Maladresse, gentillesse & joliesse ~ Allen

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Alors premièrement, non, je ne suis pas une femme seule qui est venue faire un tour au bar. Seule. Enfin pas vraiment. Enfin non ! Non ! Je repasse ici après le boulot dans l'espoir d'y croiser une copine. J'ai pas – du tout – envie de rentrer chez moi maintenant, de ranger la lessive, et patati, et patata. Et comme je n'ai pas voulu harcelé mon répertoire à la recherche d'une amie qui ne ferait rien d'autre que se dorer la pilule au soleil, j'ai pris l'initiative de venir ici. Seule. Et bien sûr, personne ! C'est bien la première fois que ça n'arrive. Je parle comme si j'avais l'habitude de faire ça mais en fait ça doit bien faire quatre mois que je ne suis pas passée comme ça à l'improviste dans ce bar. J'ai fait mine de m'asseoir dix minutes au comptoir dans l'espoir de. Mon Dieu Maddie … Te voila pochtrone ! Hihi. Alors non je ne me suis pas enfilée des shoots de Tequila. Manquerait plus que ça. Je me suis bu un soda vite fait. Toujours dans l'espoir de voir arriver une tête connue que j'irais accueillir avec le grand sourie. « Oh bah qu'est-ce que tu fais ici ? Tu passes à l'improviste ? Toi aussi ? Quelle coïncidence !! Hihi ». Oui je me fais le film dans ma tête. Je n'ai que ça à faire de toute façon. Et oui je t'enquiquine toi là ! Qui me juge sans me connaître ! Hihi. Non mais !

Je ne prête pas plus que cela attention aux gens. Je jette bien un coup d’œil à la porte de temps en temps mais sans plus. La bar est pas super rempli à cette heure-ci. J'aurais peut-être du rentrer chez moi pour revenir un peu plus tard. Ou aller me balader sur la plage dans l'espoir de. Je regarde l'heure à ma montre une dernière fois. Il est temps d'y aller. Je vais pas perdre plus mon temps que nécessaire. Puis j'ai des trucs à faire chez moi … Et c'est à ce moment là que je remarque un homme. Seul lui aussi. Quand est-ce qu'il est rentré ? Et depuis combien de temps il est là ? Oui je sais, je m'en pose des questions ! Je le regarde juste assez pour le trouver vachement beau gosse. Mais je n'ai pas envie d'aller m'installer à coté de lui. Et je ne vais pas non plus lui lancer des regards insistants. C'est décidé, je m'en vais ! Je prends mon sac. J'y coince à moitié mon foulard. Je me lève et me dirige vers la sortie. Je ne suis pas très loin quand je fais ma-len-con-treu-se-ment tomber mon petit foulard. Vraiment ! Quelle étourdie je suis. Hihi. Ce beau jeune homme va sans doute devoir se lever, ramasser mon foulard et venir me le donner en main propre. Je suis vraiment maladroite. Hihi. Ce joli foulard qu'une amie m'a offert pour mon anniversaire. Ce serait bête de le perdre tout de même ! Et puis il va falloir que je le remercie ce garçon. Mais vraiment ! Où ai-je la tête ! Hihihi ...

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Alfie n'avait pas pu t'accompagner aujourd'hui. C'était ton jour de repos mais ton meilleur pote n'était pas disponible. Ni même Effy d'ailleurs. A croire que tes amis ne sont pas disponibles pour toi aujourd'hui, quelle tristesse. Pour la peine, tu étais parti au bar, seul, dans l'idée de surement rencontré quelqu'un pour passer la journée. Oui, tu passes ta vie au bar, c'est tout à fait ça. Mais cette fois, c'était en journée ! Le barman t'avait même fait la réflexion quand tu es entré du style : "Allen, j'ai pas l'habitude de te voir en plein jour qu'est ce qu'il t'arrive mec ?" ou dans ce genre là. C'était la fin d'après-midi, alors au lieu de répondre à la blague d barman, tu lui demanda simplement une bière avec un sourire qui voulait dire : "mec fou moi la paix et donne moi d'la picole". Il te servait alors ta bière et tu commençait à la boire en discutant avec la personne qui te l'avait servi.

