my soul is empty until it's you that fills me. -hot- (niels)

« J’en sais rien bébé, je pige rien là. » Lâcha-t-il, l’alcool le désarçonnant, Niels qui ne savait plus où donner de la tête dans cette dispute qui le laissait sans mots, sans arguments. Il savait simplement qu’il avait touché son amour, qu’il l’avait blessé sans même le vouloir, elle qui avait pourtant tout fait pour le garder auprès d’elle, comme ils en avaient toujours eu l’habitude. Jamais il n’aurait souhaité lui faire subir cette soirée, parce-qu’il n’était pas comme ça, parce-qu’il faisait toujours tout pour qu’elle soit heureuse, et que cette fois-ci, l’alcool l’avait empêché d’être un fiancé exemplaire. Il l’avait compris à ses derniers mots, ceux qu’elle avait prononcé avant d’aller se réfugier dans la chambre, où Niels n’avait visiblement pas sa place ce soir. Il aurait pu tenter de négocier sa nuit auprès d’elle, mais intuitivement, il avait compris que ça n’arrangerait pas son énervement. Il s’était alors endormi loin de l’amour de sa vie, réfléchissant tant bien que mal à ses erreurs et aux regrets qu’il ressentait, au goût amer que ça lui laissait de savoir qu’Aelya était déçue de lui. Le réveil s’était avéré plus que compliqué, Niels se redressant avec l’impression d’avoir un poids lourd à la place du crâne, le bourdonnement incessant de son mal résonnant dans son esprit soudainement rongé par la culpabilité. Le simple fait de recroiser le regard de son amour raviva toutes ces émotions, Niels qui faisait profil bas devant elle, parce-qu’il savait qu’il était le fautif dans l’histoire, qu’à cause de lui, ils étaient en froid. « J’suis d’accord avec toi. C’est pas une excuse mais c’est quand même ce qui m’a fait vriller. » Répondit-il, conscient que ses mots ne changeraient rien à la situation, parce-qu’il avait déjà agi comme un écervelé la veille. « J’ai l’impression que ça nous coûte toujours cher d’en faire. » Avoua-t-il sincèrement, les yeux baissés, repensant à toutes ces fois où leurs erreurs avaient eu raison d’eux, à toutes ces fois où il avait regretté son comportement. « Je joue pas avec toi Aelya. Je l’ai jamais fait. Tu me connais plus que moi-même, tu peux pas en venir à ces conclusions parce-que j’ai merdé à une soirée. On est fiancés, on a acheté une maison ensemble et on veut un enfant. J’vois pas comment tu peux douter de ma volonté d'être avec toi. » Lâcha-t-il, la suivant dans la cuisine pour boire le café qu’elle lui tendit, l’écoutant avec attention. « Respect ou pas, je l’aurais mérité. » Répondit-il, baissant une nouvelle fois les yeux vers le contenu de sa tasse, peu fier de son comportement de la veille, Aelya qui lui rappelait pourtant que l’erreur était humaine. « Je l’ai compris… Je suis désolé. » Dit-il une nouvelle fois, hochant la tête à ses paroles, haussant les sourcils en soupirant. « Ouais heureusement… ça aurait pas été beau à voir sinon. » Admit-il, s’imaginant devoir enfiler sa tenue de travail, Niels finissant le contenu de sa tasse avant de regarder Aelya. « Ouais je vais y aller, t’as raison. » Dit-il doucement, s’approchant presque timidement de son amour, déposant un chaste baiser sur sa joue avant de la regarder de nouveau. « Merci d’être patiente avec moi. » Souffla-t-il simplement, tournant finalement les talons pour rejoindre la salle de bain, actionnant l’eau qui s’écoula sur sa peau.

- Laisse tomber, t'es pas en état, répondit-elle, secouant la tête pour laisser transparaître son exaspération.

C'était surement l'une des premières fois que cela arrivait, qu'elle admettait qu'ils n'étaient plus sur la même longueur d'ondes, leurs coeurs n'entrant plus en connexion vis-à-vis de l'alcool qui court-circuitait leur relation. Elle n'avait jamais été habituée à être aussi froide avec son amour, mais sa présence ne réchauffait plus les sentiments qui s'enlisaient dans la glace de sa jalousie, Aelya partant se réfugier dans la chambre, invitant Niels à dormir sur le canapé. Elle n'était pas habituée à rêver sans l'aide de sa présence qu'elle ressentait partout dans son vide, la brune se prenant plusieurs fois à espérer le voir traverser la porte, juste pour qu'ils ne s'embrasent dans leur amour plutôt que dans ce conflit qui tournait en rond. Elle avait décidé de s'extirper des draps froids pour rejoindre la plage, laissant le vent maritime alléger sa rage, Aelya n'ayant aucune idée que Niels avait cherché à la contacter par message. Elle se présenta à lui, incapable de mettre des mots sur son humeur qui ne représentait ni la colère, ni la tristesse, ni même la tendresse.

- Ca aurait pu être plus grave. T'as franchis aucune limite irrécupérable dans tous les cas, ajouta-t-elle, presque pour se rassurer elle-même vis-à-vis du fait qu'elle pouvait le pardonner entièrement. J'ai la même impression... Soupira-t-elle, ayant peur qu'un jour ils ne puissent plus se remettre de tous ses petits riens qui pourtant les rongeaient, en plus des ruptures qui s'étaient additionnées. J'avais juste besoin que tu me le redises surtout. Tu sais pas comme j'en avais besoin hier, avoua-t-elle, consciente qu'elle n'allait pas remettre en question deux ans de relation juste à cause de ce qu'il s'était passé la veille. Non tu l'aurais pas mérité, arrête de penser ça. T'étais en plus censé dormir avec moi de base, et ça a dérapé, répondit-elle, une pointe de regret dans sa voix vis-à-vis de son épanchement possessif. Je t'en veux plus, admit-elle d'une voix plus douce, plus compatissante, n'ayant aucunement l'envie de l'accabler davantage, surtout qu'elle comprenait juste en le regardant qu'il s'en voulait déjà assez. Y'aurait eu des accidents de brancards je pense, grimaça-t-elle en s'imaginant la scène, terminant sa tasse avec Niels, Aelya le regardant s'avancer tout près d'elle, son coeur battant la chamade sous l'effet de sa proximité qui lui faisait du bien, qui lui rappelait qu'il lui manquait énormément. J'le serais toujours avec toi, répondit-elle, caressant son visage de son doux regard, le laissant s'éclipser dans la salle de bain.

Elle entendait la douche s'actionner à travers les murs, et elle sentit son manque se faire plus insistant, la sommant d'aller le rejoindre tant elle avait juste envie de sentir sa peau contre la sienne. Sans attendre plus longuement, elle entra discrètement dans la salle de bain, se déshabillant entièrement pour se glisser délicatement dans son dos, refermant ses bras autour de son corps.

- Tu me manques.

