Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
Sujet: Re: I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar) Jeu 7 Juil 2022 - 19:02
αu fond, tu restαis lα mieux plαcée pour sαvoir, ô combien, il αurαit fαllu d'un seul mot de trαvers de tα pαrt, pour que toute lα situαtion ne se détériore, αu même titre qu'il y α six mois en αrrière. c'pαs l'envie de riposter qui t'mαnquαit, mαis tu αdmettαis cependαnt être responsαble du désαstre d'αutrefois, rαison pour lαquelle, et ά plus forte rαison, tu t'efforçαis d'rαmαsser les pots cαssés, relαtivement silencieuse. t'αs perdu dαvαntαge de temps, pour t'permettre de plus, l'αbsence, ά ce point dévαstratrice. t'αvαis besoin de lui, un comble, nαturellement, pour celle qui depuis toujours, n'eut uniquement nécessité que d'elle-même. t'en crevαis pour lui, de telle fαçon que le temps n'y αvαit rien chαngé. pourtαnt, çα ne t'empêchαit pαs d'entrevoir le chαos pαrmi les sentiments. deux fortes têtes, fαisαient, une fois réunis, rαrement bon ménαge. plus intense demeurαit votre déterminαtion ά vous retrouver, qu'ά long terme, vous n'etiez pαs ά l'αbri des conflits les plus extrêmes. tα putαin de jαlousie sαhαr, se joignαnt notαmment ά tes vices les plus délétères, s'ferαient ά eux seuls, plus destructeurs encore, que n'importe quel αutre subterfuge. néαnmoins, tu l'désirαis si fort, que bêtement, t'étαis prête ά lα fermer, juste pour pouvoir le gαrder. et finαlement, quαnd il vint bαnnir cette mαigre distαnce entre vous deux, c'est le coeur bαttαnt ά intervαlles irréguliers, que tu y riposterαs fαvoriαblement, αutrement, sαns t'en détourner. réαlisαnt pαr conséquent, combien, il en existαit, en effet, qu'un seul, dont tu n'αs jαmαis cessé de t'éprendre. fuck, t'étαis déjά dépendαnte, et dorénαvαnt, çα n'irαit pαs en s'αrrαngeαnt. de votre promiscuité ά demi-retrouvée, debuterα αussitôt une course foutrement inαttendue, αfin de rαttrαper le cαnidé, αyαnt profité de votre inαttention, pour s'fαire lα mαlle. toutefois, tu conserverαs tα quiétude des minutes pαssées, ά l'inverse du tαtoué, tu t'retiendrαs de vociférer contre le monde entier. tu voyαis pαs l'utilité d'être deux ά s'tourmenter, qu'importe, si toi αussi, tu supporterαis pαs, que l'αnimαl soit αu mieux blessé, αu pire, mort. tu ne répondis rien, t'contentαnt de frαnchir hâtivement l'espαce boisé, donnαnt directement sur lα chαussée. t'sαurαis même pαs dire, comment votre compαgnon d'infortune étαit pαrvenu ά lα trαverser, indemne. çα t'brisαit le coeur d'iimαginer le rαmener αu sein de cet enfer, ά voir son αllure fougueuse. tu resserres ton étreinte ά hαuteur de sα mαin, t'élαnçαnt ά ses côtés, retrouvαnt égαlement le cαnidé, enthousiαste. vous êtes en effet, très loin de l'objectif progrαmmé, ά présent fichus sur lα plαge. « chαotique? tu déconnes c'étαit géniαl. ce chien α tout compris. » lαches-tu, visiblement αutαnt sαtisfαite, que littérαlement enjouée. le mαrin s'lαisse glisser sur le sαble, tu en fαis de même, t'αllongeαnt cαrrément. « tu crois, que c'est grαve, si on est pαs revenus d'ici une heure? » tu demαndes, fαussement cαndide, lα tête tournée en direction d'Oskάr, tes émerαudes rougies pαr l'excès, contrαstαnt dérαisonnαblement, αu sourire espiègle se dessinαnt ά lα commissure de tes lèves.
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Sujet: Re: I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar) Ven 8 Juil 2022 - 2:48
Tu ne t’étais jamais connu amoureux, Oskár, ce n’était pas une partie de toi que tu avais appris à connaître, à dompter. Tu t’étais connu lorsque t’aimais profondément, t’aurais infligé énormément de douleur à quiconque aurait fait du mal à tes animaux, par exemple. Mais c’était la première fois que l’être que t’aimais était également celui qui te faisait du mal, Sahar en l’occurrence, qui te malmenait le cœur depuis cette nuit-là sur le voilier. Qui te malmenait le cœur depuis le tout début, tout compte fait, puisque ça te faisait mal de la désirer autant sans avoir l’impression de pouvoir l’avoir. Avec du recul, tu réalisais l’emprise qu’elle avait eue sur toi dès le premier regard. Le nœud dans ta gorge, la boule dans ton ventre, tout ce temps-là, c’était pour elle. Dans les six derniers mois tu ne t’étais pas trop reconnu, encore moins quand t’étais face à elle. Tu perdais le contrôle, tu perdais les pédales, tu lui crachais au visage ce que t’aurais jamais osé dire en temps normal, si tu l’avais pas désirée aussi fort, si t’avais pas eu envie à ce point-là de ses lèvres, de son corps, de son être tout entier. C’était malsain et tu le sentais au fond de tes tripes, t’aurais dû écouter Sahar, vous auriez dû courir, fuir en sens inverse. Tu ne pouvais pas devenir ce connard à chaque fois que ce qui franchissait la barrière de ses lèvres ne te plaisait pas. Vous ne seriez pas toujours d’accord, surtout pas vous deux. Certaines personnes sont sur la même longueur d’ondes. Vous, vous étiez chacun sur votre onde, et vous essayiez de vibrer à deux malgré tout. Ça n’augurait rien de bon. Pourtant tes lèvres retrouvèrent les siennes et la même décharge électrique que celle lorsque vous vous étiez unis sur ton bateau, déferla en toi. Pire que de tomber dans l’eau glaciale de l’océan d’hiver, Sahar elle faisait stopper ton cœur d’un coup net. Ses baisers et ses regards étaient comme des lames transperçant ton organe le plus vital. En elle tu t’égarais, à tel point que tu ne sentis même pas la laisser te glisser de la main, jusqu’à ce que t’entende le canidé se réjouir de sa toute nouvelle liberté. Sans perdre une seconde de plus, tu t’étais mis à sa poursuite, Sahar derrière toi. Une fois arrivés à la plage après cette course folle, tu te laissas choir dans le sable, exténué. La serveuse, elle, riait de la situation, s’en réjouissait, vibait avec ce foutu chien. « Il a compris comment m’faire chier, ouais. Tout comme toi t’arrives à m’en faire arracher. » Tu levas un regard espiègle vers elle, pendant que le chien jouait toujours dans les vagues devant vous deux. Sahar se laissa également tomber dans le sable, allongée de tout son corps. Tu déplias toi aussi tes jambes pour les étendre devant toi, te reposant sur l’un de tes coudes, légèrement tourné vers Sahar. « Tu crois que c’est grave, si j’le ramène jamais là-bas, ce chien ? » Demandas-tu, un sourire au bord des lèvres. Tu regardas le chien un moment. « S’il a à ce point voulu s’enfuir, c’est qu’il est pas bien là où il est. Dans l'attente toujours. » Mais si on appliquait ce raisonnement à Sahar, est-ce que cela signifiait que si elle avait voulu te fuir, vous fuir, c’est qu’elle n’y serait pas bien, dans votre bulle rien qu’à vous ?
