque part, même dehors, elle se sentait encore enfermée parce qu'elle se sentait pris au piège dans la dépendance qu'elle possédait envers leur relation. Elle était perdue au milieu d'une ville qu'elle ne connaissait pas, mais elle savait que ce n'était pas vraiment ça le problème. Le problème, c'était tout simplement que tout lui paraissait étranger dès lors que Niels était hors de sa portée. Entendre sa voix au téléphone lui permettait d'apporter un peu de tendresse dans leur univers qui semblait se liguer contre eux afin de les faire plier. Même si ça lui donnait encore plus envie de l'avoir près d'elle, elle était quand même rassurée de pouvoir au moins lui parler.

- Le plus chiant c'est d'attendre, mais y'a aucune raison que ça se passe mal si on se tient à ce qu'on a dit,
répondit-elle, sûre d'elle.

Parce qu'elle savait qu'ils n'avaient rien faits si ce n'était que de se défendre, et que même s'ils s'étaient enfuis, ils n'avaient à aucun moment décidés d'enlever la vie à cet homme. Mais les suppositions étaient faciles puisqu'ils n'étaient tous les deux pas blancs comme neige. Personne n'allait leur faire de cadeau, ils ne pouvaient compter que l'un sur l'autre. Aelya se sentait fautive, mais elle savait que Niels avait raison : s'il était suspecté de meurtre, c'était à cause du vrai tueur qui n'assumait pas son acte et qui se réjouissait surement à l'idée que son petit ami porte le chapeau à sa place. Elle aurait surement envie de lui dire que ça lui donnait aussi des envies de meurtre rien qu'à cette simple idée de savoir Niels derrière les barreaux alors que ce type vivait sa vie normalement, mais elle n'allait surement pas prendre ce risque en sachant qu'ils étaient surement sur écoute.

- J'espère que y'aura vraiment une justice pour nous. Ca changerait, ce serait pas mal d'être surpris au moins une fois dans notre vie,
ajouta-t-elle, sarcastique.

Le sentiment qu'elle expérimentait le plus souvent, c'était surement la colère de se voir tout le temps mettre des bâtons dans les roues alors qu'ils voulaient simplement continuer de rester ensemble. Aelya souriait légèrement en voyant les images de leur colocation défiler dans son esprit, agrémentant d'autant plus l'envie de profiter avec lui. Elle se mordit la lèvre inférieure à sa remarque qui attisait son désir, sentant son coeur s'embraser de passion rien qu'au ton de sa voix.

- Me dis pas ça, c'est trop sadique de me faire ça en sachant que j'ai déjà trop envie de toi
, ajouta-t-elle, amusée.

Au moins, ça avait eu le don de stopper l'expulsion de ses larmes liées à toutes ses émotions qu'elle avait retenu jusqu'à cet appel. Elle écoutait ses mots chargés de bon sens et en même temps, elle avait du mal à les appréhender, elle, qui ne vivait que pour lui.

- Tu sais très bien que ma vie c'est toi, et qu'elle reprendra que quand je t'aurais avec moi, avoua-t-elle. On en est pas là mais je préfère que tu saches que je ferais toujours en sorte d'être près de toi si jamais. C'était pas une promesse en l'air que je t'ai fait, je compte bien t'attendre toute ma vie s'il le faut, ajouta-t-elle tendrement.

Son coeur se serra lorsqu'il lui affirma qu'il devait raccrocher, sentant d'ors et déjà le vent de solitude refroidir son âme.

- Tu me manques. Je t'aime mon amour.


Elle ferma les yeux en soupirant tristement lorsqu'elle entendit la conversation se couper.

Les jours passèrent un peu trop longuement à son goût, mais son avocate l'avait appelé pour lui dire qu'elle avait pu recueillir les caméras de surveillance, et que les vidéos montraient bien Niels et Aelya en train de courir à travers la ville, à l'instant où l'homme se faisait poignarder. En signifiant que ça ne pouvait pas être Niels le coupable, il devait donc sortir aujourd'hui. Aelya s'était préparée pour partir à la prison, désirant être là lors de sa libération. Se postant dans le hall d'entrée, elle attendait sagement qu'il ne vienne la retrouver.

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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)    I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)  - Page 11 EmptyLun 3 Déc 2018 - 21:42

