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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.


 

 When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen

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Alba Jensen
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MessageSujet: When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen   When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen EmptyLun 5 Avr 2021 - 17:09

Alba comptait en faire un habitude. Ce petit message envoyé à son voisin pour lui prévenir de la soirée. Son premier vernissage restait dans ses mémoires puisqu’après une rencontre tendue, elle avait fini dans les bras de Conchobáhr. Il suffisait juste d’un avertissement, et dessus ils avaient réussi à s’entendre. Tant que la musique ne dépassait les murs de son bâtiment le temps de ces soirées spéciales, tout allait bien. C’était la troisième fois maintenant que sa galerie accueillait un artiste. Cette fois-ci, il s’agissait d’un mélange de photographie retravaillé avec de la peinture. Elle était tombée sous le charme des œuvres et un peu sous le charme de l’artiste. A force de travailler ensemble, Alba se plaisait à plonger ses yeux dans les siens noirs orageux. Ce n’était que purement hormonal, parce qu’il n’avait pas les qualités que la blonde recherchait chez quelqu’un. Il était juste là au bon moment. Ce moment où elle essayait d’oublier Léo, et qu’elle évitait d’aller se réfugier dans les bras de son voisin pour ne pas briser la promesse qu’elle avait faite à Freja. C’était bien compliqué pour Alba en ce moment. Jon ne se remettait qu’à peine de son opération. Et Léo elle l’évitait le plus possible depuis qu’il avait refusé cette soirée chez elle. Ils avaient décidé que les semaines de convalescence du petit garçon se passerait chez Alba, pour éviter qu’il ne bouge sans arrêt de maison. Léo pouvait venir quand il le voulait chez Alba, mais bien souvent elle prétextait un rendez-vous ou des courses pour éviter de rester trop longtemps avec celui qu’elle aimait. Ils ne se disaient presque rien depuis l’hôpital mais ils ne se détestaient. Rien n’avait changé dans leur comportement, sauf qu’au lieu de s’ignorer pour éviter de se détester, ils s’ignoraient pour éviter de s’aimer. Ce n’était à plus rien comprendre pour la jeune maman. Un jour il disait froid et le lendemain chaud. Mais elle comprit Alba qu’au final il ne la choisissait, peu importe à quel point il la désirait et peu importe l’affection qu’il avait pour elle. Deux nuits. Ils avaient passé deux nuits dans les bras de l’autre et Alba ne s’était pas sentie aussi bien depuis longtemps. Les gestes habituels étaient revenus. Le photographe caressait ses mèches pendant qu’elle entremêlait ses jambes aux siennes. Tout avait été naturel et ses larmes s’étaient arrêtés instantanément. Mais voilà que deux jours plus tard, elles revenaient accentuant ce sentiment de manque et le creux qu’elle avait dans son cœur. La blonde ne pouvait plus se permettre une nouvelle cassure, ça faisait trop mal. Alors elle se rabattait sur ce photographe, certes mignon, mais insipide à ces yeux. Elle qui cherchait de l’amour et de la douceur renouait avec ses vieux démons. Les coups d’un soir ne lui permettrait pas de panser ses maux, seul le temps et l’acceptation. Et elle avait dû mal à accepter Alba qu’il soit dans sa maison, en compagnie de la femme qu’il aime. Ce n’était heureusement pas le moment d’y penser. Vêtue de sa robe noire moulante au dos nue, Alba saluait ses invités. Elle essayait de changer à chaque inauguration de vêtement, se mêlant au thème. Il s’agissait d’une soirée classe, la plus classe depuis le début. Ses talons dorés accompagnaient sa tenue tandis qu’elle avait bouclé son carré. Elle savait exactement qui était présent à cette soirée vu qu’elle contrôlait tout du début jusqu’à la fin, incitant de temps en temps aux invités à sortir le carnet de chèque. Alors quelle fut sa surprise quand Léo pointait le bout de son nez dans sa galerie. L’artiste s’était permis une liste V.I.P et il ne lui avait pas semblé pertinent d’avertir l’hôtesse. « Salut ! » Disait-elle alors qu’il se trouvait en face d’elle. Il était si beau. L’espace d’un instant elle en voyait que lui, il avait une telle aura qu’il écrasait les autres rien que par sa présence. Ou peut-être que seule Alba ressentait ça. « J’ignorais que tu avais été invité. » Elle se reprit avant de montrer dans un geste théâtre le lieu.  « Bienvenue dans ma galerie !» Il n’était pas encore venu, l’évitant autant qu’elle pouvait l’éviter. Les mots ne lui venaient pas à Alba. Les souvenirs de leur dernière étreinte était encore trop fraîche dans sa mémoire. Heureusement pour eux, un serveur apportait des coupes et Alba en prit une se retenant de la boire d’une traite comme pour faire mieux passer l’hémorragie qui commençait dans son cœur.

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MessageSujet: Re: When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen   When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen EmptyMar 6 Avr 2021 - 15:00

Léo avait rencontré Samson au détour des rues colorées de Barcelone, ils avaient tous les deux la passion pour la beauté, celle du monde et celle des femmes. Ils en avaient passé des soirées à refaire le monde dans les bars animés de la ville espagnole, durant ce séjour en Europe, Emerson s’était fait un ami. Ce garçon c’était un artiste à part entière, il avait un œil particulier pour capter le beau et il l’arrangeait à sa sauce dans son atelier, il ajoutait de la couleur, de la poésie et ça plaisait à l’Australien. Les deux hommes étaient toujours restés en contact, même de loin, l’européen était de plus en plus connu et reconnu pour son travail. Et lorsque Samson avait décidé de tenter sa chance à l’autre bout du monde, ils s’étaient retrouvés, il exposait son travail dans toute l’Australie pour mieux se faire connaître, généralement c’était dans des villes bien plus importantes que Bowen, mais s’il avait posé ses valises ici c’était bien parce que son ami y vivait. Léo possédait déjà quelques œuvres de l’artiste chez lui, mais il ne connaissait pas cette nouvelle série de tableaux et il avait hâte de la découvrir. Samson s’était débrouillé seul pour se faire exposer, il n’avait pas besoin de l’aide de Léo, il lui avait simplement promis de l’inscrire sur la liste des invités lors du vernissage. Et le barbu savait déjà qu’il achèterait un nouveau tableau, il avait déjà l’emplacement rêvé pour le mettre en valeur, celui-ci cacherait à merveille un trou dans son salon qu’il avait fait avec rage quelques semaines plus tôt… Le vernissage était pour ce soir, l’espagnol avait insisté auprès de son ami pour se mettre sur son 31, ça avait fait rire Léo, lui qui n’était pas forcément adepte des tenues guindées, mais il avait fait un effort, il avait passé une chemise blanche ajustée en prenant soin de retrousser les manches sur ses avant-bras pour un côté moins strict, un pantalon habillé et des chaussures cirées, il avait même taillé un peu sa barbe pour avoir l’air plus sérieux. Il ne s’était pas renseigné sur le lieu de l’exposition, pourtant il n’y avait pas beaucoup de galeries d’art à Bowen et celle qui avait la cote actuellement c’était celle d’Alba. Quand il reconnu l’adresse Léo devint livide, des semaines qu’il évitait soigneusement son ex et voilà qu’ils seraient réunis ce soir. Il pouvait toujours espérer qu’elle ne serait pas là, mais c’était le vernissage, elle se devait d’être présente. Il ne pouvait pas faire faux bon à son ami, celui-ci lui en voudrait terriblement, il était coincé. C’est donc à reculons qu’il mit les pieds dans la galerie, espérant qu’Alba serait trop occupée pour remarquer sa présence, peut-être qu’il arriverait à l’éviter, quant à Samson, il allait aussi être accaparé par les invités, alors Léo prévoyait de le saluer, de lui dire deux mots et de prétexter quelque chose, n’importe quoi, Jonah serait une parfaite excuse, pour partir vite. Le plan était parfait. Il pénétra dans la gueule du loup, il y avait déjà un peu de monde, ça le rassura, il repéra rapidement son ami qui était déjà en grande conversation avec des invités. Emerson détourna alors le regard et celui-ci tomba sur celui d’Alba, deux secondes qu’il était entré et elle l’avait déjà en ligne de mire. Il la détailla, c’était une bombe, on ne pouvait pas dire mieux, sa coiffure wavy, sa robe près du corps, ses talons dorés, son maquillage plus accentué qu’à l’accoutumée, elle était sublime, ce soir elle voulait plaire, Léo la connaissait par cœur, ce soir elle était séductrice et étrangement cette idée le dérangea une seconde, sans qu’il sache pourquoi. Jamais il ne l’avait vue dans son nouveau rôle de galeriste, mais visiblement ça lui allait à merveille. Elle fendit la foule pour combler l’espace qui les séparait et Léo en eut le souffle coupé. Salut. Il était dans la merde. Samson est un ami. Il économisait ses paroles, ça ne lui ressemblait pas. Dans sa tête c’était le bordel, la seule chose à laquelle il pensait en la voyant c’était à la douceur de sa peau qu’il n’avait eu de cesse de caresser durant leurs nuits à l’hôpital et à la brutalité de ses mots lorsqu’il avait coupé court à tout rapprochement une fois que Jonah était rentré à la maison. Ces nuits dans le même lit, bien que totalement chastes, avaient été une erreur, mais bordel c’était si bon, le goût de l’interdit. Tu l’as bien arrangée, à une époque c’était vieillot et ringard.  Echange de banalités d’un ennuie affligeant pour ces deux amants qui se bouffaient du regard. On leur tendit deux coupes, Léo remercia le serveur d’un hochement de tête. Et alors qu’il allait trinquer avec la blonde, celle-ci s’enfilait déjà une bonne gorgée de champagne, Léo sourit, elle était tout aussi gênée que lui. Le liquide le rafraîchit un peu. Léo, t’as pu venir ! Une voix à l’accent chantant s’élevait déjà, joyeusement, derrière eux. Samson, tout sourire. Le photographe se retourna, l’accueilli avec une accolade chaleureuse. Je vois que tu as rencontré Alba ! Attention, je te connais, celle-ci tu n’as pas le droit d’y toucher ! Le sourire de Léo se crispa, son regard passa de l’un à l’autre, il n’était pas sûr de comprendre. Ce qui était sûr, par contre, c’est que Samson ne savait pas pour eux deux. Il se racla la gorge, gêné. Il n’y a pas de risque. Il balaya la salle d’un coup d’œil pour faire taire ses doutes et sa jalousie mal foutue qui lui faisait sûrement imaginer des choses. Ton travail est superbe, comme toujours. Je vois que l’Australie t’a bien inspiré. Il faisait tout pour éviter le regard d’Alba, pour ignorer sa présence, comme si c’était seulement possible.

