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↳ personnages attendus

Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 max. - les maths, cet enfer.

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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. - Page 2 EmptyDim 31 Déc 2017 - 17:58

Je dois admettre que c’est tout nouveau pour moi et bien que j’ai adoré gouté à ses lèvres et que je recommencerais bien volontiers, je suppose qu’on peut faire autre chose que se rouler des galoches.  Je souris néanmoins à sa réflexion constatant que de nous deux, il était peut-être le plus enfantin sur ce point. « Oui, c’est sur qu’il y a foule aux autres tables. » lui fis-je remarqué avec un sourire en coin, moqueur avant de regarder vers le comptoir, comme l’indiquait Ren. Effectivement y avait quelques personnes là-bas, affalés au bar. Je souris et me tourne vers lui «  Et me priver de ma glace à la cerise ? » fis-je avec une petite moue enfantine. «  Bien que tes lèvres soient très agréables, j’y tiens à ma glace à la cerise… » lui dis-je avec un sourire contrit. Et alors que je me mets à déguster cette petite cerise bien rouge et juteuse  en fermant les yeux pour la savourer de mon mieux, je ne vois pas ce qui a fait buguer Ren au point de me fixer comme il le fait. Je m’en aperçois qu’une fois ma cerise dégustée et appréciée et je suis un peu inquiet. J’agite ma main devant son visage pour le faire réagir et ça marche, bien que sa réaction et très bizarre. Soit… J’ai p’tre fait quelque chose de mal. «  Tu m’en veux pour quelque chose ? » demandais-je sans comprendre «  C’est par rapport au serveur ? » supposais-je alors que j’avais défendu le pauvre travailleur qui n’avait rien demandé. Naïveté.
 
Finalement, les choses se tassent et Ren me propose une sortie. Je n’ai rien de prévu, hormis quelques révisions, mais rien de bien important que je ne puisse pas reporter. Et lorsque je lui dis que je dois d’abord m’occuper de mon chien mais que je serais libre un peu plus tard, il m’interroge vis-à-vis de Lokhen. J’ignorais que ça l’intéressait, même si je lui ai déjà parler de lui. « En général, je vais dans les bois autour de la ville, il a besoin de grands espaces pour se dépenser… » lui avoues-tu sans pour autant rentrer dans les détails. « Ouais, bonne idée, je crois qu’il y a le festival de noël à Bowen, on peut s’y rendre ? C’est pas tous les jours qu’on trouve une patinoire ici… je suppose. » fis-je après réflexion. J’aimais bien patiner, même si je n’étais pas non plus un pro. C’était un peu comme le roller, et j’appréciais beaucoup la sensation de patinage. J’avais souvent eu l’occasion d’en faire en France notamment grâce à la localisation de mon petit village de montagne. « Mais… tu sais patiner ? » l’interrogeais-je curieux.
 

Il m’apprend que ses parents le laissent faire un peu ce qu’il veut sans jamais rien lui dire. C’est super étrange, moi j’ai toujours eu mes parents sur le dos, même si je trouvais que j’avais une certaine liberté. Mais quand ma mère me disait d’être à la maison pour 18h00, ce n’était pas 18h01 au risque de me prendre des remontrances. Je n’avais pas non plus le droit d’aller ou je voulais quand je le voulais, je devais toujours demander la permission avant. En somme, j’avais eu une éducation toute à fait correcte, sauf que depuis leur mort, je n’avais plus personne pour me cadrer comme ils l’avaient fait. « Sérieux ? ils te laissent tranquille ? t’as pas de couvre feu ou autre ? » lui demandais-je surpris. «Bon… après… c’est vrai que t’es plus vieux mais… c’est assez surprenant… » ajoutais-je en souriant.  Je mange ma glace, j’en profites pour lécher goulument ma cuillère parce que merde ! GOUT CERISE QUOI !  Rien ne doit se perdre ! Il me propose de le retrouver après son entraînement de boxe et je souris sans pouvoir m’en empêcher. Il m’avait déjà parlé de la boxe durant nos heures de travaux de soutient, et je dois dire que j’irai volontiers le mater regarder à l’entraînement si je n’avais pas Lokhen à m’occuper. «  ça marche ! J’essaie de faire vite pour arriver avant la fin de ton entraînement. » lui dis-je en souriant, repoussant la coupelle vide, «  c’était trop bon. » souris-je en tapotant mon ventre de ma main. 
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. - Page 2 EmptyDim 31 Déc 2017 - 19:05


toi + moi = ? déso, j'suis nul en maths.
maxim & ren
Je retiens bien le fait que mes lèvres soient agréables, une remarque pertinente qui me fait sourire fièrement. J’aimais bien qu’on me dise ce genre de choses mais je préfère que ce soit quelqu’un à qui je tiens qui me le dise. Quelqu’un comme lui, en fait. En revanche, le reste, je ne le relève pas. Je préfère l’observer manger sa cerise d’une façon érotique sans même qu’il ne s’en aperçoive. Et merde. Je me suis encore perdu dans mes pensées. Sa main devant mon visage me le fait comprendre et je tente tant bien que mal de reprendre contenance. Et quand il me demande si je lui en veux pour quoi que ce soit, je secoue la tête. Comment vais-je lui dire ? Faut pas que je sois trop brutal. Faut pas que je sois trop brutal. La glace me calme un peu, c’est au moins ça de pris. « Non, non ! C’est juste que … Ben … J’aurais bien aimé être à la place de cette cerise. » Oh ça oui. C’est peu dire, franchement. C’est d’ailleurs la première fois que je voudrais être une cerise. Ca ne m’était jamais arrivé avant. Enfin, au-delà de la métaphore de la cerise, ça ne m’était pas arrivé d’une façon aussi puissante.

