home sweet home (coloc)

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La jeune russe s'était préparée, elle devait retrouver ses futurs colocataires pour parler un peu cette emménagement. Enfin, elle devait retrouver Eirik pour sur, elle ne savait pas encore si la fille dont elle ne connaissait pas le nom serait là. Elle était assez stressée bizarrement. Elle savait que soit ça passait, soit sa cassait, mais elle n'en pouvait plus de vivre toute seule, elle avait besoin d'agitation autour d'elle. Elle aurait très bien pu se mettre en colocation avec un de ses frères, mais elle se serait trop sentie fliquer. Et puis, sa relation avec Sacha était toujours tendu, il ne lui restait qu'Alek qui était beaucoup trop protecteur. Elle espérait bien que ça marcherait pour le coup. En tout cas le contact était bien passé par message avec Eirik, c'était déjà ça. Une fois complètement prête elle prit son courage à deux main et se dirigea vers le fameux appartement. Une fois devant, la brune prit une grande inspiration et sonna à la porte, attendant patiemment qu'on lui ouvre, jouant avec une de ses mèches de cheveux pour déstresser un peu. Avec un peu de chance, son colocataire serait mignon, elle n'aurait pas grand chose à faire. Si elle savait.

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jules ∞ nastya ∞ eirik

Eirik appréciait plutôt la solitude. Il était sociable, oui, mais il avait du mal à l’être tout le temps. Sans arrêt. Le blond avait besoin de son espace à lui, de son calme, de ses petites habitudes. Et pourtant, il avait une colocataire, et avec Jules ils en cherchaient un ou une deuxième. Parce qu’un colocataire, c’était un ami potentiel, c’était des soirées cool devant netflix, c’était au final une relation assez spéciale qui pouvait se nouer si le courant passait. Et puis, avec trois chambres dans l’appartement, c’était débile d’en laisser une vide. Alors aujourd’hui il attendait la venue de Nastya, la première à avoir répondu à l’annonce. Et en fait la seule. Le courant passait déjà bien par SMS et comme prévu, il s’était mis au fourneau pour cuisiner des crêpes. Ca ne se mariait pas très bien avec la pizza, il fallait avouer… Mais au pire, ils se feraient un repas de crêpes, non ?! Il voulait qu’en arrivant la jeune femme se sente à l’aise, presque chez elle. Et quoi de mieux qu’une bonne odeur de nourriture pour ça ?
Jules n’était pas là, il recevait donc seul. Pour la peine il avait remis un peu d’ordre et installé deux verres et des boissons sur la table. Des bières, mais aussi du soda, pour tous les goûts. Il en faisait peut-être trop… Mais la première impression était toujours celle qu’on gardait plus tard ! Quand enfin on sonna, il se para de son plus beau sourire et alla ouvrir. Une jolie jeune femme se tenait là, l’air aussi joyeuse que lui. Il lui fit la bise et la laissa rentrer. « Bienvenue dans ton peut-être chez toi ! J’ai fait des crêpes du coup, je sais pas si t’as faim ? » Sinon il les mangerait tout seul, tant pis hein ! Il la laissa s’installer, se posant sur le canapé face à elle. « Pose-toi deux secondes, je te ferai visiter après, on a le temps. »

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Quand le jeune homme ouvrit la porte, Nastya lui offrit un grand sourire charmeur. Il était plutôt mignon, elle ne pouvait pas nier. Elle le suivit et rit quand il lui parla des crêpes. C'est très bien les crêpes. Elle s'installa alors sur le canapé à côté du bel australien, souriant devant les efforts qu'il avait fait pour accueillir la jeune femme. Ta colocataire n'est pas la ? demanda-t-elle, curieuse. Pas qu'elle soit en mauvaise compagnie, mais elle aurait aimer la voir elle aussi, après tout elle allait partager le même toit. C'est sympa ici. dit-elle sans perdre son sourire. Du coup, vous recherchiez un type de personne en particulier ? se renseigna-t-elle. Nastya n'était pas dur à vivre, mais elle aimait faire la fête alors il ne faudrait pas lui en vouloir si parfois elle rentrait tard en étant complètement bourrée. Ce qui était arrivé plus d'une fois quand elle avait son appartement toute seule, mais à vrai dire elle tournait vite en rond. Elle avait besoin de présence, sinon elle devenait vite folle. Et puis, elle n'était pas difficile amicalement, tant que les personnes étaient agréable et qu'ils savaient s'amuser, ils pouvaient vite devenir les meilleurs amis du monde. Même si personne ne pouvait surpasser sa meilleure amie, Malia, évidemment. Elle aussi il faudrait qu'ils la supporte parce qu'elle passerait probablement plusieurs fois la porte de cet appartement si elle venait à s'installer.

