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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 #08 it's payback time + léanche [hot]

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MessageSujet: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] EmptyLun 28 Mai 2018 - 21:36

HJ:

Cent, deux-cents, trois-cents.. Deux-mille-trois-cents le compte y est. Tu t'étais installée sur ton lit, la liasse d'argent étendue devant toi. Tu avais des piles semi-organisées alors que tu faisais le décompte de tes économies. Deux-mille-trois-cents dollars, c'est ce que tu devais à Léo pour toutes les fois où il t'avait aidé. En fait, c'était bien plus que cela que tu lui devais, mais avec le temps certaines dettes s'étaient effacées. Tu en avais remboursé une certaine partie en travaillant d'arrachepied à ta boutique et au bar. Le reste, tu lui avais rendu sous une autre forme. Une forme un peu moins modeste, il fallait avouer. Le paiement en nature, ça faisait aussi ton affaire et tu devais l'avouer. Entre toi et Léo, c'était encore mieux. C'était le genre de remboursement que tu aimais. Mais aujourd'hui, tu comptais lui remettre de l'argent pur et dur. Tu l'avais fièrement gagnée et tu avais su, malgré les difficultés, et tu souhaitais le lui montrer un peu pour ta propre estime. Alors, tu ramassas les billets et tu les glissas dans une enveloppe que tu rangeas dans ton sac à main bien soigneusement. Tu changeas ta fine tenue de lingerie pour un jean et un t-shirt, tout simplement, et tu passas le pas de porte en salua Anae, ta coloc, qui regardait la télévision. Aujourd'hui, c'était le début d'une nouvelle ère : celle où tu étais libre. Sans dettes, sans problèmes. Et bien que tu savais que Léo ne t'en voulait pas d'avoir traîné avant de le rembourser complètement, il était si gentil qu'il ne t'en tenait pas rigueur, pour toi c'était important de respecter ta parole. Tu savais pertinemment qu'il serait toujours là pour toi et qu'il n'hésiterait pas à te venir en aide si l'opportunité s'y prêtait. Mais aujourd'hui, tu étais fière de dire haut et fort que tu n'avais plus besoin de cette précieuse aide qu'il t'avait toujours apportée. Évidemment, ce n'était pas pour le chasser de ta vie, bien au contraire. Léo, tu le voulais près de toi. Du moins, le plus possible. Il comptait à tes yeux et, toi aussi, tu serais prête à tout pour lui. C'était un peu comme ça, entre vous. Vous étiez proche depuis toujours et malgré votre parcours amoureux houleux, il demeurait une personne importante pour toi. Le jour qu'il quittera ta vie, tu t'en voudras de ne pas avoir été en mesure de le garder.

Tu arrivas chez lui, devant sa maison que tu connaissais par coeur. Il faut dire qu'avant d'emménager avec Anae, tu y avais souvent créché. Tu appuyas sur la sonnette, sourire aux lèvres et attendant avec impatience ta réponse. Il n'avait aucune idée de te venue et, tu en espérais le contraire, il n'était peut-être même pas à la maison. Tu avais pris le risque, sans t'en assurer. C'était toi tout craché, un peu impulsive. Heureusement pour toi, il ouvrit la porte laissant découvrir un Léo souriant, l'air heureux de te voir. Son sourire te fit fondre, un peu comme toujours d'ailleurs. Surprise ! tu lui avais souri à ton tour. Il te faisait craquer et l'envie de profiter encore de vos étreintes te passa par la tête. L'argent pouvait attendre à plus tard, non ?
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Léo Emerson
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] EmptyMar 29 Mai 2018 - 19:22

