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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 the world could be ours tonight (aelya)

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MessageSujet: Re: the world could be ours tonight (aelya)   the world could be ours tonight (aelya) - Page 4 EmptyMer 19 Déc 2018 - 11:33

Quand elle s'énervait contre Niels, c'était surtout une manière de lui faire comprendre de manière totalement maladroite à quel point elle tenait à lui, à eux, et que leur situation l'atteignait tellement qu'elle mettait ses nerfs à rude épreuve. Elle ne pouvait feindre l'indifférence pendant bien longtemps, parce qu'elle l'aimait tellement que ses sentiments jaillissaient de son être sans même avoir sa propre autorisation. Elle était toujours à fleur de peau avec lui, comme si tout la frappait tout le temps, en bien ou en mal. Sous le clair de lune habillant leurs ébats, c'était comme si les planètes s'alliaient entre elles le temps d'une nuit pour les laisser respirer l'un contre l'autre, réchauffés dans la ferveur de leur amour qui ne faisait que d'augmenter pendant que le sort s'acharnait à le piéger, à le réduire dans l'étau de leurs soucis. Elle continuerait de porter son affection comme un trésor, quand tous les autres le voyaient comme un fardeau et tentaient de la dissuader de continuer sa route avec lui. Peut-être que leurs défauts faisaient aussi leurs forces, et qu'ils n'auraient jamais pu connaître tous les arcs-en-ciel de leur relation s'il n'y avait jamais eu aucune pluie. En tout cas, si Aelya était tout le temps habitée par le doute dans tout ce qu'elle faisait, elle ne remettait jamais en question l'étendue des sentiments qui la traversaient, ces choses qui la percutaient quand il daignait poser ses mains sur elle, comme des braises qui ne faisaient de s'embraser au contact de son corps contre le sien. Ca faisait quelques heures que ses lèvres n'avaient pas caressés les siennes, et elle se rendait compte à quel point elles s'étaient comme asséchées loin de ses baisers qui nourrissaient la passion, en sommeil quand elle se trouvait loin de lui. Elle avait répondu à son baiser dans une infinie tendresse, souriant contre ses lèvres alors qu'il vint lui en donner un autre sur sa joue, mettant fin à la ferveur qui les avait guidés pendant quelques minutes.

- Vaut mieux parce que c'est trop de travail de te tenir tête à toi,
soupira-t-elle, feignant l'agacement.

Elle hocha doucement la tête, culpabilisant à l'idée de l'avoir torturé quand elle était partie.

- J'ai pas réfléchi, je suis désolée bébé.

Aelya n'était malheureusement du genre à réfléchir avant d'agir, une caractéristique qu'ils avaient en commun. Elle leva les yeux au ciel à la remarque qui fit suite, quand il avoua qu'il voulait connaître la raison de sa fuite vers son travail.

- Y'a rien qui peut m'arracher à toi, sauf quand t'es concerné. Et là, tu l'étais, donc j'ai pas pu résister. Mais j'étais pas bien sans toi, je voulais juste rentrer pour te revoir. Puis, crois-moi vu mon engouement en ce moment, je suis bien mieux dans tes bras que là-bas,
lâcha-t-elle sincèrement.

Elle rigola légèrement à sa réplique, s'amusant de côté totalement décalé qu'il mettait en avant avant de capter son regard joueur, le même qu'elle arborait alors qu'elle scella ses lèvres contre les siennes.

- Tu m'aurais pas aimé si j'étais saine d'esprit, avoue. T'facon, si je l'avais été, j'aurais pas encore une fois finie derrière les barreaux, ça se serait su quand même,
s'amusa-t-elle.

Aelya caressait doucement son torse, laissant ses doigts dessiner des figures abstraite sur sa peau avant de secouer la tête négativement à sa proposition.

- Non, je veux tout payer. Je veux le faire pour nous, c'est important pour moi. Tu voulais déjà pas que je te paye l'amende alors que quelque part, c'était un peu de ma faute, laisse-moi au moins faire ça pour me rattraper.

Parce que peut-être que si elle avait écouté Niels et qu'ils seraient restés sur les lieux du crime, leur sentence aurait surement été moins dure. Sur une note plus légère, elle avait songé à tout ce qu'elle avait accompli à ses côtés, attendrie par son évolution qui représentait aussi la sienne. Nouant ses doigts aux siens, elle ne pût s'empêcher de le regarder amoureusement, fondant à ses mots qui faisaient pleins de ricochets sur les parois de son coeur.

