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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 loving can hurt sometimes, (levi).

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grand kangou
Sahar Essaïdi
Sahar Essaïdi
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MessageSujet: loving can hurt sometimes, (levi).   loving can hurt sometimes, (levi). EmptyMar 23 Jan 2024 - 21:24

tw.

Si tu n'avais jamais été du genre très matinale, tu aurais certainement pu jurer que ce jour-là, te semblait déjà pire que le précédent. Tu en étais convaincue, le mieux pour toi, serait dans ce cas précis, de ne pas quitter le confort de ton lit immédiatement, loin d'imaginer, que le sentiment de confusion, venu aussitôt s'emparer de toi, tirait sa source, là où tu ne t'y attendais pas. Tu n'étais pas d'humeur Sahar, bien que cet élément, ne faisait pas nécessairement exception à l'accoutumée, la mine renfrognée, pas moins de quelques minutes furent plus que jamais indispensables, pour te permettre d'poser un pied devant l'autre, presque titubante. Outre le fait, que tu avais potentiellement forcée sur la quantité de stupéfiants, que tu t'étais envoyée la veille, les verres auxquels tu les avais couplé, n'étaient pas sans te contraindre aux stigmates les plus désagréables. Vêtue d'un vulgaire sous-vêtement, sur lequel avait spontanément été disposé un t-shirt, à première vue, trop grand pour toi, tu fis finalement ton apparition dans la pièce adjacente à la chambre, éblouie par la luminosité ambiante, dans laquelle elle avait été plongée. Et si ton canidé, semblait quant à lui, ne pas avoir opté pour une approche très différente à chaque fois qu'il qu'il t'apercevait, tu n'avais pas été cette fois, en mesure d'affirmer la même chose, concernant Levi. Il n'existait rien de moins ordinaire, que la distance imposée par ce dernier à ton réveil, dont la mine arborée à ce moment-là, ne présageait rien de bon. « Il s'passe quoi, là? J'ai mal rebouché la bouteille de vodka, avant d'aller me coucher? » Soufflas-tu, d'une désinvolture, qui n'avait quant à elle, rien de particulièrement inhabituel. « Si c'est que ça, j'suis désolée, ok? » Vins-tu aussitôt renchérir, tout en traînant de la patte, jusqu'à la cuisine, donnant, elle-même, immédiatement sur le salon, où tu pouvais y observer l'anglais, l'air incrédule, ton téléphone tout juste à proximité. Tes deux mains venues instantanément prendre appui contre le plan de travail, tu réalisas également, que les circonstances clochaient éventuellement, plus que tu ne l'avais imaginé. « Qu'est-ce qu'il y a? » Demandas-tu, une moue fatiguée, mais pas moins concernée. Tu l'avais rarement connu aussi farouche Levi, pas vraiment du genre à rester en retrait, et à en témoignait le positionnement de ton cellulaire, tu pouvais sans mal faire le lien, entre les deux. Le problème dans tout ça, c'était que tu n'avais strictement aucune idée, de ce qui s'était amorcé, comme le responsable de cette tension profondément palpable, toi qui n'entretenais aucun contact, pas même avec les membres de ta propre famille, que tu n'avais pas revu depuis le repas écourté de noël.

@levi wheeler  :coeur:

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grand kangou
Levi Wheeler
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⇢ à propos de moi
: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi).   loving can hurt sometimes, (levi). EmptyMar 23 Jan 2024 - 23:35

tw.

Il n’y avait rien de plus rassurant pour lui que d’ouvrir les yeux et de constater la présence de Sahar à ses côtés, leurs corps souvent entrelacés après une étreinte brûlante, où ils s’étaient aimés jusqu’au firmament. Et Levi prenait généralement quelques secondes, coupées du monde, pour observer sa favorite, se délecter de la finesse de ses traits endormis, se faisant la réflexion qu’elle était définitivement la muse de son existence. Ce matin-là, il avait quitté les draps discrètement pour ne pas réveiller sa partenaire, réajustant la couverture sur son corps, conscient qu’elle avait encore probablement besoin de quelques minutes de plus pour émerger d’un sommeil lourd, souvent artificiel si l’on prenait en compte les différentes substances qui anesthésiaient ses sens. Machinalement, Levi s’était rué sur la machine à café, après avoir gratifié Luke de quelques attentions, attendri par son habituelle excitation. Sa carcasse peinant encore à s’animer d’énergie, il avait pourtant été interloqué d’entendre des vibrations sur la table de la cuisine, provenant du portable de Sahar, elle qui n’avait pas l’habitude d’être contactée à une heure aussi matinale. Par simple curiosité, son regard s’était intéressé à l’écran éclairé du téléphone, son expression devenant soudainement plus grave lorsqu’il découvrit l’identité de l’auteur des messages adressés à sa favorite. Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il décida de s’y intéresser de plus près, son sang ne faisant qu’un tour à la lecture des quelques mots, certes clairs mais ô combien rabaissants de l’homme qui n’était autre que le fournisseur de Sahar. Une vague d’indignation, couplée à une envie urgente de réduire à néant l’auteur des messages, s’empara de Levi, l’invitant à verrouiller l’écran en question, comme si la simple vision de ces textos suffisait à lui donner des envies de meurtre. Il s’était forcé à ne pas trop réfléchir, bien que la tâche semblait bien plus facile à dire qu’à faire, lui qui perçut quelques instants plus tard la présence de Sahar dans son dos. S’il ne l’avait jamais vraiment habitué à un silence de plomb, Levi se rendait aussi compte qu’il se trouvait dans l’incapacité de faire semblant, d’incarner l’être aimant qu’elle connaissait lorsque l’incendie ravageait sa raison. Il resta silencieux à ses premiers mots, conscient qu’il ne lui avait fallu que quelques minutes à peine pour comprendre que quelque chose clochait. Dos à sa favorite, il se versa enfin une tasse de liqueur libératrice, avant de lui faire face, le regard bien moins tendre qu’à l’accoutumée, son corps s’assurant de garder une certaine distance vis-à-vis du sien. « Je sais pas. C’est peut-être à toi de me le dire. » Lâcha-t-il, amenant sa tasse à hauteur de ses lèvres pour prendre une première gorgée, cherchant à se donner une contenance. « Owen a terriblement envie de baiser on dirait. Étonnant qu’il ait pensé à toi, non ? »

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Sahar Essaïdi
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MessageSujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi).   loving can hurt sometimes, (levi). EmptyMer 24 Jan 2024 - 15:00

tw.

