time stand still (checo)

A présent que Darren et sa fiancée ont adopté un chien, un golden retriever du nom de Pembroke, surnommé Pem ou Pemmy, ils doivent s’organiser quand ils ne sont pas chez eux et qu’ils ne peuvent pas l’emmener avec eux. Heureusement Darren sait qu’il peut compter sur Checo pour garder sa toute jeune boule de poil. Comme il n’est pas encore bien éduqué et qu’il est jeune, il a tendance à sauter partout et à faire le fou, ce qui n’est pas forcément le plus simple à gérer. L’arrivée de Pem dans la vie du jeune avocat a été comme une bouffée d’air frais, lui qui étouffe continuellement dans sa vie. Il se sent plus joyeux le soir en rentrant en sachant qu’un petit être à quatre pattes va courir vers lui et lui sauter dessus. Comme Darren et sa fiancée devaient passer un week-end à plusieurs heures de route dans la famille de sa chère et tendre, ils ont jugé plus sage de ne pas emmener Pem pour ne pas le stresser avec le voyage, ils feront sans doute petit à petit pour qu’ils s’habituent aux voyages en voiture. De retour le jeune homme passe donc chez son ami pour récupérer son petit animal, laissé chez lui pour plus de praticité et ayant un peu peur qu’en l’absence de ses maîtres, il décide de laisser la maison sens dessus dessous, même s’il sait que son ami passerait régulièrement pour s’assurer que tout va bien. Lorsqu’il toque, il entend le chien aboyer de l’autre côté de la porte. Il ne sait pas si c’est parce qu’il sait que son maître est de retour ou s’il aboie pour la moindre chose. « Salut ! » dit-il lorsque Checo lui ouvre, se baissant pour venir caresser la petite tête de Pem qui ne tarde pas à lui sauter dessus, ce qui le fait rire. « Tu n’as donc pas réussi le miracle de le rendre sage ! » dit-il pour plaisanter.

Checo, on ne le voit jamais aussi heureux que lorsqu’il est entouré d’animaux. Ça a toujours été le cas, depuis sa plus tendre enfance. Sans avoir l’accord de sa mère, il s’occupait déjà des chats du quartier, leur donnant à manger en cachette, sachant pertinemment qu’il se ferait réprimander. À défaut d’avoir pu adopter quand il était plus jeune, la solution qu’il avait trouvée pour être en compagnie de chien, ça avait été le dogsitting. Un job parfait pour lui, mais aussi celui qu’il avait gardé pendant bien des années. Alors même si c’est bien d’aller promener les chiens, il était tout aussi heureux de pouvoir les garder tout un week-end. Point bonus quand ça aide les amis. Pour le coup, il n’avait pas vraiment laissé le choix à sa coloc, qui s’était simplement retrouvée nez à nez avec Pem en rentrant un soir. Heureusement, cette dernière n’était pas contre les chiens, au contraire. Les problèmes de cohabitations n’étaient pas vraiment avec la jeune femme, mais bien avec les deux chats qu’ils avaient à la maison. À peine le chien de Darren avait fait ses premiers pas dans la maison que Monica et Pedro avaient pris la fuite. Cela dit, leur supplice touchait à sa fin, alors que Checo inspectait minutieusement le salon, on toqua à la porte et le chien se mit à aboyer directement. C’est avec plein d’entrain que le jeune Espagnol ouvrit la porte. “Hey mec !” Il laissait le maître et le chien se saluer, regardant la scène, attendrit.”J’ai bien essayé de l’épuiser, mais on semble avoir la même énergie.” Dit-il en riant. Checo, il saute partout, il est content de voir tout le monde, il a de l’énergie à revendre et il a toujours mille idées à la minute… Pas si loin du golden retriever en soit. “Vas-y rentre. Je t’offre un café ?” Demanda-t-il ouvrant grand la porte pour son ami. “Ou autre chose, comme tu veux.” Il était déjà en chemin vers la cuisine, certain que son ami allait suivre. Il ne laissait pas vraiment place au choix de toute manière. “Comment c’était ton week-end ?” Demanda-t-il, curieux, alors qu’il déplaçait déjà tout dans sa cuisine pour préparer le café.