- C'était surement une connerie de nous mettre ensemble, mais je la referais sans hésiter mon amour. Je veux continuer à te voir heureux,
souffla-t-elle en déposant un baiser dans son cou.

Calant sa tête contre son épaule, elle sentit sa douleur se réveiller légèrement.

- J'ai pas eu mal tout à l'heure tu vois. Mais là ça recommence. Tu sais pas tous les stratagèmes que je dois utiliser pour dissimuler ça. Et... Comme je sais que tu t'inquiètes perpétuellement pour moi, j'ai demandé en ce moment à arrêter de danser pour être au bar. J'en ai marre de te voir triste mon amour. Du coup, mon job sera juste d'écouter les clients se plaindre et de servir des verres, qu'est-ce que je ferais pas pour toi, sérieusement,
ajouta-t-elle, amusée.

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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: the world could be ours tonight (aelya)   the world could be ours tonight (aelya) - Page 4 EmptyMer 19 Déc 2018 - 21:46

Lorsque le ton montait entre eux, c'était souvent que les doutes commençaient à s'installer et à prendre plus de place qu'ils ne le devraient. C'était la peur qui ressurgissait, celle qui le prenait aux tripes lorsqu'il s'imaginait la voir s'éloigner de lui pour une raison quelconque. S'il pouvait gérer le stress en temps normal, il savait qu'il serait toujours incapable d'apaiser celui amené par la peur de perdre Aelya. Il avait conscience qu'il était entré dans un jeu dangereux en se liant de manière aussi puissante à elle, parce-qu'ils étaient toujours à deux doigts de tomber dans le précipice. Pour autant, Niels était convaincu que la chute, si elle devait arriver, n'affaiblirait jamais l'ardeur de ses sentiments pour elle, comme s'il savait qu'ils pourraient survivre à n'importe quelle bourrasque, n'importe quelle tempête sans ne jamais vaciller, ne serait-ce qu'un peu. Il était à elle, entièrement, son âme vouée à la sienne jusqu'à la fin des temps. Son corps s'était soudainement réchauffé contre sa peau, humidifié par la passion de leurs ébats et la frénésie de leurs retrouvailles. Voilà pourquoi il était à peu près sûr de ne pas pouvoir être en mesure de passer sa vie derrière les barreaux. Parce-que ça impliquait d'être sans elle, constamment éloigné de sa peau qu'il voulait contre lui à chaque fois qu'il pouvait se le permettre. Déjà qu'il avait du mal à supporter une soirée sans elle, il préférait ne pas imaginer ce que donneraient des mois entiers privés de son corps et de ses lèvres. « Je peux dire la même chose pour toi. » Répondit-il, faisant semblant d'être épuisé par elle sans parvenir à garder son sérieux bien longtemps. Encore une fois, ils étaient exactement pareils, et c'était ce qui rendait leur lien si intense. Il secoua la tête à ses excuses, refusant de voir la culpabilité s'installer dans le creux de ses iris. « Tu te donnes à fond trop souvent, faut pas les habituer à ça. » Ajouta-t-il, d'un air malin, cherchant à détendre l'ambiance. Il savait toujours très bien comment retourner la situation afin qu'elle lui soit avantageuse, bien satisfait de savoir que ses danses étaient sûrement moins aguicheuses que d'habitude. « Je propose que tu restes dans mes bras tous les soirs au lieu d'y aller, ça sera plus productif. » S'amusa-t-il, jouant sur les sous-entendus qu'il dissimulait à peine. Il profita du baiser qu'elle lui rendit, avançant vers son visage pour profiter le plus longtemps de son contact juste avant qu'ils ne rompent leur échange. Il arqua un sourcil à ses mots, faisant mine de réfléchir. « C'est bizarre mais j'arrive vraiment pas à t'imaginer sage... Mais t'as raison, tu peux pas savoir à quel point je l'aime ta folie. » Et il ne pouvait pas être plus sincère, il l'aimait comme ça, telle qu'elle était, embrassant chaque trait de son caractère qui faisait d'elle la femme unique qu'elle était et qu'il aimait éperdument. Il fut touché en plein cœur par les mots qu'elle ajouta, percevant sa détermination à travers les mots forts qu'elle employait. « T'as pas besoin de te rattraper, t'auras jamais besoin de ça. Mais si ça te fait plaisir, alors j'te laisse t'occuper de ça. » Souffla-t-il, esquissant un sourire tendre, ses doigts se resserrant autour des siens. Il ne put s'empêcher de frémir à ses paroles et à son baiser, son bras venant la recouvrir pour la maintenir contre lui, fronçant les sourcils en comprenant qu'elle avait encore mal. Et avant même qu'il ne puisse avoir le temps de s'inquiéter, elle lui confia une autre nouvelle, celle qui ne pouvait que le réjouir lorsqu'on savait à quel point il pouvait être angoissé lorsqu'elle dansait devant d'autres yeux envieux. Il tourna la tête vers elle, surpris et touché qu'elle fasse ça pour lui. « T'es sérieuse ? Tu sais que ça me fait plaisir mais j'veux pas t'empêcher de danser si t'aimes ça bébé. J'ai pas mon mot à dire sur ça et je veux pas que tu te prives de la danse pour moi. » Souffla-t-il, passant sa main sur son flanc en évitant son abdomen. « Le club va faire faillite sans toi, y'aura plus aucun client. » Dit-il, d'un air amusé, tendant la nuque pour poser ses lèvres sur sa joue. « Bouge pas, je reviens. » Il se redressa, enfilant simplement un boxer pour aller chercher des antidouleurs et un verre d'eau dans la cuisine, revenant quelques secondes plus tard dans la chambre, tendant le tout à Aelya. « J'aime bien penser que je suis ton remède personnel. Mais j'crois que y'a quand même besoin de ça. » Dit-il, un faible sourire sur les lèvres.

