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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 We will die for you (Emersen)

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Alba Jensen
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MessageSujet: We will die for you (Emersen)   We will die for you (Emersen) EmptyMer 17 Mar 2021 - 15:32

Il y a des jours où l’on peut avoir l’impression que plus rien ne sera comme avant. Ces jours bouleversants peuvent venir changer une vie et la briser. Alba avait l’impression qu’elle était en train de la vivre. Au bord de la crise de nerf, elle se demandait si un jour son sourire allait revenir et si cette attente allait se finir. Tout était flou autour d’elle, les larmes de ses yeux brouillaient sa vision. Le son était amoindri, elle n’entendait que sa respiration. Elle avait l’impression qu’elle allait mourir Alba, que plus jamais elle ne pourrait être heureuse.
Pourtant la journée avait bien commencé. Il y avait fallu plusieurs jours à la maman pour se remettre de la soirée avec Léo. Charlie ne savait rien, ou peut-être que Léo lui avait expliqué, mais Alba ne voulait plus en parler. Ça lui avait fait trop mal. La veille elles étaient sortis les deux copines danser jusqu’au bout de la nuit, enfin jusqu’à une heure du matin parce que le lendemain elles travaillaient. Jonah continuait à passer une semaine chez sa mère et l’autre chez son père. Quand venait le moment d’aller le chercher, c’était tendu entre les deux parents. Jamais le froid n’avait été aussi imposant et lourd à porter. Elle le regardait à peine, elle ignorait ses regard et se concentrait sur le seul homme de sa vie, Jonah. Il n’avait que quatre ans mais il n’était pas stupide. Jon ressentait les choses, et il avait dû entendre sa mère pleurer le soir. Pourtant elle faisait des efforts Alba mais depuis plusieurs semaines maintenant elle pleurait. Quand il parlait de Léo, elle se tendait Alba. Peut-être que c’était la même chose chez Léo. Ils s’étaient trop déchirés mais il ne voyait pas qu’il déchirait également ce petit bonhomme qui lui ne souhaitait que l’amour de ses deux parents. Ce matin-là, elle voyait bien que Jon était pâle, plus pâle que d’habitude. Mais il lui souriait, lui affirmant qu’il allait bien. Jon s’affaiblissait un peu plus chaque jour mais Alba ne voyait rien. Pourtant il était plus calme, dormait rapidement et il faisait souvent des grimaces de douleur. Mais il ne disait rien. Comme tous les matins, ils avaient mangé ensemble, elle l’avait préparé et ils étaient partis pour l’école. Au travail tout se passait bien pour la blonde, elle commençait à réfléchir à la prochaine exposition. Un artiste peintre-photographe l’avait contacté. Elle aimait bien son travail et commençait de plus en plus à envisager une collaboration avec lui.
Elle ne s’attendait pas à Alba à devoir remettre toute sa journée en question et même les prochaines semaines. Elle ne s’attendait pas à cet appel. Pendant l’espace d’un instant son cœur s’était presque arrêtée de battre. Jon était à l’hôpital, il s’était évanoui à l’école. Il lui avait fallu quelques minutes avant de reprendre ses esprits et de courir à sa voiture. La blonde était incapable d’expliquer comment s’était déroulé le trajet, elle ne pensait qu’à son fils. On lui expliquait ce qu’il avait et que les chirurgiens s’occupaient de lui. C’était en larme qu’elle appelait Léo pour lui demander de la rejoindre. Il ne lui fallut qu’une dizaine de minute avant qu’elle ne le voit arriver. Affolé comme elle, il s’approchait d’elle et Alba s’écroulait dans ses bras, les larmes ruisselants sur ses joues. « C’est de ma faute … je n’ai pas vu ce matin qu’il n’allait pas bien. » S’il arrivait quoi que ce soit à son fils, elle ne s’en remettrait jamais Alba parce qu’il était tout pour la maman.

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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: We will die for you (Emersen)   We will die for you (Emersen) EmptyJeu 18 Mar 2021 - 15:50

En voyant son téléphone sonner ce jour-là, le numéro d'Alba s'afficher sur l'écran, Léo failli ne pas décrocher. Dire qu'ils s'étaient quitté en froid la dernière fois qu'ils s'étaient vu était un euphémisme, cette soirée avait laissé des traces, des séquelles visibles, dans la maison du photographe, sur sa main toujours douloureuse. Mais le pire étant ces marques invisibles, ils n'en étaient pas sortis indemnes. Lorsque Alba avait quitté sa maison ce soir-là, il s'était précipité sur sa réserve de whiskys hors d'âges et avait fini la nuit en laissant le cadavre d'une bouteille sur le sol, ça avait anesthésié les douleurs, physiques et morales. Ce fut Blanche qui l'avait retrouvé le lendemain matin, allongé tout habillé sur son lit sentant l'alcool, sa main bleuie qui avait doublé de volume. Elle avait eu l'immense délicatesse de ne pas poser de questions. Depuis, quelques semaines plus tard, il ne s'en remettait pas, il ruminait cette soirée, cette dispute, les milles horreurs qu'ils s'étaient dites, sans comprendre comment tout avait pu tant dégénérer. Lui qui partait d'une bonne intention au départ, avait laissé la situation s'envenimer au point d'avoir besoin d'évacuer sa rage. Souvent les derniers mots d'Alba résonnaient en lui, à chaque fois il se disait qu'il aurait dû la retenir, alors qu'il l'avait sommé de partir. Depuis leurs rapports étaient plus que froids, ils s'adressaient un bonjour poli du bout des lèvres et s'expediaient leur fils, sans faire plus d'efforts. Adieu leurs belles résolutions, toutes envolées. Et évidemment celui qui trinquait dans l'histoire c'était Jonah, les états d'âme et les peines de cœurs de ses parents il les subissait de plein fouet. Pauvre enfant qui ne trouvait pas sa place dans cette tempête. Depuis Blanche vivait avec Léo, avec Jon, donc, une semaine sur deux. Elle était son radeau, son ancre, elle était d'une douceur folle avec cet enfant qui n'était pas le sien, elle l'occupait, le faisait rire, alors que Léo se dechargeait totalement sur elle. Alors ce coup de téléphone, il ne décrochage que parce qu'Alba était la mère de son fils et que cette semaine là c'était la sienne. Et il avait bien fait, effectivement il s'agissait de leur fils, sans plus lui expliquer, elle demandait à son ex de venir la rejoindre à l'hôpital. Léo ne réfléchit pas, même avec sa main en vrac il prit le volant et arriva au plus vite aux urgences pédiatriques. Il remarqua tout de suite Alba et ses yeux rougis, cette vision lui fit mal. Où est Jon ? Qu'est-ce ce qu'il se passe ? Pour toute réponse la blonde s'écroula dans ses bras, le laissant chancelant, démuni face à sa détresse à laquelle il ne comprenait encore rien. Elle se reposait sur lui, même au milieu de ce cauchemar il était encore son phare, elle avait besoin de lui. Emerson referma alors ses bras autour d'elle et la serra doucement, puis ouvrit la bouche pour la rassurer, il était lui aussi effrayé mais il ne devait pas le montrer. Calme toi, je suis là. Raconte-moi ce qu'il s'est passé. Alba n'eut pas besoin de le faire, déjà un médecin en blouse s'approchait du couple. Madame et Monsieur Emerson ? Léo grimaça, en même temps Alba était toujours dans ses bras, qui pouvait savoir qu'ils se dechiraient quelques semaines plus tôt ? On est les parents de Jonah oui. C'était plus simple comme ça. Votre fils va bien, il est en salle de réveil, vous allez pouvoir venir le voir d'ici quelques instants. Il a fait une crise d'appendicite aiguë, à quelques jours près on a évité le pire. Un peu plus tard, un psychologue viendra vous parler si vous le voulez bien. Mais étrangement, dans la façon dont il parlait, il n'y avait pas de choix possible. Léo lança un regard surpris à Alba. Je vous laisse, je vais remplir le dossier de votre fils. Une infirmière va venir vous chercher. Et il s'éclipse, laissant les deux parents seuls. Un psy, tu sais pourquoi ? Il était à l'école ce matin ? La situation devenait étrange, Léo était mal à l'aise, sans trop comprendre pourquoi.



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MessageSujet: Re: We will die for you (Emersen)   We will die for you (Emersen) EmptyVen 19 Mar 2021 - 13:48