Même lorsqu'ils n'étaient pas ensemble et qu'il devait se contenter d'un matelas aussi fin que rigide pour passer la nuit, Niels savait qu'elle était là, quelque part en lui, comme s'il percevait sa présence à travers les souvenirs qui venaient caresser son âme tourmentée. Il s'accrochait à ça, se persuadant qu'il allait avoir l'occasion d'en créer de nouveaux très rapidement, tentant de tenir le coup puisque l'amour de sa vie l'attendait dehors. Il avait beau être enfermé, et elle libre, Niels savait pertinemment qu'ils vivaient tous les deux le même enfer, parce-qu'il ne pouvait pas y avoir de ciel dégagé lorsque l'un manquait à l'autre. Et dans cette cellule qui lui servait de refuge, ce fait le frappait de plein fouet, ne lui laissant qu'un goût amer en bouche en pensant au fait qu'il devrait affronter une nouvelle journée sans elle. Alors le fait de savoir qu'elle était enfin sortie lui était apparue comme une aubaine, crevant d'envie de l'entendre, rien que ça, prêt à se contenter du peu qu'on lui donnerait pour créer un infime contact avec celle qu'il attendait nuit et jour. Immédiatement, il avait ressenti ce soulagement à l'entente de ses première paroles, mais aussi de la peine à l'idée de savoir qu'ils devront encore patienter, pendant un temps indéterminé, pour espérer se retrouver. L'attente était en effet la pire chose que l'on puisse leur imposer, surtout pour ces deux âmes qui avaient toujours eu besoin de satisfaire leurs envies. Il tentait d'assimiler ses paroles qui se voulaient rassurantes, au même titre que le ton qu'elle employait qui ne laissait place à aucun doute possible. « J'espère... parce-que j'sais pas comment je vais faire sinon. » Avoua-t-il, ne se voyant pas tenir plus longtemps dans ce trou à rats, loin de celle qui maintenant son cœur en marche. Il avait besoin de savoir que ça irait, besoin qu'on le persuade qu'il n'y avait aucune raison pour qu'il repasse un temps interminable en prison. Il lâcha un soupir à ce qu'elle ajouta, concernant leurs déboires avec la justice et le fait qu'elle ne leur ferait jamais de cadeau compte tenu de leurs passés bien chargés. Niels avait tenté de réchauffer l'ambiance, et par la même occasion de réchauffer sa peau en manque du corps d'Aelya, laissant sous-entendre combien il rêvait de la retrouver afin de lui prouver à quel point il était fou d'elle. Il s'était permis de lui glisser quelques mots brûlants à travers le combiné, jouant avec son désir qu'il voulait faire patienter jusqu'à ce qu'il ne puisse exploser lorsqu'ils finiraient par se retrouver. « J'ai trop envie de te retrouver. Au moins pour te prouver à quel point tu me manques... » Ajouta-t-il, d'une voix pleine de sous-entendus à peine dissimulés, ayant envie de la provoquer, comme avant. Il lui avait fait comprendre qu'il ne désirait en aucun cas qu'elle mette sa vie entre parenthèses simplement pour lui, quand bien même il comprenait son envie de le rejoindre puisqu'il aurait sûrement tenté la même chose si les rôles avaient été inversés. Pour autant, Niels avait du mal à admettre qu'il pourrait entraîner Aelya dans cet endroit malfamé, comme s'il détestait l'idée qu'elle puisse se complaire dans ce quotidien qu'ils n'avaient en réalité jamais souhaité pour eux deux. « Je sais bébé, j'ai jamais douté de tes mots. Mais on va s'en sortir, je laisserai pas l'inverse se produire. » Finit-il par dire, d'un ton plus déterminé, frissonnant à la douceur de ses derniers mots avant d'entendre le bip sonnant la fin de leur conversation. Le cœur en miettes, il rejoignit sa cellule, s'imprégnant de cette conversation qui lui donnait l'envie de ne pas abandonner, souhaitant faire valoir son innocence aux yeux de la justice. Semble-t-il qu'il avait bien fait d'y croire puisque quelques jours plus tard, on lui fit savoir que les images des caméras de surveillance confirmaient leur version, la justice n'ayant d'autre choix que de le libérer sur le champ. Le jour j, il avait récupéré le peu d'affaires qu'il possédait, laissant derrière lui les images de ce séjour qu'il voulait effacer à tout jamais de son esprit. Aelya l'attendait, et plus il se rapprochait de la porte qui sonnait enfin sa remise en liberté, plus son cœur s'agitait, comprenant que derrière ces portes battantes, il retrouverait la femme de sa vie. Son regard cherchant immédiatement le sien, il ne perdit pas une seconde de plus pour se précipiter contre elle, ses deux bras l'enlaçant pour la rapprocher de son corps et la sentir au plus près de lui, là où il pouvait enfin se délecter de sa chaleur et de son parfum. « C'est trop bon de te retrouver... » Murmura-t-il à son oreille, bouleversé de la savoir contre lui, laissant glisser ses mains jusque sa taille puis les remontant à son visage qu'il encadra, s'occupant de déposer un nombre incalculable de baisers aussi vifs que tendres sur sa joue, sa mâchoire, ses lèvres. « Tu m'as trop manqué, j'en pouvais plus. » Lâcha-t-il, entrecoupant ses mots pour laisser libre cours à l'affection qu'il avait à lui donner.

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MessageSujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)    I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)  - Page 11 EmptyLun 3 Déc 2018 - 22:50

Ce qui était pire que de supporter la distance, c'était l'obligation de le faire. Quand ils travaillaient, ils avaient toujours le choix de se voir malgré leurs contraintes professionnelles. Mais là, même avec la plus grande volonté du monde, elle se butait à son désir le plus profond qu'elle ne pouvait voir se réaliser, sous prétexte que ça ne dépendait pas juste de leurs envies mais des autres, des lois, de cette justice qui n'avait de vérité que lorsqu'ils étaient toujours inquietés, comme s'ils n'arriveraient jamais vraiment à sortir de leurs travers parce que de toute façon, ils représentaient les personnes les plus faciles à accuser. Elle avait du mal à retenir ce flot d'amour qu'elle ressentait pour lui, et qui ne pouvait trouvé aucune limite, surtout quand il était loin d'elle, où le manque se chargeait d'augmenter les effets secondaires de tout ce qu'elle possédait à l'intérieur. Son cœur loupa un battement à sa réponse, sentant son dépitement et son désespoir qui ne ferait sûrement qu'augmenter à mesure que le temps s'écoulait. Elle s'inquiétait horriblement pour lui, et sentait son sang bouillir sous le feu de la frustration qui ne faisait que de lui rappeler qu'elle ne pouvait pas le réconforter comme elle le voulait, en nouant ses bras autour de son corps qu'elle aurait caressé, l'animant de sa chaleur qu'elle ne semblait produire que pour lui.

- Mon amour... Tu sais très bien que même si on peut tenter de nous éloigner, personne arrivera à nous briser. Dans tous les cas, je t'interdis de m'abandonner et de penser que t'as d'autres solutions que celui de m'attendre même si ça pourrait prendre des années. Même si je veux pas y penser, je lâcherai jamais cet espoir qu'on puisse se revoir, souffla-t-elle amoureusement. Mais je sais qu'on a aucun meurtre à se reprocher, alors je sais qu'on se verra bientôt, et ce jour-là, je te monopoliserai tellement que tu regretteras la prison, ajouta-t-elle, une pointe d'humour dans la voix.

Parce qu'elle l'attendrait s'il n'y avait aucun autre choix, et que personne ne pourrait juste effleurer ses draps en son absence. Elle resterait liée à lui pour l'éternité, et c'était un constat qui n'avait que fait de se confirmer. Elle croulait sous l'envie de sa peau contre la sienne, sous la brûlure de ses baisers dans son cou, et cette simple idée avait suffit à illuminer son regard alors qu'il s'en amusait.

- Tu sais que je suis pas très habillée là ? Et que j'ai très envie que tu reviennes me réchauffer. Promis que je vais pas me laisser me refroidir en t'attendant, murmura-t-elle d'une voix enjoleuse, désireuse de le provoquer à son tour.

Elle savait que ça ne pouvait que lui remonter le moral de lui changer les idées de cette manière, même si ça lui provoquait une certaine frustration que ne pas pouvoir laisser exploser son désir contre lui. Même si ça n'était pas forcément ce qu'elle aurait prévu que de travailler dans une prison simplement pour être plus proche de Niels, c'était le prix qu'elle pouvait payer si ça signifiait de pouvoir le retrouver de n'importe quelle manière. Elle l'avait dit sérieusement, parce qu'elle y songeait réellement, dans le cas où sa libération était remise en question.

- Oui, franchement ça m'arrangerait, je me vois pas dans le rôle de secrétaire en plus, répondit-elle, amusée.