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MessageSujet: Re: the world could be ours tonight (aelya)   the world could be ours tonight (aelya) - Page 4 EmptyMer 19 Déc 2018 - 22:51

Elle s'était trouvée en lui, comme si elle ne s'était jamais connue avant qu'il n'intervienne dans sa vie pour tout chambouler, briser tous les remparts qu'elle portait devant elle pour se protéger des autres, mais surtout d'elle-même, de sa propension à tout détruire simplement pour confirmer le fait qu'elle était bien trop écorchée pour s'habituer à espérer ou juste pour aimer, elle, qui possédait une énorme carence affective qui ne demandait qu'à être comblée et elle ne demandait qu'à rendre toute l'affection présente dans ses cellules, celle qu'elle avait cherché à décimer parce qu'elle pensait se tromper, croyant que tous ses sentiments refoulés ne servaient qu'à la faire sombrer. Et elle avait plongé, de manière très profonde dans l'océan infini de la passion que Niels avait dans le creux de ses pupilles, et elle ne regrettait rien, même quand elle était asphyxiée par les courants tumultueux de leur relation. C'était le prix à payer pour pouvoir continuer à se nourrir de lui sans limite. Parce qu'il n'y en avait jamais eu, et qu'il y en aurait jamais, même si les problèmes s'acharnaient à lui faire croire le contraire. Elle sourit en coin à sa remarque qui laissait entendre qu'elle était aussi têtue que lui, chose qui était loin d'être fausse même si elle préférait s'amuser à en douter.

- Nan. Je suis plus docile, moi, tu devrais prendre des cours, le taquina-t-elle.

Elle n'était même pas sûre de pouvoir s'imaginer l'être dans une autre vie ou galaxie, elle savait qu'ils pareils sur ce point, et il était impossible pour elle de se voir plus calme, même quand elle devrait le faire pour ramasser les pots cassés de leur aigreur mutuelle. Elle lâcha un petit rire à sa manière habile de retourner sa culpabilité pour l'effacer. C'était une des milliers de choses qu'elle aimait chez lui.

- Ça m'attriste de l'admettre mais t'as totalement raison. Je suis tellement plus productive avec toi. Mais toi aussi, bébé, je suis sûre que t'es pas au top en ce moment, c'est pas bon pour toi ni pour les gens que tu aides, on rendra service à tout le monde si on arrêtait juste de travailler pour passer notre vie ensemble, ajouta-t-elle, se prenant au jeu.