Darren était content de pouvoir retrouver son chien, et de voir aussi son meilleur ami. Même si, même avec lui, il n’est pas totalement honnête sur tous les points, il peut être davantage lui-même qu’avec pas mal de monde. Il n’a pas besoin d’être à fond sur son travail, de ne parler que de ça et de passer pour un type parfaitement ennuyeux bien que restant très poli et cordial. Lorsqu’il lui ouvre la porte, Pem saute immédiatement sur Darren, ce qui rend celui-ci immédiatement heureux et souriant. Il lui fait quelques caresses et papouilles, tout en répondant à Checo « Vous êtes tous les deux inépuisables. » dit-il en riant avant de se relever et fermer la porte derrière lui. Il se dirigea à la suite de son meilleur ami dans la cuisine, répondant à sa proposition. « Oui pourquoi pas. » Le café n’est pas réellement ce dont il a besoin, étant sur les nerfs la plupart du temps, mais tout comme la cigarette, il a bien du mal à s’en passer, tant pis pour les dommages collatéraux. Son ami le questionna sur son week-end, une question relativement banale en apparence mais pour Darren qui a décidé de se marier avec quelqu’un dont il n’est pas amoureux, un week-end dans la belle famille, c’est toute une histoire. Tout le monde ignore son absence de sentiments, même si Checo sait que son ami n’a pas un amour passionné pour sa fiancée. « Comme un week-end chez la belle-famille...j’ai l’impression de devoir encore plus jouer les types parfaits qu’au boulot. C’est assez épuisant. » Le rôle du gendre idéal, le rôle de sa vie qu’il joue au quotidien mais qui finit de plus en plus par le lasser à mesure que le temps passe, à mesure que son envie d’être lui-même se fait plus importante. « Et toi ? Pem n’a pas trop contrarié tes plans ? » demanda-t-il, se disant que son ami est déjà suffisamment sympa d’avoir accepté de garder son chien encore tout fou, il ne voudrait pas qu’il ait eu à changer son programme du week-end pour ça.

Une chose est sûre, Checo avait bien l’énergie d’un golden retriever. Un peu, la même mentalité d’ailleurs et ça faisait partie de son charme. C’est sûrement aussi pour ça qu’il s’entendait bien avec les animaux. Alors forcément, il riait à la remarque de son meilleur ami avant de lui proposer un café. Toujours content de voir ses potes, c’était encore plus vrai avec Darren. Après ces quelques jours, il était bien curieux d’en apprendre plus sur son week-end. “Ça ne se réduit pas avec le temps ? Cette pression que tu te mets.” Demanda-t-il en levant un regard interrogateur sur lui. Au bout d’un moment, il se disait bien qu’il allait réussir à juste être lui-même avec eux sans devoir jouer un quelconque rôle. Une tendance à vouloir voir le positif dans chaque situation. “J’ai jamais eu à faire ça avec toi et regarde où on en est.” Dit-il en riant. La situation n’était absolument pas comparable. Il y a un monde entre devenir pote avec le cousin de sa copine et passer tout un week-end sous le regard inquisiteur d’une belle-mère. Il sortait deux tasses qu’il remplissait une à une, caressant son chat au passage, qui avait choisi de prendre de la hauteur à cause du chien. “Nan ! C’était cool. Ça a surtout chamboulé les plans de celui-ci.” Répondit-il en riant et en grattant la tête de son chat. "Il va me faire la gueule pendant encore longtemps celui là." Dit-il en direction de son chat, prenant par la même occasion une voix un peu trop aigue. Mine de rien, ça l'amusait pas mal, même si le chat noir jouait le blasé.  “Monica, la chatte de ma coloc, n’était pas une grande fan non plus… Mais ça s’est bien passé avec Kenzie, j’avais un peu peur.” Ajouta-t-il avant de tendre à Darren son café. La cohabitation entre tous les animaux avait été légèrement chaotique au début, mais ils avaient su s’adapter au final. Pour ce qui était de Checo, il ne prévoyait pas grand-chose de ses week-ends en général, s’adaptant plutôt au jour le jour, donc ça n’avait posé aucun souci pour lui. “Hey ! Tu sais quoi ? Parlant de Kenzie… Tu savais toi qu’elle était chanteuse ma coloc ?” Demanda-t-il, sûrement avec un ton un peu plus choqué qu’il ne le devrait. La brune avait été bien surprise quand elle avait découvert que Checo n’était pas au courant de sa célébrité. L’espagnol s’était retrouvé bien con sur le moment, il était donc curieux de savoir si son ami la connaissait, lui.  