Tu ne t'attendais pas à passer une bonne fin de journée mais juste à trouver quelqu'un avec qui discuter ou passer le temps. Et pourquoi pas une charmante demoiselle comme celle qui vient juste de passer devant toi. Tu pris une gorgée de ton breuvage et te dis que tu devais aller lui parler car elle avait l'air d'être seule. En passant devant toi, elle fit tomber son écharpe. Quelle belle excuse, le destin te tend surement une perche mon vieux. Alors tu pris l'écharpe et rattrapa la jeune femme en question. Avant qu'elle ne passe la porte du bar, tu lui tapota sur l'épaule.

"Je crois que tu as fais tombé ça, ce serait dommage de la laisser par terre alors que je suis sûre qu'elle te va très bien !" dis-tu avec ton air italien dragueur.

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Je me suis bien tenue de le regarder lorsque je suis passé à côté de lui. Ce beau jeune homme. Il a typiquement l'air d'un tombeur de ces dames. Généralement j'évite un peu ce genre de plan qui peut vite s'avérer incroyablement cliché où le dragueur sort ses phrases toute faites. Prêtes à l'emploi et totalement impersonnelles. Mais aujourd'hui je ne sais pas … J'en ai envie ! Puis je suis certaine qu'il n'est pas comme ça. Et s'il ne fait pas preuve d'originalité je lui ferai comprendre de changer son fusil d'épaule. Auquel cas je risque bien de fort de le décevoir. Enfin … ce sera plutôt moi qui sera fortement déçue. Hihi. Mon foulard tombe donc « accidentellement ». Un véritable coup du « destin » je dirais. Hihi. Je fais quelques pas avant de sentir une main sur mon épaule. Je souris légèrement avant de reprendre un peu mon sérieux. Et d'anticiper l'air étonnée que je suis censée prendre. Je me retourne et le regarde. Encore plus beau de près. Hihi. Je l'écoute attentivement avant de poser les yeux sur mon foulard. Oh mais je ne l'ai pas fait tombé ! Il est tombé tout seul … Hihi. Je remarque qu'il me tutoie. C'est pas plus mal, ça évitera les phrases pompeuses. Terminant sur un petit compliment. J'apprécie. Ma réponse ne se fait pas prier. Oh je te remercie ! Je m'en serais voulue de le perdre ! C'est un cadeau d'une amie ! Ayant bien conscience de sa petite remarque à la fin, je me prends au jeu. Oh bah je sais pas ça … A toi de me dire ! Je m'empare alors du foulard en frôlant les doigts de ce bel inconnu. Je me le passe autour du cou et lui souris. Je ne prends pas la pose. Je ne me la « pète » pas. Je reste naturelle. Je n'en rajoute pas plus que nécessaire. Attendant un nouveau petit compliment. En espérant qu'il ne soit pas « too much ». Le juste équilibre. Je pose alors la main sur le haut de ma poitrine. Maddie. Parce que j'aimerais bien savoir à qui j'ai affaire. Je peux t'offrir un verre pour te remercier ? Non je ne perds pas de temps ! Puis bon … C'était un peu mon plan de départ. Hihi. Ah non pardon ! Le foulard est tombé tout à fait innocemment. Hihi. C'est aussi un peu une manière de voir si ce jeune homme est galant. Si oui, je ne doute pas qu'il payera ce verre plutôt que moi. Il s'est déjà levé pour venir ramasser mon foulard. Réaction somme toute normale je dirais. Mais il ne me l'a pas simplement rendu. Puis il est vachement beau gosse. Ce serait quand même bête de partir maintenant et ne pas faire plus ample connaissance. Je n'ai peut-être pas croisé une copine mais … Mais rien … Hihi.

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Pour toi, cette journée devait être tranquille. Enfin, tu n'en avais pas envie mais personne n'avait daigné t'honorer de sa présence alors tu t'étais contenté du barman et de taper la discut' avec lui pour passer le temps. Mais une jolie jeune femme t'avais perturbé. Elle était passé devant toi et avait fait tombé son foulard juste à tes pieds. Serais-ce un signe du destin ? Ou simplement qu'elle avait délibérément laissé tomber son foulard devant toi. Tu t'en fichais, alors tu t'empressais de le ramasser pour aller lui rendre tel un gentleman. Avec tout ton charme à l'italienne, tu partais vers elle pour lui rendre et rajouter un petit compliment quand tu lui donnas son foulard. Elle te remercia de lui avoir ramener car ce foulard était le cadeau d'une amie.