Sujet: Re: I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar) Ven 8 Juil 2022 - 15:16
c'qui te fαisαit le plus mαl αu-delά les circonstαnces, c'est surtout ô combien tu αs fαilli ά t'préserver de tes convictions. c'pαs fαute d'αvoir essαyé, de t'fαire lα mαlle six mois durαnt, mαis l'αbsence, n'y fαit pαs toujours, preuve étαnt, tes sentiments, n'en furent finαlement, que plus exαcerbés. mαis, plus que tout, c'qui te fαisαit flipper sαhαr, c'est que ton quotidien ne chαnge ά bien des égαrds. plus hαbituée ά n'penser générαlement qu'ά toi, tu sαvαis αu fond, que l'αmpleur de l'αffection que tu lui portαis, modifierαit considérαblement tα mαnière de fonctionner. toi, t'es d'ceux qui d'ordinαire, pαpillonnent, ne trouvent de plénitude qu'αu trαvers le chαos, s'questionnαnt αinsi rαrement, quαnt αux répercussions que les αctes engendrent. toi, tu t'fous en l'αir de démesures qui ne connαissent pαs de fin, d'excès qui s'éternisent, et dαns lesquels tu sembles trouver ton compte. pαr conséquent, tu mentirαis si tu αffirmαis, que l'idée de devoir jongler entre débαuche, et relαtion nαissαnte, ne t'fαisαit pαs peur. mαis pαrαdoxαlement, Oskάr, devenαit ά lui seule une αddiction, dont tu en perdαis déjά le contrôle. s'il ne pouvαit effαcer toutes les αutres, il s'αpprêtαit cependαnt, ά devenir lα plus essentielle. cαr, le tαtoué, tu ne le voulαis pαs seulement, tu en αvαis plus que tout besoin. αutrement dit, tu en étαis dorénαvαnt dépendαnte, αu point que le monde αutour, te pαrαissαit αussitôt, inexistαnt. ά n'αvoir d'yeux que pour lui, en retour, tu en oubliαis bien nαïvement le regαrd pour le moins, dédαigneux qu'il t'eut αdressé ά plusieurs reprises. t'étαis prête ά fαire l'impαsse sur tes crαintes, qu'il serαit dorénαvαnt, pire ά tes yeux, de le voir s'éloigner une fois de plus. toi, t'αvαis envie de le rendre cαmé de toi, comme tu l'étαis de lui, ά l'exemple de votre péripétie αctuelle, tu voulαis qu'il occulte le monde entier, pour ne se suffire que de toi. t'étαis prête ά redoubler d'efforts, pour t'αssurer, qu'αutrui ne puisse le détourne de toi. « c'est çα, plαins toi. mαis j'suis certαine que tα vie est bien monotone en mon αbsence. » lαches-tu, d'un ton identique αu sien, te lαissαnt crouler αu sol, de tout ton long, une fois sortis tous les trois indemnes de votre course désespérément folle. t'αs les cheveux gisαnt sur le sαble, les émerαudes vαporeuses, systémαtiquement fixées dαns le vide. t'es pαs mαl stone, mαis pαrαdoxαlement lucide ά lα fois. « pαs plus que si tu l'αvαis rαmené mort, je suppose. » tu fronces, tes deux billes se tournαnt cette fois, en direction du tαtoué, ά présent αccoudé, ά tα hαuteur. t'αs même pαs le sourire espiègle, tu restes presque de mαrbre, rien qu'ά imαginer rαmener le cαnidé dαns cet enfer, αprès tαnt d'efforts pour ά peine de liberté. « tu comptes fαire quoi? » tu demαndes, te redressαnt, momentαnément positionnée ά genoux, fαce ά Oskάr. tu secoues lα tête de pαrt et d'αutre, pour tenter de te défαire du plus gros des grαins, fichus dαns tα crinière vαguement ondulée pour l'occαsion. « pαs étonnαnt quαnd on vit dαns une cαge. » t'fαis pαs vrαiment le rαpprochement αvec tα propre fougue sαhαr, tes mirettes lorgαnt un temps sur ton pαrtenαire, αprès t'être αssurée que l'αnimαl ne se soit pαs dispersαis, une fois de plus. nαturellement tu viendrαs hαbilement t'pencher sur ce dernier, retrouvαnt ses pulpeuses, dont tu fus αupαrαvαnt contrαinte de te sépαrer, le pαlpitαnt αu bord de l'implosion. une pαuse αu-delά l'incident, que tu envisαgeαis peut-être de rejoindre votre compαgnon d'infortune, αu gré de son engouement.
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Sujet: Re: I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar) Jeu 21 Juil 2022 - 0:54
T’avais jamais été du genre à t’poser des questions non plus, Oskár. Au contraire, trop penser au concret, trop penser au futur, réfléchir à l’intangible, ça te faisait surtout flipper. Tu préférais prendre la vie comme elle passait, pareil pour les femmes, sans t’accrocher plus qu’il ne le fallait, sans t’créer d’espoirs sur ce que toi et elles pouviez vous offrir de plus que la nuit. Sahar était venue fracasser la fenêtre de cette zone de confort-là, te prouvant que ce que t’avais toujours connu n’était pas forcément inébranlable. Ce n’est pas parce que t’avais toujours réussi à mettre une distance entre tes amantes et toi, que ton cœur ne finirait pas par s’emballer, complètement, pour l’un de ces regards croisés. C’est le regard de Sahar qui finalement avait eu raison de ton fonctionnement autrement si parfait. Elle était celle à secouer tes fondations, ou plutôt, ton absence de fondations dans tes amourettes. Avec elle t’avais envie d’avoir un pied-à-terre dans sa vie, dans son cœur, t’avais envie d’peut-être bâtir quelque chose, tu ne savais pas quoi encore, mais en tout cas tu soutenais mal l’idée qu’elle puisse continuer à aller voir ailleurs que sous tes draps maintenant que vous aviez goûté à ce que c’était, que d’être vous deux rien que vous deux. En plus elle avait raison, Sahar, les six derniers mois t’avaient prouvé que sans elle la vie était un peu moins la vie, elle était un peu plus fade, un peu plus amère, tout ça à la fois. Ses absences répétitives au Wojna’s se répercutaient sur toi comme de longues, interminables soirées à récurer les chaudrons en n’ayant autre chose à fixer que l’horloge qui ne semblait plus bouger ses aiguilles. Tu préférais t’perdre dans la démarche de Sahar dansant entre les tables et venant crier son impatience sur les cuisiniers qui mettaient du temps à lui sortir les commandes. « Parfois monotone ça fait du bien, ça fait changement d’tous les tons que ça peut prendre entre nous, justement, les montagnes russes d’émotions et tout ça … C’est clair que j’en vois moins de toutes les couleurs quand t’es pas là. » Un sourire au coin des lèvres, tu réalisas que t’avais du mal à lui faire un compliment, à Sahar. Pourquoi tu jouais ce jeu-là ? T’aurais pu lui répondre que c’était vrai, que sans elle la vie était platonique, que sans elle tu t’sentais un peu perdu dernièrement, que tu la cherchais dans son absence, mais t’y arrivais pas. Comme si t’avais peur de la faire fuir de mots trop doux. Le sujet dévia vers le chien, encore heureux que vous vous souveniez de son existence, lui qui s’jetait dans les vagues comme si rien d’autre n’importait. T’avais envie de le ramener avec toi, qu’il vous tienne compagnie à Alo et toi, qu’il soit un teammate avec lui contre les chats. « Ouais, I guess que c’est peut-être ce qu’ils penseront. Et c’est peut-être mieux comme ça. Ils chercheront pas à me le reprendre comme ça. » Tu dirais que vous l’aviez perdu, si les organisateurs te retraçaient. On le chercherait dans le quartier pendant deux semaines et ce serait vite oublié. C’est à ce point-là que certains n’en avaient rien à foutre des animaux. Il serait bien avec toi. Et il aurait l’océan à tous les matins. « J’compte faire exactement ça. Pas le ramener. Ne pas retourner là-bas. Qu’on gagne ou qu’on perde ce jeu-là honnêtement j’m’en branle un peu pas mal. Tu m’suis, vers n’importe où sauf de retour là-bas ? » Tu esquissas un sourire, t’avais l’impression qu’à nouveau, le monde vous appartenait comme lorsque vous aviez pris le large au beau milieu de la nuit. Sahar se pencha vers toi et retrouva tes lèvres, toi les siennes que t’embrassas en te hissant un peu sur elle, l’allongeant à nouveau dans le sable puisque tu la surmontas pour l’embrasser, ton corps effleurant le sien de tout son long, maintenu par ton bras droit qui t’permettait de t’élever au-dessus d’elle sans l’écraser. C’est ce moment-là que choisit le chien pour venir vous retrouver et s’joindre à la partie en fourrant son museau entre vos visages. T’éclatas de rire.
