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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)

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grand kangou
Levi Wheeler
Levi Wheeler
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  - Page 2 EmptyMer 16 Sep - 12:18

Il aurait aimé avoir la force nécessaire pour lui dire au moins une dernière fois qu’il l’aimait, qu’il se battrait pour eux et pour leur vie, pour qu’ils puissent accomplir ces projets de vie qu’il n’imaginait de toute façon qu’avec elle. Parce-que Niels avait compris avec le temps que la vie ne valait la peine d’être vécue que lorsqu’il était à ses côtés, à l’aimer encore un peu plus, à lui parler de tout et de rien, des enfants qu’il aimerait avoir avec elle et de tout ce qu’il rêvait de vivre à ses côtés. Sauf qu’à bout de forces, à bout de souffle, Niels avait été incapable de pousser le moindre son, son regard criant à l’aide, cherchant du réconfort dans celui de son amour jusqu’à ce qu’il n’abandonne la bataille, fermant les yeux après un combat acharné. Les heures qui avaient suivi n’avaient fait qu’accroître son inquiétude, comprenant que le monde avait une nouvelle fois réussi à les séparer sans qu’ils ne puissent l’arrêter. Il paniquait, peinant à se concentrer sur lui, sur sa santé tout juste remise et encore fragile, Niels s’agitant entre les draps de son lit trop étroit, détestant savoir qu’il avait atterri une nouvelle fois ici et que cette fois-ci, il devait combattre la solitude qui lui rongeait les entrailles. Il avait l’impression de longer un vide intersidéral, lui qui perdait toute notion de temps lorsque son amour n’était pas là, et l’idée de savoir qu’il ne contrôlait rien empirait davantage son état. Finalement, un coup de fil libérateur lui permit enfin de respirer, bien que son souffle fut de courte durée lorsqu’il comprit qu’Aelya était condamnée à rester enfermée dans cette cellule froide, à des kilomètres de lui. « J’en ai rien à foutre d’être vivant si c’est pour qu’on me prive de toi bébé. J’vais pas tenir sans toi, j’ai déjà envie de tous les buter… » Souffla-t-il, peinant à rester calme, les sanglots d’Aelya et la peine qui transparaissait dans sa voix ne faisant qu’aggraver la haine qu’il ressentait à l’égard de ces personnes qui s’étaient mises entre eux. « Et si je m’étais contrôlé deux secondes, ça serait pas arrivé non plus… » Soupira-t-il, fermant les yeux un instant, accablé par sa culpabilité, comprenant qu’Aelya ressentait le même mal de son côté. Il avait compris qu’il y avait une possibilité qu’il puisse revoir son amour avant ces trois semaines s’il payait sa caution, et cette option ne faisait certainement aucun doute dans sa tête, Niels se voyant incapable de laisser Aelya emprisonnée aussi longtemps. « Bien sûr que si on a le choix. Et moi j’ai déjà choisi bébé. Avant on était pas ensemble, et ça change tout. J’suis là moi bébé, tu peux pas me demander d’attendre trois semaines… » Ajouta-t-il, angoissé par cette simple pensée, Niels laissant Aelya lui annoncer le montant de sa caution, peinant à contenir sa frustration parce-qu’il savait que ce n’était pas une petite somme. Et avant même qu’il ne puisse réagir, Aelya reprit la parole, tentant une nouvelle fois de le convaincre de l’attendre, chose qui lui semblait juste inimaginable. « Tu veux que je pense à moi ? Alors c’est simple Aelya, j’vais les trouver ces trois milles balles. Et moi aussi j’assumerai. Parce-que c’est pour toi bébé. J’te laisse pas dans la merde, tout mais pas ça. J’veux te retrouver mon amour. Ce soir, tu seras dans mes bras. » Admit-il, sans aucune hésitation, Niels qui savait déjà qu’il allait devoir réunir l’argent dans une courte durée, et pour ça, il n’avait pas d’autre choix que de flirter avec l’illégalité.

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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  - Page 2 EmptyMer 16 Sep - 15:10

Elle avait mal de le voir dans cet état, et elle ne sentait même plus les tiraillements qui habillaient son corps dû au choc contre le sol, ni même la douleur qui tirait sur ses poignets tendus dans son dos alors que les menottes enserraient sa liberté. Aelya, tout ce qu'elle voyait et ressentait, était la souffrance de son amour qui s'était peu à peu évanoui, la condamnant à errer loin de lui. Ils n'avaient jamais été façon conçus pour être séparés et à chaque fois qu'on les privait l'un de l'autre, cette évidence la prenait à la gorge, l'empêchant d'oxygéner le seul espoir qui s'écoulait encore dans ses veines. Et il ne tenait qu'à Niels, lui dont elle n'avait aucune nouvelle derrière les barreaux, lui qui la hantait en tout temps, surtout quand elle ne pouvait plus s'assurer de sa sécurité. Elle n'avait jamais aussi peur que lorsqu'il était loin d'elle, dans un état d'inconscience qui effleurait la mort, et qu'elle n'était pas capable de gérer, animant son impuissance. Elle s'était jetée sur le téléphone quand elle en avait eu l'opportunité, Aelya s'accrochant au doux de sa voix qui transperçait son ciel noir de lumière.

- Bébé, on va se retrouver, tu le sais. Personne nous empêchera de nous aimer. Tiens le coup pour moi mon amour. Comme moi j'le fais en m'accrochant à toi, ajouta-t-elle, tentant de le gorger de motivation quand elle, elle perdait complètement les pédales face à sa peine. Je t'en voudrais jamais. J'aurais fait pareil bébé... T'y es pour rien, avança-t-elle, persuadée que les seuls fautifs étaient ces flics qui s'étaient insurgés dès le départ contre eux, Aelya peinant à laisser échapper le prix de sa caution, sachant pertinemment que ça ne serait pas un problème pour Niels, ce qui finalement ne l'enchantait pas aux vues de ce que cela impliquait pour la faire sortir. Si bébé. J'te demande d'attendre trois semaines. Ça vaut pas le coup mon amour. Pas dans ton état. Je veux que tu te reposes... S'il te plaît, admit-elle, lâchant un soupir comme une bouteille à la mer, peinant à penser que Niels la prendrait, lui qui était aussi déterminé qu'elle, la brune venant admettre le prix de sa caution dans un murmure, apprehendant la réaction de Niels qui ne se fit pas attendre. Mais bébé... Lâcha-t-elle, touchée par ses mots, mais aussi profondément inquiète. Tu peux pas me faire ça amour... Tu sais pas comme j'vais angoisser moi ici, j'aurais aucune nouvelle de toi... Je préfère attendre si c'est pour te garder en sécurité. S'il te plaît bébé. Réfléchis encore. Je peux pas encore prendre le risque de te perdre. On aura gagner quoi sinon ? Moi j'finis sans toi et en taule dans tous les cas, soupira-t-elle, mesurant ses mots alors qu'ils étaient sur écoute. Fais-moi plaisir déjà et soigne toi mon bébé. Passe du temps avec Hank qui doit nous attendre en plus... J'vais que faire de penser à toi mon amour. Je t'aime tellement... Avança-t-elle doucement avant d'être appelée par un flic. Je dois te laisser bébé... Je t'aime, je t'aime, je t'aime. Ça va aller mon cœur. Prends soin de toi, ajouta-t-elle avant de raccrocher pour retourner dans sa cellule.
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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  - Page 2 EmptyMer 16 Sep - 17:31