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« Non, Jules n’est pas là. Mais je pense qu’elle ne devrait pas tarder ! Dans le pire des cas je lui ferai un compte-rendu détaillé. » qu’il dit en souriant. En vrai, si le feeling passait, Eirik ne voyait pas pourquoi il dirait non pour l’accueillir ici. Il fallait toutefois quelqu’un d’assez sociable car Jules avait un peu plus de mal que lui avec les autres, mais il valait mieux une femme qu’un autre homme selon lui. Même s’il n’aurait pas dit non pour avoir un colocataire mignon qu’il aurait pu mater à la sortie de la douche... Promis, ça ne pencherait pas dans la balance pour la « candidature » de Nastya. « Honnêtement on n’a pas une liste de critère détaillée, c’est un peu au feeling. Si tu es cool, que tu te prends pas trop la tête ça ira. Avec Jules on a pris nos marques, on se dispute assez peu, on gère le ménage chacun notre tour, les courses pareil, ça tourne plutôt bien. Bon, je t’avoue que j’ai un sommeil un peu pourri. Alors je me vois mal accepter quelqu’un qui invitera vingt personnes tous les soirs et qui mettra la musique à fond sans penser aux autres. Il faut un certain respect. » Il ne voulait pas l’effrayer. Oui il n’était pas trop soirée, ou plutôt, il était un peu réticent à ce que son appartement ne devienne une boite de nuit tous les soirs. « Enfin, une fois par semaine ça me dérangerait pas tu vois. J’aime bien m’amuser mais je préfère réserver le week-end à ça. Sinon pour le reste, on se fait quelques soirées dvd de temps en temps avec Jules, pour apprendre à se connaître, maintenir un certain lien. Après tout on vit ensemble. » Il s’excusa deux secondes pour aller chercher les crêpes et de quoi les assaisonner. « Et toi alors ? Tu cherches quel genre de colocs ? »

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La jeune russe hocha la tête quand il lui dit que Jules n'était pas là. J'ai hâte de la rencontrer. dit-elle, enthousiaste même si elle était en excellente compagnie. D'habitude, les garçons dans sa tranche d'âge ne l'intéressait pas. Mais là, il fallait avouer qu'il avait des yeux à tomber le jeune homme. Elle l'écouta attentivement quand il lui expliqua ce qu'ils voulaient et ne voulaient pas. Ça tombe bien, je suis plutôt soirée chez les autres. dit-elle en riant. C'était vrai, au moins ça éviter de nettoyer le vomis des autres après tout. Ça me va comme fonctionnement. dit-elle en contemplant les yeux du jeune homme. Elle sourit quand elle le vit revenir avec les crêpes. J'espère que je ne vais pas faire d'intoxication alimentaire. dit-elle pour le taquiner. Elle haussa les épaules face à la question du norvégien. J'ai pas de critère particulier non plus, tant qu'on rigole bien, que tout le monde s'entend bien. Moi ça me va. Elle lui sourit. J'ai surtout besoin d'être entourée, je tourne en rond dans mon appartement toute seule. lui avoua-t-elle. C'était quelqu'un qui avait besoin de voir du monde pour vivre, elle ne pouvait pas le nier. Et sinon tu fais quoi toi dans la vie ? Lui demanda-t-elle, s'intéressant à lui.

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@Eirik Ivanova & @Nastya Kheinov

Refermant le cache sur les touches du piano de l'école, je me sentis comme sur un nuage. C'était ce que je ressentais à chaque fois que je jouais. Je regardais l'heure sur l'horloge accrochait au mur. " C'est pas vrai ... " Soufflais-je avant de prendre en vitesse mes affaires et quittais la salle puis l'école elle-même. Je n'avais pas vu le temps passer et Eirik devait m'attendre à l'appartement avec une personne intéressé pour nous rejoindre à la coloc. Si je me dépêchais, je ne serais pas trop en retard. Je rejoignais presque au pas de course ma voiture et prenais la direction de l'appartement. Même si les relations humaines n'étaient pas l'une de mes forces, j'étais plutôt contente d'avoir pris sur moi. Je sentais que vivre en colocation m'aiderait à changer ça chez moi. Eirik était vraiment sympa et m'avait rapidement mis à l'aise même si il devait encore me trouver bizarre de temps en temps et perdu face à certaine de mes réactions.