Avril - Sa valise était laissée là, en plan au milieu de la chambre de Léo, il était pourtant rentré depuis plus d’une semaine à Bowen mais il avait du mal à se croire à nouveau chez lui, dans sa grande maison bien vide et silencieuse. Il lui manquait le rire de Freja, l’accent norvégien et l’air vivifiant du nord. Pourtant il avait rapidement retrouvé ses habitudes australienne, la chaleur qui l’avait accueilli à la sortie de l’avion avait beaucoup aidé et ce matin encore il avait surpris un serpent dans les herbes de son jardin, les joies de son pays natal ! En vérité il serait bien resté en Europe, l’idée lui avait traversé l’esprit, celle de proposer à Freja de prolonger leur séjour, de visiter d’autres pays du vieux continent, lui n’avait aucune obligation à Bowen, sa ville pouvait bien l’attendre un peu. Mais après huit jours passés ensemble il sentait qu’ils étaient arrivés au bout de leur voyage et même s’ils avaient passé des moments agréables il leur fallait rentrer, se séparer et régler leurs affaires chacuns de leur côté. Depuis quelques jours l’australien errait donc chez lui et dans les rues de la ville, il était allé à Brisbane pour passer un peu de temps avec son fils, il lui avait manqué et il ne l’aurait pas avant plusieurs semaines encore alors si John ne venait pas à lui, c’était Léo qui se déplaçait. Ensemble ils étaient allé au zoo et au cinéma, l’enfant avait dormi durant tout le film mais n’avait pourtant pas arrêté d’en parler après. C’était durant ces moments privilégiés que le jeune père qu’il était se rendait compte à quel point son fils lui manquait, vivre séparé et loin de lui n’était pas simple tous les jours et ses fuites à l’étranger ne comblaient pas vraiment le vide, elles ne faisaient que l’occuper pour ne pas trop y penser. Et puis à nouveau il était retourné chez lui, retrouvant cette maison qui n’avait plus de charme sans les cris d’enfant. Il n’avait plus vraiment goût à sortir, le Léo des mois passés n’était plus, à quoi bon se saouler tous les soirs, il se retrouvait toujours seul à la fin, même s’il ramenait dans son lit la compagnie d’une jolie fille il la chassait au plus vite une fois l’amour consommé et puis ça ne l’amusait plus, si tant est que ça l’ait vraiment amusé un jour. En vérité il savait ce qu’il avait à faire, il n’y arrivait juste pas. Il n’arrivait pas à s’avouer que la seule chose qui pourrait le sauver de sa déprime ce n’était pas un énième voyage ni une énième fille, même pas le sourire de son fils. Ce qu’il lui fallait c’était une bonne dose de courage pour aller frapper à la porte de Grace. Mais pour l’heure il n’en avait pas suffisamment en stock.
En parlant de frapper, il était sur son pc à trier ses photos lorsqu’il entendit qu’on cognait à sa porte. Il n’attendait personne. Mais beaucoup savaient qu’il travaillait chez lui alors ce pouvait être n’importe qui. Léo se leva et ouvrit pour découvrir Blanche, tout sourire, lumineuse, comme toujours. Il lui rendait son son sourire, celui-ci était du genre contagieux. Elle était ce genre de fille toujours enjouée, même s’il lui arrivait quelque chose elle semblait ne jamais être abattue. Du moins c’était l’idée que Léo avait d’elle. Mais peut-être qu’il était aussi l’un des facteurs de sa bonne humeur, il n’ignorait pas qu’elle avait un faible pour lui, qu’elle faisait beaucoup pour lui plaire alors peut-être n’était-il pas étranger au fait qu’elle sourit en sa présence. Pourtant il n’avait pas toujours été correct envers elle, il s’en rendait compte, il avait souvent profité de son coup de cœur envers lui pour obtenir ses faveurs et la chaleur de ce corps auquel lui ne résistait pas, sachant qu’elle ne lui refuserait jamais un peu de tendresse. Fut une époque où il lui avait même promis bien de belles choses qu’il n’avait jamais tenu, trop volatile qu’il était, incapable de rester sérieux envers une fille. Et malgré le mal qu’il avait pu faire, Blanche pardonnait toujours, elle craquait, inlassablement, devant son regard et ses sourires, il fallait avouer que Léo savait y faire quand il voulait. Ces derniers mois il avait souvent atterri chez elle ou il l’avait appelé au milieu de la nuit pour qu’elle vienne lui tenir compagnie. Il avait besoin d’une présence et elle répondait toujours. Leur relation avait quelque chose de malsain, néanmoins l’affection que Léo avait pour Blanche était réelle, il le lui avait prouvé, quand elle avait besoin, d’un endroit ou dormir ou d’un peu d’argent elle avait toujours pu compter sur lui et jamais il n’avait exigé qu’elle le rembourse, d’une quelconque manière. En ce début de soirée elle était là et finalement notre homme était content de la voir, lui qui recommençait à broyer du noir dans son salon, elle était une bouffée d’air frais. Entre ! C’est en quel honneur cette surprise ?! Tu sais que mon anniversaire n'est qu'au mois de mai. Il la fit entrer, non sans avoir profiter de leur proximité pour la laisser lui piquer un bisou sur la joue. De façon parfaitement anodine, ou presque.

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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] EmptyMer 30 Mai 2018 - 4:53

