Une petite douceur, c'est bon pour le coeur. FT Joan Crook

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Une petite douceur.

C'est bon pour le coeur.

Je referme la dernière boîte de cupcake aux fruits des champs. Je fais bien attention de ne pas abîmer le crémage au passage. Ma mère et une de mes sœurs viennent déposer deux autres boîtes sur le comptoir. Je suppose qu’elles doivent contenir d’autres petits délices que notre client nous a commandés. Ma mère dépose un baiser sur ma joue tout en me demandant d’être prudent sur la route. J’accompagne sa remarque d’un sourire. Je ne prends pas la peine de lui dire que je ne risque rien. L’endroit de la livraison se trouve à être un petit café à quelques rues de la pâtisserie. Je n’entame pas une traversée mortelle du désert non plus! Mais bon, ma mère a toujours été maman poule et ce n’est pas à son âge qu’elle va changer. Ma mère retourne à l’avant du magasin tandis que ma sœur préfère rester en ma compagnie. Qu’est-ce qu’elle mijote la frangine? « Shiloh. » Je lève les yeux vers ma jumelle. Ce ton mielleux ne me dit rien qui vaille. « Skye… » Un sourire se dessine sur mes lèvres, tandis que je continue de me préparer pour la livraison. Ma frangine n’engage pas les hostilités immédiatement, elle préfère tourner autour du pot jusqu’à ce que j’attaque moi-même de front. Je me sens d’une patience d’ange ce matin (chose rare) alors Skye risque d’être déçue de mon manque de coopération. C’est donc en silence que je revois la liste des commandes pour m’assurer que tout y est. Ma sœur commence doucement à perdre patience. Je peux considérer que j’ai gagné la première manche de notre petit bras de fer. « Est-ce que tu vas l’inviter? » Mes yeux quittent momentanément la feuille de commande pour se poser sur ma frangine. « Inviter qui? » Skye soupir avant de poursuivre. « La jolie serveuse du café. » La jolie serveuse se prénomme Joan. Elle est plutôt mignonne et elle a un beau sourire. « Elle est un peu jeune pour moi Skye. » « Depuis quand la jeunesse est-elle une tare? Elle pourrait te surprendre dans sa maturité. » Un rire m’échappe bien malgré moi. C’est quoi cette manie de vouloir absolument me caser dans cette foutue famille? Il ne faut pas que je m’énerve. Respire Shiloh, respire. « Écoute, j’apprécie ta sollicitude. » Nan! En faites pas vraiment, mais il faut savoir choisir ses combats. « Tu ne peux pas décider de me caser avec n’importe quelles femmes qui semblent célibataires. On n’est pas dans les Sims! » Skye roule des yeux avant de contre-attaquer. « Une simple invitation à prendre un verre ne va pas te tuer Shiloh. » Je me renfrogne, il vaut mieux que je lui donne ce qu’elle veut pour qu’elle me fiche la paix. « Je ne promets rien. » Ce qui met un terme à la discussion puisque je dois partir. Je suis presque en retard. Skye m’aide à tout mettre dans le coffre de ma voiture. Un bref au revoir de la main et me voilà derrière le volant. La circulation est fluide plutôt normal à cette heure, mais sa ne risque pas de rester calme bien longtemps. Le café n’est pas encore ouvert, mais je peux voir du mouvement derrière le comptoir. Je mets mon clignotant avant de rentrer dans le stationnement qui borde l’établissement. J’immobilise ma voiture tout près de la porte de service. Je récupère la facture avant de sortir du véhicule. Mon doigt se pose sur la sonnette qui émet un bruit strident. Je vais avoir besoin de bras pour sortir les boîtes de la voiture. Un des employés m’ouvre la porte. « Shiloh! Tu es presque en retard. » Merci Skye! « Un souci avec l’une de mes frangines, rien de grave. » Il vaut mieux ne rien rajouter. Le jeune homme rigole avant de crier. « JOAN! TU PEUX VENIR T’OCCUPER DE SHILOH?! » Est-ce qu’il y a vraiment besoin de hurler comme si on l’égorgeait? La concernée vient à notre rencontre. « Bon, je te laisse Shiloh, j’ai du boulot. Tu es entre bonnes mains! » C’est quoi ce sous-entendu à peine voiler? Connerie, il faut vraiment que j’arrête d’être paranoïaque. « Salut, Joan, j’ai quelques boîtes dans le coffre. » Je lui tends le bon de commande. « C’est la liste de ce que vous avez commandé. Si tu veux la vérifier. »

Il leur faisait faire des dînettes, les gorgeant de friandises, de sucreries et de gâteaux.