"En effet, magnifique !" dis-tu après qu'elle est remit son foulard.

C'était une jolie femme et Dieu sait à quel point tu aimais les jolies femmes. Alors pourquoi pas tenter quelque chose avec tout ton charme. Ensuite, elle se présenta à toi en te donnant son prénom et puis elle te proposa de t'offrir un verre pour te remercier de ce beau geste.

"Allen, enchanté" dis-tu avec un beau sourire à la jeune femme. "Je ne dirais pas non contre un verre en ta compagnie" ajoutas-tu en lui faisant les yeux doux.

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« Magnifique ». C'est le mot qu'il emploie quand je replace mon foulard. Quel charmeur. Hihi. Bon il faut dire que j'ai un peu provoqué ce compliment. Mais il doit simplement dire ce qu'il pense. Hihi. Je vais arrêter de penser comme cela on va dire que je me prends pour Narcisse. Ce qui n'est pas le cas. Je n'irai pas jusqu'à dire « pas du tout » parce que je me sais tout de même jolie ou charmante quand je le souhaite. Je me présente. Il se présente. Allen. Ca lui va plutôt bien. Il y avait un garçon dans ma classe quand j'étais petite s'appelait Allen. Et la seule chose qui me vient en tête là, maintenant, c'est une plaisanterie de mauvais goût. « J'espèrre qu'il ne l'a pas mauvaise. Allen ». Mauvaise haleine. Oui c'est très nul. Hihi. Egalement. Parce que je suis moi aussi enchantée de faire sa connaissance. Et donc je lui propose un verre. Il accepte rapidement. Ses mots se perdent un peu dans l'air ambiant. Je suis un tout petit plus accaparé par son sourire et son regard. Il ne me dit pas que c'est lui qui paye. Mince. Il est peut-être sur la paille. Ou radin. Pas un problème. Et bien si tu insistes, allons nous installer. Hihi. Dis-je non sans un grand sourire. Il était au comptoir mais je n'ai pas envie d'aller m'asseoir sur les tabourets. Pas assez « intime » selon moi le comptoir. Et puis je n'ai pas envie que le barman entende notre conversation. La table là-bas ? Je te laisse reprendre ton verre et nous commander quelque chose. Je lui fais alors un petit clin d’œil. Je te fais confiance. Hihi. Je veux voir pour quel boisson il va opter. Cocktail j'espère ! Ce n'est qu'après coup que je réalise que je m'invite moi-même. Et que je le force un peu trop à ce qu'il paye l'addition. Ce n'était pas du tout le but de la manœuvre. Alors je me reprends. Tu diras au barman que je réglerai tout avant de partir. Non je n'insiste pas lourdement. Enfin pas selon moi. J'attends quelques secondes le temps qu'il me confirme tout ce que je viens de dire ou demander. Et une fois fait je me dirige vers la table et m'installe. J'enlève mon foulard, dépose mon sac. Je sors mon téléphone. Esquisse un regard vers le bar. Il est occupé. Ne regarde pas dans ma direction. Bien. Je me regarde alors via l'appareil. Pas d'imperfection. Je le range fissa et passe la main dans mes cheveux pour les replacer correctement. Attendant le retour du bel Allen.

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Tu étais ravie d'avoir fais une belle rencontre aujourd'hui. La jeune femme a qui tu avais rendu son foulard était vraiment jolie et tu avais sortie tout ton attirail pour la séduire. Alors tu lui dis que tu étais enchanté de la rencontrer, ce qui était vrai. Tu n'allais pas passer la fin de ta journée seul, et tu en étais ravi. Elle t'avait proposé de t'offrir un verre pour ta politesse. Mais tu ne voulais pas la faire payer ton verre, tu étais quand même un vrai gentleman. Alors tu lui faisais croire. Maddie te proposa alors d'aller vous installer, et elle te demanda d'aller commander. Allons y, mais tu ne sais pas trop quoi prendre tiens. Lorsque tu arrivais au bar, tu finis ta bière d'un coup et commanda deux verres de vin au serveur. Que tu payas discrètement d'ailleurs, sans qu'elle ne le voit. Ensuite tu retourna à la table où c'était installé la jolie fille.

"Du vin, ça te va ? Je peux aller changer si ça ne te conviens pas !" demandas-tu avec les deux verres à la main.