Son incompréhension aggravait les choses, il le savait, le sentait, Aelya qui laissait transparaitre son impatience mêlée à son agacement, parce-qu’il n’était pas capable de la rassurer ce soir. Il avait l’impression d’être démuni, honteux de ne pas comprendre son amour cette nuit, lui qui aurait dû lui rappeler qu’elle resterait à jamais la seule qu’il désirait, que le regard des autres ne lui avait jamais importé. Il avait dû trouver refuge sur le canapé, faute de mieux, préférant ne pas envenimer les choses en s’opposant à sa décision de vouloir dormir sans lui. Si le manque l’avait terrassé, il avait tout de même fini par s’endormir, trouvant un sommeil à peine régénérateur, lui qui ne pouvait pas rêver si son amour ne lui donnait pas de la chaleur pour le bercer. Le réveil avait d’ailleurs été brutal, Niels qui ressentit la panique le secouer, celle de ne pas savoir où était l’amour de sa vie, de ne pas savoir si elle était toujours agacée par son comportement. « C’était déjà trop. Je t’ai blessé, j’aurais pas dû agir comme ça. » Ajouta-t-il, le regard fuyant, détestant se confronter à sa peine, à sa déception qui était ce qu’il y avait de pire à ses yeux. Il ressentait la même angoisse qu’elle à l’idée qu’ils ne viennent un jour à ne plus savoir gérer les crises, parce-qu’ils savaient parfaitement l’un comme l’autre qu’il ne suffisait parfois d’un rien pour les voir exploser. « Je l’aurais fait si j’avais compris… Je déteste te savoir mal. » Souffla-t-il, se rendant compte que pour la première fois, il n’avait pas su voir que son amour avait besoin de lui, de son attention, parce-qu’elle avait eu besoin d’être rassurée et qu’il n’avait pas su lui donner ce qu’elle désirait. « J’le pense vraiment pourtant. T’as bien fait de pas me vouloir dans le lit. » Conclut-il, en même temps qu’il termina sa tasse de café, son regard exprimant tout ce qu’il pouvait ressentir à l’intérieur, toute la culpabilité qui le prenait aux tripes lorsqu’il imaginait ce qu’Aelya avait ressenti hier soir. Il hocha doucement la tête à ses aveux, rassuré de savoir qu’elle était passée outre cette soirée. Il esquissa un léger sourire à ses mots, à la façon dont se serait déroulée la journée s’il avait dû se rendre au travail. « Et encore, j’crois que ça aurait pu être bien pire. » S’imagina-t-il, grimaçant à son tour, Niels s’approchant finalement de son amour, s’autorisant un baiser sur sa joue parce-qu’il était incapable de ne pas être tendre envers elle. Il esquissa un sourire plus tendre à ce qu’elle lui répondit, ressentant cette douce chaleur revenir dans ses entrailles à la tendresse de son regard, à la douceur de son aveu. Il prit la direction de la salle de bain pour s’enfouir sous la douche, lui qui avait besoin de se laver de ses souvenirs, de cette soirée qui avait mal tourné, son coeur se mettant à battre plus fort lorsqu’il entendit son amour le rejoindre, se faufiler derrière son corps pour l’enlacer tendrement. Il fit glisser sa main sur ses bras qui l’entouraient, les caressant du bout des doigts. « Toi aussi tu me manques… » Dit-il, avant de se retourner pour lui faire face, ses mains encadrant son visage pour embrasser son front, puis sa joue, avant de se rapprocher du coin de ses lèvres, cédant à son envie de les embrasser doucement. « Je t’aime tellement bébé. J’aurais dû te le montrer hier. » Souffla-t-il, le regret perçant sa voix.

Elle s'était sentie seule, vulnérable dans ce lit froid qui ne lui inspirait que le mal qui la rongeait alors qu'elle désirait qu'une seule chose : retrouver ses bras, regoûter à ses lèvres qui déversaient l'oxygène qui lui manquait en cet instant, elle qui étouffait dans ses propres regrets, qui peinait à se sentir complète sans la cohésion avec l'amour de sa vie. Son coeur manquait chaque battement, en souffrance de son absence, l'appelant douloureusement alors que Niels était endormi dans le salon. Ses pensées, son besoin de lui était devenu tellement insupportable qu'elle avait choisi de se retirer à la plage, l'air frais lui faisant du bien, bien qu'elle était incapable d'oublier que son amour n'était toujours pas blotti contre elle, contre son âme qu'il était le seul à régénérer. Elle était rentrée peu de temps après sa course, retrouvant le regard accablé de Niels.

- C'était pas toi... Je sais très bien qu'en temps normal, t'aurais pas fait ça. J'aurais du prendre du recul vis-à-vis de tout ça, admit-elle, commençant peu à peu se donner des torts, parce que Niels n'avait pas non plus mérité sa distance, sa froideur, son absence. Tu pouvais pas comprendre, c'était pas le bon moment de t'expliquer les choses... Mais c'est comme ça, ajouta-t-elle dans un regard attristé, peinant à digérer le fait qu'ils se soient autant éloignés à cause de leur incompréhension mutuelle, Aelya n'ayant pas le souvenir d'avoir eu autant de difficultés à lui transmettre ses émotions par le passé. J'te voulais justement. C'était ça le problème, soupira-t-elle, retrouvant la sensation de son manque dans les draps qui portaient encore son parfum, de son image qui avait tourné en boucle dans son esprit pour mieux se coller à sa peau qui frissonnait, s'asséchait dans son absence. C'est sur qu'on parle de toi là... Pouffa-t-elle légèrement, retrouvant peu à peu le sourire, laissant son amour déposer un doux baiser sur sa joue, son corps entier vibrant à la chaleur du sien qui se dévoilait dans leur proximité.

Incapable de le laisser seul dans la douche, elle n'avait pas lutté bien longtemps avant d'admettre qu'elle ne pouvait plus laisser la distance les envahir, elle qui craquait sous le poids de son mal qui ne disposait que de Niels en remède. Discrètement, elle s'était délestée de ses vêtements, s'infiltrant doucement dans la cabine pour l'enlacer alors qu'il était de dos, son contact suffisant déjà à la revigorer intérieurement. Elle souffla profondément à sa caresse sur son bras, à ses mots qui lui répondaient avec tendresse, Aelya plantant son regard amoureux dans le sien lorsqu'il se retourna, laissant ses lèvres embrasser doucement son visage jusqu'à ses lèvres qui emprisonnèrent les siennes.

- Je t'aime aussi mon amour... Souffla-t-elle contre ses lèvres. C'est pas grave, c'est passé, et je sais que tu m'aimes mon coeur... Tu me l'as dit quand même hier soir, plusieurs fois, avança-t-elle, l'eau coulant entre leurs deux corps. J'ai vraiment pas été sympa avec toi non plus bébé... J'ai été froide, je t'ai même pas dit que je t'aimais... Avoua-t-elle, regrettant son comportement. J'étais trop jalouse bébé... Je sais pas faire autrement avec toi, renchérit-elle, son regard empreint de regrets trouvant le sien, Aelya laissant ses mains parcourir avec tendresse son torse. J'ai besoin de toi amour, affirma-t-elle, tendant la nuque pour lui voler un baiser.

Jamais ils n’en venaient à ce genre de conclusion, là où la confusion et l’incompréhension régnaient, eux qui étaient habituellement sur la même longueur d’onde, en harmonie. Ce soir, il semblait que l’alcool les privait de toute discussion, les poussant même à s’éloigner l’un de l’autre, faire chambre à part, chose qu’ils ne faisaient jamais en temps normal. Parce-qu’ils savaient très bien que la distance ne pourrait jamais être bénéfique, eux qui avaient constamment le besoin d’être ensemble, blottis l’un contre l’autre, faute de pouvoir respirer normalement. Il avait ouvert les yeux, ressentant immédiatement cette angoisse le priver d’air, lui qui n’avait aucune idée d’où pouvait être son amour qui ne lui avait laissé aucune indication. Il fut confronté à sa propre culpabilité lorsqu’elle rentra chez eux, son regard lui faisait comprendre qu’elle était déçue de lui. « Je comprends aussi pourquoi tu l’as pas fait. »
Ajouta-t-il, déjà reconnaissant de la patience dont elle avait fait preuve, se doutant que de parler à un homme ivre n’avait pas dû être de tout repos. « Ça n’arrivera plus. » Dit-il, d’un ton plus ferme envers lui-même, regrettant du plus profond de son âme cette soirée qui aurait dû se finir en beauté, dans ses bras, contre l’amour de sa vie. Ses mots suivants avaient réussi à le faire culpabiliser encore un peu plus, Niels qui comprenait qu’Aelya avait lutté contre ses envies, lui qui n’avait pas été en mesure d’y répondre. « J’te voulais aussi. Que toi. » Répondit-il, ses seuls souvenirs de la soirée reposant sur le froid glacial qui l’avait enveloppé lorsqu’il avait rejoint le canapé. Il s’était légèrement détendu lorsqu’il l’entendit détourner la conversation, s’osant à esquisser un sourire, soulagé de voir le visage de son amour se détendre légèrement, lui qui ne supportait pas ressentir une quelconque distance entre eux. « J’suis déjà maladroit sans avoir bu. » Se moqua-t-il avec un sourire amusé, Niels finissant par s’avancer vers son amour pour déposer un baiser sur sa joue, rejoignant la salle de bain quelques secondes après. Il avait besoin d’oublier, de faire abstraction au fait qu’il avait blessé son amour, même si Aelya lui avait répété qu’elle ne lui en voulait pas. Parce-que c’était le genre d’évènements qui pouvaient tourner dans son esprit des jours et des jours, lui qui n’était capable de se remettre en question que lorsqu’il s’agissait de la femme de sa vie. Il avait entendu la cabine de douche s’ouvrir, frissonnant d’avance à l’idée de la savoir contre lui, Niels qui déposa quelques caresses amoureuses sur ses bras qui l’entouraient. Le cœur tapant contre sa cage thoracique, il s’était retourné pour retrouver son regard, celui qui le faisait chavirer, ses mains venant encadrer son visage pour pouvoir atteindre ses lèvres qui s’offraient à lui comme le plus délicieux des cadeaux. Il rompit difficilement leur baiser, se nourrissant de ses mots d’amour, de l’intensité de leur relation qui n’aurait jamais de fin. « Je le pensais bébé... Je peux pas te mentir. » Souffla-t-il, lui confirmant que chacun de ses mots d’amour était sincère, même si son état laissait penser le contraire. « T’as pas à t’en vouloir... T’as eu raison de le faire. C’était à moi de me remettre en question. » Murmura-t-il, l’écoutant attentivement alors qu’elle lui confiait la jalousie qu’elle avait ressenti. « J’suis pareil avec toi... Je sais à quel point c’est déroutant. » Souffla-t-il, captant son doux regard, la laissant glisser ses mains contre son torse qui frissonnait à son contact. « Moi aussi mon ange. J’ai besoin que de toi. » Avoua-t-il, glissant à son tour ses mains autour de sa taille, se délectant de la douceur de sa peau. « Viens dans mes bras, tu me manques trop... » L’incita-t-il, ouvrant son étreinte pour qu’elle puisse s’y réfugier, répondant à son baiser qu’il prolongea doucement. « T’acceptes de passer la journée avec moi ? J’ai une gueule de bois à vaincre. »