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MessageSujet: Re: When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen   When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen EmptyMar 6 Avr 2021 - 17:09

La soirée avait peine commencé que déjà les problèmes allaient arriver. Elle avait dû gérer la manque de boisson non alcoolisé. Elle avait couru quelques heures avant la soirée pour aller acheter des coupes de champagne. Elle était épuisée, mais en enfilant cette robe noire au décolleté de dos, elle s’était sentie belle et désirable. Samson l’avait regardé avec envie à ce début de soirée, pressé de pouvoir passer ses mains dans ce dos nu. Avec son charme espagnol et son regard noir, Alba en oubliait presque Léo. Il ne serait qu’éphémère dans la vie de la blonde, mais c’était ce dont elle avait besoin. Il fallait qu’elle enlève les dernières caresses de Léo sur son corps qui l’avait brûlé. Elle voulait quelque chose de simple et de bestial à la fois. Samson était le parfait candidat. Même son voisin ne pourrait pas la satisfaire pleinement parce qu’à chaque fois qu’elle était proche de lui, la photographe culpabilisait. C’en était fatiguant pour Alba de toujours oublier quelqu’un. Et son plan aurait pu fonctionner si sa drogue n’était pas arrivée à ce même instant dans sa galerie. Il n’existait plus personne autour de lui, il monopolisait toute l’attention. Chemise ajustée, chaussures cirées et pantalon habillé, il était à tomber. Alba pouvait lire à travers ce tee-shirt les lignes parfaites de son torse qu’elle avait autrefois adoré dessiner du bout des doigts. Il ne l’avait pas encore remarqué, mais il devait bien s’attendre à la voir. Non ? Après tout, c’était sa galerie. Jamais elle ne l’avait partagé avec lui et c’était plus simple. Dans cette galerie rien ne lui rappelait Léo. Même quand elle avait Jean, Léo et elle c’étaient déjà conflictuels. La vieille dame avait eu vent de leur histoire, et de sagesse de dame, elle avait conseillé à Alba se s’enfuir, de sortir de cette prison douloureuse. Mais telle une délinquante elle récidivait encore et encore, ne pouvant se détacher trop longtemps de cet homme. Sauf que cette fois, c’était le trop final. Celui qui bloquait la respiration de la blonde. Quelques jours plus tôt, les yeux remplies de larmes Alba avait une crise de panique. Rien de grave mais assez pour l’effrayer. Assez pour qu’elle comprenne qu’elle n’en pouvait plus des états d’humeur de son ex. Assez pour qu’elle ait décidé de porter cette robe pour séduire Samson. Elle en venait presque à regretter son choix quand elle découvrit Léo à cette soirée. Il n’avait pourtant pas été invité. Elle ignorait tout simplement le lien qui unissait l’australien et l’espagnol. Maintenant qu’il était là, leur regard s’était croisé. Ils auraient pu continuer à s’ignorer comme ils le faisaient si bien, mais il y avait Jonah. Les derniers messages du brun avait été le coup final de cette relation. Il se jouait d’elle à coup de câlin et de refus. Mais ils étaient adultes, et c’était un sourire sincère qu’elle partait le saluer. « Oh ! Je vois. » Merde. Elle voyait déjà tout ce qu’il allait se passer. Il y aurait le regard sévère de Léo. L’énervement d’Alba et Samson se retrouverait au milieu d’un conflit dont il ignorait tout. Il n’y avait plus qu’une solution pour Alba, éviter à tout prix que Léo, Samson et Alba ne se retrouvent ensemble. Il parlait à l’autre bout de la galerie l’espagnol. Alors elle avait le temps de montrer à Léo à quel point elle était fière de son lieu. Elle riait doucement à sa remarque. « Jean te botterait les fesses si elle t’entendait. » Mais il avait raison, c’était vieillot et ringard. « Freja m’a pas mal aidé pour la décoration intérieure. » Elle ne l’avait pas fait exprès de nommer la norvégienne, alors elle regardait Léo, le menaçant du regard afin qu’il n’ose même pas faire une grimace de désapprobation. Après tout, il n’avait plus le droit de rien après l’avoir jeté tant de fois. Elle n’attendait pas Léo pour boire, une gorgée lui permettait de retrouver ses esprits. Elle oubliait presque la présence de Samson qui se rappelait à Léo et Alba. La blonde ne s’était pas doutée de leur lien. Son cœur battait fort. Elle buvait pour éviter le moment gênant qui arrivait, sauf que la remarque de Samson fit grimacer la blonde. Qui était-il pour se permettre d’accorder un droit à Léo pour la toucher elle ? Et Léo grimaçait. Elle sentait une boule se coincer dans sa gorge à la réponse de son ex. Il n’y a pas de risque. Quoi qu’il fasse et quoi qu’il dise il arrivera toujours à blesser la blonde même s’il ne le voulait pas. Elle riait froidement, ce qui étonnait l’espagnol. Ce petit moment s’effaçait pour laisser à Léo le plaisir de questionner son ami. « L’Australie et ses belles femmes. » Répondait Samson en s’approchant d’Alba pour déposer sa main dans la chute de ses reins. Tout son corps se tendait. Il était gentil Samson mais à cet instant Alba avait l’impression de n’être qu’un joli pot de fleur, alors elle se détachait de lui, menaçant Léo du regard d’oser dire quelque chose. « Je vais voir les autres invités, passe une bonne soirée ! » Disait-elle à Léo avant de leur tourner le dos pour mettre fin à cet étrange échange. Elle détestait le comportement de Samson et détestait que Léo soit là. Elle rejoignit le premier groupe pour discuter mais ses pensées étaient ailleurs. Les minutes passèrent et Alba évitait soigneusement les deux hommes se mêlant toujours à un groupe, mais dans un coin elle vit Léo. Elle se perdit dans le bleus de ses yeux sentant doucement qu’ils commençaient à piquer, alors elle détournait les yeux pour éviter les pleurs sur son lieu de travail.

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MessageSujet: Re: When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen   When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen EmptyMer 7 Avr 2021 - 13:41

Des jours à l’éviter, à tenter d’oublier les sensations de ces nuits dans ses bras, à se dire que ce n’était rien, seule la réminiscence de souvenirs communs, les restes d’une tendresse partagée. Des jours à tenter de continuer à vivre sa vie comme avant, sans elle. Et ce soir tout effort s’annulait, on rabattait les cartes. Léo se fourvoyait en pensant sincèrement que ces gestes tendres ne signifiaient rien, autant pour elle que pour lui, au contraire, ils voulaient tout dire. Ils avaient réveillé des sentiments que Léo voulait taire, ils avaient rendu l’absence de la blonde difficile, comme un vide qu’il n’arrivait pas à combler. Pourtant il n’avait pas le droit de penser ainsi, Léo, il avait sa vie de rêve, sa copine qui faisait tout pour qu’ils soient heureux ensemble, qui taisait ses doutes et sa jalousie alors qu’elle sentait qu’il lui échappait. Parce qu’elle le connaissait par cœur, Blanche, elle savait quand son amant terrible en avait une autre en tête. Et c’était affreux, il se sentait coupable, parce qu’il l’aimait, Cambridge, follement et pourtant si mal. Malheureusement, dès lors qu’il eut passé la porte de la galerie et remarqué Jensen, Blanche ne comptait pourtant plus, il ne voyait que ces jambes interminables juchées sur ces talons hauts, que cette chute de reins sur laquelle il aurait longtemps envie de poser sa main. Que ce sourire qui faisait oublier tous les autres, il ne voyait qu’elle, Alba. Et cette simple idée lui donna rapidement envie de faire demi-tour. Elle capta pourtant son regard et là Léo était foutu, il n’avait plus le choix que d’avancer. La bouche de la blonde se tordit lorsqu’il lui dit qu’il était un ami de l’artiste, voilà pourquoi il avait été invité, quelque chose clochait, mais Léo mit ça sur le compte de leur histoire à eux, loin de se douter qu’elle tentait de l’oublier dans les bras du beau brun depuis quelques jours déjà. Echange de broutilles, Emerson avait rarement mis les pieds dans cette galerie, même par le passé, il la trouvait poussiéreuse et ennuyante, n’en déplaise à Jean, lui il avait plutôt fréquenté les galeries de New-York ou de Milan, c’était évidemment autre chose que Bowen. Il sourit après la réflexion d’Alba, non pas par rapport à l’aide apporté par Freja, mais plus pour le regard noir qu’elle lui lançait pour le mettre en garder de ne pas ouvrir la bouche, si seulement elle savait qu’il était au courant. Freja et Léo travaillaient régulièrement ensemble, elle l’appelait quand elle avait besoin qu’il photographie un de ses chantiers pour mettre dans son book et la galerie d’Alba, à l’époque, avait figuré dans ses demandes, sauf qu’il avait refusé, à ce moment-là, alors qu’elle revenait tout juste à Bowen, Léo n’était déjà pas à l’aise à l’idée de trop respirer le même air que la blonde, il voulait lui laisser sa galerie comme espace à elle, sans y laisser son parfum flotter dans l’air pour lui montrer que partout ou elle irait il serait là. Il avait alors prétexté qu’il n’était pas disponible et avait envoyé un ami à Freja pour faire ses photos. Il s’évita une réflexion mal placée et but une gorgée de champagne à la place, c’était toujours mieux que de dire des bêtises. Sauf que le pire n’était pas encore arrivé, il se profilait derrière eux, sans que Léo se doute de quoi que ce soit, il arrivait avec son accent latin et ses gros sabots, pour mieux cueillir les deux ex et faire basculer cette soirée, qui s’annonçait déjà comme dangereuse, dans un vrai cauchemar. La remarque de Samson aurait pu paraître anodine, badine, à l’époque où ils avaient passé quelques semaines ensemble à Barcelone, quand l’un des deux hommes repérait une femme qui lui plaisait c’était le genre de chose qu’ils se disaient, ils étaient plus jeunes, un peu stupides, souvent alcoolisés. Et puis de toute façon ils n’avaient pas vraiment les mêmes goûts pour les femmes, il fallait croire qu’Alba était l’exception. Léo se crispa, c’aurait pu être un simple jeu, sauf qu’il remarqua vite l’attitude de la galeriste, si elle avait pu se terrer dans un trou minuscule elle l’aurait déjà fait, prise entre ces deux hommes. La réponse du photographe la blessa, ce n’était pas volontaire, sachant qu’en plus il existait bel et bien, ce risque. Il changea de sujet, tentant de rendre l’air un peu plus respirable pour tous les deux, parce que l’artiste, lui, semblait simplement ravi d’être entre son ami et sa nouvelle conquête, cette attitude eut le don d’irriter Léo, à une autre époque, en le voyant glisser cette main dans le dos d’Alba, il n’aurait pas attendu pour lui envoyer son poing dans la figure. Mais il ne faisait plus ce genre de chose depuis un moment, il était sanguin, certes, mais il avait appris à se contenir, ils étaient en public cette soirée était importante et pour Samson et pour Alba, ce n’était pas le moment de se donner en spectacle. Et Jensen l’en dissuadait aussi de son regard orageux. Il rongea alors son frein, détournant le regard pour mieux avaler le restant de sa coupe alors que la colère grondait en lui. Tu m'étonnes... Alba s’éclipsa, il put enfin respirer un peu mieux, quoi que, mais où est ce qu’il avait foutu les pieds ? Ça le rendait fou de savoir qu’elle couchait avec ce peintre en carton, qu’elle se donnait à lui et que l’espagnol jubilait d’avoir chopé un gros poisson. Ça le rendait malade alors que lui n’arrivait même pas à toucher sa copine depuis des semaines. Des nuits entières passées à dormir auprès d’elle sans la moindre étreinte, parce qu’il n’y arrivait pas, à chaque fois il y avait les images d’Alba et de sa peau dorée, de son haut aux bretelles fines qu’il aurait pu retirer en un seul geste s’il l’avait voulu. Des jours à culpabiliser de fantasmer sur une autre alors qu’il avait la plus belle femme du monde dans son lit. Il croyait que quelque chose n’allait pas chez lui, sûrement, la preuve, Alba ne se gênait pas pour prendre du plaisir avec le premier bellâtre venu. Samson se rapprocha de Léo et lui glissa sur le ton de la confidence ; Cette femme, ouf, elle est caliente ! Léo le fusilla du regard. Ne me parle pas d’Alba comme ça. C’est la mère de mon fils, putain ! L’autre resta à le fixer interdit, il ne s’y attendait pas à celle-là. Merde, Léo j’savais pas je te jure, sinon tu sais bien que… Le photographe s’éloignait déjà l’air mauvais. Ouais, c’est ça, n’y touche plus, Samson. Il attrapa une nouvelle coupe au passage et en court de route, sans vraiment savoir où il allait, il tomba sur un couple d’amis de sa famille à qui il accorda deux mots. Pourtant il n’était pas avec eux, son regard cherchait dans la foule, il la cherchait elle. Et il finit par la trouver. Leurs yeux se croisèrent, s’accrochèrent, ceux d’Alba se mirent à briller et Léo vrilla. Il s’excusa en marmonnant auprès du couple et vint la rejoindre, ils firent tous les deux mine de contempler une des œuvres exposée. Etrangement, pour lui qui avait toujours adoré le travail de son ami, il n’avait à présent plus le même éclat. Je ne compte pas te faire de scène si c’est ce que tu crois, tu couches avec qui tu veux, je t’ai dit que je n’avais pas à m’en mêler. Mais fais attention, cet homme est un coureur. Il va quitter Bowen et il t’aura déjà oublié. Ironiquement, dans sa bouche ça sonnait comme un doux conseil, sage, mais ça venait de Léo, lui qui avait fait exactement la même chose avec elle quelques années plus tôt.