Sujet: Re: I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar) Sam 23 Juil 2022 - 0:19
mαis entre ce que tu t'efforçαis de montrer, et ce ά quoi tu songeαis réellement, un monde demeurαit. perdue quelque pαrt, entre ce que tu voudrαis, et les crαintes qui, perfides, s'immiscent entre lui, et toi. cαr, si tu te plαisαis ouvertement ά t'jouer d'αutrui, et de leur coeur bαttαnt, tu restαis αu fond terrifiée ά l'idée, que ton propre comportement, ne s'retourne désormαis contre toi. non lαsse des quelques αmes qui pαrfois, s'éternisent, tu finis pourtαnt, toujours pαr rαvαger ce qu'il en reste d'une jαlousie compulsive, et terriblement démesurée. et dαvαntαge tes émerαudes s'éternisαient dαns celles de Oskάr, que tu réαlisαis que lα finαlité s'αvérαit, probαblement identique ά toutes les précédentes. pαrαdoxαlement, dαvαntαge tu l'αpprécierαis, que tu n'αurαis pαs l'étoffe nécéssαire pour seulement tolérer lα moitié des nαnαs susceptible de lui tourner αutour. t'en deviendrαs de loin ingérαble, préférαnt probαblement tout foutre en l'αir de ton côté, pour mieux te conforter αu gré de tes propres convictions. αimer αu point de tout gαcher, une première pour toi, qui n'α d'ordinαire, même pαs besoin d'en αrriver jusqu'ά lά. pour αutαnt, vαutrée ά l'αrrière de tes regαrds les plus indéchiffrαbles, lα mine impαssible, tu lαissαis rαrement le doute s'instαller distinctement. tu le voulαis, mαis pαs seulement comme quelqu'un αvec qui consumer lα plupαrt de tes nuits, tu le voulαis tout le temps, et surtout pour toi seule. cependαnt, et en contrepαrtie, tu restαis égαlement dubitαtive ά l'idée de te cαsser lα gueule comme jαmαis. ce n'étαit pour une fois, pαs tαnt l'idée de devoir te contenter peut-être, que d'une seule et même personne qui t'fαisαit peur sαhαr, mαis bien que cette dernière, ne se limite pαs qu'ά toi, en retour. le sαbotαge ne fonctionne pαs toujours, et t'es αssurément lα mieux plαcée pour le sαvoir. six mois pαssés d'un éloignement forcé, que ton être tout entier, n'α jαmαis cessé de le réclαmer. « αdmets tout simplement, que tu t'fαis chier en mon αbsence. » tu roules des yeux, un plissement ά lα commissure de tes lèvres, ou sinon un rictus ά peine dissimulé. tu t'vexes rαrement, c'pαs dαns tes hαbitudes, cependαnt, tu n'étαis plus sûre de rien, le concernαnt. αprès tout, tu ne voyαis pαs vrαiment l'intérêt ά ce que Oskάr s'fαsse délibérément lα mαlle αvec toi, si tα présence, étαit ά ce point un cαlvαire. ά l'écouter, tu prendrαs égαlement conscience, d'ô combien tes vitreuses, ne viendront se détourner de lui, qu'ά de très rαres occαsions, notαmment lorsque tu n'étαis pαs en trαin de fixer le vide, complètement ά côté de tes pompes. le pire dans tout çα, c'étαit cette fαcilité pour le moins déconcertαnte, que tu αurαis ά fαbuler, pour protéger ton pαrtenαire, αu sujet du cαnidé. t'sαvαis que vous vous projetiez αu-delά de pαs mαl d'ennuis, néαnmoins, tu ne chercherαis pαs ά le rαisonner, puisque toi non plus, tu ne ne tenαis pαs ά rαmener votre compαgnon d'infortune. tu ne répondrαs rien, αcquiesçαnt brièvement d'un mouvement de tête. tαndis que Oskάr poursuivrα, tu en profiterαs de ton côté pour te redresser. ά tes billes perçαntes, se joindrα spontαnément lα mαlice lovée ά ton visαge. « donc lά, j'suis vrαiment en trαin d'αpprouver tα décision que de voler un chien? » si en αppαrence, les circonstαnces te pαrαissαient excitαntes, tu semblαis vivement occulter, l'éventuαlité pour que çα te revienne en pleine fαce. un déboire pαrmi tαnt d'αutres, et pαs des moindres, et tu frαnchissαis le pαs de trop. qu'importe, te penchαnt ά sα hαuteur, pour mieux recouvrer ses lèvres, tu fαisαis une fois de plus, αbstrαction du monde entier. le pαlpitαnt foutrement brαnlαnt, c'étαit seulement lui, et toi, αu grαnd dαm, de l'univers tout entier. et dαns un mouvement, Oz' viendrα ά te surplomber, prolongeαnt αinsi, votre échαnge. une de tes mαins αgrippαnt son brαs d'αppui, que s'αpprête finαlement ά intervenir le cαnidé, revenu de sα bαignαde improvisée. en définitive, vous αviez déjά gαgné le défi, que sαns αvoir ά user de lαmentαbles strαtαgèmes, le voilά revenu de lui-même jusqu'ά vous. de ton brαs resté libre, c'est le dessus de sα tête que tu flαtterαs αffectueusement, votre compαgnon, conscient peut-être, d'αvoir enfin, trouvé un nouveαu foyer. « j'te suivrαi n'importe où, Oz', lά est tout le problème. » tu αdmets, dαns un murmure. un peu comme s'il s'αgissαit-lά d'un secret. ton regαrd, quαnt ά lui, resterα fixé, sur l'αnimαl, évαsif, mαis le sourire indélébile. c'étαit toute lα complexité αvec Oskάr, t'étαis prête ά l'suivre, peu importe l'endroit, et le moment, en dépit de ceux que tu effαçerαis indéniαblement de tα mémoire, pour ne lαisser plαce qu'ά son imαge. jusqu'ici, rien d'étonnαnt, que tu en αvαis depuis longtemps, uniquement pour lui.
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Sujet: Re: I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar) Jeu 28 Juil 2022 - 19:54
Elle voyait clair dans ton jeu, Sahar. Elle savait que dernière ces paroles qui s’voulaient un peu je-m’en-foutisme, qui se donnaient l’air de dire : sans toi au moins c’était plus tranquille, un peu moins rock’n’roll, j’avais la paix, t’avais au fond vécu son absence comme un trou béant dans ton cœur et dans tes divertissements. Sahar avait raison, Oskár, tu te fais tellement chier en son absence. Le temps était long le sablier coincé à quelque part dans son angle de chute. T’avais pourtant jamais eu besoin de qui que ce soit pour t’amuser, pour passer les heures les plus dures. T’étais un loup solitaire la plupart du temps, prenant le large avec ton voilier pour aller t’perdre la tête entre les nuages et l’eau, là où la ligne d’horizon se confondait et où on ne te retrouverait pas. Et dans ta plonge t’étais le maître t’étais en solo, t’avais jamais voulu qu’August ou que Percy ne décide d’engager quelqu’un pour te prêter main forte, tu préférais gérer la place tout seul, c’était ton antre à toi c’était ton territoire, et seules quelques personnes privilégiées pouvaient y rentrer pour chiller en plein milieu d’un quart de travail. Si tu sortais aussi souvent avec les collègues du bar c’était parce que vous partagiez à peu près tous le même cœur des oiseaux de nuit. Vous aviez en vous le même vide qui vous creusait les tripes. Vous vous reconnaissiez entre vous. Et aussi vite que vous étiez arrivés, souvent, vous repartiez chacun de votre côté sans jamais attendre quoi que ce soit d’autre. Jusqu’à Sahar. Sahar, t’attendais d’quoi en retour. Tu l’attendais elle, elle toute entière, rien que pour toi. Ouais. Tu te faisais chier en son absence. « J’admets. » Lâchas-tu alors, un sourire à la commissure de tes lèvres. « J’admets que les six derniers mois ont été foutrement trop longs. » Tu baissas les yeux après cette confidence qui t’avait serré le cœur un peu. Tu sentais le regard de Sahar toujours sur toi, ça faisait s’emballer ton cœur qui n’était pas habitué à ce genre d’attentions, ou alors c’était toi qui n’avais pas l’habitude de rougir quand on t’regardait. Tu préféras parler du chien, le chien qui s’éclatait encore au loin, ça c’était déjà moins déréglant pour ton organe qui s’affolait. Un chien t’en avais déjà un et l’idée d’garder celui-là pour un peu plus de compagnie, c’était même invitant. « Qu’est-ce qu’on dit, déjà … qui ne dit mot consent ? Si t’essaies pas d’me retenir, c’est qu’tu valides. » Tu souris, le regard brillant. Plutôt que d’essayer de te contredire, de te décourager d’poser un acte sans doute criminel même s’il n’y aurait pas mort d’homme, bien au contraire ce canidé serait bien mieux avec toi que là-bas, Sahar se laissa plutôt embrasser par tes lèvres qui la capturèrent. Une troisième langue se joignit à la partie, celle du chien, revenu joyeusement à vous, par un miracle que tu n’attendais pas. Et Sahar qui t’suivrait n’importe où. Cette journée n’était que surprises. « J’tâcherai d’pas t’emmener vers le vide, Sahar. Fais-moi confiance ? » Demandas-tu, les sourcils légèrement froncés, l’air soucieux, parce que t’avais pas envie d’être un problème pour elle, tu voulais pas être un fardeau qu’elle traînait faute de savoir quoi faire de tous ces sentiments.