Tu étais devant sa porte et sans même te poser réellement de questions tu avais toqué. C'était tout à fait toi, impulsive. Tu ne t'étais pas annoncée, débarquant chez Léo comme un cheveu sur la soupe en prenant le risque d'être confrontée à une porte verrouiller sans réponse. Mais pour lui, tu aurais tout fait. Même l'attendre sur son perron durant de longues heures dans l'espoir de le voir arriver enfin. Votre relation était spéciale, elle n'avait rien d'ordinaire. Commençant par un banal flirt dans vos jeunes années, à l'époque où vous découvriez l'amour tous les deux, vous vous êtes liés d'amitié. Tu le connaissais depuis longtemps, la famille Emerson était bien connue de tes parents. Tu savais donc un peu qui était Léopold, sans trop vraiment le connaître personnellement. Jusqu'à vos belles années, celles où il t'était tombé dans l'oeil. Il avait longtemps été dans ta mire jusqu'à ce que tu prennes le courage de lui demander un rendez-vous. C'était ton premier amour, ton premier flirt et, même, la première personne avec qui tu avais vécu des intimités. Puis, vous aviez consommés votre amour comme des débutant, vous brûlant au passage par ce trop plein. Il voulait voir autre chose, connaître la vie, alors que toi... toi tu l'avais dans la peau. Il y a de ces personnes qui marquent et Léo était l'une d'elle. Depuis, vous aviez une relation peu ordinaire. Vous pouviez passer de longues périodes sans vous voir, mais il finissait toujours par se pointer le bout du nez. À ton bonheur, tu devais l'avouer. Tu ne te plaignais pas de ses appels lorsqu'il avait besoin de réconfort, lorsqu'il ne voulait pas être seul, ni même des rapprochements que cela impliquait. En réalité, tu avais peut-être même toujours espérer qu'il te revienne. Hélas, tu étais loin de te douter que quelqu'un d'autre avait voler son coeur, te dérobant par la même occasion le privilège de partager des moments d'intimités avec lui de nouveau. Et quand tu l'apprendras, tu seras probablement bouleversée. Depuis Léo, personne n'est réellement entré dans ta vie. Tu butines, ici et là, sans pour autant chercher une relation sérieuse. Peut-être qu'une partie de toi reste marquée au fer rouge par ce qu'il a laissé sur ton coeur : l'impossibilité de promettre fidélité à quelqu'un. Alors, tu avais sonné un peu naivement espérant que ta surprise serait appréciée. C'est un Léo au petits yeux qui te répondit, effectivement surpris de te voir devant sa porte. Il semblait exténué, lessivé par la vie. Il te rendit ton sourire, charmant comme toujours, en t'invitant à entrer. Il posa ses lèvres sur la douce peau de ta joue, tu l'enlaças au même moment profitant au maximum de sa présence. Tu lui fis une étreinte sincère, heureuse de le revoir. Est-ce que j'ai besoin d'attendre ton anniversaire pour faire une visite surprise à mon humain favoris sur terre ? Tu le questionnas, aussi bien qu'il l'avait fait. Tu repars déjà ? lâchas-tu presque craintive d'un nouveau départ. En effet, tu avais entendu des échos de son voyage en Norvège et il te semblait que son retour était récent d'à peine quelques jours. Mais, la valise posée au beau milieu de son salon t'amenait à te poser des questions. Tu enviais Léo de pouvoir s'offrir le luxe de voyager autant. Outre l'argent qui te posait problème, tu n'avais pas le temps pour prendre des vacances. Du moins, pas maintenant que la boutique bâtait un peu de l'aile. Certaines personnes s'étaient mise à te boycotter. Toi, la fille qui tatouait alors que tu n'avais pas de marques d'encre sur ta peau. Ils s'arrêtaient à ça et, malheureusement, les clients se faisaient plus rares. Alors, chaque fois que tu en avais un, tu devais te rendre disponible. Puis, August comptait sur toi au bar. Il t'avait fait une place en or dans son équipe, il te faisait extrêmement confiance, tu ne pouvais pas lui faire faux bon. Donc, tu rêvais au travers des voyages de ton ami, te disant qu'un jour, toi aussi tu pourrais te le permettre. Tu lui souris de nouveau, la poximité entre vous te manquait déjà. Il avait ce don, Léo, de t'arriver comme un aimant. En sa présence, tu n'avais yeux que pour lui. Tu passas une main dans ses cheveux, remarquant au passage qu'ils avaient poussés depuis votre dernière rencontre. T'es beau! lui dis-tu, tout simplement et pour aucune raison. Tu le pensais et tu avais envie de lui dire. J'te dérange ? T'es peut-être occupé.. Mais tu n'avais aucune envie de partir.
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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] EmptyMer 30 Mai 2018 - 23:48