La journée, tout juste débutée, que tu avais la sensation pour le moins désagréable, qu'elle comptait déjà s'éterniser. Outre le fait que tu n'étais d'ordinaire, pas bien matinale, ce fut pourtant un tout autre genre de déconvenue qui t'attendait, dès ton réveil. À peine fis-tu laborieusement ton apparition dans l'encadrement de la porte, que tes craintes semblèrent aussitôt se confirmer. Subsistait effectivement, une austérité inhabituelle provenant de ton amant, dont le regard n'avait fait que vaguement croiser le tien. Et si tu t'étais risquée à faire un peu d'humour sur ton passage, tu fus également forcée de constater, que ce dernier, n'y avait pas non plus été excessivement réceptif. Secouant vigoureusement la tête, en guise de tentative pour espérer échapper à ta profonde léthargie des heures passées, l'intégralité de ton attention, parut cependant, se recentrer sans plus tarder, en direction de ton complice qui continua de vaquer à ses occupations, sans décrocher un mot. Tu n'aurais pas nécessairement su dire pour quelle raison, mais il t'avait pas fallu longtemps pour faire un lien étroit entre ton téléphone, et le comportement inaccoutumé de ce dernier. Les mains plaquées contre le plan de travail, tu arboras une moue clairement dubitative aux propos jugés accusateurs, énoncés directement par Levi, auprès duquel, tu avais insisté. Néanmoins, et contre toute attente, si tu parues un brin sourciller à l'évocation du message réceptionné, et plus précisément au nom de l'émetteur, dans l'ensemble, tu n'en étais pas moins restée de marbre. Allant immédiatement jusqu'à te saisir du téléphone, pour toi-même t'informer de l'élément perturbateur à l'origine des hostilités, tu continuais manifestement de minimiser l'impact des revendications formulées par l'énergumène qui t'servait de dealer. « Il s'est sûrement trompé de destinataire. » Outre le fait, qu'en lisant le message par toi-même, l'hypothèse d'un envoi erroné semblait potentiellement compromise. « J'ai aucune idée de pourquoi, il a envoyé ça, ok? Tu vois bien par toi-même, que je bouge pas. » T'efforças-tu laborieusement d'articuler, tandis que tu cherchas dans la foulée à te rapprocher de ton partenaire, pour lui témoigner essentiellement de ta bonne foi. Il restait indéniable que depuis que tu le fréquentais, il n'existait en terme de fidélité, pas de comportement plus irréprochable que le tien. Néanmoins, ce fut sans compter les vestiges d'un passé particulièrement trouble qui te remontaient, lorsque notamment, vendre ton corps en échange de quelques grammes, restait une partie intégrante de ton quotidien. Une époque durant laquelle, tu ne voyais pas le mal à errer parmi les bas fonds de bowen, en proie aux plans les plus foireux qu'il te soit donné d'assouvir, tant que tu considérais y trouver ton compte. Un aspect peu élogieux de ta personnalité, sur lequel tu n'avais jamais aspiré t'attarder en présence de ton partenaire, dont tu craignais essentiellement la réaction. Mais cette fois, tu aurais probablement du mal à te départir de cette situation, en usant de stratagèmes quels qu'ils soient. « T'es pas en train d'insinuer que j'te trompe? » Poursuis-tu, la mine presque atterrée, sous prétexte que tu ne daignais quasiment plus rien en son absence, même ta came, tu ne la récupérais, que si tu étais assurée qu'il t'y accompagne. De plus, il n'était pas question de merder, en sachant que ton désir de te lier à lui, de la manière la plus officielle qui soit, t'obsédait chaque jour davantage.

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Levi Wheeler
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MessageSujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi).   loving can hurt sometimes, (levi). EmptyMer 24 Jan 2024 - 23:40

tw.

Il y avait en effet, meilleure manière de débuter la journée, qu’en découvrant des messages tendancieux sur le portable de sa partenaire de vie de la part d’un individu des moins fréquentables qui soit. Levi, il n’était certainement pas du genre à soupçonner sa moitié d’adultère, surtout lorsqu’on savait de quoi ils étaient partis tous les deux, du chaos le plus total, leur relation explosant en plein vol pour devenir une histoire des plus intenses. Pour autant, les mots écrits avaient réussi à éveiller quelques doutes en lui, quant au passé de son âme-sœur, liée aux substances depuis ce qui s’apparentait à une éternité, si bien que quelques zones de sa vie d’avant semblaient encore sombres, volontairement silencieuses. Levi, il n’avait de son côté jamais cherché à creuser davantage, comme s’il savait que ses histoires appartenant à une époque révolue ne leur apporteraient rien d’essentiel, si ce n’est d’éveiller quelques souvenirs difficiles dans la mémoire de Sahar.  Peut-être était-ce dû à son humeur encore matinale, ou peut-être était-ce bien plus profond que ça, mais Levi semblait bien plus nerveux qu’à l’accoutumée, peinant à se concentrer sur ses gestes routiniers, l’esprit embrumé par les scénarios en tout genre, lui qui ne pouvait s’empêcher d’imaginer la femme qu’il aimait dans les bras d’un vendeur de rêves. Il avait décidé de rester silencieux à l’arrivée de Sahar, elle qui se rendrait bien compte que son comportement n’avait rien d’habituel, d’autant plus lorsqu’on savait à quel point il était devenu démonstratif avec elle. À peine un regard échangé qu’il se tourna vers le plan de travail, dos à Sahar, davantage concentré sur le contenu de sa tasse que sur celle qui le faisait rêver jour et nuit. Peut-être par lâcheté, il avait cherché à ce qu’elle ne fasse ce premier pas vers lui, comme s’il avait attendu une occasion pour se lancer dans le vif du sujet. Et Levi, il s’était empressé de lui faire face après avoir lâché sa première bombe, sans mâcher ses mots, désirant analyser la moindre de ses réactions. « Vraiment ? Parce-qu’il a l’air de parfaitement savoir à qui il s’adresse là. » La contra-t-il dans la foulée, le corps nerveusement appuyé contre le plan de travail, alors qu’il observait fébrilement sa favorite découvrir d’elle-même les messages en question. « T’es sûre ? » Insista-t-il, peinant à ne pas arborer une mine davantage suspicieuse alors qu’elle tentait un semblant d’approche, Levi restant de marbre, incapable d’en faire de même. S’il paraissait animé d’une colère noire, il était surtout plus que fébrile à l’idée de connaître la vérité, de découvrir que Sahar avait volontairement omis de lui dévoiler quelques aspects de son passé pour ne pas altérer la confiance qu’il lui portait. « Pourquoi il t’a envoyé ça, Sahar ? » Finit-il par dire, ne lui laissant pas l’opportunité de dériver, ni d’orienter la conversation vers lui, considérant qu’il était plus que jamais celui qui méritait des explications.