Bon, tu n'allais pas forcément lui laisser le choix mais c'est pas grave. Après tout, tu ne pouvais pas savoir ce qu'elle voulait alors tu avais pris une valeur sure pour tout le monde, enfin normalement. Tu t'assis en face d'elle et tu commences à la contempler. Elle ne devait pas être plus âgée que toi, surement le même âge d'ailleurs.

"Que fais-tu dans la vie Maddie ?" demandas-tu poliment pour commencer la conversation.

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Allen revient plutôt vite avec deux verres de vin. Ce qui me va très bien. Je suis assez surprise je dois le dire. Je le voyais plus revenir avec deux cocktails. Magarita, Bloddy Mary, Cosmopolitain et j'en passe. Mais le vin fait beaucoup plus raffiné si je puis dire. Beaucoup plus élégant. En fait son choix est parfait. Le cocktail est trop classique. Et par conséquent pas original. Le vin n'est pas non plus l'exemple même de l'originalité mais ça change. Je passe machinalement une main dans les cheveux et le regarde en souriant. Non ne t'en fais pas. C'est parfait. Merci. Je m'empare de mon verre et le place juste devant moi. Il s'installe et je sens son regard se poser sur moi. Peut-être qu'il me trouve aussi charmante que je le trouve craquant. Ou peut-être que je me fais beaucoup d'illusions. Je décide de « jouer » un peu de cette situation où il m'observe. Je n'esquisse pas le moindre regard vers le visage du bel homme. Je me saisis de mon verre. Le porte juste au dessous de mes narines et hume les délicieuses odeurs du vin. Je fais légèrement tourner le liquide à l'intérieur du contenant avant de le porter à mes lèvres et déguste une première gorgée du breuvage. Nous n'avons pas trinqué. C'est un petit manque de politesse de ma part. Mais je me dis que je suis sans doute un peu plus charmante par tous ces gestes qu'en lieu et place de simplement le regarder dans les yeux et faire tinter nos verres. Verre que je repose délicatement sur la table avant de relever les yeux et de le plonger dans le regard d'Allen. Il m'interroge alors sur mon métier. Pendant une fraction de seconde je me dis que je vais m'inventer un travail. Un truc totalement délirant. Avant d'éclater de rire et de lui dire la vérité. Mais finalement je la joue sobre. Je travaille à la banque. Au guichet pour le moment. Dans l'espoir d'un jour avoir mon propre bureau mais il me faut plus d'expérience pour envisager un tel poste. Et toi ? Allen est-il un beau surfeur vivant de sa passion ? Un prof de sport ? Un musicien ? Je souris légèrement. Joue gentiment avec mon verre d'une main. Après qu'il m'ait répondu je lui demande. Tu es originaire du pays ? Il a un petit côté … latino je dirais. Il est peut-être australien mais ne doit pas l'être pur souche. L'un de ses parents, si ce n'est les deux, doit être originaire d'un pays d'Amérique latine. Ou d'un pays méditerranéen. J'espère qu'il ne va pas se contenter de me répondre « non » et laisser planer le mystère autour de sa personne. Quoique … C'est plaisant, c'est attirant, le mystère …

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La jeune femme à qui tu avais rendu son foulard était vraiment charmante, alors pourquoi ne pas profiter de la situation ? Cette belle femme t'avais proposer de boire un verre pour te remercier de ta gentillesse. Et évidemment, tu n'allais pas refuser, sinon se serait mal te connaître. Ni une ni deux, vous retourniez à l'intérieur du bar vous assoir mais avait, toi de ton côté, tu partais au bar pour commander deux verres de vin. Tu ne savais pas quoi prendre et puis normalement, le vin c'est une valeur sûre. Alors tu arrivas à la table et demandas à Maddie si cela lui convenait. Elle semblait ravie. Tant mieux. Quand tu étais avec une fille, tu buvais toujours du vin. Tu trouvais que ça rendait mieux plutôt qu'un pauvre mec au comptoir avec son whisky ou sa pinte de bière. Tu voyais la jeune femme commencer à boire son verre et tu l'imita simplement. Et tu lui demanda ce qu'elle faisait dans la vie pour t'intéresser à elle.