Après un trajet sans encombre, trajet que je connaissais les yeux fermés pour le faire quasiment tout les jours, j'arrive chez moi. C'était encore un peu étrange pour moi de voir cet appartement comme mon chez moi même si je m'y sentais vraiment bien. Je n'y serais pas rester si ce n'était pas le cas. Je me garais et me dépêchais de rejoindre l'appartement. Je fouillais dans mon sac à la recherche des clefs et j'ouvrais ensuite la porte. Je refermais derrière moi, déposais mes affaires et cherchais Eirik. Je le trouvais dans le salon avec une jeune femme. Je leur souris à tous les deux. " Salut. " Dis-je avant de glisser une main dans mes cheveux. " Désolée pour le retard, j'ai perdu la notion du temps ... " Lâchais-je en guise d'excuse. J'allais m'installer avec eux. Je me tournais alors vers la jeune femme. " Enchantée, je m'appelle Jules. " Lui dis-je en esquissant un sourire sincère. De première abord, elle semblait gentille mais bien sûr, il fallait qu'on en apprenne plus. " Qu'est ce que j'ai loupé ? " Demandais-je timidement avant de me pencher pour prendre une crêpe. Passer des heures à jouer sans interruption, cela ouvrait l'appétit.

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jules ∞ nastya ∞ eirik

Nastya semblait être sur la même longueur d’ondes qu’eux. Du respect, de la bonne entente et des bons délires. Eirik sourit donc, content qu’ils se comprennent. Honnêtement, il n’avait pas trop envie de faire visiter l’appartement à dix personnes, parce qu’il n’était peut-être pas parano, mais depuis son agression en ville l’autre soir, il évitait de prendre trop de risque. Elle semblait parfaite ! Agréable, souriante, ce qui serait parfait pour Jules qui avait un peu plus de mal à s’ouvrir. Il tint d’ailleurs à prévenir la jeune femme. « En ce qui concerne Jules d’ailleurs… Elle n’est pas encore hyper à l’aise avec les gens. Moi tu peux me vanner comme tu veux, mais attends peut-être un peu pour elle d’accord ? J’aimerais qu’on ne la brusque pas trop. » Il était très protecteur Eirik. Et il se sentait un peu coupable d’imposer une autre personne à Jules, mais ils avaient besoin d’une personne en plus pour payer le loyer. Et au moins, c’était une femme. Plus facile pour elle de se sentir à l’aise avec. Il espérait en tout cas. Il fit la moue quand elle demanda si elle n’allait pas s’intoxiquer. Oh, celle-là, elle avait déjà tout compris pour les vannes ! Mais elle ne s’en sortirait pas aussi facilement. « Ouais fais gaffe à ce que tu dis sur mes crêpes, j’sais réveiller les gens avec de l’eau quand il faut. » Simple menace, suivie d’un grand sourire ! Bah oui on ne frappait pas une fille. Et puis lui il adorait ce genre de chamailleries. « Etudiant en communication. Pis quand j’ai le temps, je corrige des sites aussi. Et toi ? » Elle n’eut pas le temps de répondre que Jules était rentrée. Eirik lui sourit et la laissa se servir sans problème, AU MOINS UNE POUR APPRECIER SES TALENTS CULINAIRES. Mh, pardon. « Voici Nastya. Ne t’attache pas trop à elle, elle ne va pas rester, elle n’aime pas mes crêpes. » fit Eirik en lançant un regard déjà bien complice à la future coloc. « Tu vas bien ? »

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Elle se sentait bien dans cet appartement, et le blond l'avait tout de suite mise à l'aise. Elle hocha la tête quand il lui parla de la brune. Elle espérait juste que le courant passerait entre elle. T'inquiète, personne ne me résiste. dit-elle en riant. Se moquer des crêpes du jeune homme avait était plus fort qu'elle et son sourire s'agrandis quand il rentra dans son jeu. Fait gaffe, j'suis une mauvaise joueuse. dit-elle un sourire en coin. La russe était quelqu'un un peu poussé dans les extrêmes. Si on lui faisait quelque chose, elle rendait l'appareil en cinq fois pire. Elle allait ouvrir la bouche quand le jeune homme lui demandait ce qu'elle faisait, quand la porte d'entrée s'ouvrit. C'était la fameuse Jules qui faisait son entrée. Salut. dit-elle en souriant. Y'a pas de soucis, t'inquiètes pas. dit-elle en souriant, alors qu'Eirik la présentait. Elle rit quand il fit allusion au crêpes. Si elle les manges sans tomber dans les pommes, c'est que je peux les manger, tu vois ? dit-elle en riant. Elle finit par en prendre une, non seulement pour faire plaisir au jeune homme, mais aussi parce que son estomac commençait à crier famine. Du coup, je disais à Eirik, que j'étais intéressée par votre demande de locataire, et que j'étais quelqu'un de facile à vivre. dit-elle en souriant à Jules. En quelque sorte, la russe avait du caractère mais ça, ils le verraient bien assez tôt.