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MessageSujet: Re: When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen   When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen EmptyMer 7 Avr 2021 - 18:29

A partir de maintenant, elle ferait plus attention Alba avec qui elle passerait des nuits. Quoi qu’elle fasse tout la ramenait à Léo. Il n’y avait pas un jour où quelque chose ne lui rappelait le brun. Ça pouvait être odeur comme celle du restaurant à côté de la galerie qui lui rappelait les Pad thaï qu’elle dévorait avec lui en Thaïlande. Ça pouvait être aussi une sensation et en ce moment c’était surtout le manque. Le manque de ses bras, le manque de son rire, et le manque de leur complicité. Ils avaient tout perdu ce jour où il avait frappé dans le mur. Il n’avait pas brisé que le mur. C’était sur cette relation brisée qu’ils essayent de reconstruire. Mais les fondations étaient instables parce qu’Alba l’avait pardonné mais elle n’avait plus confiance. Chaque fois elle se méfiait des sourires du brun, de ses gestes tendres parce qu’au final elle finirait seule dans ce grand lit. Il le faisait avec facilité briser sa confiance. Un jour il la prenait dans ses bras caressant ses doux cheveux et l’enlaçant dans ce lit de camp. Le lendemain il la renvoyait chez elle lui balançant à la figure la stricte vérité. Il était aimé par quelqu’un qui l’attendait. Il était temps pour Alba d’arrêter de se battre. Samson était arrivé au bon moment. Charmeur et charmant, son regard faisait exister Alba. Il la rendait réelle et désirable. Dans ses yeux il n’y avait qu’elle et pas des centaines d’autres. Oui, ce n’était qu’éphémère, mais le désir lui il ne mentait pas. Bien sûr qu’elle le lisait dans les yeux de Léo ce désir intense presque insoutenable, mais dans les yeux de Samson elle ne lisait pas la culpabilité. La photographe ne savait pas ce qui était le pire, de ne pas être assez suffisante pour lui ou d’être la cause de remords. Ce soir, ça devait être une soirée sympathique où elle exercerait ce nouveau métier qu’elle aimait. La soirée aurait été douce et puis l’espagnol au cheveux ébène l’aurait d’abord remercié d’une caresse dans son dos. Ils auraient parlé avant de se laisser envelopper par la chaleur de la nuit. Cette soirée, elle aurait pu mettre Léo de côté, même si elle pensait à lui à chaque baiser de Samson. Dans tous les cas, rien ne se conclurait ainsi, Léo avait été invité par son amant du moment. Un mélange dangereux pour Alba qui voulait éviter les esclandres dans sa galerie. Il n’avait jamais mis les pieds ici depuis son arrivée, comme pour lui laisser l’espace de respirer. C’était son endroit à elle, le seul où Léo n’avait pas déjà une histoire. Il avait déjà tout Bowen pour ça. Alba s’était déjà retrouvée être l’objet de regard mauvais, elle était la femme qui avait éloigné Jonah à l’héritier Emerson. Bowen était la ville de Léo et quoi qu’il arrive, elle resterait l’invité dans cet endroit, sauf sa galerie. En face d’elle, la blonde ne trouvait plus les mots et les grimaces sur son visage valaient les mots. A la prononciation de Samson elle comprit Alba que Léo ne serait pas ravi. Comme pour le tester, elle parlait de Freja. Il ne fit aucune grimace comme si enfin il avait accepté que la blonde puisse avoir d’autres relations. Ses pensées énervaient Alba. Il n’avait de toute façon plus son mot à dire. La conversation auraient dû s’arrêter à ces banalités et Alba aurait dû retourner à ses missions de galériste. Mais Samson, heureux et surpris de retrouver son ami et son amante ensemble arrivait. Avec Léo il montrait une tout autre image. Au revoir l’espagnol romantique aux mots séducteurs. Il se révélait être un macho. Très vite elle comprit qu’elle n’était que la femme trophée. Il aurait été difficile pour elle de le juger puisqu’il n’était un pansement, elle se servait de lui pour oublier le photographe. Mais dans ses mots à lui, elle avait l’impression de n’être qu’un bout de viandes qui réservaient. Et la réservation avait fonctionné puisque Léo lui offrait presque sa bénédiction. Il était jaloux et tout son corps le trahissait, ses mains se replièrent sous le poids de la colère et ses épaules se relevèrent. Il n’eut le droit qu’à un regard d’avertissement de la part de la blonde. Lui et Samson n’avait pas intérêt à gâcher cette soirée, la photographe avait encore un nom à sa faire. Cette main dans son dos horripilait presque Alba. Elle ne l’aurait pas été si l’ex qu’elle aimait n’avait pas pointé son bout de son nez. Sans un dernier regard, elle les laissait retournant à son travail. Après une grand bouffée d’air, elle parlait avec du monde mais son esprit n’était pas là. En croisant le regard du brun, elle lisait encore la colère. Ça la dépitait Alba qu’il réagisse comme ça, après tout elle n’allait pas attendre indéfiniment qu’il revienne à elle. Malheureusement, elle ne comprenait pas ce que ressentait Léo, elle ne savait pas qu’il brûlait de frustration de ne pas pouvoir la toucher et penser à elle sans arrêt. Ils se ressemblaient mais sur ça ils se différenciaient. Alors que Léo se frustrait, Alba elle se libérait renouant avec ses démons. Cette colère fit mal à la blonde et son regard se détachait pour se fixer sur cette œuvre. Il ne lui fallut que quelques secondes pour qu’il la rejoigne à se mette à ses côtés. Alba refusait de tourner sa tête et silencieusement il observait cette photo retravaillé. Puis vint le conseil de Léo, celui qu’elle ne voulait pas entendre. Son visage restait neutre, impassible alors qu’au fond elle bouillonnait. « Elle est jolie cette photo. » Répondait-elle en pointant avec la tête l’œuvre. Au même moment un employé venait poser une question à la blonde, alors elle détachait son regard du tableau pour lui répondre. Un dernier coup d’œil à la salle et elle se tournait en direction de Léo. Elle lui avait pardonné. Tout ce qui s’était passé avant le séjour à l’hôpital était pardonné, alors ça ne servait à rien d’en reparler. Elle plongea son regard dans le sien. « Comme s’il y avait un risque que je couche avec lui ce soir. » Elle haussait les sourcils. « Tu l’as bien prévenu de ne plus s’approcher de moi, n'est-ce pas ? Tu ne me dis pas avec qui je dois coucher mais tu te permets de dire aux autres de ne pas le faire. » Elle n’était pas cassante dans sa voix Alba, elle énonçait juste les faits. Des simples faits qui retraçaient la vérité. A partir du moment où Léo avait avoué à Samson qu’elle était la mère de Jon, il n’y avait plus aucun risque pour le brun de voir son ex dans les bras de son ami. « C’était peut-être de moi qu’il devait se méfier, peut-être que je me servais de lui pour oublier. » Elle n’eut pas besoin de continuer. Il savait ce qu’elle voulait oublier. Il y avait tant de chose notamment ces deux dernières nuits qui ne sortaient plus de la tête de la blonde.

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MessageSujet: Re: When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen   When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen EmptyMer 7 Avr 2021 - 23:05

