Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Sujet: Re: Sweet Bangkok (+18) Emersen Mar 29 Mar 2022 - 23:54
Il voulait croire qu’il avait changé, qu’il n’était plus le Léo paumé et détruit qui avait mis les pieds en Thaïlande quelques mois plus tôt. Il s’évertuait à penser qu’il était apaisé auprès d’Alba, qu’il avait trouvé une sorte d’équilibre. Mais il avait tort, il se voilait simplement la face. Cette nuit l’angoisse l’avait pris à la gorge, par surprise et il n’avait trouvé d’autre solution que l’alcool pour se calmer. Il était toujours aussi paumé, il était toujours en mille morceaux, Alba lui faisait du bien, c’était indéniable, mais c’était un pensement sur une plaie béante, du cache misère. Il ne voulait juste pas l’admettre. Emerson était comme un nouvel homme aux côtés de la blonde, il prenait soin d’elle, mais sans s’inquiéter pour elle, il vivait cette relation bien plus sereinement que la précédente parce que l’angoisse de la mort ne pesait plus sur ses épaules. Il jouait le garçon détaché mais tout l’attirait dans cette femme, toutes ses manies, ses habitudes qu’il avait appris au fil des jours, son caractère franc et affirmé, ses formes qu’il connaissait par cœur. Il était accro à elle sans vouloir l’accepter. Ce voyage il devait le faire en solo, il n’avait jamais eu l’intention de s’attacher à quiconque, elle lui était tombé dessus, par deux fois. Et la troisième elle avait juste couru dans ses bras, cette fois-là, alors qu’il allait quitter son hôtel, elle l’avait touché en plein cœur et sans le savoir il était déjà foutu. Le Léo de 27 ans qui venait de perdre sa copine pensait ne plus jamais aimer, il ne voulait plus, c’était trop douloureux, ce Léo là se foutait le doigt dans l’œil jusqu’au coude s’il pensait pouvoir échapper à sa nature profonde, parce que l’amour le consumait toujours, chaque jour, c’était un amoureux, il pouvait passer des heures devant un tableau ou un paysage, il pouvait baratiner une fille juste pour qu’elle lui sourit, il pouvait s’émouvoir devant un beau film. Malgré son cœur en miettes, il restait le même. Et Alba en était tombée amoureuse, parce que, quelque part, il était facile à aimer, cet homme qui portait son cœur en bandoulière sans même s’en rendre compte. Cette nuit il redevenait pourtant celui qu’elle avait rencontré la toute première fois, dans un état second, l’esprit ailleurs, dans ce rêve qui avait semblé trop réel et son flacon de whisky à la main alors que d’autres jonchaient le sol, il faisait peine à voir, il pouvait lire le désarroi dans les yeux de Jensen et il n’aimait pas ça, elle avait peur et pitié en même temps, il ne trouvait pas ça juste, lui qui ne montrait jamais rien de ses émotions les plus profondes, il n’allait pas se faire démasquer si facilement. Alors il attaqua de la façon qu’il connaissait le mieux, celle qui la ferait chavirer aussi, en l’attirant contre lui. Mais cette fois ça ne prenait pas, Alba se dégagea de son étreinte et lui, Léo resta comme un con avec son érection naissante qu’elle ne comptait pas attiser. Il soupira, déçu, frustré. Elle essaya de le faire parler, mais le photographe secoua la tête. Rien, c’est juste un cauchemar. Mais elle continua, ce qui l’irrita davantage. Arrête Alba, j’te dis qu’il n’y a rien ! Il avait haussé le ton, plus qu’il ne l’aurait voulu. Face à l’expression de surprise de la blonde il hésita une seconde, puis se précipita vers l’intérieur de leur chambre. Il enfila à la hâte son jean et un t-shirt, chaussa ses tongs et sortit en claquant la porte juste après avoir clamé : J’ai besoin d’air ! En d’autres termes, il avait besoin qu’elle le laisse respirer. Ce n’était pas juste qu’il lui fasse un coup pareil, elle n’avait rien fait de mal, elle s’inquiétait juste pour lui, mais Léo ne voulait pas parler de Bowen, plutôt la fuir que d’affronter cette réalité qui l’attendait. Ce n’était pas juste pour lui non plus, parce qu’à ce moment précis il se coupait de la seule personne qui lui faisait vraiment du bien, dont il avait besoin. Il parcouru les ruelles du petit village, sans bute, laissant son esprit vagabonder, ses peurs finirent par le quitter peu à peu à mesure que le ciel s’éclaircissait, le jour allait se lever, il ne savait pas combien de temps il avait marché, il n’avait pas pris de montre ni son téléphone. Mais ce qu’il savait c’était qu’Alba lui manquait et qu’il allait devoir se faire pardonner d’avoir ainsi claqué la porte. Il n’avait pas d’argent non plus pour ramener le petit déjeuner, alors il rentra à l’hôtel les mains dans les poches alors que la fraîcheur de la nuit laissait place à l’air chaud du matin. La blonde prenait son café sur la terrasse, elle lui tournait le dos. Il s’approcha lentement et enroula ses bras autour de ses épaules avec une infinie tendresse. Pardonne-moi d’être parti comme ça. C’était stupide. Il enfouit sa tête dans le cou d’Alba, ses cheveux lui chatouillaient le nez, il soupira d’aise, soulagé de l’avoir retrouvé.