En ce moment Jonah n’était pas heureux et alba ne le voyait même pas. Il avait tout prit de ses parents l’enfant. Il savait mentir, souriant à pleine dent devant sa mère pour ne pas qu’elle s’inquiète. Lui il entendait ses pleurs à elle mais elle n’entendait pas et ne voyait pas les larmes de Jon tous les soirs. Si elle avait su, beaucoup de choses auraient changé. Depuis cette soirée, ils ne s’étaient plus reparlés les deux ex, plongeant leur ressenti dans l’amertume et la tristesse. Elle n’y croyait plus la blonde et elle lui en voulait d’avoir imposé cette réunion qui avait tourné au fiasco. Elle était rentrée chez elle épuisée, elle n’avait plus de larmes pour lui. Heureusement que Jon était resté chez Charlie durant la nuit parce que ni elle ni Léo n’auraient été en mesure de s’occuper d’un enfant de cinq ans. Ils se détruisaient et le détruisait. Il fallait qu’elle fasse son deuil et pour cela Alba pleurait. Ç’aurait été plus facile si elle ne le voyait pas au moins une fois par jour. C’était Jonah qui faisait tout pour donner le sourire à sa mère. Souvent elle se perdait dans ses pensées et dans ces moments son visage était si triste. Seul Jon arrivait à lui apporter un peu de douceur. En deux semaine il lui avait fait son quota de dessin de l’année. Il venait souvent la rejoindre dans son lit la main pour lui apporter de l’amour. Ou peut-être que lui essayait de se rassurer. Peut-être qu’à force de détester Léo, elle avait porté moins d’importance à son fils. Si seulement il savait à quel point elle avait peur pour lui dans cette salle d’attente de l’hôpital. Seule. Elle avait eu peur qu’il ne réponde pas Léo, et ç’aurait été normal. Elle l’avait blessé, elle lui avait dit des choses horribles qu’elle regrettait. Quelle idée de l’avoir comparé à son père. Elle donnerait tout Alba pour qu’elle retrouve le Léo de Bangkok. Elle donnerait tout pour qu’ils arrivent à s’entendre et à se respecter comme ils savaient si bien le faire avant. La photographe devait accepter l’idée qu’il ne reviendrait pas. Elle devait accepter l’idée qu’il ne l’aimait pas. Sauf qu’ils avaient quelqu’un en commun que seuls eux avaient. Jonah. Léo était le seul qui pourrait consoler alba. C’était le seule pour qui pouvait la comprendre. Quand elle le vit, elle oubliait ces dernières semaines. Il redevenait le père de son fils, il redevenait la personne en qui elle avait confiance. Et aujourd’hui, elle avait besoin de lui. Elle s’effondrait dans ses bras, elle n’arrivait même pas à parler la blonde. Ce n’était pourtant pas si grave, mais elle n’avait eu aucune information. C’était de sa faute. Trop concentrée sur ses problèmes elle n’avait pas fait attention au teint pâle de son fils. Elle essayait de reprendre son souffle pour lui répondre alors qu’elle ruinait la chemise de son ex à cause de ses larmes. C’était le médecin qui ramenait Alba à la réalité. Se détachant de Léo elle se concentrait sur les paroles du chirurgien, l’odeur du photographe encore présente dans ses narines. Cette odeur qui lui manquait. C’était assez grave quand même, et la maman ne se sentait pas bien. Les larmes coulaient silencieusement et elle serrait ses bras autour d’elle pour se réconforter maintenant qu’elle n’était plus dans ceux du brun à ses côtés. « Oui oui bien sûr mais pourquoi ? » Demandait-elle soucieuse. Pourquoi son fils avait besoin d’un psychologue ? « Merci. » Concluait-elle quand le médecin terminait son récit. « Non j’en sais rien… Il avait l’air bien chez moi. » Il ne l’était pas mais elle ne voyait rien Alba. « Oui je l’ai emmené, il s’est évanoui à l’école. » Rien que de penser à son fils inconscient fit remonter les larmes de la blonde. « Mais qu’est-ce qu’on a fait. » Disait-elle en s’asseyant et posant sa tête entre ses mains. Il ne leur fallu que quelques minutes d’attente avant qu’on les autorise à voir leur fils. Il dormait encore et paisiblement. « Le psy va venir vous voir dans quelques minutes. » Et elle partit. Elle regardait Léo quelques secondes avant d’aller rejoindre son fils. Elle l’embrassait sur le front avant de se poser à ses côtés. Léo avait été pendant des années le seul et l’unique homme de sa vie. Puis Jon était apparu reléguant Léo à la seconde place.

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MessageSujet: Re: We will die for you (Emersen)   We will die for you (Emersen) EmptyDim 21 Mar 2021 - 19:19

Si Léo n'avait pas tant de fierté, tant d'amour propre et cette pointe de rancune, ça n'aurait certainement pas dégénéré de la sorte l'autre soir. Il aurait pu accepter les critiques d'Alba, elles étaient justifiées, il aurait simplement pu s'excuser, avec un sourire désolé. Il aurait pu se taire ces sentiments qu'il avait ressenti pour elle à Bangkok, cette révélation avait tout foutu en l'air. Il le savait, c'était bien l'une des raisons pour lesquelles il n'avait jamais rien dit avant. Et qu'est ce que ça leur avait apporté, quelque six ans plus tard ? Rien mis à part cette colère brûlante et beaucoup de rancœur. Le plus malheureux c'était qu'en détruisant encore plus leur relation, ils n'arrivaient plus à jouer la comédie de l'entente auprès de Jonah. Et le petit garçon subissait cette haine violente en première ligne, tout ce que son père avait voulu éviter en faisant venir Alba chez lui, beau gâchis, quelle connerie, deux adultes, deux gamins, qui n'arrivaient même pas à faire au mieux pour leur fils. Ils ne le méritaient pas, cet enfant, cette perle de douceur et de gentillesse, celui qui s'effacait pour ne pas déranger. Il ressemblait tellement au petit Léopold, celui qui se faisait tout petit quand son père grondait à la maison, celui qui ne voulait pas faire de vague pour paraître insignifiant, pour qu'on l'oublie. Tout avait explosé à la fin de son adolescence, quand il avait fini par refuser de n'exister que derrière son patronyme et dans l'ombre de son paternel. Lui, Léo, serait l'homme qu'il déciderait d'être et pas celui qu'on avait décidé qu'il devrait être… Belle réussite, il reproduisait toutes les erreurs de Peter, Alba avait appuyé sur ce point l'autre soir et elle avait raison. Les plus gros risques qu'il prenait en suivant ce triste chemin c'était de se retrouver seul, sans aucune femme qui lui fasse confiance, mais ça, ce serait un juste retour de bâton. Le pire serait de se retrouver seul sans son fils et que celui-ci lui tourne le dos, comme lui l'avait fait à son propre père. Toute cette histoire le rendait malade, ça lui trottait dans la tête comme une musique entêtante. Il en voulait à son père de l'avoir fait ainsi, il s'en voulait surtout à lui, ça revenait sans cesse, il voulait que les choses s'arrangent pour Jonah. Et pourtant il n'avait pas vu la détresse de son fils, celle qui comptait le plus. Celle que le petit garçon traînait du haut de son jeune âge, en voyant ses parents s'ignorer. Le week-end précédent ils avaient pourtant passé un moment d'une rare douceur et d'une complicité que père et fils n'avaient pas eu depuis longtemps, grâce à Blanche et à son idée de camping. Alors oui, Jonah avait déjà l'air fatigué, un peu palot, effectivement il avait dit qu'il avait mal au ventre, mais c'était après s'être gavé de marshmallows grillés. Emerson pouvait bien se trouver toutes les excuses au monde, la simple vérité étant qu'il n'avait pas la tête à réellement se préoccuper de son fils et lorsqu'il rejoignit Alba à l'hôpital il se sentait déjà accablé par la culpabilité. Lorsqu'il la vit, si désemparée, toute haine fut mise de côté, c'était de toute façon une colère illusoire, au fond, la seule chose qu'il voulait vraiment concernant cette femme c'était de la prendre dans ses bras. Évidemment c'aurait été bien plus agréable en d'autres circonstances, là il souhaitait juste prendre un peu de sa peine, partager la sienne, la soutenir. Qu'ils fassent enfin un autour de leur fils au lieu de toujours la jouer séparément. Ils n'eurent pas le temps de se retrouver, ni de se parler de la situation, déjà le médecin arrivait. Aucun des deux ne moufta lorsque ce dernier les pris pour un couple marié, c'était le cadet de leurs soucis. Jon avait fait une crise d'appendicite, comme ça arrivait fréquemment, sauf qu'il y avait eu des signes avant-coureurs que Léo n'avait pas su interpréter, Alba aussi peut-être, pour que ça finisse aux urgences avec un chirurgien et son air grave qui semblait juger les jeunes parents comme s'ils étaient des gamins. Le professionnel de santé ne précisa rien quant à cette histoire de psy, les laissant perplexes à son départ. On ne pouvait pas savoir. Un enfant qui se plaint de mal de ventre, ça arrive, c'est pas forcément grave. Mais au fond Léo culpabilisait, comprenant qu'il n'avait pas été assez vigilant. Il prenait sur lui pour ne pas bombarder son ex de questions, pour ne pas l'incriminer, simplement parce que ça ne servirait à rien, le mal était déjà fait. Il la regarda s'asseoir sur l'un de ces sièges inconfortables et se posa à côté d'elle du bout des fesses, mal à l'aise, il avait peur d'être maladroit. Il prit malgré tout sa main dans celle qui lui restait valide et la serra doucement. C'est un champion notre fils, il va bien s'en remettre. Le jeune père avait besoin de positiver plutôt que de se morfondre. En effet, une infirmière arriva rapidement, Alba réagit tout de suite, elle avait besoin de voir son fils et c'était compréhensible. Néanmoins le regard qu'elle lança à son ex le chamboula, un regard emprunt de douceur et de regrets, s'il avait un jour été le plus important à ses yeux, il n'avait plus cette place depuis longtemps, depuis qu'elle savait qu'elle allait être maman, avant même que Jonah ne naisse, Léo le savait et il l'acceptait, comment pourrait-il réclamer le contraire, surtout avec leurs conflits actuels. Jon avait la première place, il l'aurait toujours à présent, peu importe quel serait l'homme dans le lit de la blonde. Il lui adressa un demi-sourire et la laissa avancer en premier. Quand se leva pour la rejoindre il fut intercepté par la psychologue qui lui demanda de la suivre. Léo était déçu, il voulait voir son garçon, un peu inquiet également. Dans le bureau de la psy il fut assailli de questions, le temps qu'il y resta il eut la désagréable impression d'être pris pour un criminel, un homme qui maltraite son enfant, d'être coupable. C'était l'infirmière scolaire qui avait alerté l'hôpital que Jonah ne voulait pas être admis, que ses parents n'allaient pas être contents,... Il comprit vite que sans le vouloir, Jonah avait donné l'impression qu'il était victime de violences, pas forcément physiques, mais au moins psychologiques. L'horreur. Léo tenta alors d'expliquer que sa relation avec son ex s'était dégradée dernièrement et que leur fils était aux premières loges, sans qu'ils s'en rendent compte. Au bout de quelques longues minutes interminables, le photographe fut congédié, il était incapable de dire combien de temps il avait passé dans ce bureau mais il en sortit sonné, accompagné par la psy. Elle le guida dans la chambre qui était devenue celle de Jonah et sans qu'il ait le temps de parler à Alba, ce fut à son tour d'être appelée par la psy. Visiblement ils ne devaient rien se dire, il eut seulement le temps de lui lancer un regard, sans trop savoir lequel, il était inquiet, les traits tirés. Mais rapidement la seule chose qui compta ce fut Jonah, il se réveillait doucement, il se précipita auprès de lui. Au tour d'Alba de parler, après elle pourrait revenir et enfin Jon pourrait avoir ses deux parents auprès de lui.