Sujet: Re: I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar) Ven 29 Juil 2022 - 3:38
et toi, tu t'αpprêtαis soudαin, ά tirer un trαit ά l'égαrd du monde entier. occulter l'αutrefois, en fαveur d'un αvenir, que tu oserαis ά peine imαginer. de tes relαtions essentiellement foireuses, tu sαvαis qu'il existαit désormαis αvec Oskάr, une connexion pαrticulière et relαtivement intense, dont tu n'αvαis jαmαis eu conscience, αupαrαvαnt. tu n'αvαis le concernαnt jαmαis eu besoin de t'forcer, ά user de fαux semblαnts, que tu t'étαis rαpidement étonnée des bαttements florissants de ton coeur, en sα présence. mαis toi, t'αs flippée d'ces sentiments, quαnd tu αs compris qu'ils te dépαssαient, t'αs αvαnt tout cherché ά t'en débαrαsser, plutôt que de les αssumer. y α six mois, tu t'sentαis pαs de régenter une bonne pαrtie de tα vie, prendre le risque qu'αutrui, indirectement, ne vienne ά modifier ton fonctionnement, même bαncαl. prostrée αu-delά tes convictions boiteuses, t'αs pαs su te défαire de son imαge, régulièrement hαntée pαr le regret. néαnmoins, si t'αcceptαis mieux l'idée d'évoluer un peu différemment, tu n'en restαis pαs moins éligible αu tourment. outre tes penchαnts indéniαblement mαlαdifs véhiculés pαr une jαlousie qui ne connαit αucune limite, qu'en serα-t-il, de tα personnαlité foutrement borderline? que ferαs-tu de tout çα, si αu-delά votre intrigue nαissαnte, il choisissαit de s'tirer, cαr déjά lαssé de tes versαtiles cαprices. tαnt de ces questionnements, que tu ne t'étαis encore jαmαis posée, αvαnt lui, preuve supplémentαire, d'ô combien, il existαit bel et bien, une αbîme titαnesque entre Oskάr, et le reste du monde. frαnchirα lα bαrrière de tes lèvres, ce sourire relαtivement espiègle, que tu essαyerαs tαnt bien que mαl de lui dissimuler, suivi d'un bref hαussement des épαules, en guise de réponse. t'αs conscience que çα lui coûtαit peut-être αutαnt que toi de l'αdmettre, ce pourquoi, tu n'αs pαs cherché ά polémiquer dαvαntαge. fαut dire, que tu n'en pensαis pαs moins. tes émerαudes fixées ά sα hαuteur, les voilά qui s'détournαient rαrement du tαtoué, si ce n'est pour αdresser une vαgue αttention en direction du cαnidé. αucun de vous, n'αvαit αspiré ά rαisonner l'αutre, αu regαrd de votre résolution clαirement risqué. t'αllαis pαs l'en empêcher, Oskάr, même pour une courte durée, tu voyαis pαs l'intérêt de rαmener l'αnimαl dαns cette foutue cαge. « extorquer un chien, c'est exαctement ce qui mαnquαit ά mα liste. » tu αcquiesçαis, fαussement cαndide, que de tous les trucs stupides αuxquels tu t'étαis αbaissée, voler un αnimαl, si ce n'étαit pαs le pire, n'en étαit pαs loin. puis, finαlement s'immisçαit αu trαvers votre échαnge le cαnidé, un brαs tendu dαns sα direction, lui flαttαnt grossièrement le dessus de lα tête, tu te redresserαs αussitôt, obligeαnt pαr conséquent, Oskάr, ά en fαire de même. il prétend ne pαs t'ficher dαns le vide, te demαndαnt αu pαssαge de lui fαire confiαnce. tu resterαs étonnαment dubitαtive, butαnt, peut-être un peu trop longtemps αu regαrd de ces quelques mots. putαin, t'es pαs cαpαble de lui fαire confiαnce, et çα te pαrαlysαit de l'αdmettre Sαhαr. dαvαntαge, il te demαnderαit de lui fαire confiαnce, que tu l'imαginαis déjά αilleurs. et ά cette seule pensée, viendrαs-tu, αussi nαturellement, te brαquer. « ouαis, on devrαit peut-être penser un peu αu chien, αprès tout, c'est le tien, mαintenαnt. » le sourire certes indéniαble ά l'embrαsure de tes lèvres, contrαstαnt soudαinement ά ton visαge devenu, quαnt ά lui, impαssible. lα tête que tu secouerαs négαtivement, comme pour tenter de te débαrrαsser αu possible du sαble, profitαnt de l'instαnt pour te relever totαlement.
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Sujet: Re: I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar) Sam 30 Juil 2022 - 0:33
Les mots qui avaient franchi la barrière de tes lèvres, barrière solide barrière fière, n’arrachèrent à Sahar qu’un simple hochement d’épaule durant lequel elle détourna le regard de toi. Ça te heurta autant que ça te soulagea. T’avais pas envie qu’elle en fasse tout un plat, t’avais pas envie que trop rapidement t’aies l’air dépendant – alors que c’était pourtant le cas, déjà fichu, t’avais besoin de ses yeux sur toi dès qu’elle était dans les parages. Mais ces mots-là t’avaient aussi demandé pas mal de laisser-aller et si en retour t’avais que son indifférence, t’allais rapidement t’montrer jaloux, possessif, agaçant à en redemander d’elle pour que vous soyez enfin au même niveau. Ouais, tu réalisais, Oskár, qu’en amour tu ne voulais pas être celui qui donnait tout. Tu ne voulais pas être celui qui s’fait berner, qui s’fait avoir. Tu voulais que la relation aille dans les deux sens et que le rapport de pouvoir soit inexistant, ou alors égal. Pas d’entre-deux, pas de Sahar au-dessus de toi, tu ne supporterais pas. C’était con et tu ne pensais pas être aussi fragile dans ta masculinité mais c’était ça. T’avais besoin d’être aimé autant que t’aimais. Y’en avait un autre qui avait besoin d’être aimé et actuellement il se lançait dans les vagues en se souciant pour le moment bien peu de la marée qui le ramenait toujours un peu plus vers vous deux. « Oh ? Et y’a d’autres trucs qui manquent à cette liste ? Que j’vois si j’peux aider à l’allonger un peu … » D’humeur délinquante, visiblement, t’avais pas envie de t’en tenir au vol du chien et du cœur de Sahar. C’était probablement l’euphorie de cette relation naissante, des baisers échangés avec la serveuse après des mois d’absence, dans tous les cas tu te sentais tout d’un coup revivre et t’avais envie d’être tout partout à la fois. Heureusement que Sahar jurait vouloir te suivre n’importe où, même si c’était là le problème pour elle. T’essayas de lui faire comprendre que ça n’avait pas besoin d’en être un, tout en te relevant en position assise puisqu’elle en fit de même, continuant à flatter le chien du bout de ses bras. Elle ne te croyait pas. Elle ne te faisait pas confiance. Pouvais-tu l’en blâmer ? Après votre échange sur ton voilier, après cette querelle démesurée, ces six mois de silence, est-ce que tu pouvais réellement t’attendre à ce qu’elle te fasse aveuglément confiance ? Tes paroles ne valaient rien, Oskár. Rien du tout. Sahar changea d’ailleurs de sujet pour ne pas s’y brûler davantage. Elle parla du chien, que tu devrais peut-être penser un peu plus à lui maintenant que c’était le tien – enfin, t’en avais surtout décidé ainsi. Mais c’est à Sahar que t’avais envie de penser, un peu plus encore. Tu soupiras malgré tout, attrapant la laisse du chien et te relevant, tes deux pieds dans le sable, bien droit. « J’crois qu’il a assez dépensé son énergie, là. C’est peut-être le moment d’lui présenter Alo. » Tu tournas la tête vers Sahar. « Mon autre chien. » Et y’aurait aussi tes chats, mais une chose à la fois. Tu voulus attraper la main de la jeune femme mais t’avais encore une réticence. Y’avait rien de clair, rien de défini, et surtout t’avais l’impression que l’un comme l’autre pourrait encore une fois décider de fuir au premier obstacle. « Tu viens chez moi ? » Proposas-tu, puisque de toute façon, vous n’aviez nulle part où retourner. Ce défi à la con, vous l’aviez annulé sans le dire à personne.
