you're the best i ever had. -hot- (niels)

Elle perdait ses repères sans Niels, le radar de son coeur se brouillant dès lors qu'ils étaient séparés, Aelya sentant la solitude envahir ses pores pour refroidir ses sens. Elle vivait pour lui, pour ses mots, pour cette chaleur qu'il savait lui donner dès qu'il lui accordait ne serait-ce qu'un seul de ses regards. Elle avait pris l'habitude de fondre à son contact, de succomber délicieusement à son être qui la transportait dans un rêve éveillé. Il était roi de son royaume en cendres, lui-même ayant contrainte la moindre pièce de son âme à se solidifier dans ses bras, Aelya qui avait pris en confiance sous le couvert de leur intimité, renaissant dans son regard. Elle avait changé durant ces dernières années, et si on le lui avait rappelé, ce n'était pas forcément quelque chose qu'elle toucherait. Parce que sa version qui appartenait au passé était fade, craquelé sous le poids de la solitude qui avait bien fini par éroder son être, accablé dans les abysses d'un océan déchainé. Elle peinait à croire à ce qu'elle s'apprêtait à faire présentement, à se lier dans la chapelle qui leur faisait face, qui les guidait à entrer pour qu'ils puissent continuer de s'aimer avec autant d'intensité. Elle lui aurait donné sa vie, la sienne tournant entièrement autour de son amour qui la fit encore sourire sous l'effet de ses compliments. Ils s'éloignèrent quelques minutes, le temps pour eux d'écrire leurs discours, son coeur martelant son manque qui se mêlait à l'excitation du moment, eux qui allaient enfin se dire oui de manière officielle, leurs âmes se voyant liées dans la même symbiose, dans les mêmes voeux qu'ils se partageaient en silence alors que leurs regards se répondaient à l'intérieur de la salle. Enfermée dans le plus beau des regards qui la suivaient alors qu'elle s'élançait vers lui, elle eut du mal à canaliser sa respiration face à sa beauté irréaliste. L'effusion de ses mots étaient venues effleurer son coeur, lui-même s'évertuant à battre à tout rompre, repoussant ses propre limites tant il se gorgeait d'amour, comme le ferait une fleur sous le soleil. Avant de se jeter à l'eau à son tour, elle ne pût s'empêcher d'appréhender ce moment qu'elle espérait à la hauteur de ses dires. Elle déballa tout ce qu'elle avait à l'intérieur, expiant cette incendie passionnelle qu'elle lui vouait pour la vie, pour l'éternité même, parce qu'il n'y aurait jamais de limites physiques à ce que son âme attendait de leur relation. C'était épidermique, physique mais énormément spirituel et psychique, là où les pensées et le corps s'alliaient pour se conformer à la définition même de l'amour, de l'état amoureux en lui-même. Les larmes roulaient sans pouvoir être arrêtées, animées par le puissant séisme qui siégeait en elle, qui faisait vibrer son corps tout entier alors qu'elle le regardait, l'admirait, sans jamais pouvoir s'en lasser. Elle prit sa main en terminant son discours, hochant la tête en acquiesçant à sa demande devant l'homme qui les mariait, souriant à Niels lorsqu'il confirma lui aussi sa décision, Aelya se mordant la lèvre lorsque l'homme les autorisa à s'embrasser, tendant sa nuque pour répondre à son baiser, ses mains caressant doucement ses bras alors qu'il emprisonnait son visage.

- Je t'aime pour toujours, toi et toi seul... Murmura-t-elle contre ses lèvres, le regard encore rougi, l'embrassant encore une fois amoureusement avant de récupérer les alliances que quelqu'un leur apporta, Aelya prenant la bague de Niels entre ses doigts pour la passer autour de son annulaire. Je te fais mien mon amour, officiellement, souffla-t-elle tendrement, regardant la personne passer à côté d'elle pour se ranger du côté de son amour, lui tendant l'écrin afin qu'il reproduise son geste.

Il aurait repoussé ses limites toujours plus loin pour elle, pour satisfaire son coeur qui représentait à lui seul le plus beau trésor de sa vie, Niels désirant en prendre soin encore et encore, comme le joyau de son existence. Il vivait pour elle, à travers son regard qu’il désirait voir scintiller, lui qui aurait été prêt à arracher les étoiles du ciel pour les offrir à ses yeux, parce-que rien n’était impossible pour l’amour de sa vie. Il se revoyait encore, quelques années en arrière, à errer sans le moindre but, cherchant une raison d’exister, lui qui avait tourné en rond pendant de trop nombreuses années, s’attardant sur des futilités jusqu’à ce qu’il ne finisse par croiser le chemin d’Aelya. Avec elle, il avait appris à se reconstruire, leurs âmes mutuellement écorchées se réparant l’une avec l’autre, apaisées par ce qu’ils avaient trouvé l’un en l’autre. Parce-qu’Aelya, elle avait connu le pire, abandonnée par une famille qui n’avait jamais existé, livrée à elle-même dés son plus jeune âge, ayant pour seul exemple un père qui n’avait jamais su correctement l’aimer et la protéger. Ensemble, ils avaient réappris à faire confiance, à s’ouvrir pour se laisser une chance, et aujourd’hui, Niels savait qu’ils avaient pris la meilleure décision de leur vie en acceptant de se montrer leurs vulnérabilités. S’avançant vers la chapelle, ils avaient immédiatement compris qu’ils s’apprêtaient à prendre l’une des plus grandes décisions de leur vie, bien qu’elle paraissait évidente aux yeux de Niels, lui qui avait su dés les premiers instants qu’Aelya était la femme avec qui il voudrait finir sa vie. Ils s’étaient séparés le temps de quelques minutes, se posant pour écrire sur papier les mots qu’ils se liraient avant d’unir leurs destins. Le coeur battant à travers sa poitrine, son souffle s’était coupé lorsqu’Aelya était apparue dans son champ de vision, au bras de cet homme qui aurait normalement dû être son père. Le temps s’était comme arrêté, les secondes semblant suspendues alors que chacun leur tour, ils déballèrent ce qu’ils avaient en eux, ces sentiments qui continuaient de fleurir alors qu’ils se juraient fidélité et loyauté jusqu’à leurs derniers instants. Et enfin, le moment qu’ils avaient le plus attendu se présenta à eux, comme une délivrance, Niels qui l’écouta avec attention accepter de le prendre lui pour la vie, jusqu’à ce que la mort ne les sépare. Puis à son tour, il prononça ces quelques mots qui officialisaient leur nouveau statut, Niels pouvant enfin s’avancer vers sa femme pour l’embrasser amoureusement, ses mains encadrant son visage pour mieux pouvoir profiter de la douceur de ses lèvres. « Pour toute la vie mon bébé… J’te lâcherai jamais. » Murmura-t-il encore, attendri par l’intimité de leur échange, par cet instant si spécial qui n’appartenait qu’à eux, ses pouces passant sur ses joues pour balayer les larmes qui avaient coulé sur son visage. Il vit Aelya s’emparer de son alliance pour la faire glisser autour de son doigt, cette vision le faisant frémir, lui qui avait l’impression de vivre un rêve éveillé. A son tour, il alla chercher l’alliance restante dans l’écrin, prenant la main gauche de son amour pour faire glisser la bague autour de son annulaire. « Je te fais mienne aujourd’hui, et pour le reste de nos vies… » Souffla-t-il, le coeur au bord des lèvres, son regard encore rougi par toute les émotions qui le faisaient vibrer. « Bébé… on est mariés… » Murmura-t-il, peinant encore à croire qu’ils avaient enfin franchi ce pas, lui qui se rappelait comme si c’était hier du soir de leur rencontre. « Je vous souhaite tout le bonheur du monde. Profitez de votre nuit. » Ajouta l’homme avec un sourire, invitant Aelya et Niels à sortir de la chapelle après avoir fini les derniers détails de leur mariage, sa main se tendant vers la sienne alors qu’ils avancèrent l’un à côté de l’autre pour rejoindre l’extérieur. « J'suis le plus heureux mon amour... » Souffla-t-il, prenant Aelya dans ses bras, la soulevant légèrement du sol pour l'étreindre amoureusement contre lui.