Si seulement c'était aussi facile, elle aurait mis la théorie en pratique tous les jours de sa vie, parce qu'il n'y avait nulle part sur Terre où elle pouvait être mieux que dans son étreinte. Liant ses lèvres aux siennes, elle lui avait offert quelques baisers, s'imprégnant de ce tendre échange avant de sourire contre ses lèvre quand il vint confirmer sa pensée, qui ne faisait de la rassurer sur l'estime qu'elle pouvait se porter.

- Elle est que pour toi ma folie, en plus. Y'a pas grand chose qui est pas qu'à toi en fait, c'est pas forcément juste pour les autres ça, ajouta-t-elle, venant mordiller de manière joueuse sa lèvre inférieure.

Elle avait avoué son envie de lui offrir un autre séjour, qui allait de paire avec une autre prise de risques, parce qu'ils se connaissaient assez sur terrain là. Et pourtant, elle avait toujours ce désir de parcourir le monde entier à ses côtés, persuadée que rien ne pouvait les arrêter.

- Ça peut que me faire plaisir si c'est pour profiter avec toi, avoua-t-elle tendrement.

Elle enroula ses bras autour de lui alors qu'ils echangèrent par le biais d'un baiser tout ce qui pouvait se passer de mots. C'était comme ça qu'elle réussissait aussi à réparer ses maux. Aelya espérait qu'il pourrait s'apaiser en sachant qu'elle craignait moins derrière un bar qu'au contact direct de ses clients, sa douleur qui se réveillait lui rappelant qu'elle n'était pas immortelle.

- Bébé, je m'empêche à rien si c'est pour te voir moins inquiet. Puis, j'ai récupéré un certain instinct de survie quand même depuis que je suis avec toi, ça peut toujours me servir de rester en vie si je veux rester avec toi, lâcha-t-elle sur un ton léger.

Même si c'était dit de manière frivole, elle savait que c'était sincère parce qu'elle n'avait jamais eu autant de croquer la vie que depuis qu'elle était avec Niels.

- Mais quel baratineur ce Niels, s'amusa-t-elle, mettant en avant sa propension à la flatter dans son égo. Y'a des femmes super belles au club, le genre que je veux pas forcément que tu rencontres d'ailleurs, grimaça-t-elle.

Elle le regarda s'éclipser pour revenir quelques secondes plus tard avec des médicaments et un verre d'eau. Attendrie, elle avait sourit avant d'avaler ses cachets avec l'aide du liquide.

- Merci mon amour, le remercia-t-elle tendrement. J'aurais pu venir à l'hôpital aussi. Histoire que tu me soignes là-bas, ajouta-t-elle avec un clin d'œil. Tu veux pas être malade toi ? Histoire qu'on reste ensemble, parce qu'on aurait pu malheureusement attraper la même chose, avança-t-elle d'un air malicieux en déposant des baisers sur son torse alors qu'il était debout, face à elle.

Elle savait que ce n'était pas raisonnable, mais elle ne pouvait pas s'empêcher de le vouloir encore, surtout quand elle mettait le doigt dans l'engrenage de sa présence addictive.
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MessageSujet: Re: the world could be ours tonight (aelya)   the world could be ours tonight (aelya) - Page 4 EmptyJeu 20 Déc 2018 - 1:04