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Aussi loin que remontait ses souvenirs, Alba avait toujours su qu’elle ne pourrait pas aimer qu’une personne. On lui avait répété plusieurs fois qu’elle avait trop d’amour à donner, trop de choses à partager pour ne l’offrir qu’à une personne. Mais Léo bousculait toutes ses certitudes. Plus les jours avançaient et plus elle l’aimait, elle ne pouvait même plus le nier. Ça lui faisait un peu peur à la blonde et en même temps c’était une évidence. Il y a quelques années, elle riait au nez des personnes qui parlaient de coup de foudre ou d’âme sœur. C’étaient des concepts vieillots, attisés par la folie Disney qui aimait raconter des histoires d’amour peu originales. Sauf que Léo la faisait douter parce que jamais elle ne s’était sentie aussi elle-même qu’avec lui à ses côtés. Oui ils étaient différents, ils avaient leur différend également, mais ils se complétaient. Léo faisait ressortir d’elle ce côté sage et posée, bien que leur histoire n’était qu’une aventure. Et Alba arrivait à percer cette solide carapace que le photographe avait mit autour de lui. Ils se faisaient du bien. Ses parents ne savaient pas quand elle rentrerait, restant assez vague sur ce qu’elle faisait en Thaïlande. Mais ils la connaissaient, l’interrogeant souvent sur le nom de la personne qui partageait ses nuits et ses semaines. Parfois, elle avait envie de proposer à Léo de quitter la Thaïlande pour aller découvrir un nouveau monde. Sauf qu’elle se retenait, de peur qu’il ne s’en aille. Après tout, leur histoire n’était pas si sérieuse vu qu’elle se passait cacher de yeux de leur proche. Elle se doutait bien qu’il n’avait parlé à personne dans son entourage. Le peu de conversation qu’il avait avec le monde extérieur ne comprenait jamais la blonde. Egoïstement, elle ne voulait pas quitter cette bulle parfaite et proposer de quitter cet endroit c’était de prendre le risque de s’exposer à une séparation. Et aujourd’hui elle ne pouvait pas. Léo elle l’aimait. Cette nuit-là, elle retrouvait le Léo du début, celui au regard perdu. Il ne parlait pas et ne cherchait à se libérer de ses maux. Non, il voulait que la chair, celle qui lui ferait oublier quelques minutes la peine qu’il avait. Si ça ne gênait pas Alba au début, aujourd’hui elle demandait plus. Voir son photographe dans cet état ne la rendait pas heureuse et si seulement elle pouvait apaiser un peu ses maux. Le vent chaud thaïlandais ne réchauffait pas le froid qui s’était instauré entre les deux. Le sexe n’était pas la solution à tout. Malheureusement pour Alba et Léo, c’était toujours cette voie qu’ils prenaient pour éviter les conversations importantes. Ce soir, Léo avait voulu utiliser cette technique, mais Alba voulait qu’il lui parle. Quelle était innocente. Il lui faudrait des années pour que le photographe se livre. Sa main voulait se déposer délicatement sur sa joue, mais elle fut repousser par Léo. Surprise, elle fit un pas en arrière. Une seconde ils se sondèrent des yeux avant qu’il ne fuie. « Léo attend ! » Mais trop tard, il avait filé comme souvent quand elle voulait qu’il s’ouvre un peu. Elle soupirait. « Putain ! » La fatigue l’avait quitté, inquiète et en colère contre l’homme qui venait de claquer la porte. A la place de retourner dans ce lit vide, elle filait à la douche pour se calmer. Léo n’était pas le seule de souffrir de cette excitation avortée. Les braises qu’il posaient sur elle à chaque qui la touchait ne la laissait pas indifférente. Les larmes commençaient à monter, complètement désemparée. Face à Léo elle se sentait impuissante. Si seulement ils pouvaient se parler. Elle finit tout de même par se recoucher, fermant les yeux pour quelques heures supplémentaires. Au réveil, il n’était toujours pas là. Elle fit comme à son habitude, préparant le café et se posant sur la terrasse. Mais cette fois-ci elle était inquiète. Son corps se détendait quand elle entendit la porte. Il était rentré sain et sauf. Il était là, s’approchant d’elle. Son souffle sur son cou rassurait la blonde. Peut-être qu’elle devait arrêter d’essayer de le connaître et d’accepter ce qui lui offrait. La tasse posée sur la table, elle se relevait pour faire face à son amant. Sans réfléchir elle l’embrassait, ces quelques heures sans lui avaient été de trop et l’emmena vers la chambre. « Tu n’es pas obligé de parler. » Entre deux baisers, elle lui annonçait qu’elle abandonnait, qu’elle ne cherchera plus à savoir des choses qu’il ne veut pas lui dire. « Mais ne pars plus je t’en supplie. » Elle fit cette demande en le poussant sur le lit pour continuer leur étreinte alors que ses mains partaient une nouvelle fois à la découverte de ce corps.
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Cela faisait quelques semaines que Léo n’avait pas touché à son téléphone, il avait plusieurs fois rassuré ses proches sur le fait qu’il était encore vivant, qu’il allait bien, il estimait qu’il n’avait rien d’autre à leur dire. Il ne pensait pas à son retour à Bowen, il espérait même ne jamais y remettre les pieds. Il avait trouvé une sorte d’équilibre ici et il se sentait bien. Du moins il en était persuadé, parce que dans un coin reculé de sa tête, quelque chose se réveillait, l’orage grondait et l’écart entre la foudre et le tonner s’amoindrissait petit à petit. Et même s’il sentait bien que quelque chose changeait, il ne voulait pas y penser. Il avait déjà cru tout perdre quand Ana était partie, elle était devenue son monde, sa chambre d’hôpital son radeau de fortune, il avait pris l’eau, il avait coulé mais Léo avait réussi à garder la tête hors de l’eau. Et Alba était devenue son phare dans toute cette tempête. Alba et ce pays magnifique qui l’avait recueilli, il aimait profondément la Thaïlande et même s’il était toujours autant assoiffé de découverte, il ne se lassait pas de ses paysages, de ses habitants si avenants, de cette culture si riche, de ses couleurs et ses parfums. Il parlait un thaïlandais de base maladroit mais qui tenait la route, il ne voulait plus repartir. Et c’était d’autant plus fort qu’il savait qu’on l’attendait ailleurs, ses proches et son deuil l’attendaient de pied ferme, mais lui refusait de les affronter, alors Bangkok était devenue sa terre promise et il s’y accrochait coûte que coûte. Sauf que le prix c’était surtout Alba qui allait le payer, elle qui ignorait tout de ce que Léo avait vécu, de comment il s’était retrouvé ici et ce qu’il fuyait. Ce soir elle retrouvait celui qui l’avait froissé le premier matin, cet homme perdu et fragile qui vacillait à nouveau. Léo détesta qu’elle soit témoin de ce malaise et encore plus qu’elle cherche à l’aider. C’était plein de bienveillance et de tendresse, mais il n’avait pas envie de ça, pas à ce moment-là. Il ne voulait pas