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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 the line begins to blur (willow)

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MessageSujet: Re: the line begins to blur (willow)   the line begins to blur (willow) - Page 2 EmptyLun 22 Aoû 2016 - 23:00



   
willus.
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J
’étais prête à gravir des montagnes si il était à mes côtés. Je me sentais tellement stupide de penser ça. J’avais l’impression d’être une ado face à son crush du moment. Pourtant ce que je ressentais été réel. J’aimais être avec lui et je n’y pouvais rien. Lorsqu’il me prévint qu’on risquait de faire de drôle de rencontre, je jouais, amusée, les demoiselles en détresse, protégé par son chevalier servant. Le tout agrémenté d’un sourire moqueur. J’étais loin d’être une demoiselle en détresse et je crois qu’il le savait bien. «Je ne pense pas que tu aies besoin de protection, mais oui, je ne laisserai rien t’arriver de mal. » Je le regardais, saisissant son sous-entendu. Je lui souris, rassurée. Il accumulait les bons points et je n’en étais que plus heureuse. Après ce qu’il s’était passé avec mon ex, faire confiance était devenu compliqué mais August rendait les choses faciles. « Je prend note monsieur. ». Puis main dans la main on débuta notre ascension vers ce point de vu apparemment incroyable. Evidement, on venait à peine de commencer qu’on rencontra un serpent. Je restais immobile pendant qu’August s’en débarrassait avant de revenir vers moi, s’assurant que j’allais bien. Taquine, méthode infaillible ou presque pour cacher le trouble que je ressentais à sa présence, je faisais de lui mon sauveur et comme prévue, il rigola, ne me prenant pas au sérieux une seule seconde. Je ris aussi et on poursuivit notre balade. Cela grimpait pas mal mais comme toujours, les belles choses se méritent. Une fois arrivée, on prit place sur un rocher. Comme des aimants, on finit par être plus proche qu’on ne l’avait jamais été encore. August avait sa main sur ma cuisse et sa peau réchauffait délicieusement la mienne. Il me demanda alors ce que je pensais de tout ça et encore une fois, je perçue la porter de ses paroles. Le cœur battant, je lui faisais face, me perdant dans son regard, faisait un effort considérable pour ne pas oublier de respirer. Je tachais d’éclaircir mes pensées avant d’être en mesure de lui formuler une réponse correcte. Qu’y avait t-il à dire ? C’était un endroit fabuleux qui valait largement le coup d’œil. Il avait cent fois eut raison de m’amener ici. Avoir cette vu et être à ses côtés revenait à peu de chose prêt à ma vision personnelle du paradis. J’étais en ébullition émotionnellement. Je venais poser ma tête sur son épaule, cherchant à retrouver un semblant de calme. Je fermais quelques secondes les yeux quand il se pencha pour venir poser délicatement sa tête sur la mienne alors que je me perdais dans la contemplation de la vu que nous avions d’ici. «T’es la première femme avec qui je me rends jusqu’ici, tu sais. »  J’esquissais un léger sourire, ravie, me sentant unique à ses yeux. « C’est vrai ? » Lui demandais-je à mi-voix. « Je suis vraiment ravie que tu l’ai fais. C’est vraiment magique. Un endroit hors du temps. » Soufflais-je, le regard toujours vers l’horizon. La, dans l’horizon se tenant devant moi, mes pensées affluèrent. Porter par l’endroit, la proximité de celui qui faisait battre mon cœur plus vite, je décidais de lui ouvrir mon cœur, lui faisant courageusement face et le regardant dans les yeux. Jamais je crois je ne m’étais sentis aussi vulnérable. Je lui parlais sans détour mais sans savoir si il ressentait la même chose que moi ou pas. J’avais peur de rejet mais plus que ça, j’avais peur de le perdre, ce que je refusais d’imaginer. Cependant, le besoin de savoir ou nous en étions était trop fort. «T’es pas la seule. » J’eu l’impression en entendant ses mots que tout l’air de mes poumons avait été expulser. Mon cœur s’emballa