Elle l'avait perdu ce soir, laissant les incompréhensions rythmées leur relation, son cœur s'écorchant dans le bruit sourd de sa jalousie qui dévastait tout sur son passage. Si elle savait que c'était toxique, c'était pourtant tout ce qu'elle était apte à ressentir durant cette fin de soirée, ce poison qui se déversait encore dans ses veines malgré le fait qu'ils avaient coupé toute discussion. Niels était resté dans le salon tandis qu'Aelya avait rejoint la chambre, et ce ne fût qu'à son retour de la plage qu'ils avaient pu se confronter dans une discussion un peu plus claire.

- J'arrive pas à m'améliorer là-dessus, admit-elle, Aelya qui s'avouait toujours vaincu devant ses sentiments tempêtueux.

Elle acquiesça à sa remarque, consciente que si c'était à refaire, il y changerait quelques détails, comme elle, parce qu'elle s'était vue terminée la nuit dans ses bras, à l'aimer comme elle avait besoin, de tout son cœur, de tout son âme, eux qui s'étaient réfugiés dans la distance et le silence.

- C'était bien caché alors. T'as pas fait grand chose pour me retenir. Mais c'est normal. J'attendais pas que tu sois parfait en étant dans cet état, avoua-t-elle, prenant du recul face à ses actes qu'elle n'avait jamais pensé foncièrement mauvais, Niels ayant essayé avec ses moyens de lui montrer qu'il était là pour elle. T'es un vrai désastre à toi tout seul ouais, le taquina-t-elle légèrement, espérant que la journée les aiderait à faire table rase de cette soirée qui les avait éloigné, Aelya n'ayant pas l'habitude de se blottir dans le vide, son corps manquant au sien.

Elle avait fermé les yeux à la sensation de ses lèvres contre sa joue, sa peau frissonnant à seule idée d'en vouloir encore plus de sa part. Elle l'avait laissé la devancer en allant sous l'eau, Aelya rompant sa frustration qui battait son plein dans ses veines en se réfugiant contre lui, venant doucement dans son dos pour coller sa peau à la sienne, dans un désir de le retrouver. Son regard caressa le sien lorsqu'il se retourna, ses lèvres s'avançant vers les siennes pour les accaparer tendrement, lui faisant savoir dans ce geste qu'elle n'était plus énervée, qu'elle voulait simplement profiter de sa présence qui lui avait atrocement manqué. Ses mains caressèrent tendrement ses bras alors qu'il encadrait son visage pour prolonger leur échange.

- J'ai jamais remis en doute tes sentiments, répondit-elle tendrement, elle qui lui faisait confiance en toute circonstance bien que la jalousie laissait plutôt transparaître le fait qu'elle n'avait pas confiance en elle. T'as pas tous les torts, j'aurais pas du réagir si vivement alors qu'il s'était rien passé, admit-elle, tentant de le décharger de sa responsabilité. J'y arriverai un jour à plus m'énerver pour un rien, faut que je travaille dessus, avança-t-elle, ses mains valsant amoureusement sur son torse tandis qu'il faisait glisser les siennes autour de sa taille, Aelya savourant ce contact rapproché entre eux. Toi aussi tu me manques... Souffla-t-elle, se réfugiant dans le creux de son étreinte, ses lèvres captant amoureusement les siennes. Tu le mérites pas mais comme j'ai trop envie qu'on passe une journée ensemble, ça m'arrange... Lâcha-t-elle, taquine. Tu veux qu'on se pose tranquillement devant une série ? Ou tu préfères qu'on sorte un peu ? J'te suis, proposa-t-elle en souriant, prenant du savon pour le passer sur son torse, adorant sentir la douceur de sa peau rouler sous ses doigts. Je comprends t'façon pourquoi t'attires autant l'œil. T'es vraiment beau, ajouta-t-elle, son regard se laissant happer par ses mains qui suivaient le contour de son corps.