parler, il ne voulait pas lui dire, parce que mettre des mots sur ses maux ce serait réaliser que tout ce qui l’attendait était encore réel, que tout avait existé, un jour et que ça ne faisait pas partie du passé. Et puis il connaissait Alba à présent, elle et son grand cœur, elle s’effacerait face à cette peine, elle lui dirait d’aller pleurer sur la tombe de celle qu’il avait perdu, elle en le retiendrait pas. Alors que tout au fond il avait envie qu’elle le retienne, qu’elle lui dise que son avenir c’était elle à présent, elle et personne, d’autre, eux contre le reste du monde. Donc il s’éloigna d’elle, puisqu’elle ne voulait pas lui donner son corps pour cette nuit, il quitta la chambre et erra dans les ruelles désertes. Il traîna sa peine jusqu’à ce qu’elle le quitte, du moins jusqu’à ce qu’elle se taise, se replie dans ce tout petit coin de sa tête jusqu’à la prochaine fois. A présent il redouterait chaque nuit agitée, chaque sensation de malaise, jusqu’à la fin de ce séjour ça n’aurait de cesse de revenir, de plus en plus souvent, de plus en plus fort. Il ne voulait pas y penser, après quelques heures de déambulation, Alba lui manquait, il se sentait vide sans elle, épuisé par cette nuit chaotique, son vague à l’âme était revenu et la blonde était le seul remède. Une fois dans la chambre son premier geste fut de retrouver le contact de sa peau, il se serra contre elle et tout le reste lui sembla soudainement futile. Elle devait lui en vouloir d’avoir claqué la porte sans un mot, il s’attendait à ce qu’elle le lui fasse savoir, ainsi quand elle se leva de sa chaise il eut comme un mouvement de recul, s’apprêtant à recevoir ses reproches. Cependant elle s’approcha de lui et, contre toute attente, elle l’embrassa, l’entraînant vers le lit. A ce moment là il aurait pu essayer de lui expliquer, si elle l’avait demandé, mais elle fit taire cette petite voix en lui qui criait qu’elle avait droit à la vérité, elle l’embrassa avec la fougue des retrouvailles et il ne chercha pas à aller plus loin. Mieux, elle lui fit comprendre qu’elle ne chercherait plus à lui poser de questions, du moment qu’il restait auprès d’elle. Assis sur le lit, accueillant sa maîtresse qui se délestait déjà de ses vêtements et qui le chevauchait de ses jambes dorées, il redoubla de fièvre pour la couvrir de baisers, laissant sa trace sur sa peau à plusieurs endroits, blessant sa nuque, caressant sa poitrine. Il n’avait pas envie de repartir, plus jamais… jusqu’à la prochaine fois. Je ne partirai plus. Nouveau mensonge, qu’il lui fit bien vite oublier en la retournant sur le lit et retirant ses vêtements.
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Sujet: Re: Sweet Bangkok (+18) Emersen Mer 8 Juin 2022 - 19:30
Ça faisait plusieurs mois maintenant qu’ils voyaient main dans la main à travers la Thaïlande. Alba aimait chaque seconde, chaque minute et chaque heure à ses côtés. Parfois elle riait, se souvenant de leur première fois et surtout de leur premier matin. Vexée, elle avait claqué la porté. C’était loin d’être un début d’histoire romantique. Elle revivait parfois leur premier temps ensemble, quand ils apprenaient à se connaître et surtout à se supporter. Aujourd’hui, elle pensait savoir beaucoup de choses sur Léo. Et quand elle était dans ces certitudes, la réalité la rattrapait. Qu’il était mystérieux le photographe. Plusieurs nuits, ça lui arrivait de se lever et de regarder l’horizon avec un air absent. Il suffisait qu’Alba le rejoigne pour que l’étincelle revienne dans ses yeux. Si seulement, il osait lui parler. Ce n’était pas une guérisseuse, mais parfois juste parler pouvait faire du bien. Si elle lisait dans sa tête, elle aurait confirmer ce dont à quoi il pensait. Alba se serait mise de côté pour qu’il rejoigne ses proches et qu’il aille faire ce deuil tant important. Elle aurait espéré des semaines qu’ensuite il revienne vers elle et qu’il redémarre cette belle histoire. Malheureusement aucune de ces événements allaient se produire et surtout pas ce soir. Elle refusait ses avances pour cette nuit, il n’allait pas bien. Les nuits qu’ils passaient l’un dans l’autre était les plus formidables pour Alba et jamais elle ne s’en lasserait, mais pas ce soir. Cette nuit, quelque chose d’autre se jouait et si elle laissait tomber, alors Léo retrouverait cette étincelle dans ses yeux mais jamais il ne perdait cette lueur un peu perdue. La nuit, c’était une autre personne, la nuit s’apparentait parfois à des cauchemars. Elle le sentait se retourner, ne plus se calmer. Pourquoi avait-elle fallu qu’elle lui pose la question. La seule réponse qu’elle eut était ce claquement de porte et ce sentiment d’être seule, abandonnée. C’était ce qu’elle ressentait à chaque fois qu’il partait. L’abandon. Les larmes montaient et elle se maudissaient de ressentir cette émotion. Souvent, il partait plusieurs heures, et même si elle redormait un peu, elle angoissait qu’il ne revienne plus jamais. Ces derniers temps, il était plus que son compagnon de voyage. L’amour avait commencé à pointer son bout du nez. Et si jamais il ne l’aimait pas, Alba se sentirait si mal et si seule. Mais finalement, il ne serait qu’un parmi tant d’autres. Combien de personnes avait abandonné Alba ? Le compteur avait démarré à sa naissance, comme si elle était prédestinée à n’être qu’un élément de passage dans la vie des autres. Sauf qu’il était revenu, s’excusant et elle se promit de ne plus rien demandé sur lui quand il était dans ces phases. Elle se promit de le garder le plus longtemps possible près d’elle parce qu’elle l’aimait et elle avait besoin de lui. Ils s’embrassaient avec passion, comme si la nuit d’hier avait duré des semaines. Il ne partirait plus. C’était tout ce qu’elle voulait entendre. « Je suis désolée. » Disait-elle alors qu’elle concluait cette nuit en l’embrassant et le basculant sur le lit.
Les semaines passèrent. Il n’y avait toujours pas d’ombre au tableau. Parfois, Léo se levait la nuit, scrutant l’horizon d’un regard mort et vide. Et Alba le laissait, préférant ignorer cette envie de l’aider. Egoïstement, elle se doutait qu’il partirait si elle forçait trop et elle ne voulait pas qu’il s’en aille. Plus les jours passaient et plus elle savait que l’amour qu’elle lui portait était sincère. Allongée sur sa serviette, ils avaient décidé de profiter un peu de l’océan. Un peu plus tôt, elle s’était amusée à dessiner plein de forme étrange sur le dos de Léo avec la crème solaire. Ils avaient rit, ils s’étaient embrassé sur ce sable devant le regard des plus curieux qui passaient par là.« Et si on retournait à Bangkok ? » Demanda-t-elle avec spontanéité. Ils étaient libres de faire ce qu’il voulait et Alba ressentait le besoin de voir du monde, de retourner dans l’effervescence d’une grande ville.