Le sujet dérive sur son chien et puis mes parents, et ça me soulage un peu. Au moins je pense à autre chose que cette foutue cerise même si cette image me revient en tête sans arrêt (onsedemandepourquoihein ? max. - les maths, cet enfer. - Page 2 1496719789). Il me dit qu’il voudrait bien aller patiner et je souris. Ca fait un long moment que je n’ai plus patiné. Et d’ailleurs, il me pose cette question qui me fait hausser les épaules. « Ben, je savais. Et je sais faire du roller. C’est un peu la même chose, c’est une question d’équilibre. » De toute façon, on allait vite le savoir. « Et toi ? Je parie que t’es doué. » Mon sourire se fait plus grand. Au pire, si j’ai du mal, il me tiendra la main pour me retenir de tomber. Oh, c’est une bonne idée ça. Je devrais le noter quelque part bien que je sois certain de ne jamais l’oublier.

On parle de mes parents et j’essaie de passer entre les mailles du filet histoire de ne pas trop m’étaler mais il me pose des questions là-dessus auxquelles je peine à répondre. « Bah … Je suis pas le genre de gars à rentrer à pas d’heure de toute façon alors … Non, j’ai pas de couvre-feu. Ils savent que je fais rien de mal. » C’est vrai. Je suis pas du genre à aller en soirée, à fumer, ou à boire comme un trou. Tant que j’ai des notes raisonnables, ça leur va. « Ils ont plus peur de me retrouver à l’hosto ou chez les flics en fait … » marmonnais-je pour moi-même. Vu mon impulsivité, ça n’était pas rare. Oh, le voilà qu’il recommence avec sa cuillère. Bordel mais il va jamais s’arrêter ! Je termine ma glace rapidement et bois mon eau tout aussi vite. Et lui, il sourit et je lève un sourcil en me demandant ce qu’il y a de si drôle … Puis, je comprends. « Essaie, oui. » Je souris à mon tour et dépose un billet sur la table pour payer. Tant pis pour la monnaie, de toute façon je n’en ai pas vraiment besoin. « Tant mieux si tu t’es régalé. J’avoue que c’était bien meilleur que des exercices de maths … » Meilleur et inoubliable aussi. Max me dit qu’il va y aller et je le raccompagne dehors. Une fois à l’extérieur, nos chemins se séparent. Je vais directement à la salle, j’ai besoin de me défouler un peu. Mais avant, je passe mes bras autour de lui pour le serrer contre moi et j’en profite aussi pour l’embrasser encore. Et encore. « Mh … Tu devrais y aller avant que je ne te bouffe les lèvres. » J’allais vraiment le faire s’il me laissait continuer comme ça. Je lui lance un large sourire, un regard toujours aussi brillant et puis en me détournant, je soupire, un peu sur mon nuage. Cette journée était tellement parfaite.

***


18h17. Vêtu d’un short et de mes baskets, sans oublier mes gants de boxe, je me défoule dans un combat sur le ring. Je me suis bien défoulé avec tout cet entraînement. J’ai évacué mon stress, ma colère, ma rage mais aussi ma frustration. Et Max n’y était pas pour rien même s’il ne le savait pas sur le moment. Mais c’est ça que j’aime, chez lui. Son côté naïf. J’ai l’impression d’être plus sage avec lui, même si mon côté animal ressort parfois, j’arrive quand même à bien le maîtriser quand il est là. C’est plutôt une bonne influence mais je suis pas certain de la lui rendre. D’ailleurs, trop concentré sur le combat, je n’ai même pas remarqué sa présence. Mais je n’ai pas besoin de la remarquer pour tout donner, je donne toujours tout.

C’est qu’après avoir écrasé le microbe qui me servait de partenaire que je remarque qu’il est assis sur un banc à me regarder depuis tout à l’heure. Je lâche un sourire en coin, secoue la tête et vais le rejoindre pour boire et m’essuyer un peu avec ma serviette. « Alors, t’as bien profité du spectacle ? » Je m’assieds à côté de lui et range mes gants avant de poser mes yeux sur lui. Qu’est-ce que j’ai chaud bordel ! « Ca t’a plu ? Si un jour tu veux tester je serais pas contre un petit entraînement avec toi. » Je serais même pour. Ca me plairait de le voir essayer de m’en mettre une. J’ai bien dit essayer. « Tu m’attends dans les vestiaires ? Je dois aller me doucher. J’en ai pas pour très longtemps ! » Je me penche pour poser mes lèvres sur les siennes le temps d’un instant puis pars à la douche en me rendant compte que ses lèvres m’avaient déjà manquées. Bordel il s’est incrusté dans ma tête tellement vite que je ne m’en suis pas rendu compte.
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. - Page 2 EmptyDim 31 Déc 2017 - 20:44


Ren a écrit:
 Non, non ! C’est juste que … Ben … J’aurais bien aimé être à la place de cette cerise. 

 
Je n’ai, pas tout compris sur le moment. Il m’a fallu quelques longues et interminables secondes avant de saisir toute la portée de ses paroles. Je l’ai d’abord regardé avec incompréhension, comme s’il était devenu fou et puis… quand j’ai réalisé ce qu’il voulait dire, j’ai senti mes joues qui s’empourprèrent. Je note que j’ai tendance à rougir un peu trop, chose que j’ignorais possible chez un homme. « T’es complètement taré. » souris-tu en baissant les yeux, quand même touché par l’allusion qu’il avait faite.  Après tout, c’était plaisant de savoir qu’il aurait bien voulu que ses lèvres soient à la place de la cerise. Enfin… C’était bien ça qu’il voulait dire, n’est-ce pas ? Heureusement que la conversation bascule sur Lokhen et sur ses parents, parce que je commençais à avoir des pensées beaucoup moins innocentes d’un coup. Ça doit être les hormones qui me travaille… D’un côté, ce serait bien la première fois…
 
« -Doué ? je dirais pas tant… Mais je me débrouille… J’en faisais souvent avec mes amis en France. » lui dis-je en souriant. Enfin, c’était surtout ma meilleure amie qui m’y traînait toutes les semaines lorsque la patinoire était ouverte. « Ouais c’est pas bien différent du roller ou du ski. C’est une question d’équilibre ! » souris-je en terminant ta glace. Je suis conscient que n’importe qu’elle ado de notre âge envierait la confiance qu’avait les parents de Ren envers leur fils. Dans d’autres circonstances j’aurais pu l’envier aussi si mes parents étaient toujours là. Mais maintenant, je donnerais tout pour entendre ma mère me sermonner comme elle le faisait autrefois. Et puis entendre Ren se contredire presque en disant qu’il est plutôt sage mais que ses parents ont surtout peur de le savoir à l’hôpital ou chez les flics, j’ai presque envie de rire. Mes parents n’avaient pas ce genre d’inquiétude parce que je savais que j’avais intérêt à filer droit, et pourtant, mes parents avaient jamais étés violent envers moi. J’insiste pas plus, parce qu’il est temps d’aller sortir Lokhen. Je n’aime pas l’idée de me faire inviter, mais c’est lui qui a voulu après tout et puis je l’inviterais la prochaine fois.
 
