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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.


 

 nothing like it was before (livio)

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grand kangou
Aura Luciano
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MessageSujet: nothing like it was before (livio)    nothing like it was before (livio)  EmptyVen 19 Jan 2024 - 16:23

J’avais encore mes habitudes dans cette maison. Bien plus que dans mon nouvel appartement. Il ne m’arrivait pas de me tromper de tiroir pour prendre une simple fourchette, ou d’oublier où j’avais ranger le paquet de lessive. Il y avait aussi mes enfants dans cette maison. Passer la semaine à la maison était synonyme de la passer auprès de mes deux enfants, Leandro qui commençait à être un grand-petit et Milla, ma fille de dix mois, qui m’inondait de ses sourires. Ils étaient, à eux deux, mon rayon de soleil. Je ne regrettais jamais les moments auprès deux, mais je devais admettre que rester une semaine entière dans la maison qui avait été le cocon de notre vie conjugale, à Livio et moi, devenait de plus en plus difficile à gérer. J’avais des souvenirs de notre vie à deux dans chaque recoins, mais ces murs avaient aussi été le témoin du naufrage de notre mariage. Et je n’arrivais pas à déterminer laquelle de ces deux extrémités était la plus difficile à avaler pour moi aujourd’hui. J’avais le sentiment que les souvenirs heureux étaient aussi douloureux que les malheureux.
Nous étions dimanche, et ce blues de fin de semaine avait pour moi une tournure différente une semaine sur deux. Il faisait encore chaud, bien que le soleil commençait à se coucher sur la baie de Bowen. Je venais de coucher les enfants. Nous nous étions mis d’accord avec Livio pour que les enfants soient au lit, au moment où nous passions le relais pour la garde partagée. Au début, nous attendions l’arrivée de l’autre, mais les cris et les pleures de Leandro nous déchirait trop le coeur. La transition était plus douce ainsi. Nos enfants s’endormaient avec un parent et se réveillait avec l’autre le lundi matin. C’était, sommes toutes, moins difficile pour tout le monde. Même si ça n’était facile en rien.
J’avais ôté mes chaussures et plongé les pieds dans la piscine en attendant que Livio n’arrive. Je battais lentement des jambes, le regard dans le vide, perdue dans mes pensées. La situation devenait de plus en plus lourde à gérer pour moi. Cette maison, je l’adorais. Sincèrement. J’y avais été si heureuse, mais aujourd’hui, ce bonheur était parti en fumée. Et je n’arrivais plus à surmonter ces émotions qui me submergeaient trop souvent pendant les semaines que je passais ici.
J’entendis le bruit du taxi de Livio se garer dans l’allée, depuis le jardin à l’arrière, où je me trouvais. Mon coeur s’accéléra dans l’instant. C’est fou comme je redoutais toujours de le voir. Comme ça me fait toujours si mal. Je fermai les yeux, puis inspirai longuement. Je pris mon courage à deux mains pour sortir de l’eau, attrapai une serviette pour essuyer mes pieds. J’étais occupée à serrer les boucles de mes sandales quand la porte d’entrée s’ouvrit. Je levai la tête et aperçus Livio qui venait d’entrer à travers la baie-vitrée à moitié ouverte. Je terminai de me chausser, attrapai le baby-phone que j’avais apporté avec moi, puis me levai du transat en bois pour rejoindre la maison, le coeur battant à tout rompre dans ma poitrine. Je tâchai de coller un sourire sur mon visage, puis me raclai la gorge, gênée. « Salut… » Je détestai ce moment, que nous nous infligions chaque dimanche, dans un sens ou dans l’autre. « Tu... » je m’arrêtai au début de ma phrase. Lui demandé s’il avait passé une bonne semaine n’était plus mon rôle. Je n’étais plus sa femme, et même si je tenais encore profondément à lui - si je l’aimais encore - je ne me sentais pas le droit de lui demander ce qu’il avait fait de son temps sans nous. Alors, j’abordai le seul sujet qui nous était désormais autorisé : les enfants. « Milla s’est tenue debout toute seule quelques secondes ce matin, Leandro l’a encouragé c’était…mignon » Je souris timidement. « J’ai pris une vidéo, je te l’enverrai, si…si tu veux. »  

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Livio Manzoni
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MessageSujet: Re: nothing like it was before (livio)    nothing like it was before (livio)  EmptyDim 21 Jan 2024 - 18:02