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MessageSujet: Re: We will die for you (Emersen)   We will die for you (Emersen) EmptyLun 22 Mar 2021 - 13:31

Ils avaient été stupides Léo et Alba de croire qu’il n’y aurait pas de conséquences ; Ils avaient été stupides de penser que l’impossibilité de dialogue entre eux n’allait pas avoir de répercussions sur les autres. En vérité, Alba se moquait totalement des autres. C’était elle qui subissait les reproches du photographe et c’était lui qui subissait celles de la blonde. Elle s’en moquait du regard des autres. Elle ignorait juste que des petits yeux curieux l’observaient. Jon vivait au milieu de ce chaos. Il comprenait bien que quelque chose n’allait pas entre ses parents. Ils se disaient à peine bonjour et quand Jon parlait de Léo, il pouvait lire la tristesse dans le regard de sa mère. C’était pour cette raison qu’il ne parlait pas de son mal. Il ne parlait pas non plus du chouette week-end qu’il avait passé avec Léo et Blanche. Il l’entendait au téléphone Alba. Et au final, toutes les préoccupations dont ils avaient fait preuve Léo et Alba pour ne pas impliquer leur fils dans leur histoire n’avaient pas fonctionné. La blonde repensait chaque jour à cette soirée de malheur. Ils se détestaient. Le coup violent de Léo sur le mur avait été la preuve qu’ils étaient allés trop loin, qu’ils s’étaient fait trop de mal. Et Alba se demandait si ce n’était pas trop tard pour eux. Six ans qu’ils retenaient les mots qu’ils s’étaient balancés à la figure. Six ans d’incompréhension et de rancœur. Six ans pour au final terminer cette violente dispute à l’hôpital. Il y avait un dommage collatéral, un important dommage. Jon était le juge de paix dans l’histoire, la seule personne qui pouvait réunir ses parents. Quand Léo apparaissait dans cette salle d’attente, il était devenu la bouée d’Alba. Il était son repère et c’était avec lui qu’elle traverserait cette épreuve. Pour le moment elle ignorait la gravité de la maladie et plus les minutes passaient et plus Alba sentait qu’il lui était difficile de respirer. Les bras du photographe l’enlaçant apaisaient quelques secondes la blonde. Elle pouvait se décharger un peu sur lui. Ils se comprenaient et alba s’en voulait de ne pas pouvoir donner plus d’explication à son ex, parce qu’elle n’en savait pas plus. Le médecin les prit pour un couple marié, soit. Ils avaient d’autres préoccupations en tête que de se révolter de ce doute. Elle se reculait un peu se défaisant de cette étreinte réconfortante. Il y avait eu trop d’information d’un coup. D’abord son fils avait eu l’appendicite mais aggravée. La culpabilité rongeait Alba, pourquoi ne l’avait-elle pas pu lire les traces de douleur sur le visage de son petit ange ? Ensuite il leur fallait voir un psychologue. Alba ne comprenait pas. Est-ce que c’était grave à ce point qu’ils allaient avoir du mal à se remettre de cet événement. Alba était loin de se douter qu’elle et Léo avait effrayé leur enfant. Ils l’avaient effrayé au point que Jon pourtant si bavard marchait sur des œufs avec eux. « Je sais mais c’est Jon. Il ne se plaint jamais pour rien. » Mais Léo avait raison, un mal de ventre ce n’était pas grand-chose la plupart du temps. Sauf qu’avec sa mère, il n’avait rien dit Jon, il ne s’était jamais plaint. C’était comme si les rôles avaient été échangés pendant un moment. Jon avait pris soin de sa mère et voulait la ménager. Elle s’effondrait sur la chaise la maman, encore choquée des dernières interventions. Elle culpabilisait de n’avoir rien vu et elle avait si peur. Elle sentit cette main réconfortante prendre la sienne. C’était la main en bonne état de Léo. Elle relevait la tête Alba en lui offrant un sourire triste. Il avait raison leur fils était un champion. Elle riait faiblement. Elle se levait quand on leur annonçait qu’il pouvait revoir leur fils. Elle fronçait les sourcils quand on emmena Léo ailleurs. Il ne revint vers eux qu’après plusieurs longues minutes. Jon dormait encore et elle allait lui parler à son ex. Mais déjà en l’emmenait. Elle écoutait la psychologue et plus la professionnelle parlait et plus Alba se décomposait. Tout était de leur faute. Jon était dans cet état à cause de leur comportement et de leur gaminerie. Jamais ils n’avaient voulu que ça fasse aussi mal, que Jon en subisse autant les conséquences. Et Alba craquait, racontant tout à la psychologue, de Bangkok à aujourd’hui. Ce n’est que bien plus tard qu’elle rejoignit sa drôle de famille dans la chambre les yeux rouges. Jon était réveillé et il souriait à son père. En voyant sa mère, il l’appelait presque en suppliant pour demander un câlin. Sans hésiter la blonde s’asseyait sur le lit en face de Léo pour prendre son fils dans les bras. Mais elle regardait Léo avec un air triste et rempli de culpabilité. « Jon … tu sais que l’on t’aime très fort papa et moi. » Le petit garçon baissait les yeux, triste et surtout il avait n’avait pas envie que ses parents se disputent par sa faute. Sans hésiter elle prit la main de Léo dans la sienne et celle de Jon dans l’autre. Il formait un petit cercle à trois. « Tu dois toujours nous dire quand tu ne vas pas bien. Je suis désolée chaton que papa et moi nous n'ayons pas été tendres l’un envers l’autre, mais tu es le plus important. Promis on fera des efforts. » Elle voyait les larmes de son fils monter au bout de ses yeux. Rien ne lui faisait plus de mal que ça et involontairement elle serrait la main de Léo. « Je ne voulais pas vous faire encore plus de la peine. » Jon était le parfait mélange entre ces deux parents, mais il n’avait pris que le bon côté et aujourd’hui Alba se disait qu’elle ne méritait pas un enfant aussi adorable.

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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: We will die for you (Emersen)   We will die for you (Emersen) EmptyMar 23 Mar 2021 - 19:45

Il avait fallu que Jonah termine aux urgences pour que Alba et Léo hissent enfin le drapeau blanc. Ils étaient tout autant mauvais l’un que l’autre pour baisser leur garde, pourtant lorsqu’il s’agissait de leur fils ils savaient s’entendre. En vérité ils étaient capables de s’entendre sur bien d’autres sujets, mais la jalousie, les mensonges, les non-dits, avaient entaché leurs rapports pour n’être plus que conflits. Léo n’en pouvait plus, sincèrement, il savait pourtant que tout venait de lui au départ, mais il était le premier épuiser par ces attaques incessantes. Il était simplement bien trop maladroit pour réussi à faire que tout s’arrange. Néanmoins aujourd’hui il ne s’agissait plus de ça, plus de leurs éternelles querelles, plus de cet amour dérangeant dont ils ne savaient pas quoi faire, il s’agissait de leur fils et de sa santé. Aujourd’hui ils faisaient front, tous les deux, face à cette nouvelle épreuve. Le plus difficile pour le photographe fut de réaliser que tout était de leur faute, à Alba et lui, il voulait mettre leurs conflits de côté et pourtant ils revenaient brutalement et c’était difficile à entendre, qu’ils avaient négligé leur enfant au profit de gamineries qui lui paraissaient si futiles à présent. Seul face à la psychologue et face à ses conneries, Léo n’en menait pas large, il ne dit pas grand-chose de ce qu’il s’était passé avec son ex, juste le minimum, parler de lui à une étrangère, même si c’était son métier, il avait du mal à le faire. C’était personnel, ça ne regardait que Jensen et lui, personne d’autre. Il fut soulagé quand il remontait le couloir pour retrouver son fils, il avait hâte de le voir. Dans sa tête c’était le bordel, à nouveau il y avait tellement de regrets, de choses qu’il aurait dû faire différemment, d’excuses à adresser, peut-être. Mais tout ça devrait attendre, parce qu’Alba fu tout de suite embarquée à son tour et parce que Jonah se réveillait. Léo passa un long moment en tête à tête avec son fils et croyez bien qu’il en savoura chaque minute. Jonah était encore faible, son père lisait la douleur qui passait parfois sur son visage et cette vision lui faisait mal, mais il n’en montra rien. Il ne montra rien de son malaise puisqu’il détestait les hôpitaux, celui de Bowen en particulier. Il y avait vécu tellement de drames qu’il y allait toujours à reculons, la preuve, lorsqu’il avait été question de faire soigner sa main quelques jours plus tôt, Léo avait fait toute une comédie à Blanche pour ne pas venir jusqu’ici, mais elle avait eu gain de cause. Pourtant en regardant son fils sourire il se rappela du seul jour heureux qu’il avait passé ici et c’était tout bêtement celui de sa naissance, plus de quatre ans plus tôt, il y avait rejoint Alba alors qu’il avait dit se moquer totalement de ce gamin qui allait voir le jour. Et il était venu, il l’avait soutenue durant les longues heures de travail, pour ne jamais regretter son changement d’avis. Il était si fier de ce petit garçon, de son regard rieur et de ses airs canailles. Jonah ne méritait pas tout ce que ses parents lui faisaient subir malgré eux. Il méritait une famille unie et même s’ils ne vivaient pas sous le même toit, même s’ils prenaient des chemins différents, ses parents devaient tout faire pour qu’il ne souffre plus de cette situation. Père et fils ne se dirent pas grand-chose, parce que Jon se réveillait à peine, mais c’était bon de juste le voir sourire. On frappa à la porte, Alba apparu dans la chambre, les yeux rougis et le visage décomposé, elle tentait de dessiner un sourire sur son visage mais Léo comprit qu’elle avait subit la confrontation avec la psy. L’enfant réclama rapidement sa mère, Léo ne comptait plus et ça n’avait pas d’importance à ce moment-là, son cœur se serra quand il sentit la puissance de cette étreinte, lui n’ayant jamais été aussi proche de sa mère. Sans qu’il comprenne ce qui lui arriva, Emerson se retrouva avec la main d’Alba qui serrait la sienne et celle de Jonah qui se glissait dans l’autre, doucement, timidement, il la serra également. Il écouta les excuses de la blonde à son fils et baissa les yeux une seconde. Jamais il n’avait vécu ce genre de moments avec ses parents, pourtant dieu sait qu’ils l’avaient négligé plus d’une fois et peut-être que s’il avait eu la chance d’avoir ce genre d’échange, de relation, il aurait pris un chemin différent dans sa vie. Mais il ne le saurait jamais et de toute façon ce n’était pas le genre de la famille Emerson de montrer ses émotions. Il soupira et sourit à son fils. Ecoute-moi Jon, tu es un petit garçon de quatre ans, un petit bonhomme extraordinaire qui ne devrait à avoir à se préoccuper que de ses copains d’école et de ses jeux préférés. On n’avait pas à te faire vivre tout ça et ça n’arrivera plus. Et toi, ne t’inquiète pas pour nous, ne grandis pas trop vite surtout, reste un petit garçon. Jonah fronça les sourcils. Mais je suis un grand moi, j’suis plus un bébé. Léo sourit de plus belle en lui ébouriffant les cheveux. Demande à ta maman, tu resteras toujours son bébé ! Le petit blond était lasse, c’était visible, il retomba sur l’oreiller, entre rire et larmes, il semblait épuisé mais soulagé, il somnolait déjà. Repose-toi mon grand. Puis il s’adressa à Alba. Je vais me chercher un café, je t'en ramène un ? Il avait besoin de souffler un peu, s’il ne pleurait pas, il n’en était pas moins rempli d’émotion, de tristesse et de fierté, d’amertume et d’espoir, il avait besoin de se décharger de tout ça, seul, en marchant quelques pas.