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Sujet: Re: Sweet Bangkok (+18) Emersen Mer 29 Juin 2022 - 15:18
Les semaines passèrent et Léo cru naïvement qu’il avait réussi à faire oublier cette nuit chaotique à sa maîtresse. Il ne se doutait pas qu’elle se méfiait, qu’en elle grandissait petit à petit la peur de le voir partir. Ses peurs à lui ne s’étaient pas éteintes non plus, elles grandissaient également, elles le prenaient par surprise après leurs nuits d’amour quand, dans le calme de leur chambre il se réveillait en sursaut. Elles lui criaient d’arrêter ses conneries et de revenir à la vraie vie. Il ne pouvait pas éternellement vivre d’amour et d’eau fraîche. Il aurait tellement aimé les faire taire, ces voix dans sa tête, ce petit ange et ce petit démon qui le tiraillaient sans cesse. Mais la machine était lancée, il ne savait pas bien pourquoi ses démons s’étaient réveillés à ce moment-là, alors que depuis des mois il était enfin en paix. Il ne comprenait pas, pourtant la réponse était simple, la machine s’était relancée quand il avait compris qu’Alba tombait amoureuse de lui seulement Léo ne voulait plus croire en l’amour. Alors il se complaisait à faire l’autruche, à se dire qu’ils n’étaient qu’amants, il taisait ses sentiments à lui et avançait, visitait ce pays qu’il trouvait magnifique, parlait de photo, de voyage, mais pas d’amour, encore moins d’avenir. Quand ses peurs le réveillaient la nuit il buvait pour s’abrutir et c’était reparti pour la journée suivante, ainsi de suite, durant des jours et des jours. Ils allaient d’île en île, cette vie semblait leur convenir à tous les deux, c’était là le commencement de la plus grande faille de leur histoire d’amour, l’absence totale de dialogue sur les choses importantes. Sur cette plage où ils lézardaient depuis quelques heures, tous les deux avec leurs peaux brunies par le soleil, Léo avec ses cheveux, à présent assez longs pour boucler, qui avaient presque blondi avec le mélange eau salé et soleil et sa barbe un peu trop longue, ils faisaient sourire les passants, mais ils n’y faisaient pas attention. Il se redressa à la proposition d’Alba, réfléchit quelques secondes avant d’opiner du chef. Ok, ça nous fera du bien ! Il ne se doutait pas que cette étape serait la dernière de leur voyage, à ce moment là il espérait juste que revoir cette ville qui lui était devenue familière pourrait faire taire ses angoisses pour mieux repartir ailleurs. Il ne leur fallu pas longtemps pour quitter l’île de Ko Rang et joindre Bangkok, le lendemain soir ils retrouvaient déjà leurs repères, les parfums familiers, les couleurs chaudes de cette ville qui bougeait tout le temps. Dans la soirée, après un dîner frugal, alors qu’ils se promenaient, appareil photo en main, dans les rues animées, ils tombèrent sur un bar à ciel ouvert qui passait des musiques latines. Léo était d’humeur joyeuse, il ne fallu qu’un regard échangé avec Alba pour qu’il pose son réflexe sur une table et l’entraîne sur la piste pour quelques pas de salsa qu’il n’était pas trop sûr de maitriser.. Un jour il se rappellera de cette soirée quand il se retrouvera face à un Jeff tout aussi perdu que lui en partenaire de salsa totalement improvisé et incongru ! En attendant, ce soir, la musique était entraînante, les couples autour d’eux lui servaient de model, il fit tourner sa cavalière en rythme durant quelques minutes sans se rendre compte qu’on rôdait autour de son appareil photo.
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Elle avait peur Alba. Depuis toujours, elle était effrayée que les gens disparaissent à un moment donné. Elle ne parlait de mort et de deuil à faire. Non, elle parlait de partir sans se retourner et la laissant elle dans sa solitude. C’était sûrement pire l’abandon, parce que la personne avait décidé de continuer sa vie sans mêlée la blonde à celle-ci. Ces derniers temps, Léo lui montrait des signes avant-coureurs. Son regard était de plus en plus perdu et ses nuits de plus en plus courtes. Parfois, elle était éveillée quand le photographe sortait du lit pour aller récupérer une fiole de poison alcoolique et se l’enfiler dehors sur leur balcon de fortune. Une fois, elle avait essayé de le faire parler. Quel échec. Depuis, elle n’avait plus tenté l’expérience. Dans un sens, elle se contentait de cette situation, il finissait toujours par revenir Léo. Elle avait tout. L’amour, la tendresse, la passion et le dévouement. Alors si pour ce bonheur elle devait accepter de laisser Léo dans ses pensées, alors elle le ferait. L’amour qu’elle lui portait était important. Mais elle ne se rendait pas encore compte à quel point, elle l’aimait. Ils auraient pu vivre ainsi pendant des années, et en même temps elle aurait voulu plus Alba. Plusieurs fois, elle hésitait à lui demander de la suivre dans le reste du monde, et pourquoi pas rentrer avec elle en Australie. Là-bas, peut-être qu’ils pourraient commencer une vie à deux. Un couple. Jamais auparavant, elle n’eut cette envie. Avec Léo, c’était différent, sentant au plus profond d’elle qu’il était la bonne personne. Parler d’âme sœur semblait bien trop féérique et irréel pour Alba. Elle ne croyait pas en l’amour unique, même si à ce jour elle se satisfaisait du seul amour de Léo. Elle n’avait pas besoin de plus. Pourtant, elle sentait qu’il s’échappait un peu. Alors, elle pensait, se disant que retourner à Bangkok, là où tout avait commencé pouvait être une bonne idée. Malheureusement, elle n’aurait pas fait cette proposition si elle savait que ce serait leur dernière escale. C’était leur dernier moment de joie avant la tempête. Il leur faudrait des années pour s’aimer comme ils le faisaient si bien dans ce pays. Sacs sur le dos, ils prirent le premier bus qui les ramenait jusqu’à la capitale. Sur le chemin, la jolie blonde avait dormi sur l’épaule de son amant. Ils avaient pris un hôtel différent de la dernière fois, comme ça ils pourraient créer de nouveaux souvenirs. Tout lui revenait en tête à Alba quand elle posait un pied dans cette gare routière. C’était ici qu’elle avait décidé de suivre l’australien, enfin lui qui avait décidé de la suivre. La lumière de Bangkok était si spéciale et Alba aimait cet endroit. Il était apaisant, synonyme de doux souvenirs. Il serait aussi souvenirs d’un bien triste événement. La fuite de Léo donnera un petit goût d’amertume à la blonde qui ne remettra pas le pied dans ce pays avant plusieurs années. Ce soir, ils sortaient, buvant quelques verres de rhum. Léo entraînait sa belle sur la piste de danse pour une salsa. Elle riait, suivant les autres couples et Alba était juste heureuse. Se perdant dans les yeux de Léo, elle sentait tout l’amour qu’elle lui portait. « J’aimerais qu’on rentre un jour en Australie … ensemble. » Ce qu’elle voulait lui demander depuis des semaines étaient sortis de sa bouche comme ça. Mais elle n’eut pas le temps de voir la réaction du brun, son regard se posa sur l’homme s’emparant du reflex de son compagnon. « Léo ton appareil ! » L’homme vit le regard de la blonde et se hâta d’accomplir son méfait.