Pando

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Une petite douceur, C'est bon pour le cœurft. Shiloh E. Lowe

La journée vient de commencer et je dois arriver plus tôt que d'habitude. En ce moment, je m'occupe du retrait des livraisons. Nous commandons des gâteaux à la pâtisserie qui se trouve quelques rues plus loin et les servons avec le café. Les clients semblent vraiment les apprécier. J'en ai déjà goûté et j'avoue avoir un petit faible pour les cupcakes. Je prends tranquillement ma douche et je me prépare, je mets ma chemise blanche et une jupe noire mi-longue. Je n'ai pas pu faire mon jogging, pas le temps malheureusement. J'en aurai eu bien besoin donc pour compenser, je vais au café à pied, ce n'est qu'à une vingtaine de minutes de l'appartement. Sur le chemin, je profite de cet air matinale. J'adore marcher tôt le matin, il y a une sensation indescriptible qui fait te sentir bien. Les oiseaux chantent sur mon passage et je vois même un écureuil dans un arbre qui court se cacher en remarquant ma présence. Je sens que je vais passer une bonne journée aujourd'hui.

J'arrive finalement au café. Je mets mon uniforme de travail et inscrit sur le papier l'heure à laquelle je suis arrivée. L'heure d'ouverture est dans une heure environ. Je passe un coup sur les tables en attendant l'arrivée du livreur, Shiloh. C'est tout le temps lui qui fait la livraison, il est très gentil. J'aimerai bien faire connaissance avec lui. Je m'assoie un instant après avoir terminer ma tâche. Je me perds comme à mon habitude dans mes pensées, réfléchissant à ce que je pourrai faire après mon service. C'est alors qu'une voix résonne dans le café. On m'appelle pour la livraison. Je me rends à la porte de derrière avec un pas rapide. Tandis que mon collègue prend congés, je m'arrête devant Shiloh et le salut de la main. Il me tend le bon de commande et me demande de le vérifier. Je le récupère, l'analyse en murmurant les différentes pâtisseries "Cookies, macarons, cupcakes..." sur ce dernier mot je sourie. il faudrait que je m'en achète un de ces quatre. Je lève les yeux, avec un grand sourire "Tout est là, je t'aide à décharger ?". Sans vraiment attendre de réponse, je récupère machinalement deux des boîtes pour les poser dans la cuisine. A chaque fois je pose cette question aors que je sais très bien que la réponse est affirmative. Je ne vais pas le laisser faire ça tout seul !

L'odeur me titille les narines. Ça sent vraiment bon. Je comprends pourquoi les clients raffolent de ça. La pâtisserie familiale de Shiloh a très bonne réputation et est beaucoup fréquentée pour leurs délicieuses confiseries. Moi-même, plus j'y pense, plus ça me donne envie d'y passer pour m'en acheter. Après le travail, j'aime aller m'asseoir sur un banc pour manger une glace, je devrai faire ça mais avec un de leurs gâteaux. Je sourie de plus belle à cette idée.

@Shiloh E. Lowe

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Une petite douceur.

C'est bon pour le coeur.