Il savait que la torture ne résidait pas dans le fait qu’il souffrait physiquement, mais surtout parce-qu’il était incapable de toucher la peau de son amour, si proche et tellement loin à la fois, lui qui aurait aimé la rassurer, la prendre dans ses bras qui n’attendaient que sa silhouette pour épouser la sienne. Il avait mal d’être séparé d’elle et de ne rien pouvoir faire pour arrêter le supplice, ses forces s’épuisant au fil des secondes, lui qui avait pourtant tout donné pour la protéger jusqu’au bout, pour que ce soit lui qui subisse les frasques de ces policiers qui ne comprendraient jamais rien à l’histoire d’amour qui les liait. Finalement, il s’était endormi après une dernière respiration, lui qui s’était épuisé dans ce corps à corps où il avait été condamné à être le perdant, les hommes écrasant sa cage thoracique sans se douter qu’il manquerait d’air au point de perdre connaissance. L’attente fut longue, presque éternelle, alors que son inquiétude le rongeait de l’intérieur, ne lui laissant aucune seconde pour souffler parce-qu’à chaque fois qu’il daignait se concentrer sur autre chose que les murs froids de sa chambre, c’était le visage de son amour qui revenait le hanter. Et l’idée de la savoir enfermée dans une cellule aussi froide qu’austère le rendait malade. Il s’était accroché à son appel qu’il avait attendu comme le ferait un naufragé devant une bouée de sauvetage, son coeur transpercé par la peine qu’il lisait dans sa voix. « On aurait jamais dû être séparés surtout… C’est invivable mon amour, j’vais pas tenir sans toi. » Répéta-t-il, incapable de croire qu’il parviendrait à tenir sans elle, parce-qu’il savait qu’il perdrait les pédales trop rapidement. Il soupira à ses mots qui cherchaient à balayer sa culpabilité, Niels qui ne savait plus gérer ses émotions, lui dont l’optimisme était pourtant habituellement infaillible. « Parce-que t’aurais attendu toi ? Bébé… On parle pas de deux ou trois jours là. C’est trois semaines. J’suis incapable… j’y arriverai pas mon amour. » Souffla-t-il de nouveau, le coeur en peine, ne pouvant croire que l’amour de sa vie lui demandait de faire preuve de patience, parce-que lorsqu’il s’agissait d’elle et de sa liberté, il n’en avait aucune. Et ses mots le lui firent comprendre, Niels qui restait sur ses positions, ne pouvant suivre ses arguments parce-qu’il savait qu’il serait incapable de rester chez eux les bras croisés, en attendant que le temps ne vienne à passer. « Tu me perdras pas mon amour, jamais de la vie. Rappelle-toi tout ce qu’on s’est promis. T’en fais pas bébé, tout va bien se passer… » Ajouta-t-il, sans chercher à l’accabler d’angoisse, parce-qu’il savait déjà combien elle était inquiète pour lui. « Je vais penser à toi aussi bébé… Tout le temps. A chaque seconde. » Murmura-t-il tendrement, soupirant en comprenant qu’Aelya devait raccrocher, son coeur flanchant alors que le manque revenait déjà lui taillader la peau. « Je t’aime mon amour, je t’aime comme un fou, l’oublie jamais. On se voit bientôt bébé. » Admit-il, attendant d’entendre le bit sonore qui marquait la fin de leur conversation, Niels fermant les yeux en tentant de se rappeler des échos de sa voix qui étaient venus caresser son coeur le temps de quelques minutes. Il avait élaboré une stratégie, pensant à ce qu’il pourrait faire pour faire avancer les choses, parce-que dans son esprit, il était hors de question qu’Aelya ne pourrisse trois semaines dans une cellule de prison. Il lui avait toujours promis qu’elle n’aurait jamais à être sans lui, et Niels n’était pas du genre à rompre ses promesses, pensant rapidement à un scénario plus que tordu, à cette personne qui était la seule capable de leur venir en aide, bien qu’elle était aussi à l’origine de tous leurs maux actuels. Lorsqu’il eut le droit de sortir, il tenta immédiatement de joindre le père d’Aelya, Niels lui expliquant rapidement la situation sans être explicite, obtenant de lui un droit de visite. Le lendemain, alors qu’un jour s’était écoulé depuis l’appel avec Aelya, il tenta de le faire plier, lui faisant comprendre que de les aider serait un bon moyen pour qu’elle ne vienne à lui pardonner ses erreurs du passé. C’était malsain, égoïste et basé sur du simple chantage, mais Niels était prêt à tout pour faire sortir sa fiancée de prison. Et rien ne l'arrêterait. « Ecoutez, j’vous demande d’aider votre fille. Pour une fois, vous pouvez au moins faire ça, non ? J’suis prêt à tout pour que vous me filiez le fric. Même… s’il faut travailler avec vos hommes. » Et c’était sûrement cette dernière phrase qui fit tout basculer, un sourire satisfait sur les lèvres de l’homme venant déjà sceller leur marché, Niels qui repartit de cet entretien avec la promesse qu’Aelya serait libre en fin de journée. Il récupéra l’argent comme convenu auprès d’un homme dont il lui avait confié l’adresse, Niels se rendant compte qu’il allait devoir se confronter à ce milieu hostile pour tenir sa promesse envers le père d’Aelya. Mais pour l’instant, il n’avait qu’une seule idée en tête, et elle se résumait en la libération de la femme de sa vie. Il s’était présenté avant le coucher du soleil à la prison de Bowen, l’enveloppe contenant l’argent dans sa veste, évitant les quelques regards inquisiteurs à son égard avant qu’on ne lui dise de patienter quelques instants. Et ces instants, il savait que c’était les derniers, certainement les plus longs, ceux qui lui permettraient de retrouver l’amour de sa vie.

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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  - Page 2 EmptyJeu 17 Sep - 15:22

Elle avait l'impression qu'on avait prit son coeur pour l'écraser, dans la volonté de décimer l'impossible, tous ses battements qui continueraient de vibrer malgré la douleur, malgré leurs dysfonctionnements, juste pour ramener son amour contre elle, qu'il puisse retrouver le chemin jusqu'à son âme. Personne n'avait idée du nombre de montagnes qu'elle déplacerait pour son amour, ni tous les vapeurs toxiques qu'elle traverserait juste pour retrouver son sourire, sa main dans la sienne qu'elle ne sentait plus, son regard qui ne perlait plus d'intensité alors qu'il s'était fondu dans le noir de l'obscurité. Elle avait mal dans tous ses membres, et rien ne serait jamais assez puissant pour lui retirer le poids de toute cette peine qui ne pouvait passer, parce qu'il n'y avait que Niels qui en était le remède. Et lorsqu'elle avait pu lui parler via le téléphone, c'était une vague de soulagement qui était venue l'étreindre, la retenant de sauter dans le vide.

- Tu vas tenir mon amour. Tu l'as déjà fait. Sois fort mon bébé. Pour moi, pour nous. On se retrouvera, jamais je renoncerai à toi mon ange. Jamais,
admit-elle d'une voix douce et déterminée, désirant faire comprendre à son fiancé qu'ils pouvaient être séparés physiquement mais spirituellement, leurs âmes vaquaient toujours ensemble sur le même chemin. Je sais que j'te demande l'impossible, que pendant ces trois semaines on va se sentir mourir mais... C'est la solution la plus sage. Tu comprends bébé, t'aurais pu y rester là. Tu t'es absolument pas vu t'évanouir... Lâcha-t-elle, la voix brisée par les sanglots alors qu'elle revoyait la scène dans son esprit, celle où elle avait vraiment cru que Niels allait mourir sous ses yeux, l'influençant irrévocablement dans ses mots et sa prise de décisions bien qu'à sa place Aelya, elle aurait exactement agi comme Niels. Les promesses valent rien si tu meurs bébé... Je m'en fou de tout ça si pour que j'passe une vie sans toi. Tu peux pas me promettre qu'il t'arrivera jamais rien. Tu peux pas, lâcha-t-elle, presque paniquée à la seule idée de le savoir dehors sans qu'elle puisse veiller sur lui. Pense à moi mon amour... J'ai hâte de retrouver tes belles lèvres. Oublie jamais que je t'aime à la folie, et que je t'attendrai toute ma vie s'il le faut, ajouta-t-elle amoureusement avant de raccrocher, regagnant sa cellule froide et dénuée de son parfum qui l'apaisait.

Elle avait perdu la notion du temps, elle qui n'avait pour Soleil que le néon agressif qui clignotait au-dessus de sa tête, ne lui permettant plus de savoir l'heure qu'il était. Seuls les repas servis l'aidaient à comprendre le cadre de la journée, mais rien ne rentrait, rien ne pouvait mieux la remplir que la présence chaleureuse de son amour. Le regard plongé dans les fissures du plafond, elle pensait, cogitait, le coeur battant en songeant à Niels et son état, à Niels et ses idées qui étaient capables d'aller à l'encontre de tout ce qu'elle attendait de lui. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il se tramait à l'extérieur, seuls les souvenirs avec Niels suffisait à l'animer, Aelya qui ne vivait que dans le passé pour oublier le présent.

- Osborn. Tu sors, on a payé ta caution,
lâcha une flic devant les barreaux, ouvrant la porte pour l'amener à sortir.
- Qu... Quoi ? Demanda-t-elle, surprise, comprenant que Niels avait replongé dans l'illégalité pour elle, ce qui l'animait d'angoisse. Putain... Murmura-t-elle en suivant la femme, récupérant un à un ses affaires.

Elle arriva dans le hall, cherchant Niels du regard avant de le voir dans un coin de la pièce. Si elle était déboussolée vis-à-vis de toutes ses émotions qui se battaient en duel dans son esprit, elle ne voulait s'attarder que sur le bonheur de pouvoir enfin le toucher. Elle courut vers lui, sombrant dans ses bras dans une violence amoureuse qui ne répondait qu'à son manque.