Elle se voyait surtout à ses côtés, et donc il n'y aurait aucune limite qu'elle pourrait s'imposer pour le retrouver. Les choses avaient bougés et Niels devait sortir quelques jours après leur appel. Aelya avait explosé de joie à cette nouvelle, soupirant de soulagement en se disant que le plus gros de leur calvaire allait enfin prendre fin. Alors qu'elle attendait sa sortie, les mains nouées devant elle, feignant le calme alors qu'elle bouillonnait à l'intérieur, elle finit par croiser son regard quand il passa les portes, n'hésitant pas davantage avant de faire quelques pas rapides pour se jeter dans son étreinte où elle se délectait de son contact qui n'était plus virtuel mais réel, comme dans un rêve, celui qu'elle faisait depuis son incarcération. Passant ses bras dans son dos, elle hocha la tête à sa remarque, le laissant déposer des baisers vifs sur son visage et autour, ce qui lui décrocha un léger rire amusé.

- Je vais tellement mieux là, j'y arrive plus sans toi, avoua-t-elle, emprisonnant ses lèvres de manière urgente.

Elle lui donna un long baiser passionné, en profitant pour nouer ses bras autour de sa nuque pour approfondir l'échange.

- Ça va, t'as pris soin de tes lèvres, souffla-t-elle avec un sourire joueur.

Elle noua ses doigts entre les siens pour l'attirer à l'extérieur, avant de le plaquer passionnément contre le mur à côté de l'entrée, passant une main sur sa joue pour emprisonner ses lèvres une nouvelle fois. À bout de souffle, elle capta son regard quand elle détacha doucement son emprise.

- C'est fini mon amour. On peut rentrer.

Elle esquissa un sourire en coin avant de contacter un taxi via son portable pour les ramener à sa résidence.
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MessageSujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)    I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)  - Page 11 EmptyLun 3 Déc 2018 - 23:54

Quelque part, c'était ironique que ça soit eux, les victimes de l'injustice. Sûrement parce-qu'en temps normal, ils cherchaient à la provoquer, jouant avec les limites du raisonnable, s'amusant à valser avec l'illégalité. Cette fois-ci, ils s'étaient faits avoir et à tort. Alors, ils n'avaient pas d'autres choix d'attendre que leurs avocats puissent rétablir la vérité, bien que c'était une tâche difficile lorsqu'on connaissait tous les travers qu'ils avaient eu dans leur passé, n'ayant tous les deux pas pu échapper à la case prison. Pour autant, même s'il avait passé une bonne partie de sa vie derrière les barreaux, Niels savait qu'il ne pourrait jamais s'habituer à ce sort, surtout depuis qu'il avait Aelya. Sa vie, elle était à l'extérieur, avec elle, attendant patiemment d'être vécue à ses côtés, là où leurs cœurs battaient à l'unisson. Et en réalité, il se forçait pour garder la tête hors de l'eau, tentant d'éviter de réfléchir au temps qu'il perdait lorsqu'il se trouvait loin d'elle, subissant ce destin qui avait décidé de ruiner ses plans. Aelya savait exactement comment raviver la flamme en lui, la maintenir à flot avec les mots lourds de sens qu'elle employait, lui donnant l'envie de s'accrocher à ça pour tenir jusqu'à leurs retrouvailles qui ne sauraient tarder. Il avait terriblement besoin d'elle, se sentant dépourvu de ses forces lorsqu'elle n'était pas physiquement présente. « Je préfère crever plutôt que d'abandonner mon amour, c'est tout ce qu'ils attendent, je leur donnerai pas ce qu'ils veulent. Et si tu savais à quel point j'ai envie que tu me fasses regretter la prison... » Avoua-t-il, conscient que ça voudrait dire qu'ils seraient de nouveau réunis et qu'il pourrait crouler sous l'attention qu'elle comptait lui donner. « Dis-moi que tu m'aimeras pour toujours, même si je suis inculpé... » Souffla-t-il, à fleur de peau, l'idée de savoir que d'autres âmes pouvaient tourmenter la sienne pendant son absence le révulsant, comprenant qu'il serait impuissant si ça venait à arriver. Un sourire étira le coin de ses lèvres à ce qu'elle ajouta, sentant son sang ne faire qu'un tour alors qu'il se mordit légèrement la lèvre inférieure, laissant son imagination en faire à sa guise, lui réchauffant l'esprit par des images beaucoup plus attrayantes. « Attends-moi et j'te promets que tu seras pas déçue de ce que j'ai à t'offrir... » Ajouta-t-il, d'une voix plus grave, plus profonde, laissant son désir s'envoler jusqu'au sien, espérant qu'elle puisse le sentir de là où elle était. Parce-qu'il ne rêvait que de ça, rentrer et ne lui faire que du bien, afin qu'elle puisse se rendre compte de l'ampleur de ses sentiments pour elle. Il sourit à sa réponse concernant son possible rôle de secrétaire, peinant à son tour à imaginer sa petite-amie dans ce rôle. « J'crois bien que je préfère encore te savoir au club qu'ici. » Ajouta-t-il, sur un ton léger, laissant entendre qu'il craignait encore plus de la voir traîner dans ce milieu-là. Heureusement, la question ne se posait plus puisqu'il avait réussi à obtenir sa libération, la procédure accélérée par les preuves récoltées par leurs avocats respectifs. Le cœur battant à toute allure, il s'était élancé contre elle, rejoignant ses bras qui ne semblaient attendre que son corps. Il n'avait pas pu retenir sa frénésie, emporté par ce trop plein d'émotions qu'il était incapable de gérer, ses lèvres venant la parsemer de baisers. « C'était trop long sans toi, j'arrive pas à croire que j'ai réussi à tenir. » Remarqua-t-il, conscient qu'il avait senti sa volonté chanceler plus d'une fois, épuisé par ce qu'il devait endurer ici. Ses lèvres ne tardèrent pas à rejoindre les siennes, plus longuement, leur offrant ce qu'elles réclamaient depuis trop longtemps maintenant. Il fit glisser ses mains dans le bas de son dos, resserrant son étreinte pour profiter de ce baiser régénérateur. Il se détacha, à bout de souffle, souriant tendrement à sa réplique, son regard se perdant dans le sien. « Maintenant c'est à toi d'en prendre soin. » Souffla-t-il, le regard espiègle. Il se laissa entraîner vers l'extérieur, ses doigts enlaçant les siens avant de finir par se retrouver très vite plaqué contre un mur par sa petite-amie qui lui délivra de nouveau de l'attention qu'il ne refuserait jamais. Il se pencha vers elle pour faire perdurer le baiser, ses mains se baladant jusqu'à sa chute de reins avant qu'il ne capte son regard, attendri par ces retrouvailles dont il avait rêvé. « J'ai eu ma dose de prison pour toute une vie, j'veux juste qu'on profite maintenant. » Sourit-il, ne tardant pas à s'engouffrer dans le taxi avec elle, ne pouvant s'empêcher de laisser ses mains s'accrocher aux siennes, comme s'il désirait ne plus la lâcher maintenant qu'il l'avait retrouvé. « La prochaine fois, on réfléchira à deux fois avant de s'aventurer loin de Bowen. » Dit-il, caressant le revers de sa main avec son pouce. « Je voulais pas tout gâcher mon amour... » Souffla-t-il, venant contre son cou où il déposa ses lèvres, fermant les yeux en s'enivrant de son parfum qu'il reconnaîtrait entre mille. « J'ai hâte qu'on rentre. » Murmura-t-il, laissant son souffle se percuter contre la peau de son cou qu'il mordilla légèrement, sentant son cœur se déchaîner à mesure que sa température corporelle augmentait à son contact.