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Cette soirée était simple, parfaite, peuplée de rires et de fêtes, de regards enflammés et de sentiments à peine masqués. Léo et Alba étaient dans leur élément, dans cette ville qui fourmillait jour et nuit, à en capturer la beauté dans leurs réflexes et quand ils n’étaient pas appareil photo au poing, ils se tenaient la main ou bien l’australien passait un bras tendre mais possessif autour des épaules de la blonde. Ils s’enivraient de l’ambiance et de l’alcool de riz local auquel ils avaient fini par se faire. Ce soir les démons de Léo n’étaient pas invités à la fête et il profitait de chaque instant comme s’il savait d’instinct que c’était bientôt la fin. Il était heureux, tout simplement, il avait tout pour l’être et à cet instant précis il aurait voulu se souvenir qu’il n’y avait pas plus bel endroit sur Terre, pas meilleure compagnie, aucun sentiment plus galvanisant que cette liberté d’être celui qu’il voulait, sans arrière-pensée, sans se soucier du passé ou de l’avenir. Ici il n’était pas Léopold Emerson, il était Léo, juste Léo. Et quand il dansait au rythme de la salsa, quand il regardait Alba tournoyer pour toujours revenir dans ses bras, il ne pouvait cacher ce sourire franc, ce bonheur si évident. Personne, à ce moment-là, n’aurait pu douter de ses sentiments pour cette femme, pas même lui, même s’il refusait d’y penser, mais ça c’était une autre histoire. Leurs regards étaient rivés l’un à l’autre, durant cette danse rien ni personne d’autre qu’Alba ne comptait pour Léo. Il le voyait qu’elle l’aimait, ça crevait les yeux, normalement ce genre d’œillade lui faisait peur, parce qu’il ne voulait pas voir ses sentiments en face, mais l’alcool et l’euphorie aidant, il se prenait au jeu et, sans s’en méfier, il se dévoilait aussi à elle. Durant cette danse, elle aurait pu tout lui demander, il aurait dit oui sans réfléchir. Ce fut d’ailleurs ce qu’elle fit, sans crier gare, alors qu’elle revenait dans ses bras et s’approchait de lui pour qu’il l’entende. Il la fixa, presque interdit, sans se départir de son sourire. Il n’avait aucune envie de penser à l’Australie, surtout pas avec les cauchemars qui peuplaient ses nuits, mais il ne voulait pas se séparer d’elle non plus. Il allait répondre que l’Australie peut-être pas, mais le monde pourquoi pas. Seulement la réalité les rattrapa brutalement et la photographe paniquée remplaça la jeune femme amoureuse. Emerson se retourna vivement, il avisa cet homme qui prenait la fuite avec son Canon et il la lâcha sans réfléchir. Ce boitier et son objectif valaient une petite fortune mais, plus que ça, il contenait sa carte mémoire et de précieux clichés. Evidemment Léo était un photographe consciencieux, quasiment tous les soirs il vidait sa carte, triait ses photos, il avait acheté un disque dur externe sur place pour ne rien perdre, mais ce jour-là il avait pris pas mal de clichés, notamment plusieurs d’Alba, de belles photos à contre-jour, des photos dans lesquelles il avait mis tout son cœur et auxquelles il tenait. Poussé par l’adrénaline il courut vite et rattrapa le voleur, seulement ce dernier était jeune et vif, il se dégagea de son emprise par un coup dans le ventre qui coupa le souffle à Léo et en profita pour se faufiler dans les ruelles que l’australien connaissait mal. Il tenta de le retrouver mais il avait mal et il sentait que la poursuite était perdue d’avance, ce territoire c’était celui du voleur, pas le sien. Il s’arrêta alors, dépité, de colère il donna un grand coup de poing dans un mur et sa main finit en sang. Il était désorienté, incapable de retrouver son chemin dans le dédale des ruelles. La magie de la soirée avait été brisée et Léo fut vite rattrapé par ses démons, il s’accroupit contre un mur, la tête entre les mains, se demandant ce qu’il foutait là, à quoi il jouait. Au bout d’un moment il sentit une main sur son épaule, releva la tête et découvrit la blonde. Alba ! J’suis désolé, j’ai pas pu … il ne savait même pas pourquoi il s’excusait, d’avoir gâché la soirée, d’avoir perdu ses clichés, d’avoir échoué à rattraper ce malfaiteur, … Il la prit dans ses bras et se laissa envahir par le bien-être que ce contact provoquait en lui. Elle était réellement devenue son phare ici. Si je ne voulais jamais rentrer en Australie ? Tu resterais avec moi ? Ici ou ailleurs ? Il était effrayé par l’idée de retourner à Bowen, d’affronter son passé. Et pourtant, dans quelques jours il allait repartir.