Mes livraisons au café se faisaient toujours sur le même schéma. Je faisais affaire avec Joan, sauf quand cette dernière était en journée de repos. On échangeait, que peu de mots, que de simple banalité, jamais rien qui touche de l’ordre nos vies personnelles. Je suis quelqu’un de réservé de nature, donc rien de surprenant, venant de ma part. Du côté de Joan, je ne serais que dire, la timidité peut-être? Quoi qu’il en soit je lui présente la feuille de bon de commande en lui demandant poliment si elle peut s’assurer que le compte est bon. Des mots superflus, car la jeune femme sait très bien quoi faire. Je l’écoute tranquillement tandis qu’elle énumère la liste des sucreries : cookies, macarons, cupcakes… Elle lève les yeux vers moi en me souriant. Elle m’assure que le compte est bon. Elle me demande également si j’ai besoin d’aide pour décharger le coffre de ma voiture. Joan n’attend pas ma réponse puisqu’elle se met aussitôt à la tâche. Nos gestes, nos paroles sont réglés comme du papier à musique. Il ne reste que quatre boîtes à décharger. Joan va en prendre deux et je vais m’occuper des deux petites dernières. C’est en déplaçant les deux boîtes blanches que j’aperçois un petit paquet enveloppé. Il n’était pas sur la liste pourtant ?! Intrigué, je dépose mes deux boîtes et tends la main vers la boîte qui ressemble plus à une boîte cadeau qu’une boîte de livraison. « C’est étrange, vous avez commandé un emballage cadeau? » Je questionne Joan du regard pour tenter de comprendre la présence de ce dernier dans ma voiture. Je remarque qu’une petite carte est attachée avec le ruban. Le prénom de Joan est écrit en lettre d’or. Je reconnais la calligraphie particulière de ma sœur Skye. Je sens le rouge me monter aux joues tandis que je comprends enfin d’où provient ce présent. Mon téléphone portable émet quelques petites notes pour m’indiquer qu’un message texte vient de rentrer. « Excusez-moi, ça doit être la pâtisserie. Donne-moi quelques secondes et on va éclaircir le mystère de la boîte cadeau. » Le mystère, mon cul! C’est plutôt un piège à con de ma sœur. Je m’éloigne de quelques pas avec le cadeau dans une main et le téléphone dans l’autre. Le message texte entrant vient effectivement de ma jumelle : je me suis dit qu’il te fallait un petit coup de pouce. Débrouille-toi pour avoir l’air naturelle. Je cligne des yeux tout en relisant le message à plusieurs reprises. Je dois avoir l’air naturelle? Pour le coup, c’est plutôt foutu! Je pousse un profond soupir avant de revenir vers Joan et lui tendre la boîte. « En fait… La boîte cadeau… C’est pour toi… » Je sens mes joues redevenir d’un ton rouge vif, une couleur parfaite assortie à ma chevelure. Je détourne le regard gêné de la situation. L’humiliation, puissance mille. « Excusez-moi pour ce cinéma, je ne suis pas très doué. » Je lui offre un sourire timide. « Tu peux l’ouvrir, j’espère que tu vas aimer. » L’anxiété me gagne, car je n’ai aucune idée de ce qui se retrouve dans ledit paquet. Le pire qu’il risque de m’arriver c’est que je me retrouve avec la main de Joan bien étamper dans le visage. Cela reste une situation que je préfère, et de loin, éviter.

Il leur faisait faire des dînettes, les gorgeant de friandises, de sucreries et de gâteaux.

Pando

@Joan Crook :busted:

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Une petite douceur, C'est bon pour le cœurft. Shiloh E. Lowe

Alors que je dépose les deux boîtes à l'intérieur, j'entends la voix de Shiloh. Il me demande si nous avons commandé un emballage cadeau. Je lève un sourcil, pourquoi aurions-nous commander ça ? Je vérifie tout de même le papier où tout ce que nous avions besoin est noté mais rien de tel n'y apparaît. Il me regarde avec un air interrogateur que je lui renvoie sans trop comprendre. Une petite sonnerie de portable retentit et Shiloh se retire quelques instants. Pendant ce temps, je repense encore à ça. Qu'est-ce que ça pourrait bien être ? Une erreur sûrement même si je ne les ai jamais vu se tromper dans les commandes. Je suis surprise mais après tout, ils se sont peut-être bien trompé. Tandis que je m'apprête à aller ranger les boîtes, j'apperçois Shiloh revenir vers moi avec l'emballage mystère. "En fait... La boîte cadeau... C'est pour toi..." dit-il. Je vois ses joues devenir très rouge. "Excusez-moi pour ce cinéma, je ne suis pas très doué." il sourit timidement. "Tu peux l'ouvrir, j'espère que tu vas aimer." Il me donne la boîte. Je le regarde avec un grand sourire et je retire le papier cadeau pour ouvrir le présent. A l'intérieur, il y a un magnifique cupcake dont le glaçage rose est couvert de petits cœurs en sucre. Je lève les yeux vers Shiloh, plus joyeuse que d'habitude.

"Merci beaucoup ! C'est super gentil de ta part mais il fallait pas ! Comment as-tu su que j'adorais les cupcakes ?"