Son humain favori sur terre… rien que ça. Blanche n’était jamais en reste sur les compliments, surtout envers Léo. Elle semblait lui trouver toutes les qualité au monde, comme s’il était parfait. Alors qu’il était loin de l’être. Des défauts il en avait un tas, il en était bourré, seulement il savait parfaitement les faire oublier par une attitude généralement charmante et constamment enjouée, comme s’il était incapable d’être en colère contre quoi que ce soit. C’était une belle utopie que de penser ça, parce que Léo était bien plus compliqué que ça, il n’allait pas toujours bien, il n’était pas toujours heureux, loin de là, mais on lui avait appris à ne rien montrer, à peindre un sourire sur son visage en toute circonstance, parce que dans son monde on devait toujours faire croire que tout allait parfaitement, montrer ses problèmes était signe de faiblesse. Il avait grandi dans un milieu aristocratique, plein de faux semblants et de mensonges, ses parents, les rois du bluff, faisaient bien croire depuis des années qu’ils formaient le couple parfait le plus heureux au monde alors que dans l’intimité de leur foyer ils faisaient chambre à part, c’était dire l’image que Léo avait toujours connu depuis son enfance. Lui portant tentait de briser ses chaînes, de changer, mais comment briser une vie entière dirigée dans ce sens. Il se voulait moins faux que la plupart des membres de sa famille ou de ce monde auquel il appartenait malgré lui. Mais en vérité il n’était pas mieux que les autre. Lui aussi était capable de faire des compliments déguisés et de faux sourires qui paraissaient les plus sincères au monde, lui aussi savait flatter les autres juste pour avoir leur attention. Et malheureusement il utilisait cette facette là avec les filles, quand il en avait besoin. Blanche en était la victime depuis des années. Sûrement qu’elle s’y retrouvait elle aussi dans cette histoire, qu’elle n’était pas totalement naïve et qu’elle savait que Léo jouait avec elle, peut-être qu’elle espérait le faire changer un jour, l’avoir tout à elle, dompter sa nature à force de douceur et de patience. Mais elle ignorait que lui ne l’avait pas assez dans la peau pour penser à elle de façon aussi tendre. Impossible de l’oublier mais pas facile de se rappeler d’elle, c’était une bonne façon de résumer ce que Léo ressentait envers la jolie blonde. Elle était belle, trop belle pour qu’il y résiste et puis il avait une réelle affection pour elle, au delà de toute attirance physique, mais jamais il ne pourrait imaginer autre chose qu’une amitié, certes améliorée, mais une amitié, avec son ex. Il leva les yeux au ciel en souriant en coin. Tu sais à quel point j’aime les surprises. Il jeta un regard à la valise ouverte devant eux. Non, je rentre juste. J’ai cette fâcheuse manie de ne pas pouvoir défaire mes valises, ça me rend nostalgique. Il lui avait proposé plusieurs fois de l’emmener en France avec lui, un voyage sur leur terre d’origine. Mais à chaque fois la blonde s’était dérobée, comme si cette proposition était trop belle pour qu’elle puisse l’accepter. Pourtant Léo savait que Blanche mourrait d’envie de découvrir ce pays et lui adorait voyager en bonne compagnie. Elle s’approchait de lui à nouveau, posant sur le bel Emerson un regard doux, avec une pointe d'indécence, elle savait exactement comment le charmer depuis le temps qu’ils jouaient l’un avec l’autre. Sa main glissa dans les cheveux de Léo, il n’avait pas la tête à se laisser séduire pourtant il ne l’arrêta pas. Il ne chercha pas non plus à l’encourager, il restait neutre, pour une fois. Il sourit à nouveau, devant ce compliment totalement gratuit. Toi aussi t’es belle Blanche. Elle savait bien ce qu’il pensait d’elle, il n’était jamais avare d’éloges. Elle restait très près de lui et, comme un vieux réflexe, le photographe l’entoura de ses bras en la fixant. Tu ne me déranges pas.Qu’est ce que tu fais là ? J’imagine que tu as bien une idée derrière la tête. Et il était curieux de la connaître.

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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] EmptyJeu 31 Mai 2018 - 21:42

Cette vie, tu l'avais choisie et tu ne t'en plaignais pas. Si tu avais choisi de te dissocier de tes parents et de vivre avec tes propres moyens, c'était parce que la vie mondaine ne te ressemblait pas. Tu détestais avoir à « faire semblant », à te comporter avec de bonnes manières devant les gens simplement pour leur montrer quelle belle famille unie vous étiez quand, au final, vous n'étiez pas si unis que ça. Quelle famille unie essaie d'imposer une façon de vivre ? Du moins, ce n'était pas la définition de ce que tu t'en faisais. Tôt, tu savais que ce monde n'était pas le tien. Tu avais trop souvent été aux côtés de tes parents, à sourire alors qu'en réalité tu ne le voulais pas simplement pour bien paraitre devant les amis chirurgiens de ton père. Et même si tes parents s'entêtaient à te verser de l'argent chaque semaine dans un compte personnel, tu ne te permettais jamais d'y toucher. Le faire serait briser la promesse que tu t'étais faite, tu n'avais qu'une parole. Et tes parents n'attendaient que tu la brises pour te faire comprendre que le chemin que tu avais choisi dans la vie n'était pas la meilleure option. Mais ton chemin, tu l'aimais. Il était parsemé d'embûche, certes, mais il t'avait rendue encore plus forte. Alors, tu avais préféré accepter l'aide de Léo, même si elle te faisait sentir lâche. Tu n'en avais pas toujours eu besoin, il fallait le préciser, mais depuis le boycottes les temps étaient plutôt durs. Et maintenant que la roue avait tourné, tu avais besoin de te prouver que tu étais en mesure de rembourser jusqu'à la dernière goutte tout ce que tu lui devais. Même s'il ne te l'avait pas demandé. Même s'il ne te l'aurait jamais demandé.