"D'accord, tu y travailles depuis longtemps ? Moi je suis coursier à vélo, je livre des restaurants à domicile, c'est un peu moins glam !" dis-tu en rigolant légèrement. "Non, je suis italien, je viens de Naples. Et toi tu es Australienne ?" demandas-tu à la suite de sa question.

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Aucun commentaire n'a été fait sur le vin. Autant de sa part que de la mienne. Pourtant il n'est pas mauvais du tout. Je ne sais pas si c'est Allen qui a commandé deux verres d'une certaine bouteille ou s'il a simplement demander deux verres de vin au barman mais que ce soit l'un ou l'autre, très bon choix. On commence alors à discuter tranquillement tous les deux. Je lui dis ce que je fais dans la vie avant de lui retourner la question et de lui en poser une autre. Essayant certainement de juger mon âge il me demande si cela fait longtemps que j'y travaille, à la banque. Un petit temps déjà. Un an et demi. Enfin un tout petit peu moins. J'ai de suite trouvé après mes études. Allen me parle alors de lui. De son boulot de coursier. Ah oui … Un peu moins glamour comme il le dit si bien. Mais il faut de tout pour faire un monde. Et ma foi il y a pire qu'être livreur dans la vie. Un peu oui … Hihi. Mais je suis sûr que tu dois avoir ton lot de mésaventures quotidiennes. Qui ne sont pas drôles sur le moment mais desquelles tu rigoles plus tard non ? Ca m'intéresse là une petite anecdote croustillante. Je suis sûr qu'il doit bien en avoir une à raconter. Et s'il répond à ma question par un simple « oui », je le regarderai en silence. Avant de lui faire un petit regard et un petit signe de tête pour lui dire « Et alors ? Raconte ! ». Nous en venons ensuite à nos origines. Italien le bel Allen. Si je ne connais pas la ville de Naples je connais au moins le pays. Maintenant, je comprends pourquoi il est très charmant. Il n'est pas spécialement dragueur, du moins pour le moment. Enfin il n'en a pas forcément besoin non plus. Il lui suffit de me regarder comme il le fait là. De sourire. D'apporter un bon petit verre de vin … Hihi. Remarque c'est peut-être son côté dragueur. Plus l'allure et les gestes que les mots. Australienne oui. En fait j'habite Bowen depuis que j'y suis née. Vingt-quatre ans dans la même ville tu imagines ? Hihi … Mais toi qu'est-ce qui t'amène par ici ? C'est quand même intrigant. Surtout que Bowen n'est pas la ville la plus réputée du pays. De loin même. Sans trop y réfléchir je ne vois pas trop les raisons qui pousseraient les gens à venir spécialement ici. A part le hasard. Et je parle de vrai hasard. Pas genre mon foulard qui tombe « comme de par hasard » alors qu'il y a un bel inconnu assis au bar. Hihihi.

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Tu voulais apprendre à connaître cette fille, à qui tu avais gentiment rendu son foulard. Un coup du destin, qui sait ? Mais le destin, c'est plutôt cool quand ça te permet de trouver de belles filles comme Maddie. Alors tu écoutais ce qu'elle te disait à propos de son travail, qu'elle était à Bowen dans cette banque depuis un an et un peu plus maintenant. Ensuite, vous veniez à parler de ton boulot, le petit coursier de Bowen c'est toi. Mais tu sais que tu ne feras pas toute ta vie ce travail mais tu en rigoles et tu trouves ça pas si mal au final.

"Oh oui, des situations cocasses, des gens un peu étrange. On pourrait écrire en écrire un livre !" dis-tu sur le ton de la plaisanterie.

La conversation filait et vous parliez de vos origines. Tu te demandais si la jeune femme était Australienne ou pas, car tu as croisé beaucoup de gens dans cette ville qui ne sont pas forcément de vrais Australiens. Alors tu écoutais la belle demoiselle, qui te confirmait quo'i, elle était Australienne et qu'elle est née ici. De plus, elle te donna son âge comme ça. 24 ans, vous aviez un an d'écart simplement.

"Je préfères pas imaginer... Je ne sais pas comment tu peux être restée là depuis tant de temps !" répondis-tu à Maddie en souriant. "J'ai fais beaucoup de voyages à travers le monde, je suis allé en France, en Espagne, en Angleterre, à Cuba, aux Etats-Unis et pleins d'autres endroits encore. Mais j'ai eu un coup de coeur pour Bowen" annonças-tu.