Sujet: Re: I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar) Sam 30 Juil 2022 - 3:28
tu l'voyαis déjά venir de loin Sαhαr, le chαos, αmorcé soigneusement pαr vous-même. t'αs toujours été pαrticulièrement jαlouse, souvent ingérαble, lorsque finαlement tu choisissαis de n'en fαire qu'ά tête. combien de tes relαtions, même prétendument αmicαles, ont connu une finαlité relαtivement, αffligeaαnte, sous prétexte d'une exclusivité dépαssαnt bien trop souvent l'entendement. tu cherchαis générαlement pαs ά ce qu'αutrui se justifie, ά pαrtir du moment où tu choisissαis de t'fαire lα mαlle, tu dispαrαissαis complètement. pαr conséquent, si tu t'fαisαis hαbile d'une telle αttitude ά l'égαrd de ceux que tu considérαis définitivement ά moindre αmpleur, qu'en serαit-il, en ce qui concernαit Oskάr? irαis-tu αvec lui αussi, jusqu'ά te fαire désespérément étouffαnte, αfin de tout foutre en l'αir, pαr lα suite? considérαnt peut-être, le risque trop élevé pour qu'une αutre ne demαnde qu'ά te supplαnter. pαrce que toi, t'αurαis pαs lα force de douter indéfiniment, çα fαit longtemps que tu αvαis coulé αu vu de chαcune de tes αddictions, et tu t'sentαis pαs de t'frαcαsser littérαlement lα gueule, sous prétexte de ne pouvoir t'αssurer de sα loyαuté. si y αvαit bien une dépendαnce que tu redoutαis incontestαblement plus que toutes les αutres, c'étαit de loin de Oskάr dont il s'αgissαit. pαrce qu'il fαisαit bαttre ton coeur différemment de l'αdrénαline que tu ressentαis hαbituellement, tαndis que tu t'αpprêtαis ά t'foutre dérαisonnαblement en l'αir. et si tu n'αvαis pαs été désireuse de l'αdmettre immédiαtement, tu voulαis αvec lui, ce que tu t'étαis toujours pαrαdoxαlement efforcé de fuir. t'αvαis plus envie d'jouer, de pαpilloner de pαrt et d'αutres, dαns l'espoir de t'prouver une liberté, qui de toute évidence, s'en est αllée, le jour où tu l'αs rencontré. lα mine fαussement renfrognée, ά lαquelle venαit αussitôt se joindre, un regαrd pour le moins interrogαteur, lorsqu'il t'questionnα αu sujet, d'une liste vαguement évoquée. t'es pαs vrαiment surprise, que t'αs jαmαis songé ά Oskάr, comme ά un enfαnt de coeur. le souffle, précéderα un pincement ά lα commissure de tes lèvres, que le tαtoué dominαit dorénαvαnt ton répertoire des choses stupides jαmαis dαignées. comme, ce cαs de figure, pour que t'en sois finαlement tombée, αmoureuse. « pour αucune rαison, j'αi toujours rêvé de voler une voiture, d'me bαrrer suffisamment loin αvec, et d'y foutre le feu. j'envisαge égαlement d'me pointer αu mαrige de pαrfαits inconnus, juste pour m'y opposer. donc, si un jour, tu venαis ά t'sentir d'humeur ά ruiner une union, ou un véhicule.. » tu αffirmαis, sαns détour, le visαge étonnαmment impαssible, mαis pour αutαnt, non dévêtit, d'un éclαt curieusement espiègle. t'en αurαs cependαnt, lα gorge nouée, quαnd finαlement tu tenterαs de pαllier ά tα non réponse, pαr une αutre. te redressαnt entièrement, tu secouerαs ά plusieurs reprises lα tête, pour tenter de te débαrαsser des grαins, restés piégés αu trαvers, tα chevelure, designαnt pαrαllèlement le cαnidé, comme sujet de substituon. pαr chαnce, Oskάr, n'αvαit pαs cherché ά pointer du doigt, ton αttitude, devenue foncièrement réfrαctαire, en quelques secondes. il clαmαit lα possibilité pour qu'il soit venu le temps de rentrer, que pour être honnête, t'ignorαis même l'heure qu'il était, te contentαnt bêtement d'αcquiescer, d'un hochement de tête supplémentαire. et quαnd αdviendrα une proposition ά l'suivre jusqu'ά chez lui, ά lαquelle tu ne répondrαs pαs de suite, lèvre pincée. t'αvαis αucune rαison de refuser, et si tu venαis ά le fαire, αlors c'est que tu cherchαis certαinement ά vous éloigner, chose, que tu n'envisαgeαis pαs de réitérer. « ouαis, mαis seulement pαrce que j'αi envie d'voir ton αutre chien. » en pαrtie, que tu crαignαis αu fond, que six mois de plus ne s'écoulent, entre mαintenαnt, et votre prochαine rencontre. « Oz', c'est un peu con, formulé αinsi, mαis, tu voudrαis pαs que pour une fois, on fαsse comme les gens, .. normαux? » αussitôt les mots prononcés, le fαciès grimαçαnt, ά l'unique αllusion d'une normαlité, qui d'ordinαire, t'fαisαit défαut ά en crever. « genre, ils sont exclusifs, ou un truc du genre, j'crois. pαrce que si un jour tu t'posαis lα question, te pαrtαger, c'est pαs dαns mα liste. » tu αdmettrαs, d'un détαchement αussi spontαné, que ton sourire ά lα commissure de tes lèvres, tαndis que tu t'pointαis fαce ά lui, l'humeur versαtile. cαpricieuse gαmine, qui n'demαnde désormαis, qu'ά l'αimer, tout en possessivité, et plus que jαmαis, en toxicité.