Il avait toujours l’impression de sombrer dans le vide lorsque son amour et lui étaient séparés d’un mur contre lequel ils se butaient, incapables de communiquer. Il savait pourtant qu’il était l’unique fautif, que s’il n’avait pas abusé sur la boisson, il n’aurait jamais perdu sa fiancée des yeux pour aller discuter avec d’autres personnes. L’inverse aurait également été explosif, Niels qui ne savait pas gérer sa jalousie, sa possessivité, peinant à se faire à l’idée qu’Aelya pourrait se passer de lui, trouver de l’amusement ailleurs que dans ses bras. Il retrouva son regard avec appréhension lorsqu’elle rejoignit l’appartement après avoir été absente une heure, encore honteux de son comportement, de ses excuses, de la façon dont s’était terminée leur soirée. « J’te demande pas de changer... » Ajouta-t-il, convaincu que rien ne se serait déroulé comme tel si lui avait su se gérer, s’il ne s’était pas noyé dans des verres d’alcool. Parce-que la nuit aurait dû être belle, comme celle qu’ils partageaient tous les soirs, eux qui avaient l’habitude de partager un moment d’intimité et d’amour dés qu’ils le pouvaient. « J’voulais arrêter le massacre... J’te faisais déjà assez mal comme ça, j’arrivais plus à réfléchir. » Souffla-t-il, regrettant chaque minute de cette triste nuit où il aurait dû retenir la femme de ses rêves. Son comportement parlait pour lui-même, Niels ayant du mal à ne pas laisser la peine envahir son regard, celui qui osait à peine capter celui d’Aelya. « Un désastre, c’est le cas de le dire. » S’amusa-t-il, une once de soulagement l’éprenant en entendant les mots de son amour, comprenant qu’elle se détendait, qu’elle essayait de lui faire oublier ses regrets. Il s’était approché d’elle, ne tenant plus devant elle, crevant d’envie de lui montrer un peu d’attention, un peu d’affection, ses gestes restant sages pour ne pas la brusquer. Parce-qu’il savait qu’il l’avait déçu, même s’il tentait de se rattraper, le mal était fait. Son cœur s’était activé en sentant son amour le rejoindre sous la douche, Niels qui explosait d’amour devant ses gestes d’une tendresse incomparable, se retournant pour emprisonner amoureusement ses lèvres, frissonnant à ses douces caresses sur ses bras. « T’auras jamais à le faire mon amour... Je t’aime pour la vie. » Murmura-t-il, conscient qu’il ne lui avait pas assez dit, elle qui méritait de savoir qu’il lui appartenait pour la vie. Il l’écouta avouer ses torts, fondant devant sa manière de vouloir lui alléger sa peine et sa culpabilité, même s’il restait persuadé qu’il était l’unique responsable de leur dispute. « Tu sais que j’aurais explosé à ta place bébé. Ça aurait mal fini aussi alors t’as pas à t’en vouloir. » La consola-t-il, fronçant les sourcils à ce qu’elle ajouta, son regard amoureux trouvant le sien alors que ses mains vinrent encadrer son visage. « Mais moi je l’aime de tout mon cœur ma petite tornade qui fait des ravages. » Murmura-t-il, elle qui savait combien il aimait son caractère de feu, celui qui l’avait fait craquer dès le premier abord. Il l’entraîna dans ses bras, la serrant amoureusement contre lui, sa bouche parvenant jusqu’à la sienne pour profiter de la douceur de ses lèvres. « C’est pas vivable d’être loin de toi... J’déteste ça. » Ajouta-t-il, enfouissant son visage dans son cou pour y déposer un baiser avant de lui proposer une journée en sa compagnie, amusé par sa réponse. « S’il-te-plaît mon bébé... » Murmura-t-il en lui faisant les yeux doux, souriant à ses propositions. « J’préfère qu’on soit que tous les deux. J’veux te coller. » Dit-il avec un air malicieux, les frissons venant parsemer sa peau lorsqu’elle passa ses mains sur son torse, son cœur tapant contre sa poitrine. « Et moi j’ai été bête de m’intéresser à autre chose qu’au plus beau trésor du monde... » Souffla-t-il, prenant à son tour du savon pour le passer sur ses courbes, son air malin revenant au galop lorsque ses mains vinrent effleurer sa poitrine. « On y va ? Avant que je te dévore tout de suite... » Il sortit de la douche, nouant une serviette autour de sa taille, passant dans le dos de son amour qui s’essuyait devant le miroir, Niels venant déposer plein de baisers sur sa nuque. « T’aurais peut-être pas dû me pardonner, j’vais être collant toute la journée. » Joua-t-il, s’éloignant pour enfiler un boxer et rejoindre le salon, restant à l’aise pour cette journée devant leur télévision. Il sortit des plaids pour qu’ils puissent se mettre à l’aise, Niels attendant que son amour soit installée pour venir se blottir contre elle.

Elle avait besoin de lui, de ses mots, de sa présence pour apaiser ses songes, ceux qui étaient mis à mal par la tempête de sa colère. Si elle était aussi bouleversée, c'était parce qu'elle l'aimait à en crever, qu'elle le désirait à un point inimaginable et qu'elle ne savait pas le traduire autrement en cet instant que par sa jalousie incontrôlable. Elle avait profité du bruit des vagues pour se ressourcer, pour redescendre en pression, laissant son amour se confier quand ils se retrouvèrent.

- Il le faudrait pourtant... Renchérit-elle, consciente que ses défauts pouvaient nuire à leur relation, eux qui avaient souvent traversé des passages toxiques pour finalement se réconcilier dans la tendresse, dans les draps qui se chargeaient de leur amour. Je sais... Je t'en demandais trop et c'était pas correct non plus. Tu pouvais pas faire des miracles, répondit-elle, cherchant à le décharger de sa responsabilité, Aelya se rendant compte à quel point elle avait pu être froide et distante avec l'amour de sa vie. T'es mon désastre à moi, ajouta-t-elle, captant tendrement son regard, désirant lui faire comprendre que même après tout cette nuit, elle l'aimait encore à l'infini, parce que Niels était irremplaçable, indispensable à sa vie.

Elle s'était vue fondre d'amour devant son baiser sur sa joue, sa douceur se faufilant entre les sillons de son âme pour la réchauffer de nouveau, elle qui avait eu froid sans lui, dans son absence. Elle n'avait pas attendu longtemps avant de le rejoindre sous l'eau chaude, son corps venant instinctivement se coller à lui, laissant ses bras s'enroule pour lui rappeler à quel point elle avait besoin de sa chaleur, de lui tout court.

- Je t'aime énormément mon amour. Je veux pas qu'on se détruise, ajouta-t-elle après avoir capturé ses lèvres entre les siennes, gardant cette proximité qui lui était essentielle, Aelya qui désirait l'alléger de sa peine qu'elle lisait dans ses yeux. Je m'en veux parce que je veux jamais que tu puisses t'imaginer que je veuille plus de toi et je sais que je te l'ai pas assez montré hier... Pour des conneries finalement. Mais je t'aime trop mon cœur... Souffla-t-elle, souriant à sa remarque lorsqu'il prit son visage entre ses mains, son cœur se gorgeant d'amour. Ta petite tornade est folle amoureuse de toi tu sais, ajouta-t-elle amoureusement, le regard brillant d'affection pour son âme sœur, sa moitié qui ne savait que la faire exister. J'suis faite pour être contre toi... Murmura-t-elle, ses lèvres venant tendrement sceller son amour contre les siennes avant qu'elle ne vienne l'enlacer, ses mains glissant dans son dos lorsqu'il nicha sa tête dans son cou. Tu m'as convaincue bébé, je veux plus te résister, c'est trop dur, s'amusa-t-elle devant son air triste devant lequel son cœur palpitait, ses mains valsant sur son torse tendrement, elle qui avait aussi besoin de passer sa journée à se couper du monde avec lui. T'intéresses à personne d'autre qu'à moi bébé... Je le supporte pas... Je peux pas partager ton attention... Admit-elle possessivement, savourant les douces pressions de ses mains sur son corps, son regard joueur captant le sien en le voyant dériver sur sa poitrine. Tu peux céder quand tu veux bébé tu le sais... Joua-t-elle, sortent après Niels de la douche pour récupérer une serviette, souriant dans le miroir en voyant son amour embrasser sa nuque. Ohlala quel dommage... J'ai encore pris une mauvaise décision, mince, ajouta-t-elle sur un ton ironique, Aelya qui ne vivait que pour Niels, que pour être collée à son être.

Elle passa dans leur chambre pour récupérer une nuisette qu'elle enfila avant de rejoindre Niels dans le salon, souriant en voyant qu'il avait tout préparer pour qu'ils soient bien installés.

- Viens là bébé d'amour... Souffla-t-elle en s'allongeant dans le canapé, invitant Niels à venir contre elle pour qu'elle puisse coller son corps au sien. On regarde pas une série avec des acteurs trop beaux, j'imagine ? Le taquina-t-elle amoureusement, déployant le plaid sur leurs deux corps allongés. Pas d'actrices trop belles non plus hein... Ajouta-t-elle, joueuse.

