Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: If only I knew you were my brother (Caspian) Lun 24 Mai 2021 - 9:59
If only I knew you were my brother
Il n'était pas plus rassuré à l'idée qu'il fasse partie de ces gens-là. C'était comme s'il était un imposteur, et dans le fond, c'était le cas, puisqu'il faisait tout ça dans le seul et unique but de gagner sa confiance, ce qui n'était pas digne de l'homme qu'il était. Il avait dû en manipuler, du monde, depuis la nuit des temps mais ce soir ça avait une saveur toute particulière. Elle était tout de même sa sœur par le sang, et il avait l'intuition que son plan ne fonctionnerait pas. Lentement, les rouages de son cerveau se mettent en marche et il imagine les multiples fins possibles à ce roman. « Non, non... Sauf si augmenter le prix est bénéfique à l'artiste. » Donner son argent pour la bonne cause ne lui avait jamais fait peur. En vérité, c'était surtout une partie de la fortune de son père qu'il plaçait en ce tableau, donc un argent familial fortement mérité. Pourtant, il aurait dû négocier dans l'autre sens, pour un minimum économiser. « Draguer ? Je suis déçu de voir que certains se rabaissent à ça. » Une grimace traversa son visage alors qu'il détournait le regard, gêné. Jamais il ne la draguerait, cela va de soit. « Bon... Est-ce que j'ai quelque chose à signer, un chèque ou un compromis de vente ? » demanda-t-il, pressé d'acquérir ce bien le plus vite possible pour s'enfuir tout aussi rapidement et arriver enfin à respirer correctement.
STATUT : I wish I won't come back to you but you're in my mind. (Léo)
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Sujet: Re: If only I knew you were my brother (Caspian) Mer 2 Juin 2021 - 18:22
Habituellement il y avait toute une phase de négociation entre elle et le client. Mais là c’était si simple. Il était même étonné Caspian que le prix ne soit pas aussi élevé. L’artiste était raisonnable, il ne se surévaluait pas par rapport au marché de l’art. Il se faisait une petite marge par rapport aux matériels et aux temps de travail. Puis évidemment, Alba gagnait un pourcentage pour chaque tableau vendu dans son galerie. « C’est toujours bénéfique pour l’artiste. » Disait-elle en riant. Personne ne refusait de l’argent. Mais Alba était honnête. Il n’y avait pas non plus 20 heures de travail sur ce tableau. Elle souriait à son client quand elle lui expliquait un peu les techniques des autres personnes pour faire baisser le prix. « Surtout que ça ne marche. Je ne fixe pas les prix. » Disait-elle en riant. Puis la plupart du temps, elle n’était pas intéressée par l’acheteurs. Ce Caspian était certes très mignon, elle ne se voyait pas le draguer. Il avait dans son regard quelque chose de trop sincère, quelque chose qu’elle connaissait trop bien. « Oui venez ! » Elle le guidait vers le comptoir. « Il faut juste le chèque, signer ça. » Disait-elle en tendant un registre. « Et on peut vous livrez le tableau chez vous. » Gratuitement évidement c’était compris dans la prestation.
Il n'était pas plus rassuré à l'idée qu'il fasse partie de ces gens-là. C'était comme s'il était un imposteur, et dans le fond, c'était le cas, puisqu'il faisait tout ça dans le seul et unique but de gagner sa confiance, ce qui n'était pas digne de l'homme qu'il était. Il avait dû en manipuler, du monde, depuis la nuit des temps mais ce soir ça avait une saveur toute particulière. Elle était tout de même sa sœur par le sang, et il avait l'intuition que son plan ne fonctionnerait pas. Lentement, les rouages de son cerveau se mettent en marche et il imagine les multiples fins possibles à ce roman. « Non, non... Sauf si augmenter le prix est bénéfique à l'artiste. » Donner son argent pour la bonne cause ne lui avait jamais fait peur. En vérité, c'était surtout une partie de la fortune de son père qu'il plaçait en ce tableau, donc un argent familial fortement mérité. Pourtant, il aurait dû négocier dans l'autre sens, pour un minimum économiser. « Draguer ? Je suis déçu de voir que certains se rabaissent à ça. » Une grimace traversa son visage alors qu'il détournait le regard, gêné. Jamais il ne la draguerait, cela va de soit. « Bon... Est-ce que j'ai quelque chose à signer, un chèque ou un compromis de vente ? » demanda-t-il, pressé d'acquérir ce bien le plus vite possible pour s'enfuir tout aussi rapidement et arriver enfin à respirer correctement.