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MessageSujet: Re: We will die for you (Emersen)   We will die for you (Emersen) EmptyMer 24 Mar 2021 - 16:54

Alba pouvait être une mauvaise amie. Souvent elle privilégiait ses envies à ceux de ses amis. Elle savait écouter Alba, mais parfois elle était tellement préoccupée par elle-même qu’elle ne voyait pas le problème chez eux. Charlie par exemple avait subi le mauvais tempérament de la blonde. Elle lui en avait voulu d’avoir monté le coup avec Léo pour qu’ils se retrouvent seuls. Alba pouvait également être une mauvaise amante. Egoïste et apeurée elle pouvait ne pas se soucier de la peine qu’elle pouvait infliger aux autres pour éviter de s’en infliger à elle-même. Sauf que généralement elle souffrait tout autant. Alba avait était aussi une mauvaise fille de temps en temps, criant sur ses pères pendant l’adolescence. Quelques fois elle leur avait dit qu’ils n’étaient pas ses parents avant de regretter aussitôt. Alba était une mauvaise amoureuse avec Léo. Elle rêvait de l’avoir, de retourner près de lui au point de mettre des obstacles dans sa relation avec sa copine. Mais Alba n’avait jamais été une mauvaise mère jusqu’à ces derniers jours. On pouvait la critiquer, la juger, lui reproches tous les maux de la terre, elle s’en moquait. Sauf qu’aujourd’hui avec Léo ils avaient de la peine à Jon. Il était une merveille, il lui éclaircissait toutes ses journées. Les câlins de Jon était une force incomparable, même Léo n’arrivait pas à lui redonner autant le sourire et autant de courage. Et elle avait brisé ce petit blond aux yeux bleus à cause de son histoire avec Léo. Il y avait des fois où Alba savait qu’elle abusait et qu’à un moment elle disait stop. Ils auraient dû mettre le stop bien avant. Quand elle écoutait la psychologue l’incriminer, Alba ne voulait qu’une chose retourner auprès de sa famille parce qu’ils en étaient une, à trois. Peut-être qu’ils étaient spéciaux mais Léo avait cette capacité à détruire Alba et quelques minutes après à être la personne la plus importante dans sa vie. Jon aussi avait ce pouvoir, mais heureusement il était encore bien trop proche de sa mère pour ne penser qu’à la blesser. Elle n’aimait pas les psychologues Alba. Elle savait qu’elle avait des blessures profondes non guérie. Vers ses quinze ans ses pères lui imposaient une thérapie parce qu’ils sentaient bien que sous ce sourire solaire il y avait de la peine. Elle ne fit qu’une séance, elle ne voulait pas parler de son abandon. Aujourd’hui, c’était différent. Elle racontait ce qu’ils s’était passé, pour se défendre, pour lui expliquer qu’elle était une bonne mère. Ils étaient de bons parents avec Jon. Ils étaient de mauvais ex, de mauvais amants, de mauvais amoureux, mais ensemble ils étaient d’excellents parents. Jon ne manquait de rien à part peut-être d’une entente entre Léo et Alba. En revenant dans cette chambre, son cœur était triste. Elle retrouvait un peu de force dans l’étreinte de son enfant. Il était faible Jon et pourtant il serrait sa maman. La photographe essayait de retenir ses larmes, elle avait causé assez de tort à son fils. Il n’était pas question de laisser Jon dans ces incertitudes plus longtemps. Ils étaient une famille et ils régleraient ça en famille. Les deux petits mains du blond attrapaient ceux de ses parents. Les yeux brillants il écoutait. Alba se sentait mal et elle le partageait avec Léo dans cet échange de main. A ce moment elle se foutait du monde entier, elle voulait juste que Jon comprenne que ses deux parents l’aimaient. Ils s’aiment à leur manière Léo et Alba mais ils étaient bien trop maladroits pour le faire comprendre à l’autre. C’était à travers les crises de jalousie et les mesquinerie d’Alba qu’on comprenait qu’entre eux il y avait encore ce petit truc. Léo trouvait les mots justes et elle l’observait avec un sourire pendant qu’il parlait à leur fils. Jon faisait la moue et le rire des deux photographes se mêlèrent dans une parfaite harmonie. Elle hochait la tête pour confirmer les propos de Léo. « Même quand je serais aussi vieux que papa ? » Alba riait une nouvelle foi de bon cœur. « Tu seras encore mon bébé même quand tu auras l’âge de papa. » Dans la tête de Jonah, Léo et Alba étaient vieux. Les yeux du petit garçon se fermèrent, fatigué de cette opération. Elle lui embrassait le front. « Oui, un fort s’il te plait. » Il devait se souvenir de sa façon de boire le café. Jon s’était endormi rapidement et Alba vérifiait. « Léo … » Il était déjà sur le pas de la porte. Pendant quelques secondes elle sonda son regard. « Je te pardonne pour tout Léo. Je te pardonne pour Bangkok, pour la grossesse, pour les insultes, pour ce qu’il s’est passé y’a quelques semaines. Je te pardonne. » Disait-elle dans un souffle. Puis elle rompait le contact visuel, retournant son attention vers son fils. « J’espère que tu peux aussi me pardonner. » Elle profitait qu’il parte pour se mettre dans le lit avec son fils, peu importe les règles.

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MessageSujet: Re: We will die for you (Emersen)   We will die for you (Emersen) EmptyJeu 25 Mar 2021 - 12:12

S’ils étaient capables de se faire énormément de mal, Alba et Léo, s’ils s’étaient aimés de la pire des façons, ils savaient être de parfaits amants, toujours avides du corps de l’autre, répondant toujours à ses désirs. Du moins à l’époque, parce qu’à présent ne restait que les cendres de cette attirance, des cendres qu’ils balayaient, pour mieux en découvrir les braises en dessous, des braises qu’il suffirait d’attiser pour faire renaitre le feu ardent. Léo en était conscient, il l’avait avoué du bout des lèvres ce fameux soir où tout avait volé en éclat, elle l’attirait encore tellement, terriblement. Mais il refusait de se laisser aller à cette rechute facile. Et puis dans cet hôpital ils avaient eu beau avoir des gestes tendres, il l’avait prise dans ses bras, ils s’étaient pris par la main, ça n’avait rien à voir avec leur fougue passée, c’était les gestes qui rassurent, ce qui apaisent, ce dont ils avaient tous les trois bien besoin avec l’épreuve qu’ils vivaient. A leur façon, bancale, chambranlante, ils étaient une famille et ils devaient composer avec tout ça pour s’entendre au mieux, pour être soudés et unis, malgré tout. C’était ce qu’Alba tentait d’expliquer à son fils et Léo rajouta sa façon de voir également, c’était peut-être la première fois que les deux parents parlaient de leur situation singulière à Jonah. Léo avait toujours cru, à tort, qu’il était trop petit pour comprendre, qu’il avait tout le temps de lui dire les choses et que, par miracle, il finirait par comprendre tout seul. Sauf que c’était une erreur, il fallait tout dire aux enfants, ils n’étaient jamais trop jeunes pour comprendre, ou au moins pour savoir qu’on les rassurait, que même si ses parents ne s’aimaient plus ça ne voulait pas dire qu’ils ne l’aimaient pas lui. Visiblement Jon était soulagé, peut-être d’entendre ces mots sortirent de leur bouche, peut-être juste de les voir enfin unis tous les deux autour de lui, dans tous les cas. Il avait malgré tout ses questions, des mots d’enfant qui firent rire ses parents et le simple fait de sentir cette atmosphère joyeuse, apaisée, après la tempête qu’ils essuyaient depuis quelques jours, c’était tellement bienfaiteur. Effectivement, un jour, Jonah aurait son âge, aussi étrange cette notion puisse être dans son imaginaire de jeune enfant, mais même pour Léo c’était bizarre de se dire qu’il marcherait un jour dans ses pas, qu’il deviendrait un homme, évidemment il le savait, mais avec cette question innocente ça devenait concret. Il espérait simplement qu’il serait un homme bien, meilleur que lui. Il laissa Alba répondre à la question de son fils et alors qu’il s’endormait déjà, Emerson se leva, proposant un café à son ex. J’te promets rien, dans mes souvenirs les machines de cet hôpital nous sortent des soupes immondes, mais qui sait, ça a peut-être changé. Il se souvenait effectivement de sa façon de faire du café, c’était elle qui l’avait initié aux méthodes italiennes, dans leur petite chambre d’hôtel Thaïlandaise, au départ il l’avait maudite de lui servir quelque chose de si fort dès le matin, lui qui avait besoin de se réveiller en douceur. Depuis il avait gardé ses habitudes à elle et elles étaient devenu siennes également, depuis il détestait les cafés allongés qu’il trouvait à présent insipide. Il allait sortir de la chambre lorsqu’Alba l’apostropha. Il se retourna en s’appuyant contre l’encadrement, à demi sorti. Elle le fixait, droit dans les yeux, sans animosités, elle le regardait, comme si elle cherchait à lire en lui et Léo plongea dans ce lagon dans lequel il avait tant aimé se noyer. Ses mots le touchèrent en plein cœur, comme ceux qu’il attendait depuis longtemps. Il avait merdé, ils avaient merdé ensemble, mais il n’attendait que ça, une réconciliation, un drapeau blanc pour enfin repartir sur de bonnes bases. Il avait essayé, lui, mais avec ses gros sabots il avait simplement envenimé les choses alors que Jensen, avec ses paroles douces, ses mots si simples, elle les libérait. Il la fixa encore un instant, un moment suspendu ou il aurait pu revenir sur ses pas, la prendre dans ses bras et la serrer, passer sa main dans ses cheveux blonds et parcourir sa nuque pour sentir le contact de sa peau qui lui manquait tant. Il en eut envie, puis son portable vibra dans sa poche, comme pour le rappeler à l’ordre. Il baissa les yeux, Alba regarda leur fils, le charme était rompu. Léo hésita une seconde à partir sans rien dire, puis il soupira. Je nous en veux d’avoir laissé les choses se détériorer autant, pour nous, pour Jon. Mais dès que tu as passé ma porte l’autre soir je m’en suis voulu de t’avoir laissé partir sans te retenir. Je n’sais pas ce que ça signifie, ni s’il faut que je l’explique. Mais tu es pardonnée depuis un moment Alba. Il ne releva pas les yeux, ne voulant pas se heurter au regard d’Alba posé sur lui, il sortit de la chambre, sur son téléphone, un message de Blanche qui demandait comment allait Jonah. Nouveau soupire, il désirait Alba et était fou amoureux de Blanche, toujours la même rengaine chez le photographe, toujours les mêmes dilemmes. Il trouva la machine à café et servit deux prétendus expressos. Il marcha quelques pas dans le couloir qu’il trouva dépriment, en vérité il n’avait qu’une envie, revenir auprès de son fils et de la blonde. Alors il rebroussa chemin, ses deux tasses à la main. Une fois dans la chambre il découvrit Alba endormie dans le lit auprès de Jon, cette vision l’attendrit terriblement. Il en profita pour répondre rapidement au message de Blanche et de boire son café. Quand la belle endormie se réveilla elle découvrit le regard de son ex sur elle, Léo lui sourit doucement avant de lui tendre la tasse. Il me semble bien clair, en plus d’être froid maintenant ! Si tu veux je peux t’en prendre un autre.