 Je rigoles à sa phrase alors que nous sortons après qu’il est payé. «  Merci » dis-je en souriant, «  Et ne cries pas victoire trop vite… Tu les feras ces exos de maths ! Tu peux me croire, je devrais être bon pour… demain ou après-demain! » ris-je de bon cœur en le taquinant un peu. Alors qu’il passe ses bras autour de moi, comme lorsque nous sommes venus, je profite de ce moment pour lever les yeux vers lui, l’admirant. Tout est tellement plus simple avec lui et surtout naturel, même si c’est bien la première fois que… bah que j’ai… un petit copain ? Enfin… je suppose que… J’ai un doute quand même, est-ce que lui nous considère comme ensemble ou bien ? J’ai pas le temps de lui poser la question que ses lèvres viennent rencontrer les miennes. C’est tellement agréable que… Oh bordel… dites moi pas que je viens de… gémir ? Je sens une fois de plus mes joues qui s’empourprent et alors qu’il va pour s’écarter de moi, je glisse ma main gauche derrière sa nuque pour approfondir le baiser quelques secondes de plus en laissant ma langue caresser la sienne. Déjà, parce que j’en ai envie et aussi… parce qu’avec un peu de chance, il aura oublié mon gémissement à la con. Puis… Il faut bien qu’on se sépare, ne serait-ce que pour respirer, parce qu’aux dernières nouvelles, on est pas champions d’apnée. Faudrait que je me renseigne pour me faire greffer des bronchies, p’tre que ça peut permettre de respirer indéfiniment dans ce genre de situation. Je suis sur que je suis rouge tomate là. C’te honte. Il a pas l’air de le remarquer, ou sinon c’est le cas, mais il ne fait pas de remarque…
Ren a écrit:
 
« Mh … Tu devrais y aller avant que je ne te bouffe les lèvres. »


 
Je laisse un rire s’échapper de mes lèvres. « T’oserais pas… si tu me bouffes mes lèvres… tu pourras plus jamais les embrasser après. » me moquais-je gentiment. « Mais… je vais quand même y aller… on ne sait jamais… » ajoutais-je en lui faisant un clin d’œil. Je me glissais légèrement sur la pointe des pieds pour y déposer un furtif baiser à nouveau « A toute à l’heure. », avant de partir, prenant la direction d’une ruelle différente de la sienne.
 
******
 
J’avais couru à en perdre haleine, mes pensées tournées vers Ren. J’avais passé l’heure avec Lokhen, m’amusant avec lui et le câlinant en me demandant comment j’en étais arrivé là. J’avais bien compris que je pensais souvent à lui depuis quelques temps. Je m’étais littéralement attaché à lui et ce n’était pas pour rien qu’on avait eu autant de cours de soutien. Au fur et à mesure, je lui avais suggéré des heures en plus, juste pour pouvoir passer du temps avec lui. Maintenant, je commençais à comprendre pourquoi.
 
J’étais excité à l’idée de ce qui s’était produit cet après midi, et j’avais franchement peur que cela n’avait été qu’un rêve. Après une heure avec Lokhen, puis une douche  bien trop froide au niveau des douches publiques désertées sur la plage, j’étais prêt à le retrouver. Je câlinais mon chien qui devait malheureusement se sentir bien seul, mais je ne pouvais pas l’amener au festival bien qu’il aurait adoré. Je me rendis presque en courant jusqu’à  la salle de sport, histoire de me réchauffer un peu. Je n’allais vraiment pas pouvoir continuer comme ça longtemps si je ne voulais pas me retrouver en hypothermie ou avec une pneumonie, mais je me refusais toujours à demander de l’aide à Eibell. Qu’elle aille au diable.
 
Heureusement la salle de sport était chauffé, et bien que j’avais encore l’impression d’être geler, je ne claquais plus des dents c’était déjà ça. Je me postais sur les hauteurs des gradins, prêt d’un des nombreux chauffages en matant Ren. Bordel qu’il était beau. J’observais chacun de ses muscles qui se contractaient à chaque mouvement et qui me faisait plus d’effet de réchauffement que le radiateur lui-même. Je finis d’ailleurs par m’asseoir en sentant mon pantalon devenir un peu trop étroit, rougissant de savoir mon corps réagir ainsi à la vue de sa musculature parsemée de sueur.
 

Ren a écrit:
 Alors, t’as bien profité du spectacle ? »

 

S’il savait. Oh S’il savait l’effet qu’il m’avait fait rien qu’en boxant. Je m’abstins de le lui dire d’ailleurs. Et alors que j’avais retrouvé le contrôle de mes émotions, voilà qu’il venait me narguer avec cette bouteille. J’observais sa gorge exposée aux tentations et je du reconnaître que je me serais volontiers jeter sur lui pour l’embrasser si nous avions étés seuls. D’ailleurs, à la pensée que d’autres pouvaient voir les réactions de mon corps, je fus soulagé de sentir mon entrejambe reprendre sa taille initiale. « Et bien… Le mot est faible… » soufflais-je sans pouvoir me retenir. «  Et comment ! T’es vraiment doué… » lui dis-je en souriant. «  Mais, j’y connais pas grand-chose en boxe… C’est le Taekwondo que je pratique. Et tu vas me foutre… » Quoique… a bien y réfléchir… être mis au tapis par Ren ça me plairait assez bien. Lui, au dessus de moi, sur un tatami… «  Ouais, j’essaierai ! On fera un petit combat. » me repris-je avec un grand sourire innocent. J’acquiesce d’un signe de tête et je me lève juste avant qu’il ne m’embrasse. Je frissonne de bien être à retrouver ses lèvres, à moins que ce ne soit de froid, faut dire que je suis toujours en mode glaçon quand même. « Pas de soucis vas-y ! » répondis-je en gardant les mains dans les poches pour les réchauffées. 
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. - Page 2 EmptyDim 31 Déc 2017 - 22:56