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Je crois qu'on pourrait écrire un livre pour tous les métiers du monde. Tristes, attendrissantes, drôle ou bizarres, je suis certaine qu'il a son lot d'anecdotes comme je peux avoir le mien. Hihi. Je comprends tout à fait. Moi-même qui suit dans un domaine plutôt sérieux j'ai parfois de grosses envies de fou rire. Et oui je l'avoue, il peut s'agir de petites moqueries. Et c'est parfois assez dur de retenir son sérieux dans ces cas là. Mais je pense y arriver. Parce que je ne veux pas vexer les gens. Ou pire, les rendre tristes. Et tu n'as pas le monopole des gens étranges. Même si ceux là, parfois, je m'en passerais bien. De souvenir t'as pas une anecdote très bizarre à me raconter ? T'en fais pas je suis bien assise. Hihi. J'espère ne pas amener la conversation sur une pente glauque ou brise ambiance. C'est pas du tout du tout mon intention. Parce que jusqu'à présent j'aime bien parler avec ce bel Allen. Je ne veux pas le faire fuir. J'attends qu'il me raconte. Prête à rire, être angoissée … Me réfugier dans ses bras forts et protecteurs ? Hihi. Il n'attend que ça depuis le début. Hihi. Un peu de sérieux de Maddie. Ne lui saute pas dessus. Enfin pas tout de suite. Hihi. La discussion bascule sur un tout autre sujet. Nos origines. Les voyages. Oui vingt-quatre, bientôt vingt-cinq, années passées dans la même ville. En même temps je l'aime tellement. J'aime tellement les gens qui partagent ma vie. Je ne me vois clairement pas abandonner tout ça. Et moi je me demande comment je pourrais avoir des envies d'ailleurs. Je suis tellement bien ici. Je plonge dans son regard. Et il peut voir dans mes yeux à quel point je suis sincère. Heureuse. Partir de Bowen pour aller où ? Et mes amies, ma famille, ma petit Juliet, mon petit Jack, mon Adi, ma Babe, … Je ne peux me passer de tellement de gens. Je l'écoute parler. Enoncer les nombreux pays qu'il a traversé. Quelle vie il a vécu. Ca me rappelle le tour du monde d'Adi. Toutes les choses que tu as du voir ! Tu dois avoir tellement d'images en tête. Tellement de souvenirs. J'ai une amie qui a parcouru le monde elle aussi et on se voit assez souvent pour qu'elle me raconte. Je serais ravie que tu puisses apporter quelques complémentarités à son récit. Que je voyage grâce à toi. Ca semble ressembler à une presque invitation pour que l'on se revoit par après. Sans savoir comment va se dérouler notre discussion. J'aime beaucoup entendre Adi parler de ses découvertes et des paysages magnifiques. De ses aventures. Je me dis que ce sera tout aussi plaisant avec lui. Surtout que je ne me lasse pas de le regarder. Je prends mon verre, y pose les lèvres et bois une petite gorgée avant de lui poser une question dont il me tard d'avoir la réponse. Et pourquoi Bowen ? Qu'est-ce qu'elle a le plus que tous les autres endroits que tu as vu ? C'est … C'est explicable ? Parce que parfois les coups de foudre, les coups de cœur, ça ne s'explique pas …

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L'ambiance était détendue, vous parliez de vos boulots, de vos vies et c'était sympa de discuter comme ça. Alors tu lui parlas de ton travail de coursier, et dans ce job, tu en as vu des vertes et des pas mûres. Comme surement Maddie, dans une banque, elle a du en voir aussi des belles. Alors la jeune femme te demanda ce que tu pouvais avoir comme belles anecdotes. Alors, tu cherchais les plus drôles que tu aurais pu trouver, et ce n'était pas très long même s'il y en avait tellement.

"Hmm, je dirais la fois où un mec m'a ouvert sa porte à poil, ou bien quand une vieille m'a ouvert et m'a dragué devant son mari" annonças-tu à la jeune femme en riant rien qu'en repensant à ces situations gênantes.