La pression qu’il se met ne risque pas de réduire, il s’en ajoute même. Il essaie toujours de tout contrôler, d’être irréprochable sur tous les points, si bien que sa belle-famille voit en lui le gendre idéal. Le fait d’être apprécié rend un peu plus simple la relation dans laquelle il s’est enfoncé et qui ne lui apporte pas autant de joie qu’elle devrait. Heureusement avec Checo il peut être un peu plus lui-même, un peu moins mi-sérieux, mi qui rit aux blagues nulles de sa belle-famille. Après avoir passé un week-end à contrôler ses moindres faits et gestes, retrouver son meilleur ami lui fait un bien fou, de quoi relâcher un peu la pression, qui ne fait que s’accumuler sans suffisamment s’évacuer. Il ira peut-être courir une fois rentré chez lui, histoire de ne pas commencer une nouvelle semaine du mauvais pied. Le pire c’est que sa belle-famille l’apprécierait peut-être s’il était lui-même, il n’est pas détestable quand il ne rajoute pas des couches d’acting mais c’est comme ça qu’il a décidé de mener sa vie, en jouant un rôle la plupart du temps. « Non, j’ai l’impression qu’elle ne fait qu’augmenter. » répond-il un peu résigné. Checo tente de le rassurer en lui disant que lui n’a jamais eu besoin de jouer un rôle avec lui et pourtant ils s’entendent bien. « T’as un potentiel naturel de gendre idéal toi aussi, on peut pas te détester ! » dit-il avec un sourire et puis Opale et lui ce n’est pas du tout le même genre d’univers que celui des Hopkins et de la famille de sa fiancée. Il a comme l’impression que dans son monde de gens riches rien ne pourrait vraiment être simple et naturel. Darren le questionna ensuite sur l’impact de Pem dans les plans de son ami, celui-ci lui expliquant que c’est plutôt les chats qui ont été contrariés que ses propres plans, ce qui fit sourire le jeune homme qui en profita pour caresser lui aussi le chat. « Des vrais boudeurs ces chats ! » Il est plutôt team chien lui, il les trouve plus affectueux même s’ils sont souvent plus exigeants en temps et en caresses, surtout Pem à son jeune âge. « Ça leur apprend à partager leur espace. » ajouta-t-il avant que Checo ne poursuive sur sa coloc et sa grande découverte du fait qu’elle soit chanteuse. « Ah bon ? Elle a fait quoi ? Elle est connue ? » demanda-t-il en retour. Darren a déjà croisé Kenzie quelques fois où il est passé voir son meilleur ami mais il n’a jamais fait le rapprochement avec le fait qu’elle soit Mackenzie Jordan et qu’il la connaît effectivement en tant que chanteuse, ayant même un vinyl d’elle chez lui. Mais le fait qu’elle puisse être la coloc de Checo est un fait trop improbable pour qu’il ait pu relier les deux.