- Mon amour...
Souffla-t-elle, les larmes aux yeux, respirant à plein poumons son parfum avant d'attraper ses lèvres dans un baiser fougueux, ses mains encadrant son visage. T'es vraiment fou mon bébé... T'aurais pas du... Avança-t-elle entre deux baisers, incapable de lâcher ses lèvres alors qu'elle s'abandonnait à lui au milieu de la salle d'attente.
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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  - Page 2 EmptyVen 18 Sep - 9:29

Lorsqu’ils n’étaient pas ensemble, Niels tentait toujours de se raccrocher aux souvenirs qu’il gardait précieusement enfoui dans sa mémoire, ceux qui lui rappelaient qu’il était aimé par la plus merveilleuse des femmes, et que leurs âmes resteraient scellées l’une à l’autre jusqu’à la fin des temps. Parce-que c’était encore son seul moyen de tenir bon, lui qui aurait aimé faire sauter tous les verrous de cette prison pour la retrouver, pour la prendre dans ses bras et réchauffer son coeur refroidi par la distance qui s’était imposée entre eux. Il n’y avait rien de pire pour lui que d’être arraché à l’amour de sa vie, et ces hommes armés s’étaient basés sur cette faiblesse pour le faire plier. Au téléphone avec sa fiancée, il tentait d’absorber chacun de ses mots d’amour, chacune de ses promesses, elle qui parvenait toujours à faire arrêter les saignements par le biais de sa douceur. « J’veux être fort bébé, j’te promets que j’le veux. Mais sans toi, c’est trop dur… » Souffla-t-il, laissant son coeur se gorger de l’amour qu’elle lui donnait, lui qui peinait toujours à croire qu’il surmonterait ces trois semaines sans elle. « Mais j’suis vivant bébé, c’est le plus important, c’est toi qui l’as dit… Ils m’ont eu une fois, ils m’auront pas une deuxième fois. » Ajouta-t-il, son coeur se serrant à l’entente de ses sanglots, lui qui aurait aimé être là pour elle, dans sa cellule, pour la prendre dans ses bras et faire disparaître la douleur et la peine qu’il sentait en elle. Il comprenait sa peur, parce-qu’il partageait la même, eux qui vivaient dans l’angoisse permanente de se perdre, comme s’ils savaient par avance que rien ne pourrait les sauver si l’un d’entre eux venait à perdre la vie. Parce-que c’était eux ou rien. « Mon amour… J’veux juste qu’on soit ensemble, rien que ça. J’suis prêt à prendre tous les risques pour être dans tes bras. Tu me connais Aelya… J’arrive toujours à m’en sortir. Ça va aller bébé… » Murmura-t-il tendrement et avec un ton assuré, parce-qu’elle le connaissait bien pour savoir qu’il n’abandonnait jamais le premier, encore moins lorsqu’il s’agissait de la sauver elle. « J’le fais déjà bébé, j’pense à toi. Je t’aime, je t’aime, je t’aime… » Souffla-t-il jusqu’à ce que l’appel ne se termine, le coeur finalement refroidi par les secondes de silence qui s’écoulèrent juste après le dernier son de sa voix. Il s’était activé dés les minutes qui suivirent, incapable d’écouter les conseils d’Aelya qui voulait le voir se reposer pour mieux se rétablir. Parce-que l’idée de la faire sortir de sa cellule l’obsédait et rien ni personne ne parviendrait à le raisonner. Il s’était entretenu avec le père de son amour, la seule personne qui pouvait désormais leur venir en aide, Niels qui voyait cela comme un sacré coup du sort, le destin n’étant décidément pas en reste lorsqu’il s’agissait d’animer leur vie. Il ressortit de cette visite avec le coeur plus léger, et en même temps, une sorte d’appréhension était venue l’envahir parce-qu’il se savait désormais lié à l’un des hommes les plus dangereux d’Australie. Sans plus attendre, préférant laisser ses réflexions de côté, il s’affaira à récupérer l’enveloppe promise qui permettrait de libérer son amour, Niels se dépêchant de rejoindre la prison où l’attendait Aelya. Il patienta presque docilement dans un coin de la pièce, le coeur battant à vive allure, la respiration presque en suspend alors qu’il attendait que son amour puisse passer les portes battantes qui le séparaient de lui. Et finalement, elle apparut devant lui, presque comme un mirage trop beau pour être réel, Niels cillant en la voyant se précipiter dans ses bras, la rattrapant dans son élan pour la serrer contre lui. « Putain mon ange… » Murmura-t-il, son coeur battant contre le sien, Niels qui retrouvait enfin sa raison d’exister, ses lèvres se laissant happer par les siennes dans un baiser sans équivoque, témoignant de l’amour sans limite qu’ils se vouaient. « Nan j’suis pas fou… J’suis amoureux… » Souffla-t-il, attrapant ses lèvres qui cherchaient encore les siennes, Niels resserrant l’emprise de ses bras autour de sa taille. « Tu m’as trop manqué… T’es trop belle… » Murmura-t-il, esquissant enfin un sourire après ces longues heures passées sans elle, conscient que la suite des évènements serait plus compliquée.

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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  - Page 2 EmptyVen 18 Sep - 15:13

Elle s'était enveloppée dans un mutisme rythmé par le doux son de ses souvenirs qu'elle nouait avec Niels. Le regard perdu dans sa cellule, elle revivait dans sa tête leurs rires, leurs sourires, leurs moments de chaleur et de douceur, ce qui ne faisait que d'égayer un rictus triste sur son visage encore rougi par les larmes. Elle espérait qu'ils avaient réussi à le réanimer, parce que sinon, c'était sa propre vie qu'elle mettrait à prix, incapable de concevoir son bonheur sans celui qui lui avait donné son nom. Lorsqu'elle entendit sa voix au bout du fil, elle avait soupiré de soulagement, apaisée par ce timbre qu'elle reconnaîtrait entre milles.

- Je suis toujours avec toi mon bébé. Même loin, je suis là, je pense à toi, je te veux trop... Avoua-t-elle, crevant de ce besoin de l'avoir contre sa peau refroidie par la distance. Comment tu peux me promettre qu'ils t'auront pas une deuxième fois ? C'est cette incertitude qui me rend dingue bébé... Qui m'angoisse. Tout m'angoisse quand c'est toi, admit-elle, apeurée à l'idée qu'on puisse au bout d'un moment lui arracher son amour, le seul et l'unique, celui qu'elle ne pourrait jamais remplacer, ses pleurs répondant simplement à l'amour qui était beaucoup trop intense pour être contenu dans le creux de son cœur qui implosait dans son manque. Non ça va pas, bébé. T'as failli mourir là. Me demande pas d'accepter encore ça. Je peux pas. On sera ensemble que si t'es encore en vie amour. T'es pas surhumain. Je me le pardonnerai jamais si à cause de moi il t'arrive quelque chose... C'est toi en premier bébé. Pour toujours, répondit-elle, paniquée, Aelya qui ne pouvait pas autoriser Niels à prendre ce risque pour elle même si elle désirait le retrouver plus que tout au monde, sa vie et sa sécurité passant en premier à ses yeux. Je t'aime comme c'est pas permis... Ajouta-t-elle amoureusement avant de raccrocher à contre cœur, incitée par le flic qui était venu la chercher pour la replacer dans sa cellule.

Et les heures qui suivirent eurent le goût de l'infini, cette longue éternité qui n'avait rien d'attrayante, elle qui avait l'impression que les aiguilles du temps se plantait douloureusement dans son âme pour la piéger dans sa déprime. Elle le connaissait, Niels, peinant à croire qu'il se tiendrait à carreaux alors qu'il était comme elle, toujours déterminée à la retrouver dès que le monde s'evertuait à les arracher l'un à l'autre. Elle ne pouvait que l'aimer davantage à cette pensée, même si son inquiétude faisant pulser l'angoisse dans ses veines. Elle ne serait plus rien sans lui, et c'était une vérité qu'elle acceptait sans broncher, Aelya qui était devenue au fur et à mesure, dépendante de sa plus belle addiction. Elle fût plus qu'inquiète lorsqu'elle comprit qu'elle allait sortir de garde-à-vue, ce fait sous-entendant que Niels avait réussi à obtenir trois milles dollars juste pour qu'elle puisse rentrer plus tôt dans ses bras. Dépassant sa peur, elle n'avait qu'un besoin : sombrer dans son regard, contre ses lèvres, le cœur palpitant d'engouement alors qu'elle déambulait dans les couloirs, jusqu'à passer les portes battantes pour sauter dans les bras de son amour. Ses lèvres vinrent directement à la rencontre des siennes, dans un baiser qui se voulait profondément amoureux et fougueux, son corps percutant le sien avec affection, avide de sentir son contact.