Il était la seule personne à qui elle s'ouvrait sans relâche, dans un naturel qui la surprenait encore, Aelya qui avait longtemps été comme une coquille fermée, en proie à ses propres coutures qui la retenaient prisonnière de sa destinée. Il l'avait délivré, de toutes les manières possibles, mettant fin à son calvaire, cette malédiction qui la tourmentait jusque dans les tréfonds de son âme. Elle accueillit sans hésiter l'idée de se lier à lui, à l'intérieur de la chapelle qui leur faisait face, éclairant leurs yeux de milles éclats, Aelya brillant d'amour comme si tout une galaxie réchauffait son myocarde qui s'agitait dans sa poitrine. Ca faisait pratiquement un an que Niels était venu lui demander sa main, un an qu'elle perdait presque patience à attendre ce jour où elle serait sienne officiellement. Et maintenant, elle peinait à croire qu'ils allaient finalement se marier comme ça, loin de Bowen, loin des leurs. Parce que leur amour n'attendait pas, et que ce moment était trop beau, trop vrai pour le refuser, comme si le destin leur avait offert ce signe en guise de cadeau, eux qui avaient enfin l'opportunité de souffler ici sans craindre de voir leurs vies mises à prix. Elle ne voulait plus attendre, parce qu'elle avait peur chaque seconde qu'on ne lui enlève son amour, qu'on lui fasse regretter de ne pas avoir su cueillir chaque instant comme si c'était le dernier. Et c'était pour ça que cette situation ne leur donnait aucune hésitation, parce qu'ils n'auraient jamais à se justifier de vivre leur amour comme ils l'entendaient, comme ils le concevaient, dans la spontanéité et la profondeur de leur complicité. Elle s'avança entre les bancs, son doux regard fixant l'amour de sa vie qui vint ouvrir le mariage avec son discours, celui qui vint lui couper le souffle. Qu'es-ce qu'il était beau, lorsqu'il se fondait dans ce que lui dictait son coeur, dans cette vérité qu'ils n'avaient jamais réussi à abattre très longtemps, rattrapés par leurs sentiments. Elle le suivit dans la même démarche, laissant rapidement de côté le papier sur lequel elle avait griffonné des mots, préférant en réalité se perdre dans son regard qui reflétait toute l'émotion du moment, elle qui était persuadée que si les parles ne seraient jamais forts pour exprimer ce qu'elle ressentait, elle ne pouvait dans tous les cas pas se tromper lorsqu'elle parlait de la personne qu'elle aimait le plus au monde. Tendant ses lèvres pour approuver ce pacte tacite qu'ils se faisaient pour la vie, elle sourit amoureusement à son murmure, approchant encore sa bouche pour lui dérober un autre baiser.

- Dans tous les cas bébé, je te retrouverai toujours... On est liés bébé, souffla-t-elle, persuadée qu'il n'y aurait jamais de fin entre eux, le passé ayant montré les preuves de leur lien indestructible.

Les yeux encore humides à cause des larmes, elle le laissa l'en débarrasser doucement, ses doigts venant juste après s'emparer de son alliance pour la faire glisser jusqu'à son doigt, Aelya sentant son coeur défaillir à cette vision, ayant l'impression de vivre un conte de fées. Elle tendit sa main pour le laisser lui offrir sa bague, son regard se concentrant sur son geste comme pour imprimer la moindre sensation dans ses pensées, souriant amoureusement à sa remarque avant de hocher la tête.

- Enfin... Renchérit-elle, son regard amoureux caressant le sien avant qu'elle ne remercie l'homme de les avoir mariés, tous deux sortant de la chapelle après qu'ils aient réglé les papiers administratifs. Tu peux pas l'être autant que moi mon bébé... Ajouta-t-elle en prenant sa main pour se réfugier dans ses bras, riant légèrement en décollant du sol sous l'effet de son étreinte. Je t'aime mon bébé, sourit-elle contre ses lèvres. J'ai jamais voulu que toi de toute manière, admit-elle amoureusement. Faudra qu'on s'occupe de faire valider notre mariage bébé quand on rentrera. Parce que j'suis madame Björk maintenant, avança-t-elle tendrement. Est-ce qu'on commanderait pas une bouteille de champagne pour fêter ça ?

Etre loin de leurs proches, loin de Bowen et de leurs repères n’aurait jamais pu les empêcher de franchir cette étape, parce-qu’il s’agissait avant tout d’eux, ce moment si spécial les concernant intimement. Parce-qu’en effet, l’amour était inarrêtable dans leur cas, incapable d’être relayé au second plan lorsqu’il s’agissait d’une relation aussi intense comme celle qu’ils vivaient. Ils avaient besoin de concrétiser les choses, de vivre comme si c’était le dernier jour de leur existence parce-qu’ils étaient incapables de prédire ce qui pourrait leur arriver. Ils avaient conscience de l’importance du temps, eux qui avaient connu le pire, frôlant la mort et cette angoisse incessante de se perdre. Ils savaient combien leur existence ne tenait qu’à un fil, et à quel point ils se devaient de profiter de chaque seconde, les instants de doute ne pouvant plus être permis. Alors ils avaient ensemble pris la décision d’avancer vers cette chapelle où ils s’uniraient, où ils se promettraient fidélité et amour jusqu’à la fin de leurs jours. Jamais de sa vie Niels n’aurait cru connaître un moment aussi fort, aussi émotionnellement intense, lui qui avait littéralement laissé parler son coeur pour faire comprendre à Aelya combien il était reconnaissant d’avoir été l’homme qu’elle avait choisi d’aimer toute sa vie. Il avait été bouleversé par les mots qu’elle avait expié, par la sincérité qu’il avait perçu dans son regard perlant de larmes et qui le fixait comme s’il était le plus beau des trésors. Il aurait aimé s’accaparer immédiatement ses lèvres pour mettre fin à cette torture qu’était l’attente, lui qui désirait seulement embrasser son amour encore et encore pour la remercier d’être une femme aussi parfaite. Il en avait le corps qui tremblait, son coeur frémissant tout l’amour qu’il désirait expier contre ses lèvres, Niels tendant la nuque pour lui offrir un baiser tendre et patient, ses mains encadrant son visage amoureusement après l’échange de leurs consentements. « C’est toi et ça sera toujours toi. » Murmura-t-il, n’imaginant aucunement la possibilité que leur union se brise, eux qui étaient bien trop amoureux et dépendants l’un de l’autre pour envisager une quelconque séparation. Finissant d’essuyer ses larmes, il laissa Aelya passer l’alliance autour de son doigt, en faisant de même pour sceller une bonne fois pour toute cette union, son coeur manquant d’imploser alors que son regard valsait entre ses lèvres, ses yeux et leurs mains qui portaient à présent le signe de leur dévotion. Ils récupérèrent les papiers administratifs, marchant vers la sortie de la chapelle le coeur léger, comblés par ce qu’ils venaient d’accomplir ensemble, Niels ne pouvant retenir sa joie qu’il déversa contre le corps de son amour. « J’ai jamais ressenti ça bébé… Quand j’te disais que t’étais mon rêve. » Murmura-t-il, la serrant fort contre lui au point de la faire décoller du sol, Niels captant son regard amoureux. « Je t’aime trop… Ma femme… » Souffla-t-il, lui volant de nouveau un baiser rapide, souriant à ses mots qui confirmaient qu’il était le seul et l’unique homme de sa vie. « Oui Madame Björk, on s’occupera bien de tout ça quand on rentrera. » S’amusa-t-il à répondre, aimant savoir qu’ils portaient désormais le même nom de famille. « Bonne idée bébé, on rentre à l’hôtel et on fête ça tous les deux mon amour ? » Proposa-t-il, lui dérobant un nouveau baiser, Niels s’occupant d’appeler un taxi qui les ramena au pied de leur hôtel. « C’était plutôt une bonne soirée, tu trouves pas ? » Dit-il, s’amusant de son euphémisme, Niels passant devant l’accueil, commandant directement leur bouteille de champagne pour qu’elle soit rapidement amenée dans leur chambre qu’ils rejoignirent quelques instants plus tard. « Bébé, faudra qu’on prévienne nos potes quand même… »