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@Eirik Ivanova & @Nastya Kheinov

En rentrant chez moi, je trouvais Eirik dans le salon avec une belle jeune femme. Surement la demoiselle que nous devions rencontrer pour voir si elle allait rejoindre notre colocation. En retard après avoir perdu la notion du temps pendant que j'étais derrière mon piano, je me dépêchais de les rejoindre, essayant de me rendre la plus avenante possible. Je prenais place dans le salon et ne me gênais pas pour prendre une des crêpes qu'Eirik avait apparemment fait, leur demandant ce que j'avais loupée une fois que je m'étais présenter à la jeune femme. « Voici Nastya. Ne t’attache pas trop à elle, elle ne va pas rester, elle n’aime pas mes crêpes. » J'éclatais de rire. " Si elle les manges sans tomber dans les pommes, c'est que je peux les manger, tu vois ? " Ajouta la jeune femme. Je rangeais une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, le sourire aux lèvres. " En tous cas, maintenant que j'ai jouée la gouteuse, tu peux y aller sans problème. Elles sont excellentes ! Tu peux y aller sans craintes, promis." La rassurais-je, amusée. En tous cas, il semble que l'ambiance était déjà bonne enfant entre nous et ça c'était un très bon point pour la jeune femme. « Tu vas bien ? » Me demanda ensuite Eirik. Je souris timidement en hochant la tête. " Je vais bien ! Je suis aller répéter et j'ai pas vu le temps passer derrière mon piano ! " Répondis-je en souriant. " Et vous ? Vous allez bien ? " Leur demandais-je à tout les deux en les regardant à tour de rôle.

" Du coup, je disais à Eirik, que j'étais intéressée par votre demande de locataire, et que j'étais quelqu'un de facile à vivre. " Me dit Nastya. Je souris à la jeune femme. " Je n'en doute pas. " Lui assurais-je. Elle semblait vraiment être adorable et elle semblait pouvoir vraiment bien s'intégrer à la colocation. Nous étions tous différent mais cela pouvait faire un super mélange. " J'imagine que je devrais t'en dire un peu plus sur moi avant que tu ne fasses la même chose ? " Lui demandais-je en souriant. " Je m'appelle Jules même si tu le sais déjà ... J'ai vingt-cinq ans. Je suis pianiste mais pas de soucis, je joue et répète au conservatoire, pas à la maison. Je suis, je crois, facile à vivre même si je peux parfois être bizarre, tu t'en rendras vite compte mais je me soigne ! " Lui dis-je, préférant courageusement mettre les choses aux claires dès le début. J'étais consciente que parfois, dans certaine situations, mes réactions pouvaient être difficile à comprendre, conséquence de ce que j'avais vécue mais j'essayais de faire de mon mieux. Je ne voulais pas être comme ça mais une jeune femme de vingt-cinq ans normale, libéré de ses peurs, de son passé. Mais cela prenait du temps alors si elle allait vivre avec nous, elle devait le savoir. " Et toi alors, parles nous un peu plus de toi ! " Lançais-je, désireuse de changer de sujet avant de reprendre une crêpe. Diversion, diversion ...