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MessageSujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi).   loving can hurt sometimes, (levi). EmptyJeu 25 Jan 2024 - 15:27

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Et soudain, planait le spectre d'une époque que tu pensais révolue, la menace relativement imminente d'un passé pour le moins tumultueux, que tu avais tant bien que mal tenté de lui dissimuler. Forcée de constater que tes efforts s'étaient avérés vains, sous couvert que tes frasques d'autrefois, avaient volontairement fait le choix de ne t'accorder aucun répit. Pour autant, tu n'avais pas semblé particulièrement stupéfaite à l'évocation de l'émetteur du message, plus consternée en revanche, du fait que c'était à toi, à laquelle il avait pensé. Outre le fait que tu n'avais strictement aucune excuse en ta possession pour justifier de ces hostilités, tu demeurais cependant, parfaitement irréprochable à l'égard de ton âme-soeur. Et aussitôt pris-tu connaissance du message par toi-même, que tu te débarrassas de ton téléphone, pour remonter à hauteur de Levi, dont le regard n'avait fait que vaguement, croiser le tien, jusqu'à maintenant. Si ça n'avait tenu qu'à toi, tu t'serais tout bonnement empressée de rebrousser chemin jusqu'à ta chambre, pour autant, fallait-il considérer l'hypothèse, pour que ça n'ait pas exactement été, ce qu'il attendait de toi à cet instant précis. Personne n'avait envie d'entendre le vulgaire récit d'une camée capable de tronquer son âme, en échange de quelques grammes, l'anglais encore moins. « Peut-être qu'il s'est pas trompé, ok. » Admis-tu faussement résignée, tes bras retombant aussi vivement de part et d'autre de ta carcasse, encore endolorie. Le fait était que, tu étais encore défoncée de la veille Sahar, loin d'être dans un état raisonnable, pour seulement tenter de te justifier. « Sûre de quoi? » Vins-tu reformuler, tout en secouant frénétiquement la tête dans la foulée, visiblement plongée dans la tourmente de la soirée précédente, où l'excès avait semble-t-il, régné en maître. T'étais la mieux placée pour savoir que prostré à bonne distance de toi, la mine plus que jamais suspicieuse, le barman ne se contenterait probablement pas que de brèves suppositions. « J't'ai déjà dit que je savais pas, il te faut quoi de plus? » Tu te braquais, poussée dans tes retranchements, l'idée de devoir te confronter à la réalité, te paraissait insurmontable. Non seulement, tu ne voyais pas l'intérêt d'évoquer tes extravagances d'autrefois, sous couvert notamment, qu'elles n'étaient plus d'actualité, mais surtout, subsistait la crainte incommensurable, que l'image qu'il se faisait aujourd'hui de toi, ne s'avère spontanément ternie par tes révélations peu élogieuses à ton propre sujet. « Mais tu dois me faire confiance. J'suis clean là-dessus, j'bouge pas j'te jure. » T'efforças-tu d'articuler laborieusement, bien que la lueur profondément désespérée venue spontanément traverser ton regard à ce moment-là, en disait long sur ta sincérité, lorsque tu prétendais ne rien avoir à te reprocher. « C'est un con, c'est tout. » Certes, cependant, il n'avait pas fallu d'un message de plus, pour que Levi, ne vienne à littéralement douter de ta bonne foi. 

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MessageSujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi).   loving can hurt sometimes, (levi). EmptyJeu 25 Jan 2024 - 23:21

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Il avait aisément compris Levi, qu’il venait d’effleurer un point hautement sensible, longtemps resté silencieux pour une raison. Tout ce qu’il attendait à présent de sa partenaire, était une mise à nue de ses secrets, même les moins glorieux, parce-qu’il savait que Sahar ne pourrait pas éternellement se cacher derrière des faux semblants pour l’éloigner des soupçons. Sans même qu’il ne la cherche, c’était la vérité qui était venue à lui au moment où il avait découvert ces messages sur le portable de sa favorite, annonçant la couleur quant à la relation qu’elle avait pu entretenir avec son dealeur. Maintenant, il n’était plus question que de l’entendre de sa propre bouche, bien que ça ne changerait rien quant à l’amour qu’il lui portait et qu’il lui porterait pour toujours. Levi, il désirait à présent de l’honnêteté, ni plus ni moins, prêt à ne pas la lâcher pour obtenir ce qu’il souhaitait d’elle, à commencer par le lien qui l’unissait au marchand de rêves. Et son regard en disait long sur ce qu’il attendait d’elle, son corps volontairement tenu à distance du sien, sa main tenant fermement sa tasse de café. Les mots suivants de Sahar vinrent finalement confirmer ce qu’il avait redouté, elle qui semblait à présent revenir sur ses premières paroles concernant la possibilité pour que ce dernier ne se soit trompé de destinataire. « C’est ce que je pense aussi. » Répondit-il, sans ciller, observant sans un mot la gestuelle nerveuse et la confusion de sa partenaire, qui lui faisait comprendre sans le vouloir combien cette situation la mettait mal à l’aise. Sans difficulté, Levi avait également remarqué que Sahar peinait à se remettre des excès de la veille, conscient qu’en temps normal, elle aurait probablement évité leur échange pour retourner dans les draps encore chauds. « Ce qu’il me faut de plus ? De l’honnêteté, Sahar. » Rappliqua-t-il, détestant arborer cette attitude qui ne lui ressemblait pas, lui qui avait l’impression de prendre le rôle du tortionnaire qui refusait de lâcher son emprise sur sa victime. Et Dieu savait qu’il aurait tant voulu balayer cette distance entre eux et l’enserrer dans l’étreinte rassurante de ses bras, luttant contre lui-même pour ne pas céder à la facilité. « Il est pas question de ça. J’te fais confiance. Je t’aime, mais j’ai besoin de savoir. Tu peux pas éternellement me protéger de toi ou de ton passé, c’est pas comme ça que ça marche. C’est toi qui m’as dit qu’on devait tout savoir l’un sur l’autre, être transparents, pour se faire confiance. » Souffla-t-il, lâchant peu à peu prise, heurté par la persistance de sa moitié qui ne semblait quant à elle aucunement décidé à lâcher le morceau. « Si c’est pas toi qui me le dis, ça sera lui. » Finit-il par dire, détestant l’idée de laisser planer cette menace au-dessus d’eux, faisant de nouveau quelques pas vers Sahar pour se saisir de nouveau du portable, les yeux plongés sur ces mots qui agissaient comme des lames aiguisées sur son myocarde.