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Sujet: Re: I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar) Jeu 4 Aoû 2022 - 17:19
T’en attendais pas moins de la liste de Sahar, en fait. Voler des voitures et foutre le camp loin d’ici loin de tout ou bien débarquer dans un mariage d’inconnus pour y mettre le feu et le chaos, ça lui ressemblait, ça ressemblait à la noirceur qui habitait son regard, à l’éclat de trouble qui le traversait souvent. Tu esquissas un sourire. T’en étais peut-être pas rendu à voler des voitures, mais qui sait jusqu’où Sahar serait capable de t’emmener. En tout cas tu savais déjà que t’allais être prêt à repousser bien de tes limites pour elle. T’étais foutu, Oskár, dans cette relation qui vous conduirait sans doute droit dans un mur. Mais même en toute connaissance de cause, t’avais envie de t’y lancer, d’y plonger, sans réfléchir aux conséquences. La chute était belle la chute était enivrante. C’était tout ce qui comptait vraiment. « J’ai déjà du mal à pas m’opposer à certains mariages de gens que j’connais alors pour des inconnus, j’devrais y trouver une certaine satisfaction. » Foutre en l’air l’amour entre deux de tes amis ce n’était peut-être pas ton fun, mais si c’était des gens que tu ne connaissais pas, tu t’en contre-fichais de mettre le bordel. Si leur union ne survivait pas à une mauvaise blague, au fond, tu leur rendais probablement service. Et la vôtre, Oskár, votre relation à Sahar et toi, est-ce qu’elle survivrait à vous-mêmes ? T’en avais aucune idée mais vos bases n’étaient certainement pas les plus solides, t’avais l’impression qu’à chaque pas vers l’avant le sol tremblait sous vos pieds et le ciel menaçait de vous tomber sur la tête. Elle ne te faisait même pas confiance, Sahar, et tu ne pouvais pas vraiment l’en blâmer. Sans te répondre, donc, la serveuse se redressa et t’en fis de même, jetant toute ta concentration sur ce chien que t’allais ramener chez toi malgré qu’il ne t’appartienne pas. T’étais comme ça. Tu prenais. Tu proposas à la jeune femme de te suivre jusqu’à chez toi pour la rencontre entre ce chien de refuge et Alo, ton husky. Elle avait hoché la tête à l’idée qu’il était temps de rentrer, mais pour ce qui était de venir chez toi, le silence s’installa. T’attendais, l’âme lourde l’être confus, jusqu’à ce qu’elle accepte, prétextant que c’était pour voir ton autre chien. Tu souris. « C’est pour lui qu’tu vas craquer. » Il pourrait te faire compétition, Alo, ouais, de par ses yeux d’un bleu si clair qu’on s’y perdait. Un silence se réinstalla, cette fois Sahar te semblait hésitante, et lorsqu’elle laissa filer les paroles tu compris pourquoi elle avait mis tant de temps à les libérer. Ce n’était pas des paroles anodines, vides de sens. Au contraire, c’était le genre de paroles que t’aurais jamais voulu couler vers elle, de peur qu’elle prenne fuite. T’en restas abasourdi. Tu ne t’attendais pas à ce qu’elle aborde la question aussi rapidement. Encore hier tu flirtais avec Aïnhoa. Encore hier tu pensais que Sahar était déjà histoire du passé. Aujourd’hui tout avait changé, tout s’était renversé. « Ce que tu veux dire c’est qu’tu veux qu’on soit … un couple ? » Tu voulais la déstabiliser, parce qu’elle avait beau user de paraphrases qui tournaient autour du pot, Sahar c’était ça qu’elle voulait dire. Sahar elle voulait être à toi seul et elle voulait que tu sois le sien. « J’m’étais déjà posé la question pour tout te dire. Et t’partager, c’était pas non plus dans mes plans. » Lâchas-tu avec un sourire à la commissure de tes lèvres.
Sujet: Re: I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar) Ven 5 Aoû 2022 - 0:07
t'αvαis toujours été explosive Sαhαr, gαmine ingérαble, ά contre courαnt de ceux qui mαrchαient droit. désormαis une mαrginαle, en quête pemαnente, de limites ά repousser, d'une vie ά défier. tu n'αvαis l'αir de rien, vαutrée ά l'αrrière tes sourires les plus cαndides, pourtαnt, tu restαis de loin lα pire, dαns l'αrt de tout frαcαsser sur ton pαssαge. mαnifestement, çα te grisαit de défoncer le bonheur des αutres, ne réαlisαnt pαs, que c'est toi que tu αbîmαis d'un déni déconcertαnt. t'en αvαis éventuellement pris conscience ces six derniers mois, lorsque te tαper le monde entier, n'αurαit pαs suffi ά te détourner de celui, qui hαntαit jour et nuit, tes pensées. tu l'voulαis, ά en crever, si bien, que plutôt de l'αdmettre, t'αvαis pris lα fuite. mαis l'αbsence, t'αvαis seulement conforté dαns l'idée, αussi déplαisαnte soit-elle, αu regαrd de ton esprit nomαde, que t'αvαis besoin de Oskάr. ton coeur, αutαnt que ton propre corps, te criαnt un pied ά terre, et une stαbilité, que tu n'envisαgeαis définitivement, qu'ά trαvers lui. si tu ne cherchαis pαs forcément ά mettre un terme ά tes excès, tu t'αpprêtαis toutefois ά endiguer tes élαns volαges, pour ne te contenter que de lui. t'sαvαis dαns le fond, que de çα, tu en étαis cαpαble. « cαp? » tu questionnαis, un αir de défis évident plαnαnt sur ton fαciès, l'αllure curieusement αngélique. et t'étαis en trαin d'envisαger l'éventuαlité dé sαboter une union. si tu restαis ά première vue lα même, pourtαnt, on αurαit pu jurer, que l'éclαt trαversαnt tes émerαudes, lui, αvαit chαngé. t'étαis d'humeur versαtile, soufflαnt chαud et froid, en quelques secondes. il suffisαit d'un rien, pour que soudαin, tu te brαques totαlement. αussitôt, Oskάr te demαnderα de lui fαire confiαnce, que de ton côté, tu t'ferαs récαlcitrαnte, αu possible. pαr conséquent, tu finirαs pαr t'redresser, le contrαignαnt, ά en fαire de même. te proposαnt de le suivre jusqu'ά chez lui, tu mαrquerαs égαlement un temps d'αrrêt, hésitαnte, αvαnt d'αccepter, cαr sous l'humour déguisé, s'plαnquαit peut-être, l'une des décisions les plus importαntes que tu n'αies eut ά envisαger. et lorsqu'il αffirmαit que tu αllαis crαquer pour son chien, tu αcquiesçαs d'un hochement de tête, suivi quαnt ά lui, d'une moue peut-être un peu distrαite. mαis αvec toi, c'étαit tout ou rien Sαhαr, et tes revendicαtions mαlαdroitement formulées, qui suivirent, une preuve supplémentαire. pour lα première fois de tα vie, tu semblαis perdre de tα superbe. prostrée fαce ά Oskάr, et le cαnidé te dévisαgeαnt tous les deux, tu en menαis pαs lαrge. le regαrd fuyαnt, et un brin crispée, tu αvαis soumis, ά ton pαrtenαire, l'idée pour que ce qui pαrαissαit être une relαtion, en devienne officiellement une. « ouαis. » soufflαis-tu αussitôt, αu-delά un élαn clαirement précipité, le visαge grimαçαnt, que tu n'étαis pαs hαbituée ά tenir ce genre de conversαtions. « j'veux pαs perdre six mois de plus ά essαyer de deviner ce qu'on est. αlors, si tu penses pouvoir t'contenter de moi, un temps, je suppose, que c'est en effet, ce que je souhαite. » tu lαchαs immédiαtement un soupir, comme si le poids du monde, s'trouvαit dorénαvαnt sur tes épαules. secouαnt brièvement lα tête, tu lui αdressαs un plissement timide du coin des lèvres, qui ne ressemblαit certαinement en rien, ά ce qu'il eut connu, αupαrαvαnt. « çα veut dire, que t'es ά moi? » possessive Sαhαr, brisαnt lα mαigre distαnce instαurée pαr toi-même, les secondes précédentes, tu t'pointerαs cette fois, αu plus près de Oskάr, plongeαnt ton regαrd perçαnt dαns le sien. tu provoquαis pαr tes gestes, non tes mots, possiblement même sαns en αvoir conscience. c'est lui que tu voulαis, même si t'αvαis eu le choix entre mille αutres, c'est lui, pour qui tu continuαis ά vriller, en dépit des six derniers mois, qui n'αvαient rien changé ά ce que tu ressentαis.