furieusement. Je n’avais pas rêver. Cette simple constatation ôta un énorme poids de sur mes épaules. «En sept jours, j’ai appris à t’apprécier encore plus après chaque journée, même quand on ne les passait pas ensemble. » J’esquissais un sourire mais mes yeux devenaient à n’en pas douter brillants d’émotion. Il baissa les yeux sur nos mains liées. Je serrais doucement sa main dans la mienne . J’avais l’impression que ce n’était qu’un rêve et que je finirais par me réveiller alors même que je n’en avais pas envie. «Et c’est devenu bien plus que juste … t’apprécier. » Continua t-il, rieur nerveusement. Je sentis mes joues s’enflammait. Je souris et me mordiller la lèvre inférieur, le cœur au bord des lèvres. Je fus contente d’avoir eu assez de courage de me lancer. J’aurais bien voulu parler, lui dire quelque chose mais j’en été incapable. Mes yeux parlaient sûrement assez pour nous deux. «Et là, c’est le moment où j’aimerais bien t’embrasser. » Dit-il alors que son sourire s’agrandit. Je le regardais, ayant soudain très chaud. Je souris. « Et c’est le moment ou j’ai envie de que tu m’embrasses. » Soufflais-je en me rapprochant de lui. Nos lèvres se touchèrent et ce fut comme si une nuée de papillon s’envolait dans mes entrailles. Je venais glisser ma main sur sa nuque tendrement, jouant avec ses cheveux. Quand on se sépara, j’étais à bout de souffle. Je baissais les yeux, euphorique. « T’es vraiment doué pour faire craquer les femmes hein … » Je ris, venant cacher mon visage dans mes mains. J’écartais un peu mes doigts pour le regarder après quelques secondes. Je souris. « J’ai beaucoup de chance d’être tomber sur toi. »
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MessageSujet: Re: the line begins to blur (willow)   the line begins to blur (willow) - Page 2 EmptyDim 28 Aoû 2016 - 0:09

La tête appuyée contre la sienne, qui reposait doucement sur l’épaule de l’homme, August avait l’impression d’être sur un petit nuage. Voilà bien des mois, voire des années, qu’il n’avait pas ressenti cette exaltation face à une femme. Il avait eu des aventures enivrantes, avec Cassandre et Maxine par exemple, mais une fois le moment d’extase passé, ils redevenaient des amis, en quelque sorte. Des amants, peut-être, aussi, mais certainement pas des amoureux. Pourtant, en compagnie de Willow depuis une semaine seulement, le professeur d’histoire ressentait des sentiments bien plus forts qu’une simple envie que leurs corps ne fassent qu’un. Certes, il avait aussi pensé à sa colocataire de cette façon-là, car par expérience il était bien difficile que l’un vienne sans l’autre, mais il avait aussi imaginé bien plus grand, vu beaucoup plus loin. August avait d’abord eu peur d’aborder le sujet, parce qu’il se connaissait que trop bien lorsqu’il était question d’amour et d’engagement. Pourtant, comme Willow venait de lui ouvrir la porte, le jeune homme décida d’en attraper la poignée et de la tirer vers lui. La porte autant que Willow. « Je suis vraiment ravie que tu l’aies fait. C’est vraiment magique. Un endroit hors du temps. » La tête toujours posée sur la tignasse blonde de Willow, il continuait de sourire, le regard perdu dans l’océan. « Je t’en montrerai un tas d’autres, Will, si tu veux. » August connaissait assez bien les endroits magiques du Queensland, alors il n’hésiterait pas une seule seconde à la faire monter sur le banc passager de la voiture afin de l’emmener découvrir les magnifiques points de vue qu’on ne retrouvait pas ailleurs, pas même à Sydney, ville pourtant bien connue. Et puis, qui sait, peut-être qu’un jour Willow aurait même la chance de le suivre jusqu’en Autriche, où il pourrait lui montrer des paysages inimaginables. Il n’osait pas voir trop loin mais, en même temps, cette idée lui plaisait bien, même seulement en l’effleurant de ses pensées. Puis, vint le moment où la jeune femme ouvrit grandement la porte à leurs sentiments, à leurs cœurs, et avoua ressentir ce je-ne-sais-quoi de bien plus grand qu’eux, entre eux. August