Il avait beau plaisanter Checo, il ne pouvait pas vraiment se mettre à la place de Darren. Lui n’avait jamais été fiancé, jamais issu d’une famille aisée et encore moins en ce moment en couple avec quelqu’un de ce milieu-là. Il n’avait jamais ressenti la pression que subissait son ami et heureusement. “Ça dépend des critères posés pour correspondre à ce titre.” Répliqua-t-il en grimaçant. Checo, il était loin du gendre idéal pour une famille qui met à l’honneur l’ambition et le statut social. “Tu dois être très bien vu, malgré la pression que tu te mets sur les épaules.” Dit-il avec un petit sourire qui se voulait encourageant. Darren, il gagne bien sa vie, il est sérieux et il a un boulot respectable. Pas de doute que sa belle-famille devait apprécier le package qu’offrait le jeune Hopkins. Les deux jeunes hommes contrastaient pas mal dans leur vie, l’un avocat, l’autre parfois serveur, parfois dogsitter, parfois ce qu’il trouve d’autres et qui lui plaît quelque temps. La seule constante dans la vie professionnelle de Checo, c’étaient les animaux. Autant les chiens, que les chats. Il était donc bien content d’avoir pu garder le chien de Darren le temps du weekend. Comme à son habitude, Checo sautait d’un sujet à l’autre, associant le comportement du chat de sa coloc au caractère de cette dernière, puis son esprit allant sur la news qu’il avait appris quelques jours plus tôt. “Attends-je te fait écouter. Je profite qu’elle soit sortie sinon je vais me faire engueuler, je crois.” Il se souvenait bien qu’elle n’avait pas apprécié s’entendre chanter, il faisait donc attention à ne plus l’embêter depuis. Il jouait donc une des musiques de Kenzie sur son téléphone, laissant à peine le temps à Darren d’écouter avant d'enchaîner son flux de paroles. “L’autre jour, mon spotify passait une musique de Mackenzie Jordan, je plaisantais avec elle en disait que c’était marrant qu’elle ait le même nom qu’elle la chanteuse…” Dit-il en grimaçant, un peu penaud. Il se sentait quand même bien con, Checo, de n’avoir jamais fait le rapprochement. “J’regarde jamais les noms des chanteuses ou des chanteurs… Pour moi, c’était juste Kenzie, tu vois ?” Il haussait les épaules, ne sachant pas vraiment comment il aurait dû réagir. Ce n’était pas de sa faute si la discussion n’était jamais venue sur le tapis avec elle.   

Heureusement que dans sa vie Darren peut compter sur des personnes comme son meilleur ami pour lui apporter une petite bulle de bien-être et de déconnexion le temps d’un instant. Avec Checo, il n’a pas l’impression de devoir faire semblant, du moins pas sur grand-chose, il peut être lui bien plus qu’avec pas mal de monde, bien plus qu’avec sa belle-famille où les instants où il est lui-même sont très rares, s’échappant parfois sans qu’il ne le contrôle, à force de tout millimétrer, de rester dans la peau du gendre idéal. Même s’ils ne se ressemblent pas beaucoup tous les deux, il estime que son meilleur ami fitterait très bien dans le rôle du genre idéal, sûrement pas celui de la famille de sa petite-ami c’est sûr, mais pour plein d’autres familles sûrement. Il est sympa, drôle, il s’entend bien avec les gens, de bons critères pour que les choses se passent bien. « Ça dépend de la belle famille. » réplique-t-il alors, les critères pour le rôle étant pas mal variables, lui-même serait peut-être mal vu dans une autre famille avec ses attitudes de bourgeois et son air un peu hautain parfois. Mais si c’était le cas, il les effacerait, parce que ce ne sont pas ces caractéristiques qui lui tiennent le plus à cœur, bien au contraire, s’il donne l’impression du contraire avec une partie des gens, il déteste être vu comme un bourgeois qui a toujours eu tout ce qu’il voulait (même si c’est le cas). Checo essaie de le rassurer, ce qui fait sourire le jeune avocat, un peu rassuré par les mots de son meilleur ami, qui a sûrement raison. La conversation change vite de sujet, ce qui n’est pas