- Mon bébé... Mon amour... Murmura-t-elle amoureusement, le souffle court devant leurs lèvres qui se répondaient encore, ses mains glissant partout dans son dos pour l'imprimer dans la pulpe de ses doigts. Ça va généralement ensemble mon cœur... Sourit-elle légèrement, attendrie par tout ce qu'il faisait pour elle bien qu'il prenait des risques inconsidérables. J'ai cru que j'allais mourir sans toi bébé... T'es le plus beau, le plus parfait toi... Souffla-t-elle, attrapant encore ses lèvres pour y déposer pleins de baisers vifs. Viens mon amour... On rentre chez nous, lâcha-t-elle doucement, prenant sa main pour l'attirer à l'extérieur. Comment tu vas bébé ? J'ai vraiment eu peur... Admit-elle, venant soudainement l'enlacer de nouveau, le serrant fort contre elle, avant de s'engouffrer dans sa voiture. Dis-moi que t'as pas fait ce que j'pense pour me sortir de là... Souffla-t-elle, consciente que sa réponse n'allait de toute façon pas la satisfaire.
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  - Page 2 EmptyVen 18 Sep - 20:12

L’entendre enfin l’avait animé d’un bonheur sans nom, lui qui s’était accroché à la vie pour la retrouver, pour lui montrer qu’il s’était encore battu pour terminer ce qu’ils avaient commencé. « Je sais que t’es là amour… Mais j’me sens seul là. J’veux pas rester ici pendant que toi t’es enfermée. J’peux pas accepter ça… » Souffla-t-il, imaginant son amour recroquevillée dans une cellule sans lumière, froide et terne, comme celle qu’il avait connu pendant ses années de prison. Elle ne méritait pas ça, elle n’avait rien à faire dans ce trou à rat, Niels se sentant toujours aussi responsable de son arrestation, repensant à tout ce qui les avait mené jusqu’ici. « Mon amour, s’il-te-plaît, fais moi confiance… Crois en moi bébé, tu verras bientôt que tout va bien… » La rassura-t-il, le coeur serré par les sanglots de son amour, détestant savoir qu’il ne pouvait même pas la consoler, que ses mains ne pouvaient pas essuyer les larmes qui coulaient sur ses joues. Il aurait aimé l’avoir dans ses bras, la garder contre lui pour qu’elle puisse se sentir en sécurité dans l’étau de sa chaleur corporelle. « Je t’aime Aelya… Tout ce que je fais, c’est pour toi, pour qu’on puisse avoir la vie dont on rêve. J’suis désolé si j’agis pas comme tu veux… mais j’suis incapable de te laisser là-bas sans rien faire mon amour. » Avoua-t-il, résigné, conscient que cette conversation ne les mènerait à rien, parce-que Niels savait déjà en raccrochant qu’il ne perdrait pas une seule minute pour agir, pour faire libérer l’amour de sa vie qui n’avait rien à faire derrière les barreaux. Il laissa ses derniers mots parvenir jusqu’à son coeur qui se gonfla d’amour et de cet acharnement qui ne le quitterait jamais tant qu’il n’avait pas retrouvé sa fiancée. Il s’était démené pour parvenir à ses fins, pour récupérer cette enveloppe contenant trois mille dollars, ceux que le père d’Aelya lui avait promis s’il tenait sa parole, s’il devenait lui aussi l’un de ses hommes. Et aussi dangereux que ça pouvait paraître, Niels avait sauté sur l’occasion, lui qui ne voyait aucun danger si la finalité était de ramener Aelya à ses côtés. Rien ne valait plus cher que la liberté de son amour, celle qui représentait aussi la sienne parce-que tant qu’Aelya était enfermée, Niels l’était aussi, son âme étant liée à la sienne à tout jamais. Il avait précieusement gardé l’enveloppe contenant l’argent de la caution d’Aelya, l’emmenant jusqu’à la prison, restant en retrait pour attendre que son amour ne soit libérée, les dernières secondes semblant durer une éternité jusqu’à ce qu’elle n’apparaisse enfin dans le cadrant de la porte, son regard s’arrêtant sur elle, lui qui peinait encore à croire qu’ils avaient été séparés. Lorsqu’il retrouva son parfum, le poids de son corps qui percuta le sien, il comprit que le cauchemar prit fin, Niels fermant les yeux pour savourer ce moment qui avait le goût de la victoire, bien que les nuages assombris tournaient toujours au-dessus de leurs têtes. Il s’était volontiers laissé embrasser, ses lèvres cherchant amoureusement les siennes, incapables de rompre le contact si ce n’était pour lui signifier combien elle lui avait manqué. « C’est trop bon de t’avoir contre moi bébé… » Murmura-t-il, Niels se laissant à peine le temps de reprendre son souffle qu’il l’embrassa de nouveau, frémissant à la caresse de ses mains dans son dos. « Moi aussi bébé… J’ai cru que j’allais y passer… Comment on aurait pu tenir trois semaines mon coeur…? Jamais on aurait réussi. » Admit-il, répondant à chacun de ses baisers vifs, n’en loupant pas un seul, comme s’il avait peur de manquer de chacune de ses marques d’affection. Il hocha la tête à ses mots, la suivant à l’extérieur, sa main nouée à la sienne. « J’vais beaucoup mieux mon amour. Maintenant que t’es là, j’suis le plus heureux. » Dit-il, écartant les bras pour l’envelopper de nouveau dans son étreinte, déposer un baiser sur le haut de sa tête avant de venir s’installer dans la voiture. « Bébé… On rentre tranquillement, on se pose et je t’explique tout… d’accord ? » Murmura-t-il, sa main venant rejoindre la sienne alors qu’il conduisit jusque chez eux, retrouvant leur cocon qui n’avait de sens que maintenant qu’ils étaient réunis, Hank les accueillant comme il savait le faire. « Tu vois comme il est heureux de te voir mon amour ? » Sourit-il, attendri par son comportement, Niels se tournant vers son amour, faisant quelques pas vers elle pour nicher son visage dans son cou, lui qui avait rêvé de pouvoir la toucher, de pouvoir la sentir, le manque l’ayant achevé pendant ces quelques heures. « J’pourrais jamais faire sans toi bébé… »

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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  - Page 2 EmptySam 19 Sep - 15:12

Elle soupira, consciente que ces trois semaines allaient résonner comme l'Enfer dans leur esprit qui ne pouvait concevoir d'être séparés aussi longtemps, toujours contre leur gré. Parce qu'ils se savaient tous deux condamnés s'ils espéraient ne serait-ce que d'attraper une utopique lueur dans le vide de leur absence, eux qui ne décideraient jamais de s'éloigner par leur propre volonté.

- J'veux juste que tu retiennes que ça durera pas... Et puis toi t'es dehors bébé. Tu peux aller te changer les idées avec tes potes, reste pas seul,
proposa-t-elle, Aelya ne pouvant même pas échapper à sa triste réalité, piégée entre les barreaux de sa prison qui retenaient tout son espoir pour l'étouffer loin de Niels qui savait le ranimer. C'est pas en toi que j'ai pas confiance amour... C'est en tous les autres... Soupira-t-elle, incapable de suivre l'idée de son amour qu'elle jugeait trop risquée, elle qui ne pouvait même pas assurer ses arrières comme elle désirait le faire, se sentant impuissante et inutile face aux courants forts de la vie qui pouvaient à tout moment encore les emporter loin l'un de l'autre, faisant couler les larmes dans laquelle sa peine continuait de s'y noyer. T'en fais assez mon amour... T'as pas à te mettre en danger pour moi... Je t'aime, tu sais très bien que je suis rien sans toi. On aura le temps d'en rediscuter mon coeur... J'essaye de te rappeler demain. Je t'aime mon amour, ajouta-t-elle d'une voix profondément amoureuse bien que enrouée par la tristesse.