la suivit dans cette danse, partageant à son tour ce qu’il ressentait depuis sept jours. Il lisait le soulagement mais surtout la joie dans le regard et le sourire de la blonde. « Et c’est le moment où j’ai envie de que tu m’embrasses. » Avait tout de suite ajouté Willow après que le professeur d’histoire l’eut proposé. Son cœur battait tellement vite qu’il avait l’impression qu’il allait exploser telle une grenade dégoupillée. Que les papillons n’étaient plus dans son estomac mais bien au bord de ses lèvres, prêts à s’envoler. Pourtant, August n’avait pas envie qu’ils le quittent. Il voulait que cette tornade d’émotions reste en lui à tout jamais. Le sentiment avait beau être omniprésent, envahissant, il était également enivrant. Willow avait alors approché son visage du sien et, August, légèrement plus grand, pencha sa tête à son tour et laissa ses lèvres se déposer avec tendresse sur celle de sa colocataire. D’abord un baiser chaste, August s’empara avec un peu plus d’intensité des lèvres de la jeune femme, motivé par les mains de celle-ci posées sur sa nuque et par ses doigts qui jouaient avec ses courts cheveux. Les deux tourtereaux se séparèrent enfin, et Willow baissa les yeux en disant, cachant son visage dans ses mains : « T’es vraiment doué pour faire craquer les femmes hein … » August rigola légèrement à son tour, surtout attendri par l’image de la blonde aussi gênée. Il était vrai que les débuts d’une telle relation nécessitaient toujours quelques ajustements. « Pas tant que ça, faut juste croire que ça fonctionne bien sur toi … J’suis chanceux. » Il rigola. Ce fut à son tour de parler de sa chance. « J’ai beaucoup de chance d’être tombée sur toi. » Il planta son regard touché dans le sien, avant de sourire de nouveau, cette fois un peu plus malicieusement. « Tu dis ça maintenant, mais … Tu vas rapidement changer d’avis en constatant que je perds des poils ou des cheveux dans la douche, que j’ai toujours une odeur de rhum quand je rentre du boulot, que ma mère m’appelle par Skype à des heures pas possibles et qu’elle ne raccroche pas tant que je n’ai pas répondu … » Il laissa sa phrase en suspens, comme pour que Willow comprenne qu’il aurait pu continuer à énumérer comme ça pendant bien longtemps. Il avait détourné le regard vers la mer tout en parlant, un sourire amusé aux lèvres. Ses yeux revinrent bien vite jusqu’à Willow, comme si celle-ci avait une certaine force magnétique. « Mais il est trop tard pour toi, t’as déjà accepté de vivre avec moi. » Releva-t-il en haussant les épaules, l’air faussement coupable. Ils allaient devoir s’adapter à cette nouvelle réalité : ils étaient en quelque sorte un couple qui avait brûlé bien des étapes. Vivre ensemble avant même d’avoir dit les trois mots magiques, ce n’était pas rien.
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MessageSujet: Re: the line begins to blur (willow)   the line begins to blur (willow) - Page 2 EmptyMar 30 Aoû 2016 - 14:44



   
willus.
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S
a révélation sur le fait que j’étais la première femme avec qui il se rendait à cet endroit me toucha en pleins cœur. C’était si beau, tellement magique. J’avais l’impression qu’ici, à ses côtés, rien de mal ne pourrait arrivé, qu’on serait heureux ensemble. Jamais je n’aurais pu rêver mieux. «Je t’en montrerai un tas d’autres, Will, si tu veux. » Je souris, comblée. « J’en serais plus qu’honorée.  » Je me sentais capable d’aller ou il voulait, quand il voulait. Il ne me fallait qu’un mot de lui. Je me sentais bête de tomber si facilement pour cet autrichien aux charmes certain mais c’était ce que je ressentais. Découvrir de nouvelle chose avec lui était un projet que j’avais envie de faire aboutir rapidement. Je n’avais jamais été du genre très aventureuse. Pour preuve que j’avais passer quasiment toute ma vie à Sidney mais avec August, j’avais envie de changer ça afin de partager de  magnifiques moments avec lui, comme celui qu’on était entrain de vivre.