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MessageSujet: Re: We will die for you (Emersen)   We will die for you (Emersen) EmptyJeu 25 Mar 2021 - 17:34

Avec Léo, jamais rien n’était simple. Leur rencontre ne l’avait été. Elle repensait souvent avec le sourire à ce matin où il ne l’avait pas retenu. Peut-être qu’ils auraient dû s’arrêter là. Ils n’étaient pas logiques les deux amants. Ils s’étaient aimés, ils avaient su être doux l’un envers l’autre. Alba trouvait Léo à l’époque si gentil et si tendre. Aujourd’hui, elle se tendait en sa présence. L’envie de l’embrasser était toujours présente. Il avait ce regard si dévoreur qu’Alba avait dû mal à se contenir. Ils n’arrivaient pas à communiquer alors qu’ils en avaient plus besoin depuis Jonah qu’à Bangkok. Ils avaient fait des erreurs, chacun de leur côté. Elle aimait bien Alba remettre toute la faute sur lui, mais il ne lui rien promis dans ces nombreuses chambres d’hôtel. C’était un accord tacite entre eux à l’époque, ils ne s’aiment que pour une durée déterminée. Sauf que pour Alba la durée déterminée s’allongeait et elle ne voyait pas le bout. Ils n’avaient plus le droit de se détester et de se déchirer. Jonah ne méritait pas ça. Ce petit blond bouclé n’avait pas demandé à être leur fils, il le subissait. Il subissait cette amertume et ses regrets. Il n’avait que quatre ans, mais il comprenait les choses. LA photographe s’en voulait énormément de faire subit toutes ces épreuve à son fils. Léo lui faisait comprendre, qu’à son âge il n’avait pas à se préoccuper de ses parents mais que de lui. Il était un vrai cadeau pour Alba et Léo, toujours présent pour apaiser les adultes. Jon était le parfait mélange entre la blondeur des cheveux d’Alba, et le bleu perçant des yeux de Léo. Mais il n’y avait aucun doute, dans quelques années il allait ressembler à Léo, comme si les traits des Emerson étaient dominants. Ce n’était peut-être pas plus mal. Pourquoi Alba aurait voulu qu’il lui ressemble et qu’il ressemble à des personnes qui n’avaient jamais voulu d’elle. Jon était fatigué, les infirmiers lui avaient passé des médicaments qui permettaient d’effacer la douleur mais qui endormait ce petit garçon. Elle n’eut pas le temps de faire les rituels de dodo, Jon avait déjà sombré dans les limbes de ses rêves. Il proposait un café Alba. Cette accro à la caféine ne pouvait qu’accepter. Elle se souvenait de ces matins où Léo râlait de son café trop fort. « J’ai besoin de douceur moi. » Disait-il en ronchonnant. Et combien de fois Alba lui en avait donné pendant qu’il buvait son café trop fort. Combien de fois ils commençaient la journée de la meilleure des manières, où Alba apportait douceur et sensualité. Elle grimaçait à la description du brun. « Beurk, les gens ne se respectent vraiment pas. » Disait-elle en riant. Son cœur battait fort parce qu’elle savait qu’il fallait parler. Et c’était ce qu’elle fit. Il ne s’agissait que d’un mot mais qui était puissant. Elle pardonnait Alba, c’était mieux ainsi. Et même si elle avait peur, elle ne pouvait pas continuer à reprocher à Léo les mêmes choses. Les deux voyageurs étaient bien trop têtus et susceptibles pour mettre leur fierté de côté. Alba était juste lasse. Jon avait failli mourir à cause de leur incapacité à pardonner et discuter. Alors aujourd’hui elle mettait fin à cette haine et à cette emprise qu’elle avait sur son ex. Elle pouvait lire dans son regard le soulagement et la joie, il pouvait respirer de nouveau. C’était comme si elle le libérait d’un fardeau qu’il avait porté trop longtemps. Ils se fixèrent de longues secondes et Alba mourait d’envie de caresser cette joue. Elle mourrait d’envie de frôler ses lèvres. Mais elle n’y avait plus le droit. Détournant son regard, elle observait la seule personne qui avait gagné l’attention ultime de la blonde. Il pardonnait également. Alba tournait la tête et lui il regardait ses pieds. Les mots étaient libérateurs et elle entendait Léo partir. La photographe avait eu du mal à pardonner Léo, parce que dans le fond elle était tétanisée. Souvent elle se demandait ce qu’il se passerait quand Léo aura un autre enfant. Souvent elle se demandait s’il était capable de laisser Jon seul avec Alba. Elle pouvait survivre et supporter un nouvel abandon, mais pas si son fils le vivait. Dans le fond, Alba avait juste peur qu’elle et son fils ne soient plus assez importants pour rester dans la vie du photographe. Pendant qu’elle pensait à tout ça, ses yeux se fermèrent. Il y avait eu bien trop d’émotion pour la journée et Alba s’endormait. Elle n’avait dormi qu’une quinzaine de minute quand elle ouvrit les yeux. La première chose qu’elle vit c’était ce bleu si rassurant. Pendant l’espace d’un instant elle avait l’impression d’être retournée dans cette chambre d’hôtel à Bangkok, réveillée par ce doux sourire et cette lueur malicieuse dans le regard de Léo. Mais malheureusement la réalité la rattrapa. Se redressant un peu elle essayait de retrouver ses repères. « Oh non ça va, c’est gentil. » Disait-elle en prenant le café. Elle ne prit qu’une gorgée avant de le recracher dans le verre. « Ah mais c’est encore pire froid ! » Elle avait envie de vomir, elle se levait du lit en sautillant dans la chambre pour montrer son dégoût sous les rires de son ex. Elle prit une bouteille d’eau dans son sac et prit une grosse gorgée. D’un air amusé mais outré elle prit le coussin qui était posé sur le lit pour lui balancer. « Moque toi va ! T’as voulu m’empoisonner. » Elle riait, tout en prenant soin de ne pas faire trop de bruit pour ne pas réveiller Jon qui dormait.

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MessageSujet: Re: We will die for you (Emersen)   We will die for you (Emersen) EmptyVen 26 Mar 2021 - 14:00

Au fond, ils étaient tous les deux animés par la même peur, celle de ne pas être aimé. C'était une peur terrible, comme un mal qui ronge doucement mais sûrement, ne pas être aimé, ne pas être vu, être abandonné. Ils la tenaient chacun d'expérience différente, d'un chemin de vie qui n'était pas le même. Et elle se manifestait différemment aussi. Chez Léo c'était comme un mauvais trait de sa personnalité, une possessivité presque maladive avec les personnes qu'il aimait, ses amis, son fils, sa copine. Même ses ex, celles qu'il avait aimé, il ne supportait pas de n'être plus rien pour elles, ou pire, qu'elles le détestent. Pourtant souvent il le méritait, c'était généralement lui qui partait pour une autre, lui qui faisait une connerie. Il ne supportait donc pas cette animosité qui s'entretenait entre Alba et lui depuis quelques années déjà et qui n’avait fait que monter crescendo depuis son dernier emménagement à Bowen. Alors qu’elle lui dise ces mots, ces mots si simples et pourtant si difficiles à prononcer pour quelqu’un comme Jensen, c’était une véritable libération pour son ancien amant, un poids en moins sur sa conscience et sur tout son être qui semblait tellement plus léger d’un coup. Elle lui pardonnait, trois mots et l’espoir qui pouvait renaître. L’espoir de quoi, c’était toute la question, parce qu’outre ce pas de géant il y avait tout le reste dont ils ne devaient pas parler, cette attirance folle, cet amour qu’elle criait sans mentir et celui que Léo ne voulait pas avouer, cette ambiguïté entre eux qui n’était pas bonne pour une entente cordiale à long terme. Mais ce jour-là, dans cet hôpital ça n’avait pas d’importance, il n’y avait pas d’attirance qui vaille, seul le soutien qu’ils devaient s’apporter l’un l’autre pour ne pas flancher devant leur fils. En vérité il irait bien, Jonah, il n’avait pas vraiment frôlé la mort, il avait eu une crise d'appendicite aiguë, comme ça arrivait quelques fois, les médecins avaient géré la situation et l’enfant de quatre ans qu’il était s’en remettrait bien plus vite que ce que ses parents pensaient. Le plus difficile à présent serait de lui redonner confiance en cette famille étrange qui était la sienne et pour Alba et Léo d’accepter qu’ils avaient été négligents envers leur fils et que dorénavant il devait coûte que coûte passer avant leurs conflits personnels. Alors il exprima son pardon à voix haute et puis tourna les talons sans relever la tête, heureusement, parce qu’en croisant à nouveau le regard de la blonde, Léo y aurait lu du désir, un désir qui aurait fait écho au sien, qui déferlait en vague et dont ils n’avaient pas besoin, ni ici, ni maintenant.
Une fois de retour dans la chambre, après s’être installé sans bruit dans le fauteuil inconfortable qui jouxtait le lit, son café lavasse à la main, Léo se perdit dans l’observation de Jonah dans les bras de sa mère, revivant le souvenir d’une époque qui aurait pu être belle, quatre ans plus tôt. Quand, après la naissance de Jon, les deux ex s’étaient donné une chance, ils avaient passé des mois à se tourner autour et Léo se souvenait des premiers pas de Jon, il devait avoir dix, onze mois, ils étaient ensemble à ce moment là, ils étaient fiers et on sentait une vraie complicité renaître de ses cendres. Et puis cette balade sur la plage, quelques jours plus tard, qui avait terminé en bain de minuit qu’aucun des deux n’avait anticipé, les choses s’étaient faites naturellement, si simplement, la fusion des corps, le désir qui avait tout emporté sur son passage. Cette chaude nuit restait le dernier souvenir vraiment agréable que Léo gardait avec Alba à Bowen, après ça avait été la dégringolade, les retrouvailles avec Grace qui avaient précipité le départ de la photographe pour Brisbane. Il laissait son esprit se rappeler de cette nuit lorsque la blonde ouvrit les yeux. Il lui sourit avec cet air espiègle qu’elle lui avait si bien connu, lui tendant le café. Toujours aussi impatiente, Jensen s’empressa de boire son poison, qu’elle recracha immédiatement, Léo se moqua d’elle en essayant de contenir son rire pour ne pas réveiller l’enfant endormi. Je ne sais pas si c’est vraiment le fait qu’il soit froid ou les arômes de base… Il pouffa à nouveau. Tu es trop pressée aussi ! Elle lui lança le coussin en plein dans le visage et Emerson grogna. T’as de la chance qu’il dorme, dit-il en désignant Jon du menton, tu vas me le payer ! Il balança le coussin mais loupa sa cible, ça aurait pu continuer, ça aurait pu se terminer avec un début de complicité ou même de façon ambiguë, mais Léo choisit d’y mettre un terme. Quand tu étais avec la psy, une infirmière est passée, elle m’a dit que Jon devrait passer deux ou trois jours ici, le temps de se remettre, on a droit à un lit de camp pour dormir dans la chambre. J’me dis qu’on peut se relayer chaque nuit pour rester avec lui, tu en dis quoi ? Je vais aller chercher quelques affaires pour Jon, son pyjama, sa brosse à dents, quelques livres que j’ai chez moi. Est-ce que tu veux quelque chose, toi ? Il se leva de son siège et s’étira avant de se pencher sur le lit pour embrasser son fils dans les cheveux.