toi + moi = ? déso, j'suis nul en maths.
maxim & ren
J’étais loin d’être taré, je le sais. C’est juste qu’il m’attire et c’est indéniable. Il me rend fou ce gars, je sais pas comment il fait. Peut-être que si je ne le connaissais pas, je le considérerais autrement mais ce n’est pas le cas. Là je crois juste que je suis raide dingue de lui et il a l’air de le comprendre petit à petit. Et ses joues qui rougissaient de façon fulgurante, c’était le plus beau des compliments. « Je crois que le terme le plus approprié est que je suis dingue de toi. » dis-je avec un sourire. Eh non, je n’avais pas fini de lui dire ce genre de choses. Peut-être que c’était trop mais j’aimerais bien qu’il comprenne que je suis loin de vouloir le lâcher, surtout maintenant. Ce n’était que le début.

Nous parlons de patinage et il m’indique en avoir fait souvent en France, ce qui ne m’étonne pas des masses. Il m’avait dit qu’il venait de France, je lui avais trouvé un petit accent étranger auquel je n’étais pas resté indifférent. « Cool alors, tu pourras me ramasser si jamais je m’éclate par terre en prenant trop la confiance. » Je ricane. Mais d’un autre côté, je serais ravi de m’éclater la gueule si c’est pour que ce soit lui qui me soigne après. Ca lui irait bien, n’empêche. Je l’imagine déjà en train de soigner mes blessures. Enfin, la conversation se tourne sur mes parents et j’ose à peine en parler. Je sais pas vraiment pourquoi j’ai ce blocage-là, peut-être parce que je suis toujours resté plus ou moins secret avec eux. Ils ont appris à m’apprivoiser d’une certaine manière mais d’un autre côté, ils ont seulement appris à respecter mon caractère de merde. Et à faire avec. Tant que je ne me drogue pas, tout leur va. Et pourtant, je ne peux m’empêcher de voir dans leurs yeux le soulagement qu’ils ont quand je rentre sain et sauf, sans aucune égratignure dû à un combat de rue. Ou la peur quand je rentre saigné. On sait jamais avec moi, c’est un de mes défauts mais je l’assume complètement et surtout, c’est plus fort que moi.

Lorsqu’il me parle des exos de maths, je fais la moue. J’ai vraiment pas envie de les faire, c’est dingue. En même temps, pas tant que ça finalement. Faut dire aussi que ça me donnera l’occasion de passer du temps avec lui. « Mh … Mais si je redouble, je pourrais rester un an de plus avec toi. » Bon, même si ce serait un plaisir de rester avec lui un an de plus, ce n’était qu’une blague. Je ne peux décemment pas me permettre de louper cette année. C’était décisif, mes parents m’en voudraient trop et puis il faut que je me trouve un boulot. Même si mes parents sont blindés … C’est pas l’argent qui m’intéresse, seulement le fait de faire quelque chose. D’avoir mes journées occupées. De bouger. Je peux pas rester en place, c’est impossible. Je peine déjà à réussir à rester tranquille pendant une journée de classe alors un an de plus ce serait un peu de la torture pour moi. Je le prends contre moi une fois sortis, je n’ai pas la moindre envie qu’il s’en aille mais je sais qu’on va se revoir bientôt. Alors pour me faire patienter, j’en profite pour l’embrasser en le gardant proche de moi. Ouais bon, peut-être que je suis un peu trop collant mais il n’a pas l’air de détester ça, vu son gémissement … Un bruit qui me donne clairement envie de ne pas le lâcher. Et je crois que lui non plus n’en a pas envie, vu le baiser qu’il me donne. Je l’apprécie à sa juste valeur en le pressant contre moi, mes mains dans son dos, ma langue liée à la sienne. J’ai envie qu’il recommence à gémir comme il vient de le faire mais s’il continue je vais pas faire que lui bouffer les lèvres alors je préfère mettre ça de côté. Mais si je les lui bouffe, c’est vrai que je ne pourrais plus les embrasser. « Ah ? Tu veux pas prendre le risque ? » Je souris à demi, savoure son dernier baiser et me mordille la lèvre en le regardant partir.

***


A la salle, l’entraînement se termine assez bien pour moi. L’autre n’a rien à dire, il me salue mais je vois dans ses yeux qu’il a la rage. Peut-être que la prochaine fois il se fera plus vorace … En tout cas, il n’est pas près de me battre. Ca fait trop longtemps que je boxe pour qu’il n’ait une seule infime chance de me mettre KO. Et puis, j’ai tellement de rage que mes coups sont trop forts et bien placés pour que mes adversaires y résistent. C’était peut-être avoir un ego démesuré pour les autres mais je sais juste ce que je vaux en termes de,  boxe. M’enfin, de toute façon je n’ai même pas le temps de m’en amuser que je remarque Maxim dans les gradins. Il a l’air plutôt content de me voir d’ailleurs. Tout rouge comme d’habitude. En m’approchant, je constate avec surprise que son corps aussi est content de me voir. Ca m’arrache un large sourire de fierté, j’aime bien lui faire de l’effet comme ça. Enfin, j’espère que c’est moi qui lui fais de l’effet et personne d’autre. Mais il me rassure par ses paroles et je m’installe à côté de lui, toujours aussi fier. « Je suis vraiment ravi que ça t’ait plu. » Je souris et reprends quelques gorgées d’eau avant d’entendre son sport. Ca me fait l’imaginer en kimono sans rien en-dessous … Il s’arrête en plein milieu de sa phrase et je lève un sourcil en me demandant ce qu’il allait dire. Mais en voyant sa tête, je pense savoir le fond de sa pensée et j’en ris. Qu’il est mignon avec son sourire innocent. Enfin, toujours est-il que si je ne vais pas me doucher maintenant, je vais finir par puer. La sueur c’est bien beau hein mais voilà quoi.