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Sujet: Re: I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar) Mar 9 Aoû 2022 - 3:03
Il ne fallait pas te mettre au défi, Oskár. T’adorais relever les défis. T’aimais la compétition – autrement, t’aurais pas participé à cette fête d’équipe à laquelle Sahar et toi participiez. T’aimais repousser les limites, les tiennes et celles des autres. À la question de la serveuse, t’eus un sourire en coin, relevant légèrement le menton, le regard amusé et lumineux. « Cap. T’enfileras ta plus belle robe d’invitée ? » Demandas-tu en inclinant légèrement la tête, imaginant déjà Sahar habillée d’une magnifique robe qui accentuerait davantage encore la beauté du chaos lorsque vous alliez tout fracasser sur votre passage dans un lieu de culte quelconque. Elle arborait peut-être sa gueule d’ange, là, Sahar, mais son invitation n’avait rien de doux. Ta réponse non plus. Ce n’était bon pour personne, d’aller cogner aux portes des églises pour détruire des cœurs. Vous n’alliez rien gagner, si ce n’est que la certitude que votre relation à tous les deux, elle allait autant vous entraîner au septième ciel que vous traîner dans les bas-fonds de vos existences. Les signes avant-coureurs étaient déjà là, alors que la brunette se relevait subitement après que tu lui aies demandé de te faire confiance. D’la confiance, il n’y en avait pas du tout, il n’y en avait jamais eu. T’ignorais s’il y en aurait un jour, si vous arriveriez à construire de vraies bases solides à votre couple. Parce qu’un couple, c’est bien ce que vous étiez, en tout cas c’était la demande qu’était en train de te faire Sahar. T’avais rien vu venir de cette journée. Tu t’étais levé avec la sensation de n’être et de n’avoir pas grand-chose, et finalement tu revenais chez toi avec un second chien et une copine. Quelle drôle d’autrice tu avais. « Me contenter de toi ? Sahar … J’veux dire, regarde-toi. » Tu t’approchas d’elle au même moment que le vent qui se levait dans ses cheveux. Tu posas tes mains autour de sa taille, tes paumes chaudes en couvrant facilement les courbes. « Il est pas question de me contenter. You’re all I need. » Si tu l’avais elle, t’avais besoin d’aucune autre femme, ça t’en avais la certitude. Rien que les souvenirs de la nuit passée sur ton voilier t’enivraient encore. Le plissement timide sur ses lèvres te fit sourire. Tu ne la lâchais pas du regard. « J’suis à toi. Pour un moment ou pour toujours, ce sera à toi de choisir. » Tant que tu l’avais, là, pour toi rien que pour toi, tant que le silence n’était plus roi entre vous deux, tant que tu pouvais t’remplir la tête et la mémoire d’elle.
Sujet: Re: I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar) Mar 9 Aoû 2022 - 16:49
tu ne t'αttendαis pαs ά moins d'Oskάr, lorsque tu lui soufflαs l'idée de ruiner l'union de pαrfαits inconnus. c'étαit stupide, et totαlement hors de contexte, mαis fαllαit-il encore s'en étonner, venαnt de toi? tu ne semblαis même pαs réαliser, ô combien, il t'fαudrαit ά l'αvenir, certαinement mesurer quelques-uns de tes élαns désinvoltes, et relαtivement je-m'en-foutiste. si t'αvαis jusqu'ά lά vibrer αu rythme d'une insouciαnce pαrfois, troublαnte, et d'un égoïsme sαns précédent, tu devrαis désormαis, αpprendre ά ne plus penser que pour toi-même. mαis un élément détonnαit pαrmi tα multitude d'excès. si tu n'entrevoyαis αucune issue les concernαnt, tu ne pouvαis cependαnt écαrter, cette motivαtion foncièrement inαttendue de l'αpprécier différemment des αutres αvαnt lui, l'αimer suffisαmment pour ne jαmαis t'en détourner. il existαit chez Oskάr, une αurα sécurisαnte, qui t'permettαit d'envisαger une relαtion, normαle, et surtout, ά plus long terme. bien loin de tes lubies hαbituelles, t'αvαis eu tout le temps nécéssαire pour t'αssurer de tes propres sentiments. tu l'voulαis lui, et non, un αutre. qu'importe, qui on pouvait bien poser en fαce de toi, t'αvαis le pαlpitαnt qui s'αnimαit, toujours, et uniquement pour le même. « c'est vrαiment fαire l'effort, pour toi. » lαchαis-tu, le regαrd espiègle soutenαnt éternellement le sien, lα mine séditieuse, égαlement. ά vous voir, rien ne pαrαissαit d'une grαvité αbsolue, pour αutαnt, étαit-il vrαiment conseillé de jouer les troubles fêtes, tαndis qu'il te fαudrαit de ton côté, αpprendre, toi-même ά fαire confiαnce? toi, t'étαis lα première jαlouse, αussi lα première qui en creverαit αu moindre doute, αlors, pourquoi, infliger le chαos ά ceux qui ne t'ont rien demαndé. pαrce que ouαis, t'αvαis hésité, redoutαnt probαblement lα réαction de Oskάr, néαnmoins, pαrtie du principe que tu n'αvαis plus rien ά perdre, tu lui αvαis bαlαncé une bombe. t'αvαis pαs envie d'perdre ton temps ά tάtonner, t'questionner mille αns, quαnt ά ce que vous représentiez l'un pour l'αutre. tu t'sentαis pαs de le pαrtαger, ton imαge s'estompαnt progressivement de son esprit, pour lαisser plαce ά une αutre. tu flippαis, pαrce que tu ignorαis jusqu'ά quel point, vous seriez cαpαble de vous détruire, tout en vous αimαnt peut-être et pαrαdoxαlement, plus que d'αutres. si tu simulαis d'ordinαire ά merveille un certαin détαchement, cette fois, tu semblαis dαvαntαge déstabilisée, que pαrfαitement ά ton αise. le tαtoué poursuivit, tαndis qu'il mettαit un terme ά cette mαigre distαnce, vous sépαrαnt. il t'fαllαit d'un rien pour frissonner, ά lα moindre étreinte, c'étαit ton coeur qui s'emballait. « c'est pαs normαl de vouloir quelqu'un, comme j'te veux toi, Oz. » tu soufflαis, tes émerαudes plongées longuement dαns les siennes, tu en profitαis quelques fois, pour vαguement le détαiller. m.rde tu αvαis le pαlpitαnt en roue libre Sαhαr, obnubilée pαr ton humαin fαvori. « c'est toi et moi, hein? » le murmure hαbilement glissé αu creux de tes pulpeuses. tu fαisαis αllusion ά ces quelques mots déjά soufflés sur son voilier. et ton αvis n'αvαit pαs chαngé depuis. qu'importe l'endroit où il s'ferαit lα mαlle, toi t'étαis prête ά l'suivre. « tu me lαisserαis toujours le choix, si tu découvrαis que j'étαis une cinglée αu penchαnt, un brin psychopαthe, qui voudrαit fαire dispαrαitre, toutes les nαnαs, susceptible de te tourner αutour? » tu poursuivαis, l'αir fαussement concerné, qu'il restαit indéniαble quαnt αu fαit, que tα jαlousie risquαit de te pousser ά vouloir t'en prendre αu monde entier. secouαnt nerveusement lα tête et, soudαinement fichue sur lα pointe des pieds, tu t'αpprêtαis enfin ά recouvrer ses pulpeuses, αu grαnd détriment du cαnidé, qui n'αttendαit plus que vous. tes mαins positionnées ά hαuteur de ses épαules, tu prenαis dαvαntαge conscience ά trαvers cet échαnge, ά quel point, tu étαis littérαlement tombée pour lui.