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MessageSujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi).   loving can hurt sometimes, (levi). EmptyVen 26 Jan 2024 - 16:20

tw.

Forcée de constater, que malgré tes efforts pour potentiellement te faire oublier, certains gardaient encore en mémoire, tes frasques d'autrefois, lorsque tu aurais pu sans l'ombre d'un doute, vendre ton âme, pour quelques grammes en échange. Plus que jamais, tu regrettais que cette période, selon toi révolue, n'ait été jusqu'à refaire surface, qui plus est, dans ces conditions. Tu n'en démordais pas, en plus de ne pas demeurer nécessairement en état de te justifier, tu ne faisais également preuve, d'aucune volonté. Tu t'voyais mal balancer au nez de ton propre partenaire, ô combien tu avais régulièrement outrepassé les limites d'un échange de bons procédés, pour frôler dangereusement à ce qui se rapprochait le plus à du racolage dans toute sa splendeur. De manière tout à fait légitime, tu redoutais que l'image qu'il se faisait de toi, ne s'avère tout bonnement ternie, au regard de révélations bien peu élogieuses à ton sujet. Qui sait après tout? Peut-être même que Levi, n'hésiterait pas à s'faire la malle juste après, sous prétexte de ne pouvoir envisager un avenir serein, avec ce qu'il considérerait être la pire de toutes ses partenaires confondues. Raison pour laquelle, tu semblais dans l'immédiat, te faire bien peu réceptive à ses revendications, presque totalement imperméable, le corps encore endolori de la veille, défoncé quant à lui, à coup d'opiacés en tout genre. Le regard vitreux, tu n'avais pourtant fait que croiser vaguement celui de ton partenaire, qui continuait de son côté, d'arborer un positionnement plutôt réfractaire. Le téléphone jusqu'ici entre prostré entre tes doigts, afin que tu puisses de toi-même prendre connaissance de l'élément perturbateur, tu t'en étais débarrassée dans la foulée, une moue désabusée rompant ainsi, la monotonie de tes traits visiblement fatigués. Effectivement, au vu du message, l'hypothèse pour que l'émetteur se soit trompé de destinataire, tombait clairement à l'eau, pourtant, tu jugeas préférable de ne pas sourciller davantage à la constatation ouvertement formulée par l'anglais, venue sans plus tarder, se superposer à la tienne. De là, tu n'avais pas perdu de temps pour revenir péniblement à sa hauteur, peu encline visiblement à lui fournir les aveux visiblement, tant attendus. « Parce que selon toi, j'suis pas honnête, quand j'te dis, que j'sais pas pourquoi il a envoyé ce message? » Vins-tu faiblement articuler, tes mains s'agitant devant toi, avant de se rebattre aussi vivement, le long de ta carcasse. « Pourquoi tu tiens à ce point à savoir ce qu'il s'est passé avant, si ça appartient justement au passé? Tout n'est pas toujours bon à savoir, non plus. » Avouas-tu, tout en haussant le ton, mais non pas sous couvert d'avoir été potentiellement agacée par l'entêtement de ton humain préféré, plus que tu peinais considérablement à te départir, de ce que tu considérais définitivement devenir, une circonstance chaotique. « Super, fais donc, j'suis sûre que tu vas adorer sa réponse. » Poursuis-tu lâchement, allant même jusqu'à user de sarcasme, lorsque Levi, mentionna la probabilité de contacter directement l'énergumène en question, dans l'espoir d'obtenir peut-être, les réponses qui lui manquaient. Venu au passage se saisir de ton cellulaire, tu en avais profité de ton côté, pour le contourner afin de te rendre jusqu'au frigo, dans lequel se trouvait ton échappatoire favori, ne cherchant de ce fait, même pas à le dissuader de ne pas envoyer un message lourd de conséquences. À l'évidence, peu importe de qui provenaient les confidences, d'après toi, la conclusion serait la même dans tous les cas.

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: pur produit londonien, son accent le trahit presque automatiquement ‹ enfant unique, pressenti pour devenir l'héritier de l’entreprise familiale, prisonnier d’un destin imposé ‹ il a fui une première fois londres à ses dix-neuf ans pour les états-unis, en quête de liberté ‹ il y a mené des études de psychologie et d’art-thérapie ‹ méfiant maladif du monde extérieur depuis que la première fille dont il est tombé amoureux a joué les infiltrées pour son père en l’échange d’un joli chèque ‹ il a déjà vécu à bowen entre 2015 et 2017 ‹ levi, il a tendance à vivre à mille à l’heure, capable de se passer de nuits entières de sommeil, à tel point qu'il a souvent recours aux aides chimiques pour s'endormir ‹ passionné par les arts, il passe une bonne partie de son temps à libre à dessiner et à peindre ‹ sa situation l’oblige à rester discret depuis son retour à bowen, conscient des risques qu’il encoure en ayant fui une énième fois.
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MessageSujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi).   loving can hurt sometimes, (levi). EmptyVen 26 Jan 2024 - 23:31

tw.