Avec Léo, c'était spécial. Tu avais tant pleuré pour lui, secrètement, alors qu'il te repoussait. Mais tu avais aussi tant ri à ses côtés. Et tous ces beaux souvenirs, malgré les tempêtes, te poussaient à le maintenir dans ta vie. Tu étais probablement folle, les gens normaux se seraient sortis d'une situation comme la vôtre, mais pas toi. Non. Tu avais besoin de lui, comme un junkie avait besoin de sa drogue. Tu l'avais dans la peau, bien encré, et tu ne pouvais te le sortir. Bien des hommes avaient tenté de le remplacer, depuis les années, mais aucun n'avait été à la hauteur. Aucun n'avait su braver ton coeur comme il l'avait fait. Malgré les promesses brisées, les paroles qui avaient passées, tu étais toujours là lorsqu'il avait besoin de toi. Et tu le serais encore, dans quelques années. Un peu prise au piège de son charme. Chaque fois que tu avais tenté de l'oublier, il s'était montré le bout du nez avec son sourire et ses compliments, avec ses manières et ses douceurs, assez pour te faire changer d'idée. Tu ne lui en voulais pas, cela faisait même ton affaire. Tu l'avais aimé, et peut-être qu'aujourd'hui tu l'aimais encore, mais ça tu ne te l'avouerais pas. Parce que l'aimer, ça voudrait dire souffrir encore plus et tu n'étais pas prête à face face à ses émotions. Tu avais rayé l'amour de ta vie, de toute façon, tu n'y croyais plus vraiment. Alors, surprise ! que tu avais dit, en levant les bras comme si tu étais le présent de cette surprise. La nostalgie, tu ne pouvais pas trop te reconnaître là-dedans. Tu n'étais jamais sorti de l'Australie. Certes, tu avais visité les villes voisines à Bowen et comme tout le monde tu avais passé un séjour à Sydney, mais on parlait d'un voyage outremer. Une escapade loin, assez loin pour être dépaysée. Tes parents allaient chaque année en France, pour rendre visite à la famille. Chaque fois tu avais refusé de les suivre. Aller là-bas, cela signifiait devoir faire semblait encore. Tu le faisais déjà bien suffisamment à Bowen, tu n'avais pas envie de le faire ailleurs aussi. Alors, tu n'y avais jamais mis les pieds. Léo avait voulu t'y emmener, souvent même, mais tu n'avais jamais accepté. Tu ne pouvais pas partir trop longtemps, d'abord, mais surtout tu refusais qu'il paie cette somme d'argent pour toi. Un loyer, ici et là, ça allait. Un voyage ? Il était hors de question. Alors tu t'abreuvais de ses récits de voyage. Tu écoutais chacune de ses histoires, comme un téléroman, chaque fois qu'il revenait de ses périples. Ça te permettait de voyager au travers de ses aventures. Il s'était montré neutre face à tes avances. Même si cela t'avait surprise, tu ne t'y laissas pas atteindre visiblement. Lorsqu'il passa ses bras autour de toi, tu retrouvais le sourire qui s'était éteint, en profitant pour passer tes bras autour de son cou à ton tour. Tu en oubliais même les raisons pour lesquelles tu étais dans sa maison. L'argent résidant encore dans ton sac à main. Tu t'en fichais, la proximité de vos corps t'avait manqué, même si cela n'allait pas plus loin qu'une étreinte. Tu te perdais dans ses yeux répondant sans réfléchir. Je suis ici pour que tu me racontes ton voyage. Comment c'était la Norvège ?
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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] EmptyVen 1 Juin 2018 - 20:51