Elle aurait pensé avoir plus de temps pour dissuader Niels de vendre son âme au diable, mais dans le fond elle avait su dès le départ qu'il n'allait justement pas essorer davantage sa patience mise à rude épreuve, comme la sienne. Et pourtant, elle était capable de tout pour voir perdurer son sourire, même si cela impliquait d'effacer le sien, Aelya qui n'avait aucune limite pour préserver l’intégrité de son amour. C'était comme si les heures s'étaient muées en jours, elle qui commençait à perdre la tête, à se rendre confuse dans le temps qui étirait son manque alors qu'elle s'imaginait dans ses bras, dans le creux de son corps qui représenterait pour toujours son plus beau refuge, celui qui la tenait loin du déluge. Elle avait été amenée hors de la cellule lorsqu'on lui annonça que sa caution avait été payée, Aelya ayant directement une pensée angoissée pour Niels qui s'était forcément inscrit dans l'illégalité. Le coeur battant, elle avait juste besoin qu'il ne vienne l'étreindre pour en stopper son hémorragie, elle qui avait besoin qu'il ne vienne la serrer fort juste pour contenir son implosion qui continuait à faire des échos. Lorsqu'elle croisa son regard, elle se jeta contre son corps, accaparant directement ses douces lèvres qu'elle maltraita délicieusement avec les siennes, son souffle ricochant contre sa peau, réchauffant directement ses maux glacés.

- C'était tout ce qu'il me fallait...
Répondit-elle, entre deux baisers, incapable de briser leur proximité retrouvée. J'aurais tout fait bébé pour toi... Tout... Même si j'ai vraiment déprimée sans toi, je t'aurais attendu toute ma vie s'il le fallait, avoua-t-elle contre ses lèvres, plongée dans leur intimité dans laquelle elle s'enfermait pour ne voir qu'eux, Aelya prenant la main de Niels pour se réfugier dehors. J'espère qu'on t'arrachera plus à moi amour... J'peux plus te voir comme ça... Admit-elle dans un soupir triste lorsqu'elle l'enlaça, amochée par toutes ses plaies qui étaient encore à vif. D'accord... Je stress déjà là... Souffla-t-elle dans la voiture, consciente que ses déclarations allaient réveillées sa panique, et surtout son envie de participer avec Niels.

Sa main vint doucement caresser la sienne alors qu'il conduisait jusqu'à leur maison, Aelya venant accueillir Hank qui sauta autour d'elle, ravi de la voir entre les murs de leur cocon.

- Moi aussi je suis heureuse...
Sourit-elle chaleureusement, ses mains venant glisser sur leur chien avec affection, avant qu'elle ne se redresse pour laisser son amour l'enlacer tendrement, frissonnant à la sensation de son souffle dans son cou. Moi non plus mon coeur, c'était déjà trop long... Murmura-t-elle, nouant ses bras autour de son corps pour le maintenir contre elle. Bébé... Explique-moi s'il te plait... Demanda-t-elle doucement, tracassée par ses confessions qu'elle appréhendait d'entendre.
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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  - Page 2 EmptySam 19 Sep - 16:17

C’était comme si on lui demandait de rester en apnée pendant trois semaines, lui qui ne voyait pas comment il serait capable de s’en sortir sans elle, de se lever tous les matins en la sachant enfermée à des kilomètres de lui. Il n’y parviendrait jamais, c’était la seule certitude qu’il avait. « Mais bébé, tu penses vraiment que j’vais avoir la tête à sortir voir mes potes en sachant que toi t’es en taule ? Putain mais j’serais quel genre de connard… » Souffla-t-il, désespéré à l’idée de comprendre qu’Aelya semblait rester sur ses positions, lui qui campait également sur les siennes, parce-qu’au fond, il savait que son amour aurait remué ciel et terre pour le faire sortir si leurs rôles avaient été inversés. « Bébé… On va s’en sortir. J’te le promets. » Parce-qu’il ne laisserait plus le monde les atteindre aussi profondément, Niels qui ne voulait plus penser au fait qu’il risquait sa vie à chaque fois qu’il mettait un pied dans l’illégalité, préférant croire qu’il n’avait simplement pas d’autre choix que de se lancer à corps perdu dans cette réalité. « A demain bébé, je t’aime plus que tout. » Sur ces derniers mots, il l’avait laissé raccrocher, lui qui connaissait assez bien Aelya pour savoir qu’elle aurait aimé que ses mots aient un impact sur ses plans bien que cette fois-ci, il était décidé à agir et à faire avancer les choses. Parce-qu’il refusait de vivre pendant trois semaines en étant que l’ombre de lui-même, Niels qui n’avait pas envie que le traumatisme d’être incarcérée ne vienne tourmenter l’esprit de son amour qui méritait simplement de retrouver leur cocon, là où elle appartenait. Il n’avait pas fermé l’oeil de la nuit, ne pensant qu’à cette entretien qui serait peut-être son seul espoir de libérer Aelya, Niels qui préparait ses arguments, son discours, pour pouvoir convaincre son beau-père de ses intentions qui n’étaient finalement dictées que pas l’amour qu’il ressentait à l’égard de sa fiancée. Le coeur battant la chamade, ses yeux suspendus à ses lèvres l’imploraient presque avant de comprendre que le deal était accepté, qu’il était désormais l’un de ses hommes. Si sa raison semblait s’être envolée, son coeur lui, lui rappelait bien que la finalité était la libération d’Aelya et sans plus attendre, il se dirigea jusqu’à la prison de Bowen avec l’argent pour payer la caution. Il attendit que son amour ne le retrouve, Niels qui n’éprouvait jamais rien de plus bouleversant que de la prendre dans ses bras après des longues heures passées à s’imaginer son parfum. Il était à fleur de peau, ses bras refusant de la serrer moins fort, comme s’il avait peur de se rendre compte que tout ça n’était qu’un rêve inventé de toute pièce par son esprit qui lui jouait des tours. Le baiser d’Aelya le ramena à la raison, lui faisant comprendre qu’elle était vraiment là, à l’embrasser fougueusement au milieu de ce hall de prison. « T’as plus à attendre mon amour… On est tous les deux maintenant, rien que tous les deux… » Souffla-t-il à son oreille, attrapant de nouveau ses lèvres pour ne jamais en oublier leur douceur, Niels suivant Aelya à l’extérieur, comme pour fuir cet endroit qui était le berceau de leur douleur. « On fera gaffe bébé, y’a pas de raison. » Ajouta-t-il en tentant de la rassurer sur sa condition, profitant d’un nouveau moment de tendresse dans le creux de ses bras avant de prendre place dans la voiture, Niels demandant à son amour de patienter jusqu’à chez eux pour qu’ils puissent discuter de la suite des évènements. Ils arrivèrent quelques instants plus tard, retrouvant leur chien qui accueillit Aelya avec son enthousiasme habituel, tournant autour d’elle pour lui montrer son excitation de la revoir. Il esquissa un sourire tendre en la voyant donner de l’affection à Hank, Niels revenant rapidement là où il se sentait le mieux, dans ses bras qui l’accueillirent avec cette tendresse dont elle détenait le secret. « Plus jamais on les laisse nous séparer mon amour… Même quelques minutes c’est déjà trop… » Avoua-t-il, lui qui s’était senti crever sous l’effet du manque. Il se détacha progressivement d’elle à ses mots, comprenant qu’il n’échapperait pas à ses explications, conscient qu’elle avait le droit de savoir la vérité. « Viens. » Il prit sa main pour l’emmener sur le canapé, s’asseyant à côté d’elle, Niels dont le regard était fuyant, se posant sur ses mains alors qu’il cherchait ses mots. « J’ai réfléchi toute la nuit, j’savais que c’était dangereux mais j’voyais pas d’autre solution. Parce-qu’attendre trois semaines, ça n’en a jamais été une bébé… » Dit-il pour commencer, la gorge serrée. « C’est ton père qui m’a filé le fric… en échange de mes services. » Avoua-t-il finalement, d’un ton bas, presque honteux. « C’était le seul qui pouvait nous aider mon amour… »

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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  - Page 2 EmptyDim 20 Sep - 5:37

Si les kilomètres arrachaient leur proximité, son coeur restait connecté à celui de son fiancé, battant à tout rompre pour se faire entendre, pour rassurer sa solitude qu'elle entendait palpiter même à l'autre bout de ville, Aelya qui avait finalement peur de sombrer dans son oubli, parce qu'elle n'existait que dans ses iris.

- Bébé... C'est pas parce que j'suis enfermée que tu dois t'arrêter de vivre aussi. Tu sais très bien que je veux juste ton bonheur et que tu te sentes bien. Avec ou sans moi,
avoua-t-elle, comprenant cependant le point de vue de Niels qu'elle partagerait si les rôles étaient inversés, Aelya qui se voyait incapable de respirer si elle savait que son amour suffoquait.