Je l’embrasse alors et quelque chose me perturbe. C’est bizarre, c’est pas comme d’habitude. Et je m’en rends compte en me détournant. Ce baiser était froid. Pas dans le sens figuré mais plutôt ses lèvres étaient froides. Peut-être que c’est moi qui ai chaud mais … Pour m’en assurer, je me retourne à nouveau, pose ma main dans son cou pour l’embrasser à nouveau, plus longuement cette fois. Sa peau est gelée. Ses cheveux sont encore humides. Je fronce les sourcils et soupire. « Qu’est-ce que t’as foutu Max ? On dirait un glaçon. Viens avec moi. » En fait, je n’attends même pas son avis et le prends doucement par le bras pour l’emmener aux vestiaires avec moi. Il est vraiment congelé, je n’aime pas du tout ça. Il pourrait tomber malade avec les courants d’air ! « Tu dois prendre une douche chaude pour te réchauffer. Je serai dans la cabine d’à côté, si t’as besoin de quoi que ce soit. Et si tu ne m’obéis pas … » Je plisse les yeux d’un air féroce. « Je te prendrais avec moi dans ma cabine pour te réchauffer moi-même. » Je prends peut-être un air menaçant mais je suis certain qu’il peut lire dans mes yeux que j’en ai presque envie qu’il me désobéisse. Je l’embrasse à nouveau et ouvre la porte de sa cabine puis la mienne. « T’inquiète pas pour les serviettes, j’ai tout. Douche toi bien p’tit cœur. » Je rentre rapidement dans ma cabine de douche et retire tous mes vêtements sans attendre. Je sais pas ce qu’il fait ou comment il réagit mais j’aime bien l’imaginer.

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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. - Page 2 EmptyLun 1 Jan 2018 - 0:29

J’étais un peu choqué par les sentiments qui semblaient animés Ren. Je ne savais pas s’il était normal de faire de telles déclarations alors qu’on venait de s’embrasser pour la première fois à peine une heure auparavant. C’était troublant. Peut-être qu’il pensait à moi depuis un moment aussi, comme je le faisais pour lui et qu’il était plus à l’aise pour exprimer ce qu’il ressentait que moi. Il fallait dire que je n’avais jamais été très expressif, même avant de venir à Bowen. Je décidais de ne pas me poser d’avantages de question et de prendre ce qu’il me disait comme ça venait, avec un grand plaisir qui faisait battre mon cœur à tout rompre. Je dardais d’ailleurs mon regard bleu dans celui plus sombre qu’était le sien, et je me mordis la lèvre inférieur pour  garder un peu de contrôle sur moi et ne pas me jeter sur ses lèvres qui n’appelaient qu’à être goûtées.
 
Le sourire que je lui offris voulait tout dire. Evidemment que je foncerais pour le ramasser s’il venait à s’éclater sur la glace. Je m’improviserais même infirmier s’il le fallait, bien que de ce côté-là, il avait du souci à se faire. « Aucun problème, je porte bien la cape de superman paraît-il. » ricanais-je avec un sourire narquois. J’avais hâte de me rendre avec lui à la patinoire, heureux à l’idée de pouvoir lui tenir la main pour l’aider si nécessaire. Surtout que de ce que j’avais remarqué, les marques d’affections en public n’avaient pas l’air de le déranger, ce qui au fond, me plaisait assez. Je n’avais jamais eu aucun apriori sur les gays même si je n’avais pas pensé l’être jusqu’à ce que j’embrasse d’abord Orson sans que ça ne me pose de problème – Bien que c’était plus par peur de le perdre- et ça m’avait permis de me faire comprendre que si mes pensées étaient autant orientées vers Ren, ce n’était pas pour rien.
 
Lorsqu’il parla de redoubler une nouvelle fois, je fronçais les sourcils, prenant un air réprobateur. Je supposais que je devais ressembler à mon père quand il faisait ça avec moi, ce qui me fit d’ailleurs soupirer. « tu as déjà redoubler une fois Ren, Et puis, c’est pas parce que tu iras à l’université qu’on se verra plus… » lui dis-je afin de le motiver à travailler. Je ne voulais pas qu’il foute en l’air son année, surtout à cause de moi. « De toute façon, on verra d’ici la fin de l’année, on y est pas encore ! » souris-je doucement. Et quant-à prendre le risque de me faire manger les lèvres, je lui  fis un sourire narquois sans rien lui répondre. Je partis juste après.
 
***
 
Je l’avais observé faire son dernier combat. J’avais apprécié le spectacle, surtout parce que j’avais l’occasion de le mater comme jamais. J’avais vu ses muscles se contracter, son corps me donnait l’impression de suivre les pas d’une danse lorsqu’il donnait et esquivait les coups. C’était beau. Et surtout, il était à fond. Il était concentré sur ses gestes, choses que j’avais rarement l’occasion de voir. Lorsque je lui donnais des cours de soutien, j’avais souvent l’impression qu’une simple mouche volante l’intéressait plus que ce que je disais. Quoique je me demandais si c’était pas plutôt moi finalement… Lorsqu’il me rejoint, il remarqua à mon grand malheur, l’érection sous mon pantalon.  Cette honte ! Bon, heureusement, il ne fait pas de commentaire, j’aurai été trop mal et je pense qu’il l’a compris. « Et comment… je pense que… je reviendrais te voir… souvent. » souris-je malicieux. «  Surtout pour te voir démonter tes adversaires comme tu l’as fait ! » ricanais-je en ayant remarqué qu’il était loin d’être ravi le gars qui s’était fait mettre au tapis tout à l’heure.
 