Mon cœur bat plus vite, sûrement dû à l'excitation. Enfin je crois. C'est la première fois qu'on m'offre quelque chose en dehors des fêtes. J'ai l'impression de rougir en plus d'avoir mes yeux qui brillent face à ce cadeau. Mais, pourquoi ce cadeau ? C'est très gentil, pourtant on ne se connait pas tant que ça. Peut-être veut-il que l'on fasse connaissance. Je l'observe et je vois qu'il semble gêné. Toujours avec le sourire "Si tu veux après mon service, on peut aller prendre un verre ?". Attends. Attends une minute. Je viens de lui demander de sortir avec moi ? Que tous les deux ? Mais qu'est-ce qui m'arrive ? Je secoue la tête avant de vite reprendre "Enfin, si tu veux. Je dis ça mais tu n'es pas obligé d'accepter !". Peu à peu, je deviens aussi nerveuse que plus jeune et je baisse le regard. Reprends-toi Joan ! J'espère que ça ne se voit pas que je panique, là ! J'essaie de me calmer, même si j'essaie de le paraître, je sens mes mains trembler malgré le fait que je les cache derrière mon dos.

[Désolée, j'ai l'impression de pas avoir fait beaucoup mais je suis crevée et je veux absolument savoir comment ça va se passer après ! hihi]
@Shiloh E. Lowe

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Une petite douceur.

C'est bon pour le coeur.

Je pouvais m’attendre à tout avec ma sœur. C’est donc avec une certaine appréhension que je regarde la jeune femme déballé avec douceur pour ne pas briser ce qui se trouve à l’intérieur. Qu’est-ce que Skye a trafiquée encore ? J’aurais vraiment dû plus me méfier quand elle m’a aidé à tout entasser dans le coffre. D’habitude, elle n’est pas aussi serviable. Je dois presque la supplier de m’aider pour qu’elle ose lever le petit doigt. Ce que j’ai pu être stupide ! J’ai l’impression que cela prend à Joan une éternité pour ouvrir le petit paquet. Je ferme momentanément les yeux pour essayer de me calmer. Je crois que je suis sur le point de faire une crise cardiaque tellement que mon cœur bat à la chamade. La voix douce de Joan me fait ouvrir les yeux. Quoi, elle a découvert une bague ? Je sais, c’est un peu extrême, mais avec ma sœur je peux m’attendre véritablement à tout ! « Merci beaucoup ! C’est super gentil de ta part, mais il ne fallait pas ! Comment as-tu su que j’adorais les cupcakes ? » Cupcake? Je dois avoir l’air d’un abruti devant elle. Skye dirait plutôt que j’ai l’air d’un adorable lapin pris dans les phares d’une voiture attendant sa mort prochaine. Secoue-toi Shiloh ! Je me racle la gorge pour m’éclaircir la voix. « Bien, tu as toujours cette petite étincelle dans le regard quand… tu… » Je sens mes joues qui chauffent doucement signe que la timidité est de retour. Shiloh la citrouille est de retour mesdames et messieurs. « Quand tu vérifies le bon de commande, ta voix monte d’une octave quand tu prononces le mot cupcake. Ensuite, quand je te les montre tu glisses souvent ta langue sur tes lèvres alors… hm… » Je ne joue pas la comédie, car j’ai vraiment remarqué ces petits détails. Je suis quelqu’un de très empathique. C’est le genre de petits détails que je remarque aisément. « Aïe, je dois vraiment te paraître flippant. Je m’excuse. » Je lui fais un sourire timide. « Il est frais de ce matin, je les préparer moi-même. » Là-dessus, je ne peux pas mentir, car c’est moi qui prépare chaque matin la commande du café. Je penche légèrement pour voir le cupcake dans la boîte cadeau. Glaçage rose avec des petits cœurs en sucre. « Cha chaill thu dad gus feitheamh ris a 'phiuthar (Tu ne perds rien pour attendre la sœur.) » Devant le regard que me lance Joan, elle n’a visiblement rien compris de ce que j’ai murmuré. « C’est du gaélique, je disais merci tout simplement, à ma sœur Skye pour m’avoir encouragé dans ce petit geste. » Ce n’est pas totalement vrai, ni totalement faux non plus. Une fois de plus, j’ai la confirmation que j’aurais dû me méfier de Skye ce matin. La petite démone en a profité avant que je prenne mon deuxième café pour m’informer d’une commande spéciale. Vous comprenez que ladite commande spéciale est celle que Joan tient dans ses mains. « Si, tu veux, après mon service, on peut aller prendre un verre ? » C’est à mon tour de tomber des nues. « Euh… » Je m’attendais à me faire envoyer sur les roses, car bon, je ne suis pas comme les garçons de son âge. J’ai passé un peu ce côté frivole. « Enfin, si tu veux. Je dis ça, mais tu n’es pas obligé d’accepter ! » Je pose mon regard sur la jeune femme, elle est tout aussi nerveuse que moi. Skye nous a vraiment mis dans une situation qui nous fait vivre des émotions en montagne russe. « Bien sûr que je veux aller prendre un verre en ta compagnie après ton boulot. » Quel goujat, je serais si je lui disais non ! Je glisse une main dans mon cou, un autre signe de ma timidité. « Tu m’as pris par surprise, je m’attendais à ce que tu me remballes vite fait. Je suis quand même plus âgé que toi et je me disais que tu ne serais pas forcément intéressé. » N’est-ce pas les arguments que j’avais avancés auprès de Skye ? « Tu termines à quelle heure ? » Je sors mon téléphone portable et le déverrouille. « Moi, je termine en fin d’après-midi, mais je crois que le mieux ce serait que l’on s’échange nos numéros. Je pourrais passer te prendre chez toi vers 20 h. Est-ce que ça te conviendrait ? » Je suppose qu’elle voudra passer par chez elle après son boulot. Pour ma part, il est évident que je vais devoir passer par la case douche à la fin de mon quart de travail. La sueur, la farine ainsi que le sucre en poudre ne font pas bonne impression lors d’un rendez-vous galant.