Elle était pressée de vivre avec Niels, dans l'urgence de tout apprendre avec lui, de lui, les minutes ne faisant qu'agrandir l'angoisse de son manque qui explosait lorsqu'il s'agissait de son âme-sœur. Il était à la fois le délicieux poison qui se déversait dans son organisme, et l'antidote, lui qui avait maintes et maintes fois réussi à panser ses plaies juste à la douceur de ses lèvres. Elle avait besoin de le conforter dans leur amour, de lui rappeler qu'ils n'auraient jamais pu faire un meilleur choix que celui de se vouloir pour la vie. Parce que sans lui, les étoiles ne brillaient plus. Parce que sans lui, la vie devenait obscure. Mais ce soir, c'était comme si on leur offrait une nouvelle chance, l'opportunité de s'aimer sans voile pour les étouffer. Elle sombrait d'amour pour Niels, pour son regard qui la regardait s'avancer vers lui, son plus beau fléau, elle qui voulait se fondre dans son âme pour l'éternité, persuadée que la mort ne pourrait jamais les séparer. C'était impossible dans sa tête. Pas après tout ce qu'ils avaient vécu, toutes ces peines, ces pertes qu'ils avaient subi. Ils s'étaient tous les deux reconstruits dans une carapace qu'ils partageaient maintenant à deux, indissociables l'un de l'autre. Écoutant son discours comme s'il s'agissait de la plus belle mélodie au monde, elle laissa les larmes s'écouler silencieusement le long de ses joues, se lançant elle aussi dans l'ouverture dans son cœur qui ne s'était jamais fermé à l'homme de sa vie, à celui qu'elle était entrain d'épouser. Elle sourit contre ses lèvres à son murmure, savourant la beauté de ses mots qui ensevelissait son être tout entier dans cette avalanche d'amour à la pureté inégalable. Mettant son alliance autour de son doigt, elle trembla de bonheur à cette vision magnifique, au moins aussi sublime que ce qu'elle avait imaginé dans ses doux songes, adorant la sensation de sa nouvelle bague autour de son annulaire. Ils sortirent de la chapelle peu de temps après, tous deux rayonnant d'amour, liés par deux alliances gravées de tout ce que le monde ne pouvait comprendre.

- T'es ma vie bébé. C'est toi et personne d'autre, répondit-elle dans ses bras, amusée par sa manière amoureuse de la serrer contre lui, ses bras en profitant pour se nouer autour de sa nuque. Mon mari que j'aime à la folie... Ajouta-t-elle, heureuse, amoureuse à en crever de ce terme qui l'avait toujours fait rêver, ses lèvres répondant aux siennes. J'ai hâte bébé. De changer mon nom de partout, sourit-elle, enjouée par cette nouvelle étape qui les caractérisait. Ça me va, j'ai pleins de choses à rattraper avec toi il me semble... Le chercha-t-elle, joueuse, accrochant ses lèvres avant d'entrer dans le taxi qui les amena jusqu'à leur hôtel. Plutôt bonne ouais... Pas mal pour une petite soirée sans prétention, ajouta-t-elle, s'amusant de son air détaché, Aelya laissant Niels commander leur bouteille de Champagne avant qu'ils ne rejoignent leur chambre. On le fait maintenant ? Sinon on va oublier, pouffa-t-elle. Surtout qu'ils doivent tous être levés à Bowen normalement, lança-t-elle, en prenant son portable, commençant à taper son sms. J'aurais quand même eu envie que mon père soit là, mais bon... C'était prévisible en même temps, soupira-t-elle. Ça n'enlève rien au fait que c'est le plus beau jour de ma vie mon ange... Avança-t-elle, laissant son portable de côté pour venir se coller à son amour.

Il voulait lui vouer chaque minute de son existence, lui qui avait déjà l’impression d’avoir gâché une bonne partie de sa vie avant qu’il ne puisse rencontrer son âme-soeur. Désormais, c’était sur elle, sur eux, sur tout ce qu’ils avaient prévu de fonder ensemble qu’il désirait s’attarder, quitte à en oublier le monde entier, parce-que le sien se trouvait déjà devant ses yeux émerveillés. Il avait déjà perdu trop de temps loin d’elle, accablé par des futilités, des détails qui n’avaient jamais importé à côté de l’authenticité de leur lien, celui qu’il ne laisserait jamais se défaire. Alors qu’il la regardait s’élancer vers lui, pas à pas, il se faisait la réflexion d’à quel point elle l’avait rendu meilleur, lui qui n’en serait certainement pas là si Aelya n’avait pas donné une chance à leur histoire. Il lui était et lui serait éternellement reconnaissant, voyant en elle l’unique femme qui avait cherché à délivrer son âme des maux qu’il avait subi pendant des années et qui étaient devenus ses vulnérabilités. Devant elle, devant son regard amoureux, Niels savait qu’il n’avait plus rien à craindre, parce-qu’il avait trouvé sa femme, l’amour de sa vie, celle qui accepterait de le protéger jusqu’à son dernier souffle de vie, elle qui déposa sur son coeur la promesse inhérente à leur union. Il fondait devant ses larmes, devant l’émotion de ces quelques instants qu’il graverait dans sa mémoire pour l’éternité, conscient que ce n’était que le début de leur vie, celle qu’ils avaient choisi de vivre ensemble, prêts à traverser les épreuves main dans la main comme ils l’avaient fait depuis trois ans. Leurs mains habillées de cette bague si spéciale à leurs yeux, ils marchèrent jusqu’à la sortie, eux qui étaient entrés dans la chapelle en tant que fiancés et qui en ressortaient unis pour la vie. « J’ai jamais été aussi fier bébé… T’es mon cadeau, mon trésor à moi. » Murmura-t-il alors que son visage s’était enfoui dans le creux de son cou, Niels qui avait porté Aelya pour la serrer contre lui, la soulevant du sol tant il était euphorique. « J’adore te l’entendre dire bébé… » Ajouta-t-il avec un sourire, ne résistant pas à l’appel de ses lèvres, hochant la tête lorsqu’elle évoqua les démarches administratives qu’ils auraient à faire pour valider leur mariage. « Même sur la boîte aux lettres bébé. » Pouffa-t-il, avant de proposer à son amour de rejoindre l’hôtel où ils pourraient profiter des dernières heures avant que le soleil ne se lève. « Il me semble aussi ouais… » Répondit-il avec un air tout aussi complice, répondant à son baiser, lui qui mourrait d’envie de voir son corps épouser le sien, de consumer l’amour qui n’aurait aucune limite entre eux. Ils entrèrent ensemble dans le taxi qui les déposa au pied de leur hôtel, Aelya et Niels rejoignant la chambre. « T’as raison bébé, ils pourront pas nous reprocher de les avoir oublié comme ça. » Pouffa-t-il, sortant son portable de sa poche pour annoncer la nouvelle à ses plus proches amis qui n’étaient pas non plus au courant de ce voyage improvisé à Las Vegas. « Je sais mon amour… J’aurais aimé que tu vives ça avec lui aussi. » Soupira-t-il, conscient que cette partie lui avait manqué, parce-que rien ni personne ne pourrait remplacer la présence de son père. Il esquissa un tendre sourire en la regardant avancer vers lui, Niels déployant ses bras autour d’elle, déposant un baiser sur le haut de sa tête. « J’ai jamais été aussi heureux mon coeur. T’imagines même pas à quel point tu me fais vivre un rêve… » Murmura-t-il, ses mains migrant vers son visage pour relever son menton et pouvoir déposer ses lèvres contre les siennes, leur baiser écourté par la sonnette de leur chambre qui se mit à retentir. « Room service. » Niels se décala de son amour pour accueillir le chariot sur lequel était posé la bouteille de champagne refroidie dans un seau, quelques pétales de roses ornant la nappe blanche. Il prit l’initiative de leur servir deux coupes de champagne, tendant à Aelya l’une d’entre elle. « A nous mon amour, à notre mariage. » Murmura-t-il tendrement en levant son verre vers le sien, buvant une gorgée d'alcool avant de reprendre son portable pour faire une musique, l'une des préférées de son amour. « Dis bébé, on s'est pas entraînés à danser pour rien, non ? »