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MessageSujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)    I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)  - Page 11 EmptyMar 4 Déc 2018 - 14:39

Si elle bouillonnait de rage, et d'incertitude, elle faisait tout pour ne rien laisser paraître au téléphone, décidant de consacrer toute son énergie à remonter le moral de Niels qui en avait pris un sacré coup alors qu'il était accusé d'un crime qu'il n'avait pas commis. Sa situation était plus problématique que la sienne, et elle ne reculerait devant rien pour faire entendre son innocence, quitte à avancer plus de frais pour les avocats, pour sa nouvelle résidence, parce qu'il était hors de question qu'elle rentre à Bowen sans lui. Elle aurait presque cette impression de le trahir si elle faisait ça, parce qu'elle savait qu'il avait besoin d'elle plus que jamais. Il passait avant tout, et elle n'était même pas surprise de ne plus pouvoir penser à elle pendant son incarcération parce qu'il n'y avait de toute façon toujours que lui qui apparaissait dans ses pensées. Ses paroles pleines de détermination la rassurèrent, elle voulait qu'il s'y accroche parce que c'était exactement ce qu'il devait faire jusqu'à sa libération.

- Je vais tellement te bombarder d'attention quand tu sortiras bébé, que tu vas surement en mourir,
ajouta-t-elle de manière tendre et amusée. Tout ce que tu fais pour tenir le coup compte pour ta sortie, garde ça en tête, lança-t-elle pour le motiver.

Son coeur loupa un battement à ce qu'il vint ajouter, à cette tendre supplication qu'elle pouvait sentir dans sa voix.

- Mon amour... Je suis à toi pour toujours. Je t'aimerai jusqu'à mon dernier souffle. Y'aura toujours que toi dans ma tête. Personne peut rivaliser avec toi,
répondit-elle dans un doux murmure.

Elle savait que ça ne serait jamais assez pour tenir à distance son inquiétude, sa jalousie qui exploserait surement plus à distance à la vue du fait qu'il ne pourrait pas participer de manière concrète à son quotidien même si elle lui garderait toujours une place, parce qu'il avait sa place, celle qu'elle ne donnerait à aucune âme. Le ton de la conversation se réchauffa instantanément alors qu'il faisait tout pour la provoquer, et Aelya était toujours partante pour se prendre dans le jeu de la séduction.

- Je te prends aux mots, parce que je crève d'envie de toi,
avoua-t-elle, la voix fiévreuse.

Ca ne faisait que quelques jours qu'ils s'étaient séparés, et elle ressentait déjà le besoin viscéral de retrouver le contact de son corps de manière passionnelle, désirant succomber au désir irrationnel qui agitait maintenant ses entrailles. Elle ne put s'empêcher d'hausser les sourcils, surprise par sa réponse quand il avoua qu'il préférait la voir travailler au club, quitte à se faire aguicher par des hommes, que dans une prison.

- Vu comme je connais ton engouement pour le club, je comprends maintenant à quel point tu veux vraiment pas je travaille là bas. Mais tout est acceptable pour moi si c'est pour être près de toi. Je sais que tu le comprends aussi, lança-t-elle.

De toute façon, si elle n'allait pas devoir se prendre la tête avec les clients du club, c'était avec l'administratif qu'elle le ferait. Il y aurait toujours une partie qui l'agacerait mais sa priorité était Niels, donc elle évaluerait ses choix de vie en fonction même si elle savait qu'il ne serait jamais de son avis. Sa libération avait pris quelques jours à s'établir, et elle était plus que satisfaite de constater qu'ils avaient réussi à déjouer leur malchance. Se laissant happer dans son étreinte, Aelya croulait sous le poids de son affection qui explosait contre lui, et que lui seul pouvait accueillir. Elle accepta ses baisers en savourant cette tonne de tendresse qui lui avait manqué.

- T'as géré mon amour, je suis fière de toi,
répondit-elle, amoureusement.

Elle savait que ça n'avait pas été simple de son côté même si elle n'avait pas pu le voir, elle avait pu le sentir même à distance, sachant qu'on avait du lui mettre la pression pour qu'il vienne à avouer, alors qu'il avait du en plus gérer la pression de la solitude et de l'inquiétude. Elle était toujours admirative de sa force mentale et de son courage qui ne cessaient de la rendre fière de lui. Les lèvres d'Aelya avaient emprisonnés les siennes sans retenue, se nourrissant de ces baisers qu'elle n'avait pas pu lui donner pendant quelques jours, comme dans une volonté de rattraper le temps perdu. Elle avait sourit à sa remarque, une lueur joueuse traversant ses iris.

- Je vais prendre ce rôle très à cœur,
ajouta-t-elle.

En l'attirant dehors pour qu'ils quittent cet endroit qu'elle avait trop fréquenté à son goût, elle fondit encore une fois contre lui, instinctivement, comme si son corps n'obéissait qu'à l'amour qu'il possédait. Elle frémit sous l'effet de ses mains sur ses courbes, sentant une vague de chaleur déferler à l'intérieur.

- On va profiter j'te le promets,
murmura-t-elle sur un ton espiègle, en se mordant légèrement la lèvre inférieure.

Elle contacta un taxi avant de s'immiscer dans la voiture avec Niels, profitant du contact de sa main dans la sienne. Son cœur se serra légèrement à ses mots, lui décrochant un léger soupir.

- C'est pas de ta faute bébé, tu voulais juste me défendre... J'aurais fait pareil à ta place,
le rassura-t-elle. J'ai quand même adoré notre voyage tu sais, mise à part ça, avança-t-elle sincèrement.

Son cœur s'accélèra lorsqu'elle put sentir son souffle chaud dans son cou, ses mots venant faire écho à l'urgence de son désir. Faisant lentement remonter sa main le long de sa cuisse, elle vint tourner la tête pour capter son regard.