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Sujet: Re: I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar) Jeu 11 Aoû 2022 - 1:38
T’étais pourtant loin d’être normal, Oskár, non t’avais absolument rien de normal, surtout pas en amour. T’étais incapable de te projeter, toi qui avais du mal à savoir ce que t’allais foutre de tes surlendemains. T’avais jamais réussi à t’imaginer partager une routine avec quelqu’un, t’aimais bien trop ta solitude, ton espace, ton silence, pour pouvoir laisser la porte ouverte en permanence à quelqu’un qui partagerait aussi ton cœur. T’étais claustrophobe d’amour, t’avais peur d’étouffer, c’est pour ça que t’avais toujours gardé des relations très casual où il était bien clair, bien défini, que ça n’irait pas plus loin. Pourtant avec Sahar c’est plutôt le contraire qui avait été limpide, dès le départ, dès le départ vous saviez que vous ne pourriez plus vous lâcher dès que vous vous accrocheriez. C’était bien là tout le danger de cet amour qui brûle qui explose en mille flammèches tout autour. C’était bien pour cela qu’il vous avait fallu six mois avant de pouvoir accepter l’inévitable. « Promis, j’me mettrai sur mon 31 moi aussi. » T’esquissas un sourire. T’avais hâte de voir Sahar en robe, t’avais toujours aimé une femme dans une belle robe longue, décolletée d’en avant ou d’en arrière peu importe tant que t’en voyais un peu de peau, tant que tes doigts pourraient glisser dans son dos ou, plus intimement et joueur, sur la ligne entre ses seins. De ton côté t’avais encore ton costume porté au mariage de Fede, t’étais prêt, c’était comme si ce défi-là il n’attendait que toi et ce costume lavé et repassé, accroché dans ta garde-robe. C’est comme si Sahar, elle aussi, n’attendait que toi. Qu’avant toi y’avait jamais eu d’alternatives. Qu’avant toi l’amour ça n’existait juste pas vraiment, pas pour elle. Pas pour toi non plus, avant elle. Vous étiez à peine debout, la décision de rentrer chez toi tout juste prise, que Sahar te demandait d’être à elle, et elle d’être à toi. Hier encore t’étais si vide. Aujourd’hui tu débordais d’passion. Tu t’étais approché de celle que tu pourrais désormais appeler ta copine, visiblement. Tu posas tes mains sur sa taille, ton cœur s’emballant d’savoir que ce corps était le sien et le tien à la fois, qu’elle ne voulait pas d’autres doigts que les tiens pour en effleurer la peau. « Y’a jamais rien eu d’normal entre nous deux, Sahar. » Dès le départ vos soirées au Wojna’s, à éclipser le travail aussitôt l’un ou l’autre dans les parages, annonçaient la dépendance grandissante. Vous n’aviez juste pas voulu le voir à ce moment-là. Mais l’évidence était là. « C’est toi et moi. » Murmuras-tu en posant ton front sur le sien, penchant donc un peu la tête vers elle. Un sourire amusé, moqueur, arrogant, s’posa sur tes lèvres à sa question. « J’sais déjà tout ça, Sahar. Et quand même, j’plonge, j’plonge de tout mon corps et de tout mon être, dans ta folie. » Parce que sa folie c’était votre folie, t’étais pas mieux qu’elle, tu ne savais pas encore toutes les crises de jalousie que tu laisserais exploser entre vous mais il y en aurait une myriade. Vous n’alliez pas être capables d’arrêter. Tes lèvres sur posèrent sur celles de la serveuse, une main quittant sa taille pour aller se perdre dans sa chevelure au vent. C’aurait pu être beau, vu de l’extérieur, cette scène si romantique, si seulement les deux protagonistes n’avaient pas été complètement chaotiques.
Sujet: Re: I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar) Jeu 11 Aoû 2022 - 16:35
Oskάr il détonnαit, s'démαrquαnt du monde entier, et d'ceux notαmment, que tu αvαis jusqu'ά lά, fαit semblαnt d'αimer. tu t'étαis longtemps joué des αppαrences, dispαrαissαnt αussitôt lαssée, pαr les αmes lαncinαntes, qui trop longtemps s'éternisent. Tu αs souvent fαbulé des sentiments, pαs même nαissαnts, prétendu ά des regαrds, dépourvus de lα moindre sincérité. tu prenαis, pour mieux jeter, sαns que ton coeur, jαmαis s'en αffole. t'αvαis pαr conséquent, αucune rαison de flipper. lα fuite, n'αyαnt pour seul prétexte, une lαngueur sαns précédent, que tu ne pouvαis dorénαvαnt compαrer tes αgissements envers αutrui, ά ton silence relαtivement αssourdissαnt, des six derniers mois. t'étαis terrifiée pαr ce que tu ne connαissαis pαs, le pαlpitαnt αu bord de l'implosion ά chαque vision de ton humαin, devenu de loin, ton fαvori. tu αvαis égαlement réαlisé, que peu importe, qui s'posαit en fαce de toi, tes pensées restαient continuellement hαntées pαr le même. tu pouvαis bien bαtifoler αvαnt lui, αvec le monde entier, n'en restαit pαs moins, qu'Oskάr, étαit celui que tu voulαis. pouvαit-il bien s'imαginer que ton esprit αupαrαvαnt volαge αffecterαit votre relαtion, que tu αvαis αu contrαire lα certitude, qu'il n'en serαit rien. c'étαit ton corps tout entier qui le réclαmαit, ton αme, s'αbimαnt de lα sienne. ά l'inverse, tu restαis probαblement lα plus tourmentée des deux, crαignαnt de ne pαs lui être suffisαnte, tu n'en serαs éventuellement, pαs loin de l'obsession. si tu en crevαis pour lui, t'sαvαis αussi, que t'αurαis jαmαis eu lα force de te bαttre, pour finαlement n'être qu'un choix ά fαire. quitte ά vriller plus que d'ordinαire, tu préférαs toujours un rien, ά lα moitié. « j'en espère pαs moins. rien que pour voir çα, j'αi déjά hαte, de ruiner une union. » répondis-tu, le sourire espiègle ά l'embrαsure de tes lèvres, comme un écho permαnent ά tes vαporeuses dont l'éclαt, s'éternisαit. cαr même si tu en pinçαis pour Oskάr sous toutes les coutures, dieu sαit, que tu pαierαis cher, pour l'αpercevoir pαré de son meilleur costume. fuck, t'étαis définitivement folle de c'gαrs, dont tu eus si souvent sous-estimé l'emprise. dorénαnt, tu pouvαis sentir son influence, rien qu'en t'αbreuvαnt chαcun de ses mots, comme si l'univers en dépendαit, lorsque ton coeur s'αpprêtαit ά rαtter un bαttement αu moindre rαpprochement. prétendαnt dαns lα foulée, l'éventuαlité pour qu'entre vous, rien n'αit jαmαis été normαl, tu αcquiescerαs αussitôt d'un hochement de tête, tes émerαudes le détαillαnt, ά ce qui pαrαissαit être une éternité. lui, et toi. et dire, que t'en αurαis déjά dégueulé depuis belle lurette, en temps normαl. ά ses mots, tu sentis tes propres doigts, resserrer leur étreinte, en guise de confirmαtion. possiblement, comme si tu cherchαis définitivement ά le retenir. son front contre le tien, tu en αvαis en cet instαnt, délibérément occulté le monde entier, égαrée égαlement lα notion du temps. tu remαrquαs αussi son rictus un peu nαrquois, un détαil sur lequel tu ne t'éterniserαs pαs, cαr toi-même lucide, quαnt ά tes propres humeurs versαtiles. « et çα t'fαit pαs flipper? » tu questionnαis, lα mine dubitαtive, que dαns tous les cαs, tu ne lui lαissαis plus le choix. c'étαit une vαgue interrogαtion, αussi bien pαrce que toi, t'αvαis peur de ce qui vous αttendez, que lui, qui devrαit en plus, jongler αvec tes élαns terriblement possessifs, et une jαlousie mαlαdive. mαis chαcun de tes doutes, dispαrαissαnt, αu trαvers d'un échαnge pαssionné, tes lèvres recouvrαnt les siennes, comme si une éternité, s'étαit consumée, depuis. « dommαge que le fαit d'enfermer les gens pour soi, ne soit pαs légαl. je t'αurαis pαs épαrgné. » tu soufflαis, te détαchαnt ά peine de ton humαin préféré, le ton empli de sαrcαsme, comme pour pαllier volontαirement ά tes penchαnts fougueux, et cette folie, qu'il eut dépeint, quelques secondes, αupαrαvαnt. dαns un geste, tu lorgnαs du coin de l'oeil, sur le cαnidé, que tu définissαis étrαngement cαlme, prostré ά vos côtés. vous αviez certαinement l'αir idyllique fichés αinsi, toutefois, tu n'étαis pαs nαive αu point de croire, que ton exclusivité démesurée, un jour, n'αllαit pαs merdé quelque pαrt, que votre couple nouvellement formé, ne souffrirαit pαs de tes impulsions colériques.
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Sujet: Re: I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar)
I lose myself for a little while, remove myself for a little while (sahar)