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Le courant passait plutôt bien avec la jeune femme et le jeune homme, c'était tant mieux d'ailleurs, elle pourrait probablement bientôt rejoindre la colocation et laisser sa solitude dans son appartement actuel. Elle croquait dans sa crêpe et au final, c'est vrai qu'elles étaient plutôt bonnes. T'as raison Jules, elles sont plutôt pas mal. dit-elle en souriant et en laissant un regard à Eirik. Elle écoutait la jeune femme parler du piano au norvégien. Jamais elle n'aurait eu la patiente d'apprendre à jouer un instrument pour sa part. En revanche, elle admirait ceux qui avait ce talent. Elle hocha la tête en souriant quand Jules demanda si ils allaient bien. Finalement, elle lui parla d'elle et c'était vite au tour de Nastya de le faire, elle n'enchérit pas sur le fait que la jeune femme soit bizarre, tout le monde l'était un peu au fond de soit. Elle réfléchit avant de prendre la parole. J'ai vingt trois ans et j'ai énormément de caractère, je vais pas vous le cacher, j'aime la franchise. dit-elle en souriant. J'aime énormément faire la fête, mais plus chez les autres, je vous rassure. Et puis j'aime les crêpes. dit-elle en haussant les épaules et en riant. Elle n'avait aucune envie de leur parler de sa famille dramatique, ils le verraient bien si un jour Sacha pointait le bout de son nez ici. Ce qui ne serait pas demain la veille de toute évidence.

HJ:

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Du caractère, des fêtes, de la franchise… Eirik voyait déjà les assiettes voler ! Non, en réalité, ça ne lui faisait pas peur du tout. Lui-même pouvait être une vraie tête de con quand il campait sur ses positions, alors il ne pourrait pas lui en vouloir de faire la même chose. Pour le moment en tout cas le courant passait très bien entre les trois. Et en plus, Nastya aimait ses crêpes !! Elle l’avait enfin avoué. Alors là c’était certain, elle était engagée ! Comment ça ce n’était pas un entretien d’embauche ? Quasiment, hein… Il regarda Jules et haussa les épaules. « Pour moi c’est bon en tout cas. Fin, on te connaît pas, mais y’a qu’en essayant qu’on pourra savoir si ça se passe bien. On a déjà un mini règlement intérieur ici, pas grand-chose, donc si ça te va, ça me va aussi. » Il attendit la confirmation de Jules avant de se lever. « Viens on va te montrer ta chambre ! » Très vite à l’aise avec les gens, il attrapa les deux femmes par les bras - bien entouré le Eirik - et les mena jusqu’à la chambre libre.

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@Eirik Ivanova & @Nastya Kheinov

Je m’installais confortablement et j’attendis que la jeune femme me parle un peu plus d’elle. Evidement qu’on ne saurait pas tout d’elle en un jour et que ça se ferait au fur et à mesure si elle venait à rejoindre la colocation. Je n’attendais d’ailleurs pas d’elle qu’elle dise tout, c’était simplement histoire d’avoir un point de départ et savoir si ça collerait bien que je pense déjà avoir fait mon avis sur elle. « J'ai vingt trois ans et j'ai énormément de caractère, je vais pas vous le cacher, j'aime la franchise. » Commença-t-elle avec un sourire avenant sur les lèvres. Jusque-là, je ne voyais rien chez elle qui pourrait faire qu’on ne l’accueil pas chez nous. Au contraire, je crois que ça serait un plus si nous étions chacun différent les uns des autres. « J'aime énormément faire la fête, mais plus chez les autres, je vous rassure. Et puis j'aime les crêpes. » J’esquissais un sourire face à sa dernière remarque. « Là c’est sûr, tu marques des points ! » Lançais-je, amusée.
« Pour moi c’est bon en tout cas. Fin, on te connaît pas, mais y’a qu’en essayant qu’on pourra savoir si ça se passe bien. On a déjà un mini règlement intérieur ici, pas grand-chose, donc si ça te va, ça me va aussi. » Dit Eirik en me lançant un regard. Je hochais la tête et je souris avant de regarder la jeune femme.

« Pour moi aussi c’est bon. Je pense même que ça sera cool de t’avoir avec nous. De toute façon on apprendra à te connaitre au fur et à mesure tout comme tu apprendras à nous connaitre aussi. » Lui dis-je en souriant. « Bienvenue chez toi ! » Ajoutais-je, tout sourire. Eirik prit les choses en main. Bien plus à l’aise que moi-même si j’étais plutôt fière de moi pour le moment. Je n’avais, je crois, pas eu trop l’air d’une sauvage ni trop bizarre. « Viens on va te montrer ta chambre ! » Lui dit-il avant de nous entrainer avec lui vers la chambre. Chacune de nous pendue à l’un de ses bras. Je souris et souris. Une fois devant la chambre, je posais ma main sur la poignée de la chambre libre et qui serait maintenant celle de Nat puis je l’ouvrais. « Tadam ! C’est ta chambre. Niveau déco, ce n’est pas super mais tu y mettras ta touche, même la repeindre si tu veux. C’est ton espace. » Concluais-je avec un sourire pour la jeune femme. « Tu as des questions particulières ? » Lui demandais-je. « Sinon je crois que tu peux emménager quand tu veux. » Avouais-je avant de me tourner vers Eirik. « Pas vrai ? »