Il rêvait de se rattraper, de lui montrer qu’il valait plus que ce qu’il avait bien voulu lui montrer la veille. Parce-qu’elle savait mieux que quiconque que ça n’avait pas été lui, que l’alcool avait déformé sa vision des choses, ses propos qui n’avaient finalement pas été à la hauteur de ce qu’elle avait pu espérer de lui. Cette matinée lui avait au moins permis de se retrouver face à lui-même, seul avec ses regrets jusqu’à ce qu’Aelya ne revienne chez eux. « Moi aussi je dois faire des efforts... » Murmura-t-il, parce-que finalement, leurs deux tempéraments étaient explosifs, eux qui ne parvenaient pas à se contrôler dès lors qu’il sentait que la situation leur échappait. « Je regrette bébé... » Murmura-t-il, bien que ses yeux suffisaient amplement à décrire la culpabilité qu’il ressentait à l’idée de ne pas avoir montré à son amour qu’elle était la seule qu’il désirait, la seule qui l’intéressait et ce, jusqu’à la fin des temps. Il avait relevé le regard à ses mots, esquissant un faible sourire à sa manière de le décrire, à sa façon de lui montrer qu’il lui appartenait encore et toujours, même s’il avait fait des erreurs. « J’espère que tu voudras de lui encore longtemps. » Souffla-t-il, presque d’un ton innocent, Niels ne pouvant pas s’imaginer qu’un jour, ils ne seraient plus aptes à continuer leur histoire ensemble. Il s’était finalement avancé vers son amour, déposant ses lèvres contre sa joue, tentant de se rattraper avec des gestes attentionnés qui se voulaient pourtant encore timides. Sentir Aelya dans son dos l’avait bouleversé d’amour, ce geste lui signifiant qu’il lui manquait autant qu’elle lui manquait, Niels ne tenant pas bien longtemps avant de se retourner pour presser ses lèvres contre les siennes. « On se détruira pas, je laisserai plus jamais ça arriver. » Répondit-il contre sa bouche, dans un souffle chaud, plein d’affection, la même qui débordait de chaque cellule de son organisme. Il secoua immédiatement la tête à l’entente de ses regrets, lui qui souhaitait les balayer de son esprit. « Moi je t’en veux pas bébé. Tu peux pas te forcer à me faire des câlins quand t’en as pas envie, ni quand t’es déçue... » Avoua-t-il, se rappelant s’être senti seul lorsqu’il lui avait murmuré des mots d’amour qui étaient restés sans réponses, comprenant aujourd’hui pourquoi elle avait agi de la sorte. Ses mains de part et d’autre de son visage, il l’avait regardé avec un air aussi tendre qu’amoureux, souriant à ses mots. « Ton désastre est aussi fou de toi. » S’amusa-t-il, reprenant ses propres mots pour se définir, avant de se laisser embrasser, finissant par l’amener contre lui, dans son étreinte qui était destinée à la protéger pour le reste de leur vie. Il tenta faussement de la faire fléchir alors qu’il lui avait proposé de passer la journée avec lui, jouant avec ses points faibles en embrassant son cou, souriant à sa réponse positive. « Me résiste pas... et dors plus sans moi. » Demanda-t-il avec ce même air de chien battu, frémissant à ses caresses avant de s’intéresser à ses mots. « Personne m’intéresse mon amour. J’suis dingue de la femme de ma vie, les autres existent pas. » La rassura-t-il, laissant ses mains parcourir ses courbes avec attention, la cherchant dans des gestes plus brûlants alors que ses mains cherchaient à la caresser davantage. « Il paraît que c’est un bon moyen pour lutter contre la gueule de bois... » Dit-il, l’air de rien, sa malice se lisant dans ses yeux. Il sortit de la douche, s’habillant légèrement pour le reste de la journée, ne résistant pas à l’envie d’être affectueux avec sa fiancée, pouffant de rire à ses fausses lamentations. « J’vais pas t’épargner en plus... » Dit-il, mordillant son cou avant d’aller installer le canapé, le préparant pour qu’ils puissent y être le plus à l’aise possible. Il hocha la tête à son invitation, ne se faisant pas priver pour venir se caler contre elle, la laissant être derrière lui, le dossier du canapé la retenant. « Pas d’acteurs trop beaux nan... Quoi que, j’suis tellement ko que j’ai pas la force d’être jaloux je crois. » S’amusa-t-il, riant à ce qu’elle ajouta, la laissant choisir la série. « Des zombies...? Bon choix, on risque pas de trouver quelqu’un de beau au moins. » S’amusa-t-il, s’emmitouflant sous le plaid avec son amour, venant chercher sa main pour la poser sur son torse, pour ressentir la chaleur de sa paume contre sa peau, la sienne venant caresser sa cuisse. Au bout de quelques minutes, il finit par se retourner pour être face à Aelya, sa main venant enlacer son corps qu’il caressait, son visage enfoui dans son cou. « J’suis encore mieux comme ça... » Murmura-t-il, l’embrassant doucement. « Dis-moi que tu m’aimes... »

Elle ne reconnaissait plus les limites avec Niels, Aelya les dépassant depuis le départ dans le pire comme dans le meilleur, elle qui avait vendu son âme pour percevoir encore et encore les douces vibrations de son cœur. Elle avait senti le sien se fissurer la veille, lorsqu'elle avait décidé de passer la nuit seule alors que son amour était à quelques mètres d'elle, derrière un simple mur qui semblait pourtant indestructible dans sa rancœur.

- Ça arrive bébé. De boire un peu trop. Le but c'était aussi que tu t'amuses, admit-elle, repensant à la soirée d'anniversaire de Milo, lui qui avait été ravi de revoir son meilleur ami. C'est fini bébé... Je te pardonne, le rassura-t-elle, détestant de voir qu'elle avait participé à admettre tous ces remords dans la tête de son fiancé. Toute la vie je le veux même... Renchérit-elle, la tendresse égayant doucement ses traits qui se détendaient au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient de nouveau.

Elle avait tendrement sourit à son geste affectueux sur sa joue, Aelya sentant le manque la percuter davantage alors qu'elle en voulait bien plus, toujours plus, elle qui se fit une place dans la cabine de douche pour coller sa poitrine à son torse, animée par son parfum qui se mêlait à la vapeur humide de l'eau chaude. Elle savoura ses lèvres dans un baiser amoureux, ses bras venant les rapprocher pour qu'aucune distance ne vienne s'immiscer entre leurs peaux.

- Moi non plus. J'me sens vraiment mal sans toi, avoua-t-elle, se réfugiant dans le creux de son étreinte alors que l'eau roulait sur leurs deux êtres, Aelya se revigorant contre lui, essayant de rattraper tout ce temps où elle avait été loin de Niels. Si j'ai réagi comme ça c'est justement parce que je t'aime de trop... Et je sais jamais comment réagir quand j'ai envie de détruire la Terre entière parce qu'on approche l'homme de ma vie... Avoua-t-elle, se justifiant sur sa colère qui l'avait dépouillé de sa tendresse, elle qui aurait aimé lui traduire son amour de manière plus chaleureuse si elle en avait été capable. Je veux qu'il soit encore plus fou de moi qu'il ne l'est déjà parce que j'en ai jamais assez de lui, ajouta-t-elle amoureusement, le visage blotti entre ses mains, Aelya ne résistant pas à l'envie de l'embrasser encore une fois avant de le serrer contre elle, souriant devant ses réactions qui visaient à la faire céder. J'ai rien dormi de la nuit parce que je pensais qu'à toi bébé, donc ouais, je dors pas sans toi, lança-t-elle, respirant son parfum qui la rendait folle. Répète-le moi tout le temps bébé... Surtout quand je crise, sourit-elle, joueuse, Aelya désirant avoir Niels pour elle seule jusqu'à la fin, ne laissant aucune place aux autres, ses mains qui passaient sur sa peau suffisant à activer son cœur dans la brûlure de son désir. Ah ouais...? T'as l'air bien renseigné bizarrement, s'amusa-t-elle malicieusement, se mordant intentionnellement sa lèvre inférieure pour le tenter avant de sortir de la douche, regardant Niels dans le miroir avec amour alors qu'il embrassait sa nuque. La journée s'annonce vraiment longue alors... Ironisa-t-elle, son regard traduisant tout l'engouement qu'elle possédait pour ses mots alors qu'ils rejoignirent le salon tour à tour, Aelya invitant son amour contre elle, se plaçant dans son dos. C'est bon à savoir, ça veut dire que je peux mater ? Le chercha-t-elle avec malice, choisissant la série avec la télécommande. Y'aura pas de jaloux aujourd'hui comme ça, ça va nous reposer, rit-elle légèrement avant de lancer la série, se collant à Niels sous le plaid, sa main venant se poser sur son torse à son initiative, sa peau frissonnant à la caresse de ses doigts jusqu'à ce qu'il ne vienne lui faire face. J'adore quand t'es comme ça... Souffla-t-elle à son oreille, son bras enlaçant son dos, sa cuisse sur superposant à la sienne pour l'amener contre elle. Je t'aime mon cœur. Comme c'est pas permis. C'est toi ou personne... Murmura-t-elle, ses doigts valsant doucement sur son dos alors qu'il embrassait son cou. T'es bien plus intéressant à regarder mon amour... Avança-t-elle, sa cuisse venant entourer son bassin pour laisser sa main glisser sur son torse. Tu sais que tu me manques encore trop...? Lâcha-t-elle dans son cou, ses lèvres accrochant sa peau dans des baisers brulants. T'es l'homme de ma vie bébé... J'en douterai jamais... Avança-t-elle amoureusement. Tu veux pas me tenir encore plus chaud, là tout de suite....? Le tenta-t-elle malicieusement, mordillant son lobe.