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MessageSujet: Re: We will die for you (Emersen)   We will die for you (Emersen) EmptySam 27 Mar 2021 - 18:31

Pendant des années elle avait pensé à ces mots, se demandant si un jour elle serait capable de les prononcer en la présence de Léo. Elle ne voulait pas parce qu’elle ne lui avait jamais pardonné. Toutes les larmes qu’elle avait versé pour lui l’avait marqué. Toutes ces fausses joies qui lui avait donné et ces faux rêves. Elle aurait pu s’en remettre la blonde si seulement il ne lui avait montré un semblant de vie heureuse ensemble. Dans le fond, quand ils n’étaient que tous les deux, ils étaient heureux. Il la rendait heureuse et elle lui avait avoué avant de claquer la porte de sa maison. Et au final il restait un pilier dans sa vie. Aujourd’hui était la preuve. Les gestes tendres étaient naturels et il n’y avait pas d’arrière-pensée. Jonah n’allait pas bien et sans le soutien du brun, elle n’était pas sûre qu’elle aurait tenu. Alba était juste fatiguée dans cette chambre d’hôpital. Fatiguée de toujours se battre contre Léo. Ils étaient aussi têtus l’un que l’autre et s’ils continuaient, la fin serait surement plus dramatique que ce qu’il se passait aujourd’hui. Ils avaient bien gâché les choses entre eux. Souvent elle se demandait Alba s’ils arriveraient à être ami. Elle y avait cru pendant un petit moment à cette possible amitié, avant que Léo ne vienne lui briser cet espoir. Au final, il avait raison sur toute la ligne, ils n’étaient que les parents de Jon. L’amitié n’était pas possible. L’amour il était trop destructeur entre eux. Mais elle lui pardonnait, pour tout. Les mots de Léo lui faisait autant de bien que de mal. Elle n’hallucinait pas Alba, elle ne se mentait pas à elle-même. Il y avait toujours cette flamme entre eux et ce désir ardent. Souvent elle rêvait de se perdre une nouvelle fois dans ses bras, ça faisait si longtemps. Il partait de cette chambre laissant le fils endormi et la mère envahit dans les regrets et les fantasmes. Le sommeil arrivait beaucoup trop vite et c’était bercé par le souffle de son fils qu’Alba le rejoignait dans le doux monde des rêves. Elle ne se réveilla que quelques minutes plus tard. Ce regard leu posé sur elle lui ramenait de doux souvenirs. Puis il avait ce sourire espiègle, celui qui annonçait tant de chose. Ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas vu ce sourire de désir et Alba rougissait, détournant son regard. Elle donnerait tout la photographe pour n’avoir le droit qu’à une nuit avec son ex. Elle se souvenait du café qu’il lui avait promis. Comme à l’accoutumée, elle n’écoutait à moitié ses conseils et prit une grosse gorgée. Elle allait vite le regretter la blonde. « Je n’ai jamais goûté un truc aussi dégueu. » Disait-elle en se plaignant. « Je n’étais pas pressée. » Disait-elle presque en boudant. Le café c’était sa drogue à Alba. Elle qui avait testé différentes choses, elle était incapable de se passer de café. Il se moquait d’elle alors qu’elle s’excitait dans cette chambre à la recherche de quelque chose qui ferait passer le goût. Le coussin tombait pile sur la tête de son ex. Alba retenait son éclat de rire. Ils auraient pu parler plus fort, rire et même se crier dessus s’ils le voulaient. Jonah allait dormir de longues heures encore épuisé par le traumatisme que son petit corps venait de vivre. Léo lui renvoyait le coussin, et par un technique peu gracieuse Alba l’évitait. Elle le narguait de son échec. Ces petits moments de complicité étaient si simple entre eux. Pourquoi avait-il tout gâché ? Ils auraient pu continuer ainsi pendant des heures, c’était ce qu’Alba voulait. Mais pour une fois Léo prit le rôle du parent rabat joie. Les épaules de la blonde s’affaissèrent. Le jeu était terminé. En face du photographe se trouvait une autre chaise sur laquelle Alba prit place. « Ne pars pas, s’il te plaît… » Demandait-elle presque trop doucement, sa voix était presque inaudible. « On pourrait … on pourrait rester là tous les deux. Je suis sûr qu’ils seront d’accords. » Evidemment qu’ils le seront. Même si logistiquement ç’allait compliqué les choses, le but du psychologue était de réinstauré un dialogue dans cette famille brisée. « Enfin, t’as peut-être envie de rentrer. » Concluait-elle. Lui il avait quelqu’un qui l’attendait. Quelqu’un qui lui souriait tous les matins, qui pouvait lui préparer son petit-déjeuner. Il avait une personne qu’il pouvait serrer dans ses bras tous les soirs. Alba elle n’avait personne. Tout ce qu’il l’attendait était cette maison vide et triste sans Jon. Cette pensée fit presque renaître les larmes de la blonde. « Je me dis qu’on pourrait partir un week-end ou une semaine tous les trois. » Ce n’était pas l’idée du siècle mais si ça leur permettait de redonner confiance en Jon elle le ferait sans hésiter. Evidemment elle avait pensé à Bangkok, puisque c’était l’un des seuls endroits où ils avaient réussi à communiquer autant sur le plan mental que sur le plan physique.

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MessageSujet: Re: We will die for you (Emersen)   We will die for you (Emersen) EmptyLun 29 Mar 2021 - 10:45

Savoir, comprendre, qu’il était encore aujourd’hui important dans la vie d’Alba faisait du bien à Léo, il sentait bien que sa présence auprès d’elle dans cet hôpital l’apaisait et l’aidait à surmonter l’épreuve de voir leur fils dans ce lit. C’était peu mais c’était déjà bon de passer ce temps-là auprès d’elle sans animosité, c’était la preuve que tout n’était peut-être pas perdu. Il y avait toujours cette immense tendresse, peut-être la simple réminiscence de leur complicité passée, peut-être plus, seul le temps le leur dirait. Après ces mois difficiles, le photographe voulait juste profiter du fait que Jonah était en bonne santé, qu’il lui faudrait quelques jours pour se remettre, se dire que ces quelques jours ensemble pourraient leur être bénéfiques à tous les trois finalement, il ne voulait pas réfléchir, pas calculer, pas se dire que ce ne serait que repousser les problèmes, de toute façon il n’en savait rien. Il savourait juste cette trêve qu’il pensait avoir bien mérité. Il savait bien qu’il y avait plus entre eux, sinon les disputes ne seraient jamais allées aussi loin, ils étaient incapables d’être amis, ils étaient bien meilleurs en tant qu’amants et les braises ne demandaient qu’à être ranimées, pourtant ils avaient déjà essayé, quatre ans plus tôt et ça n’avait rien donné de bon, au contraire. A présent Léo faisait sa vie sans Alba, mais la blonde qui avait décidé de revenir bouleverser son quotidien ne lui rendait pas la tâche facile, preuve en était le souvenir de leur dernière étreinte encore bien trop présente dans sa mémoire, celui dans lequel il s’offrait le luxe de se perdre alors qu’il la regardait dormir. Heureusement qu’elle ses réveilla rapidement, découvrant le bleu de ses yeux la fixer et le sourire sur ses lèvres qui trahissaient presque cette pensée agréable. Heureusement aussi qu’il y avait ce café froid, celui qu’elle allait détester, il le savait, il en riait déjà, ça chassait ses fantasmes, lui remettant les pieds dans la réalité, dans cette chambre de pédiatrie avec leur fils qui dormait juste à côté, parce que s’il n’avait pas été là, Léo serait-il resté si sage ? Tu es toujours trop pressée ! Et tu as la mémoire courte, on a goûté tellement pire en Thaïlande ! Faire revivre les souvenirs, heureux, joyeux, de l’époque bénie où ils ne se posaient pas de questions, où tout était si simple et si beau entre eux. Les faire remonter pour se rappeler qu’ils savaient s’entendre et que ça avait été chouette, à une époque. Ça faisait autant de bien que de mal. Là-bas ils étaient des gamins insouciants et en se jetant ce coussin faussement innocent c’était se rappeler aussi qu’ils savaient s’entendre, c’était doux, c’était bon. C’était trop bon… Alors Emerson brisa la magie, parce qu’il prenait peur d’y prendre trop goût. Il leur rappela leurs obligations de parents, pourquoi ils étaient là, à nouveau réunis dans une chambre, pas pour eux, mais pour Jon. Ce ne fut pas au goût de la blonde, elle manifestait déjà son mécontentement. Léo posa un regard désolé lorsqu’elle le supplia presque de ne pas partir. A quoi bon rester ? Il hésita, soupirant presque. Jon a besoin de ses parents en forme, pas qu’ils se brisent tous les deux le dos sur des fauteuils inconfortables. C’était surtout une excuse pour la fuir, se retrouver seul avec Alba lui foutait la trouille, celle qu’il s’habitue à cette présence, à ces gestes tendres. Alors qu’une autre blonde l’attendait à la maison. Mais voilà ce à quoi il ne pensait pas, Léo, lui avait quelqu’un à la maison, pas elle, pour Alba seule la solitude et un lit froid l’accueillerait quand elle rentrerait sans son fils. Il capta ce regard triste, presque emplit de larmes. Ça va aller Alba. Et cette proposition sortie de nulle part, alors que quelques jours plus tôt elle ne voulait même pas d’un dîner en compagnie de son ex. Léo passa la main dans sa barbe, décidément elle était le diable. Ok pour qu’on reste là tous les deux, pour le week-end on verra plus tard. C’était un bon compromis, il restait réservé sur cette idée-là de toute façon il faudrait attendre que le petit garçon se remette. Je vais chercher quelques affaires, je reviens vite. Et il s’enfuyait déjà, pour ne pas avoir à écouter les arguments de Jensen qui lui feraient peut-être changer d’avis. Il revint une bonne demi-heure plus tard avec une petite valise, il trouva la jeune maman lisant une brochure dans son fauteuil. J’ai ramené des livres dignes de ce nom, pour Jon et nous, un oreiller et des gâteaux. Tiens, si tu as faim. Léo sortit des barres chocolatées de son sac et en tendit une à Alba. Tu as pu voir avec le personnel si ça ne gêne pas qu’on reste tous les deux ? Puis il entra dans la toute petite salle d’eau pour y déposer des affaires de toilette. Tu dors toujours sans rien ou tu es un peu plus raisonnable ?! Qu’il lui lança en riant alors qu’il se passait un peu d’eau sur le visage. Il était évident qu’il n’avait rien prévu de ce côté-là.