Il leur faisait faire des dînettes, les gorgeant de friandises, de sucreries et de gâteaux.

Pando

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Une petite douceur, C'est bon pour le cœurft. Shiloh E. Lowe

"Bien sûr que je veux aller prendre un verre en ta compagnie après ton boulot. Tu m'as pris par surprise, je m'attendais à ce que tu me remballes vite fait. Je suis quand même plus âgé que toi et je me disais que tu ne serais pas forcément intéressé." C'est vrai qu'il est plus vieux que moi mais il à l'air d'une bonne personne et j'aimerai le connaître mieux. L'avenir nous contera la suite. J'avoue que je ne veux pas ne pas aller à un rendez-vous avec un bel homme comme lui. Enfin je veux dire !... Il est plutôt mignon je ne peux pas le nier. Il avait passé sa main sur son cou et tous deux, nous étions aussi nerveux l'un que l'autre. "Tu termines à quelle heure ?" Il sort son téléphone "Moi, je termine en fin d'après-midi, mais je crois que le mieux serait que l'on s'échange nos numéros. Je pourrais passer te prendre chez toi vers 20 h. Est-ce que ça te conviendrait ?".
Ça me laisserai deux heures pour me préparer. "Je finis à 18h, et 20h c'est parfait. Voici donc mon numéro..." je lui dicte, je l'ai appris par cœur avec le temps. J'en avais marre de devoir ressortir mon portable à chaque fois. Mon cœur bat plutôt vite, je n'arrive pas à le calmer. Je viens de décrocher un rendez-vous. Mon premier rendez-vous. J'ai toujours refusé les avances de garçons à l'école, ça ne m'intéressait pas et puis mon père ne l'aurait pas cautionné. Mais maintenant je suis une adulte, je fais ce que je veux et mon père n'a pas son mot à dire. Quoique j'avoue être plus timide que d'habitude.

Encore une fois, mon esprit divague. J'imagine toutes les choses qui pourraient arriver ce soir. Comment faut-il que je m'habille ? Il faut que je me maquille mieux que ça ! Cheveux attachés ou détachés ? Faut que je me calme. Tout va bien se passer, il n'y a pas de raison de paniquer. C'est pas comme si je n'ai jamais fait ça mais... Je n'ai jamais fait ça ! En plus, je dois avoir l'air bizarre à lui sourire bêtement comme ça.

