Quelqu’un a dit un jour que la mort n’es pas la pire chose dans la vie : le pire, c’est ce qui meurt en nous quand on vit. (délais 05/05)

L’amour, c’est quelque chose d’incroyable, vivre ce genre de moment, c’est la clef du bonheur. J’ai vingt-trois ans, j’ai de la chance de connaître l’amour dès le premier coup. Je me suis marié avec la femme que j’aime depuis six mois, c’est un rêve éveillé. Je n’ai jamais été aussi heureux dans ma vie. C’est mon âme-sœur, une femme formidable, le fruit de mon travail, c’est en partie grâce à elle, sans sa présence son soutien inestimable. Je ne suis pas certain que j’aurait réussi.
‹ Dans la vie, j’ai toujours été quelqu’un de solitaire, je n’ai jamais aimé me mélanger au monde. C’est horrible à le pensé, mais j’ai la phobie des gens. Dans la vie de tous les jours, je fais un effort. Avec mon métier, j’essaye d’être le plus agréable possible, mais avec mon caractère compliqué ce n’est pas évident. Je prends beaucoup sur moi. Cette année, en plus de mon mariage, j’ai réalisé un autre rêve. J’ai ouvert une galerie d’art. C’est quelque chose que j’ai toujours voulu faire. J’ai fait de longues études, c’était dur, mais je n’ai pas lâché. J’ai eu la force de toujours croire en moi, car je sais que personne d’autre ne l’aurait fait à ma place. ‹ Tout me réussit, je n’ai pas à me plaindre, argent. Une belle galerie d’art, une femme magnifique. Une superbe maison qu’on vient de s’offrir. C’est simple, j’ai la vie que n’importe quelle être humain rêverais d’avoir dans sa vie. Pourtant, j’ai comme l’impression qu’il me manque quelque chose, je ne sais pas quoi. Tous les matins, je me regarde dans la glace et je me demande ce qu’il cloche dans ma vie et pourquoi j’ai ce manque ? Alors que tout est parfait ? Quand ma femme me regarde, elle sait que je ne suis pas totalement heureux, et ça me fait mal au cœur, qu’elle pense cela. Elle a tout, elle est parfaite, belle, intelligente gracieuse. Est-ci, c’était moi le problème, est si je ne méritais pas tout ça ?

‹ Je n’ai jamais eu l’amour de mes parents, mon père était quelqu’un de charismatique, mais distant, il n’était jamais présent à la maison à cause de son travail, car il était souvent en déplacement. Ma mère quant à elle, était souvent avec ses copines. Cependant, j’en ai jamais voulu à mes parents, je ne suis pas quelqu’un de rancunier surtout pas avec ma famille dont je pardonne assez rapidement à mon humble avis. Je n’ai jamais su dire les choses, je suis très pudique, je déteste parler à cœur ouvert. Ma femme a mis très longtemps percer cette carapace. Mon cœur est dur, j’en suis conscient. J’ai réussi à le partager avec ma femme.  ‹ Ma mère est morte lors d’un accident de voiture quand j’avais environ douze ans. Ce fut un choc terrible pour moi, quand j’avais appris la nouvelle. J’étais comme pétrifié, tout mon monde, c’était écroulé. J’étais seul, mon père était à l’étranger, la meilleure amie de ma mère, est venu s’occuper de moi après le décès de ma mère. Mon père est venu vers moi, seulement un mois après la perte de ma mère. Il m'a seulement dit, je suis désolé mon fils et rien d’autre. Il est directement parti à l’étranger pour son travail. Il se moquait de comment j’allais, de mon avenir. Il m’avait abandonné alors que je n'étais qu’un enfant. J’étais devenu en quelque sorte un orphelin.

‹ J’ai été pris en charge, par la sœur de mon père. Je ne connaissais pas cette femme, j’avais même peur d’elle, mais au moins, j’ai été épargné par les familles d’accueils. Elle m’a en quelque sorte sauvé la vie. C’était une femme très riche, je ne manquais de rien avec elle, j’avais tout ce que je voulais sans bouger le petit doigt.
‹ Elle était en couple, depuis plus de six mois avec un homme. Pourtant, elle a pris le courage de m’adopter, son compagnon aurait pu mal le prendre en la quittant. Ce n’était pas le cas, ils m’ont élevé comme si, j’étais leur fils. J’ai jugé un peu trop vite cette femme, elle avait plus de cœur que mon père qui m’avait lâchement abandonné.
‹ La question, qu’on me pose régulièrement. Pourquoi, est-ce que je ne suis pas un père de famille ? J’ai toujours eu une trouille de l’être, je ne suis pas quelqu’un de parfait. J’ai des défauts comme tout le monde, mais je préfère privatisé le travail avant d’être père. J’ai un manque d’assurance incroyable à cause du manque d’amour de mes parents. Même ma mère, adoptive pousse pour que je sois un père de famille, elle en parle sans cesse à ma copine.
‹ Si je ne veux pas devenir père, c’est dû au fait que j’ai aussi un problème d’alcool. Je bois depuis mes dix-huit, je n’ai jamais pu m’arrêter. Ce sont mes démons, c’est horrible, un combat au quotidien qui est de plus en plus difficile.
Je ne rejette la faute sur personne, si je suis devenu alcoolique, c’est entièrement de ma faute. La femme que j’aime, me soutient, elle m’aime pour qui je suis, elle n’a jamais baissé les bras pour moi. Elle est tout simplement incroyable.  ‹