Léo et les femmes… On disait de lui qu’il était un véritable séducteur. En vérité c’était faux, il était même plutôt mauvais quand il s’agissait d’approcher une fille. Ce qui lui devait sa réputation c’était plutôt son incapacité à résister aux doux regards de ces demoiselles, il se laissait charmer, comme s’il tombait amoureux à chaque regard, cette fâcheuse manie il l’avait depuis bien longtemps, depuis qu’il avait compris que sa seule belle gueule oui ouvrirait bien des bras sans qu’il ait à faire beaucoup plus. Et il avait su en tirer avantage. Il était cependant capable de se tenir, fidèle lorsqu’il était réellement épris de quelqu’un, il n’avait jamais trompé une fille dont il était amoureux, que ce soit Anna ou Grace, elles avaient pu avoir confiance en lui. Pourtant ces derniers mois, depuis sa dernière rupture, il enchaînait les conquêtes, incapable d’accepter cette solitude qui le prenait à la gorge et l’effrayait, entre toutes autres choses. Il passait ses soirées au bar et jouait le charmeur pour ramasser une jolie fille au passage, si elle était blonde c’était encore mieux, sa réputation à ce niveau là n’était plus à faire. S’agissant de Blanche c’était encore autre chose, il était sa faiblesse et il le savait parfaitement. Ce n’était pas bien compliqué avec elle, ça ne l’avait jamais été, il n’avait même pas besoin de parler ou quand il le faisait, que ce soit pour dire n’importe quoi, elle buvait ses paroles. Et quand il avait juste besoin de son corps, il n’avait qu’à lui lancer un regard brûlant de désir pour qu’elle se jette dans ses bras sans poser plus de question. Elle ne voyait pas toute la douleur et le désespoir derrière ce regard fiévreux, ou peut-être qu’elle l’ignorait simplement parce que retrouver leurs étreintes faisait aussi son affaire à elle. Dans tous les cas Léo n’avait pas besoin de s’épancher et elle n’avait pas à savoir combien il était malheureux ces derniers temps ni pour quelle raison, il avait simplement besoin d’elle et elle répondait présente, point. C’était plutôt cruel, de la part du barbu, parce qu’il jouait avec ses sentiments pour avoir sa dose de plaisir, mais honnêtement, ils fonctionnaient de cette façon depuis si longtemps qu’il ne se posait plus de question sur l’état dans lequel il mettait le cœur de la pauvre Blanche. Avec elle il était totalement égoïste et il ne s’en rendait pas compte, c’était bien là tout le problème. Pourtant Blanche et Léo auraient pu former le couple idéal, ils venaient du même milieu, ils étaient beaux, tous les deux chacun et ils allaient bien ensemble aussi, il fallait être honnête. Leurs parents s’adoraient, leurs pères étaient comme larrons en foire et leurs mères parlaient chiffons durant des heures, alors bien évidemment les deux couple auraient rêvé que leurs enfants leur fassent des petits enfants ensemble. Et puis au fond ils partageaient les mêmes idéaux, ils rêvaient de cette même émancipation et détestaient tous les deux l’hypocrisie de leurs paires. Alors pourquoi ça ne fonctionnait pas entre eux, c’était la question que certains se posaient. Sûrement que la raison la plus simple était celle qui venait le plus naturellement, Léo n’était pas amoureux de Blanche, voilà tout. Elle avait été sa première vraie copine, à cette époque où le cœur apprend à aimer sans trop savoir ce que ça veut dire, il avait eu un coup de cœur pour elle et elle le resterait toujours. Mais pas un coup de foudre, il ne l’avait jamais aimé, dans sa définition la plus pure et la plus vraie, voilà pourquoi ça ne fonctionnerait jamais entre eux. Elle était pourtant pétillante, tellement attachante et séduisante, c’était un crime qu’elle soit si aveuglément amoureuse de lui, elle qui pourrait trouver le bonheur avec un autre homme, si elle ouvrait les yeux. Il sourit, amusé par sa petite scène, la surprise était agréable, comme toujours. Elle laissa ses mains s’amuser dans les cheveux du brun et ce fut lui qui finit par la prendre dans ses bras, sans trop réfléchir à ce qu’il faisait. Léo la regardait avant de lui demander ce qu’elle venait vraiment faire ici. Il se moquait bien qu’elle vienne pour lui demander de l’argent ou juste pour une visite de courtoisie, dans tous les cas il n’était jamais mécontent qu’elle lui vole un peu de temps. La blonde accrochait ses mains dans la nuques d’Emerson, le fixant avec ces yeux qui le désiraient tant. Il haussa les sourcils, la Norvège, évidemment, Cambridge adorait l’écouter parler de ses voyages, ce n’était pas nouveau. Cependant Léo ne se voyait pas lui raconter que visiter ce pays s’était surtout résumé à s'amuser avec une autre fille. Blanche n’apprécierait sûrement pas cette partie là de l’histoire. C’est beau, froid et totalement dépaysant. Il sourit. Quand est-ce que tu accepteras enfin de m’accompagner dans une escapade ? Il était du genre tenace et ne renonçait pas l’idée de l’emmener avec lui un jour, en France ou ailleurs.

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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] EmptyLun 4 Juin 2018 - 21:20