Ce soir Léo ne ferait pas d’histoire, il resterait à sa place, celle de l’invité, il ne comptait pas faire de vagues. Même quand Alba invita Freja dans la discussion, il ne releva pas, se contentant de sourire, rien ne le perturberait… Evidemment il ne savait pas encore, Freja ce n’était rien, derrière eux il y avait Samson et lui c’était bien autre chose. Combien de chances y avait-il pour que l’artiste qu’Alba exposait dans sa galerie, celui qu’elle avait pris comme amant depuis quelques jours, soit également l’ami de Léo, le genre d’ami avec qui il avait partagé une aventure de vie et des blagues bien lourdes de mecs lorsqu’ils croisaient de jolies filles. Il n’y avait pas de doutes, l’espagnol était certainement charmant avec les femmes, probablement un excellent amant. Mais Léo le connaissait sous un autre jour et savoir que ce macho typique des pays latins, presque un cliché ambulant tellement il était beau et séducteur à la fois, avait attiré la blonde dans ses filets ne lui plaisait pas du tout. Parce que si Léo avait fait du mal à Alba, bien trop de mal, jamais il ne l’avait affichée comme un trophée, jamais il ne faisait ça avec les femmes qu’il fréquentait, s’il était mauvais amoureux, il les respectait trop, il les aimait, les femmes, de la plus pure des façons, même si elle faisait débat. La photographe pouvait le voir, elle connaissait son ex par cœur, il ne bouillait de l’intérieur et peinait à se contenir face à son ami. Il serrait les poings, les mâchoires, il pinçait les lèvres de cette façon si caractéristique. Il faisait tout pour ne pas montrer sa rage mais Alba, elle, ne pouvait pas l’ignorer. En un regard elle le prévenait, il n’avait pas le droit de faire d’esclandre. Ce fut alors dans une colère toute contenue, une fois que la jeune femme fut partie, qu’il apprit à Samson qui, sa maîtresse caliente était pour lui. Samson n’avait pas un mauvais fond, s’il était dans la démonstration avec Alba, il s’effacerait face à Léo, il ne voulait pas de conflit, du moins pas tant que la galerie était ouverte aux clients potentiels. Le trio s’était séparé, l’artiste repartait séduire ses futurs acquéreurs, Alba devait faire en sorte que la soirée soit un succès et Léo, lui restait perdu dans cette foule où il ne se sentait pas à l’aise. Il n’y avait pas eu de scandale, l’ambiance était bonne, les gens souriants et détendus. Emerson détonnait dans ce décor. Pourtant rapidement il retrouva sa place, dans les yeux de Jensen il lut tellement de choses contraires, une nouvelle fois il l’avait déçue et pourtant elle semblait incapable de se détacher de lui. Alors il se laissa encore aller à cette attirance, encore et toujours vers elle. Face à ce tableau qu’il ne regardait pas vraiment, il mit la jeune maman en garde contre son propre ami. L’idée n’étant pas de marquer son territoire, pas du tout, simplement de protéger cette femme qui avait déjà trop morflé, elle qui redoutait l’abandon comme la peste. C’était certes culoté de la part de celui qui lui avait probablement le plus fait ressentir ce sentiment de solitude, mais ça, évidemment, il ne s’en rendait pas compte. Elle changea totalement de sujet, ne relevant pas un mot de ce qu’il venait de lui dire, pointant du menton l’œuvre qui leur faisait face. Il se tourna vers elle, perdu, sans comprendre. Marmonnant un oui, oui, qui n’avait rien de convaincu. Avant qu’ils soient interrompus par un inconnu, visiblement c’était un employé d’Alba, elle se montra professionnelle envers lui, concentrée, elle jouait parfaitement son rôle, ça la rendait sexy aux yeux du barbu. Léo était d’avis que oui, il avait un risque qu’elle couche avec Samson cette nuit, pour fêter le succès de leur expo, c’était bien pour lui qu’elle avait choisi ces talons et cette robe, bien dans ce but précis. Mais il ne se permit pas de répondre, une nouvelle fois, ça ne le regardait pas, il n’avait pas le droit de s’en mêler, il avait promis. Il ne s’attendait pas à sa question, est-ce qu’il était aussi prévisible que ça ? C’est pas… J’… Mais à quoi bon ? Elle avait raison. Il passa une main gênée dans ses cheveux, avant de soupirer, elle le voyait comme un coq qui avait tenté de garder sa poule, alors que ce n’était pas du tout ça. J’aime pas que tu ne sois qu’un trophée à ses yeux. Tu mérites plus que ça Alba. Mais est-ce qu’il avait vraiment le droit d’en juger ? Elle prit une voix pleine de velours pour lancer une de ces suppositions énigmatiques. Léo la fixa intensément. Alors fais comme si je n’étais pas là. Tu as déjà tout prévu. Il la reluqua sans se cacher, cette robe trop courte, ces talons trop hauts, tout en s’approchant jusqu’à pouvoir la toucher. Il posa sa main sur la peau nue de son dos qui frissonna sous cette caresse, puis la ramener vers lui pour se pencher jusqu’à son oreille, dégager ses cheveux dans sa nuque et chuchoter à voix basse. Ca te fera de quoi oublier … Il s’attarda deux secondes, la main dans son dos l’autre qui caressait à présent son bras. Avant de s’écarter, il s’éclipsa un peu plus loin pour aller observer les autres œuvres, mais sa concentration n’était plus là depuis un moment, tout comme son entrain pour cette exposition, ce qu’il voulait c’était bien plus qu’un nouveau tableau à accrocher dans son salon. Il avait tenté d’y échapper durant des jours et il avait suffit de quelques secondes pour qu’il oublie ses résolutions. Est-ce que sans la présence de ce concurrent nouveau Léo aurait été aussi joueur ? Peut-être que non. Est-ce que Alba allait aimer qu’il se batte enfin pour elle ? Rien n’était moins sûr, ça pourrait simplement passer pour un énième caprice du bel Emerson, pour un combat d'égo entre lui et son ami. Alors qu'au fond il y s'agissait de bien plus que ça, quelque part, ce soir, sa frustration cédait, il se laissait doucement aller vers ce désir profond de la retrouver.

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MessageSujet: Re: When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen   When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen EmptyJeu 8 Avr 2021 - 17:17

La déception se lisait sur le visage de la jeune maman. Déçue de son comportement, déçue de celui de son ex et déçue de celui de son amant. Epaules tendues et regard noir, il montrait son désaccord Léo. Tout aurait pu être plus simple entre eux, si seulement ils mettaient leur fierté de côté. Le pardon ne suffisait pas, il leur fallait plus, comme des preuves d’un amour toujours existant mais impossible. Elle aurait pu se réjouir de la réaction du brun, lui faire admettre qu’il l’aimait toujours, qu’il la désirait toujours. Sauf qu’elle n’en avait pas besoin Alba, ça lui faisait mal. Léo elle l’aimait d’un amour pur, d’un amour vrai et non elle ne se réjouirait pas de sa peine. Elle haïssait l’amour passionnel, celui qui rendait les relations pas saines, celui qui rendaient indépendants les personnes de cette spirale de souffrance. Alba était optimiste pour croire qu’un jour ils arriveraient à redevenir les deux voyageurs aux rêves doux et à la philosophie libre. Elle rêvait de cet instant, quand ils retrouveraient cette complicité cachée, qu’ils avaient parfois. Samson venait de perdre toute chance avec la blonde avant même que Léo ne le menace. Il avait perdu toute chance à partir du moment où le brun avait posé un pied dans cette galerie vêtue de cette chemise ajustée et de ce pantalon habillé. Les images qu’elle essayait d’oublier revenait par vague, et Alba ne pouvait détacher son regard de lui. De toute façon il allait le vite le comprendre Samson, face à Léo il ne faisait pas le poids. Face à ce sourire diabolique et à ce regard doux il n’avait plus aucune chance. Léo elle l’avait dans la peau, il restait ancré dans son esprit et le rythme de son cœur s’était accéléré au moment où leur regard s’étaient croisés. Samson n’était plus qu’un lointain souvenirs, alors que Léo était encre son présent. Avec le temps, elle avait espéré que les sentiments s’apaisent, qu’ils s’écartent pour ne laisser qu’une grande affection entre les deux parents. Mais ça ne fut pas le cas pour Alba. Mais elle ne supportait pas son comportement lunatique. Il la retenait Alba, l’empêchait de s’épanouir ailleurs. Ce n’était pas Samson qui allait être le libérateur d’Alba, mais le comportement de Léo traduisait bien tout ce qu’il se passait. Jamais il ne laisserait Alba, comme s’il avait ce besoin incessant d’être aimé par au moins une personne. Depuis le temps, elle l’avait cerné le brun, il avait besoin d’amour, celui dont il avait manqué lorsqu’il était enfants. Malheureusement, c’était la même chose pour Alba et attendre la réciprocité de ses sentiments ne faisait que l’abattre. Alors c’était les larmes montantes qu’elle abandonnait ses deux amants. Comme avec Jonah, elle se concentrait sur l’instant présent, mettant Léo dans une petite case pour se focaliser sur son travail. Le photographe était toujours là, lui et ses yeux tentants. Ils avaient arrêté de jouer au chat et à la souris à Bangkok. C’était amusant avant qu’un tas de peine et de haine ne se mêle. Ils n’avaient plus la vingtaine. Il y avait un enfant au milieu de ce jeu et des sentiments bien trop puissants. Pourtant ils jouaient à ça ce soir, Léo la rejoignant devant cette photo. Ils l’observaient sans l’observer. C’était un prétexte pour être à côté, un prétexte pour Léo de parler, de se trouver encore et toujours une excuse. Et Alba elle répondait à côté, préférant se concentrer sur la soirée. Si son employé ne s’était pas montré, elle serait partie voir une autre œuvre, elle se serait éloigné de cet homme qui l’aimantait malgré elle. Pourtant sans aucune colère, elle se retournait vers lui, plongeant son regard et lui disant le fond de sa pensée. Est-ce qu’elle avait raison ? Peut-être pas. Peut-être que pour une fois Léo avait d’abord pensé à elle, plutôt qu’à sa jalousie mal placée. Elle lui souriait malgré elle. « Et qu’est-ce que je mérite selon toi ? » Demandait-elle presque ironiquement. Y’a quelques semaines il la critiquait sur sa façon de gérer sa vie sexuelle et aujourd’hui il la protégeait. Elle n’était pas sage Alba, Samson n’avait été qu’un prétexte pour l’oublier lui. Il la regardait comme si elle était un dessert gourmand. Oui elle avait tout prévu sauf lui. « Ce n’est pas possible de faire comme si tu n’étais pas là … » Disait-elle en baissant son regard. Il était là pour lui rappeler sa présence. Et dans quelques instants ils lui rappelleraient ce qu’elle manquait. Dans un geste doux mais sûr il la rapprochait d’elle. Telle une marionnette elle se laissait guider dans les bras de son démon qui soufflait à son oreille ces mots. Alba fermait les yeux sous cette caresse, frissonnant à l’effleurement des doigts du photographe. Et puis vint le vide et le manque. Il était déjà parti la laissant pantoise au milieu de cette foule. Elle lui balançait un regard rempli de désir haineux avant de lui tourner le dos. Il la rendait folle. Il avait un pouvoir monstrueux sur elle. La jeune maman se faufilait dans la foule avant de s’accrocher à la porte de son bureau. Une fois dedans elle respirait mieux, elle reprenait son souffle. Les endroits de sa peau touchée par Léo la brûlaient encore. Dos à la porte, elle entendit le bruit des invités s’accentuer avant d’être recouvert par la porte close. Elle savait que c’était lui, ça ne pouvait qu’être que lui. « Va-t’en ! » Disait-elle avant de se retourner. « Va-t’en ! » Elle se rapprochait de lui avec l’envie de le virer de son bureau. Alba avait encore en tête sa crise de panique liée à lui, à ce manque d’air. Il l’étouffait de sa présence et la frustrait de ces caresses. Mais face à lui, le désir était intense. Elle s’empêchait Alba de le toucher ou de l’embrasser parce qu’elle n’allait être que plus blessée. A quelques centimètres de lui, tous ses sens étaient en éveil. L’envie qu’il parte avait disparu. Les yeux fermés et la tête baissée elle profitait de sa cette proximité alors même qu’ils ne se touchaient pas. L’odeur du brun arrivait jusqu’aux narines de la blonde qui lui remontait de doux souvenirs. Alors elle remontait son regard jusqu’à croiser ses yeux remplis d’un désir douloureux et fou. Il se retenait autant qu’elle. Ils se suppliaient presque du regard à faire quelque chose. Et enfin la jeune maman ne tint plus. Depuis des semaines elle voulait retoucher à la chaleur de ses lèvres. Avec la douceur qu’elle possédait elle déposait ses lèvres sur les siennes comme le dernier souffle de cette relation avortée.

