Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Je venais d’arriver il y a une semaine à Bowen, ce qui était censé être mon chez moi, mais apparemment le destin en avait voulu autrement pour moi. La chose la plus horrible qui m’est jamais arrivée fut de revenir dans mon pays, dans ma ville natale et découvrir que mes parents et ma sœur sont tous les trois morts, emporté loin de moi par un incendie. Une semaine de torture. C’est ainsi que l’on peut qualifier la première semaine que je venais de passer, jour et nuit à pleurer, silencieusement quand il le faut et aussi bruyamment que je le pouvais quand j’étais seule ou avec ma meilleure amie que je venais de revoir aussi. Je ne savais pas si j’allais bien, si j’allais pouvoir tenir longtemps sans faire quelque chose de malade pour me sortir de tous ces problèmes, mais pour l’instant, j’essayais tant bien que mal de rester forte pour ma fille, ou du moins, paraître forte même si à l’intérieur, j’étais la dernière personne qu’on pouvait décrire ainsi.
C’est pourquoi je cherchais à me distraire, par les cours, le travail en tant que serveuse mais aussi en faisant des activités divertissantes comme le shopping par exemple. Chose que j’avais d’ailleurs décidé de faire aujourd’hui, je faisais le tour des boutiques, mais ça ne faisait que me briser le cœur au lieu. La plupart des lieux à Bowen me rappelaient mes beaux jours, ma défunte sœur, mes souvenirs avec elle qui étaient supposés me faire sentir mieux, mais qui ne faisaient que me pourrir la vie encore plus. J’avais l’impression que mes pieds ne voulaient plus marcher, alors je les tirai tandis que c’était leur rôle. Je ne ressemblais à rien de beau en ce moment, j’errais en ville de boutique en boutique, pleurant dès que j’en avais l’occasion et essuyant mes larmes dès que j’avais pleuré un bon moment. J’entrai finalement dans une boutique qui ne me rappelait pas pour une fois quelque chose concernant ma sœur et nos virées de shopping. Je tournais entre les rayons, balayant du regard les articles, m’attardant sur un sac qui m’avait plu malgré mon horrible humeur. Je m’avançai vers le rayon et posai ma main sur le sac en question, m’apprêtant à le regarder de plus proche, quand je vis qu’une autre fille avait posé les yeux sur le même. Je l’ignorai, levant alors le sac vers moi mais le reposant en fin de compte. Ça ne me plaisait pas ? Au contraire. Pourquoi je l’ai reposé ? Moi-même je ne sais pas, peut-être que je voulais le laisser à la jeune fille. « Prenez le, le prix en vaut la peine. » A quoi servait ma parole ? Dieu seul le sait, mais encore, je faisais plein de choses inexplicables ces jours-ci.
Invité
Sujet: Re: Not in the mood + Lela Dim 18 Jan - 9:14
Not in the mood
Aujourd’hui Evan ne travaille pas. Et s’il existe bien souvent des journées entre amoureux que les deux se font en compagnie de leur fille posés, dans les bras l’un de l’autre, aujourd’hui n’est pas un de ces jours là. Non, aujourd’hui Evan a une journée père fille avec la mignonne Nala alors que la jeune Lela va aller faire les soldes, profitant à nouveau de sa jeunesse alors qu’elle a pris dix ans en s’occupant de sa toute petite fille. Elle se prépare donc rapidement ce matin là, enfilant un débardeur à l’effigie d’un groupe de rock mythique qu’elle accompagne d’un jean boyfriend déchiré et d’un perfecto. Elle lâche sa tignasse brune sur ses épaules et en se regardant dans le miroir, elle réalise qu’elle est bien plus jolie avec ses longs cheveux bruns qu’avec sa coupe garçonne blonde platine. Elle va cajoler Nala, embrasser tendrement Evan encore et encore comme deux ados qui ne vont pas se voir avant des mois puis elle prend sa carte de bus, puisqu’elle n’a pas de permis, pour aller en ville. La brunette passe d’un magasin à un autre, faisant chauffer la carte bancaire du pauvre Evan qui a eu la malheureuse idée de lui laisser sa carte avec pour consigne de s’amuser. La jene feme lui achète d’ailleurs des chemises qui vont mettre en valeur les yeux claires de son petit ami, ainsi que des bodys pour la petite Nala. Lel ne trouve rien pour elle, en tout cas jusqu’à ce qu’elle se retrouve face à un sac. Le sac le plus parfait de monde. En brave idiote qu’elle est, elle se retrouve complètement déconnectée tout en regardant le fameux sac, imaginant déjà avec quoi elle va le porter. Jusqu’à ce qu’on la sorte de ses pensées utopiques en enlevant le sac si merveilleux de son champ de vision. Il est reposé et elle entend une voix. Prenez le, le prix en vaut la peine. Elle voit une chevelure brune et un visage de profil, un visage qu’elle connaît bien mais qu’elle n’a pas vu depuis longtemps, et seulement aperçu quelques fractions de secondes. Faisant fi du fait que la voix est très différente, elle demande timidement une chose. Kaliska ?... Kaliska, sa sœur aînée qui a maintenant déménagé. Kaliska ou la personne qui lui manque plus que tout pour que son bonheur soit parfait, même si plus jeune elle la jalousait. Mais elle regarde plus attentivement la jeune femme, se rendant compte que ce n’est pas Kaliska, même si elle lui ressemble beaucoup. Désolée, vous ressemblez beaucoup trop à ma sœur, je vous ais confondues. Elle la gratifie d’une moue gênée.
Je venais d’arriver il y a une semaine à Bowen, ce qui était censé être mon chez moi, mais apparemment le destin en avait voulu autrement pour moi. La chose la plus horrible qui m’est jamais arrivée fut de revenir dans mon pays, dans ma ville natale et découvrir que mes parents et ma sœur sont tous les trois morts, emporté loin de moi par un incendie. Une semaine de torture. C’est ainsi que l’on peut qualifier la première semaine que je venais de passer, jour et nuit à pleurer, silencieusement quand il le faut et aussi bruyamment que je le pouvais quand j’étais seule ou avec ma meilleure amie que je venais de revoir aussi. Je ne savais pas si j’allais bien, si j’allais pouvoir tenir longtemps sans faire quelque chose de malade pour me sortir de tous ces problèmes, mais pour l’instant, j’essayais tant bien que mal de rester forte pour ma fille, ou du moins, paraître forte même si à l’intérieur, j’étais la dernière personne qu’on pouvait décrire ainsi.