Il fallait dire qu’en termes d’obstination, Levi avait trouvé une adversaire de taille en la personne de Sahar, elle qui ne démordait pas lorsqu’elle avait une idée en tête, plus que jamais concentrée sur son objectif final. Sauf que face à elle, l’anglais se dressait en véritable mur, plus distant qu’il ne l’avait jamais été avec elle, espérant que sa favorite ne finisse par lui balancer la vérité, quand bien même elle serait difficile à entendre. En aucun cas il ne se permettrait de juger son passé, lui qui était le premier à avoir honte de sa propre histoire, arborant ce rôle de celui qu’on rejetait éternellement. Sahar était l’une des seules personnes à lui avoir donné sa chance quand le reste du monde s’était contenté de lui tourner le dos. Tout ce qu’il espérait, était de voir celle qu’il aimait s’ouvrir à lui, et ne pas continuellement l’écarter des zones les plus sombres de son histoire afin de le protéger, lui qui désirait lui faire comprendre qu’il était et serait là, pour toujours, pour le meilleur et pour le pire. La tension palpable en était presque devenue insupportable, Levi regrettant de voir sa moitié se refermer de la sorte, bien qu’il comprenait qu’en plus de cette conversation lourde de sens, ses excès de la veille l’empêchaient d’émerger convenablement. « Non. Parce-que t’es en train de revenir sur tes paroles toutes les deux secondes. C’était une erreur, maintenant ça l’est plus. Qu’est-ce que j’dois comprendre à tout ça, moi ? » Lâcha-t-il, peinant à garder son sang froid lorsqu’il avait cette impression désagréable que Sahar cherchait à se débarrasser de lui et à balayer ses soupçons d’un revers de la main. « Parce-que c’est comme ça que ça fonctionne. J’suis ton mec Sahar, j’suis pas avec toi que pour les bons côtés, ni pour que tu me préserves de quoi que ce soit. » Rétorqua-t-il, les sourcils froncés devant la stature figée de sa partenaire, son regard n’exprimant visiblement aucune volonté de flancher face à ses supplications. « En fait, ça me donne juste l’impression que tu m’fais pas assez confiance. » Parce-que si Sahar considérait que le manque de confiance venait de lui, elle n’avait sans doute pas idée d’à quel point il se sentait délaissé, mis de côté dans cette vérité dissimulée. Et peut-être sans prendre conscience de son geste, il avait tenté une dernière carte, celle d’une menace imminente pour chercher à lui faire changer d’avis, déchantant rapidement en observant la réponse toute aussi sarcastique que nonchalante de la brune. « Très bien, fais ce que tu veux. J’abandonne. » Finit-il par dire, relâchant le portable sur le plan de travail dans un geste nerveux, presque désespéré, décidant de sortir de la cuisine pour s’avachir sur le canapé, là où il n’aurait plus à la regarder se détourner de lui volontairement pour lui dissimuler ses secrets les plus sombres.

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MessageSujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi).   loving can hurt sometimes, (levi). EmptySam 27 Jan 2024 - 11:36

tw.

Il existait selon toi, des vérités qui n'étaient pas forcément nécessaire de révéler, des confidences qu'il restait potentiellement préférable de dissimuler sous le tapis, jusqu'à totalement les oublier. Mais forcée de constater, que certaines des casseroles que tu traînais depuis des lustres, avaient quant à elles, la ferme intention de ne pas t'abandonner. À l'heure où tu t'efforçais de subsister le plus normalement possible, surgissait menaçant, le spectre d'une époque que tu croyais naïvement révolue. Tu le savais, ne serais pas légitime à blâmer ton favori, pour avoir attendu de toi, que tu te justifies, quant à l'élément perturbateur venu éventuellement fragmenter la confiance qu'il pouvait bien t'accorder. Outre ses quelques tentatives dans l'espoir de te voir céder, tu restas désespérément de marbre, allant même jusqu'à user de sarcasme au moment le moins opportun. Le corps, autant peut-être que la raison, encore endolorie de la veille, tu te contentas en guise de réponse, d'un vague hochement des épaules, sous prétexte que la discussion qui s'amorçait, ne menait définitivement à rien. De plus, l'attitude arborée à ce moment précis par ton amant, continuait d'engendrer chez toi, un vent de frustration auquel tu n'étais pas habituée. Restés à bonne distance l'un de l'autre depuis ton réveil, ce fut tout juste, si son regard avait croisé le tien dans la foulée. « C'est le genre de phrase typique, qu'un mec balance à sa nana avant de la larguer, sous prétexte que passer au-dessus du mauvais côté, est finalement plus difficile que prévu. » Renchéris-tu froidement, convaincue que Levi finirait tôt ou tard par se détourner de toi à l'évocation de ton passé relativement tumultueux. Parée d'une désinvolture et d'une nonchalance à peine dissimulée, tu t'étais également empressée de le contourner afin de te rendre jusqu'au frigidaire à l'intérieur duquel, se trouvait ton liquide plus salvateur que jamais. « C'est pas une question de confiance. » Avouas-tu, rapprochant aussitôt le goulot de la bouteille jusqu'à tes lèvres, que tu vins aussitôt disposer sur le plan de travail, après t'être délectée d'au moins une lampée, le visage grimaçant. Ce dernier, s'étant dorénavant emparé de ton téléphone, usa d'une menace relativement prévisible, à laquelle tu fis le choix d'ouvertement te confronter. Effectivement, si toi tu faisais preuve d'une lâcheté particulièrement déconcertante, d'autres, n'auraient pas ce même problème. Mais ton entêtement poussa contre toute attente Levi à ne pas s'obstiner davantage, consciente d'avoir, contre ta propre volonté, négligé l'unique personne, pour laquelle tu pourrais sans l'ombre d'un doute, aller jusqu'à te damner. « Pour faire court, j'me tapais mes dealers et parfois d'autres mecs, en échange de quelques grammes. » Résignée, et toujours prostrée derrière le plan de travail donnant directement sur la salle à manger, tu tétais naturellement empressée de repositionner le récipient entre entre lippes, comme si tu tentais éventuellement d'amoindrir le chaos. Et à bien y repenser, le fait que l'anglais ait été passé à tabac, ne te surprenait plus des masses. Cette fois, c'était toi qui demeurais à distance suffisante de ton amant, suffocante d'imaginer que tu avais prononcé ces aveux de vive voix. « C'était bien avant toi. » Jugeas-tu plus judicieux de préciser cependant, dans l'espoir que ton complice, n'aille pas jusqu'à envisager le pire.

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MessageSujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi).   loving can hurt sometimes, (levi). EmptySam 27 Jan 2024 - 15:18

tw.