J’acquiesces à l’idée de l’attendre vers les vestiaires, et on s’embrasse furtivement. Je vais pour lui passer devant pour me diriger vers les vestiaires et il m’arrête, alors que je le regarde sans comprendre. Ah ! il veut un deuxième bisous, et bah il en demande… Il glisse sa main chaude dans mon cou et j’avoue que ça me fait frissonner de bien être, même s’il sue. Puis sans comprendre, il me gueule presque dessus. A merde… ca se sent tant que ça que je suis gelé ?  Fait chier… Je dois être plus prudent à l’avenir. «  Euh… non rien… je…. Je me suis baigné. » mentis-je en me passant une main dans le cheveu, toc que j’ai quand je suis nerveux. « Quoi ? ou ça ? » demandais-je alors qu’il m’entraine sans me laisser le choix vers les vestiaires. Bien que son geste et doux, je comprends que j’ai pas le choix et je veux pas me prendre la tête avec lui maintenant, pas déjà.  

Une douche maintenant ? mais j’ai pas d’affaire et… attends pas ensemble quand même !?! ah non ça va… Je suis rassuré, heureusement qu’il précise parce que j’ai du pâlir puissance mille. Pas que… enfin c’est juste que je me vois pas me prendre une douche avec lui quoi… D’ailleurs, ces paroles ont l’effet de me faire passer du blanc au rouge en cinq secondes. J’suis  écrevisse. Il perds pas le nord quand il parle de me réchauffer. Mais… je vais pas m’asseoir sur une douche chaude, donc je vais être obéissant… pour une fois ! Même si son regard montre clairement qu’il aimerait que je désobéisse « Désolé mais… Tu pourras que m’imaginer sous la douche » lui dis-je en rentrant dans la cabine avec un sourire  provocateur avant de refermer la porte sous son nez.
 

Je reste une dizaine de minutes sous l’eau chaude, la première depuis… quatre mois.  Je la savoure de mon mieux même si je pense que j’ai trouvé une solution pour me doucher régulièrement avec de l’eau chaude : ici. Je dois juste trouver un moyen de rentrer sans me faire prendre, ce qui est une autre paire de manche.  Je trouverais bien comment. Je ne sais même pas combien de temps je suis rester sous la douche, Ren m’a prêté une serviette et je me rhabille rapidement alors que mes cheveux sont toujours humides. Bon, j’espère qu’il va pas trop se poser des questions sur le pourquoi je vais me baigner à cette heure-ci, « Merci » dis-je à Ren, reconnaissant pour ce qu’il a fait, bien qu’il ne sache pas de quoi il en retourne exactement.  Je me penchais pour lui donner un baiser plutôt chaste par rapport à ceux qu’on avait eu jusque là « On y va ? »  lui proposais-je alors en souriant à nouveau.
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. - Page 2 EmptyMer 3 Jan 2018 - 17:29


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L’université ? Max avait l’air d’être très ambitieux pour moi. Je comptais pas y aller, je m’en fiche de l’université, si c’est pour faire pareil que le lycée, c’est pas la peine. Je préfère largement aller travailler et me bouger plutôt que d’étudier encore et encore. Plus, je ne saurais même pas quoi prendre comme matière. Non, c’est mieux pas. « Je compte pas aller à l’université, Max. Mais c’est gentil d’essayer de me booster ! » Il est mignon à s’en faire pour moi. Il a toujours été comme ça quant à mes études, je suppose que ce serait pareil pour tout le reste maintenant. Je lui souris, il avait raison. Il y a encore un peu de temps avant la fin de l’année, j’ai le temps de prendre cette décision-là même si pour le moment, c’était la seule dont j’étais certain.

***


Je remarque Max après ma séance assis dans les gradins. Il avait vraiment l’air d’apprécier ce spectacle et ça me ravissait au plus haut point. J’aimais beaucoup savoir l’effet que je lui faisais. Je sais bien qu’on vient tout juste de se montrer qu’on s’attire et tout mais ça n’empêche pas d’être flatté. A chaque fois il devient tout rouge et c’est juste adorable. J’aime tellement le voir comme ça, je pourrais le croquer. Surtout quand il me dit qu’il va venir me voir souvent. Mon ego se gonfle trois fois plus. « Tu peux venir quand tu veux, je les défonce toujours de toute façon. » Bon, c’est vrai que là, ma modestie est partie loin. Mais je ne faisais que dire la vérité ! Ca fait des années que je suis des cours de boxe, j’ai fini par avoir un niveau assez haut. Merci les combats de rue, aussi … Enfin, combats de rue, les bagarres que je provoque. Mais ça, je préfère ne pas trop en parler. C’est une chose dont je ne suis pas très fier. En même temps, il n’y a pas de quoi être fier … Je me retrouve souvent à l’hôpital et parfois, je préfère même dire que mes ecchymoses sont dû à mes entraînements de boxe plutôt que d’avouer que j’ai encore cherché l’adrénaline autre part.

Enfin bon, il est grand temps pour moi d’aller me doucher. Et en embrassant Max, je remarque qu’il est complètement gelé … Et ça ne me plaît pas. Bordel, pourquoi il est froid comme ça ? Qu’est-ce qu’il a foutu ? Une baignade … Ouais, une baignade. Je soupire et l’emmène avec moi dans les vestiaires. Je ne trouve même rien à répondre à ça, qu’est-ce que je pourrais dire de toute façon ? Il fait ce qu’il veut, s’il a envie de se baigner. Même si ça me plaît pas trop, cette histoire. Je sais pas pourquoi, j’ai l’impression qu’il y a quelque chose derrière cette excuse. Mais c’est pas grave, je passe au-dessus. Je préfère qu’il se réchauffe et lui « propose » de prendre une douche chaude. Chose qu’il a l’air d’accepter sans rechigner. Il est même tellement impatient qu’il me claque la porte au nez. J’en souris et secoue la tête. « Mhh … Avec plaisir. » marmonnais-je pour moi-même avant d’entrer dans ma cabine.