- Tu dois me montrer, à quel point je t'ai manqué. J'en ai besoin,
murmura-t-elle, le regard brûlant, insistant sur ses lèvres.

Arrivés devant sa chambre, elle tourna la clef dans la serrure, le laissant entrer avant qu'elle ne puisse refermer la porte derrière elle. Aelya ne perdit pas une minute de plus avant de venir contre lui, passant ses mains sous son t-shirt alors que ses lèvres avaient rejoints les siennes dans un baiser passionné.

- Je te veux bébé,
souffla-t-elle, la respiration saccadée.
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MessageSujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)    I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)  - Page 11 EmptyMar 4 Déc 2018 - 23:58

Il peinait à supporter cette situation dans laquelle aucun d'entre eux ne pouvait se complaire. Il fallait qu'ils soient ensemble, et semble-t-il qu'il n'y avait aucune autre alternative à ce besoin viscéral. Parce-que s'il se plaignait de sa condition, du fait qu'il soit enfermé toute la journée, il se doutait bien que ce n'était pas non plus une partie de plaisir du côté d'Aelya, qui se retrouvait obligée d'errer seule dans cette ville qu'elle ne connaissait pas, tout ça pour un malentendu. Quoiqu'il en soit, ce malentendu avait quand même coûté la vie d'un homme et pour l'instant, les doigts accusateurs de la justice étaient rivés sur Niels. Même s'il se doutait que ça n'était qu'une question de temps, le brun savait qu'il ne devait absolument pas perdre cet espoir qu'il voulait protéger comme la prunelle de ses yeux, conscient que s'il s'éteignait, alors il n'aurait plus aucune chance de retrouver la femme de sa vie. Il s'amusa de ses mots si réconfortants, se plaisant à imaginer ce à quoi pourraient ressembler leurs retrouvailles, très intenses comme ils en avaient toujours l'habitude. « Ça me va, je préfère mourir sous ton affection que dépérir lentement ici. J'crois que la question ne se pose même pas. » Dit-il, plus légèrement, fondant à ce qu'elle ajouta ensuite, comprenant que ses paroles étaient tout ce dont il avait besoin maintenant, pour continuer à y croire. « J'adore t'entendre dire ça bébé... ça me fait un bien fou. Merci d'être là mon amour, je serai rien sans toi. » Ajouta-t-il amoureusement, souhaitant la toucher autant qu'elle le faisait, afin qu'elle puisse savoir que lui aussi l'attendrait toute sa vie, parce-qu'elle était son monde, son univers et qu'il ferait toujours tout pour la retrouver, qu'importent les épreuves à surmonter. Le désir étant toujours à deux doigts de s'enflammer avec eux, Niels s'était laissé aller à quelques mots brûlants, lui laissant entrevoir la façon avec laquelle il la désirait, à quel point il avait envie de s'occuper d'elle là tout de suite. Il sourit à sa réponse, satisfait de savoir que même à distance, il arrivait à égayer son envie, comme elle parvenait à le faire avec une facilité déconcertante. En reparlant des possibles plans qu'Aelya comptait mettre à exécution si la situation empirait, Niels n'avait pas pu s'empêcher de lui faire comprendre que même s'il crevait d'envie de la voir à ses côtés, il ne pourrait jamais se réjouir de la voir longer ces locaux qui ne respiraient rien de bon. « Je sais combien t'as envie de me menotter pour faire ce que tu veux de moi dans ma cellule mais ça n'empêche que j'trouve pas que ça soit la meilleure des solutions. » Ajouta-t-il, sur un ton mi-amusé mi-sérieux, cherchant quelque part à la convaincre qu'ils pouvaient trouver mieux. Et le meilleur scénario possible, ils avaient réussi à le concrétiser puisqu'il se retrouva libre après quelques jours, retrouvant enfin Aelya avec cette impression que tout allait finalement s'arranger. Et c'était agréable comme sensation, de savoir qu'ils n'avaient pas à envisager le pire, pouvant d'ores-et-déjà profiter de leurs retrouvailles. Il fut réchauffé par la tendresse de ses mots, posant sur elle un regard bien plus brillant, heureux de constater qu'ils avaient réussi ensemble. « C'est grâce à toi. » Souffla-t-il, laissant ses lèvres se fondre contre les siennes, profitant de cet échange qui arriverait toujours à agiter les battements de son cœur. Il lui adressa un clin d’œil malicieux, espérant bien qu'elle prendrait soin de ses lèvres qui s'étaient senties vides sans le contact de celles d'Aelya. Une fois sortis, Niels s'était permis de poser ses mains sur elle de manière plus insistante, désirant lui faire comprendre qu'il souhaitait la retrouver pour de bon, surtout maintenant qu'ils étaient à l'abri des regards. Il hocha la tête, s'engouffrant derrière elle dans le taxi où il avait laissé ses lèvres rejoindre la peau de son cou, lui soufflant les regrets qu'il avait avait vis-à-vis de la tournure qu'avait pris leurs escapade. « Alors ça veut dire que t'accepteras de repartir avec moi quand même ? » Sourit-il, faisant mine de prendre un air innocent, bien conscient qu'ils ne s'arrêteraient jamais pour ce genre de mésaventure. Sa respiration s'agita alors qu'elle venait de faire glisser sa main sur sa cuisse, et dans un geste naturel, il se cala un peu plus contre le siège de manière à être tourné vers elle, ses lèvres continuant leur parcours dans le creux de son cou tandis que ses doigts étaient venus se faufiler discrètement sous son t-shirt. « Tout ce que tu veux... » Murmura-t-il, lançant un rapide regard dans le rétroviseur pour s'assurer que le conducteur était toujours concentré sur la route, sa main venant caresser lentement son flanc. Ils s'étaient tous les deux rendus jusque la chambre d'Aelya, Niels jetant un coup d'oeil autour de lui lorsqu'il pénétra la pièce en premier, juste avant de se sentir appeler par les lèvres de sa petite-amie. La respiration heurtée, il avança à son tour vers elle, ses mains encadrant son visage pour ne pas quitter ses lèvres, venant buter avec elle contre un des murs. « J'ai trop envie de toi... Je devenais dingue là-bas, sans toi. » Avoua-t-il, entre deux baisers, reprenant à peine sa respiration avant de passer ses mains sous son haut pour le lui enlever, dévoilant son corps qui lui avait tant manqué. « T'es trop belle... » Il vint dévorer son cou, lui laissant quelques marques qui traduisaient l'urgence de leurs retrouvailles, avant de s'accroupir face à elle, ses lèvres traversant sa poitrine recouverte, puis son ventre qu'il embrassa avec envie.