Il n’exigeait pas de sa favorite l’entièreté des détails de ses frasques passées, jugeant qu’il n’était pas nécessaire de les connaître. Il avait besoin de comprendre le pourquoi du comment de ce message venu soudainement les interrompre dans leur idylle, surgissant de nulle part, sans que Levi n’en comprenne réellement le sens. Et la seule à pouvoir l’éclaircir sur ce point restait Sahar, qui détenait la vérité volontairement dissimulée, lui qui avait conscience qu’elle le faisait pour le protéger, lui et leur lien si important. Sauf qu’à cet instant précis, il n’y avait rien de pire à ses yeux que de la voir fuir son regard de la sorte, lui laissant un aperçu de la gravité de ses secrets. Et il ne pouvait que ressentir cette impuissance dans chaque cellule de son être, se sentant volontairement mis de côté, comme s’il n’était pas apte à entendre les aveux de sa partenaire. Les mots de Sahar vinrent lui confirmer la profondeur de ses craintes, elle qui semblait avoir choisi son camp pour ne pas effriter la confiance qu’ils se portaient mutuellement. « Je vais nulle part, j’suis avec toi. Et si tu penses que j’vais te larguer pour des histoires passées, c’est que tu me connais pas tant que ça finalement. » Lâcha-t-il, vexé qu’elle puisse imaginer qu’il était capable d’envisager le pire pour eux quand il passait son temps à lui promettre l’éternité. Parce-qu’il était le premier à savoir que rien n’était viable sans elle, que son âme seule n’avait plus aucune valeur et que son existence ne méritait rien si elle n’était pas liée à la sienne. Il l’observa fuir la confrontation, se réfugier dans ce qui la rassurait le plus et auquel même lui ne faisait visiblement pas le poids. « Si ça l’est. » Finit-il par dire, plus que déçu par la tournure de leur conversation, décidant de la laisser se consoler avec sa substance favorite puisque lui n’y parvenait pas. Et c’était sans doute la première fois qu’il abandonnait la bataille avec elle, épuisé de faire face au mur qui se dressait devant lui ce matin et qui ne semblait pas céder sous ses supplications. Levi avait trouvé refuge à quelques mètres d’elle, prenant place sur le canapé où Luke ne tarda pas à le rejoindre, en demande de quelques attentions de sa part. Il fut plus que surpris d’entendre sa favorite briser le silence, pour finalement lui balancer l’inavouable, son cœur tressaillant à ses aveux ô combien sombres. Il décida de la laisser poursuivre, incapable de ne pas ressentir la peine le submerger, à l’idée de savoir jusqu’où ses démons l’avaient mené. « Je vois. » Avait-il soufflé, sonné par les annonces de sa moitié, avant de se redresser pour revenir à sa hauteur, s’occupant de se saisir de la bouteille qu’elle tenait entre les mains pour la reposer sur le plan de travail, son regard captant le sien avec intensité. « Pourquoi tu me l’as pas dit avant ? » Murmura-t-il, sa main venant timidement se saisir de la sienne, jusqu’à l’attirer contre lui, pour laisser ses bras se renfermer autour d’elle, conscient qu’elle aurait plus que jamais besoin de son soutien. « Je partirai jamais. J’ai simplement besoin que tu me mettes pas à l’écart, on est une équipe, on marche ensemble. » Souffla-t-il, sans relâcher son corps qu’il désirait réchauffer, réanimer de vie alors qu’elle semblait s’éteindre.

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MessageSujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi).   loving can hurt sometimes, (levi). EmptySam 27 Jan 2024 - 16:49

tw.

Fuir, c'était effectivement ce que tu faisais de mieux, lorsque, notamment, la situation ne tournait pas en ta faveur. Tu cherchais systématiquement un moyen d'outrepasser les conjonctures plus ou moins chaotiques pour ne pas avoir potentiellement à te justifier. Et autant l'avouer, ce fut plus que jamais le cas, à cet instant précis, lorsque Levi parut sans prétention, déterminé à connaitre le fin mot de l'histoire. Tu ne pouvais pas le blâmer pour, dieu savait que tu n'aurais même pas perdu de temps à en faire de même à sa place, pour autant, tu ne semblais pas particulièrement décidée de ton côté à reconsidérer ton positionnement face à ce malentendu. Forcée de constater que vos approches s'avéraient également très disparates, en effet, si pour l'anglais il restait essentiel de jouer cartes sur table, de ton côté, tu estimais que toutes les vérités n'étaient pas forcément bonnes à révéler. « Peut-être que ça dépend de l'histoire, et de l'opinion que tu te ferais de moi après ça. » Admis-tu, avant de t'envoyer l'équivalent d'une première lampée de ta liqueur, plus que jamais salvatrice. Le visage grimaçant, tu secouas le récipient en face de toi, peu réceptive visiblement, aux mots de ton amant, ne visant qu'à réfuter les tiens. Peu étonnée de ton côté, de constater que vous n'étiez plus vraiment sur la même longueur d'onde, dans votre manière d'interpréter, certains des éléments mis en avant. Toutefois, l'impassibilité que tu n'avais cessé d'arborer jusqu'ici, fut plus ou moins contrainte à l'attitude défaitiste de ton partenaire, dont la déception avait fini par t'atteindre. Tiraillée entre une volonté de plomb de ne rien céder, et une sensation pour le moins désagréable d'impuissance, face à la contrariété ouvertement exprimée par ce dernier. Raison pour laquelle, tu fus à contrecœur, forcée de cracher le morceau, t'emparant dans la foulée, du liquide relativement clairsemé que tu ingurgitas d'une traite. Et lorsque tu le vis se redresser, ton regard encore vitreux de la veille, épia pas moins que l'intégralité de sa trajectoire, l'ayant visiblement mené jusqu'à toi. « T'es déçu? C'est le moment où tu me jettes, c'est ça? » Tentas-tu encore d'ironiser, sous couvert, que ça aussi, tu ne pourrais à proprement parler, jamais le lui reprocher. Venu de lui-même se débarrasser de ton contenant, jusqu'ici lové entre tes mains, tu haussas d'abord les épaules à son interrogation, suivie quant à elle, d'une moue plutôt indécise. « Pour que tu puisses partir plus tôt? Excuse-moi, mais c'est pas vraiment l'genre de trucs qu'on balance sur tous les toits, encore moins à son mec. » Renchéris-tu sur un ton identique au précédent, t'efforçant par dessus tout de dédramatiser les circonstances actuelles, tandis que ton corps, parut de lui-même se ruer, contre celui de ton complice. « J'suppose que tu partages l'opinion de mon frère maintenant? » Et là encore, ça serait tout bonnement légitime. Si ton ainé s'était avéré le premier à affirmer que tu étais une catin, Levi avait également matière à penser la même chose, aujourd'hui. Chacune de tes mains positionnées dorénavant contre son échine, s'immobilisèrent contre cette dernière, dans laquelle elle semblèrent s'enfoncer, comme si tu tentais éventuellement de le retenir. Tu craignais que son avis se disperse à partir de maintenant, qu'il ne voit plus qu'en toi, le pantin désarticulé d'un monde que tu n'avais autrefois, cessé de servir en imaginant le contrôler.

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MessageSujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi).   loving can hurt sometimes, (levi). EmptySam 27 Jan 2024 - 20:08

tw.