Alba Jensen
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Ce soir tout était parfait ! Léo et elle dansaient au rythme de la musique thaïlandaise. C’était si doux et si naturel entre eux. La vie avait fait en sorte qu’ils se rencontrent. Au départ, Léo était juste un homme croisé par hasard pendant son voyage. Ça ne devait pas être plus. Mais les mois passèrent et elle ne pouvait plus se passer de cet homme. Ils avaient vécu une histoire singulière, des longs mois ensemble. Il était le premier homme qui avait eu le privilège d’une exclusivité de la part de la blonde. Personne aux alentours lui donnait envie de quitter cet australien. Elle qui aimait pourtant tout le monde, ne ressentait pas le besoin et le désir de découvrir d’autres personnes. Léo satisfait tous les pans de la vie de la blonde. C’était presque effrayant et pourtant si doux. Alba aimait se lever le matin dans ses bras, partager nus dans le leur lit ce café sec et serré. Parfois, ils passaient la journée dans leur chambre entre travail, partage de photo et amour. Ils vivaient ce temps si précieux. Plus les jours passaient et moins elle avait envie de se séparer de lui. Avec lui, Alba pouvait s’imaginer de passer toute une vie avec lui dans un quotidien doux et ensoleillé. Normalement, elle fuyait ce genre de question, préférant profiter de chaque personne. A aucun instant, elle eut peur qu’il la quitte parce que tout se passait bien. Il y avait ces moments durant la nuit où le photographe se levait, se noyant dans un poison alcoolique avant de se recoucher auprès de sa belle. Il voulait lui parler parfois, mais se retenant. Et Alba, n’insistait pas. A force, elle avait apprit à connaitre les expressions de son visage et la signification de celles-ci. Elle était si naturelle, amoureuse et libre, tout ce qu’elle recherchait depuis des années. A sa place auprès de lui, elle n’imaginait pas qu’un jour elle allait devoir réapprendre à vivre sans lui. Tout était si beau sous cette nuit étoilée, rythmée par le son des instruments. Un alcool de riz plus tard, elle se retrouvait collée à lui, profitant de cette danse sensuelle pour lui proposer de rentrer, ensemble chez eux. Elle aimait la Thaïlande, elle aimait Bangkok. Mais elle voulait Léo dans son monde. Ses parents lui manquaient mais elle n’osait quitter l’australien parce que c’était si beau ce qu’il vivait. Ça faisait neuf mois qu’ils étaient ensemble, le temps d’une grossesse. Comparaison assez intrigante. A ce moment-là, Alba était enceinte, de seulement quelques jours, pas plus de trois. Ils l’ignoraient totalement et c’était peut-être mieux ainsi. Elle lui proposait de rentrer avec elle, dans leur pays. Ils habitaient à une quinzaine d’heure l’un de l’autre, ce qui n’était pas si loin quand on prenant en compte la grandeur du pays. Mais ce moment fut brisé par le vol de l’appareil et voilà que Léo commençait à pourchasser le malfaiteur. Ce fut si rapide et déjà elle ne voyait plus la trace de l’homme qu’elle aimait. Fini les rires et les cris de joie. Alba cherchait Léo dans les rue de Bangkok. Une bonne dizaine de minute s’écroulaient et elle fut prit d’un sursaut d’angoisse. Heureusement, elle vit. Assis par terre, la tête dans sa main ensanglantée, Alba eut mal au cœur pour lui. Elle s’approchait et s’accroupissait à sa hauteur. Posant délicatement une main sur sa joue, elle lui caressait doucement la peau. « Ce n’est pas de ta faute. » Il la prit dans ses bras et la photographe se laissait entraîner près de lui posant ses lèvres contre sa peau. Les mots qu’il prononçait déchirait Alba. Il ne voulait pas retourner en Australie pas pour l’instant. Pendant quelques minutes, elle fixait son regard. Comment pourrait-elle vivre une journée sans se perdre dans cette couleur ? Elle n’arriverait pas à survivre plus d’un jour sans l’étreinte chaude de son amant. Elle posait son front contre le sien. « Oui Léo. Je resterais avec toi, ici ou ailleurs. » Elle l’enlaçait, posant sa tête contre sa nuque. « Tant que je suis avec toi, on peut aller dans le monde entier. » Elle ignorait qu’il rentrerait en Australie avant elle. Elle le rejoindrait quelques mois plus tard avec un petit ventre rond, mais pour l’instant ils s’aimaient dans cette ruelle de Bangkok avec plein de promesse
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Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
Malgré ses nuits peuplées d’angoisses de plus en plus grandissantes. Malgré tous les signaux qui lui criaient de rentrer à Bowen pour régler les affaires du passé et pouvoir enfin avancer, Léo s’y refusait. C’aurait été tellement simple, de retourner là-bas, Alba à son bras, de se pardonner ses erreurs passées, de pleurer un bon coup sur la tombe d’Anna et de repartir, de revenir ici, à Bangkok, ou ailleurs, pour un nouveau départ. Il ne savait pas bien pourquoi il se buttait à refuser les vérités, celle de devoir accepter son vécu et celle qui lui criait qu’il aimait Alba et qu’elle n’attendait qu’un geste, un mot, de sa part pour que tout soit parfait. Léo avait toujours eu très peur de l’engagement, il préférait fuir, prendre les choses faussement à la légère, plutôt que de rendre une histoire d’amour sérieuse. La seule avec laquelle il avait été le plus loin dans l’engagement c’était Anna, mais c’était biaisé, trop simple, parce qu’il savait au fond de lui que ça ne durerait pas, elle était condamnée, ils l’avaient su bien assez tôt, alors aller jusqu’à la demander en mariage c’était un faux geste d’amour, c’était même presque cruel, sachant qu’elle finirait par partir. Alba, elle était bien vivante, face à lui, elle avait l’avenir devant elle et cet avenir elle le rêvait avec lui. Mais qu’avait-il à lui offrir ? Combien de temps cette lune de miel allait-elle durer ? Combien de temps avant de se lasser ? Avant de se déchirer, pour finir par se quitter ? Léo ne