Cela faisait plusieurs années qu'ils se connaissaient, depuis qu'ils étaient petits en fait. Ils avaient 8 ans quand leurs parents rêvassaient d'un éventuel mariage. Ils plaisantaient, mais la famille Emerson et Cambridge cachait tout de même une pointe de réalité dans leur désir de voir une union possible. Ils regardaient leurs enfants s'amuser, se racontant ce que cela serait d'avoir des petits enfants unis de leur amour. Léo, lui, tentait de regarder sous ta jupe et ça t'énervait. Plus tu te fâchais et plus il aimait ça. Et, au final, peut-être que ça ne te déplaisait pas tant que ça. Aujourd'hui, tu avais cette fâcheuse manie de toujours retourner vers lui lorsqu'il t'appelait au secours. Te ne lui en voulait pas, mais tu étais encore loin de te douter que pour lui tu ne comptais pas autant à ses yeux. Du moins, pas de la même façon. Tu aurais aimé croire que vous auriez eu une dernière chance de trouver ce qui avait été perdu. Au fond, tu devais te douter que votre histoire était terminée depuis longtemps, faute de n'avoir jamais vraiment commencé en fait. Léo n'avait pas le courage de te le dire, ce qui faisait augmenter ton attachement pour lui. Le jour où vos histoires seraient chose du passé, tu auras du mal en te remettre. Il fallait être idiot pour ne pas s'en rendre compte. Maintenant, tu ne répondais à son appel que pour soulager son coeur. tu avais renoncé à l'amour, te disant que tu n'étais tout simplement pas fait pour cela. Et malgré tout ça, tu avais tout de même le droit de t’amuser. En te présentant chez lui, tu n'avais pas de plan. Du moins, rien d'hyper défini. Tu voulais le rembourser, rembourser ta dette qui se faisait lourde. Même s'il n'avait jamais réclamé son argent, tu avais des principes que tu souhaitais respecter. Toujours rendre ce qui était dû, ne jamais profiter des autres. Mais, arrivée ici, tu t'étais rapidement rendu compte que le feu qui habitait dans ton bas ventre n'était pas complètement éteint, te poussant à oublier l'argent qui reposait encore dans ton sac à main, maintenant sur le sol. Cette maison, vos rencontres, cela te rappelaient toutes les fois où, en guise de remboursement, tu avais offert ton corps et toute votre intimité au photographe. Tous ces clichés immortalisés dans ta mémoire de vos corps qui s'entrelaçaient et qui s'emboitaient parfaitement, comme s'ils étaient destinés à ce genre de proximité. Il ne t'avait pas fallu longtemps pour retrouver cette proximité perdue, tu étais logé dans ses bras, les tiens autour de son cou. Tu jouais avec une mèche rebelle qui habitait sa nuque, et tu posas tes yeux sur lui, tout ouïe pour son histoire. Toi qui t'abreuvais de ses paroles. Mais il fut bref dans sa description de ses aventures, pas comme à son habitude. Tu fronças les sourcils, insatisfaite de son récit. Qu'est-ce que tu me caches, Léopold ? Il avait l'habitude d'être plus précis, de raconter ses journées et les choses qu'il avait visitées. Il te montrait même souvent ses clichés qu'il avait pris sur la route, les paysages et les histoires qui s'y rattachaient. Mais pas cette fois. Non, il avait été expéditif changeant de sujet comme si quelque chose l'embêtait. Et maintenant, c'était toi qui étais embêtée, laissé sur ton désir d'en apprendre plus. Tu songeas même un instant s'il agissait ainsi pour que tu t'en ailles, comme s'il n'était pas à l'aise de te le dire. Quand j'aurai les moyens de prendre des vacances mon chaton. Ça ne risque pas d'être de si tôt, tu devrais te trouver une nouvelle compagne de voyage. Dis-tu, une moue semi-triste, semi-rieuse sur le visage. Ce n'était pas l'envie qui manquait, tu rêvais de faire une escapade et avec lui ce serait encore mieux. Mais, présentement, tes priorités étaient ailleurs. Ton frère, le seul autre homme de ta vie après Léo, il avait besoin de toi. Il avait besoin de ton support, Tu ne pouvais pas le quitter ainsi, ne sachant pas comment il allait prendre la nouvelle. Il avait aussi besoin de ton support monétaire et en vacances il était difficile de faire de l'argent. Généralement, il s'agissait du contraire : les vacances étaient faites pour dépenser de l'argent. Alors, tu devais te contenter des histoires de ton ami. Pour le moment. Tu passas ta main sur la joue de Léo, en souriant en coin. Mais pas une plus jolie que moi, d'accord ? Tu riais, n'étant qu'à moitié sérieuse. Léo voyait plusieurs filles, tu le savais, et jamais cela ne t'avait dérangé. Tant qu'elle ne prenait pas la place qui t'était destinée. Autrement, tu serais hors de toi. Ton pouce caressait la joue fraichement rasée de l'homme, ton corps était encore bien près de lui. Tu m'avais manqué bel homme, tu sais ?


Dernière édition par Blanche Cambridge le Mar 5 Juin 2018 - 6:05, édité 1 fois
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] EmptyLun 4 Juin 2018 - 23:57