Elle plissait les lèvres, peinant à croire qu'ils pourraient s'en sortir indéfiniment en tentant la vie, en jouant avec les risques juste pour se rapprocher davantage. Son esprit rejetait sa perte, refusant de se faire à l'idée que sa libération impliquerait peut-être la mort de l'amour de sa vie. Elle sentait son coeur s'écrouler sur lui-même à la seule idée de se voir errer sans lui, parce que c'était évident qu'elle n'avait jamais eu d'outils pour y faire face. Son angoisse augmentait à mesure que les minutes s'écoulaient, ses émotions qui se mêlaient, se contredisaient, s'affrontant dans son besoin de l'avoir tout près d'elle et son envie de le préserver. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il avait fait pour la sortir de là, Niels qui avait passé un pacte avec le diable en choisissant de ramener Aelya hors des portes de l'Enfer. Elle n'attendit pas une seule seconde de plus lorsqu'elle croisa son regard, son corps venant amoureusement percuter le sien, accueillant sa chaleur et sa douceur entre ses lèvres pour se gorger de vie, elle qui s'accrochait à son être comme s'il était son seul rivage au milieu de son naufrage. Et il l'était. Ses lèvres s'accrochaient aux siennes dans des baisers de plus en plus fougueux, elle qui se fichait du lieu, du moment, du monde entier, écoutant seulement son besoin de se nourrir de sa présence.

- J'veux vraiment qu'on se quitte plus jamais bébé... J'ai peur sans toi...
Lâcha-t-elle dans un élan de vulnérabilité qu'il était le seul à percevoir, Aelya ne murmurant ses démons qu'à son amour, le seul en qui elle avait confiance.

Elle attrapa encore quelques fois ses lèvres pour rassasier son manque avant de l'attirer à l'extérieur, hochant la tête à ses dires. Elle espérait intérieurement qu'il avait raison, qu'ils étaient capables de tout, parce que ce qui suivrait ne serait surement pas une partie de plaisir. Elle le laissa conduire jusqu'à leur cocon, sa main fermement accrochée à la sienne. Elle se rendait compte à quel point le moindre contact avec son amour lui était essentiel, que sa vie entière l'était, tous deux s'avançant dans leur maison où Hank s'agita de manière enjouée autour d'Aelya, animant son sourire alors que ses mains étaient venues le couvrir d'affection. Elle vint ouvrir son étreinte à Niels lorsqu'il s'approcha d'elle, la brune respirant son parfum, sa tendresse, comme pour mieux éloigner le mauvais sort qui avait altéré son être.

- Je les hais vraiment tous bébé... J'accepterai jamais qu'on nous sépare comme ça. J'serais jamais préparée à ça mon amour...
Murmura-t-elle, rancunière face à ce monde qui les empêchait de s'aimer comme ils le voulaient, Aelya ayant besoin de connaître la vérité sur la manière dont il avait procédé pour la sortir de prison, suivant son fiancé jusqu'au canapé où ils prirent place. Quoi... ? Demanda-t-elle, son coeur loupant un battement à toutes ses confessions, Aelya comprenant que son père avait son rôle à jouer là-dedans. Demain, j'y retourne et j'vais lui parler à cet enfoiré ! Cracha-t-elle, énervée, frustrée qu'il puisse accepter que l'amour de sa vie prenne autant de risques, son père sachant ce que cela impliquait. Tu feras rien du tout bébé. C'est pas négociable. Il était juste pas capable de payer trois milles balles sans t'envoyer au casse-pipe ? Il fera toujours tout pour me pourrir la vie c'est pas possible... Lâcha-t-elle, se redressant vivement, passant ses mains dans ses cheveux de manière nerveuse. J'vais te trouver une solution bébé... Tu crois pas que j'vais te laisser faire ça seul... Et si y'en a pas, j'ferais tout avec toi, admit-elle d'une voix déterminée qui ne laissait place à aucune négociation. C'est toi dont on parle, ajouta-t-elle, regardant Niels de manière sérieuse pour lui faire comprendre qu'elle ne l'abandonnerait jamais.



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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  - Page 2 EmptyDim 20 Sep - 12:24

« J’ai aucune envie de vivre sans toi Aelya, il est là le problème… J’peux pas être bien sans toi, c’est aussi simple que ça. » Avoua-t-il, la main accrochée à son portable, tentant de faire comprendre à Aelya qu’il était incapable de sourire sans elle, chacune de ses respirations devenant douloureuse lorsqu’elle n’était pas avec lui. Il détestait savoir qu’il agrémentait son inquiétude de la sorte, comprenant dans ses instants de ses silences et dans les sanglots qu’elle laissait échapper qu’elle était angoissée pour lui, des décisions qu’il serait amené à prendre pour la voir de nouveau libre. Et finalement, il avait pris cette décision qui allait à l’encontre des volontés de son amour, lui qui n’avait pas vu d’autre issue, pensant que se rapprocher du père d’Aelya serait la meilleure solution pour eux. Il avait senti son coeur se débattre dans tous les sens lorsqu’il pénétra dans la prison, sa nervosité apparente faisant écho au manque qui le torturait depuis la veille, Niels comptant les secondes qui le séparaient encore de l’amour de sa vie qui apparut derrière les portes battantes quelques instants plus tard. Et tout à coup, c’était comme si toute la douleur s’envolait, comme si en l’espace d’une seconde, la présence d’Aelya était venue chasser les nuages sombres pour ne laisser que le soleil rayonner dans leur ciel. Il s’accrochait à elle, se délectant de chacun des baisers qu’elle était venue lui donner sans retenue, son corps se réchauffant instinctivement au contact du sien. « J’ai peur sans toi aussi… Mon amour, j’suis trop content de te retrouver. » Avoua-t-il, ses yeux s’arrêtant sur chacun de ses magnifiques traits, ceux qui avaient tourné en boucle dans son esprit toute la nuit, comme si Niels avait dû s’accrocher à tous ses souvenirs pour ne pas se sentir défaillir. Il répondit à chacun de ses baisers, appréciant la sensation que lui laissaient ses lèvres sur les siennes, Niels qui était fou amoureux de leur douceur. Ils rejoignirent l’extérieur après s’être retrouvés dans la précipitation, prenant la route vers leur maison, là où Niels comptait évidemment lui expliquer l’origine de l’argent qui avait servi à payer sa caution et à la libérer. Ils prirent quelques minutes pour saluer Hank qui semblait plus que ravi de voir Aelya passer la porte, tournant autour d’elle pour lui montrer son engouement. Pendant quelques instants, son coeur s’allégea, lui qui en oubliait presque qu’il allait devoir passer aux aveux, ceux qui seraient lourds de conséquence bien que pour l’instant, il préférait ne pas y penser. Il se réfugia dans le creux de ses bras qui l’accueillirent pour lui offrir tout ce dont il avait besoin, lui qui s’enivrait de sa chaleur et de son parfum qui le propulsaient au paradis. « Ils ont surtout pas compris qu’on arrivera toujours à se retrouver mon amour… J’parcours le monde entier moi si c’est pour te rejoindre bébé. » Admit-il sans aucune hésitation, lui qui avait d’ailleurs déjà voyagé jusqu’au Mexique pour ramener Aelya en Australie, là où était sa place, avec lui et leurs amis qui étaient désormais devenus leur famille. Ils s’installèrent sur le canapé, Niels qui préférait qu’ils soient au calme pour pouvoir discuter, avouant alors que son père avait une part de responsabilité dans sa libération. Il entendit la surprise dans le ton de son amour, la voyant s’emporter, sa voix semblant faire écho à la frustration qu’elle ressentait. « Bébé… On a passé un deal. Ça sera peut-être pas aussi pire que tu l’imagines… » Tenta-t-il de la rassurer pour rattraper le coup, bien qu’il savait qu’Aelya connaissait mieux que lui les milieux que son père avait l’habitude de fréquenter. « Mon amour. Je sais que ça t’inquiète… Mais ça ira. S’il-te-plaît, viens… » Murmura-t-il, détestant la voir aussi nerveuse, sa manière d’agir le lui faisant comprendre. A ses derniers mots, il se releva à sa hauteur, secouant la tête pour lui faire part de son refus. « Non bébé. La dernière fois que je t’ai entraîné dans mes conneries, t’as fini avec une balle dans la cuisse. C’est hors de question que tu prennes autant de risque bébé… » Lâcha-t-il, le coeur battant plus vite, Niels soufflant de nervosité.

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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  - Page 2 EmptyDim 20 Sep - 15:20

- C'est pas toi le problème... C'est les autres. Tu sais que je pourrais toujours tout donner pour que tu sois heureux. On sera encore heureux bébé, j'te le promets, répondit-elle, tentant d'admettre quelques notes positives dans le ton plutôt grave de la situation.