Je suis sorti de la douche depuis quelques minutes, j’ai eu le temps de me sécher et m’habiller avant de le voir enfin sortir. Il a pris son temps, mais en même temps, il en avait besoin. Il était vraiment gelé … D’ailleurs, je me demande pourquoi il a voulu se baigner. Enfin, je veux dire, c’est son droit mais il n’avait pas beaucoup de temps et puis il m’avait seulement dit qu’il allait promener Lokhen alors je suis un peu suspicieux là-dessus. Assis sur le banc en train d’enfiler ma paire de baskets, je relève la tête pour lui rendre son baiser en souriant. « C’est normal. » Pour moi, c’est normal de prendre soin de lui. Et puis surtout, il était vraiment gelé. Je me lève et m’approche de lui, une main sur sa hanche, l’autre part dans ses cheveux encore mouillés et je grimace. « Tu vas pas sortir comme ça ? On va à la patinoire, tu vas choper la mort avec tes cheveux mouillés. » Ah. Merde. J’en ai fait trop c’est ça ? A son visage, il a pas l’air très content. En même temps, je viens peut-être de le traiter comme un gosse alors je le comprends … Je prends toujours les choses trop à cœur quand j’aime une personne. Et parfois, ça me porte préjudice. Je soupire et me rassieds en secouant la tête. « Désolé. »
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. - Page 2 EmptyMer 3 Jan 2018 - 20:37

J’étais un peu déçu de constater que les études ne l’intéresser pas. C’était dommage, il avait pourtant d’étonnantes capacités… si la matière l’intéressait. «  Tes parents vont rien te dire ? » lui demandes-tu quand même, étonné que ses parents ne soient pas plus inquiets pour son avenir. Oh et puis, c’était son choix après tout et t’avais rien à dire, juste à l’encourager.
 
* * *
 
Les mots de Ren me firent quand même froncer les sourcils. J’avais bien vu qu’il était doué, mais il avait une telle rage en lui, c’était presque effrayant. Et surtout, il avait une telle confiance en ses capacités que c’était inquiétant, pour son propre bien. Je pratiquais depuis l’âge de cinq ans le Taekwondo, j’avais donc acquis beaucoup de capacité, de technique et d’adresse, pour autant, je n’étais jamais sur de remporter un combat sur un tatami face à un adversaire ayant les mêmes compétences que moi. C’était aussi pour ça que j’évitais les bagarres dans la mesure du possible, même si je provoquais parfois un peu trop. Mais Ren, il n’avait pas autant de recul, il était… trop sûr de lui. Malgré tout, je souris, même si c’était un peu forcé tout en jetant un coup d’œil vers son adversaire qui se diriger vers les vestiaires en contrebas du gradin. « Okay Chuck Norris » le taquinais-je doucement.
 
Je l’avais finalement suivi dans les vestiaires, frigorifié. Il m’avait poussé à prendre une douche, mais je ne m’étais pas fait prier. En sortant, de la cabine, il m’attendait déjà. «  Désolé d’avoir mis autant de temps » lui dis-je en souriant, gêné. Alors que je m’apprêtais à sortir, il  va comme pour m’enlacer, et sentir son corps contre le mien me perturbe un peu, pour autant je ne changerais pas de place, pour rien au monde. Sauf que son commentaire me refroidi autant qu’une douche glacer. Je lui lance un regard suffisamment éloquent et il s’excuse. Je soupire malgré moi  et attrape la serviette pour m’essuyait au mieux les cheveux « voila ! c’est mieux ?  C’est rien. Mais ne t’en fait pas pour moi, j’suis solide tu sais…. Et au pire… tu joueras les infirmiers ! » ricanais-je en enfilant mon blouson. «  Allez vient, ne tardons pas plus. » ajoutais-je en entremêlant mes doigts avec les siens avant de nous diriger vers la sortie.
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. - Page 2 EmptyDim 14 Jan 2018 - 16:46


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Finalement, ce n'était pas que mes études ne m'intéressaient pas, c'est surtout que je ne savais pas quoi faire ensuite. Et même si je devais chercher du boulot, en fait. Alors je hausse simplement les épaules. Après tout, je n'avais aucune envie de me lancer dans ce genre de discussions, j'ai tout le temps d'y penser. Enfin ... Presque. Puis au pire, je prendrais une année sabbatique.

***

Niveau boxe, fallait avouer que je me la pétais un peu. J'avais de quoi mais c'était pas forcément une raison ... Entre la boxe et les bagarres que bien souvent je provoque, j'avais beaucoup d'entraînement. Mais ça ne voulait pas dire que je ne me faisais jamais battre. Enfin, ça, je ne le disais pas vraiment, je préférais garder ça pour moi. Et puis c'est mieux que Max pense que je gagne tout le temps, quelque part, il pourrait être rassuré d'être avec un type fort ... Non ? Enfin bref. Une fois sorti de la douche, je constate qu'il profite bien de l'eau chaude. Et ça me fait sourire, de toute façon, c'est pas vraiment moi qui vais l'en blâmer. Plus, il était vraiment congelé tout à l'heure. Et rien que de décongeler un steak prend beaucoup de temps alors un humain ... Hein ? Non, je le compare pas du tout à de la bouffe ...

Mon côté protecteur fait surface au grand désarroi de Max qui me fait bien comprendre par un regard que je suis allé trop loin. Merde, j'aurais pu éviter ça ... J'aurais dû fermer ma gueule pour une fois. Je m'excuse alors et me rassieds en soupirant, me maudissant d'en faire parfois trop. Et lui, il soupire aussi mais il me surprend en essuyant ses cheveux du mieux qu'il le peut. Je le regarde faire et souris quand il me parle de jouer les infirmiers. Je me relève avec fierté. « T'as raison. tu peux compter sur moi, je te soignerais bien ! » Heureusement qu'il a détendu l'atmosphère sinon je serais encore assis à me lamenter. Au lieu de ça, mes doigts se mêlent aux siens et nous partons en direction de la patinoire. J'ai hâte mais en même temps je sais que je suis capable de me casser la gueule et c'est lui qui va finir par faire l'infirmier. Mais je n'ai pas le temps d'y penser parce que nous arrivons bien vite à la patinoire. Je me dirige vers le comptoir pour louer nos patins et me tourne vers Max. « Tu fais quelle pointure ? » C'est cool aussi d'avoir cette info-là, dans le cas où je voudrais lui acheter des chaussures. ... Bon ok, y'a aucune raison que je lui achète des chaussures un jour, y'a beaucoup d'autres cadeaux plus classes que ça mais c'était toujours une info en plus.