Et si demain le monde s'écroulait, elle savait que la dernière image qu'elle aurait en tête serait celle-ci : dire oui à l'amour de sa vie, replonger dans la beauté de ses mots qui les définissaient parfaitement, qui rappelait à l'ordre tout ce système qui avait toujours eu pour but de les détruire, d'annihiler ce qu'ils tenaient entre leurs mains. C'était fragile, friable d'apparence, mais c'était en réalité aussi indestructible qu'un diamant brut qu'ils avaient poli sous la pression de leur affection. Elle en avait marre de s'inquiéter pour tout et n'importe quoi, elle avait juste besoin de vivre là, dans ses bras, de ne s'intéresser qu'à son regard qui nourrissait ce vide béant qui l'avait suivi toute sa vie. Il était le seul à pouvoir reconstruire tout ce que le temps et l'espérance avaient détruit, Niels qui s'était enfoncé dans la profondeur de sa douleur pour en réduire son intensité, pour enrayer la malédiction de son coeur qui ne faisait que de se briser encore et encore, comme un circuit qui se répétait en boucle dans son quotidien, jusqu'à ce qu'il n'arrange son dysfonctionnement avec ses tendres caresses. La bague au doigt, elle se laissa attirer à l'extérieur avec son amour, décollant légèrement du sol sous son étreinte.

- J'suis que ça ? Lâcha-t-elle, taquine. Toi t'es mon univers tout entier, reprit-elle, amoureusement, enlaçant son amour contre elle, respirant son parfum à plein poumons, elle qui pensait déjà aux démarches administratives qui l'attendaient pour faire changer son nom. Partout bébé... Faudrait même qu'on me le tatoue sur la peau tant qu'on y est, s'amusa-t-elle tendrement, fière de porter son nom, son sourire répondant au sien à sa remarque alors qu'elle mourait toujours d'envie de goûter sa peau, de la marquer au fer rouge de sa passion, rejoignant l'hôtel peu après en taxi pour rejoindre leur chambre. J'suis pas sure que Brooke le prenne bien... Mais bon, j'espère toujours qu'un jour ça ira mieux entre vous, admit-elle, toujours énormément tracassée par les tensions qui fumaient entre eux. C'est pas grave. On peut pas avoir un mari parfait et trop en demander à côté aussi, avança-t-elle, usant de ce prétexte pour complimenter sincèrement son amour qu'elle vint étreindre, la distance restant toujours inacceptable pour elle. C'est toi qui a commencé pourtant, en me demandant en mariage bébé... Souffla-t-elle amoureusement, relevant le menton pour atteindre ses lèvres dans un tendre baiser avant qu'ils ne soient dérangés par le room service qui vint à leur porte, Niels les servant en Champagne avant qu'il ne lui tende son verre. A nous et surtout à mon fabuleux mari que j'épouserais encore une fois si j'en avais l'occasion, sourit-elle doucement, portant le verre à ses lèvres pour boire, entendant les premières notes d'une chanson qu'elle adorait sur le portable de son amour. T'as raison. C'était trop de travail cette histoire, pouffa-t-elle amoureusement, avançant vers son mari dans un regard amoureux, ses mains venant chercher les siennes pour les poser sur sa taille. Tu sais que tu te débrouilles pas trop mal en prince charmant toi, joua-t-elle, son regard admirant sa beauté alors qu'ils dansaient tous les deux, enlacés l'un à l'autre. Toutes les chansons d'amour me font penser à toi maintenant, j'suis vraiment devenue fleur bleue, rit-elle avant de lui voler un baiser, sa main venant doucement caresser ses cheveux alors que ses bras étaient noués à sa nuque.

Il avait l’impression d’avoir accompli l’un de ses plus grands rêves, lui qui n’avait pourtant jamais imaginé devenir un homme qui accorderait autant d’importance au mariage. Mais c’était aussi parce-qu’à l’époque, il n’avait aucune idée de ce que signifiait aimer, lui qui n’avait toujours vécu que pour lui avant de rencontrer Aelya, enfermé dans cercle vicieux et malsain. Et son mode de fonctionnement avait été bouleversé par son arrivée, elle qui lui avait fait ouvrir les yeux sur l’importance d’aimer et d’être aimé en retour. Elle lui avait accordé sa confiance comme personne ne l’avait déjà fait, s’aventurant avec lui sur une route jonchée d’obstacles, qui ne serait certainement jamais paisible et qui pourtant, ne l’avait jamais rebuté une seule fois. Il adorait penser qu’ils seraient ensemble même dans le pire, et c’était aussi ce que signifiait cette union, ce mariage de leurs âmes qui ne acceptaient de ne faire plus qu’une. Il aurait pu exploser tant l’amour s’agitait dans son coeur comme une tornade inarrêtable, Niels confrontant le regard de son amour dans lequel il aurait aimé se perdre éternellement. « T’es mon tout bébé… Absolument tout. Sans toi, je crève, c’est aussi simple que ça mon amour. » Souffla-t-il après ses mots taquins, ses bras maintenant le corps d’Aelya contre le sien, à quelques centimètres du sol, Niels en profitant pour s’enivrer de son parfum qu’il connaissait par coeur et qui lui avait toujours provoqué un sentiment de sécurité. « Si tu te tatoues mon nom, je me tatoue ton visage sur mon dos. » Pouffa-t-il, amusé par leurs excès, par leurs manières toujours plus poussées de vouloir se prouver qu’ils s’aimaient à la folie. Ils arrivèrent dans la chambre après avoir pris le taxi depuis la chapelle, sautant sur leurs portables respectifs pour prévenir leurs amis de leur mariage improvisé. « J’peux pas l’obliger à m’aimer si elle le veut pas bébé… Ça tourne en rond, je sais pas quoi faire pour qu’elle ait confiance en moi. » Ajouta-t-il, conscient que ce sujet était toujours fragile, les relations entre Brooke et Niels ayant toujours été tendues, pour des raisons qui lui échappaient sûrement encore un peu. « C’est toi qui es parfaite mon amour… T’es forte bébé, j’ferai tout pour combler le manque… » Ajouta-t-il en se rapprochant d’elle, la serrant contre lui avant de chercher ses lèvres dans un baiser amoureux, juste avant qu’ils ne soient interrompu par le room service et l’arrivée de leur bouteille de champagne. « Me dis pas ça bébé, j’vais trouver trop d’occasions pour qu’on se remarie encore et encore. » Rit-il, trinquant avec elle avant de boire une gorgée de liqueur, posant sa coupe pour lancer une musique qu’appréciait sa femme. « Viens mon amour… » Murmura-t-il en tendant sa main vers la sienne, heureux de pouvoir partager ce moment en toute intimité, la laissant guider ses mains qui dérapèrent jusqu’à sa taille. « Tu trouves ? Moi je trouve que t’es super douée en princesse aussi. » Répondit-il avec un regard complice, valsant doucement contre elle, ne laissant aucun centimètre séparer leurs deux corps qui s’effleuraient. « Tu me fais craquer quand t’es romantique bébé… Et j’aime savoir que tu penses à moi tout le temps. » Répondit-il, fermant les yeux quand ses lèvres percutèrent les siennes, frémissant à la sensation de ses doigts qui s’étaient frayés un chemin dans ses cheveux. « Je t’aime tellement… » Murmura-t-il, continuant de lui voler des baisers, ses paupières toujours closes. « Embrasse-moi encore. Toute la nuit. » Demanda-t-il entre deux baisers rapides, ses mains glissant sur ses courbes, pressant sa chute de reins alors qu’ils continuaient de danser l’un contre l’autre. « Tu vois, s’il y avait eu des invités, j’aurais pas pu te toucher comme ça bébé… » Dit-il avec un air joueur.