inhabituel lorsque l’on connaît Checo et sa capacité à changer de sujet à la vitesse de l’éclair. Le sujet de la coloc de son meilleur ami vient donc sur la table et ses talents de chanteuse, ce qui a de quoi intriguer Darren, lui qui écoute beaucoup de musique et possède une impressionnante collection de vinyles. Il décide de lui faire écouter un morceau, qu’il coupe rapidement mais il n’en faut pas plus à Darren pour faire le rapprochement. Il ouvre la bouche choqué. Bien sûr qu’il connaît la chanson, il en connaît même d’autres mais tout comme Checo, le fait que sa coloc et la chanteuse méga connue au même nom puisse être la même personne lui paraissait improbable. Une fois la surprise passée, Darren répondit. « Ouais je vois et puis bon...c’est quand même très improbable que ta colocataire soit une chanteuse hyper connue aussi, donc ça se comprend. J’ai pas fait le rapprochement non plus alors que je connais bien ses musiques. » Et comme il ne suit pas forcément trop les actus des chanteur.euses en dehors de leurs dates de concerts pour éventuellement aller les voir à leur passage pas très loin ou en Australie, il ne connaît pas toute la vie de Kenzie. « Je l’ai vu en concert une fois en plus ! » ajouta-t-il, se disant qu’il l’avait donc déjà vue en vrai mais qu’entre un show avec écran géant et tenue de paillettes et la croiser en train de chill sur un canapé, ça ne permet pas forcément de faire le rapprochement.

Darren n’a pas la situation la plus simple avec sa belle-famille. Il en a bien conscience Checo. Pourtant, il reste persuadé que ça ne devrait pas être compliqué. La naïveté du jeune Espagnol se faisait ressentir là-dessus. Pour lui, le gage d’amour devrait être suffisant pour se faire accepter par les beaux-parents. Le truc, c’est que Checo, c’est pas un gars avec de l’ambition, un mec qui veut réussir sa carrière et avoir un bon statut. Non, lui, il aspire simplement à une vie douce et paisible. Il n’a pas besoin de grand-chose pour vivre et les moments de qualité sont forcément supérieurs à tout l’argent du monde. Ce n’est pas la chose la plus sécurisante pour n’importe quelle famille. Il ne pouvait pas réellement comprendre son ami pour la simple et bonne raison qu’il n’avait jamais été dans cette situation. Sûrement que lui aussi prendrait la pression s’il passait des journées entières à se prendre des remarques et à essayer d’enjoliver tout. Tout ce qu’il pouvait faire, c’est tenter de le rassurer, mais aussi, changer de sujet pour changer les idées de son ami. Des sujets, il en a en stock Checo, ce n'est pas nouveau. Il expliquait donc ces dernières aventures à Darren et par la même occasion la vraie identité de sa coloc. “Ouais t’as vu ! Genre à Bowen… Quelles étaient les chances qu’elle vienne se perdre jusqu’ici ?” Dit-il en riant. Il avait toujours un peu de mal à y croire. “J’aurais quand même dû me douter vu la maison. Le loyer n’est pas si cher pour ce que c’est.” Ajouta-t-il en haussant les épaules. Bien évidemment que les détails pouvaient être remarqués après, c’est bien plus simple. Sur le moment, Checo avait juste été excité de s’installer en coloc et il ne s’était pas posé beaucoup de questions. “C’est fou ! Tu l’as vu quand ?” Demande-t-il à son ami avec grand entrain. Maintenant, qu’il connaît Kenzie, Checo aurait voulu la voir en concert. Juste pour la découvrir sous un nouveau jour. “ça doit être cool de la voir comme ça… Elle m’a dit qu’elle me chanterait une chanson un jour, mais seulement une. Elle veut plus le faire, je sais pas trop pourquoi.” Checo, c’est une vraie pipelette. Il avait besoin d’extérioriser un peu, alors il balançait tout ce qu’il savait. Pas sûr que Kenzie apprécie ça, mais il n’irait pas raconter tout ça à n’importe qui non plus. S’il y a bien une personne en qui il avait totalement confiance, c’est bien Darren. Darren et Riley, voilà les gens à qui il pouvait tout dire, tout le temps, sans se poser de question.