L’idée même de savoir que Sahar ne le pensait pas apte à recevoir ses aveux et à l’imaginer fuir dans la foulée lui faisait bien plus mal qu’elle ne pouvait l’imaginer. Soudainement, il se voyait mis au second plan, protégé du moindre mal comme s’il n’était pas dans la capacité de lui venir en aide, ni même de la rassurer quant à ses intentions. Levi, il s’entêtait à lui faire comprendre qu’il l’aimait, du plus profond de son être, qu’il n’entrevoyait rien sans elle, conscient qu’il songeait de plus en plus à se lier officiellement à Sahar. Mais visiblement, rien de tout cela ne suffisait à ses yeux, elle qui semblait penser qu’il envisagerait le pire pour leur couple au moment où elle lui dévoilerait ses secrets les plus sombres. « Y’a rien qui changera Sahar. J’veux juste comprendre. » Souffla-t-il, le désespoir parfaitement palpable dans son regard, dans sa gestuelle qui exprimait ses supplications. Parce-que Levi savait pertinemment que sa favorite n’aurait jamais songé à le trahir de la sorte, à s’enticher d’un autre lorsqu’ils partageaient déjà une histoire profondément intense. Il le ressentait à chaque fois que leurs lèvres se retrouvaient, que ses mains palpaient chaque centimètre carré de son épiderme en demande de ses attentions, lui qui reconnaissait les effluves particulièrement addictives de son parfum mêlé au sien. Et finalement, alors que rien ne l’aurait prédit, Sahar décida de se lancer dans ses aveux, dans une spontanéité étonnante lorsque l’on savait à quel point elle s’était montrée réfractaire à cette conversation. Et Levi, il n’avait pas pu s’empêcher de revenir à sa hauteur, le cœur battant à tout rompre, son regard cherchant à capter le sien. « Non. C’est le moment où j’te rappelle que je t’aime et que y’a rien qui changera ça. » Souffla-t-il, après lui avoir subtilisé la bouteille qu’elle tenait entre les mains, pour davantage se rapprocher d’elle. Il secoua la tête à ses paroles, incapable de la laisser imaginer qu’il aurait mal réagi alors que c’était lui qui l’avait poussé à tout lui dévoiler. « Mais je fais partie de ta vie Sahar, j’suis censé être au courant de ça. Surtout quand ça t’impacte encore. » Ajouta-t-il, finissant par l’attirer contre lui, au creux de ses bras qui vinrent tendrement la recouvrir, comme une promesse silencieuse qu’il ne la lâcherait jamais. « Non je m’en fous de lui, c’est qu’un con. Il comprendra jamais rien. » Murmura-t-il, resserrant son étreinte en la sentant réceptive à son approche, ses lèvres pressant le haut de sa tête, ses mains s’agitant doucement dans son dos. « Merci de me l’avoir dit. Il est au courant que t’as quelqu’un maintenant ? » Souffla-t-il, sans chercher à la brusquer, lui qui avait maintenant l’envie irrépressible de s’en prendre à ces vendeurs de rêve.

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MessageSujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi).   loving can hurt sometimes, (levi). EmptySam 27 Jan 2024 - 21:44

tw.

Tu ne pouvais en définitive, rester éternellement insensible à la détermination de ton amant, consciente qu'une part de toi, demeurait outre mesure, un secret relativement bien gardé. Il aurait été plutôt compliqué d'imaginer poursuivre votre histoire, sans jamais évoquer tes frasques d'autrefois, un moment donné, tu le savais, et pourtant tu n'avais cessé de repousser ce moment tant redouté depuis des lustres. Les circonstances ne semblaient pas en ta faveur, le moins du monde, autant par l'élément perturbateur venu précipitamment amorcer le chaos, que par la mine profondément confuse que tu ne cessais d'arborer, sous prétexte que tu étais encore défoncée de la veille. Cependant, et sans le moindre étonnamment, tu avais fini par flancher, lorsque tu vis la déception s'emparer de ton amant, réalisant qu'à l'évidence, les circonstances avaient déjà évolué, au moment où il avait commencé à te soupçonner du pire. Toutefois, et à l'inverse de ton amant, tu parues bien moins convaincue que lui, à l'idée que rien ne change, jamais. Malgré des propos visant essentiellement à te rassurer, tu restais convaincue qu'il finirait tôt ou tard par s'faire la malle, en faveur d'une nana, bien moins ravagées que tu ne l'étais. « J'te donne deux jours pour changer d'avis. » Sous-entendu, que durant ce laps de temps, l'anglais finirait selon toi, par ruminer suffisamment pour réaliser à quel point, il ne se sentait pas de passer au-dessus de tes casseroles. Venu au passage te délester de ton contenant, tu n'avais manifesté aucune résistance, ton corps se ruant contre le sien, comme s'il s'avérait plus judicieux d'en profiter. « Je préfèrerai encore devoir t'avouer que j'ai un gosse caché, plutôt que ça. » Ironisas-tu à nouveau, t'efforçant par tous les moyens possibles de dédramatiser les circonstances, quitte à excessivement les minimiser. Ton visage enfoui en partie contre son torse, tes mains quant à elles, s'enfoncèrent à tour de rôle dans son échine, comme pour tenter là-aussi de le retenir. Un souffle, plus comparable à un rictus étouffé, vint aussitôt échapper à ta vigilance, lorsque ce dernier injuria ouvertement ton ainé, sous prétexte que tu partageais son avis d'une certaine manière. Même si dans le fond, tu restais la mieux placée pour savoir que Isaac, n'était pas responsable de tous les maux. Ses pulpeuses pressant momentanément le haut de ta tête, ton étreinte se resserra significativement tout autour de lui, l'implorant silencieusement de ne pas se dérober dans les plus brefs délais, ni jamais. « J'en sais rien. J'ai plus de lien avec ces mecs-là. Pour le coup faut que tu me crois. » Insistas-tu, sous couvert d'avoir mis un terme à tes activités foncièrement tendancieuses depuis des plombes. Depuis, tu n'y revenais essentiellement que pour récupérer ta came. Et lentement, tu vins te défaire de son emprise, arborant un comportement à première vue agité, tes mains gesticulant nerveusement tout juste devant toi. « Selon toi, c'que je viens de te raconter ne changera rien, entre nous? Tu comptes pas t'en aller? » Admettant volontairement une certaine distance entre lui et toi, tu reformulas plusieurs fois tes interrogations, tes iris vitreuses, tentant de dénicher une lueur approbatrice au travers l'infini azuré du sien.

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MessageSujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi).   loving can hurt sometimes, (levi). EmptyDim 28 Jan 2024 - 3:17

tw.