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MessageSujet: Re: When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen   When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen EmptyJeu 8 Avr 2021 - 23:36

En essayant de la tenir à distance de sa vie, Léo avait vraiment cru qu’il réussirait à oublier ces nuits si douces, passées dans ces lits inconfortables, à lutter contre le sommeil pour pouvoir profiter de cette intimité qui leur était offerte, de cette tendresse infinie et de la chance de l’avoir, après tant d’années, lovée contre lui pour quelques heures. Au réveil ils se séparaient, un peu gênés, un peu déçus que le soleil se lève pour les éloigner l’un de l’autre, mais c’était comme un accord silencieux, Jonah ne devait pas les voir ainsi, endormi l’un avec l’autre, l’enfant ne comprendrait pas. Il n’avait rien vu de leurs gestes tendres, de leurs mains qui se cherchaient continuellement, de leurs regards qui se trouvaient pour se noyer quelques secondes. Les trois jours passés à l’hôpital avaient été étrangement parfaits et le retour à la réalité bien plus brutal. Léo avait mis un terme à cette bêtise, sans ménagement, comme si toute douceur n’avait été que dans leur imagination. Il avait une vie et Alba n’en faisait pas partie, point. C’était cruel, il lui faisait du mal et il s’en faisait tout autant. Et il s’en était tenu à ce plan, rester à bonne distance, s’éviter au maximum, ne pas reparler de ces nuits-là. Il avait repris le court de sa vie parfaite, jouant presque la comédie à merveille, sauf que la nuit il avait froid, sauf que le parfum d’Alba lui manquait. Et ce soir ce fut violement qu’il se rendit compte que ce ne serait pas si simple qu’il ne pouvait pas se voiler la face indéfiniment, elle lui manquait, comme une drogue dont il tentait de se sevrer. C’était peut-être un caprice, une énième facétie de la part de celui qui restait toujours aussi instable sentimentalement, mais à trop avoir cherché à l’oublier, elle était devenue son obsession et, pour ne rien arranger, le destin la mettait perpétuellement sur sa route, comme pour mieux lui prouver qu’elle lui était indispensable. Samson, c’était malheureusement le pauvre garçon qui n’avait rien demandé, qui se trouvait sans le vouloir entre deux aimants et même s’il était charmant, même s’il était bon amant, il ne faisait pas le poids face à Léo, pas cette fois. Très vite il servait presque de prétexte pour que les deux ex se cherchent, sous des faux airs de combat d’ego masculin alors qu’il n’en était rien, le jeu était truqué d’avance. Face à ce tableau sans saveur auquel Léo ne s’intéressait pas, il remarqua plutôt son sourire à elle, ses lèvres rouges s’étirer doucement. J’suis pas bien placé pour donner des conseils. Il était d’avis qu’elle méritait qu’on l’aime, pas simplement pour son physique à tomber, mais pour tout ce qu’elle représentait, tout ce qui faisait d’elle cette femme incroyable qui le faisait chavirer. Mais ça, il n’avait pas le droit de le lui dire. Je ne comptais pas m’attarder tu auras le champ libre. Ce n’était cependant pas aussi simple et comme Léo restait Léo, il avait son orgueil, il s’approcha d’elle pour ce numéro de séduction qui lui brûla les doigts, il jouait à un jeu dangereux, il la touchait pour l’attiser, mais c’était lui qu’il torturait également, en arrêtant son geste au bon moment, pour faire monter d’un cran la frustration pour tous les deux. Et l’instant d’après il disparaissait, soufflant le chaud et le froid, c’était insupportable, il se détestait d’agir ainsi, de ne jamais aller jusqu’au bout de son envie. S’il avait eu le courage d’assumer ses sentiments, de foutre en l’air toute sa vie, il l’aurait embrassé, mais au fond Léo était lâche, indécis, il l’avait toujours été. Il fit le tour de la galerie, cherchant à calmer son cœur qui battait la chamade, mais à chaque pas il la cherchait, comme un idiot qu’il était. Il prit un instant, celui de terminer sa coupe de champagne, celui de se calmer. Il savait ce qu’il lui restait à faire, il devait partir, il avait fait assez de mal pour ce soir. Il déposa son verre sur un plateau que lui tendait un serveur et lui demanda s’il avait vu Alba, celui-ci lui désigna la petite porte qui devait être celle de son bureau. Léo s’y dirigea, sûr de ce qu’il allait dire, un au revoir, tout simplement. Il fut surpris quand elle l’accueilli en lui aboyant dessus. Fronçant les sourcils il ouvrit la porte et la remarqua, visiblement dans tous ses états. Ok, j’m’en vais ! Pourtant tout dans leurs gestes disait qu’ils ne voulaient plus se séparer l’un de l’autre. Elle s’approchait de lui et toutes ses bonnes résolutions volaient à nouveau en éclat. Elle était si attirante ce soir et il n’y avait plus qu’eux à présent, dans ce bureau qu’il découvrait, le brouhaha de la galerie le revenait aux oreilles mais ils ne l’entendaient pas. Tous leurs autres sens étaient bien trop en alerte, Léo respirait le parfum délicat de son ex, il frôlait sa main sans oser la toucher, il en brûlait mais n’osait pas. Il observait chaque centimètre de peau découverte, offerte comme s’il y avait droit. Et leurs yeux qui se heurtèrent, qui se trouvèrent enfin, qui s’agrippèrent comme l’ultime moyen de communication, le seul qui ne mentait pas. Alba pouvait y lire cette envie d’elle et cette douleur mélangée, cette lassitude aussi, celle de se mentir alors qu’il n’avait qu’une envie depuis si longtemps, enfin la retrouver. Ce fut la blonde qui combla le vide, déposant ses lèvres sur celles de Léo, il savoura ce baiser si doux, si évident. Avant de se laisser envahir par quelque chose de plus primaire, ce désir brut et violent qui montait comme un tsunami du plus profond de lui. Il attrapa ses épaules et la plaqua contre la porte, mordit sa bouche par trop de fougue, glissa une main dans sa nuque et une autre dans contre ses reins pour la ramener au plus près de lui. Il l’embrassait comme il se mourrait de ne pouvoir le faire depuis des mois. Et plus rien d’autre ne compta, plus la culpabilité, plus la douleur qui s’était enfin tue, plus la peur de l’avenir, tout ça c’était dérisoire comparé au goût de ses lèvres, à la chaleur de sa langue et la douceur de sa peau. Pour Alba c'était peut-être un baiser d'adieux, pour Léo c'était une renaissance.

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MessageSujet: Re: When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen   When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen EmptyVen 9 Avr 2021 - 18:06

Quoi qu’ils fassent, ils revenaient toujours l’un vers l’autre, comme si la vie s’amusait avec cette torture agaçante. Léo avait fait naître en Alba cette flamme éternelle qui s’apaisait mais ne s’éteignait pas. Et en ce moment, elle brûlait. Ç’avait commencé quand à Noël il avait posé sa main dans le creux de ses reins pour la faire virevolter au rythme de la musique dans le salon des Keynes. Puis elle avait continué à brûler lors de cet échange de rancœur et d’amour où Léo avait fini par se blesser incapable de contrôler sa fureur. Ils faisaient ressortir le meilleur et le pire de l’autre. Alba était devenue une meilleure photographe en rencontrant Léo. Il l’avait aidé à la rendre plus sure d’elle. Léo l’avait rendu aussi moins égoïste en lui donnant Jonah. La blonde qui avait toujours tout eu avait du jour au lendemain mit toute son attention sur Jonah. Il lui avait aussi appris à se détacher de ses démons et à ce mal qui la rongeait. Le sentiment d’abandon ne disparaissait jamais, mais Léo l’apaisait malgré lui. Ils s’apportaient le meilleur mais surtout le pire. La jalousie d’Alba s’était accentuée, la rendant presque invivable. Pourtant elle ne les détestait ces femmes qui avaient eu la chance de goûter à l’amour Emerson. C’était Léo qui prenait tout. Jamais elle n’avait eu autant de rancœur envers une personne, même ses parents biologiques n’avaient pas le droit à tant de colère. Mais d’un seul geste, il arrivait à la calmer. Cette flamme avait continué de brûler quand apeurée par l’opération de Jonah, il avait réussi à la calmer d’une simple étreinte. Chaque nuit dans cet hôpital, Alba avait l’impression de mieux respirer. Lovée dans ses bras, elle se sentait à sa place. Les souvenirs de la main du brun sur son ventre la ramenant vers lui apaisait la blonde. Les gestes étaient revenus naturellement, comme si leur corps étaient faits pour s’imbriquer de la sorte. Et cette flamme depuis brûlait Alba, Léo lui manquait, plus que quand il avait quitté cette chambre d’hôtel, plus que quand elle était partie à Brisbane. Il était là en face d’elle, dans la même ville et pourtant il semblait inaccessible. La jeune maman avait abandonné l’idée de comprendre ce qu’il lui passait par la tête. Elle avait senti son corps se tendre de désir dans ces petits lits de fortune. Son regard ne mentait pas et il la voulait encore et encore. Pourtant il s’efforçait à toujours la repousser, comme si elle ne méritait pas l’amour d’Emerson Il lui avait pardonné, en tout cas c’était ces mots, mais elle se demandait Alba si c'était vraiment le cas. Quand est-ce qu’il arrêtera d’en vouloir à la blonde d’avoir gardé cet enfant et de s’être incrustée dans sa vie ? Il n’était jamais loin d’elle. Chaque personne qu’elle rencontrait avait un lien avec lui, avec le temps elle aurait dû se méfier de Samson et de ces voyages. Elle aurait dû se douter qu’il était l’acolyte de drague de son ex durant ces longs mois de voyage. Sauf qu’il n’avait plus de chance. L’espagnol voyait son espoir, de passer une nouvelle nuit avec la photographe, envolé, il était perdant avant même de s’être battu. Ce n’était pas plus mal, Alba n’était pas un objet de chasse. Elle n’appartenait à personne quand bien même son corps entier brûlait d’envie pour Léo. Pour une fois la colère avait laissé sa place à la lassitude, Samson n’était pas le premier que Léo évinçait et il ne serait pas le dernier. Pourtant, il la connaissait, elle et sa patience. Il savait qu’un jour elle s’énervera de ces coups si lâches. Le photographe la regardait avec un petit air douloureux, comme s’il s’en voulait qu’elle ne soit que l’objet de fantasme dans les yeux de son ami. « C’est vrai. » Disait-elle en riant légèrement. Mais il était de bon conseil pourtant. Ils s’étaient écoutés longuement dans ces chambres thaïlandaises. Parfois il la mettait en garde sur son lien fusionnel avec son fils et elle prenait toujours bien ses remarques. Il était le seul à avoir le droit de remettre en question l’éducation qu’elle donnait à Jon, même s’ils étaient la plupart du temps d’accord. En fait, ils étaient en accord sur tout sauf sur eux. C’était plus de l’incompréhension qu’un désaccord. La photographe soupirait. « Ce n’est pas ce que je veux. » Disait-elle dans un souffle, lassée de cette constante conversation. Elle lui disait qu’elle l’aimait, il répondait que ce n’était pas le bon timing. Il jouait avec elle et leurs sentiments. Et la flamme brûlait d’envie quand il caressait délicatement sa peau nue. Le bruit autour d’elle n’existait plus, elle n’entendait et ne sentait que le souffle du brun sur sa clavicule. Ses doigts laissaient des traces brûlantes dans le bas de son dos. Puis comme à l’accoutumée, il la laissait seule et Alba détestait ce sentiment de vide. L’air lui manquait comme la fois où sa crise de panique l’avait empêché de respirer. Il lui fallait de l’air, il lui fallait du calme. S’enfuyant à vitesse, elle s’enfermait dans ce bureau calme, reprenant sa respiration. Mais il ne lui laissait que quelques secondes de répits. Elle lui tournait le dos et pourtant quand il rentrait dans son bureau son odeur et la tension qu’il apportait avec lui suffisaient à faire comprendre à Alba que c’était lui. Va-t'en. C’était les seuls mots qu’elle pouvait sortir. Il s’en allait. Alors pourquoi elle sentait encore cette tension. Il avait imposé le silence mais il était là, à l’autre bout du bureau à regarder la blonde de son air dépité, triste et désireux. Et si elle se permettait de le toucher, juste une fois. Peut-être que le manque d’air allait disparaitre. L’un en face de l’autre, corps à corps, il se frôlaient redécouvrant l’électricité qu’il y avait entre eux. Délicatement comme tous ces matins où ils se réveillaient l’un à côté de l’autre, elle l’embrassait. Et l’air revenaient. Cette douceur ne durait qu’un instant. Il ne durait que le temps dont ils avaient besoin pour comprendre à quel point ils voulaient l’autre. Deux secondes plus tard, Alba subissait la fougue de son amant, gémissant à cause des dents du brun ses lèvres. Ça lui avait tellement manqué, et elle l’embrassait comme s’il s’agissait du dernier baiser du reste de sa vie. Coincée entre le mur et le corps de Léo, elle se laissait porter, entourant le corps de l’homme d’une de ses jambes. Ses mains gourmandes repartaient à la découverte de ce corps tant aimé. Il ne pouvait pas s’arrêter Léo, il n’avait pas le droit de s’arrêter. Alba en voulait plus, elle le voulait lui. « Ne t’en va pas. » Disait-elle entre deux baiser. Elle enlevait la chemise du pantalon pour commencer à défaire les boutons de celle-ci. Tout était trop lent aux goûts de la blonde, elle qui voulait se consumer sous Léo. Elle arrachait presque les boutons pour pouvoir juste sentir le torse du brun sous ses doigts.

