Au bord de l'explosion mon pote c'est ma goupille (theo)

Tu attendais sagement ton meilleur ami alors que tu étais posé chez toi, tes colocataires n'étant pas là. Après tout, ils ne t'auraient pas dérangés. Tu étais posé sur le canapé, une cigarette au bec et tu regardais la télévision. Tes colocataires te permettaient d'avoir une vie sociale, vu que tu ne l'étais pas trop. Mais la personne qui te faisait vraiment te sentir à l'aise, c'était Hélios. Depuis votre plus jeune âge, vous étiez ami. En même temps, vos mères se connaissent depuis la nuit des temps comme elles le disent si bien. Et évidemment, vous étiez devenu très proche avec le temps. Comme quoi, les chiens ne font pas des chats. Ta vie, tu en avais beaucoup parlé avec l'australien. Il était ton confident, le frère que tu n'avais jamais eu. Et jamais tu ne pourrais le juger. Depuis quelques temps, tu savais que le garçon avait des penchants pour les hommes et jamais tu ne te permettrais de t'opposer à ça. Après tout, s'il est heureux ainsi, tant mieux, tu es content pour lui. Il t'avait même parlé d'un gars, avec qui il s'était passé quelque chose. Et tu l'avais forcé à te parler, pour ne pas qu'il garde tout pour lui. Tu ne le jugeais même pas pour son côté borderline, au contraire tu faisais de ton mieux pour l'aider. En te sortant de tes pensées, la sonnette de l'appartement retentit et tu allais expressément ouvrir la porte. « Heey ! Entres donc » dis-tu au jeune homme avec un sourire sur tes lèvres. L'australien avait emmené des bières, que tu t'empressais de mettre au frigo avant d'en prendre quand même deux pour débuter votre soirée. « Merci, t'aurais pas du ! Scar a du en laisser plein le frigo, tu sais » dis-tu en riant légèrement. Alors tu tendais une bière à ton ami avant de te diriger avec lui vers le salon. « Comment ça va ? » demandas-tu une fois que tu étais bien installé dans le canapé avec ton ami.

Voir Hélios lui faisait du bien. Il était comme son remède lorsqu’il allait mal. Et il savait très bien qu’en retour, tu serais toujours là pour lui. Il était ton meilleur ami après tout, et jamais tu ne pourrais le laisser tomber. Alors l’australien entra dans l’appartement étrangement vide ce soir, laissant place au garçon qui te tendait des bières. Instinctivement, tu en ouvrais deux et les autres tu les mettais dans le frigo pour qu’elle rafraîchisse. « Oh ça oui, il sera content ! » dis-tu avant de rire légèrement. Tes colocataires avaient beau être plus jeune que toi, tous les trois, mais tu les aimais beaucoup. Tu étais un peu comme la forme paternelle de cet endroit. Et ça te faisait sourire. Vous vous posiez sur le canapé, une bière chacun à la main et le jeune brun commença à parler de son crush, du garçon pour qui il en pince. Tu le connais, ce Eirik, tu l’as déjà vu. Et tu t’en méfie. Tu ne veux pas qu’il blesse ton meilleur ami, parce que c’est comme ton frère, et que c’est le seul homme que tu défendrais corps et âme contre autrui. « Oh, je vois… Mais vous vous parliez ? Qu’est-ce qu’il se passe entre vous en ce moment ? » demandas-tu au jeune homme avant de porter ta bière à tes lèvres. Hélios s’intéressa plus à ta vie, mais elle n’était pas si palpitante que ça. Alors tu reportas le liquide blond à tes lèvres pour reprendre quelques gorgées de ce liquide alcoolisé. « Ma vie est nul, frère, j’ai rien à raconter. Je passe ma vie au haras, et les seules personnes que je vois ce sont mes colocs et Blue » dis-tu en haussant les épaules à l’instar de la question de ton ami.

Voir Hélios était comme une grande bouffée d'oxygène qui venait dans tes poumons. Des fois tu te disais que tu aurais bien aimé avoir un frère, et c'est comme ça que tu considérais le jeune australien. Un peu comme Isaac. Ils étaient les garçons qui t'avaient vu grandir. 2 soeurs, pas de frères, heureusement Dieu a créer les amis. C'est ce que tu te répétais sans cesse lorsque tu étais avec eux. Une fois installé dans le canapé avec vos bières en main, vous commenciez à discuter de vos vies tous les deux. Comme si tout était normal et que vous vous étiez vu la veille. « Oh, je vois » répondis-tu en portant la bière à tes lèvres. Tu voyais d'un mauvais oeil la relation que ton meilleur ami pouvait avoir avec Eirik, parce que tu ne sentais pas ce type et que tu avais un mauvais pressentiment. Et il faut toujours se fier à ses pressentiments. « C'est un peu bizarre, j'avoue, mais... tu l'aimes ce type ? » demandas-tu finalement en posant un regard sur ton ami. Tu ne voulais pas qu'il souffre, tu avais peur de ça. Déjà que tu n'avais pas grande foi en l'amour, tu étais toujours un peu réticent lorsqu'on te parlait de relations sérieuses. Toi-même, tu ne savais pas comment faire. Lorsqu'Hélios te parla de ta colocataire et de ta collègue à l'écurie, tu laissais échapper un léger rire. « Vega ? Jamais, c'est comme ma petite soeur. Et puis Blue, non elle a quelqu'un je crois, oublie » dis-tu simplement. « Mais... j'ai revu Fauve, tu sais mon ex... » avouas-tu à ton ami en reprenant une gorgée de ta bière. Ta relation avec Fauve était encore un peu bizarre. Vous n'étiez plus ensemble mais tu la voyais toujours et tu parlais toujours avec elle. Comme si, finalement, tu n'avais jamais tiré un trait sur cette femme alors que c'est toi qui l'avait quitté.

Il ne savait pas vraiment ce qu'il serait sans le jeune australien, après tout ses amis ce comptaient sur les doigts de la main. Avec ses crises de nerfs, rares sont ceux qui était resté pour l'aider et l'épauler comme le faisait Théo ce soir là. Il lui en était entièrement reconnaissant d'ailleurs. Il savait bien qu'il ne portait pas le norvégien dans son cœur, mais il avait besoin d'un avis extérieur, c'est pourquoi, il lui en parlait. Aimer, c'est un bien grand mot. dit-il en haussant les épaules. Puis il grimaça, repensant à la connerie qu'il avait fait. De qui je me moque ? Ouais, j'crois que oui. J'ai été embrassé Sören qui lui ressemble comme deux gouttes d'eaux. Blond platine aux yeux bleu. Fait chier, j'ai déconné Théo. Je ressens rien pour Sö pourtant. Il baissa la tête en soupirant. Il s'était mit dans une belle crotte à lui tout seul. Il écouta finalement parler son ami, qui, attisa sa curiosité quand il lui parla de son ex. Laquelle ? Il s'est passé un truc ? demanda-t-il, curieux de connaître les détails croustillants de la vie amoureuse de son ami. J'espère que c'est plus joyeux que moi. dit-il en tentant de plaisanter.