Tu avais vu pas mal de choses mais la chose que tu voyais le plus souvent c'était les gens qui t'ouvrait leur porte et qui étais totalement nu. Et souvent, tu ne pouvais t'empêcher de rire et de te taper une barre en regardant la personne. Même si c'était aussi souvent gênant. Ensuite, elle te disait qu'elle ne se voyait pas bouger de Bowen, partir vers l'inconnu. Elle te dit alors que tu as du voir plusieurs choses merveilleuses. Pour elle, Bowen semblait être sa ville de coeur, elle ne voulait pas la quitter. En même temps, tu la comprends. Pour toi, partir de Naples avait était très compliqué et ton petit pays ainsi que ta famille te manquait énormément. Chaque jour était dur sans ta maman et ton papa mais surtout tes petites soeurs, tes petites chéries que tu aimes par dessus tout. Maddie te dit alors qu'une de ses amies avait fait un tour du monde et elle voulait aussi voyager avec toi.

"Pour moi aussi ça a été dur de partir de chez moi, l'Italie me manque beaucoup. Mais j'avais besoin de bouger, de vivre l'aventure que j'pouvais voir dans les films par exemple. Je dormais tout le temps chez l'habitant, dans des endroits qui craignaient un peu, mais au moins j'ai vu du pays et j'ai vécu l'aventure que je voulais" répondis-tu à la jeune femme avec un sourire en pensant à tes voyages. "Bowen ? J'ai rencontré des gens vraiment exceptionnels ici, et j'ouvrais pas les quitter comme ça. Alors j'ai décidé de m'installer. Bowen me rappelle mon chez moi, par son climat et même par les gens que j'y connais, j'adore l'Australie" annonças-tu d'une traite.

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Hihihi. J'imagine très bien. Dans un cas comme dans l'autre ça doit être assez … déconcertant. Hihi. Je me demande s'il est déjà tombé sur une femme nue. Là pour le coup je suis certain qu'il n'aura pas été si déconcerté. La vision lui aura même sans doute plue. Tout dépend de la femme. Hihi. Moi ça ne me dérangerait pas de tomber sur un homme comme lui, en caleçon, alors que je lui livre quelque chose. Et je ne dois pas être la seule à avoir ce genre de pensée le concernant. Hihi. Je pose la main sur verre et joue doucement avec. Je regarde le bel Allen et nous reprenons notre discussion. Sujet un peu plus sérieux. Voyage. Bowen. Son chez lui lui manque tout de même. Normal selon moi. Cela me fait penser qu'il doit avoir une famille là-bas et que c'est surtout eux qui lui manquent. J'ai toujours entendu dire que les italiens étaient très famille. Je lui souris. L'écoute. L'Aventure. Avec un grand 'A'. Ce doit être incroyable. Une expérience unique. L'expérience d'une vie. Ce doit être tellement … Je crois qu'il faut le vivre pour le comprendre non ? J'ai toujours en quelque sorte admiré les gens comme toi qui partent ainsi vivre leurs rêves. L'Aventure. Partir sans rien préparer. Avec un petit sac à dos. Sans rien quoi. Et revenir exactement pareil. Sans rien. Matériellement je veux dire. Car émotionnellement, humainement, ce doit être … J'hausse un peu les épaules. Lui souris. Plonge dans ses yeux. Je peux voir qu'il est ici dans ce bar, avec moi, mais aussi un peu avec tous ces gens qu'il a rencontré. Je suis incapable de terminer ma phrase. Certainement parce qu'il n'y a pas de mot pour décrire ce qu'il a vécu. Mais il a décidé de poser ses bagages à Bowen. Des gens exceptionnels. Je me demande de qui il parle. Il se sent bien ici. Tant mieux pour lui. On ne peut que se sentir bien à Bowen de toute façon ! Tu comprends pourquoi j'y suis et j'y reste alors. Hihi. J'ai déjà discuté avec quelques personnes un peu dans ton cas qui viennent ici soit par hasard soit pour … une autre raison – hihi – et qui pensent comme toi. Qu'ils se sentent bien ici. Toujours flatteur de savoir que sa ville est propice au bonheur et au bien-être. Tu dormais aussi chez l'habitant ici ? Au début du moins. T'as trouvé une colocation ? Il serait peut-être temps que je me trouve un ou une coloc moi … C'est quand même plus fun ! Puis ça divise un loyer par deux. Lui ? Huum … Ote tout de suite ces pensées de ta tête ma petite Maddie … Hihi. Je porte le verre à mes lèvres et boit une petite gorgée de vin. Il ne faudrait pas le vider trop vite où il va avoir à en recommander un. Hihi.