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MessageSujet: Re: When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen   When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen EmptyDim 11 Avr 2021 - 11:40

Léo comprenait que la blonde ne partageait son lit avec ces autres, comme Samson, que pour combler un vide. Celui qu'il laissait à force de la repousser sans cesse. Il n'arrêtait pas, depuis des mois, dans son attitude, dans sa jalousie, dans ses gestes, de lui faire comprendre qu'elle comptait toujours, bien plus que dans ce rôle de maman de Jonah. Et pourtant il la rejetait, à chaque fois qu'il y avait un pas en avant, un geste trop tendre, une déclaration fracassante de la part du photographe, juste après il se montrait glacial, distant, incapable de la choisir, elle Alba, alors qu'il la voulait, au plus profond de lui, il avait besoin d'elle. Léo c'était l'ambivalence incarnée. Il avait tenté, des mois durant, de maintenir son cap, la barre de ce navire qui coulait pourtant par le fond. Il avait continué de courir après Blanche, de la convaincre de s'installer chez lui. Il aurait dû tout arrêter, quand il avait senti que ses sentiments pour Alba revenaient à la charge, mais comment choisir entre ces deux femmes qu'il aimait chacune de façon différente. Il avait choisi, à sa façon, son amoureuse de toujours, celle qui lui était offerte sur un plateau, cet amour pur et si simple, réconfortant et sans grand danger. Plutôt que la sulfureuse blonde qui, même si elle lui criait son amour, ne s'arrêtait pas non plus de vivre, enchaînant les conquêtes, tout comme Léo pouvait le faire. Emerson et Jensen étaient tellement semblables dans leur comportement, dans leur façon d'aimer, si passionnelle, à tel point que ça l'effrayait, lui. Il avait cru être assez fort pour résister à cette attirance de plus en plus grande, qui le dévorait de l'intérieur, il avait vraiment cru, naïvement, que son amour pour Cambridge était assez fort pour ne pas céder à la tentation, il était réellement de bonne foi, il lui avait compté les étoiles et il lui aurait décroché la lune, juste pour la voir heureuse. Mais c'était sans compter sur l'assaut des souvenirs, la réminiscence de cette époque si simple qu'il avait vécu avec Alba. Leur histoire restait inachevée et c'était peut-être ça le problème. Il leur fallait une fin, pour tourner la page après toutes ces années. Et ce soir il y avait quelque chose dans l'air, une tension, une gravité, ce soir serait important, une fois que Léo quitterait la galerie, plus rien ne serait pareil. Mais il ignorait encore à quel point. Les fondations furent posées dès le départ, il y avait Alba, entre deux hommes, celui qui lui faisait du bien, celui pour lequel elle s'était faite désirable. Et l'autre, celui qu'elle n'attendait pas, celui qui allait bouleverser tous les plans. Ils n'allaient pas se battre, le combat était gagné d'avance, du moins, le choix était vite fait, pour elle. Si Léo avait laissé une chance à Samson de pouvoir, une dernière fois, profiter du charme de sa maîtresse, peut-être aurait-elle pu oublier son ex cette ultime nuit dans les bras du bel espagnol. Mais il n'était pas partageur et quelque part ça le rendait fou de savoir qu'elle s'était faite belle pour un autre. L'artiste, qui était pourtant en soirée promotionnelle, était sous le charme de la blonde, il avait envie qu'elle vibre avec lui à l'issue de ce vernissage mais Léo lui avait volé la vedette, au moins aux yeux d'Alba. Et sans le vouloir, il cherchait continuellement à surveiller le ballet des deux ex. Ainsi il remarqua leur échange face à son tableau, il ne manqua rien du rapprochement du photographe et de sa caresse sur la peau de sa maîtresse. Il avait promis de ne rien faire, pourtant il en voulait à son ami de prendre toute la place. Il vit Alba s'enfermer dans son bureau, puis Léo la rejoindre, l'affaire était pliée, selon lui, il le trouvait fort, plus fort que lui dans le jeu de la séduction. Mais pour Emerson rien n'était si simple, rien ne l'était jamais et surtout, ce n'était pas un jeu. En fermant la porte du bureau sur lui, il espérait réellement pouvoir échapper à son attirance pour Alba. Pourtant celle-ci le pris à la gorge, aux tripes, il voulait partir, elle le lui demandait aussi, mais tout dans leur comportement hurlait le contraire. C'était peut-être là que tout se jouait, le clap de fin, le dénouement d'une histoire qui avait commencé six ans plus tôt. Dans leurs mains qui se frôlaient, dans ce besoin de se retrouver. Pourtant que ce fut bon ! Le goût de la bouche d'Alba qui venait enfin embrasser celle de Léo, il était foutu, touché coulé par toute cette douceur. Ce soir ce ne serait certainement pas une fin, dans la tête du barbu c'était mille souvenirs qui se réveillaient, mille sensations oubliées qui lui hérissèrent les poils. Il savoura cette tendresse avant de se laisser envahir par l'envie, celle qui l'avait porté dès qu'il l'avait vu dans cette robe, avec cette apparence de femme fatale qu'il lui connaissait peu. Il l'entendit gémir sous ses assauts et ça le rendit fou. La jambe de la blonde qui s'enroulait autour de lui comme pour mieux le dissuader de partir. Fais-moi rester. Et déjà ses mains s'aventuraient sous sa chemise, il sentait ses doigts courir sur ses abdominaux, sur son torse, pour le re-découvrir et chacune de ses caresses le déconnectait un peu plus de la réalité. Il était de retour à Bangkok, loin de tout ce qu'ils connaissaient aujourd'hui. Ça n'avait rien à voir avec leurs retrouvailles après la naissance de Jonah, où ils s'étaient presque forcé pour incarner une famille parfaite, ici, ce soir, c'était une affaire de sentiments, de besoin, celui qu'ils avaient l'un de l'autre. Il fit glisser d'une main la fine manche de sa robe, dénudant son épaules qu'il vint embrasser pour remonter dans son cou, jusqu'au creux de son oreille où il laissa une traînée de salive. Son autre main cherchait déjà sa cuisse pour glisser sous sa robe et faire tomber sa lingerie fine sur le sol. Puis il l'invita à s'accrocher à lui pour parcourir les quelques pas qui les séparaient du bureau, où il l'assit. Avant de mettre fin à leurs baisers. Il dégagea les cheveux d'Alba, puis prit son visage entre ses mains pour mieux la regarder fixement. Et esquisser un sourire. T'es si belle. Il aurait aimé lui dire tellement plus, tellement mieux. Mais ça viendrait peut-être plus tard, une fois qu'ils auraient consommé leur désir, là, sur ce bureau, alors que tout le monde attendait après elle pour le vernissage de ce soir, pourtant, à ce moment là, elle n'avait d'yeux que pour son amant et lui se foutait des autres, de son ami, il la leur volait. Les cuisses ouvertes, Alba s'occupait déjà de retirer la ceinture de Léo et de faire glisser son pantalon sur ses chevilles. Lui descendait la deuxième manche de sa robe pour découvrir son buste. Ça ne serait pas assez doux, pas assez tendre, mais ils étaient dans l'urgence de se réunir, dans la soif de l'autre, avec leurs bouches qui se demandaient sans cesse.

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MessageSujet: Re: When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen   When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen EmptyDim 11 Avr 2021 - 22:24