Ce lieu magique, cette journée parfaite en duo avec lui, je ne pourrais trouver meilleur moment. Je décidais alors de lui ouvrir mon cœur.  Je ne savais pas trop ou ça nous mènerait, ni même si c’était réciproque. Néanmoins, j’avais besoin de savoir si je m’imaginais ses choses entre lui et moi, ou si c’était bel et bien réel. Je ne m’attendais à rien et à tout à la fois. Puis August aussi m’ouvrit son cœur et balaya mes doutes. J’étais dans les nuage, le cœur en fête. J’étais vraiment contente qu’on  ait eu cette conversation, surtout que le moment était parfait, comme suspendu en dehors du temps. Quand il me signifia son envie de m’embrasser, je ne pu que lui donner mon accord, en ayant très envie moi-même. Je sentais mon cœur s’emballait et mon sang pulsait à mes oreilles alors que nos visage se rapprochaient. August baissa légèrement sa tête vers moi et nos lèvres se touchèrent en une explosion de sensation et d’émotion. Un feu d’artifice se déclencha et je perdis tout conscience de l’extérieur. Il n’y avait que August et moi, entrain de nous embrassés. D’abord chaste et timide, notre baiser s’intensifia, me laissant a bout de souffle quand on se sépara. Les joues roses, mon sang toujours pulsant à mes temps, je cachais mon visage dans mes mains pour cacher mon trouble, signalant en riant à August qu’il était doué pour faire craquer les femmes. Je me sentais toute chose et pour le moment incapable de bouger ou de penser clairement. Il rit aussi et ce son fut à mes oreilles le plus beau du monde. «Pas tant que ça, faut juste croire que ça fonctionne bien sur toi … J’suis chanceux. » Je me mordillais la lèvres, amusée. « Peut-être bien oui … » Soufflais-je. Il avait sûrement raison. Son charme avait un véritable effet sur moi, effet que je n’avais pas pu ignorer alors même que cela ne faisait que quelques semaines que je le connaissais. Ce fut ensuite à mon tour de lui assurer ma chance d’être tombé sur lui, lui qui sans m’en apercevoir avait panser les plaies avec lesquels j’avais débarquée chez lui. Il posa un regard sur moi, un regard indescriptible puis il me sourit en coin et fit chavirer mon cœur à nouveau. «Tu dis ça maintenant, mais … Tu vas rapidement changer d’avis en constatant que je perds des poils ou des cheveux dans la douche, que j’ai toujours une odeur de rhum quand je rentre du boulot, que ma mère m’appelle par Skype à des heures pas possibles et qu’elle ne raccroche pas tant que je n’ai pas répondu … » Je ris en secouant la tête. Il en parlait comme de défaut mais moi je ne voyais pas les choses comme ça. Je l’observais alors qu’il avait les yeux vers l’horizon un sourire énigmatique sur les lèvres avant que ses billes brillantes reviennent vers moi. «Mais il est trop tard pour toi, t’as déjà accepté de vivre avec moi. » Me dit-il en haussant les épaules avec un petit air de chien battu. Je venais glisser ma main sur sa joue tendrement. « Par ce que tu crois que je suis parfaite moi ? » Lançais-je en pouffant, rieuse. « J’ai aussi mes défauts tu sais. Toi aussi tu es bloqué avec moi. » Je lui fis un clin d’œil. Le fait qu’on est brûler malgré nous les étapes d’une relation normale ne me faisait pas peur. Je voyais plutôt le fait qu’on vive ensemble comme un avantage. Il fallait seulement qu’on veille à garder de l’espace pour nous-même, qu’on ne soit pas trop l’un sur l’autre. Je me réinstallais confortablement contre lui, n’ayant vraiment pas envie de bouger ni de m’éloigner de lui pour le moment. Je souris. « Tu va devoir faire fort pour égaler cette vue la prochaine fois … Je pourrais rester ici à vie. » Commençais-je « Mais j’ai confiance en toi pour m’impressionner une nouvelle fois. » Lui assurais-je, convaincue qu’il le ferait. Là, à ce magnifique point de vu, une nouvelle étape de ma vie commencer. Cette journée était parfaite et elle le devenait de plus en plus à mesure que les heures défilaient.