Niels avait su dés le départ que ça ne serait pas facile pour eux de s'en sortir sans égratignures, sachant qu'ils étaient déjà deux écorchés vifs. Mais il avait compris que rien n'était pire que les regrets, alors il s'était laissé tenter, parce-que pour une fois, il avait vraiment envie que leur histoire aboutisse, conscient de leur lien si particulier. Aelya lui donnait envie de réussir, et à travers ses yeux, il avait trouvé la force de rompre ses chaînes, de défier ses peurs de l'abandon qui pouvaient le tétaniser. Et aujourd'hui, il se rendait compte qu'il avait pris la meilleure décision de sa vie en se laissant une chance, en laissant l'affection bercer son quotidien, comprenant maintenant que c'était ce qui le faisait tenir debout. Sa relation, bien que mouvementée, lui donnait une impression de stabilité, quelque chose qui le retenait sur terre et qui en même temps, semblait l'envoyer dans un autre univers, celui qu'ils s'étaient crées ensemble, celui qu'ils rejoignaient dés que leurs souffles s'entrechoquaient. Il leva les yeux au ciel à sa remarque, s'amusant à douter de ses mots. « Je crois pas qu'on ait la même définition de "docile" alors. Mais bon, si t'insistes, j'veux bien être ton élève le temps de quelques heures... » Souffla-t-il, arquant un sourcil joueur, faisant exprès de jouer avec les mots et leur double-sens, sachant pertinemment qu'Aelya les intercepterait à la volée. Il était toujours d'humeur joueuse avec elle, s'amusant à lui tourner autour comme il l'avait fait depuis le premier jour, jouant avec sa patience qu'il savait limitée. Il lâcha un rire à ses paroles, hochant la tête pour lui montrer son accord. « Je suis vraiment déprimé. T'aurais peur si tu me voyais... Même Anna commence à s'inquiéter. Donc ouais, je pense qu'on va faire ça. C'est mieux pour tout le monde. » Dit-il, feignant l'innocence. Il sourit à ses baisers rapides, n'en loupant pas un, fermant les yeux contre ses lèvres dont il appréciait la douceur. Il était plus que satisfait de savoir qu'elle lui appartenait entièrement, conscient de la chance qu'il avait de l'avoir elle, fondant devant son dévouement. Il secoua légèrement la tête, lui faisant les yeux doux en même temps qu'il se rapprochait de ses lèvres que ses yeux ne pouvaient pas quitter. « Nan c'est clairement pas juste, mais c'est comme ça, t'es à moi. » Souffla-t-il, déviant au dernier moment pour déposer un baiser presque chaste sur sa joue. Ses yeux brillaient, illuminés à l'idée de se voir une nouvelle fois traverser les routes pour découvrir de nouveaux horizons avec elle, parce-que ce n'était certainement pas leurs déboires à Sydney qui allaient les arrêter en si bon chemin. Il la serra contre lui en l'embrassant, ses doigts caressant son échine, juste avant que la conversation ne dérive sur les nouvelles activités d'Aelya au club. Il hocha légèrement la tête, se redressant sur un coude en laissant ses doigts courir sur sa peau, ne pouvant s'empêcher de regarder la trace bleutée que sa peau arborait. « Tant que tu t’épanouis et qu'on t'abîme pas, fais ce qu'il te plaît. On a une vie à vivre ensemble, je laisserai personne nous enlever ça. » Sourit-il, d'une voix plus douce, amusé par le ton qu'elle prit ensuite et qui pointait du doigt sa capacité à la vénérer. « Je sais qu'elles sont belles, j'ai eu l'occasion d'en voir quelques unes. En tout bien tout honneur, évidemment. » S'amusa-t-il, la taquinant gentiment sur ses collègues. Il s'était absenté quelques secondes pour lui ramener de quoi apaiser la douleur, la regardant avaler les pilules d'un air concerné, frissonnant en la voyant venir contre lui et déposer ses lèvres contre son torse. « J'crois qu'on est déjà atteint de la même maladie toi et moi. » Souffla-t-il malicieusement, se mordant la lèvre alors qu'elle laissait glisser ses lèvres sur lui. Il était fou d'elle, conscient qu'il n'y avait aucun remède à ça, aucune logique à ces sentiments qui fusaient de partout dans son organisme. « Je t'aime. » Murmura-t-il, encadrant son visage entre ses mains pour l'embrasser, avançant dans le lit pour retrouver sa place, sans pour autant quitter les lèvres d'Aelya. « Je commence tôt demain bébé. Si je dors pas, j'arriverais jamais à me lever, même si je sais que ça te dérange pas forcément. » Dit-il, amusé, s'obligeant à défaire son étreinte pour se remettre correctement contre son oreiller, le corps tourné vers la brune.