Même s’il n’avait pas commis d’erreur grave et impardonnable, il savait qu’il avait tout de même réussi à la peiner, à la décevoir par son comportement un peu trop détaché alors qu’il n’avait jamais souhaité qu’elle se sente délaissée ne serait-ce qu’une seule seconde. Il hocha la tête à ses mots, tentant de se les figer en tête parce-qu’il peinait toujours à faire taire la culpabilité après ce genre d’évènements. « Sûre bébé ? » Murmura-t-il, tentant de se rassurer par la douceur de ses paroles, par la tendresse de son regard qui tentait de lui faire comprendre que cette soirée faisait déjà partie du passé. « C’est tout ce qu’il veut… J’suis rien sans toi mon amour. » Ajouta-t-il, déposant ce tendre baiser sur sa joue avant de s’éclipser dans la salle de bain où son amour le rejoignit, Niels sentant des frissons le parcourir rien qu’à l’idée de la sentir aussi proche de lui. Ils échangèrent un premier baiser, lui qui avait l’impression de revivre sous cet échange, sous cette douceur dont il avait cruellement manqué, retrouvant enfin son souffle après ces longues heures d’apnée. « C’est pas une vie d’être sans toi… J’te jure bébé, j’aurais même plus envie de vivre si on se séparait. » Avoua-t-il sincèrement, lui qui avait ressenti le vide le traverser à leur dernière rupture, remettant en question sa propre existence, parce-qu’il ne désirait aucunement vivre sans l’amour de sa vie. « Mon amour… Je t’en voudrais jamais, pas pour ça. Je t’aime comme un fou, j’aurais eu envie d’arracher les yeux de tous les types qui te regardaient aussi. » Murmura-t-il, comprenant le comportement qu’elle avait eu avec lui, cette distance qui s’était imposée à eux lors de leur retour de soirée, Aelya qui avait ressenti une frustration telle, qu’elle avait été incapable de calmer ses nerfs contre lui. « Ça sera difficile bébé, parce-qu’il atteint déjà les sommets de la folie… » Joua-t-il avec elle, son visage tendrement encadré entre ses paumes, un sourire égayant ses traits maintenant détendus, Niels avançant son visage vers le sien pour ressentir la douceur de son baiser. « On va dormir ensemble mon coeur, on va se reposer tous les deux maintenant. » Murmura-t-il, son corps collé au sien pour pouvoir lui donner tout l’amour du monde, celui qu’il ressentait pour elle et qui était infini. « T’es l’amour de ma vie… » Ajouta-t-il, après avoir souri à ses mots, se doutant qu’Aelya n’avait pas du être tendre envers les femmes avec qui il avait parlé la veille, Niels laissant ses mains dessiner le contour de ses courbes parfaites qu’il connaissait du bout des doigts. « Nan j’dis juste ça comme ça… Après c’est bien de vérifier par soi-même les on-dit. » Joua-t-il, faisant mine de rien alors qu’elle savait parfaitement ce qu’il tentait de faire, Niels finissant par sortir de la douche, ne s’empêchant pas d’être une nouvelle fois affectueux avec la femme de sa vie, s’amusant à déposer plein de baisers sur sa nuque avant de rire devant son ton ironique. Il rejoignit le salon pour préparer le canapé, Niels qui voulait que tout soit parfait, qu’ils soient le plus à l’aise possible pour cette journée, pour qu’ils puissent se retrouver dans un cadre qui ne leur inspirait que l’amour qu’ils se vouaient. Il s’installa contre elle lorsqu’elle l’invita sur le canapé, roulant des yeux à sa demande qui le taquinait. « Nan mais c’est pas parce-que j’suis crevé que tu dois en profiter hein. » Lâcha-t-il, sur un ton jaloux, la laissant mettre en route leur série, souriant à ce qu’elle ajouta avant de se blottir contre elle, le plaid réchauffant leurs corps peu habillés. Il succomba à ses caresses en quelques secondes, se retournant pour venir dévorer son cou, incapable de ne pas l’aimer comme il le voulait. « Quand j’suis collant ? » Murmura-t-il, ses mains remontant le long de ses côtes encore vêtues d’un tissu, son souffle se faisant plus rapide. « J’veux qu’il y ait que moi… Pour la vie. » Souffla-t-il entre deux baisers, réceptionnant sa cuisse qui était venue entourer son bassin, lâchant un premier soupir sous ses baisers brûlants. « Tu me manques encore… Toujours… » Dit-il, captant son regard à sa demande, frissonnant lorsqu’elle mordilla son lobe, Niels finissant par basculer contre l’amour de sa vie, la laissant s’allonger sur le dos. « Bébé… Tu tiens beaucoup à cette nuisette ? » Demanda-t-il, l’air de rien, attendant son approbation avant de laisser ses mains attraper le tissu au niveau de son décolleté, tirant fermement de chaque côté pour faire rompre le tissu qui se scinda en deux pièces. Il capta son regard avec un air félin, ses yeux descendant lentement sur sa poitrine maintenant dévoilée. « Tu te sens pas mieux comme ça…? »  

Elle détestait le laisser seul, s'éloigner de son cœur quand le sien ne battait que pour lui. Mais elle avait été incapable de se raisonner, de faire taire la jalousie qui avait embrasé sa raison, comme à son habitude quand on touchait à son trésor, le seul qu'elle attendrait toute sa vie s'il le fallait. Parce que rien n'avait de sens sans Niels.

- Promis mon cœur, répondit-elle tendrement, son doux regard cherchant à le rassurer sur cette colère qui n'existait plus, Aelya désirant seulement profiter de sa présence qui lui manquait. Je tombe en morceaux sans toi bébé. J'suis pas moi quand t'es pas là... Admit-elle, repensant à la veille où elle ne s'était plus reconnue entre la colère et la distance qu'elle avait admis avec son amour, le rejoignant sous l'eau chaude où elle se colla à lui, fondant devant la douceur de sa peau réchauffée. Moi non plus. C'est pas une vie si t'es pas là. Je vois pas pourquoi je resterais dans cette situation amour... Souffla-t-elle, s'imprégnant de l'oxygène de ses lèvres, de son regard qui suffisait à la faire renaître quand tout s'effondrait autour d'elle, Aelya qui voyait du sens à ses inspirations par le biais de ses baisers. J'ai de yeux que pour toi bébé... Je vois personne moi dans la foule... Que toi. Je peux pas vivre ne serait-ce qu'une seconde sans toi, avoua-t-elle, se revoyant la veille entrain de chercher Niels au travers du monde parce qu'il lui manquait, parce qu'elle était incapable de ne pas l'approcher, les autres aggravant le creux de son absence. Je pense que je suis capable de le pousser encore à bout, mon homme un peu trop fou... Sourit-elle en coin, le visage niché entre ses paumes, Aelya lui volant un baiser. Je veux que ça mon amour. Qu'on se retrouve ensemble, comme d'habitude. Tu m'as assez manqué pour toute une vie, avoua-t-elle, ses bras le serrant fort pour le ramener contre sa poitrine. Je t'aime plus que tout mon amour... Renchérit-elle, le cœur bercé par ses mots d'amour, leurs mains s'affairant à se caresser, sa peau s'enflammant lorsqu'il passa sur sa poitrine. Faut toujours vérifier par soi-même t'as raison bébé. D'ailleurs, vaut mieux plusieurs vérifications dans le doute, c'est toujours ce qu'on m'a dit de faire, joua-t-elle, le regard envieux.