Elle avait raccroché à contre cœur, les joues encore humides des larmes qui n'arrêtaient pas de couler, motivées par toutes ces émotions trop fortes qu'elle venait d'éprouver. La peur de le perdre était sans doute l'expérience la plus puissante et celle qui la fragilisait le plus face à toutes les autres. Elle ne pourrait se relever s'il venait à chuter dans un gouffre duquel elle ne serait peut être pas capable de le rattraper, Niels qui comptait plus que tout à ses yeux, plus que le monde entier et l'univers. S'il ne s'agissait que de le sauver, elle était prête à se donner entièrement, à s'ouvrir le cœur pour qu'il puisse simplement continuer d'exister quelque part, avec ou sans elle. Son but avait toujours été de le protéger et elle avait cette douloureuse impression d'échouer, elle qui n'avait pas pu lui éviter la case hôpital, ni même la case illégalité dans laquelle il s'était engouffré pour leur permettre de gagner trois semaines. Et quand elle l'avait aperçu dans le hall de la prison, c'était une tempête d'amour qu'elle avait voulu abattre sur son être, Aelya qui l'avait embrassé jusqu'à perdre son souffle, serrant son corps contre le sien comme dans la peur encore trop vive de le voir s'échapper. Elle sourit légèrement à ses mots, savourant l'éclat de son regard qui lui avait manqué, le sien le dévorant d'affection, d'admiration, comme à son habitude. Parce qu'il était une œuvre d'art à lui tout seul, Niels qui avait besoin de peu de couleurs pour briller dans ses yeux qui ne voyaient que lui pour l'éternité. Elle attrapa encore ses lèvres pour nourrir son âme de sa douceur, avant de le suivre jusqu'à sa voiture. Sa main ne lâchait pas la sienne tout au long du trajet, traçant de légères caresses sur sa peau qu'elle savourait sous la pulpe de ses doigts. Ils arrivèrent chez eux, Aelya appréciant l'engouement de Hank qui lui avait atrocement manqué, lui qui faisait partie de leur famille depuis plus d'un an, ses pensées se gorgeant de tendresse à la venue de son amour qui se réfugia dans son étreinte.

- Tu me l'as déjà montré bébé... Ils peuvent rien contre nous. J'te suivrai n'importe où mon trésor, souffla-t-elle doucement, sa tête reposant contre son buste, là où son cœur battait dans une symphonie qu'elle ne se lasserait jamais d'écouter.

Les sens en alerte vis-à-vis de toutes ses questions qui restaient en suspension, Aelya suivit Niels jusqu'au canapé, le laissant s'exprimer sur la suite des événements qui n'étaient que le résultat de leur amour impatient.

- Je te l'ai déjà dit. Je veux pas qu'on prenne de risques, et surtout pas si ça implique de t'utiliser toi, soupira-t-elle, frustrée, énervée. Non. J'aurais préféré attendre trois semaines que de te savoir là-dedans. Mon père c'est pas un enfant de cœur, et ses collègues, ses rivaux non plus, ajouta-t-elle, la panique se mêlant à sa colère, Aelya se levant, incapable de tenir en place. Pourquoi je prendrais pas ce risque ? Tu fais que de me dire que ça ira. Tu devrais pas tant t'inquièter alors. C'est hors de question que j'te laisse. C'est soit on stoppe tout, soit on m'inclut. Tu peux pas me demander de rester là à t'attendre, sans rien faire. Tu peux pas, ajouta-t-elle en secouant la tête, les muscles tendus par le stress. Il sait pas lui, ce que c'est d'aimer bébé. Il croit que je peux m'en remettre s'il t'arrive quelque chose. Mais la vérité c'est que je creverai à la minute où tu meurs. Moi sans toi... C'est pas possible... Souffla-t-elle, les larmes aux yeux.
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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  - Page 2 EmptyDim 20 Sep - 16:23

« J’le sais bébé… Je t’attends pour ça, j’ai hâte que tu rentres amour. » Murmura-t-il, s’imprégnant de la douceur de sa voix, de ses mots doux qui venaient se frayer un chemin dans son tympan puis directement jusqu’à son coeur qui se gorgeait de cet amour infini qu’il ressentait entre eux, même à travers le téléphone. Cet instant, aussi court soit-il, lui avait redonné de la force, de l’espoir, Niels qui refusait de se laisser abattre parce-que la liberté de son amour était le centre de ses intérêts. Il voulait la faire sortir, de n’importe quelle manière qui soit, il s’était promis que cette nuit serait la seule qu’il passerait sans elle. Ayant à peine fermé l’oeil de la nuit, il ne s’octroya aucune pause, aucun temps mort, lui qui voulait consacrer chaque minute de sa journée à Aelya, pour que ce soir, ils puissent de nouveau profiter l’un de l’autre, comme c’était écrit dans leur histoire. Il avait le regard d’un prédateur en quête de sa proie, tentant de ne pas se laisser impressionner par le milieu dans lequel il avait accepté de traîner en échange de la libération de la femme de sa vie. Sa seule faiblesse s’était faite percevoir lorsqu’il avait vu Aelya s’avancer vers lui pour le prendre dans ses bras, pour qu’ils puissent se retrouver comme il l’avait prévu, Niels ne perdant aucune miette de cette étreinte qui respirait tout le manque qui l’avait fait flancher lors de ces dernières heures passées sans elle. Il s’était imprégné de chaque seconde, comme pour ne jamais les oublier, ce moment si spécial à ses yeux venant agrémenter la flamme qui s’était mise dangereusement à vaciller lors de l’absence de son amour. Il puisait ses forces dans l’amour qu’Aelya lui donnait, à travers ses baisers si doux et fougueux à la fois, Niels ne manquant pas de les prolonger, encore et encore, jusqu’à en perdre son souffle. Après ces retrouvailles riches en émotions, ils prirent la route pour rentrer, pour retrouver le berceau de leur amour, là où Hank les avait attendu, l’animal sautant sur Aelya dés qu’elle eut franchi la porte. A son tour, Niels ressentit le besoin de se rappeler que sa fiancée était belle et bien de retour, ses bras se chargeant de la maintenir contre son corps qui avait cruellement manqué de sa chaleur. « S’il faut qu’on aille se cacher dans un coin reculé du monde, on le fera bébé, hein ? » Murmura-t-il avec un souffle amoureux, Niels qui quitterait tout pour elle, prêt à lâcher tous ses repères si c’était pour avoir la chance de vivre aux côtés de son amour. Il apprécia le contact de sa tête contre son torse, son coeur battant fort à la sensation de chaleur que lui apportait Aelya en le serrant de la sorte. Rapidement, ils prirent place dans leur salon, Niels qui cherchait à la mettre en conditions pour lui révéler comment il avait eu l’argent de la caution. « Bébé, si ça se trouve j’vais faire une mission et ça s’arrêtera là. » Dit-il, tentant de la rassurer comme il le pouvait bien que lui aussi était dans l’incertitude la plus totale. « J’le sais mon amour… Je sais tout ça. Mais trois semaines, ça aurait été autant l’enfer que ça. J’pouvais pas bébé, c’était au-dessus de mes forces… » S’expliqua-t-il, tentant de justifier son geste qui ne révélait que l’amour inconditionnel qu’il lui portait. Il se leva à son tour pour la retrouver, tentant de capter son regard qu’il voyait fuyant et surtout complètement tendu. « Mon amour… S’il-te-plaît… Me demande pas de te regarder mourir encore une fois… » Murmura-t-il, se rappelant de cette mission qui avait viré à la catastrophe, Niels ayant vu la mort frôler de près l’amour de sa vie à cause d’une balle perdue qui avait finalement trouvé refuge dans sa cuisse. « On va trouver une solution, d’accord ? Je t’ai promis que tu serais jamais sans moi… J’vais tenir ma promesse. Tu crois que ça changerait quelque chose si on parlait à ton père ? » Demanda-t-il, se rendant compte qu’il serait tout aussi dangereux pour lui de déserter. « Bébé… Je déteste te voir comme ça… » Souffla-t-il, s’approchant d’elle, encadrant son visage avant de venir déposer ses lèvres contre les siennes, lui qui voulait arrêter l’hémorragie. « Je t’aime tellement Aelya… »

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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  - Page 2 EmptyLun 21 Sep - 15:21

- Je vais t’étouffer de bisous bébé. T'es pas prêt, lâcha-t-elle, un léger sourire sur son visage se formant, Aelya tentant d'alléger l'atmosphère qui était devenue lourde à cause de leur quotidien qui se voyait encore rongé par les problèmes.