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MessageSujet: Re: the world could be ours tonight (aelya)   the world could be ours tonight (aelya) - Page 4 EmptyJeu 20 Déc 2018 - 11:44

Même si elle avait souvent agit par lâcheté dans ses relations par peur de s’attacher, préférant s’évertuer à quitter les lits où elle avait été accueillie pour ne pas prendre le risque d’y rester, elle savait qu’elle s’était dépassée en laissant Niels entrer dans sa tête pour qu’il vienne à contaminer son coeur puis son âme, laissant sa propension à fuir de côté pour lui permettre de s’accrocher à elle, et dans le même temps de lui donner l’opportunité de se lier à son être dont elle était tombée amoureuse au fur et à mesure même si son addiction s’était déjà révélée dans un premier regard. C’était peut-être pas grand-chose pour beaucoup de monde, que de faire confiance sans aucune méfiance, mais pour Aelya, c’était user de l’impossible, elle qui n’avait jamais voulu montrer aucune de ses faiblesses même aux rares personnes dont elle était assez proche. Avec Niels, ça s’était construit sans effort, dans un naturel qui avait battit les fondations de leur relation, apportant l’amour, la passion, la dévotion et ancrant dans son sillon d’autres émotions bien moins agréables comme la jalousie, la peur et l’aigreur dès lors qu’une petite distance s’immisçait entre eux. Tout était décuplé, et c’était pour raison qu’ils explosaient plus facilement dans une plus grande intensité. Elle sourit à sa remarque, l’amusement ancré dans ses iris.

- Pourquoi que pendant quelques heures ? Lança-t-elle, feignant l’offuscation. Tu te surestimes pas mal en pensant que tu seras plus docile en aussi peu de temps. Faudrait quelques années, je pense, mais je veux pas m’avancer, je dis surtout ça pour toi parce que je prends très à coeur mon rôle de professeur, ajouta-t-elle, sur le même ton que lui, usant des mêmes sous-entendus.

Elle leva les yeux au ciel quand elle vint entendre un prénom qu’elle n’appréciait pas tant que ça malgré elle, soupirant en secouant la tête alors que la jalousie se frayait un chemin dans son organisme.

- Si Anna commence à s’inquiéter, j’imagine que c’est plutôt grave en effet, lança-t-elle sur un ton agacé. Peut-être que c’est aussi mieux pour elle de te savoir ici à te reposer, avança-t-elle, tentant de justifier sa jalousie de manière rationnelle.

Elle ne pouvait s’empêcher de se sentir dégoûtée à l’idée qu’elle ne pouvait pas profiter de lui comme elle le devrait, le laissant tous les jours partir à son travail, frustrée de ne pas pouvoir tenir à distance toutes les tentatrices qui se trouvaient sur son chemin. S’abandonnant contre ses lèvres chargées d’affection et de tendresse, elle frissonna à sa réponse qui marquait son appartenance, chose qu’elle ne se lassait jamais d’entendre.

- Je veux que tu m’appartiennes toute ma vie,
souffla-t-elle, contre ses lèvres.

Une vague de bien-être s’insurgeait en elle alors qu’il caressait son dos tandis qu’ils s’échangèrent des baisers, sa main glissant de sa joue jusqu’à son torse pour se retrouver sur son flanc avant de l’attirer encore plus près de son corps. Se décalant légèrement pour le regarder, elle avait sourit, les yeux illuminés grâce à ses mots remplis d’espoir.

- Moi non plus, parce que je peux pas m’épanouir sans toi,
avoua-t-elle amoureusement.

Elle fronça légèrement les sourcils à sa remarque qui attisa encore une fois sa jalousie, parce qu’il n’en fallait jamais énormément pour qu’elle se montre.

- Je veux rien savoir de toute façon, ça pourrait mettre à mal toutes mes relations si ça continue,
soupira-t-elle, dépitée.

Elle prit ses médicaments qui allaient l’aider à avoir un bon sommeil en éteignant la douleur dans son ventre, se prenant à déposer des baisers sur son torse, un air joueur sur le visage. Elle hocha la tête à sa réplique, sachant pertinemment à quoi il faisait référence quand il parlait de maladie. Captant son regard alors qu’il avait encadré son visage avec ses mains, elle fondit à ses paroles qui savaient ranimer la flamme même au travers des plus grosses tempêtes.

- Je t’aime aussi bébé.

Elle se laissa entraîner à sa place dans le lit, guidée par la présence de Niels sur ses lèvres.

- C’est fou comme tu me connais bien, rigola-t-elle. Je commence plus tôt moi aussi du coup, donc on se verra plus, ajouta-t-elle, enjouée. Bonne nuit mon amour, souffla-t-elle, déposant un baiser sur ses lèvres avant de fermer les yeux.

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