Il y avait cette incompréhension douloureuse. Elle aimerait savoir pourquoi il ne fait que la chasser de sa vie, elle essaye de comprendre mais elle ignore tout de la pensée de son ex. Il souffre de ne pas savoir choisir. Elle avait autant de pouvoir sur lui qu’il en avait sur elle. Cette amour passionnel qu’elle fuyait revenait pas vague. L’éternel jalousie du brun n’était qu’un prétexte à ces flots de sentiments. Ça l’énervait Alba. Léo l’enfermait dans cette relation interminable où d’une simple caresse il rendait la blonde accro pour les prochaines années. Quelles étaient belles ses illusions quand elle était revenue à Bowen. Jamais elle n’avait eu comme but d’éloigner fils et père, mais c’était la seule solution pour qu’elle retrouve un souffle de joie. A ses côtés, elle n’était pas heureuse. Loin de lui elle ne l’était pas non plus, mais elle arrêtait de vivre dans cette perpétuelle attente. A Brisbane, c’était plus simple parce qu’elle ne le voyait pas. Cette envie insoutenable de vouloir toujours le toucher ne faisait que s’accentuer quand il était dans les parages. Même Freja ou Concho n’avaient pas réussi à lui faire oublier la douceur de sa bouche quand il la posait dans ses deux seins. Ces deux dernières nuits avaient été hors du temps, dans ses bras elle se sentait à sa place. Mais les bonnes choses avaient une fin, et il était retourné chez lui, rejoindre la blonde qui lui faisait battre son cœur. Samson n’était que de passage, le pansement d’une blessure trop profonde. Ses mains qui avaient trouvé une place sur le corps de la blonde pouvaient être tendre, elle n’apaisait pas le manque. Les baisers aussi doux soit-il n’enlevait pas le vide qu’il y avait dans son cœur. Samson était un agréable pansement mais il ne sera pas cette personne qui guérira la blonde. Il lui faisait mal Léo à la rendre aussi accro à ses caresses et cette main qui caressait son bras la rendait folle. Plus rien ne comptait autour d’elle. Pendant un instant, elle oubliait qu’elle animait une soirée importante. Seul le bleu des yeux du brun comptait. Puis tout s’arrêtait, comme sa respiration. Heureusement, elle avait accès à un endroit au calme, le seul endroit où personne n’avait le droit de rentrer. Son bureau était son espace à elle. Elle travaillait le plus souvent sur le comptoir pour être toujours prête en cas de visite, mais une fois qu’elle fermait la porte de cette pièce c’était la pause. La plupart du temps elle lisait pendant sa pause de midi ou retouchait des photos. La pièce était plutôt simple, il y avait un bureau au milieu de la pièce et un canapé sur le côté. Mais ce soir, même le calme de la pièce ne l’aidait pas à se remettre de ses émotions. Si seulement Léo pouvait ne pas être là à cette soirée. Si seulement, il n’était que l’ex et non l’homme pour qui elle avait tant de sentiment. Il ne leur fallut que quelques minutes avant qu’ils ne tombent dans les bras de l’autre. Le début était doux, presque timide, ça ne leur ressemblait pas. Pourtant cette simplicité remplissait le cœur d’Alba d’une sereine sensation. Le brouha extérieur s’éteignait comme s’il n’existait plus que lui et elle. Mais l’impatience Léo le gagnait et plaquée contre ce mur Alba se perdait dans ce baiser. Elle s’accrochait à lui comme si la vie en dépendait. Cette danse sensuelle ne faisait que commencer, elle l’approchait encore plus de lui. Il devait partir, mais elle ne voulait pas qu’il parte. Fais moi rester. Il ne lui fallait pas plus à Alba pour glisser ses mains sous la chemise du brun avant de lui enlever pour faciliter le mouvement. Les frissons l’envahissait quand son épaules dénudés se trouvait en contact avec le froid de la porte, mais très vite la bouche du brun vint la réchauffer. Elle respirait fort Alba pendant qu’elle retrouvait le goût du corps de Léo avec sa bouche. En la portant jusqu’au bureau, elle enroulait ses jambes autour griffant légèrement son dos. Le brun marquait les cuisses de la blonde avec ses doigts. Yeux dans les yeux, elle succombait aux caresses du brun sa joue. « Fais-moi l’amour Léo. » Répondait-elle dans un souffle avant de recapturer ses lèvres. Elle aurait voulu lui dire qu’elle l’aimait. Elle aurait voulu qu’il comprenne qu’il avait tous les pouvoirs sur elle. Seul lui comptait. Maladroitement, elle enlevait la ceinture du brun tout en le regardant avec envie. Il commençait à caresser le haut de son corps et sensible à ce toucher, Alba se cambrait approchant son corps à celui de son amant. Au diable la tendresse, ils se retrouvaient comme cette deuxième à Bangkok. Ils retrouvaient les mêmes gestes que dans ce couloir où elle l’avait rejointe indécise. Elle voulait le regarder dans les yeux, s’ils devaient le faire il fallait que ce soit comme toutes les autres fois, les yeux dans les yeux. Sa main venait avec douceur caresser la joue du brun pour lui relever. Sans le quitter des yeux, elle le suppliait de la faire sienne. La premier coup fut libérateur et au deuxième coup elle s’agrippait à lui perdant toute la notion du temps. Sous ses assauts elle revivait. C’était bon, même excellent. Ils avaient toujours été parfaits comme si leur corps étaient faits pour fusionner de cette manière. Il y aurait pu avoir plus de tendresse, et plus de lenteur. L’impatience avait gagné et le manque avait besoin d’être assouvi. Ce n’était pas qu’un rêve, il était aussi parfait que dans ses pensées. Ils avaient toujours été silencieux, et Alba soupirait gémissait au rythme de la respiration saccadée du brun. Dans un ultime mouvement, la blonde s’effondrait dans les bras de son ex et son présent amant. Qu’est-ce qui leur avait pris ? Elle savait la jeune maman que tout allait se compliquer à partir de maintenant. Mais rien ne lui important pour le moment, ni son vernissage, ni Samson, ni Jonah. Dans les bras de Léo, elle oubliait toutes ces obligations. En se levant, sa robe tombait, dévoilant la une totale nudité devant son ex. Elle lui tendait la main avant de lui guider sur le canapé. « Juste cinq minutes. » Cinq minutes de douceur, cinq minutes dans ses bras, cinq minutes hors du temps et du monde.

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MessageSujet: Re: When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen   When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen EmptyMar 13 Avr 2021 - 17:44

Ce n’était pas donné à tout le monde, de savoir aimer, sincèrement, d’avoir plusieurs amours dans une seule vie. Certains courront après toute leur vie, sans jamais le trouver. Léo, lui, aura aimé, bien trop pour un seul homme et ça aura été comme une malédiction que d’avoir trouvé l’amour de sa vie… Plusieurs fois. Au terme de son existence, peut-être réussira-t-il à partir serein, heureux, enfin comblé, mais pour l’heure, du haut de sa trentaine flamboyante, il ne le voyait pas de cette façon. Depuis des années c’était toujours la même histoire, il courait après Blanche et puis une autre venait lui voler la vedette. C’était tristement pathétique, qu’il n’arrive pas à se décider et à tenir sa conduite, mais Léo voulait tout, il voulait vivre, il se laissait emporter par le flot constant d’émotions qui le submergeait. C’était un amoureux, un vrai, mais chez lui ce n’était pas forcément une qualité. Gamin on le lui pardonnait, on disait qu’il s’assagirait avec le temps. Mais même avec un môme, même après avoir fait souffrir plusieurs des femmes de sa vie, il recommençait, toujours la même rengaine. Et finalement, toujours les mêmes femmes. Peut-être parce qu’au fond, dans son cœur il y avait suffisamment de place pour toutes, même si le schéma classique des relations amoureuses ne fonctionnait pas de cette façon. Elles lui apportaient tellement et à chaque fois, malgré la peine qu’il infligeait, elles pardonnaient, comme si on ne pouvait pas en vouloir ad vitam à Léo Emerson, comme si sa belle gueule et ses mots justes savaient à tous les coups les faire flancher. Il n’en était pas fier, il ne jouait pas avec elles, il se maudissait, même. Sûrement qu’avec les années et les multiples frasques, Blanche aurait dû arrêter de lui revenir. Et Alba. Alba c’était différent, il y avait ce goût d’inachevé, ce frisson d’espoir pour des sentiments encore si présents et cet appel de la chair, si fort, si vif. Si elle avait su ce qu’il se passait dans sa tête depuis son retour à Bowen, peut-être qu’il n’en serait pas arrivé à faire un trou dans son mur, ou à ce qu’il se présente à reculons à ce vernissage. Quand elle vivait à Brisbane rien n’était pareil, l’attirance s’était mise en sourdine, ils ne faisaient que se croiser pour s’échanger leur fils, rien de plus, quelques mots et ciao. Mais depuis qu’elle vivait ici c’était une tentation permanente, c’était les rumeurs qui disaient qu’elle avait passé une soirée dans les bras d’untel, ou au bar avec un autre, les bruits couraient vite dans cette petite ville et Léo savait tout. C’était peut-être de savoir qu’elle lui échappait vraiment, que ce soit concret, qui avaient attisé sa jalousie et le désir qui allait avec. Ou bien peut-être était-ce bien plus profond, bien plus fort. Et ça l’était, au-delà de la soif de se retrouver, de s’unir à nouveau, il y avait cette vague d’émotions si fortes qui pris Léo à la gorge. Il en aurait pleuré de comprendre à quel point elle lui avait manqué et combien il serait difficile, après ce soir, de rester loin d’elle. Les années avaient passé et pourtant ils étaient toujours aussi parfaits, la fusion de leurs corps, ces gestes répétés des centaines de fois et jamais oubliés, comme encrés dans leurs chairs. Les caresses, les baisers, le parfum de leurs peaux. Ils s’étaient tant aimés à Bangkok et ça transparaissait ce soir. La chemise de Léo fini rapidement sur le sol, il fut parcouru d’un frisson quand elle fit courir ses mains sur son corps. Elle voulait qu’il reste et elle venait de le convaincre d’oublier toute conscience, toute culpabilité, à partir de maintenant et tant que la porte de ce bureau resterait fermée il n’y aurait qu’eux au monde, ils ne seraient plus parents, il n’y aurait pas de copine qui l’attendrait, lui, à la maison ni d’autres qui le jalouseraient d’avoir touché la blonde. Dans un monde idéal il lui aurait fait l’amour comme elle méritait qu’il le fasse, avec tendresse et attention, mais ce soir c’était surtout l’envie qui parlait, l’impatience de se retrouver, les gestes de Léo étaient presque brusques, ses mains marquaient les cuisses d’Alba, son dos, décoiffaient ses cheveux. Et dans un soupire de plaisir il la fit enfin sienne, c’était trop bon de retrouver ces sensations, de l’entendre gémir sous ses assauts. Alba s’était cambrée pour s’approcher au plus près de lui et Léo embrassait sa poitrine avec envie, il remontait dans le creux de son cou et, sans le vouloir, le marquait de ses dents, elle se souviendrait de cette soirée quelques jours.  Leur étreinte ne dura pas longtemps, le désir était trop fort, l’envie trop pressante et dans un ultime râle, Léo serra Alba contre lui en prenant soin de ne pas s’effondrer sous les assauts de plaisir. Un peu honteux, presque choqué par la puissance de ces retrouvailles, il s’éloigna d’elle, n’osant affronter son regard. Alba se leva, sa robe glissa sur le sol mais visiblement elle s’en moquait, elle lui tendit la main et Léo la regarda, interdit, une seconde. Avant d’esquisser un sourire. Il remonta son pantalon et le boutonna rapidement, puis attrapa sa chemise sur le sol avant d’accepter la main de sa maîtresse. Elle demandait cinq minutes, il aurait voulu bien plus, finalement, une nuit entière à l’aimer, à la redécouvrir encore et encore. Mais c’était trop demander. Il s’assit sur le canapé et lui tendit ses bras pour qu’elle s’assoie sur lui, qu’ils retrouvent le contact physique et la chaleur de l’autre. Il déposa sa chemise sur les épaules dénudées d’Alba puis la serra contre lui. Et enfin ce fut doux, enfin il prit le temps de savourer ces retrouvailles, avant qu’ils ne retrouvent la réalité bruyante et que Léo ne mesure la gravité de son geste. Il venait de tromper Blanche, de piétiner toutes ses promesses. Et pour le moment la seule chose à laquelle il pensait c’était recommencer. Il enfoui sa tête dans le creux de sa nuque, laissant ses cheveux dorés chatouiller son visage. Tu m’as tellement manqué Alba. Il ne lui dirait pas qu’il l’aimait, il n’en avait pas le droit, ni l'envie, ce n'était pas son genre. Mais dans ces mots soufflés, cette confession du bout des lèvres, elle comprendrait qu’il l’avait attendue, redoutée, qu’il avait résisté, jusqu’à ne plus pouvoir. Il ne regrettait pas, ce n’était pas encore l’heure, pour l’instant il savourait, mais peut-être que quand tout son monde s’effondrerait, viendrait cette culpabilité.