Un voix derrière moi résonne d'un coup. "Joan, on va ouvrir. Tu as fini avec la livraison ?!". Mon collègue me rappelle à l'ordre, je regarde vite fait mon téléphone, 10 h déjà. Je lève le regard vers Shiloh "Eh bien j'ai hâte d'être ce soir ! Je t'enverrai l'adresse de mon appartement." L'autre serveur crie une nouvelle fois. "Désolée, j'aurai voulu continuer de parler avec toi mais je dois y aller." Je jette un œil par dessus mon épaule. D'autres employés sont arrivés, combien de temps avons-nous discuté ? Je souris une dernière fois à Shiloh "Encore merci pour le cupcake, à ce soir !" je lui fais un signe de la main avant de m'éclipser. Je n'ai pas envie de me faire gueuler dessus encore une fois et je dois avouer que je veux quitter cette nervosité qui ne me lâchait pas. Pourtant, j'ai beaucoup aimé parler avec lui. L'étrange mal de ventre s'est aussi envolé et au fond de moi, je sens un vide qui le remplace. Je ne me suis pas sentie aussi nerveuse et joyeuse en même temps. Que se passe-t-il ?

@Shiloh E. Lowe

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Une petite douceur.

C'est bon pour le coeur.

Il est faux de croire qu’en vieillissant la nervosité ne nous gagne pas quand on est invité pour un rendez-vous galant. Car c’est bien selon dont il s’agit. Je me console en réalisant que la jeune femme est tout aussi nerveuse que moi. J’apprends qu’elle termine son quart de travail à 18 heures. Elle aura le temps de se préparer comme elle le désire. De mon côté, j’aurais suffisamment de temps pour effacer la farine et aussi juguler ma nervosité. J’ai eu plusieurs rendez-vous depuis que je suis redevenu célibataire. Mes sœurs prenaient le plus grand soin à tout organiser. Pour être sûr que je ne refuse pas, j’étais mis au courant qu’une heure avant d’être jeté en pâture dans la fosse aux lionnes. Je n’avais donc pas le temps d’appréhender, parfois cela donnait d’un bon résultat et d’autres fois c’était un fiasco. J’inscris le numéro que me dicte Joan. La jeune femme est radieuse. Je ne peux m’empêcher de répondre à son sourire. Mon regard s’accroche aux siens. Ces yeux sont d’une douce couleur noisette, je remarque qu’il y a un peu de vert proche de ses iris. Elle a vraiment des yeux magnifiques. « Joan, on va ouvrir. Tu as fini avec la livraison ?! » La voix de son collègue résonne comme un coup de tonnerre. Je recule de quelques pas en détournant la tête. Le retour à la réalité est plutôt brutal. Un rapide coup d’œil sur ma montre m’indique qu’il approche effectivement de 10 heures. Joan lève la tête vers moi en souriant. Elle va me communiquer l’adresse de son appartement ce soir. Elle me dit qu’elle a bien hâte d’y être. « Moi aussi, j’ai hâte d’apprendre à mieux te connaître. » Je me suis mordu la langue, car j’ai failli lui dire que j’avais hâte d’apprendre à la connaître plus en profondeur. Une phrase qui aurait pu être très mal interprétée. Le serveur gueule à nouveau. Joan s’excuse de ne pouvoir continuer la conversation. Elle doit commencer à travailler. « Je comprends, je dois y aller aussi. À ce soir, Joan. » Je la regarde s’éloigner avant de quitter l’entrepôt du café. C’est comme un automate que je me glisse derrière le volant de ma voiture. Je gagne la pâtisserie sans embûches. Quand je pousse la porte de la cuisine, Skye m’attend assise sur une des tables de préparations. « Descends de là, ce n’est pas un endroit propice pour y déposer tes fesses. » Ma sœur s’exécute sans rechigner. Elle me suis comme un petit chien en me fixant du regard. « Quoi ?! » Un sourire taquin se dessine sur ses lèvres. « Allez crache le morceau ! » Je lève les yeux au ciel en maugréant. Sur ce coup, je lui dois une fière chandelle, mais je suis bien trop orgueilleux pour lui avouer. « J’ai rendez-vous avec elle ce soir. On va prendre un verre. » Skye pousse un cri de joie qui pourrait ameuter tout le voisinage. Ma mère ainsi que mes autres sœurs passent