Il avait voulu lui tenir tête, prêt à tout pour obtenir des aveux de la part de celle qu’il aimait éperdument, s’entêtant de lui faire comprendre qu’elle ne pourrait pas continuellement le mettre à l’écart. Parce-que la fuite serait toujours la solution facile, et Levi le savait tout autant qu’elle, désirant la voir affronter ses démons et les lui partager, à cœur ouvert. Et Sahar aurait dû savoir qu’il ne se défilerait pas à la première occasion, prêt à passer une existence entière à ses côtés, à l’aimer sans la moindre limite, comme il savait si bien le faire. Mais sa réticence avait eu raison de lui, Levi décidant de s’écarter pour digérer tant bien que mal ce manque de confiance de la part de sa moitié, qui ne semblait toujours pas encline à se confier à lui. S’étant fait à l’idée qu’il n’y aurait aucune suite à leur conversation, Levi fut le premier surpris d’entendre Sahar s’ouvrir enfin, mettant des mots sur les maux qui la rongeaient et qui faisaient partie d’une vie passée. Profondément touché par son lâcher prise, l’anglais retrouva sa complice de toujours, balayant la distance qui était venue s’insinuer entre eux. « Essaye pas de te débarrasser de moi, t’y arriveras pas. » Ajouta-t-il, sans ciller un seul instant, désirant lui montrer qu’elle ne trouverait certainement personne d’aussi dévoué que lui. Conscient que les gestes étaient parfois bien plus forts que n’importe quel mot, Levi l’avait attiré contre lui, où leurs cœurs pourraient battre l’un contre l’autre, à l’unisson. « C’est un peu ce qu’il s’est passé avec Luke. » Souffla-t-il, un rictus venant fendre ses pulpeuses, admettant un peu de légèreté pour détendre sa favorite et lui faire comprendre que ses révélations n’auraient aucun impact sur leur relation. Et ses bras étaient instinctivement venus resserrer leur étreinte autour de son corps encore tremblant, tandis que ses lèvres s’étaient délicatement écrasées à hauteur de sa tête, puis de son front. Levi, il ne la laisserait pas s’échapper sans s’être assuré que les doutes venus la submerger se soient envolés, une bonne fois pour toute. « Je te crois, t’en fais pas. » Sahar s’était toujours montrée irréprochable, et plus que jamais, elle lui avait prouvé sa dévotion comme personne avant ne l’avait fait, le présentant à l’ensemble de sa famille et lui prouvant qu’il en faisait désormais intégralement partie. Il avait perçu un vent froid, glacial, s’emparer de lui au moment où la brune décida de s’écarter de lui, la nervosité semblant s’éprendre d’elle. « Sahar. C’est toi que j’veux. Pourquoi t’en doutes autant ? » Souffla-t-il, le ton plus grave, peinant à appréhender cette distance instaurée entre eux, craignant qu’elle ne vienne à changer d’avis sur ce qu’elle envisageait pour eux.

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Sahar Essaïdi
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MessageSujet: Re: loving can hurt sometimes, (levi).   loving can hurt sometimes, (levi). EmptyDim 28 Jan 2024 - 12:02

tw.

Effectivement, ta facilité déconcertante à te défiler à la moindre occasion, n'était pas nécessairement compatible avec le fait de partager ta vie avec autrui. Plutôt d'un genre réservé lorsqu'il s'agissait essentiellement d'en dévoiler davantage concernant ton histoire, tu avais la désagréable habitude de te braquer complètement, ce qui fut, en d'autres termes, à l'image d'aujourd'hui. Cependant, et face à la déception ouvertement exprimée de ton favori, tu avais fini par cracher laborieusement le morceau, ne sachant éventuellement plus quelle sorte d'attitude, tu étais supposée affichée. Le fait était que, tu ne pouvais renier ce que tu avais autrefois daigné, jusqu'à quel point tu avais potentiellement été prête à t'abaisser en échange de quelques grammes, néanmoins, ta crainte tirait sa source, ailleurs. Redoutant plus que jamais, cette hypothèse pour que ton complice, ne voit en toi, qu'une vulgaire pétasse avec laquelle il ne serait plus en mesure d'envisager autre issue que la rupture. Et malgré une proximité recouvrée, couplée aux aveux pourtant rassurants de ce dernier, tu semblais intérieurement, ne pas en démordre. Secouant frénétiquement la tête contre son torse en guise de réponse, tu cherchas surtout à lui confirmer ton désaccord, sous prétexte qu'il ne serait foutrement jamais question de t'en débarrasser, bien au contraire. Tes mains s'enfonçant à tour de rôle contre son échine, dissimulée elle-même sous son vêtement, ne laissèrent également peu de place aux doutes, quant à ton inconfort à l'idée de le voir s'éloigner de toi. « Non Luke c'est différent. C'est pas comme un enfant. Lui, j'ai pas honte de le montrer. » Renchéris-tu dans la foulée, le ton en proie à un sarcasme notablement déconcertant, surtout pour ceux qui n'y étaient pas vraiment habitués, mais Levi, lui, ne s'en offensait rarement, voire jamais. Te délectant au maximum de son emprise, tu aurais sans la moindre hésitation, pu demeurer ainsi, pour au moins, le restant de la journée. T'efforçant au possible, de te justifier au sujet de tes dealers, et de cette éventualité pour qu'ils t'aient contacté, même en connaissance de cause, tu ne pouvais désormais plus que compter sur la confiance que l'anglais t'accordait. Mais soudain, tu vins de toi-même rompre à vos retrouvailles, instaurant sans prévenir une mince distance entre vos deux corps. Tes mains s'agitant l'une contre l'autre, tu semblais arborer une moue bien plus nerveuse qu'à l'accoutumée. Tu t'apprêtais soit, à daigner la plus mémorable connerie de toute ta vie, ou, à l'inverse, le choix le plus judicieux que t'aies jamais entrepris. Pleinement consciente de la confusion que tu venais d'engendrer dans le regard de ton partenaire, tu t'étais simplement contentée de lui adresser un hochement de tête, en guise d'apaisement, avant de finalement te lancer. « Tu veux pas qu'on se marie? » Le visage grimaçant, tu attendais dorénavant, l'impact quel qu'il soit. En effet, on était aux antipodes des déclarations à l'eau de rose et tout ce baratin à dégueuler ses tripes, loin du romantisme à s'tirer une balle. Toi, t'étais vautrée dans un t-shirt visiblement trop grand pour toi, les cheveux en bataille, les iris vitreuses, et une bouteille de vodka, prostrée entre vous deux. Cependant, lorsqu'on te connaissait suffisamment, on savait qu'il ne fallait surtout pas en espérer davantage, même si le fond, et la volonté de t'unir à l'autre, s'avéraient identiques à celui des autres. Outre le fait qu'avec toi, on était rarement à l'abri des surprises les plus inattendues, notamment dans ce genre-là, lorsqu'on devinait tes réticences à l'engagement d'ordinaire, il restait inutile de préciser, que Levi, tu l'aimais de manière presque irréelle.

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