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MessageSujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)    I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)  - Page 11 EmptyMer 5 Déc 2018 - 9:18

C'était comme si elle pouvait sentir chaque parcelle de son être se déliter, tomber sur le sol de ses regrets animés par la distance, comme si Aelya pouvait se sentir s'écrouler au milieu de cette éloignement qui l'empoisonnait, la privait de sa liberté qu'elle ne voulait plus accepter si Niels n'était pas présent pour y participer, parce qu'il représentait tout, et qu'elle ne cesserait de le clamer. Elle n'était plus qu'une carcasse de chair et d'os sans lui, et elle se laissait simplement tirer par l'espoir de le revoir à ses côtés, pour qu'il continue à la faire vivre, à la faire rêver, parce que les étoiles qu'elle avait dans les yeux ne brillaient qu'en sa présence. Elle sourit à sa remarque avant d'ajouter de manière tout aussi légère :

- J'espère bien que la question se pose pas. C'est pas mal comme façon de mourir en plus, y'a pire.


Elle avait besoin de s'amuser, même si ça signifiait d'user de son cynisme habituel dans un contexte justement aussi cynique parce qu'elle n'avait pas envie que ce manque ne vienne à les rendre aigries. Aelya ne se limitait pas non plus dans les paroles plus douces parce que si elle savait que Niels en avait besoin, elle aussi, elle avait cette envie viscéral de lui faire part de son amour, celui qui ne trouvait aucun repos depuis qu'il était derrière des barreaux.

- Je t'aime,
ajouta-t-elle tendrement, un léger sourire aux lèvres.

Elle était rassurée de pouvoir l'entendre s'apaiser, parce qu'il n'y avait rien de plus frustrant et angoissant que de le savoir là-bas, démuni de son étreinte réconfortante. Percevoir son ton qui devenait moins lasse, c'était pour elle une manière de calmer son propre tumulte qui bousculaient tout à l'intérieur et qui faisait écho à celui de Niels, comme à leur habitude, parce qu'ils avaient toujours cette propension à se faire ressentir les choses comme un effet miroir. Elle avait tellement envie de sa peau, de ses lèvres, que ça en venait à faire mal, comme si la frustration tirait sur les pans de son âme déjà déchirée à l'idée qu'il puisse y rester. Mais dans le malheur, il y avait toujours l'amour et la passion qui s'inscrivaient, qui tentaient de faire entrer quelques rayons de lumières au travers de l'Enfer, et le temps de quelques minutes, elle s'était juste laissée guider par cette douce chaleur qui caressait sa peau alors qu'il lui avait susurré des mots brûlants, comme s'il était là, à côté d'elle à faire glisser ses doigts sur son corps. Aelya lâcha un petit rire à sa réponse qui justifiait son envie de la tenir éloignée de la prison, consciente que ce n'était pas la meilleure idée mais pas la pire non plus pour elle.

- Tu me connais trop bien, ça va plus,
rigola-t-elle en faisant référence au fait qu'elle aurait en effet, surement tenter de l'attacher avec des menottes.

D'ailleurs, elle avait fini par en trouver quand elle était sortie de sa cellule. Alors qu'elle était dans le vestiaires pour se changer, elle avait pu s'emparer de deux paires dont la clef était toujours dessus et qui traînaient par terre. Elle l'avait rangé dans son sac, avec la seule pensée de pouvoir l'utiliser quand Niels rentrerait. Et ce jour était enfin arrivé. Partageant un moment intense et complice, elle n'avait pas su s'arrêter de l'embrasser, de le toucher, comme si ça faisait des années qu'ils ne s'étaient pas vus. Elle sourit tendrement à sa remarque en désirant répondre :

- C'est grâce à nous.


Puis, après s'être laissée emporter par la passion qui dévorait son coeur sur les lèvres de Niels, ils s'étaient engouffrés dans le taxi, leurs mains liées ensemble, sa peau frémissant au contact de sa respiration tout près de son oreille. Elle tentait de se concentrer sur les mots qu'elle s'apprêtait à dire tant ce simple effleurement la rendait dingue.

- Je dois être très certainement maso, mais bien sûr que j'accepterai. Parce qu'on soit heureux ou malheureux, l'important c'est d'être ensemble,
avoua-t-elle sincèrement.

Son coeur tambourinait dans sa poitrine alors que ses lèvres embrassaient son cou. Fermant les yeux sous l'effet du désir qui enveloppait ses sens, sa main caressait lentement sa cuisse, remontant discrètement jusqu'au niveau de sa ceinture. Elle lui avait murmuré des mots fiévreux, et s'était senti défaillir quand il avait infiltré ses doigts sous son haut pour toucher sa peau en manque de sa la sienne. Elle dût se mordre la lèvre inférieure pour contrôler ses émotions avant que celle-ci ne vienne emprisonner celle de Niels pour glisser le long de sa mâchoire et jusqu'à son cou qu'elle mordilla. Arrivés dans la chambre, Aelya, au bord de l'explosion de son désir, s'était jetée à corps perdu dans son étreinte, et dans la ferveur de cet échange, elle s'était sentie pousser contre le mur, augmentant violemment la chaleur de son organisme. Elle fût vite dépourvue de son t-shirt, avant de sentir ses lèvres aspirer son cou dans une urgence qui faisait écho à la sienne, lâchant un soupir alors qu'il déposait une lignée de baisers descendante.

- Bébé... Moi, c'est toi qui me rends dingue...
Lâcha-t-elle en passant ses mains dans ses cheveux alors qu'il se nourrissait de sa peau.

Elle tira sur son haut pour le jeter dans un coin de la pièce, passant ses mains sur chaque parcelle que ses yeux pouvaient capter avant d'emprisonner ses lèvres passionnément, l'invitant à prendre place sur le lit.

- Mon amour... J'ai une surprise pour toi,
sourit-elle, amusée.

Aelya vint ouvrir la table de chevet pour sortir des menottes, les faisant valser devant ses yeux.

- Laisse toi faire, je vais m'occuper de toi,
ajouta-t-elle dans un murmure avant de mordiller son lobe.

Aelya prit ses poignets, les accrochant aux barreaux du lit, le regard brûlant d'envie alors qu'elle commençait doucement à faire danser ses lèvres dans son cou.