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MessageSujet: Re: We will die for you (Emersen)   We will die for you (Emersen) EmptyLun 29 Mar 2021 - 18:10

Elle l’aimait tellement Léo. Depuis qu’elle le connaissait, à aucun moment elle n’avait été indifférente. Il faisait naître en elle une multitude de sentiments contradictoires. Tantôt elle l’aimait au point d’en avoir mal au cœur, tantôt elle le détestait au point de lui souhaiter des malheurs. Mais il y avait une constante dans cette dualité infernale, elle le désirait. Qu’elle éprouve de la haine ou de l’amour, elle le désirait ardemment. Combien de fois elle rêvait de cette bouche qui venait dévorer son corps, de ses mains qui venaient la découvrir. Les souvenirs de leur dernière fusion remontait à loin maintenant, et Alba avait peur de ne plus s’en souvenir. Elle se demandait parfois si elle ne fantasmait pas leur comptabilité sexuelle. Après tout ensemble ils étaient d’excellents amants. Elle en avait connu des partenaires mais Léo connaissait le corps de la blonde par cœur. Il savait quelle terminaison nerveuse la faisait valser. Il savait exactement où et comment la toucher. Ils s’étaient découvert à Bangkok et même plusieurs mois après il s’était souvenu. Mais peut-être qu’elle ne faisait que fantasmer. Elle l’aimait tellement qu’elle n’imaginait pas le pire, mais qu’adviendrait-il s’ils recommençaient aujourd’hui ? Puis Alba retrouvait la raison, il n’y avait aucune raison pour qu’ils ne recommencent. Pourtant le regard et le sourire que lui offrait Léo pouvait lui faire croire le contraire. Elle oubliait presque pendant un instant les derniers événements. Tout était là, la chaleur, son regard bleu perçant, le sourire pour lui rappeler ses doux réveils thaïlandais. Sauf qu’il y avait cette odeur horrible de café, mais Alba en avait besoin. De toute façon ça ne pouvait pas être si mauvais que ça. Elle se trompait la photographe. Elle recrachait tout dans le verre, se moquant de ne pas paraitre sexy aux yeux de Léo. Il y a longtemps qu’elle en faisait plus cet effort. En fait, elle avait dû le faire à cette première soirée où il était tellement bourré qu’il l’avait confondu avec Ana. Il se moquait d’elle sans aucun problème et il n’hésitait même pas. Il y a quelques semaines il n’aurait pas osé, de toute façon ils ne seraient jamais arrivés à ce que Léo aille chercher un café pour Alba. Elle le regardait outrée avec un regard amusé. Se souvenir du café thaïlandais fit naître en Alba tout un tas de souvenirs. La plupart étaient plutôt agréable, mais pas ceux qui concernaient le café. « Oh ne m’en parle pas !! Et puis je te rappelle qu’avant tu buvais cette soupe. Heureusement que je t’ai initié à l’art du café. » Disait-elle fièrement. Elle s’en souvenait, il lui avait demandé pourquoi elle s’encombrait d’une cafetière italienne. Mais Alba sans café fort était encore plus insupportable qu’avec. Ils riaient ensemble, et ça faisait longtemps que ça n’avait pas été le cas. Ils redevenaient pendant quelques secondes ces deux gosses. Mais c’était au tour de Léo de revenir à la raison. Ce qui lui dit fit de la peine à Alba, ça ne faisait que confirmer ce qu’elle pensait depuis des mois maintenant. Il était passé à autre chose, il n’avait pas envie et besoin de rester trop longtemps avec elle. En même temps, quelqu’un l’attendait. « Oui tu as raison … » Disait-elle la voix brisée. Elle s’en voulait Alba de paraitre si faible et si triste à ce moment-là. Elle avait eu si peur ce matin, et elle restait fébrile. Même si cette chambre d’hôpital était peu accueillante, elle l’était plus que chez elle. Son lit était bien trop grand, et sa maison bien trop calme sans Jon. Jamais elle ne s’en était souciée avant, mais parfois la solitude la pesait. Sa gorge se nouait et elle les sentait ces traitresses de larmes qui montaient. Il restait. Elle aurait pu être heureuse, voir que ça fonctionnait les larmes, mais Alba au final était soulagée. « Merci. » Répondait-elle en le regardant dans les yeux. Evidemment elle lui avait fait part de son idée de week-end qui lui était apparu comme ça. « Oui oui bien sûr, je disais ça comme ça. » Elle haussait les épaules. Elle n’eut le temps de ne rien dire qu’il partait déjà Léo, surement pressé de retrouver Blanche. La photographe ramenait ses genoux contre elle. « Il faut que tu arrêtes Alba, arrête de te faire du mal. » De disait-elle. Elle lançait un regard vers son fils, endormi et si paisible. Durant la demie heure, elle réfléchissait Alba. Ils devaient faire des efforts mais elle savait dans le fond que leur entente ne durait pas éternellement s’ils se voyaient régulièrement. Mais d’un autre côté, Jonah avait besoin de ses deux parents unis, un front de trois contre le reste du monde. Elle avait pris une brochure mais ne la lisait même pas tellement elle était plongée dans ses réflexions. Elle sursautait quand elle reconnut la voix de son ex, elle ne l’avait même pas entendu rentrer. « Non merci, je n’ai pas faim. » Répondait-elle. En fait son estomac était noué autant que sa gorge l’était précédemment. Elle regardait les livres qu’il avait pris. « Jon va adorer. » Elle vit les oreillers et elle remerciait de l’intention de Léo. « Oh oui, ça ne pose pas de problème. Ils vont ramener un deuxième lit, on va être serrer mais à ce qu’il parait y’a assez de place. » Répondait-elle sur un ton neutre. Dans le fond elle était contente qu’il reste, mais cette proximité lui faisait si peur à Alba. Il était plus facile de ne pas l’aimer quand il était loin. Elle failli s’étrangler à sa question, elle souriait. Heureusement que Jon dormait et qu’il n’avait pas l’occasion d’entendre les bêtises que disaient son père. « Il n’y a que quelques personnes qui ont le privilège de me voir sans mon pyjama. » Répondait-elle sur le même ton. « Et toi alors ? Tu vas opter pour le caleçon ce soir ? » Elle ne pouvait s’empêcher de rire, sachant qu’à l’époque où il dormait ensemble, Léo préférait être nu qu’enfermer dans son caleçon.

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MessageSujet: Re: We will die for you (Emersen)   We will die for you (Emersen) EmptyMar 30 Mar 2021 - 18:34