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La russe ne pouvait pas être plus ravie d'être accepté. Le trio promettait de bonnes journées à vivre au quotidien. Elle avait hâte d'emménager et d'en apprendre d'avantage sur eux. Son sourire s'élargit quand ils lui souhaitèrent la bienvenue. Elle avait hâte de voir sa chambre alors elle s'empressa de les suivre quand il lui proposèrent de la voir. Elle était plutôt jolie, comme Jules le disait, il y aurait des choses à refaire, mais elle adorait faire ça. J'ai hâte de la personnaliser. dit-elle en souriant. Non la seule question que j'ai justement, c'est quand est ce que je peux emménager ? dit-elle avec un grand sourire à la jeune femme et en ce tournant vers le norvégien, attendant la réponse avec un sourire d'enfant sur les lèvres. Elle s'imaginait déjà exactement ou ranger ses affaires dans cette chambre, ou serait son "bordel organisé" comme elle aimait l'appeler. Elle avait hâte de commencer une nouvelle vie, hâte de ne plus être seule du matin au soir.

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jules ∞ nastya ∞ eirik

Être entouré de femmes, le rêve de tout homme ! Et même si Eirik était homosexuel, il n’était pas contre une présence féminine supplémentaire. Le courant était vite passé avec Jules, et il semblait passé tout aussi rapidement et bien avec Nastya. Il n’était cependant pas sans remarquer qu’elle avait l’air de lui lancer quelques regards… peut-être plus qu’amicaux. C’était souvent arrivé qu’une fille le drague - à croire qu’il ne faisait pas fatalement homosexuel ! Et ça le faisait souvent rire. Il s’en amusait parfois, rentrait un peu dans le jeu avant de faire une allusion totalement homosexuelle. Et honnêtement, ça s’était toujours bien passé ! Aucune claque, car elles avaient eu assez d’humour pour bien le prendre. De toute façon, un flirt, ça n’engageait à rien. Il ne laissait jamais le jeu aller trop loin, alors pas le temps de créer une vraie déception. Et le karma faisait que la situation inverse arrivait souvent : il abordait un homme qui n’était pas gay au moins neuf fois sur dix. Sauf que bizarrement, les hommes le prenaient beaucoup moins bien ! Une question de fierté masculine sûrement, qui n’arrivait pas à se sentir flatté d’être dragué par un autre homme.
Nastya semblait apprécier sa future chambre ! En fait, sa chambre tout court puisqu’ils étaient tous le trois d’accord. Difficile de juger sur quelques minutes, ils verraient dans les jours à venir comment la cohabitation allait se passer, mais Eirik ne se faisait pas de souci. Il était assez facile à vivre, malgré le fait qu’il soit assez lunatique. « Tu peux emménager quand tu veux ! T’auras qu’à me dire, j’viendrais t’aider avec tes affaires. » Galant, Eirik ! Pour rire, il montra ses muscles. « Comme tu le vois, j’espère que t’as pas des meubles très lourds ! » L’autodérision, très important.

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@Eirik Ivanova & @Nastya Kheinov

Accueillir une personne de plus dans mon environnement n'était pas facile. Vraiment pas. Mais avec Nastya, le courant été bien passé et plutôt rapidement, ce qui était une très bonne chose pour la suite. Evidement, on ne connaissait pas grand chose d'elle tout comme elle ne connaissait quasiment rien d'Eirik ou de moi, mais la première impression était bonne et donc on était ravis d'accepter de l'accueillir parmi nous. On aurait tout le temps d'en apprendre plus les uns sur les autres en vivant ensemble par la suite. C'était aussi ça vivre en colocation et c'était ce qui m'avait pousser à le faire alors que vivre seule aurait été beaucoup plus simple pour moi.

L'affaire était donc régler. La jeune femme n'avait plus qu'à emménager quand elle le voudrait et à aménager comme elle le désirait la dernière chambre libre qui serait maintenant la sienne. Je souris aux facéties d'Eirik. Il avait vraiment le don de mettre à l'aise. " On attend plus que toi ! " Dis-je en souriant. " Dis nous juste quand et on s'arrangera pour t'aider à t'installer. " Lui assurais-je, impatiente de voir ce que notre petit groupe allait devenir.

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