Elle s'était adoucie à son contact, dans ses bras qui avaient étirés les fibres autrefois rachitiques de son coeur, le faisant battre comme il n'avait jamais battu, Niels qui s'était réfugié à l'intérieur pour s'y installer à vie, traçant son chemin dans les contours de son quotidien qui respirait son parfum. Elle avait besoin de lui comme de son oxygène, incapable de se délester de sa présence autour d'elle. La pire chose qui pouvait lui arriver serait d'être tout simplement privée de lui qui était l'unique refuge à ses peines, à ses regrets, lui qui gardaient ses démons en captivité dans le creux de tous les secrets qu'il connaissait à son sujet, sans jamais la fuir.

- J'pourrais jamais me faire à ton absence bébé, même pour deux minutes, avoua-t-elle, rejoignant son propos qu'elle ne pouvait que ressentir elle aussi, accro à sa présence contre laquelle elle aimait réanimer son espoir. Nan ! Fais pas ça à ton magnifique dos ! Rit-elle, secouant légèrement la tête alors qu'elle était piégée dans son étau, s'en extirpant seulement pour rejoindre leur hôtel en taxi, tous deux arrivant en quelques minutes avant de s'atteler à prévenir leurs proches par message. Moi non plus. Pourtant, elle le voit bien que tu me rends heureuse. Ca crève les yeux j'pense, ajouta-t-elle, le regardant amoureusement, elle qui avait surtout envie de se concentrer sur Niels ce soir. Tu le combles déjà. T'es trop doué pour ça, admit-elle tendrement, son regard le caressant avec affection alors qu'ils étaient venus s'enlacer, ses lèvres venant doucement confirmer tout l'amour qui émanait de ses mots qu'elle pensait au plus profond d'elle-même avant que le room service ne vienne les déranger en leur apportant leur bouteille de champagne, le tout soigné par des pétales de roses. Je sais à quel point tu peux y arriver si tu t'y mets toi... S'amusa-t-elle, portant la coupe à ses lèvres après avoir trinqué avec l'amour de sa vie qui lança une de ses musiques préférées sur son portable, invitant Aelya à se coller à lui pour danser, ses mains guidant les siennes sur sa taille. Ah ouais ? J'ai plus l'allure d'une princesse à problèmes j'trouve, s'amusa-t-elle tendrement, bougeant doucement contre son corps, laissant leurs peaux s'effleurer amoureusement. A chaque seconde t'es dans ma tête... Renchérit-elle contre ses lèvres, avant de les accaparer dans un baiser, sa main caressant tendrement sa nuque, les rapprochant davantage. Je t'aime à la folie mon coeur... Répondit-elle, souriant contre ses lèvres à sa demande qu'elle accepta en lui rendant ses baisers, venant lui mordiller sa lèvre inférieure à la sensation de ses mains sur sa chute de reins. Ca aurait été trop triste quand même... Avança-t-elle malicieusement, ses mains glissant sur ses pectoraux avant qu'elle ne déboutonne doucement sa chemise. J'aurais pas pu faire ça moi non plus... Murmura-t-elle dans un sourire en coin, ses lèvres venant déposer des baisers dans l'ouverture de son haut, sur sa peau qu'elle ne se lassait jamais de dévorer.

Mutuellement, ils s’étaient apaisés, chacun guérissant les plaies de l’autre avec une douceur presque surprenante, eux qui n’avaient certainement jamais pensé être doués d’autant de tendresse, d’autant d’attention avant de se trouver. C’était aussi la raison pour laquelle Niels se plaisait à penser qu’Aelya était son âme-soeur, leurs personnalités s’étant déployés à mesure que le temps avait défilé, eux qui s’étaient révélés l’un à l’autre avec ce désir impérissable de devenir une meilleure version d’eux-mêmes. « Deux minutes… Tu veux me tuer ou quoi ? » Souffla-t-il, Niels qui était terriblement accro à Aelya, lui qui perdait ses repères dés lors qu’ils n’étaient plus ensemble, comme s’il se sentait mis à nu, livré au monde entier dés qu’Aelya n’était pas là pour le protéger. « Ça te plairait pas ? J’me demande même si t’as pas eu l’idée avant moi. » Rit-il, faisant référence à leur jalousie mutuelle, lui qui profita de l’étreinte avec son amour avant qu’ils ne décident de rentrer à l’hôtel, prenant quelques minutes au passage pour informer leurs proches de leur mariage précipité. « J’imagine qu’il faut qu’on soit patients, encore… » Soupira-t-il, comprennent la déception de son amour qui n’avait eu de cesse, durant les dernières années, à être confrontée à cette guerre entre Brooke et lui, sans même qu’il n’y ait de raison valable. Il avait essayé de la réconforter avec ses mots, avec son regard duquel transparaissait l’amour qu’il lui vouait, Niels esquissant un doux sourire à ses mots qui faisaient battre son coeur. « Alors je vais continuer, j’veux pas que tu manques d’amour mon ange. » Murmura-t-il, réduisant les centimètres qui les séparaient pour la prendre dans ses bras et l’embrasser amoureusement, désirant la protéger davantage du monde extérieur, comme était censé le faire un mari envers sa femme. Ils reçurent la bouteille de champagne qu’ils entamèrent immédiatement, trinquant à leur mariage, au bonheur intense qu’ils ressentaient à la seule idée d’être enfin liées de la sorte, Niels peinant à ne pas s’attarder sur l’alliance qu’elle portait à son doigt. « Evidemment que je peux y arriver bébé, t’échapperas pas à mes demandes. » S’amusa-t-il, lui qui savait déjà qu’il mettrait les bouchées doubles lorsqu’ils viendraient à fêter leurs anniversaires de mariage, rêvant déjà de voir ses yeux s’illuminer à chacune de ses surprises. Il s’amusa à la tenter en l’invitant à danser avec lui, suivant doucement ses pas alors que ses yeux ne lâchaient pas les siens, complètement émerveillé par sa beauté, par son aura si captivante qui ne cessait de l’attirer dans ses filets. « Tant mieux, on s’ennuie moins comme ça. » S’amusa-t-il pour la taquiner, son visage effleurant le sien avant qu’ils ne puissent partager un baiser empli d’amour, frémissant au rapprochement de leurs corps, leur baiser se prolongeant jusqu’à ce que leurs souffles ne deviennent plus courts. Il laissa ses mains déraper sur ses hanches, ses paumes finissant par recouvrir sa chute de reins, lui qui mourrait d’envie de la toucher depuis le début de la soirée, souriant lorsqu’elle accrocha plus fermement ses lèvres. « J’te le fais pas dire… C’est dur de se retenir avec toi… » Murmura-t-il, baissant légèrement les yeux quand il surprit ses doigts déboutonner sa chemise dans des gestes lents et sensuels. « Non t’aurais pas pu… » Ajouta-t-il dans un souffle à peine audible, sentant le soulagement envahir son corps lorsqu’Aelya céda à son envie d’embrasser son torse, Niels soupirant son bien-être. « Ça aurait été terriblement triste… » Souffla-t-il pour reprendre ses mots, ses doigts trouvant le début de sa fermeture, s’en emparant pour la faire lentement descendre jusqu’à ses reins, laissant sa main se frayer un chemin dans l’ouverture de sa robe pour caresser son dos. « J’ai envie de faire l’amour à ma femme… » Susurra-t-il à son oreille pour la faire relever les yeux vers lui, ses mains attrapant les bretelles de sa robe pour les faire lentement glisser sur ses épaules, dévoilant son décolleté que son regard accrocha.