croyait pas aux happy end, il avait peur de l’amour, le vrai, celui qui vous rendait vulnérable. Alors il ignorait les signes, les perches tendues par la blonde. Il ignorait même qu’elle attendait un enfant, le leur, bien caché au creux de son ventre. Il voulait vivre au jour le jour, sans penser à demain, sans se faire de promesses, non pas par philosophie de vie, mais bien parce que l’avenir l’effrayait. Ainsi, si les demandes d’Alba étaient muettes, malgré que tout son corps trahissait l’amour qu’elle lui portait, autant faire comme s’il ne les voyait pas, comme s’il ne comprenait pas. C’était lâche, mais plus simple. Et puis avec ses beaux yeux il la faisait fondre, avec son sourire il la clouait sur place, avec ses mains il la liquéfiait, avec sa langue il la faisait crier, alors pourquoi se servir de sa bouche pour parler d’amour puisque tout le reste parlait pour lui. Dans cette nuit chaude il dansaient, ils riaient, ils brûlaient cette vie qu’ils s’étaient choisi, ensemble. Léo s’était coupé de tout son monde dix mois plus tôt, il avait quitté Bowen sans un mot et n’avait eu que très peu de contacts avec ses proches, à part quelques appels très courts, quelques messages pour prouver qu’il était bien vivant, pour rassurer le monde. Mais son monde à lui c’était elle, cette blonde qui valsait dans ses bras, c’était ce regard amoureux, ces doigts fins sur sa peau, ces lèvres contre les siennes et ce pays qui les accueillait et les fascinait. Alba parlait de rentrer en Australie, lui n’en avait pas envie, du moins, cette perspective lui faisait trop peur, mais ça il ne l’avouerait pas. Mais il ne voulait pas la quitter. Peut-être que d’ici quelques jours, quelques semaines, il serait même capable de mettre des mots sur les sentiments qui l’envahissaient quand il était avec elle, sur cette plénitude qu’il n’avait jamais connue avant, si seulement il se laissait un peu aller. Si seulement le temps ne jouait pas contre lui … Pourtant il suffisait de peu, d’un grain de sable pour enrayer la machine et le grain de sable, cette nuit, ce fut cet homme qui lui volait son appareil sous leurs nez alors qu’ils dansaient en toute insouciance. Léo ne fut pas assez rapide et il perdit son matériel, ainsi que quelques précieux souvenirs. Quelques longues minutes après le délit, alors qu’il était totalement désorienté, Léo fut rejoint par Alba. Elle avait ce don de l’apaiser, de e faire se sentir bien, même après une tempête, par sa douceur, par la ferveur de ses baisers, il se laissa aller à cette chaleur contre lui et à ses mots rassurants. Elle lui promettait le monde avec elle et il avait tellement envie d’y croire. Ici et maintenant c’est déjà bien. Le monde peut encore nous attendre un peu. Il l’embrassa alors, avec fougue, poussé par l’adrénaline qui n’était pas encore redescendue. Il la plaqua contre le mur et leur baiser s’intensifia sans qu’il ne soit gêné de parcourir le corps de sa maîtresse en pleine rue.
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"Is that alright ?"
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Sujet: Re: Sweet Bangkok (+18) Emersen Dim 6 Nov 2022 - 16:49
Ce voleur ce soir avait volé bien plus qu’un simple appareil photo. Il avait volé la fin de la lune de miel. Léo s’en irait dans quelques jours sans qu’il ne le sache encore. Alba s’attachait à lui, voulant continuer ce périple à deux, dans leur pays et dans le monde entier. Il était bien plus que la simple aventure thaïlandaise. Il était devenu son refuge et son phare ses derniers mois. Et Alba voulait le présenter à ses proches et le faire rentrer dans son autre monde. Elle voulait un mélange de son ancienne sans vie et de sa vie avec Léo. Ce voleur avait prit ces rêves parce qu’Alba allait les voir s’envoler dans les prochains jours sans s’y attendre. La Thaïlande ne sera pas aussi belle et Léo laissera un froid abyssal. Pour le moment, elle le cherchait dans les rues de la capital. Assis la tête dans ses bras, Alba l’enlaçait. Elle était là, pour lui jusqu’à ce qu’ils en aient marre. Ces derniers mois avaient été une parenthèse dorée. Elle avait doucement ouvert son cœur au photographe, le faisant rentrer dans son intimité jusqu’à ce qu’il prenne la première place. Ils seraient beaux à vivre ainsi jusqu’à la fin de leur vie. Alba s’imaginait bien une vie de voyage à ses côtés. Il n’y avait rien de plus merveilleux que de côtoyer les plus beaux endroits du monde main dans la main avec Léo et savourer les paysages par des baisers brûlants. Ce scénario, elle allait le chérir parce qu’il ne se produira jamais malheureusement. Ils ignoraient les tempêtes et les obstacles qu’ils allaient franchir pour se retrouver. Des obstacles qu’ils avaient construit comme si chacun fabriquait une forteresse pour que l’autre ne puisse le retrouver. Mais pour l’instant, elle caressait les cheveux bruns de son amant. A son oreille, elle chuchotait des mots doux. « On reprendra des photos, autant que tu veux. » Pour lui, elle se mettrait à nue pour qu’il puisse garder des doux souvenirs. Peut-être, quand ils auront un âge avancé, ils pourront se replonger dans ces photographies. Il ne voulait pas rentrer en Australie. Il voulait rester avec elle. L’Australie attendra. Alba restera avec Léo. « Le monde peut nous attendre. Je ne te quitte pas promis. » Disait-elle avec un sourire, avant que Léo ne s’accroche à ses lèvres. Au milieu de cette ruelle, Léo montrait l’amour qu’il portait à la jeune femme à sa façon. Alba succombait toujours à ces caresses. Elle y répondait les yeux fermés. Léo avait le don de lui faire oublier toute notion de temps et de lieu. En ouvrant légèrement les yeux, elle remarquait qu’ils étaient encore dans cette ruelle. « Léo, viens on rentre. » Alba ne voulait pas partager leur ébat avec personne d’autre. Ils étaient que pour eux, dans leur intimité à l’abris de tous les regards.