Elle sortit de la douche, animée par la tendresse de son fiancé qui vint déposer des baisers sur sa peau, Aelya le rejoignant dans le salon qu'il avait préparé pour eux deux. Elle s'installa dans le canapé, invitant son amour à se coller à elle pour qu'ils puissent rattraper tout ce temps perdu dans la distance.

- Faut bien que je me réconforte comme je peux si tu t'endors toi, le taquina-t-elle, se réfugiant sous le plaid, sa main caressant son torse devant la série avant que son amour ne se retourne, son regard se délectant de sa beauté presque irréelle. Ouais... J'veux que tu sois encore plus collant bébé, l'incita-t-elle, soupirant de bien être à ses baisers dans son cou, Aelya l'approchant davantage de son corps. Je veux personne d'autre... T'es trop unique toi... Murmura-t-elle, soufflant profondément à la caresse de ses mains sur son corps, ses lèvres grignotant avec avidité son cou avant qu'elle ne l'invite à intensifier leur échange, croisant son regard fiévreux lorsqu'il surplomba son corps. Pas autant qu'à toi en tout cas, s'amusa-t-elle, curieuse de savoir ce qu'il avait en tête, riant en le voyant tenir les pans de sa nuisette pour l'arracher en deux, dévoilant son corps totalement nue. Beaucoup mieux même... Répondit-elle, se mordant la lèvre, égayée par son geste qu'elle n'avait pas vu venir. T'es incroyablement sexy là... J'ai envie de te dévorer... Avoua-t-elle, son regard valsant sur tout son corps, ses cuisses l'entourant comme pour le garder dans son étau. Tu voudrais pas me toucher un peu...? T'as bien le droit à ta récompense pour m'avoir délivrer de ma nuisette... Le chercha-t-elle malicieusement, prenant sa main dans la sienne pour la faire glisser sur sa poitrine avant de la faire descendre le long de son buste pour la réfugier entre ses cuisses, Aelya lâchant un soupir évocateur de son désir. Montre-moi à quel point je te manque bébé... Soupira-t-elle d'envie, sa main venant à son tour caresser son bas ventre au travers de son boxer.

Même lorsqu’il semblait sombrer dans sa propre culpabilité, Aelya était toujours là pour le rattraper, pour lui faire comprendre que la vie continuait, qu’il y avait des choses plus graves que ce genre de disputes. Il s’était imprégné de ses mots qui lui soufflaient cette promesse de pardon, Niels esquissant un faible sourire à son amour en hochant la tête, tentant de se raisonner, de ne plus penser à cette soirée gâchée entre eux. Elle n’avait sans doute pas idée d’à quel point ses paroles lui faisaient un bien fou, Niels ayant ce besoin constant de savoir qu’ils étaient sur la même longueur d’onde, que l’amour continuait de brûler dans ses entrailles, parce-que l’inverse l’accablerait beaucoup trop. Sous la douche, il s’était osé à des rapprochements encore plus doux, son corps manquant cruellement d’elle, de ses lèvres qu’il n’avait pas tardé à embrasser pour enfin avoir la sensation de la retrouver pleinement. « T’es mon âme-soeur, j’vis pas sans ma moitié, c’est hors de question. J’te suivrai partout mon amour. » Murmura-t-il, attrapant ses baisers, ses lèvres se pressant doucement contre les siennes alors qu’il continuait d’être bercé par la tendresse de sa voix qui lui rappelait l’unicité de leur lien. « J’veux un monde où y’a que nous… » Susurra-t-il amoureusement, ses yeux captant les siens dans lesquels régnait cette lueur qui brillait depuis leur rencontre, leurs peaux se cherchant tendrement alors qu’ils continuaient encore de se rapprocher l’un de l’autre. « Tu peux toujours essayer… J’sais à quel point t’es prête à tout pour avoir ce que tu veux toi. » Dit-il avec un sourire malicieux, répondant à son baiser rapide, ses bras venant l’étreindre en la ramenant contre son torse dans lequel son coeur battait à toute vitesse. « Toi aussi tu m’as trop manqué. J’veux plus jamais ça, j’veux des bisous toute la nuit. » Joua-t-il même si une part de vérité se cachait toujours derrière ses demandes d’affections. Il cilla à ses mots amoureux, le coeur et le corps frissonnant à ses caresses, lui qui se permit de la toucher, lui montrant que son désir ne se taisait jamais, même lorsque la brume venait assombrir leur ciel. « Je t’aime pour toujours Aelya Osborn. » Répondit-il après elle, son regard s’étincelant à sa manière de renchérir, de rentrer dans ce jeu de séduction qui les mènerait à la passion. « J’pense qu’ensemble, on va pouvoir avoir le fin mot de l’histoire… » Dit-il, amusé par leur air faussement désintéressé, rejoignant Aelya sur le canapé lorsqu’ils eurent terminé de se réchauffer sous l’eau brûlante. « Tu peux te réconforter contre moi sans avoir à en mater d’autres, j’vois pas où est le problème. » Dit-il, l’air faussement renfrogné et jaloux, ses yeux captant l’écran avant que Niels ne finisse par se retourner, désirant observer sa future femme. « Tu te plaindras pas quand t’en auras marre, hein…? » Joua-t-il, se rapprochant d’elle pour prendre possession de son cou qu’il embrassait, ses doigts caressant son corps sur sa fine nuisette, Niels répondant à ses soupirs en expiant les siens, jusqu’à ce qu’Aelya ne lui propose d’être encore plus démonstratif. Il ne lui fallut qu’un seul regard et une seule approbation pour qu’il ne vienne arracher sa nuisette en deux lambeaux, ravi de voir que son geste lui avait fait de l’effet. « J’savais qu’il fallait que je t’aide… » Murmura-t-il, croisant son regard de feu juste après que ses yeux aient contemplé chacune de ses courbes nues. « T’en prive pas. » Dit-il, se penchant légèrement vers elle lorsqu’elle le prit en otage entre ses cuisses, son bassin superposé au sien, Niels se mordant la lèvre à sa demande, hochant silencieusement la tête. Il observa sa main s’emparer de la sienne, traçant des sillons sur sa peau, ripant sur sa poitrine avant de descendre lentement jusqu’entre ses cuisses, Niels la regardant soupirer d’envie, la même qui provoquait la sienne. « C’est mieux comme ça…? » Demanda-t-il, pressant un peu plus son anatomie, ses doigts caressant sa zone sensible avant de se frayer un chemin en elle. Il sentit le feu le dévorer de l’intérieur à ses mots suivants, à sa main qui glissa contre son boxer pour le caresser, Niels se redressant légèrement sur ses genoux, sa main libre se superposant à celle de son amour pour l’inciter à le caresser davantage, dessinant le contour de son envie à travers son boxer qui se tendait à vue d’oeil. « Ça commence à se voir, non…? » Dit-il avec un air envieux, continuant de la caresser alors qu’elle en faisait de même, son souffle se faisant de plus en plus court.

Elle avait envie d'aller de l'avant, de faire valser ces nuages orageux avec le vent vertueux de son amour, celui qui ne s'arrêtait jamais de souffler sur leurs âmes. Elle se soignait à son contact, savourant cette complicité qui revenait peu à peu alors qu'ils s'expliquaient, Aelya ne préférant retenir que l'essentiel, ses sentiments profonds et puissants pour l'amour de sa vie. Si elle n'avait pas su lui faire ressentir l'étendue de tout ce qui s'animait dans son cœur, elle tentait de le faire maintenant, son doux regard le rattrapant pour mieux le rassurer.