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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)    I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)  - Page 11 EmptyMer 5 Déc 2018 - 22:11

Il avait une raison plus que valable de tenir le coup et il tentait de se la remémorer chaque jour et à chaque fois qu'il se sentait faiblir, enfermé derrière ces barreaux qui cherchaient à abattre son moral. Aelya l'attendait, et il était hors de question de penser ne serait-ce qu'une seule fois à abandonner, conscient qu'ils étaient toujours deux dans le même bateau et que son avenir était de toute façon lié au sien. Alors, il s'était laissé bercer par ses mots rassurants, tentant de lui faire comprendre combien ça lui faisait du bien d'entendre sa voix, de percevoir son soutien infaillible. Jamais personne ne s'était autant donnée pour lui, parce-qu'il voyait bien qu'elle faisait toujours tout pour le rendre heureux. « Tue moi avec ton amour bébé. » Ajouta-t-il, d'une voix charmeuse, lui faisant comprendre qu'il accepterait volontiers d'être sa victime, pour toute une vie. Parce-qu'il ne se lassait jamais de l'entendre lui susurrer ces quelques mots qui avaient toujours le don de le bouleverser, le rendant si fier d'être son partenaire de vie. « Je t'aime aussi. » Répondit-il, amoureusement, s'imprégnant de ces moments de pure tendresse, voulant les graver dans son esprit parce-qu'il n'aurait que ses souvenirs pour le consoler dés lors qu'il retrouverait sa cellule terne et froide. Il aurait au moins les mots d'Aelya pour le réchauffer et le couvrir de cet espoir impérissable de la retrouver bientôt. Parce-que même si ses nuits étaient courtes, parsemées d'insomnies, il arrivait quand même à rêver d'elle, s'imaginant la femme de sa vie venir le réveiller en douceur, comme elle avait pour l'habitude de le faire, s'occupant de lui délivrer de l'affection. Puis très souvent, il ouvrait les yeux et se rendait compte que tout ça n'était que le fruit de son imagination tourmentée par l'absence de celle qu'il aimait, le frustrant d'autant plus. Son corps était en manque du sien, le réclamant depuis trop longtemps et c'était d'ailleurs la raison pour laquelle il s'était empressé de caresser sa peau chaude dés lors qu'il l'avait retrouvé. Il avait tendrement souri à sa remarque, qui les mettait toujours en avant, au premier plan, clamant cette victoire qui était la leur. Niels s'était laissé entraîner à l'arrière du taxi avec elle, ne perdant pas un instant pour égayer son désir. Et sans doute que le chauffeur ne réalisait pas combien la température et la tension avaient grimpé sur la banquette arrière, Niels se faisant violence pour ne pas lui arracher tout de suite tous les vêtements qu'elle portait. « Si t'es là, y'a aucune raison que j'sois malheureux. » Avoua-t-il, un faible sourire bordant ses lèvres. Il sentit son cœur tressauter dans sa poitrine en percevant sa main se frayer un chemin sur son jean, ne lui laissant pas d'autre choix que de s'obliger à contrôler sa respiration, ses lèvres rejoignant les siennes avant qu'il ne sente ses dents venir jouer avec la peau de son cou. Il était incapable de se contrôler, conscient que toute sa frustration s'envolait d'un seul coup, lui laissant maintenant l'opportunité de faire ce dont il avait rêvé depuis des jours. Dans un premier temps, il s'était collé à elle, de sorte à ce qu'elle soit sous son emprise, lui retirant son t-shirt pour que ses lèvres ne viennent la parsemer de baisers. « J'veux le faire jusqu'à la fin de ma vie. » Souffla-t-il, mordillant légèrement sa ceinture abdominale avant de remonter jusqu'à ses lèvres, se laissant entraîner jusqu'au lit sur lequel il s'installa, arquant un sourcil curieux à ses paroles. Il lâcha un léger rire en découvrant ce qu'elle lui réservait, son regard devenant encore plus brillant d'excitation. « C'est mon cadeau de bienvenue ? » S'amusa-t-il, la laissant prendre ses poignets pour les sceller au lit, son désir augmentant soudainement en flèche. « Fais ce que tu veux de moi mon amour. » Souffla-t-il, fermant les yeux en percevant ses lèvres dans son cou, ses sensations décuplées par le fait qu'il n'avait aucun contrôle de la situation. Il se mordit fortement la lèvre, sa cage thoracique se soulevant au rythme de sa respiration saccadée. « Embrasse-moi bébé. » Murmura-t-il, presque dans une supplication, voulant satisfaire ses envies maintenant qu'il en avait le droit.

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MessageSujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)    I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)  - Page 11 EmptyMer 5 Déc 2018 - 23:19

Aelya s'était souvent pris durant ses derniers jours, à ouvrir ses yeux sur la place que Niels aurait dû occuper dans son lit, avant que la solitude ne vienne l'habiter dès sa sortie du sommeil, du rêve qu'elle aurait voulu caresser jusqu'à son retour pour ne plus avoir à vivre en son absence. Le cauchemar, c'était ce qu'elle vivait lorsqu'elle le savait loin d'elle, et il ouvrait un creux de plus en plus béant dans son palpitant, l'animant d'un profond vide qui ne demandait que les baisers de Niels pour colmater les brèches. Elle sourit à ses mots qui embrasait la flamme de l'amour qui ne s'éteignait jamais.

- Et moi, je veux que tu reviennes me hanter avec ta présence, avoua-t-elle, sur le même ton.

Elle l'aimait, beaucoup trop, et c'était bien plus fort que tout ce qu'elle avait pu imaginer, c'était la seule personne qui avait autant d'emprise sur elle et sur sa vie, et surtout la seule qu'elle voulait voir perdurer à ses côtés, acceptant de devoir faire face à la dépendance qui lui amenait beaucoup de conséquences mais dont elle se servait pour exister, parce que sans lui, plus rien n'avait d'intérêt. La vie devenait insipide, comme si tout se gelait autour d'elle, et elle avait fonctionné de cette manière jusqu'à ce que Niels vienne faire fondre la glace qui avait dominé son univers. Quand son corps percuta le sien dans une étreinte passionné, c'était comme si l'été s'était révélé au milieu d'un hiver qui avait commencé à imprégner les sols de sa neige glacée. Elle pouvait enfin respirer sans manquer de s'asphyxier, retrouvant l'oxygène qu'elle avait égaré dans la ferveur de ses baisers, de ses gestes qui lui avait atrocement manqué. Elle n'avait toujours pas trouvé la solution à sa décadence lente mais profonde qu'impliquait son absence. Il n'y en avait sûrement pas, parce qu'ils fonctionnaient ensemble, comme les deux faces d'une même pièce, comme deux âmes que la mort voulait faucher sans pouvoir réussir à les séparer malgré le sort qui s'acharnait sur leur destin brisé. Dans le taxi, alors qu'il avait admit une vérité qu'elle partageait, elle avait hoché la tête en souriant, croulant sous le poids de la fièvre amoureuse qui ne faisait que de la rendre malade, sentimentale, et c'était sûrement ça qui l'empêchait de redevenir l'épave qu'elle avait été quand il s'était éloigné de son plein gré. Elle était heureuse, et tout ce qu'elle ressentait pouvait se lire dans ses yeux qui le dévoraient, jouant avec l'urgence de leurs retrouvailles alors que ses mains s'étaient glissés sur lui pour lui provoquer autant d'envie qu'elle ne pouvait en posséder.