C'était toujours trop peu, les moments qu'ils passaient ensemble, ceux qu'ils volaient au temps juste pour se consumer dans les pans de leur amour. Elle avait l'impression de vivre un rêve éveillé, comprenant qu'ils avaient enfin franchis cette étape de leur vie en s'abandonnant officiellement l'un à l'autre, mettant à plat leur indépendance qu'ils avaient depuis longtemps déchirée entre les liens de leur relation, celle-ci s'étant déjà perdue dans la passion. Depuis qu'elle le connaissait, Aelya, elle n'avait jamais pu daigner s'éloigner de lui, repoussant tous les autres qui tentaient de se frayer une place là où tout ne lui rappelait que Niels.

- T'as raison, j'ai sous-estimé notre addiction, pouffa-t-elle, amusée par leur manière de continuellement se vouloir, eux qui même entourés des autres se cherchaient pour se ramener vers l'un et l'autre. Mettre mon prénom pourquoi pas, ma tête, c'est pas quelque chose qui m'exciterait de me voir tous les jours dans ton dos bébé, même si l'intention est plus que bonne, admit-elle, joueuse, ne pouvant que confirmer à quel point sa jalousie était extrême, et même si elle tentait de s'améliorer tous les jours, il fallait croire que c'était un fait immuable.

Elle hocha la tête lorsqu'ils parlèrent de Brooke et de sa méfiance extrême vis-à-vis de Niels qu'elle venait de choisir pour le meilleur et pour le pire, Aelya qui aurait tant aimé que sa meilleure amie puisse se satisfaire de son bonheur, au moins autant qu'elle. Elle savait qu'elle pouvait toujours compter sur Niels pour la remplir d'amour, cette chose dont elle était devenue accro au fil du temps.

- J'en manque toujours avec toi bébé... J'en veux toujours plus tu l'sais bien, avoua-t-elle, cherchant à l'attirer dans ses filets pour qu'il puisse encore une fois lui montrer qu'il ressentait la même chose qu'elle, ce manque incessant qui brûlait sa patience alors même que ses lèvres grignotaient les siennes, Aelya qui était venue se blottir tout contre lui pour profiter de sa chaleur, s'en détachant pour trinquer avec lui lorsque la bouteille de Champagne arriva à leur porte. Mais j'veux jamais y échapper bébé... J'veux toutes les vivre tes demandes même, sourit-elle, enjouée, son regard trainant sur son visage avant de descendre jusqu'à son alliance qui la comblait de bonheur.

Son coeur tambourina dans sa poitrine lorsque son mari lança une musique qu'elle cherissait, qui lui rappelait à chaque fois la douceur de son image qui flottait dans le creux de ses songes amoureux. S'approchant doucement de son amour, elle fit basculer ses paumes sur sa taille, laissant échapper un léger rire à sa remarque alors que ses yeux s'attardaient dans les siens, trouvant en eux tout ce qui la privait constamment de mots. Elle chercha ses lèvres dans un baiser amoureux, son corps effleurant le sien en rythme avec la musique, souriant malicieusement lorsqu'elle sentit ses paumes glisser jusqu'à sa chute de reins.

- C'est quasiment impossible avec toi. J'deviens une vraie sauvage quand t'es dans les parages vu l'effet que tu me fais, souffla-t-elle, amusée, ses doigts glissant sensuellement jusqu'aux boutons de sa chemise qu'elle détacha, se permettant d'approcher ses lèvres de sa peau qu'elle accrocha doucement. T'imagines tous ces baisers manqués... Murmura-t-elle contre son torse dénudé, laissant son souffle réchauffer sa peau tandis que Niels en profita pour faire descendre la fermeture de sa robe, sa main dans son dos lui déclenchant des frissons alors que son regard vint s'assombrir de désir à son murmure. Fais-lui l'amour toute la nuit... Elle attend que toi... Sussurra-t-elle, laissant son amour dénuder son corps en faisant glisser les bretelles de sa robe, son regard sur ses courbes la faisait défaillir d'envie. J'ai un mari terriblement sexy... Souffla-t-elle, passant ses mains sur son torse pour les faire remonter jusqu'à ses épaules, cherchant à lui enlever sa chemise avant que ses doigts ne redescendent contre son jean qu'elle déboutonna. Montre-moi à quel point j'te fais envie bébé... Murmura-t-elle de manière brûlante, son regard valsant avec envie entre ses lèvres et sa bouche, Aelya qui avait envie de voir son corps se gorger d'envie alors que ses mains vinrent dénuder sa poitrine qu'elle libéra sous son regard.

Aelya était la seule femme avec qui Niels souhaitait passer tout son temps, lui qui ne se lassait jamais de sa présence, pas même une seule seconde, parce-que le manque venait toujours se frayer un chemin dans son coeur lorsqu’il s’agissait d’elle. Il ne désirait qu’elle, en tout temps, à chaque instant, n’imaginant pas se lier de manière aussi intense à une autre femme, parce-que la seule qui avait réussi à dérober son coeur se trouvait devant lui, partageant sa vie depuis presque trois ans. « Elle est grave notre addiction bébé, mais j’ai pas du tout envie qu’on se soigne. » Murmura-t-il, encore logé dans ses bras, contre son coeur qui battait toujours plus fort pour la femme qu’il aimait éperdument. « Bon j’vais éviter le tue-l’amour alors… J’sais pas comment je le prendrais si t’avais des fous rires à chaque fois qu’on faisait l’amour. » Pouffa-t-il en s’imaginant avec le portrait d’Aelya sur sa peau, prenant la direction de l’hôtel pour qu’ils puissent fêter cette grande étape de leur vie, ce moment unique qui avait scellé leur amour à jamais. Niels avait vu une vague nostalgique et triste traverser le regard d’Aelya lorsqu’ils avaient évoqué Brooke et la relation tendue qu’ils avaient toujours entretenu, Niels regrettant de mettre son amour dans une position aussi délicate, son coeur se voyant tiraillé entre celle qu’elle considérait comme sa soeur et lui, l’homme qui partageait son quotidien. « J’peux t’en donner autant que tu veux mon amour… Jusqu’à l’overdose. » Souffla-t-il, réfugié dans ses bras, devant son regard si bienveillant, Niels ne tardant pas à s’accaparer ses lèvres dans un baiser fiévreux, rompu par l’arrivée de la bouteille champagne dans leur chambre. « On les vivra ensemble bébé… » Ajouta-t-il, espérant secrètement qu’un jour, son père puisse accepter leur union, Niels qui aurait aimé recréer la scène de leur mariage en y invitant son géniteur pour qu’il puisse amener sa fille à l’autel, comme le voulait la tradition. Il s’occupa de lancer une musique qui plairait à sa femme, voulant danser avec elle comme ils l’auraient fait le jour de leur mariage, devant leurs invités, appréciant le fait que ce soir, ils le faisaient pour eux et uniquement pour eux. Il lui fut impossible de détourner son regard de celui d’Aelya, y lisant tout ce que les mots ne pouvaient pas traduire, Niels sombrant contre ses lèvres amoureusement, leurs mains détaillant leurs corps qui ne demandaient qu’à se réchauffer l’un contre l’autre. « C’est peut-être mon but que tu deviennes sauvage bébé… J’adore te faire perdre le contrôle. » Murmura-t-il avec un air taquin et joueur, se mordant la lèvre lorsqu’elle déboutonna sa chemise pour mieux embrasser son torse, maîtrisant à peine les soupirs qu’il expirait. « Nan j’imagine pas… Continue mon amour… » Demanda-t-il, appréciant bien trop les frissons qu’elle lui procurait, lui qui s’affairait à faire tomber la fermeture de sa robe pour atteindre sa peau, ses doigts caressant son dos encore chaud. « C’est prévu… Je vais la faire crier… Elle se doute pas à quel point j’ai envie d’elle… » Lâcha-t-il avec une voix sensuelle, les pupilles dilatées par l’envie alors qu’il avait fait glisser les bretelles de sa robe, entrevoyant sa poitrine qui ne demandait qu’à être caressée par ses mains. « Et j’ai une femme qui me rend complètement dingue… » Ajouta-t-il pour compléter ses mots, totalement subjugué par elle, frissonnant à chacun de ses gestes, la laissant faire tomber sa chemise qui se retrouva sur le sol en quelques secondes. « Tu veux vraiment que j’te montre…? » Souffla-t-il en la provoquant du regard, ses muscles se contractant au passage de ses doigts sur son jean, son regard attiré par sa poitrine qui se délivra sous ses yeux. Sans plus attendre, Niels tira sur sa robe pour la faire tomber à son tour avant de porter son amour pour la plaquer contre le matelas sur le lit immense, sa bouche s’attardant sur sa poitrine qu’il caressa langoureusement. « J’suis affamé de toi… Tu m’as trop chauffé en boîte bébé… » Lui rappela-t-il, se souvenant encore de leur échange de regards, de leurs corps qui s’étaient frôlés dans l’attente de se succomber. Il se redressa sur ses genoux, regardant son amour avec un sourire joueur pendant qu’il enlevait sa ceinture pour la faire tomber sur le sol, sa main venant attraper la bouteille de champagne pour en boire une gorgée avant qu’il ne fasse tomber quelques gouttes sur le corps de son amour. Dans un élan de désir, ses lèvres se penchèrent sur sa peau pour récupérer la liqueur, en profitant pour l’embrasser au passage dans l’unique but de voir son envie se décupler.