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Plus tu discutais avec Maddie sur tes voyages et ton aventure personnelle, plus tu ressassais quelques souvenirs enfouis. La rencontre d'Andeana à Paris, ou alors celle d'Alfie. Mais ce sont des beaux souvenirs, que tu garderas pour toujours. tu savais que tu ne t'arrêterais pas de voyager, Freja te ferait voyager dans des endroits que tu n'as jamais vu encore. Même s'il en restait peu quand même. Partir avec ton sac à dos, et ton sac de couchage c'était pour toi l'aventure extrême. Alors quand tu reprenais tes esprits quelques instants plus tard, tu écoutais la jeune femme parler toujours aussi attentivement. Elle te dit alors qu'elle a toujours admiré les gens comme toi qui partaient sur un coup de tête.

"C'est magique, mais il faut le faire pour le ressentir !" répondis-tu à la jeune femme en souriant.

Alors, tu expliquais à la belle Maddie pourquoi tu avais choisis Bowen. Pour toi, c'était surtout grâce à des gens que tu avais rencontré ici. Alfie, Effy, Candy, Freja et tous les autres amis que tu t'étais fais ici. Tu ris légèrement quand elle te dit que tu devais comprendre pourquoi elle était resté dans les environs de Bowen. Normal, cette ville est superbe !

"Je comprends, c'est super, tu as bien raison d'être resté ici" répondis-tu à Maddie. "J'ai trouvé un appartement assez vite, mais je vis seul, mais je cherche des colocataires ! Et toi, tu vis seule aussi ?" demandas-tu, piqué par la curiosité.

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Magique … Je crois que le mot est un peu faible. Comme il le dit c'est quelque qu'il faut vivre pour comprendre. On peut se le faire raconter, on peut le voir à la télé ou le lire dans des livres mais je pense que c'est à des années lumières de la vérité. Ah l'aventure … Si Adi me disait demain qu'on prend nos sac à dos et qu'on part à l'aventure je la suis de suite. Sans la moindre hésitation. Bon un peu peut-être. Pour la famille. Et le boulot. Pas sûr que mon patron prenne bien le fait de me voir partir du jour au lendemain. Je pense effectivement qu'on peut s'imaginer tout ce qu'on veut … Tant qu'on ne l'a pas vécu on ne peut rien savoir … Je vais peut-être la faire cette aventure un jour. Au bras d'un homme. Le prince charmant de préférence. Ou alors avec ma Adi. Qui d''autre à part elle. Ca lui permettra de parfaire son tour du monde. Ou de revenir en des lieux connus. Mais on est peut-être très bien à Bowen ! Pour ça qu'il reste le bel homme. Je lui souris. S'il me dit qu'il faut que je reste ici, lui qui a découvert le monde, j'imagine que je dois suivre ce précieux conseil. Hihi. Je passe une main dans mes cheveux et les replace derrière mon oreille. Ecoutant la suite de ses paroles. Pas de colocation à priori. Pas de chambre chez l'habitant. Il y a toujours un appart de libre à Bowen ! La beauté et la magie de la ville pourtant bien peuplée ! D'ailleurs peut-être qu'il n'aime pas trop vivre seul … Ah oui ? Je vis seule moi aussi. Je t'avoue que j'aimerais bien habiter en coloc moi aussi. Mais je n'ai pas encore trouvé la bonne personne et je ne suis pas du genre à poster une annonce sur le net ou quoi. Je préfère que ça se fasse au feeling au détour d'une conversation. Un peu comme maintenant ? C'est toujours plus agréable de partager son appart ou sa maison je trouve ! Ca fait moins vide. Même si bon … Je reste rarement à regarder un film sous la couette seule chez moi. Je lui demande ? Je lui demande pas ? Je lui demande ? Je lui demande pas ? Bon … Non … T'es pas non plus du genre à rester cloîtré chez toi non plus je me trompe ? Hihi. Je lui fais un petit clin d’œil. Oh non il a clairement pas l'air d'être ce genre de garçon. Ca se voit clairement à son apparence, son look. Il me paraît être super sympa. J'ai bien fait de laisser tomber mon foulard tiens … Oui ça va je l'avoue enfin. C'était fait exprès. Hihi.

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