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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 PANDOURETTE ■ Ce que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort.

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MessageSujet: Re: PANDOURETTE ■ Ce que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort.   PANDOURETTE  ■ Ce que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. - Page 2 EmptyMer 18 Déc 2013 - 22:19

Ce n'est soudainement plus le même, là devant elle. Ce n'est plus l'homme fort et assuré, ni celui qui débarque dans sa vie les poings levés. Non, là devant elle à cet instant-là, c'est un jeune garçon complètement brisé, perdu. Un paumé. Comme la petite fille qu'il y a là, au fond d'elle. Deux enfants jumeaux d'histoire, jumeaux d'intérieur. Elle déglutit. Elle a un chat dans la gorge, mais surtout une douleur incompréhensible. Elle fouille dans ses yeux bleus ce qui le travaille, sans parvenir à deviner les racines de sa douleur. « Elle est morte. » Qui ça ? Mais qui ? Pandore l'interroge du regard, parce qu'à présent, elle veut savoir. Elle a entendu dans sa voix, les prémices des sanglots. Elle sait ce que ça fait, d'avoir les lèvres prises en otage dans un étau. Dans l'étau de la douleur. De la souffrance. Elle, c'est permanent. Lui aussi, sûrement. Elle se mord la lèvre, s'approchant de lui encore de quelques pas. « ma mère. » Et les larmes roulèrent. Prédatrices infaillibles. Nulles barrières ne peuvent les arrêter lorsqu'elles ont décidé de passer la frontière. Sur le coup, Pandore ne sait pas comment réagir. Elle reste là, les bras ballants, le regard hagard rivé sur ce Louis. Quel drôle de Louis. Inattendu. Le genre de rencontre inopinée que vous ne pouvez pas prédire à l'avance. Et alors soudainement, elle s'avance, franchit les derniers mètres qui les séparent encore, et vient le prendre dans ses bras. À présent, ce n'est plus l'homme qui est venu chambouler sa vie, mais plutôt un frère. Un vrai frère. Elle glisse timidement sa main dans son dos, pour le serrer contre lui et lui apporter un minimum de réconfort. Même si elle ne sait pas faire cela, que ce n'est pas son rôle. Elle se mordille la lèvre, et murmure doucement : « Je suis désolée. » Non, elle ne lui dit pas que ça va aller. Parce qu'après-tout, elle n'est pas stupide et lui non plus. Et faire de belles promesses, ce n'est pas son genre, à Pandore. Elle se recule enfin, cherchant son regard. Pleine d'une tendresse inconnue – les hormones de la grossesse peut-être – elle tend la main pour caresser la joue de Louis. Avant de la laisser mollement tomber le long de son corps longiligne. « Est-ce que je peux faire quelque chose ? » Tu as déjà détruit sa vie, Pandore, que veux-tu faire de plus ? L'espoir au bord des yeux en guise d'anesthésiant, elle le dévisage lentement, ses prunelles bleutées perdues dans l'océan des siennes. Elle absorbe un peu de sa peine, comme si ça pouvait le soulager.
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MessageSujet: Re: PANDOURETTE ■ Ce que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort.   PANDOURETTE  ■ Ce que je veux dire c’est que la famille c’est inévitable, c’est comme les impôts ou la mort. - Page 2 EmptyVen 31 Jan 2014 - 20:23

Terminé. Fini. Le fil fragile qu'était la vie de sa mère lui a permis de se donner la mort. Sa mère pendait désormais au bout d'une corde. Elle était parti sans un bruit. Ce mutisme dans lequel elle s'était plongée. Anesthésiée de sa pensée, de sa volonté. Elle l'avait abandonné. Le petit garçon avait froid, le vent sombre, mortuaire se faisait sentir au beau milieu de son ossature. D'ailleurs, il se demandait encore comment son esprit, son âme tenait. Comment et pourquoi ne s'était-il pas encore abandonné à la folie. Maman … Les souvenirs l'assaillent, le pénètre, le transperce. Il paraît que l'on meurt deux fois, lorsque l'âme quitte ce monde et lorsque quelqu'un prononce le nom du défunt pour la dernière fois. Alors peut-être n'est-elle pas encore partie, peut-être veille-t-elle encore sur lui. Tel était la pensé désespéré du jeune homme qui essayer de renier cette nouvelle. Lui qui était venu pour affronter cette blonde impétueuse. Briser son ignorance, il se retrouvait à nu devant elle. Face à cette jeune femme, face à sa sœur. Celle qui possède les mêmes gênes. Leurs yeux lapis-lazuli, les mèches reflétant le soleil. Ils ne pouvaient nier leurs ressemblances. Mais à part le fait qu'elle était accepté, officielle, elle. Lui, n'était que le second. Tout comme sa mère. Cette femme n'avait été que la deuxième. Celle qu'un homme avait prise pour roue de secours. Cet homme qu'il exècre était la cause de la lâcheté maternelle. Cause de ses larmes, cause de sa faiblesse. La jeune femme qui couvait la vie le serra contre elle, les deux bras autour du corps frêle et tremblant du quidam. Le silence les entourait de nouveau, les fantômes qui leur avaient été funestes les avaient relacés. Pendant quelques secondes, les démons étaient en autarcies. Rien qu'elle et lui. La sœur et le frère. Pandore et Louis de Balzac. Elle s'écarte, le regard mal assuré. La blonde cherchait le sien car elle savait pertinemment ce qu'il avait vécu par sa faute. Elle cherchait peut-être à se rattraper, à le rassurer. Le jeune homme quant à lui, dénué de colère, balbutia, les sanglots dans la voix « Je suis désolé. » Les yeux rivés sur ses chaussures, apeuré. Il essuya rapidement ses larmes. Puis il vérifia sa tenue, comme si c'était la seule chose qu'il pouvait encore contrôler. Tout le reste lui échappait. Désorienté, il recula de quelques pas, affaiblit. Son manque de force l’obligeait à s'appuyer au mur pour tenir. « je n'ai pas à être ici, pas dans ta vie. » Elle ne voudrait sûrement pas supporte un type comme lui. La vermine qu'il était ne méritait en rien de l'attention de qui que ce soit. Le zigue avança vers la porte, beaucoup moins fier et assuré qu'à son arrivée. Comme condamné par la douleur, par la morte. Il voulait simplement se réfugier chez lui, se cache. Qu'on oublie son existence.
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