C'était son âme qui s'était immiscée dans le cocon de cet écrin, celle qui également, s'était enroulée autour de son annulaire. C'était sa vie qu'elle lui avait confié dès le départ, au détour de ce bar, et quelques années plus tard ils étaient là, sous le toit de cette chapelle, remplissant leur coeur de ce mariage qu'ils n'auraient jamais osé vouloir dans le passé.

- Personne pourrait jamais nous aider bébé à ce sujet de toute manière. Il faudrait déjà qu'ils nous comprennent pour commencer, répondit-elle, le regard amoureux, teinté de cette complicité qu'ils nourrissaient à deux, eux seuls étant capables d'appréhender ce qu'ils se vouaient l'un à l'autre. Tu sauras que ça n'aurait rien à voir avec tes talents bébé... Tu m'as toujours fait plus jouir dans le lit que rire il me semble, lança-t-elle en se mordant la lèvre, savourant les pensées peu chastes qui se dévoilaient dans ses songes, changeant lorsqu'ils passèrent la porte de leur chambre et qu'Aelya vint accorder une pensée à Brooke qu'elle espérait en bonne santé et aussi, heureuse d'apprendre qu'ils étaient maintenant mariés même si tout cela était surement illusoire vu les différents qui opposaient son mari à sa meilleur amie. Même après l'overdose j'en voudrais encore... Toujours quand c'est toi, ajouta-t-elle en le regardant avec amour, dévastée par ce besoin d'imploser de tout ce qu'il lui donnait, Niels qu'elle n'avait jamais assez sur sa peau, dans son coeur et dans son âme.

Elle se perdit contre ses lèvres, laissant l'amour venir rythmer leur échange alors que son souffle commençait à se saccader dans la passion du moment, jusqu'à l'arrivée de la bouteille de Champagne. Elle hocha la tête à sa remarque, incapable de refuser encore l'une de ses demandes qui la transportaient dans le bonheur, celui qu'elle aurait voulu un jour pouvoir décrire à son géniteur. Elle trinqua avec son amour, buvant une gorgée à leur union avant de se laisser happer par la musique qu'il vint lancer, l'invitant à s'avancer vers lui pour danser. Le coeur au bord des lèvres, elle prit ses mains pour les faire glisser à sa taille, les siennes se logeant dans sa nuque, son corps se balançant lentement et tendrement sous le rythme de la chanson et sous les pas de son âme-soeur.

- T'en as pas marre de finir avec la traces de mes ongles et de mes lèvres ? Lança-t-elle, joueuse, après avoir accaparé ses lèvres, les siennes venant rapidement valser sur son torse lorsqu'elle déboutonna sa chemise, son souffle gagnant en chaleur à son murmure envieux, à sa main qui caressa son dos dénudé. Elle a surtout hâte que tu la combles de plaisir... Comme tu sais toujours le faire... Murmura-t-elle sensuellement, habitée par le désir qui se lisait dans ses pupilles lumineuses. J'vais continuer bébé, surtout ce soir là, j'ai toutes les raisons de te rendre barge, avoua-t-elle de manière brûlante, appréciant son regard qui valsa sur sa poitrine alors qu'il fit glisser sa robe, ses mains en faisant de même avec sa chemise, admirant les contours de son torse avant qu'elle ne vienne sourire en coin à sa question rhétorique.

En un regard, elle lui faisait comprendre qu'elle avait envie de lui, de goûter à sa peau, à son âme qu'elle voulait emmêler dans la sienne alors que sa main s'attardait sur le bouton de son jean pour le décrocher. Elle libéra sa poitrine pour le provoquer à son tour, savourant l'urgence de son geste lorsqu'il la porta pour la plaquer contre le lit, sa poitrine se tendant sous l'effet de ses baisers langoureux qui lui arrachèrent des soupirs.

- J'aurais pu te dévorer sur place là-bas tellement que je crevais d'envie de toi... Expia-t-elle dans un léger gémissement, avant de regarder son amour s'amuser avec malice sur son corps, récupérant la bouteille de champagne pour en disperser des goûtes sur sa peau qu'il récupéra entre ses baisers. Bébé... Soupira-t-elle, savourant la brûlure de sa langue sur son corps qui s'étirait de désir, Aelya se redressant vivement pour attraper ses lèvres dans un baiser fiévreux, sa main tirant sur la bordure de son jean pour l'approcher davantage d'elle, avant de glisser sa main à l'intérieur, cherchant avec envie son anatomie qu'elle caressait. Tu vas clairement pas t'en tirer comme ça toi... Sourit-elle contre ses lèvres, pressant son bas ventre entre ses doigts pour le tendre. Mon amour... Souffla-t-elle dans un élan envieux, prenant ce même plaisir à le voir dans tous ses états.