Le moindre grain de beauté, la moindre cicatrice sur cette peau dorée. Les parcelles qui la faisaient frémir, celles qui la faisaient rire. Là où il devait être doux et là où, au contraire, il pouvait l’être moins. Léo avait découvert, appris par cœur, la carte du corps d’Alba, les volutes de ses formes, la rondeur de ses fesses, la forme de ses côtes qui se dessinait quand elle ondulait sur lui. L’extrême douceur de sa peau, surtout lorsqu’elle venait de se mettre de la crème juste devant lui. Il l’avait adoré, ce corps, il l’avait détesté aussi, d’être si attirant, il s’en était voulu mille fois de ne pas savoir y résister et d’être incapable de la quitter avant qu’il ne soit trop tard. Parce qu’il le savait, Léo, qu’il avait fait du mal, lorsqu’il a posé ce tout dernier regard sur la belle endormie. Il l’avait aimé cette fille, il avait fini par s’en rendre compte et c’est pourquoi il était parti parce qu’il savait qu’il l’aimait mal, pas comme il fallait, pas comme elle le voulait. Il n’avait rien à lui offrir à part un monde en ruine qu’il devait reconstruire, seul. Aujourd’hui, bien des années plus tard, son monde était reconstruit, peut-être un peu de guingois, loin d’être stable, mais il savait où il allait. Du moins il le pensait, parce qu’elle bouleversait tout à nouveau, Alba. Il pensait qu’elle n’avait pas sa place dans son univers, pourtant au fond de lui c’était tout autre chose, elle s’était fait son trou, depuis longtemps déjà, elle s’était nichée dans les fissures de son cœur pour le réparer. Et c’était leur fils qui les réunissait de la plus innocente des façons, sans même être capable d’imaginer tous les enjeux de ce rapprochement entre ses parents. Ca crevait les yeux qu’Alba ferait à présent tout pour que les choses s’arrangent vraiment entre eux, elle lui demandait de rester, elle proposait un week-end en famille. Des choses que Léo avait du mal à lui accorder, pour la simple raison qu’il avait peur de lui-même et de ne pas être capable de rester fidèle à Blanche. C’était une véritable torture pour lui que de passer du temps avec son ex, de se retenir de la toucher, de voir se rappeler à sa mémoire les souvenirs de leur complicité, de leurs étreintes thaïlandaises, de la voir elle, toujours si belle, si attirante, si touchante dans son rôle de maman. Elle était parfaite et en même temps le diable incarné face à lui et tous ses défauts, elle était une tentation trop grande pour lui. Alors quitter la chambre, s’éloigner d’elle, de cet hôpital, même une petite demi-heure, c’était un peu de répit, c’était une bouffée d’air. Il avait promis qu’il resterait les deux nuits alors il prit le temps de prévenir Blanche qu’elle dormirait seule de son côté. Et Cambridge, si douce, ne pouvait rien y redire. Il s’éloignait d’elle, même deux jours, il faisait du mal, même si elle ne disait rien, il le savait. A son retour Alba veillait sur leur fils, Léo avait tout fait pour essayer de rendre leur séjour agréable dans ce lieu si impersonnel. Il avait pensé à Ana, à sa chambre si colorée jusqu’à la fin, aux fleurs fraîches dans leur vase, ce souvenir lui pinçait le cœur mais il savait que ça lui avait fait du bien, à la jeune femme, d’être dans un environnement agréable. Jonah allait très vite se rétablir, les circonstances n’étaient pas les mêmes, mais pour un petit garçon c’était important de se sentir chez lui, même à l’hôpital. Et même pour eux, juste dormir sur des oreillers confortables, ça n’aurait pas de prix ! Il rangea sa barre chocolatée en haussant les épaules, lui il avait faim. On trouve toujours de la place, oui. Au pire tu dormiras bien avec Jon, il te fera une place. Léo était persuadé que ça finirait comme ça de toute façon, Alba et son fils dans le même lit, fusionnels. Il se retourna en détaillant Alba du regard. Quelques personnes, il essuya un rictus, il l’avait cherché. T’as raison, une blouse d’hôpital ça t'ira très bien. Il sourit, clairement il aimait dormir nu, mais il ne se sentirait pas vraiment à l’aise, ici. J’ai mon pyjama de papa, qu’est-ce que tu crois ! Les infirmières vont adorer. Un short de sport, tout simplement, évidemment elle aurait tout le loisir d’admirer son torse qui lui, pourrait peut-être rester nu. Cependant Léo s’imaginait dormir en t-shirt, voir même ne pas dormir du tout finalement, il veillerait sur sa famille. Cette idée lui plaisait, il se sentait enfin légitime dans ce rôle. Jonah soupira, elle se retourna, Léo lui attrapa le bras. Alba, pourquoi tu me pardonnes, là, d’un coup ? J’suis toujours le même que l’autre soir. J’la veux tellement, cette trêve, mais j’veux pas que ce soit pour faire plaisir à Jonah, pas que pour ça. J’veux pas qu’au fond de toi tu me détestes toujours. Il doutait, après tout ce qu’ils s’étaient dit, envoyé à la figure, c’était difficile pour Léo de croire qu’enfin tout s’arrangeait, comme par miracle.

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MessageSujet: Re: We will die for you (Emersen)   We will die for you (Emersen) EmptyMer 31 Mar 2021 - 13:00

Si elle pouvait entendre les pensées de son ex, elle aurait rougit jusqu’aux oreilles Alba. Longtemps elle s’était comparée aux autres femmes de Léo. Blondes tout comme elle. Elle n’était pas du genre à complexer la photographe, elle n’en avait pas vraiment le droit. Et pourtant il avait réussi à la faire complexer au moins un peu. Puis elle avait arrêté. Le regard des autres n’avaient pas tant d’importance sur elle, mais quand elle voyait celui de Freja par exemple, elle comprenait qu’elle restait cette jolie femme. Alors elle comprenait que si son corps n’était pas ce qui repoussait Léo, il devait y avoir plus. Le manque de confiance d’Alba lui suffisait pour qu’elle admette l’idée qu’il n’avait pas de sentiments pour elle. Ça lui faisait mal à Alba de se dire qu’au final elle n’avait pas autant compté que ce qu’il avait compté pour elle. Si seulement elle pouvait entendre ses pensées. Tout ce qu’elle demandait était un geste de la part de son ex, des paroles réconfortantes, mais rien. Ou quand ils parlaient ça finissaient en larmes et en sang. La main du brun était encore bien rouge comme un vestige de leur ancienne querelle. Finalement, il avait réussi à l’épuiser la blonde, la bataille se terminait aujourd’hui. Leur fils endormi ne méritait une telle famille. Ils étaient incapables de se donner un peu d’amour et pour compense Alba en donnait beaucoup trop à son fils. Léo était le seul qui en critiquait pas son lien avec Jonah. Le seul qui souriait attendri à la complicité mère-fils. Tous les autres avaient des choses à redire, des conseils à donner à la maman, et des avertissements sur la difficulté de couper le cordon quand il sera en âge de laisser Alba. Ça lui faisait mal de penser à ça. Il n’avait que quatre ans Jon, ce n’était pas de suite qu’il partirait. Léo aurait pu être sa bouée de sauvetage. Il aurait pu d’un seul sourire apaiser la blonde. Ce n’était pas le cas. Jon l’était. Qu’est-ce qu’elle aurait donné à l’époque de sa grossesse, qu’il soit présent, à vérifier si tout allait bien. Elle fantasmait cette image de la main du photographe sur son ventre arrondi et le sourire amoureux. Mais ça ne s’était pas passé ainsi. Il n’y avait eu que les reproches et les larmes. Cet hôpital elle l’aimait bien Alba. Le plus beau jour de sa vie s’était déroulé ici. Jon arrivait et Léo revenait près d’elle. Pendant un instant, ils avaient formé l’image de cette famille parfaite. Les rires qui éclataient dans cette chambre aujourd’hui lui rappelait cette douce époque. Il avait été un amant et un père formidable. Il l’était toujours. Dans cette hôpital à quelques étages au-dessus de leur ancienne chambre, Alba et Léo riaient. Mais elle le sentait cette tension qui montait. Et pour une fois il ne s’agissait pas d’une tension conflictuelle mais bien sexuelle. Pour une fois, Alba avait envie d’être douce avec lui, elle avait de prendre sa main, de caler sa tête contre son torse. Puis très vite, elle avait envie de lui, de ses mains infernales et de sa bouche diabolique. C’était mieux ça que l’envie de l’étrangler. La maman voulait arranger les choses, mettant de l’eau dans son vin. Alors elle parlait de ce voyage. La réponse de Léo fut bref et le voilà partit, abandonnant femme et enfant pour quelques minutes. Pendant ces longues minutes elle réfléchissait à son avenir. Léo revenait, faiblement elle lui souriait refusant la barre chocolatée. Au pire elle commanderait dans la soirée un plat à emporter comme elle adorait quand elle avait une vingtaine d’année. Il avait raison Léo quand il confirmait qu’elle dormirait avec son fils. Sauf qu’Alba fit une moue boudeuse. « On me l’a déconseillé. » Son nez plissé et les bras croisés sur ses genoux relever, Alba n’appréciait pas ce conseil. « Ils ont peur que durant la nuit je bouscule mon fils ou que je tape à l’endroit où ils l’ont ouvert. » Comme si Alba n’allait pas faire attention. Elle serait même heureuse la maman si elle arriverait à dormir plus que dix minutes. De toute façon elle savait que Jon la réclamerait et qu’au final elle n’arrivera pas à refuser. Elle n’avait pas de pyjama, et Léo lui faisait la remarque, comme si elle dormait nue tous les jours. C’était presque le cas. Elle ne réfléchissait pas vraiment à sa réponse. Il devait bien se douter qu’il n’était pas le seul à l’avoir vu nu. Il y avait eu plein d’autres personnes depuis lui. « Raah même pas en rêve ! Je resterais habillé. » Disait-elle en riant. Elle allait envoyer un message à Charlie le lendemain pour que la brune lui apporte de quoi se changer et surtout une brosse à dent. Son sourcil droit se relevait aux mots du brun. Il n’avait pas de pyjama de papa, ou s’il en avait alors il avait dû prendre un sacré coup. Il ne parlait que d’un short. Et Alba riait. « Pendant un instant j’ai cru que tu parlais de l’ensemble chemise pantalon à carreau. » Elle était sûr que même comme ça il serait encore attirant au point qu’Alba s’empresse de lui enlever. Alba se levait pour de dégourdir ses jambes ankylosées. Telle une lionne protectrice, elle se retournait dès qu’elle entendit le soupire de son fils. Elle n’eut pas le temps de vérifier, Léo plongeait son regard dans le sien. Pourquoi revenait-il dessus ? Demandait Alba. A son tour de soupire, elle se libérait de l’étreinte de son ex. Un coup d’œil vers Jonah, il dormait profondément. Elle lui souriait avant d’un signe de la tête demander à Léo de la suivre dans la salle de bain. La porte se refermait. « Je ne te déteste pas … » Répondait-elle dans un souffle. « Je ne le fais pas que pour Jon. » Elle le faisait aussi pour elle, parce qu’elle n’en pouvait plus de cette fausse haine. Elle ne pouvait pas encore lui dire qu’elle l’aime, elle en avait marre d’être la pathétique ex. « Je n’oublie pas Léo les mots que tu as dits. Je n’oublie pas non plus le mal que tu m’as fait et que je t’ai fait. On est allé trop loin. » Il avait fallu que Jon soit sur un lit hôpital pour qu’en Alba admette que lui et elle avait atteint un certain niveau de violence et de méchanceté. « Je suis juste fatiguée de toujours t’en vouloir, de toujours attendre. Je ne veux pas d’une trêve. J’veux une entente comme avant. J’veux qu’on redevienne ceux qu’on était avant. » Ils s’étaient perdus durant ces années. L’envie d’Alba d’avoir comme les autres s’étaient intensifiés. La froideur de Léo était omniprésente. Elle baissait son regard incapable de croiser une nouvelle fois ce regard. Elle s’approchait de lui, avec cette envie presque mortelle de le toucher. « Et je ne veux pas être juste la mère de Jon. » Disait-elle dans un souffle, lui rappelant la dernière conversation.

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You are perfect to me.
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