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MessageSujet: Re: When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen   When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen EmptyMer 14 Avr 2021 - 19:20

Dès cette première nuit alcoolisée à Bangkok, leur corps s’étaient parfaitement épousés même si la tendresse manquait. Elle n’était arrivée bien plus tard les confrontant alors à ces sentiments si forts qu’ils n’avaient pas souhaité. Alba avait toujours eu le sentiment que les relations enfermaient jusqu’à ce qu’elle rencontre le photographe. Avant lui, elle n’avait fait que survivre. Avec lui, elle vivait. Avec lui elle connaissait la joie intense et la plus grande tristesse. La vie était une aventure et Léo en était une à lui tout seul. Elle était incapable d’aimer une personne comme elle aimait le brun. Tout son corps s’animait sous les caresses et les baisers de son amant. Eloignés de l’autre ils arrivaient à ne pas s’aimer, ils arrivaient à se supporter. Brisbane avait réussi là où Bowen échouait. A Brisbane, Alba était presque heureuse parce qu’elle n’avait pas peur de croiser son géôlier à chaque coin de rue. Les rumeurs allaient vite, surtout dans une petite ville comme Bowen. Léo savait tout. Il savait avec qui elle buvait des verres. Ils avaient fait parlé d’eux, quand enceinte de deux mois elle était retrouvée Léo pour lui annoncer sa grossesse. Les rumeurs n’avaient été que multiplié quand cette future maman célibataire se promenait dans les rues enceinte. Ils faisaient tout de travers, et cet essai avait été stupide, bien qu’important dans la vie de Jon. En voyant cette famille pendant une petite année, Alba n’arrivait plus à s’enlever cette image. Ils étaient heureux ensemble, en tout cas ils l’avaient été en Thaïlande. Ils étaient malheureux séparés. Enfin, Alba l’était. Léo lui il avait toujours quelqu’un à aimer et quelqu’un qui l’aimait. Ces deux nuits à l’hôpital avaient été stupides et cette confrontation inutile, ça n’avait que raviver les braises d’une histoire pas terminée. Et ce soir il l’a continuait ou peut-être qu’il la concluait. Pour Alba c’était presque des adieux, parce qu’il habitait avec Blanche. Mais quand il avait chuchoté ces mots à son oreille, plus rien n’existait, ni Blanche, ni Samson, ni Freja qui était témoin de la scène. Quand Léo avait quitté le lit d’Alba pour ne jamais revenir six ans plus tôt, la première chose qui lui avait manqué avait été les caresses et les baiser. Ils communiquaient avec leur corps autant qu’avec leur mot. Puis ensuite, il lui avait manqué tout simplement, se rendant compte à ce moment-là qu’elle l’aimait bien plus fort que tous les autres avant. Elle aurait pu s’en remettre de cette rupture si seulement un mois plus tard on ne lui annonçait pas qu’elle avec un petit être qui grandissait en elle. Aujourd’hui, quand il arrêtait de la toucher pour s’éloigner d’elle, c’était Léo dans sa totalité qui lui manquait et non juste ces baisers. Son bureau avait été son refuge parce que là-bas elle pouvait pleurer et respirer. Mais quelques minutes plus tard, elle faisait danser ses doigts sur ce torse si familier. Respiration haletante, elle en voulait encore et encore, bloquant Léo de ses jambes. Il n’avait pas plus le choix que de la faire sienne une nouvelle fois. Il lui fit l’amour brutalement et bestialement, oubliant les gestes tendres. Mais elle aimait ça Alba, elle ne demandait que ça. C’était un besoin vital de fusionner avec cet homme. La frustration de ces derniers années disparaissait dans leur balais maitrisé et exquis. Il grognait à son oreille alors que ses ongles laissaient des traces rouges sur son dos. C’était tellement fort qu’elle aurait pu en pleurer Alba. Dans un ultime mouvement elle gémissait dans l’oreille de son amant. Ç’avait été rapide, beaucoup trop, eux qui savaient être endurants. Elle le connaissait trop bien Léo. Ses yeux baissés il avait presque honte non pas de cet instant mais de se performance, comme s’il n’était pas capable de satisfaire la blonde. Il avait tort. Sa robe tombait à ses pieds, elle s’en moquait, elle n’avait jamais rien eu à cacher à Léo. Il leur fallait juste cinq minutes. Cinq minutes loin du monde. Cinq minutes rien qu’à eux. Il comprit et elle riait presque de le voir s’empresser de remettre son pantalon. Sans hésiter elle se blottissait dans ses bras si rassurant. La tête contre son torse le cœur du brun sonnait comme une douce mélodie aux oreille de la blonde. Ils essayaient de profiter au maximum de l’autre parce qu’inconsciemment ils savaient qu’une fois qu’ils sortiraient de cette pièce tout se compliquerait. « Tu me manques tout le temps. » Léo était sa drogue. Elle déposait un léger baiser sur ce torse nu. « Tu me promets que quand tu sortiras tu ne m’en voudras pas ? » Demandait-elle la voix brisée. Toutes ses peurs remontaient. Léo avait le pouvoir de la briser en une seconde. Puis une fois qu’il lui donnait sa réponse, ils restaient ainsi en silence pendant cinq minutes qui ne leur appartenaient qu’à eux. Elle observait le regard bleu de son amant. Elle l’embrassait comme pour sceller ce moment avant de se lever. Silencieusement elle se rhabillait, aidée par Léo. Il n’y avait pas de miroir alors elle n’avait aucune idée de la tête qu’elle avait. Pourtant elle prit soin de recoiffer légèrement le brun comme pour s’assurer de couvrir les preuves de leur crime. « Je sors d’abord ! » Disait-elle sans vraiment laisser le choix. Elle s’avançait vers cette porte, elle se retournait pour dire un dernier mot à Léo. Mais elle soupira, fermant les yeux puis ouvrit enfin cette porte. Le bruit de l’extérieur était violent, mais la vie reprenait. Derrière elle, elle fermait les portes laissant Léo dans sa culpabilité. Alba elle avait mal au cœur, mais à sa conscience mais elle le referait sans hésiter.

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MessageSujet: Re: When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen   When everything seems ended, habits come back fast +18 - Emersen EmptyJeu 15 Avr 2021 - 23:21

Ça faisait bien longtemps que Léo avait arrêté de s'en faire pour des rumeurs. Plus jeune ça le rendait fou, de savoir que sa vie, comme celle des autres, était épiée, commentée, jugée, quoi qu'il fasse. Mais à force il laissait faire et dire, de toute façon il ne pouvait rien y changer. Ce dérapage avec Alba allait se savoir plus vite que ce qu'il penserait. Et pourtant ça ne l'empêcha pas une seconde, il n'hésita pas, dès lors que la blonde avait posé ses lèvres sur les siennes, il était foutu, il oubliait tout de ses promesses à ses principes, qu'il piétinait sans cesse, à sa conscience. Il glissa dans ces quelques minutes de plaisir pur, brut, dans ce besoin qu'il avait de ne faire plus qu'un avec elle. Ce fut bon, trop bon, trop rapide et finalement il ne resterait qu'un goût de pas assez, qu'une envie de plus, alors qu'ils se séparaient déjà. La nuidité si simple d'Alba le bouleversa, non pas parce qu'il la trouva magnifique, mais parce qu'elle lui rappela les souvenirs d'une époque où ils ne se cachaient rien, où c'était si naturel pour eux de se montrer dans le plus simple appareil, juste pour le plaisir de voir les yeux de l'autre dévorer avec envie cette peau si convoitée. A force de se quereller avec Alba, Léo avait presque fini par croire que le temps avait faussé ses souvenirs, qu'il avait idéalisé ces quelques mois à Bangkok. Mais leurs retrouvailles brûlantes ce soir lui pouvaient le contraire, il n'avait rien imaginé, Bangkok c'était beau et ils savaient encore si bien danser sur le même rythme. Assis l'un contre l'autre, ils savouraient la tendresse, les douces caresses qui apaisaient les cœurs. A sa question il sourit timidement, Alba le connaissait bien, elle savait qu'il pouvait être mauvais, blessant, quand il avait mal. Il la fixa avec douceur et une pointe de mélancolie en comprenant que c'était déjà l'heure de se séparer. Et une de ses mains vint caresser sa joue pour qu'elle s'y blottisse. Promis. Elle l'observa, cherchant probablement à lire en lui ce qu'il ne disait pas, autant Léo pouvait être bavard, volubile, mais quand il s'agissait de vrais sentiments, de ce qu'il ressentait au plus profond, il n'avait jamais les mots. Pourtant il n'allait pas l'accabler, cette connerie ils l'avaient faite à deux et il en avait envie au moins autant qu'elle. Connerie qu'il ne considérait pas encore comme telle, alors qu'il profitait encore un peu de la chaleur de la blonde. Leur baiser si doux laissa le photographe démuni, alors qu'il le prolongeait encore et encore, comme s'ils pouvaient rester ainsi toute la nuit. Avant qu'Alba ne se montre la plus raisonnable des deux en se levant pour déjà se rhabiller. En enfilant sa robe elle tendit sa chemise à Léo, il l'enfila avant de l'aider à remonter la fermeture sur ses hanches et les manches sur ses épaules, c'était insupportable de l'aider à se rhabiller alors qu'il n'avait qu'une envie, recommencer. Il reboutonna sa chemise, aidé des doigts fins de Jensen. Ça n'avait rien d'un coup rapide sans sentiments, tout dans leurs gestes hurlait l'envie de ne pas se séparer, le besoin de l'autre. Les mains d'Alba dans les cheveux de Léo, ce geste le fit rire. Il essuya une bavure de rouge à lèvres sur le coin de sa bouche, avant de l'attirer vers lui pour un ultime baiser furtif. Et elle sortit, un dernier regard, aucune envie de partir, mais elle ne leur laissait pas le choux, leur moment était passé. Il chercha son reflet dans une vitre, mais il ne le trouva pas. Un dernier soupire et il quitta ce bureau à son tour. Il fendit la foule sans voir le regard de Freja qui n'avait rien manqué du spectacle. Léo sortit de la galerie et trouva Samson qu'un fumait une clope sur le trottoir, un coup d'œil à son ami, celui-ci lui tendait déjà son paquet de cigarettes pour qu'il se serve. Le photographe sourit et en attrapa une qu'il alluma. Sacrée soirée ! Léo hocha la tête et esquissa un demi sourire. Plutôt oui… ils fumèrent en silence un instant avant que l'espagnol ne reprenne la parole. Sacrée femme, Alba… Je n'ai plus aucune chance là. De toute façon, dès que tu es entré ce soir, j'étais hors-jeu. Léo sourit en baissant la tête. J'en sais rien. Samson rit franchement. Si t'étais pas mon ami, Léo, j't'en aurais foutu une ! Fais gaffe à elle au moins, c'est pas le genre de fille qu'on laisse passer. Samson n'avait pas besoin de le lui dire pour que Léo le sache, mais cette remarque le toucha. Il termina sa clope, offrir une dernière accolade à son ami puis repris son chemin.

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