- Garde-moi toute ta vie bébé. Je me sépare pas de toi. Je meurs sans toi, ajouta-t-elle avant de l'embrasser, consciente qu'elle le suivrait jusqu'au bout du monde sans aucune hésitation si c'était pour les rapprocher davantage. Suffit qu'on reste chez nous bébé. Qu'on fasse les associales, sourit-elle, joueuse, sachant pertinemment que ce n'était pas une idée qui les déplairait, Aelya se sentant déjà dans son univers rien qu'en se réfugiant dans son étreinte, dans son regard pour lequel elle sombrait d'amour. Surtout quand ça te concerne amour... Je veux vraiment tout de toi... Souffla-t-elle amoureusement, se collant à son torse sous l'eau chaude qui s'écoulait sur leurs peaux, la sienne frissonnant au seul contact de son cœur dont elle sentait les vibrations. Tu veux quoi mon bébé à côté des bisous toute la nuit...? Je te fais ce que tu veux aujourd'hui, ajouta-t-elle, frémissant à la caresse de ses doigts sur ses courbes, réveillant en elle un désir qu'elle avait besoin d'assouvir, un tendre sourire se dessinant sur ses lèvres à sa déclaration d'amour. Si ça se trouve il nous faudra plusieurs jours pour le savoir, c'est pas grave, je serais patiente, renchérit-elle malicieusement, adorant justifier son désir inépuisable pour son amour qu'elle voulait tout le temps, tous deux se retrouvent sur le canapé. T'as toujours la solution à tout toi, s'amusa-t-elle, préférant de loin rester collée à son amour qu'elle adorait regarder dormir plutôt que de s'intéresser à un écran, sa main venant doucement caresser son torse sous le plaid avant de voir Niels se retourner. Si j'me plains bébé, c'est uniquement quand tu me colles pas assez hein, lâcha-t-elle, amusée, enlaçant son corps alors que son amour était venu détailler son cou de baisers, se délectant de ses soupirs alors que ses lèvres s'étaient accrochées à son cou de manière bien moins chaste, l'invitant à lui montrer son désir jusqu'à ce qu'il ne vienne déchirer sa nuisette, animant son excitation devant son geste fiévreux. Qu'est ce que je ferais sans toi bébé, franchement... S'amusa-t-elle, la fougue se lisant dans son regard alors que son corps était maintenant nu. Je vais pas en laisser une miette bébé. T'es trop beau pour que je sois sage là, ajouta-t-elle, ses cuisses l'enfermant contre elle, sa passion pour Niels l'amenant à s'emparer de sa main pour la faire glisser sur sa peau, passant de sa poitrine tendue sous l'effet de l'excitation jusqu'à son intimité, son contact lui faisait expier un soupir bruyant. Beaucoup mieux... J'suis dingue de toi... Susurra-t-elle, ses cuisses se contractant d'envie lorsque ses doigts s'immiscèrent en elle, sa respiration s'emballant dans son urgence alors que sa main vint englober son anatomie piégée dans son boxer, son regard s'assombrissant de désir lorsque Niels l'aida à dessiner les contours de son désir durci. J'adore ça bébé... Putain j'te veux.... Souffla-t-elle, envieuse, pressant son bas ventre entre ses doigts, en rythme avec ses caresses fiévreuses, Aelya venant faire glisser son boxer sur ses cuisses pour dévoiler son anatomie. Tu peux sentir que j'suis très excitée aussi bébé... Avança-t-elle, le regard félin détaillant son corps parfait. Je vais soigner ta gueule de bois bébé... Murmura-t-elle, ses doigts glissant le long de son torse jusqu'à venir entourer son anatomie pour le caresser fiévreusement, le laissant grandir entre ses doigts. Viens en moi bébé... L'invita-t-elle, sa main libre venant presser sa chute de reins dans un élan fougueux, Aelya stimulant son envie entre ses cuisses pour le pousser à bout.

Aelya faisait toujours preuve de cette douceur qui le rassurait, ses mots réussissant à le remettre en question, son esprit se focalisant sur ce qu’il y avait de plus important : eux. Leur complicité retrouvée lui faisait un bien fou, Niels se détendant peu à peu, sa culpabilité prenant moins de place sur son coeur qui se desserrait sous le regard amoureux de sa fiancée. Il n’avait besoin que de ça, d’elle, de ses mots doux et de ses gestes qui lui montraient qu’il restait l’homme le plus important à ses yeux, celui qu’elle aimait et qu’elle avait choisi d’épouser. « Tu restes avec moi, j’te laisserai jamais partir. Sinon, je pars avec toi. » Murmura-t-il, Niels qui lui avait déjà fait comprendre qu’il serait prêt à tout abandonner pour elle, quitte à la suivre jusqu’au bout du monde si c’était son seul moyen de pouvoir être avec elle. « C’est presque un programme qui me plaît bébé… » S’amusa-t-il devant son air joueur, lui qui se plaisait bien trop lorsqu’il était enfermé avec l’amour de sa vie, capable de se contenter de sa seule et unique présence qui le rendait plus qu’heureux. Il avait souri à ses mots amoureux, le regard subjugué par elle, hypnotisé par sa beauté qui le rendait faible, ses mains savonneuses continuant à la caresser doucement. « J’peux l’être aussi bébé, rien que pour toi. Ça m’intéresse beaucoup cette histoire. » Ajouta-t-il en arquant un sourcil intéressé, eux qui savaient parfaitement se tourner autour pour faire patienter l’instant, leur désir continuant de monter en flèche alors qu’ils rejoignirent le salon, s’installant l’un contre l’autre devant une série, leurs corps blottis sous un plaid. « Bah ouais, j’ai toujours des solutions quand faut t’empêcher de regarder des autres mecs. » Se plaignit-il, prenant un air faussement agacé, ses doigts entrelacés aux siens pour amener sa main sur son torse avant qu’il ne décide de se retourner, bien plus intéressé par l’amour de sa vie et la chaleur de son corps que par la série qu’elle avait diffusé à l’écran. « Tu m’incites à le faire encore plus bébé… » Souffla-t-il contre la peau de son cou que ses lèvres accrochaient, Niels se rapprochant encore plus de son amour pour l’enlacer, ses mains dérapant sur sa nuisette qu’il finit par lui arracher en la faisant basculer sur le canapé, sous son corps qui l’emprisonnait. « T’aurais des nuisettes en meilleur état… » Pouffa-t-il pour répondre à ses mots, son regard traînant sur son corps nu, lui qui était dingue d’elle. « J’te demande pas d’être sage mon bébé… Sois sauvage. » Lâcha-t-il, sa paume dérapant sur sa poitrine, guidée par la sienne jusqu’à se retrouver entre ses cuisses, Niels activant ses doigts contre son anatomie, la caressant avec envie pour la voir s’agiter de plaisir. Il se mordit la lèvre en même temps qu’il continuait à la taquiner avec ses doigts, les faisant lentement glisser en elle tout en captant son regard, la laissant s’emparer de son anatomie encore recouverte d’un tissu. Sa paume incita la sienne à presser son envie, la faisant glisser sur tout son long pour qu’elle se rende compte à quel point elle le rendait dingue. « Moi aussi j’te veux. Là tout de suite et pour l’éternité. » Soupira-t-il, se délectant de leur position, de la façon avec laquelle ils s’aimaient et se le montraient, leurs mains s’agitant en rythme avant que Niels ne la laisse lui enlever son boxer, son intimité dressée ne laissant aucun doute sur son excitation actuelle. « Ouais j’le sens… T’es trop sexy mon bébé… » Murmura-t-il, sentant la chaleur humide de son anatomie contre ses doigts, Niels qui continuait de la dévorer du regard pour lui faire comprendre qu’il avait terriblement envie d’elle. « Soigne-moi mon amour… » L’incita-t-il, son coeur loupant un battement lorsqu’il sentit sa main s’enrouler autour de son membre et commencer les va-et-viens, ses lèvres expiant des soupirs de plaisir à chaque vague de désir. « J’te veux trop là. J’vais te faire l’amour et te faire crier… » Gémit-il, se rapprochant d’elle, son bassin se collant au sien sous la pression de sa main contre sa chute de reins, Niels renversant sa tête en sentant les caresses de son amour s’amplifier contre son intimité. Epris d’un désir fou, il la pénétra doucement avant de se retirer, recommençant ce geste à plusieurs reprises pour la rendre folle, pour lui procurer au moins le même plaisir qu’elle lui donnait. « Bébé… Putain… » Il tendit la nuque pour venir attraper ses lèvres, l’embrassant langoureusement en venant complètement en elle, son bras se plaçant sous une de ses cuisses pour la surélever.