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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. - Page 2 EmptyDim 14 Jan 2018 - 22:34

C’est bizarre, il y a encore quelques heures,  on était surtout des camarades qui devions nous entraider. J’ai l’impression de découvrir un nouveau Ren, du moins des facettes que je n’aurais jamais imaginé chez lui et ça me plait. J’essaye de ne pas trop m’emballer, c’est nouveau pour moi et  j’ai un peu peur de la suite. Ren est plus âgé en plus, alors il a probablement déjà fréquenter des filles ou des garçons, alors il navigue pas à reculons et je veux pas que mon inexpérience vienne tout gâcher alors que ça commence à peine entre nous, et puis on va pas déjà s’engueuler pour une histoire de cheveux mouillés, ce serait con quand même, non ? Alors je me les essuies du mieux que je peux suivant ses recommandations et ça semble lui convenir si j’en juge son sourire. « Bien monsieur l’infirmier, c’est mieux là ? J’ai votre permission pour sortir d’ici ou je dois rester encore en quarantaine ? » plaisantais-je en affichant un sourire narquois. Après tout, je n’allais pas non plus perdre mes bonnes vieilles habitudes, les vannes pourries, c’est ma marque de fabrique !
 
Les doigts entremêlés, nous quittons le gymnase pour le festival ou se tient la patinoire. C’est étrange de se tenir la main, mais ça ne me dérange pas du tout, bien au contraire. C’est la première fois que ça m’arrive, je tenais bien la main de ma meilleure amie souvent, mais ça n’avait pas du tout la même signification qu’aujourd’hui. Je m’en fous du regard des autres, de toute façon je fais pas ma vie en fonction d’eux, et visiblement Ren semble aussi loin de s’en soucier. Comme quoi, deux mecs ensemble c’est pas un problème et si quelqu’un trouve quelque chose a redire, il va se heurter à des poings dans la gueule.
Le trajet a été plutôt rapide, nous sommes déjà au stand pour retirer les patins, Ren me demande ma pointure et c’est tout naturellement que je lui réponds «  45 » et puis je réalise ma boutade. «  A merde, c’est la taille française. Euh attends. » lui dis-je en sortant mon  téléphone pour convertir les pointures selon les pays. « Hum… du 11 s’il vous plait? » soufflais-je après vérification en relevant la tête vers le bénévole qui s’occupait des chaussures avant de me tourner vers Ren pour qu’il annonce sa pointure à son tour.
 

Une fois les patins en mains on se dirige vers l’un des bancs qui entoure la patinoire pour s’installer afin de les enfiler. « Tu pratiques de la boxe depuis longtemps ? » lui demandais-je avec intérêt. J’avais bien remarqué qu’il avait une certaine technique qui demander quelques années d’entraînement, pour autant tu étais surpris par la rage qui avait transpercé de lui lorsqu’il s’était battu contre son adversaire, j’espérais en découvrir un peu plus sur lui et il fallait reconnaître, parler de Ren était plus intéressant que parler des maths !
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MessageSujet: Re: max. - les maths, cet enfer.   max. - les maths, cet enfer. - Page 2 EmptyDim 21 Jan 2018 - 12:21


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« Mh, je sais pas trop, t’as encore beaucoup de cheveux humides ! J’hésite. » Je grimace puis ris. C’était plus une boutade qu’autre chose, je n’étais pas vraiment sérieux. Je voulais juste qu’il n’ait aucun risque qu’il tombe malade mais je n’irai certainement pas jusqu’à exiger qu’il les sèche complètement. C’est vrai que j’avais abusé quand même mais Max allait devoir s’y habituer, j’étais du genre à en faire beaucoup trop lorsque je tiens à quelqu’un. Pour autant, de mon côté, il allait falloir que je prenne beaucoup sur moi car Max était assez rebelle et impulsif, et je n’avais aucune envie de me disputer ou que ça tourne mal entre nous. On a tout le temps de se disputer, on n’en est qu’au début. Et puis, le début, c’est toujours à ce moment-là que la relation s’avère toute belle toute rose.

La patinoire avait semblé être une bonne idée. C’était l’événement de cet hiver, et y aller en couple était un truc qui me semblait être romantique. Ayant toujours vécu à Bowen, je n’ai jamais vraiment fait de patin à glace mais je suppose que c’est un peu comme le roller, comme me l’a confirmé Max un peu plus tôt. D’ailleurs, lui savait en faire et je me doutais qu’il allait être bien meilleur que moi. Une fois arrivé là-bas, je demande à Max sa pointure et lorsqu’il me répond en français, je fronce les sourcils. 45 c’est un peu grand, mon regard se baisse jusqu’à ses pieds en constatant que c’était pas vraiment ça … Jusqu’à ce qu’il me dise que c’était la taille française. « Aaah ! Je commençais à me dire que t’avais des pieds de hobbit … Cachés dans tes chaussures. » Je souris sous ma vanne puis dis ma pointure après lui. Une fois les patins en main, on va s’installer sur un des bancs et mon regard observe les gens qui patinent déjà. Certains étaient plutôt bons, d’autres plutôt … Nuls ? Ou pas habitués, simplement. Et j’espérais me trouver dans la catégorie des gens bons. Je commence à enfiler les patins lorsque Max me pose une question. « Depuis mon plus jeune âge. J’ai toujours été un peu turbulent alors mes parents m’ont proposé de faire un sport de combat pour me défouler. Et dès que j’y ai goûté j’ai adoré et j’ai jamais pu m’arrêter. » Un peu turbulent … Turbulent tout court ouais ! Un véritable emmerdeur en fait. L’impulsif de la classe, c’était moi. J’ai toujours eu cette rage en moi et je ne sais pas si un jour elle partira. M’enfin, c’était une motivation comme une autre ! Les patins bien serrés aux pieds, je me lève en trouvant rapidement mon équilibre avant de le regarder. « On y va ? Tu m’aides hein, je sais pas si je suis très à l’aise sur la glace. »

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