Cela faisait maintenant quelques longues semaines qu'ils avaient adopté ce mode de vie : une semaine dans leurs appartements personnels quand ils n'avaient pas les enfants, une semaine dans leur ancienne maison, quand ils avaient les enfants. C'était ce qui semblait réussir le mieux à Leandro et Milla, mais Livio savait que cela ne pouvait durer indéfiniment. Simplement, il n'arrivait pas à passer le cap : vendre ou louer cette maison qu'il aimait tant lui fendait le coeur. Bien sûr, il pourrait la garder, mais sa condition actuelle l'empêchait de l'utiliser pleinement. L'étage était inaccessible pour lui, le jardin bien trop grand et la piscine était l'une de ses phobies quand il se trouvait seul avec les enfants. Tout était protégé, tout était clôturé, oui, mais être coincé dans ce fauteuil roulant le privait totalement de sa motricité habituelle. En somme, c'était difficile. Mais il l'avait voulu, même s'il s'en mordait les doigts aujourd'hui. Les couples qui se déchiraient, c'était terrible. Mais ça l'était encore quand il y avait encore de l'amour. Et Aura, il l'aimait. Oh oui, il l'aimait plus que tout. Alors pourquoi avoir demandé le divorce ? Si à voix haute, il vous dirait que leur chemin avait pris des directions différentes, son coeur, lui, crierait qu'il l'avait simplement libéré d'une vie coincée avec lui. Il rêvait du mieux pour elle. Elle avait tant à accomplir, tant à vivre. Lui, il n'en était pas vraiment là. Son accident lui avait tant retiré : sa motricité, les sensations extrêmes, l'adrénaline et sa confiance en lui, qui n'était déjà pas bien haute. Il se détestait. Alors pourquoi accepter qu'une autre l'aime ?

Pourtant, aujourd'hui, alors que son taxi l'amenait à la maison, pour sa semaine, Livio était d'une relative bonne humeur. Disons plutôt qu'il était moins ronchon que d'habitude. Il avait passé une bonne semaine, sur le plan de la rééducation, cela allait sans dire. Pour le reste, disons qu'il comptait simplement les jours qui le séparaient des retrouvailles avec ses enfants. Une fois descendu du taxi, Marlow sauta à son tour et courut à toute vitesse jusqu'à la maison. Il remonta l'allée, sac sur les genoux, en sifflotant une chanson entendue à la radio, quelques minutes auparavant. C'était donc avec cette bonne humeur qu'il entra dans la maison, sourire sur le coin des lèvres quand il vit Aura, lâchant automatiquement : "Salut Am..." ore, la dernière syllabe mourut dans sa bouche. "...Aura." rebondit-il, en se frottant la nuque. Il détourna le regard et déposa le sac sur le canapé, redressant simplement la tête quand il entendit le début de phrase d'Aura, stoppée elle aussi dans son élan. Niveau communication, ils avaient du chemin à faire, tout comme cette gêne qui rythmait chacun de leurs gestes, de leurs actes. La brune se lança alors sur le seul terrain qui leur était commun - en-dehors de ces sentiments qu'ils gardaient pour eux - à savoir, les enfants. "C'est vrai ?" dit-il quand il apprit que Milla s'était tenue debout. "Tu me montres ?" Bien sûr qu'il souhaitait qu'elle lui envoie la vidéo, c'était le moyen de garder un souvenir des premières fois manquées. Et il en allait en avoir beaucoup, des premières fois qu'il ne verra pas. "Vous avez passé une bonne semaine, tous les trois ?" demanda-t-il alors qu'il attendait de voir la vidéo, pour combler le silence.

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MessageSujet: Re: nothing like it was before (livio)    nothing like it was before (livio)  EmptyLun 18 Mar 2024 - 11:23

Je pourrais dire que j’avais l’impression que ma vie avait volé en éclat depuis le divorce, mais c’était loin d’être une simple impression. Rien, à l’exception du sourire de mes enfants, ne revêtait plus une sensation de stabilité. Même la maison qui avait vu fleurir notre vie de couple, qui avait été témoin de notre naissance en tant que parents, en tant que mari et femme, même ça, ça n’avait plus rien de serein pour moi. Pourtant, j’adorais cette maison. Livio et moi en avions fait un cocon à notre image. Hélas, il ne restait plus rien aujourd’hui, hormis des souvenirs qui devenaient de plus en plus douloureux.
Ce moment de transition, où Livio et moi nous passions le relais, le dimanche soir, était pour moi une torture. Un moment que je redoutais toute la semaine. Que ce soit dans un sens ou dans l’autre, j’avais le sentiment que ce n’était pas normal, que ce n’était pas ma vie. Pas celle que j’avais choisie.
Quand je vis apparaitre la silhouette de Livio, mon estomac se serra. L’anxiété colonisa mon corps, et redoubla lorsque mon ex-mari manqua de m’appeler par le surnom qu’il m’avait toujours donné jusque-là. Son « Aura » sonna ensuite comme une punition. Qu’avais-je donc fait pour qu’il ne m’aime plus ? N’avais-je pas été assez présente ? Assez à l’écoute ? Ne l’avais-je pas suffisamment soutenu quand il avait eu son accident ?  N’avais-je pas été assez forte ? Alors que je me sentais sombrer dans l’angoisse, je coupai mon flot de pensées en parlant des enfants. De Milla qui s’était tenue debout quelques secondes notamment. De nervosité, je touchai mon annulaire, où, autrefois, j’avais coutume de faire tourner mon alliance, avant de me rendre compte que ce geste était complètement futile puisque mon doigt était désormais nu.
Je sortis simplement mon téléphone de mon sac et lançai la vidéo. La vision de ma fille et de son grand-frère qui l’encourageait me réchauffa un peu le coeur et un sourire se dessina de lui même. À la question de Livio, je me raclais la gorge, puis opinai. « Oui, tout s’est bien passé » Je marquai un pause, tandis que mon anxiété reprenait du terrain. Je pris une longue inspiration, sachant qu’il me fallait maintenant abordé un sujet que je redoutais. « Livio…je…il faut qu’on trouve une solution pour…la maison. » Je passai une main nerveuse dans mes cheveux. « Je ne sais pas toi, mais…c’est difficile, d’être ici. » Je déglutis, puis serrai le poing comme pour trouver le courage de poursuivre. « Je sais que les enfants ont plus de place ici, et qu’ils ont leurs repères, mais j’ai commencé à regardé comment je pourrais agencé mon appartement. En plaçant mon lit dans le salon, je pense que je pourrais faire une chambre aux enfants. C’est pas très grand, mais je crois que ça pourrait…enfin, je l’envisage quoi. »