la tête dans l’encadrement de la porte. Elles étaient toutes dans le coup. Elles se mettent toutes à parler et à rigoler. « Bon ça va hein ! Sortez de ma cuisine ! Allez ouste ! » Enfin, un peu de paix. Une paix qui se poursuit pour le reste de la journée. C’est une journée achalandé, mes sœurs n’ont pas de temps libre pour venir m’embêter. Je n’en leur donne pas plus l’occasion, car dès que l’horloge indique 18 heures je déguerpis comme un lapin. Quand j’arrive chez moi, je tente de manger une petite bouchée. Cependant, je suis tellement nerveux, que mon estomac reste noué. Mon corps étant peu coopératif, je décide de faire un tour sous la douche. Un autre problème se présente à moi. Qu’est-ce que je vais mettre ? Je me retrouve debout devant ma penderie ouverte. Ma serviette de bain qui entoure ma taille. Je ne veux pas m’habiller de façon trop formelle. C’est une soirée pour mieux se connaître et se détendre. Mon choix s’arrête sur un jeans et un t-shirt gris. Pour compléter l’ensemble, je prends ma veste en cuir noire (c’est du faux cuir. Rassurez-vous !) Elle me donne un look mauvais garçon. Mon téléphone qui est déposé sur ma table de chevet se met à vibrer. C’est Joan qui m’envoie son adresse. Je souris, ce rendez-vous devient de plus en plus réel. Je lui envoie un petit « smiley » avant de rajouté que son carrosse sera à sa porte dans quinze minutes. En ce qui s’agit, du prince charmant, elle devra se faire une opinion elle-même, si je mérite se qualificatif à la fin de notre soirée. Je mets un peu de gel pour dompter ma tignasse rousse. Je décide même de mettre un peu d’eau de toilette (Bleu de Chanel). Satisfait, du visage que me renvoie le miroir, je récupère tout mon attirail (portefeuille, clé et téléphone) avant de sortir de chez moi. C’est avec appréhension que je conduis ma voiture jusque chez Joan. Dès que je tourne le coin de la rue, je remarque la jeune femme qui m’attend sur le palier de sa porte. Je stationne ma voiture et en sors. « J’espère que je ne t’ai pas fait attendre. » Je m’approche d’elle en souriant. Je pousse l’audace à lui faire la bise. Je prends un peu de recul pour la contempler. « Tu es… » Les mots me manquent. « Magnifique. » Je suis sincère. Je l’invite gentiment à prendre place dans la voiture. Je lui ouvre la portière. « Mademoiselle, votre carrosse est à votre disposition. » Je peux sembler sûr de moi, mais à l’intérieur, mon cœur veut sortir de ma poitrine. Je me retrouve de nouveau derrière le volant. Je regarde Joan tout en souriant. « Je connais un endroit sympa à quelques rues d’ici. Idéal pour discuter et par la suite si tu as envie que l’on bouge plus. On aura qu’à aller dans une boîte de nuit. » Un autre avantage non négligeable d’avoir six sœurs. C’est que j’ai appris à danser. Je ne lui ferais pas honte sur une piste de danse. Je nous conduis jusqu’au pub écossais. Ce n’est pas un soir de match, l’endroit sera plus calme. « L’endroit va te plaire. » Je rejoins Joan sur le trottoir. Je lui présente mon bras pour qu’elle puisse s’y accrocher. Comme un gentleman, je lui ouvre la porte du pub pour qu’elle puisse y rentrer en premier. Les codes vestimentaires sont à l’Écosse. Ce qui veut dire jupe pour les demoiselles et kilt pour les messieurs. « Shiloh! Tha do bhòrd glèidhte faisg air a 'bharraid. (Shiloh ! Ta table est réservée tout près de la terrasse.) » Je réponds au propriétaire du pub en souriant. « Tapadh leibh (merci) » Un sourire taquin se dessine sur mes lèvres tandis que mon regard se pose sur Joan. « J’avoue que je me suis préparé un peu à ce rendez-vous. Notre table est un peu à l’écart. Là-bas. » Je guide en douceur la jeune femme vers une banquette en forme de « u » un peu à part des autres. Nous y prenons place. Je lève à nouveau les yeux vers Joan. « Est-ce que tu connaissais l’endroit ? »

Il leur faisait faire des dînettes, les gorgeant de friandises, de sucreries et de gâteaux.