Quand ils entrèrent à l'intérieur et qu'elle laissa son corps accrocher le sien de manière passionné, son souffle se faisait plus superficiel alors qu'elle sentait ses lèvres brûler sa peau, cette délicieuse brûlure qui la consumait et lui donnait l'envie de l'attirer dans le feu avec elle.

- T'arrêtes jamais, je suis complètement accro à toi, tu peux pas t'imaginer à quel point, avoua-t-elle, la voix pleine d'envie.

Elle n'avait pas attendu plus longtemps avant de l'attirer contre le lit sans lâcher ses lèvres, sortant ses menottes qu'elle avait trouvé à la prison, seul souvenir qu'elle voulait garder parce qu'elles allaient lui servir pour s'amuser avec Niels, le fruit de tous ses désirs. Elle sourit, amusée par sa question.

- C'est ma manière de rendre ton passage en prison moins traumatique, ajouta-t-elle, le regard joueur, plaçant ses poignets au dessus de sa tête pour les enfermer dans les attaches.

Ses mots suivants attisèrent l'envie de prendre soin de lui, et ses lèvres commencèrent à se nourrir de son cou qu'elle mordillait doucement, lentement, pour faire patienter l'urgence qui sommeillait en lui comme une délicieuse agonie. Elle répondit à sa demande en emprisonnant ses lèvres passionnément, permettant à ses doigts de se glisser le long de son torse nue pour atteindre le bouton de son jean qu'elle détacha d'une main habile. Elle quitta ses lèvres pour les faire lentement descendre sur sa peau, rejoignant son torse, pour atteindre sa ceinture abdominale. Elle tira sur son jean, s'amusant à laisser traîner ses lèvres à la bordure de son sous vêtement, le regard amusé.

- J'aime bien te voir dans cette position, t'es trop sexy, murmura-t-elle en caressant son bas ventre.

Elle retira le vêtement qu'il lui restait avant de s'occuper de lui de manière amoureuse, lui délivrant toute l'affection nécessaire sur la partie la plus sensible son anatomie, dans le simple but de le voir s'agiter sous l'effet de ses caresses.

- Tu penses que tu vas tenir, attaché ? Demanda-t-elle, espiègle.
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MessageSujet: Re: I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)    I love the way you heal me, love the way you kill me (Niels)  - Page 11 EmptyJeu 6 Déc 2018 - 18:23

Il avait bien l'intention de prendre aux mots sa demande, souhaitant plus que tout venir de nouveau hanter son quotidien, comme si c'était son unique but, qu'elle puisse continuer à ne voir et ne penser qu'à lui. Il voulait la combler d'affection, d'attention, afin de colmater les blessures qu'il avait inconsciemment provoqué, en se laissant aveuglément emporter par sa jalousie qui l'avait conduit tout droit jusqu'à la case prison. Si entendre sa voix lui avait fait un bien fou, il savait aussi que l'attente serait encore plus longue maintenant. Elle lui manquait encore plus, et il savait que les secondes ressembleraient à des heures tant qu'il resterait ici, privé de sa chaleur rassurante. Il s'était réfugié dans sa cellule suite à leur court échange, un trou béant à la place du cœur, ne pouvant s'empêcher d'imaginer qu'elle était dans la même situation que lui, probablement dans le même état, ce qui l'accablait d'autant plus. Lui-même avait eu du mal à y croire lorsqu'on lui avait annoncé qu'il était désormais libre, déchargé de toute responsabilité et donc que le cauchemar prenait fin. Parce-qu'il s'était sans doute attendu à passer encore un bon moment derrière les barreaux, comme s'il savait que la malchance le poursuivait tout le temps. Cette fois-ci, il s'en était plus que bien sorti et il ne pouvait que s'en réjouir. Retrouvant Aelya, il s'était laissé guider jusqu'à sa chambre, permettant à son envie de la retrouver d'exploser. Ses lèvres dévoraient les siennes sans la moindre retenue, désirant qu'elle sache combien il avait rêvé de ce moment alors qu'il s'était retrouvé loin d'elle. Il voulait qu'elle se rappelle de cet instant, parce-qu'il sentait la passion se diffuser en lui sans qu'il ne puisse le contrôler, répondant simplement à l'envie dévorante de se jeter corps et âme sur l'amour de sa vie. Et à travers ses iris allumés, Niels parvenait à percevoir cette même flamme danser, faisant écho au tumulte qu'il ressentait à cet instant précis. « Compte sur moi. » Répondit-il, finissant de déposer une lignée de baisers contre son cou avant de s'installer sur le lit, ses poignets fermement attachés aux barreaux du lit. « J'adore ta méthode. » S'amusa-t-il, le regard joueur, conscient qu'il allait crouler sous le désir dans quelques instants. Elle savait parfaitement ce qu'elle faisait, toujours diablement précise dans ses gestes qui savaient le rendre fou, et décupler les battements de son cœur qui s'affolait à mesure qu'elle s'approchait lentement du bas de son abdomen. Il répondit à son baiser, la laissant descendre plus bas et retirer son jean, sa peau se parsemant de frissons en sentant ses lèvres s'approcher de plus en plus de son bas ventre. « T'aimes bien me torturer surtout. » Dit-il, dans un souffle, ne pouvant se plaindre de cette délicieuse torture qu'elle lui faisait subir, lâchant un premier soupir sous ses caresses érotiques. Il contracta ses muscles en sentant le plaisir le foudroyer, ne se rendant même pas compte qu'il tirait avec force sur les menottes tant son corps se voyait électrisé par le désir. Il se mordait la lèvre jusqu'au sang pour éviter de laisser échapper des soupirs trop indiscrets, fermant les yeux, la respiration agitée. « Impossible. Je vais y passer c'est sûr, ou alors, je vais arracher le lit. » S'amusa-t-il, voyant que ses poignets commençaient à devenir rouges à force de tirer sur les menottes. Il laissa ses yeux parcourir son corps à moitié dénudé, son regard brûlant de désir. « J'ai trop envie de t'arracher le reste de tes vêtements. » Souffla-t-il, d'un ton toujours aussi enjôleur.

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