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Léo Emerson
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Sujet: Re: Sweet Bangkok (+18) Emersen Jeu 24 Nov 2022 - 13:45
Le monde pouvait les attendre, Alba et Léo étaient dans leur bulle. Une bulle que le photographe ne voulait pas quitter, même s’il s’y sentait de moins en moins bien. Il était parfaitement heureux depuis quelques mois sur le sol thaïlandais, il pensait avoir guéri et fait son deuil d’Anabelle, il profitait simplement de la vie au jour le jour et il en profitait avec une femme qui pouvait en tout point être la femme de sa vie. Pourtant, si d’apparence tout allait bien, depuis quelques semaines il coulait vers le fond, ça avait commencé par ces cauchemars qui le réveillaient au milieu de la nuit, puis les quelques perches tendues par Alba pour continuer l’aventure ensemble, ailleurs. Il commençait à prendre conscience qu’elle l’aimait et pour l’instant, il arrivait à esquiver. Leur relation avait toujours été très simple, dès le départ, ils ne s’étaient rien promis, ils s’étaient trouvés par hasard, il était évident qu’il y avait une folle attirance entre eux, ils avaient tout pour se plaire, mais jamais ils ne parlaient d’amour et encore moins d’avenir. Ils prenaient la vie, un jour après l’autre, conscient que chacun pouvait partir quand il le voudrait, pour la raison qu’il voudrait. Seulement les semaines étaient passées, se transformant en mois, ils avaient partagé des dizaines de chambres d’hôtels, dans différentes villes de ce pays, ils ne voulaient pas être un couple, pourtant ils sen étaient un pour les regards extérieurs. Et il était évident qu’après autant de temps passé ensemble, ils avaient fini par s’attacher. Ainsi, si chacun était libre, ils ne l’étaient plus vraiment et s’ils ne parlaient pas de sentiments, tous leurs gestes parlaient d’amour, à défaut de le formuler. Léo s’était fait cette promesse grotesque au décès de sa copine, ne jamais plus tomber amoureux, seulement ses cauchemars, les invitations d’Alba, il voyait la vérité qui tentait de le bousculer, il allait se prendre un mur, en pleine figure. Cette nuit là après le vol de son matériel, ils étaient rentré dans leur chambre et ils avaient fait ce qu’ils savaient faire de mieux, l’amour, jusqu’au petit matin, pour chasser les peurs, les doutes et les questions inutiles. Et leur vie avait repris, ils étaient retournés à Bangkok pour écumer le moindre mètre carré de cette ville. Léo s’y sentait si bien, il s’y sentait libre et les cauchemars avaient fini par cesser. Une semaine était passée, ils n'avaient pas reparlé de quitter la Thaïlande ou de rentrer en Australie, Emerson ayant tout fait pour éviter le sujet. Et Alba, si ça la contrariait, elle n’en avait rien montré. Seulement il y avait eu cette dernière soirée, parfaite en tous points. Ils avaient réservé une table dans un bon restaurant qui leur avait été conseillé, ils s’étaient faits beaux pour l’occasion, Léo en avait profité pour aller chez le coiffeur et le barbier juste avant, il avait envie de plaire à la blonde. Au cours du dîner un couple de petits vieux les avait apostrophés, leur demandant s’ils fêtaient quelque chose ce soir, l’australien s’était pris au jeu, il avait répondu qu’ils célébraient leur anniversaire. Et juste après, en y réfléchissant il avait glissé à Alba : Dans un mois, ça fera un an qu’on s’est rencontré. Le temps lui filait entre les doigts, il ne comptait pas les jours ni les mois, pourtant c’était un fait, cela faisait onze mois qu’ils étaient ensemble. Il avait souri et l’éclat dans ses yeux valait toutes les déclarations d’amour à ce moment-là. Il venait de comprendre qu’il l’aimait, vraiment, terriblement. Cette nuit-là il ne rêva pas d’Ana, ni de Bowen. Mais d’Alba qui dansait avec un enfant aux yeux bleus, du bonheur que cette vision lui procurait. Et puis brutalement, plus rien, juste la solitude, une maison vide, plus de rires, plus de cris d’enfants, l’absence et tout son monde dépeuplé. Il s’était réveillé en sursaut, la trouille qui l’empêchait de respirer. Jensen était bien là, profondément endormie. Il la fixa un instant, le regard humide. Cette femme il l’aimait, il aurait donné sa vie pour elle, il en prenait conscience, mais il était incapable de vivre ave l’idée qu’elle aussi pourrait partir brutalement. Il s’était laissé aller durant ces quelques mois, il avait cru être capable de ne pas s’attacher mais il avait lamentablement échoué. Pourtant il ne savait pas ce que la vie lui réservait et il préférait ne plus prendre aucun risque, il préférait repousser l’amour plutôt que celui-ci lui fasse encore trop de mal. Il préférait s’éloigner d’elle avant que ça ne soit trop tard, il préférait qu’elle le déteste de partir plutôt que de la décevoir plus tard. Il n’était pas bon en amour, il ne l’avait jamais été. Cette nuit il avait attrapé peur et cette peur viscérale l’avait poussé à faire sa valise. Dans le silence de leur chambre, il avait tout pris, ses affaires et son chagrin qui commençait à lui nouer la gorge. Il partait avant qu’il ne soit trop tard, pour lui il était encore temps, ils ne s’étaient rien promis, rien avoué qui les engage à quoi que ce soit. Il se bornait à se répéter ça, bien que ce soit faux. Il ne savait pas bien ce qu’il faisait, il aurait suffi que la blonde se réveille, qu’elle lui demande de rester, il l’aurait fait, il se serait recouché auprès d’elle. Il aurait suffi qu’elle le regarde pour qu’il se dégonfle. Mais elle dormait toujours d’un sommeil profond après l’amour. Léo ne laissa qu’une note, sur la table de chevet : Je suis désolé. Et, sans un regard, il referma doucement la porte derrière lui, emportant son cœur trop lourd et des milliers de souvenirs qui lui broyaient l’estomac. Il était fou de partir, il était idiot de ne pas saisir cette chance d’être heureux. Lui qui avait à présent si peur de la mort, de l’abandon, il fuyait telle une ombre, se persuadant qu’Alba finirait par l’oublier, qu’il n’était que de passage dans sa vie. En bas de l’hôtel il était monté dans le premier taxi, direction l’aéroport. Et une fois sur place il s’était rendu à l’évidence, il devait rentrer à Bowen, faire son deuil qui l’attendait là-bas, affronter ses obligations et oublier cette fille.
La première chose que Léo fit en arrivant à Bowen ce fut d’acheter un bouquet de fleurs et de se rendre au cimetière, il passa un moment sur la tombe d’Anabelle, à lui demander pardon de ne pas être venu plus tôt, à lui raconter son voyage et à lui parler d’Alba. La deuxième chose fut de vider son sac de voyage, de laver toutes ses affaires qui sentaient l’odeur de là-bas, puis d’écraser sa carte mémoire pour ne garder aucun souvenir d’elle. Sauf une photo, qu’il glissa dans l’un de ses livres favoris. La troisième fut de retrouver ses amis, sa vie, de s’y lancer à corps perdu pour ne pas trop penser. De réprimer ses larmes quand il pensait à elle, il n’avait jamais pleuré pour une femme, il ne voulait pas commencer, il avait pris sa décision, il l’assumait.
Et puis un jour, trois mois plus tard, on sonna à sa porte …
Fin du voyage pour Léo
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"Is that alright ?"
Maybe it's time to let the old ways die. It takes a lot to change a man, it takes a lot to change your plans. And a train to change your mind.