Pando

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Une petite douceur, C'est bon pour le cœurft. Shiloh E. Lowe

Tout le long de mon service, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à ce soir et je crois que certains ont remarqué quelque chose. Je nettoies les tables plus vite et je semble plus joyeuse encore. Une de mes collègues m'a demandé ce qui m'arrive et je dois avouer que moi-même je ne sais pas. Je suis rentrée à l'appart le plus vite possible pour avoir un maximum de temps pour me préparer. Lucian n'est pas là, je suis donc seule. Tant mieux, ce sera plus simple. Je sais pas du tout comment je dois m'habiller. Je dois bien passer une vingtaine de minutes à fixer ma garde-robe. Je me secoue la tête, il ne faut pas que je perde de temps. Je prends ma douche, enfin fini je me mets rapidement un peu de parfum et repars en courant dans ma chambre, serviette autour de mon corps, pour m'assoir sur mon lit et reprendre ma réflexion. Après un instant, je me lève pour m'approcher de l'armoire. Je fouille de fond en comble et je retrouve avec étonnement une robe que je n'ai pas mis depuis un long moment. Elle est blanche en dentelle tombant jusqu'à mes genoux légèrement bouffante. Je l'essaye et constate avec satisfaction qu'elle me va encore. Génial ! Je retourne dans la salle de bain pour m'attaquer au plus gros. La coiffure et le maquillage. J'en fais peut-être trop mais je m'en fiche. On va opter pour quelque chose léger. Un peu de poudre foncée autours des yeux pour faire ressortir le bleu de mes iris, du fond de teint à peine plus claire que le mien en ajoutant évidemment les ombres comme il faut et la touche finale, un rouge à lèvre écarlate. Je sourie m'imaginant être devant Shiloh. Je m'arrête un instant, je respire un grand coup et espère ne pas agir en idiote devant lui. Je secoue une nouvelle fois ma tête. La coiffure maintenant. J'ai l'habitude de les attacher mais pour ce soir je vais les laisser lâcher. Je les coiffe de façon à faire quelque chose de pas trop laid, un effet coiffé-décoiffé tu sais ? Bon, je sais pas si c'est vraiment ça que j'ai fait mais on va dire que c'est le cas. Je regarde l'heure, plus que vingt minutes. Je m'assois sur le canapé, mon sac sur mes cuisses. Je lui envois mon adresse par sms, il aura du mal à venir ici sinon, il me répond que mon.. carrosse ? Je rigole en lisant ce mot. Sera là dans quinze minutes. Je vérifie que je n'ai rien oublié : téléphone, clés... Bien, il devrait être là dans une dizaine de minutes maintenant. J'éteins toutes les lumières et descends tranquillement. Je suis à l'entrée et j'attends patiemment.
Je vois une voiture se garer et Shiloh en sortir. Je me sentais bien tout à l'heure et me voilà de nouveau nerveuse. "Non, ne t'en fais pas, je viens juste de descendre." Je lui sourie de même et nous nous faisons la bise. Il s'éloigne légèrement pour m'observer et il me complimente. Je rougis "M.. Merci.". Il m'ouvre la portière et m'invite à entrer dans la voiture. Je ris encore une fois au mot carrosse. Il me propose un petit programme que j'acquiesce. Ca fait longtemps que je ne suis pas allée à une boîte de nuit, ça peut-être sympa. Nous arrivons à un bar. Je descends pour me planter devant l'endroit, Shiloh me rejoint et me présente son bras, instinctivement, je m'y accroche. C'est pas un peu bizarre ? Je veux dire, c'est quel genre de rendez-vous que l'on a là ? En fait, je m'en fiche. Tant que j'en apprends plus sur Shiloh ça me va. Le thème de ce pub semble être l'écosse, c'est très joli. Je continue de contempler tandis que j'entends Shiloh parler avec le propriétaire, je suppose, dans une langue que je ne connais pas. Je tourne le regard vers lui. Il a déjà réservé un table, un petit rire m'échappe. Nous nous installons à une table avec banquette, éloignée des autres. "Je ne suis jamais venue ici." Je regarde autours de nous "Mais j'avoue que l'ambiance est agréable. Ça change des autres bars." Je pose mon regard sur lui avec un sourire "C'est très gentil d'avoir tout préparé comme ça. Honnêtement, je ne suis pas beaucoup invitée à de rendez-vous." ça y est, je passe pour une pauvre fille. Mais je préfère être honnête, je suis pas habituée à ce genre de chose, je ne sais pas trop comment m'y prendre. Mon cœur bat si fort que j'ai peur que Shiloh l'entende. J'observe de nouveau l'endroit, je devrai venir plus souvent ici.
"Alors, par où commençons nous ? Que veux-tu savoir sur moi ?" un sourire sur mon visage et mes yeux de nouveau posés sur lui. J'espère que je ne semble pas bizarre.

@Shiloh E. Lowe

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