WILDBIRD


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MessageSujet: Re: the line begins to blur (willow)   the line begins to blur (willow) - Page 2 EmptyMer 14 Sep 2016 - 18:43

Les avertissements d’August quant à ses nombreux défauts, bien que très légers, ne semblèrent pas atteindre la certitude de Willow quant à l’affection qu’elle lui portait. Elle demeura bien ancrée dans ses sentiments pour l’homme, et dans sa décision de s’être jetée à pieds joints dans l’inconnu, dans la nouveauté, à ses côtés. Elle glissa sa main sur la joue de l’homme, doucement, tendrement. « Parce que tu crois que je suis parfaite moi ? J’ai aussi mes défauts tu sais. Toi aussi tu es bloqué avec moi. » Son clin d’œil avait suffi à lui faire oublier l’idée que Willow puisse avoir des défauts insupportables. La belle blonde ne pourrait sans doute pas le décevoir, un jour, ou du moins pas assez pour qu’il s’écarte de son chemin. Pas assez pour que la chaleur entre eux se dissipe pour ne laisser place qu’à la pièce froide et sans vie que deviendrait leur logement. « Je n’appelle pas cela être bloqué. » Au contraire, puisqu’en une semaine avec Willow, August avait eu l’impression de s’élever au-dessus des nuages, d’avancer, de voler vers l’horizon le plus beau qui soit. La jeune femme se cala de nouveau contre lui, posant sa tête sur son épaule afin d’admirer encore le paysage qui s’étendait sous leurs yeux. Le silence se réinstalla un moment, avant que la douce voix de Willow ne vienne chanter aux oreilles du professeur. « Tu vas devoir faire fort pour égaler cette vue la prochaine fois … Je pourrais rester ici à vie. Mais j’ai confiance en toi pour m’impressionner une nouvelle fois. » August esquissa un sourire et se détacha de la jeune femme pour mieux la regarder. « Je ferai de mon mieux pour te couper le souffle le plus souvent possible. » Pas qu’il désirait qu’elle cesse de respirer, à force, non, plutôt qu’elle assiste aux plus beaux spectacles que les paysages du monde avaient à lui offrir, qu’elle arbore son sourire rêveur le plus souvent possible, que ses yeux brillent toujours plus pour se confondre aux étoiles dans la nuit. « J’aurais envie que ce moment ne se termine jamais. » Avoua-t-il finalement, se perdant dans son regard. « Mais j’aimerais avoir le temps de t’emmener à un autre endroit avant que le soleil ne se couche. » Et les minutes et les heures passaient si rapidement en sa compagnie qu’August se doutait bien qu’ils devraient rapidement partir de ce point de vue pour se rendre à un autre. Il se leva donc, tendit sa main vers Willow, et la tira légèrement vers le haut pour l’aider un minimum à se remettre sur pieds. Main dans la main, ce contact devenu tout d’un coup bien plus naturel, ils redescendirent la pente raide jusqu’en bas, avant de traverser la ville de nouveau pour se rendre de l’autre côté de la rose des vents, celui où le soleil se coucherait. « Nous y voilà. » La falaise était haute, mais l’ascension n’était pas aussi ardue que celle qu’ils venaient d’affronter deux heures plus tôt. « Pile au bon moment, en plus. » À l’horizon, la boule de feu qui réchauffait leur peau commençait tranquillement à se cacher derrière le lit d’eau salée, déformant sa parfaite circonférence. Il pressa son corps contre celui de Willow, tous les deux debout, fiers comme les rois du monde du haut de leur royaume, alors que le jour s’éteignait devant leurs yeux. Peu importe, la flamme qui s’était allumée entre eux deux suffirait à guider leurs pas jusqu’à chez eux. Chez eux.