Elle aurait aimé comprendre la raison pour laquelle ils attiraient autant les ennuis, pourquoi le monde s'évertuait autant à vouloir les séparer quand eux-même ne savaient plus respirer sans leur présence mutuelle. Elle avait l'impression que l'on s'acharnait sur leur relation, Niels qui pourtant représentait son rempart contre cet univers qui lui avait toujours été hostile, étranger, la brune ne venant à le comprendre que dans ses iris. Si elle arrivait maintenant à voir les choses du bon côté, c'était parce que dans son sourire elle avait retrouvé la vie, dans ses souffles, elle avait puisé l'espoir qu'elle n'avait pas été capable de percevoir dans le noir qui avait habillé son paysage. Elle aurait pu mourir sur place tant la douleur de le savoir loin de son coeur lui était insupportable, Aelya qui n'avait absolument pas l'habitude de se retrouver seule face à elle-même, face à cette peur incontrôlable qui la prenait aux tripes dès lors qu'ils ne foulaient plus le même chemin. Elle encaissait, elle assumait, mais lorsqu'elle put enfin retrouver la douceur de ses lèvres, c'était comme une vague de chaleur intense et enivrante qui vint la percuter au plus profond de son âme pour l'ensevelir de tout ce qu'elle avait manqué : son amour, sa tendresse, son parfum, son regard dans lequel son avenir dansait. Elle emprisonna ses lèvres, laissant sa passion s'échouer contre sa peau jusqu'à ce qu'ils ne décident de prendre la route jusqu'à leur maison, Aelya retrouvant la vivacité et la jovialité de Hank qu'elle salua par des caresses. Elle laissa son amour revenir entre ses bras, incapable d'admettre ne serait-ce que quelques centimètres entre leurs peaux, son manque parlant toujours plus fort que tout.

- Sans hésitation. Je me fixe aucune limite si c'est juste pour t'aimer bébé... Personne peut savoir à quel point j'ai besoin de toi pour la vie, avoua-t-elle, bercée par son étreinte qui sécurisait la moindre de ses peurs.

Elle le serra encore contre elle, comme si son corps menaçait de chuter si elle le lâchait, jusqu'à ce qu'elle ne le suive sur le canapé pour connaître l'état des conséquences qui allaient les attendre. Parce qu'il était clair dans sa tête qu'ils allaient le vivre et le subir à deux, Aelya restant déterminée à supporter ça avec Niels, bien qu'elle se sentait presque trahie devant les agissements de son géniteur.

- À trois milles balles, une mission ? Je pense pas non, ce serait trop facile, répondit-elle en soupirant de frustration. C'est à cause de moi qu'on en est là. J'ai l'impression que je t'ai fait assumer mes propres conneries. Et je déteste ça... Avoua-t-elle, culpabilisant à cette pensée alors que son amour avait juste tenté de leur donner le meilleur à partir du pire. Tu m'as pas demandé mon avis à moi bébé... Tu savais à quel point je voulais pas non plus en arriver là. Et maintenant c'est toi qui me demande de rester sans rien faire alors que tu prendras des risques. C'est pas possible. Je peux pas bébé, admit-elle, incapable de revenir sur sa décision, elle qui se devait de rester en tout temps avec son fiancé, jusqu'au dernier moment, peinant à ne pas s'imaginer qu'on pouvait encore lui arracher l'amour de sa vie. Je sais pas si ça changera quelque chose mais ça coûte rien d'essayer. Je peux pas le laisser te faire ça. Justement j'ai pas envie d'avoir à vivre sans toi, avança-t-elle, stressée rien qu'à l'idée qu'elle se faisait du milieu où baignait son père. C'est parce que je t'aime trop aussi amour que j'suis dans cet état... Souffla-t-elle, accrochant amoureusement ses lèvres. Je veux plus en parler pour le moment. Je veux juste profiter avec toi. Je veux pas gâcher nos retrouvailles, ajouta-t-elle contre ses lèvres. On pourrait fêter ça. Entre alcool et cannabis, sourit-elle légèrement.
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MessageSujet: Re: we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)    we were lovers, we were doomed from the start. -hot- (niels)  - Page 2 EmptyMar 22 Sep - 10:42

« J’suis plus que prêt tu veux dire… Tes bisous me manquent, tu me manques entièrement. » Ajouta-t-il, pensant aux instants qui suivraient leurs retrouvailles, Niels qui ne souhaitait que ça, la retrouver le plus vite possible et profiter d’elle comme si demain serait leur dernier jour. Et c’était ce à quoi il s’accrochait alors que leur conversation se terminait, le silence qui régna lui resserrant le coeur, lui qui tenta de ne pas trop cogiter, de s’activer pour pouvoir trouver une solution rapide et efficace. Il pensait à elle, à chaque seconde qui passait, se demandant à quoi son esprit était occupé alors qu’elle était loin de lui et qu’il était encore incapable de venir la réconforter. En passant la porte de la prison pour cette visite au parloir, il avait su que c’était la précipitation qui l’animait, l’angoisse de savoir son amour enfermée alors que lui jouissait de sa liberté qui n’en était pas vraiment une lorsqu’Aelya n’était pas à ses côtés. Il avait été soulagé de voir son père accepter sa proposition, lui qui repartit avec le coeur léger bien qu’il avait accepté de pactiser avec le diable. Il s’était rendu jusqu’au bâtiment où était emprisonnée Aelya, son coeur encore en arythmie reprenant son allure normale lorsqu’il sentit son corps percuter le sien, frissonnant à ce simple contact qui représentait tout l’or du monde à ses yeux. Ses lèvres s’étaient empressées de valser contre les siennes, incapable de retenir la fougue dans le creux de son coeur, souhaitant simplement la voir exploser pour montrer à Aelya combien il s’était senti mourir à petit feu sans elle. Ils quittèrent rapidement les lieux pour retrouver un cadre moins hostile, moins propice à la peur, bien que Niels savait qu’il allait devoir mettre au courant son amour des missions qu’il allait devoir accomplir pour racheter sa dette. « Et au pire… ça nous laissera le temps de parcourir le monde ensemble. Ça te plairait ? » Murmura-t-il, s’emplissant les poumons de son parfum, ses bras la gardant encore quelques instants contre lui, appréciant de voir les siens le ramener à elle, là où il n’avait plus aucune raison d’avoir peur. Prenant place sur le canapé, Niels se lança dans cette conversation, conscient que cet aveu ne lui ferait pas plaisir, lui qui lui exposa les inquiétudes qui l’avaient mené à prendre cette décision. « Bébé arrête… C’est pas à cause de toi. J’me suis précipité et j’ai paniqué, j’aurais pas dû enfreindre les règles comme ça… J’te fais confiance, j’sais pas pourquoi j’ai eu aussi peur qu’il te prenne à moi encore une fois… » Murmura-t-il, lui dévoilant le fond de sa pensée, Niels qui savait qu’il était inarrêtable lorsque le stress et la peur se mêlaient à ses émotions. Il écouta les mots de sa fiancée, comprenant qu’ils étaient dans une impasse, parce-que ni l’un ni l’autre n’étaient prêts à regarder l’autre prendre des risques inconsidérés. « Je sais mon amour… J’suis désolé. Tu m’en veux ? » Demanda-t-il, ayant peur de savoir qu’il avait brisé sa confiance, parce-qu’elle lui avait répété qu’elle ne désirait en aucun cas le voir se heurter au milieu de l’illégalité pour elle, chose qu’il n’avait pas pu éviter pour la faire sortir de prison. « J’te promets de pas faire de scandale cette fois… Je t’attendrai à la maison bébé. » Dit-il doucement, conscient que c’était le seul moyen pour eux d’arranger un tant soit peu la situation. Il s’approcha de son amour pour accrocher son regard et prendre en otage ses lèvres, son corps lui traduisant un état d’inquiétude que Niels souhaitait maîtriser pour la ramener à lui. « Alors on n’en parle plus… J’veux que toi ce soir… » Murmura-t-il amoureusement, frôlant ses lèvres une nouvelle fois, les siennes s’étirant en un faible sourire à sa proposition, Niels laissant glisser ses mains sur elle, épousant sa taille avant de dévier sur sa chute de reins. « C’est une très bonne idée… On a besoin de se détendre je crois. » Dit-il, s’écartant finalement d’elle pour disparaître dans la cuisine, Niels revenant avec une bouteille de whisky et deux verres. « J’crois que t’as ce qu’il faut pour la deuxième partie. » Ajouta-t-il, un sourire joueur aux lèvres.

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