Il voulait que son âme puisse continuer de s’emmêler à la sienne, sans jamais réussir à s’en défaire, que leur lien continue de grandir sous l’amour éternel qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Le mariage n’était qu’une étape qui concrétisait ce qu’ils savaient maintenant depuis des années, le fait qu’ils étaient voués à finir leur vie ensemble. « Pas faux bébé, on restera fous tous les deux, ça me dérange pas. » Murmura-t-il, son regard trouvant le sien avec une douceur inouïe, eux qui ne seraient définitivement jamais prêts à mettre fin à cette addiction qui caractérisait si bien leur lien. « Mais… J’suis drôle quand même, nan ? » Pouffa-t-il, faisant mien de s’inquiéter de son humour alors qu’il savait parfaitement que tous les deux ne pensaient jamais à rire lorsqu’ils s’adonnaient à leur activité préférée, défaisant les draps avec une passion sans faille. Il la désirait lui aussi jusqu’à l’overdose, persuadé qu’il ne pourrait jamais se lasser de sa présence, le lui montrant par le biais de ses lèvres qui valsaient fiévreusement contre les siennes, rythmant ce baiser où leurs souffles se perdaient, bien qu’ils furent arrêtés précocement par l’arrivée du room service qui leur apporta la bouteille de champagne qu’ils avaient commandé. Il ne perdit pas une minute de plus pour l’inviter à danser après cette gorgée d’alcool, Niels qui voulait lui offrir une soirée dont elle se souviendrait, ayant besoin de partager cette première danse en tant que mariés comme ils l’avaient imaginé. « Au contraire bébé… J’adore ça… » Murmura-t-il, lui qui adorait porter les stigmates de son plaisir, de sa passion, celle qui explosait dés lors que leurs corps s’amusaient à se chercher, se tentant comme ils le faisaient actuellement, débutant les hostilités lorsque leurs mains se mirent à chercher les ouvertures de leurs vêtements respectifs. Avec elle, il avait toujours du mal à cacher son envie, expiant quelques soupirs de plaisir alors qu’elle caressait son torse dénudé par ses soins avec ses lèvres. « J’vais lui donner tout ce qu’elle veut… Et lui faire tout ce qu’elle a envie. » Ajouta-t-il avec un timbre grave et sensuel, ne manquant pas d’appuyer sur ses mots pour que son esprit puisse se charger d’images brûlantes, Niels se mordant la lèvre aux paroles qu’ajouta son amour. Il ne put s’empêcher de la regarder se dénuder devant lui, son regard accrochant sa poitrine qu’il se retenait de dévorer, la laissant lui enlever sa chemise qui termina sa course sur le sol avant que Niels ne prenne les devants pour l’emmener avec lui jusqu’à la chambre. Il la plaqua sauvagement sur le lit tandis que sa bouche savoura la douceur de sa peau, embrassant sa poitrine que sa langue détailla lentement pour la faire chavirer dans son plaisir. « Tu peux le faire maintenant… Tu peux nous soulager… » Lâcha-t-il entre deux soupirs d’envie, Niels jouant avec elle en laissant s’écouler quelques gouttes de champagne sur son corps qu’il récupéra avec ses lèvres, s’attardant au niveau de son nombril avant de remonter vers sa poitrine, finissant par loger ses lèvres dans son cou pour la marquer. Son amour se redressa pour attraper ses lèvres, leurs positions lui laissant un accès libre à son jean qu’elle ne tarda pas à défaire, Niels faisant glisser sa main sur sa joue pour continuer de l’embrasser, son corps surplombant le sien. « Bébé… Caresse-moi… » Murmura-t-il, ses doigts s’enfouissant dans sa chevelure pour obliger Aelya à tendre son cou vers sa bouche qui dévora sa peau, lui laissant des traces violacées alors qu’il gémissait tout son plaisir qu’elle provoquait avec le mouvement de sa paume. « Toi non plus… J’vais pas te lâcher ce soir… » Souffla-t-il avec toute l’envie du monde, Niels ne retenant plus son bassin d’onduler contre la main de sa femme, peinant à contrôler ses gémissements, venant chercher la main libre d’Aelya pour la faire glisser sur son corps, butant contre son jean encore en place. « Quand est-ce que tu me l’enlèves…? » La tenta-t-il avec un air joueur.

Elle regrettait tous ces moments perdus, tombés dans l'oubli parce qu'ils s'étaient tous les deux réfugiés dans le déni, celui qui les avait habité lorsqu'ils s'étaient à de nombreuses reprises quittés. C'était toujours pour le pire quand ils se séparaient, déchirant les sourires pour laisser la peine les envahir. Elle avait envie de croire que le mariage venait encore une fois de les rapprocher, de solidifier leur lien déjà indestructible. Elle sourit à sa remarque, admettant sans problème qu'elle pourrait rester malade de lui toute sa vie, elle qui adorait entendre les soubresauts de son coeur dès qu'il plongeait son regard dans le sien.

- Evidemment que t'es drôle. T'as tout pour toi espèce d'homme parfait va, lâcha-t-elle, amusée, Aelya ayant toujours cette impression de ne pas mériter tout ce qu'il était, tout ce qu'il lui apportait dans le cadre de leur amour contre lequel son âme s'enflammait.

Ses lèvres s'échouèrent contre les siennes, Aelya perdant la tête sous l'effet de son contact qui la faisait plonger dans la folie qui portait délicieusement son prénom, elle qui était maintenant engagée à lui après tant de problèmes sur leur chemin. Finalement, ils avaient réussi, Aelya n'ayant jamais perdu espoir en leur lien quand bien même ils s'étaient éloignés plusieurs fois. Elle s'abreuva de la liqueur avant de rejoindre son amour qui avait lancé la musique, son corps venant doucement effleurer le sien, imprimant sa présence dans la pulpe de ses doigts. Son regard s'illumina à sa remarque, ses mains traçant leur chemin sur sa chemise qu'elle déboutonna, laissant ses lèvres embraser sa peau, son souffle s'écorchant dans l'impatience en entendant ses soupirs.

- Epuise-la... Renchérit-elle, la voix baignée d'envie, le corps frissonnant de désir sous l'effet de ses gestes, de sa peau qui se découvrait.

Elle libéra sa poitrine pour tenter davantage sa vision, son regard suivant avec sensualité les contours de ses muscles qui se révélaient sous sa respiration perturbée. Elle lâcha des soupirs bruyants lorsqu'elle se retrouva sauvagement plaquer contre le matelas, son coeur tambourinant contre sa cage thoracique alors que son corps s'agitait sous l'effet de sa langue qui s'amusait avec ses courbes.

- T'es pas prêt à ce que j'vais te faire pour te soulager... Souffla-t-elle, le regard sauvage, dévastée par le désir et le plaisir que son jeu lui procurait alors qu'elle sentait des goutes glacées de champagne éclater sur sa peau, récupérées par se lèvres brûlantes.

Elle était entrain de défaillir sous la fusion de cette incendie qui la consumait entièrement, lui qui lui arrachait des gémissements en faisant balader ses lèvres de son buste à son cou, Aelya n'attendant plus pour attraper sa bouche langoureusement, sa main gravitant près de son bassin retenu dans son jean.

- Tout de suite... Ta peau m'a manqué... Souffla-t-elle, envieuse, dingue de sa manière de la tenir sous son emprise, cette sensualité qui se mêlait à l'urgence, Aelya sentant ses lèvres marquer leur territoire dans son cou tandis qu'elle caressait sensuellement son anatomie, cherchant à envenimer davantage leur envie. T'as pas intérêt sinon j'te séquestre et j'te fais l'amour jusqu'à que t'en puisses plus, lâcha-t-elle malicieusement, sa main s'agitant en rythme avec son bassin qui ondulait, quand son autre main vint chuter sensuellement le long de son torse pour pour buter contre son jean. Tu me cherches beaucoup trop toi. Alors, tu vas recevoir mes foudres, le provoqua-t-elle, basculant rapidement sur lui à califourchon, ses lèvres grignotant ses lèvres avant de descendre dans son cou, sur ses pectoraux, jusqu'à son nombril, ses mains tirant sur son jean pour le lui retirer, son regard brûlant d'envie à la vision de son boxer. T'es pas encore assez excité à mon goût. Faut que j'arrange ça, s'amusa-t-elle, usant d'un prétexte pour faire glisser son boxer sur ses jambes, ses lèvres venant s'amuser autour de sa zone érogène avant qu'elles ne viennent sans prévenir, englober entièrement son anatomie pour la caresser langoureusement.