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MessageSujet: Re: the line begins to blur (willow)   the line begins to blur (willow) - Page 2 EmptyDim 18 Sep 2016 - 18:36



   
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lus la journée avancée et plus elle serait à marquer d’une pierre blanche. Jamais journée n’avait été plus parfaite à mes yeux. Etre avec August, devant un véritable spectacle, dans ses bras, c’était ce que je pouvais rêver de mieux. Il avait beau me parler des défauts qu’il croyait avoir, moi ça me passait bien au dessus de la tête. A mes yeux ils étaient insignifiant comparer à ce que je ressentais pour lui. Glissant une main sur sa joue, je lui assurais que moi aussi j’avais des défauts. Personne n’était parfait. « Je n’appelle pas cela être bloqué. » Me dit-il. Je souris. « Je dis seulement que qu’on a tous des défauts. Je pense simplement que cela n’a aucune espèce d’importance pour moi. Je sais ce que je ressens pour toi et rien ne changera ça. » Je le regardais, sur de moi, sur de ce que j’avançais. Je me calais contre lui, regardant encore et toujours l’éblouissant paysage devant nos yeux. C’était parfait. Plus que ça même. Je n’avais pas les mots pour dire ce que je ressentais. Ce qui me venait n’était pas assez puissant. Nous gardâmes un moment le silence, avant que ma voix retentisse. C’était tellement parfait qu’il allait devoir faire encore mieux les prochaines fois pour égaler cette vue. J’avais pourtant une total confiance en lui pour me couper encore le souffle. Il me sourit et se détacha de moi pour mieux vriller son profond et expressif regard sur moi. « Je ferais de mon mieux pour te couper le souffle le plus souvent possible. » Me dit-il, coupant effectivement mon souffle quelques secondes. Je fermais les yeux, sur un nuage. Je les réouvrais pour plonger dans ses yeux. « Alors je serais la femme la plus heureuse du monde. » Et tellement plus encore. Je chérirais ses moments probablement jusqu'à la fin de ma vie. Et même si je ne peux pas prédire l’avenir, je sais que je garderais en moi les moments que j’aurais passé avec lui. Quoi qu’il arrive. «J’aurais envie que ce moment ne se termine jamais. » Je le regardais. Il lisait dans mes pensées. «Mais j’aimerais avoir le temps de t’emmener à un autre endroit avant que le soleil ne se couche. » Je fis la moue quand il se leva. Je n’avais pas envie de bouger, de laisser passer ce moment magique bien que je savais qu’il nous faudrait à un moment donné redescendre. J’attrapais la main qu’il me tendait en grimaçant. « D’accord. Puisqu’il le faut … » Je finis par sourire et main dans la main, nous reprîmes le chemin à l’envers pour redescendre. J’avais beau être un peu triste de quitter notre bulle, je ne doutais pas que l’endroit ou me conduisait August valait le coup d’œil. Je me consolais avec cette certitude. Je le suivis donc à travers la ville, me laissant guider, en confiant avec lui. Nous arrivâmes ensuite à notre prochaine étape, juste quand le soleil entamait sa descente. Il nous fallut encore une fois grimper légèrement mais c’était du gâteau en comparaison de l’autre ascension que nous avions fait plutôt dans la journée. «Nous y voilà. » Je souris et m’élançais à ses côtés. « Pile au bon moment, en plus. [/color]» Dit-il, une fois en haut alors que le soleil décliner devant nos yeux. Encore une fois, c’était un spectacle éblouissant. Je souris, regardant le coucher de soleil. « Encore un magnifique moment que je n’oublierais pas. » Je me tournais vers mon colocataire et tellement plus. « Merci. » Soufflais-je, venant dans ses bras. Nous restâmes à regarder le soleil se coucher puis on repris le chemin du retour. Chez nous. Les cœur battant la chamade, des papillons dans le ventre, je n’étais pas sur de trouver le sommeil ce soir. Je m’en fichais. Jamais je ne m’étais sentis aussi bien et je ne voulais en aucun cas que cela prenne fin. .
WILDBIRD


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