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MessageSujet: Re: nothing like it was before (livio)    nothing like it was before (livio)  EmptyLun 8 Avr 2024 - 18:06

Il avait failli déraper. Lui lâcher cet Amore qui aurait franchi la barrière de ses lèvres si naturellement. Parce que c'était ce qu'il pensait au fond de lui. Elle restait son Amore. Et c'était justement parce qu'elle l'était qu'il avait décidé de séparer son chemin du sien. On disait que le mariage, c'était pour le meilleur et pour le pire. Mais quand le pire arrivait, c'était terrible, pour celui qui était diminué, d'infliger cela à l'être aimé. Alors, oui, parfois, Livio dérapait, et il savait le mal que cela faisait à Aura. Seulement, il se disait que cela ferait moins mal qu'une vie aux côtés d'un homme qui ne s'estimait plus à sa hauteur. Que c'était terrible de sentir encore tellement d'amour et en parallèle, autant de rejet. Ce soir, il ne la sentait pas en forme. Il sentait qu'elle n'était pas dans son état normal, que  quelque chose la tracassait. Il tenta de faire diversion en demandant à voir la vidéo de Milla. Leur échappatoire. Les enfants étaient les seuls êtres qui arrivaient à les faire sourire, ensemble. Le regard de Livio s'emplit de fierté en voyant la vidéo qu'Aura avait filmé. Leurs enfants grandissaient si vite, tellement vite. Trop vite. Quand la vidéo fut terminée, la réalité revint de plus belle. Il demanda comment s'était passée la semaine, sans avoir trop de détails de la part de son ex-femme. Il l'observa, le regard suspicieux, en ressentant toute la nervosité qui émanait d'elle. Ce n'était pas parce qu'il n'était plus son mari qu'il n'était plus l'un de ceux qui la connaissaient le mieux. Quelque chose la tracassait. Si Aura n'avait pas abordé le sujet, Livio l'aurait fait. La brune finit par lâcher ce qu'elle avait sur le cœur : être dans cette maison, ça lui faisait mal, terriblement mal. Le cœur de Livio se serra à ses mots. « Je... je me doutais que le sujet allait être abordé, à un moment ou un autre. » répondit-il dans un soupir. Parce que c'était normal, parce que la situation telle qu'elle était ne pouvait durer indéfiniment. Pourtant, il aimerait qu'elle dure indéfiniment, parce que cela signifierait que le lien n'était pas coupé entre eux. Mais il fallait peut-être le couper. Et c'était Aura qui l'initiait. Livio détourna le regard, posant ses yeux bleus sur cette maison qui les avait vu grandir en tant que couple, qui avait vu naître leurs enfants. « Je l'aime, cette maison. Mais si ça devient difficile, je crois en effet qu'il faut trouver une solution. » Il regarda Aura et reprit : « Je n'ai pas envie de m'en séparer pour autant. Peut-être qu'on pourrait la mettre en location et diviser le loyer en deux ? Ça m'aiderait à payer le crédit pour l'autre maison, et pour toi, ça te permettrait de prendre quelque chose de plus grand. Tu ne vas pas rester avec ton lit dans le salon, Aura. » Elle avait le droit d'avoir son espace. Il resta silencieux un long moment, se rendant compte de tout ce qui se passait actuellement, prenant conscience de la douleur qu'ils s'infligeaient en restant ici. « Je suis désolé de te faire subir tout ça. »

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