Léo avait déjà surpris une conversation de ses parents qui semblaient tout emballés à l’idée qu’il se soit mis en couple avec Blanche, c’était quelques semaines seulement après leurs débuts, il avait à peine quinze ans et cette bribe de discussion l’avait refroidit. Nous n’irons pas jusqu’à dire qu’il avait mis un frein à leur histoire simplement à cause de ses parents, ce serait sûrement exagéré, mais le Léo adolescent était déjà dans la rébellion face à ce père auquel il ne voulait surtout pas ressembler. Et puis il faut juste être honnête, il n’avait jamais ressentit de sentiment amoureux pour elle, il la trouvait belle, c’était certain et elle était une excellente amie. Et puis peut-être qu’à force de vouloir regarder sous ses jupes de petite fille il avait fini par vouloir aller plus loin dans sa découverte de Blanche, mais pour lui ça n’avait jamais dépassé le stade de l’amitié, une amitié tordue et malsaine. Il avait tendance à s’entourer de filles qui l’attiraient physiquement, Mia, sa meilleure amie en était une preuve parfaite, il avait fantasmé sur elle durant toute son adolescence sans jamais oser aller plus loin. Andeana était belle à se damner, même s’il n’aurait jamais voulu plus avec elle. Il jouait néanmoins parfaitement bien le rôle du petit ami quand elle en avait besoin. Il savait clairement bien choisir ses amies, toutes sublimes, toutes totalement désirables, comme s’il avait besoin d’une dose d'ambiguïté pour que ça fonctionne. Seule Lily dérogeait à la règle, mais leur amitié remontait au bac à sable alors il ne pourrait jamais la voir comme une fille qu’il déshabillerait du regard, elle était simplement sa protégée, sa copine d’enfance et de toujours. Les gestes tendres de Blanche auraient vite fait de faire perdre la tête à Léo mais il gardait ses esprits, essayant d’oublier qu’il avait une telle fille dans les bras et qu’elle faisait exactement tout ce qui pouvait le rendre fou. Léopold, il haïssait son prénom, peu de personnes le connaissaient d’ailleurs, il s’en cachait bien, mais Blanche savait et elle était l’une des seules qui l’appelaient comme ça, elle et sa mère… Il ne disait plus rien, il s’était déjà battu pour qu’elle arrête de l’appeler ainsi mais avec le temps il s’y était fait, à force. Je ne te cache rien ! Ou presque rien, il lui offrit un sourire charmant en guise de preuve. Je triais mes photos d’ailleurs quand tu es arrivée, je t’en montrerais quelques unes si tu veux. Il prendrait soin de passer sur celle de Freja même s’il y en avait peu au final. Les photos de vacances d’Emerson n’étaient pas vraiment comme celles de tout le monde, il cherchait toujours à valoriser ses clichés, il photographiait la ville plutôt que ses partenaires de voyage, il n’avait rien d’un touriste, c’était un oeil différent. Il imita sa moue boudeuse alors que Blanche se défilait encore pour partir avec lui. Elle savait pourtant que l’argent n’était pas en jeu, il n’avait rien contre lui payer son billet. Entre eux il y avait toujours ce rapport financier particulier, Léo n’avait jamais vraiment compris pourquoi elle refusait de toucher à celui que ses parents mettaient de côté pour elle, parce qu’en vérité elle avait largement de quoi vivre, la belle Cambridge, mais par fierté elle n’en faisait rien. Ou peut-être que c’était lui qui était trop faible, il avait renié son père mais il prenait tout de même l’argent, enfin une partie, il profitait de l’héritage familial en somme. Après tout il était fils unique et s’il n’y avait jamais touché alors ce serait l’état qui s’en serait chargé, aucun intérêt donc. Pourtant il s’était émancipé des obligations de son patronyme, il vivait de sa propre activité, il s’était fait tout seul, avec la photo, son nom et son prénom signifiaient quelque chose dans ce milieu pourtant difficile et il ne devait cette réussite qu’à lui-même, ça il en était fier. Comme si c’était possible. C’était un pieux mensonge, mais elle apprécierait. Tout le problème venait de là, de ces compliments dont Léo abusait pour faire rougir Blanche, de ces regards qu’il lui lançaient pour lui laisser croire qu’il ne regardait qu’elle, de sa façon de la toucher comme s’il ne touchait qu’elle de cette manière là. Il savait y faire avec elle et ça causait petit à petit la perte de la jolie blonde. Il sourit doucement alors qu’elle caressait sa joue, lui susurrant des mots doux. Il ne pouvait malheureusement pas lui rendre cette gentillesse, même s’il était toujours ravi de la voir, il ne pouvait pas dire qu’elle lui manquait. Et puis quand cela arrivait il l’appelait pour qu’ils se voient, sans se poser d’autre question. Je ne suis jamais parti trop longtemps. Léo desserra son étreinte pour s’éloigner un peu de Blanche, elle savait lui faire de l’effet mais il ne voulait pas perdre en tête qu’il voulait arrêter ses frasques, il avait déjà fait assez de dégâts sur lui-même et sur les autres, en grande partie sur Blanche. S’aurait été plus qu'agréable de se laisser aller contre ce corps qui ne demandait que ses caresses, mais il voulait se contenir. Souhaitant intérieurement qu’elle ne soit pas si belle et si experte dans l’art de lui faire tourner la tête pour que ce soit plus simple. Je te sers quelque chose ?

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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] EmptyMar 5 Juin 2018 - 7:01

Votre relation n'avait jamais rien eu de banal. Même lorsque vous formiez un couple, vous étiez différents. Beaucoup vous enviaient. Vous étiez beaux, ça, c'était certain, personne n'en dirait le contraire. Tu avais la chance d'être avec l'un des plus bel homme de Bowen et ce n'était pas seulement toi qui le disais. Beaucoup de filles de votre école le pensaient et c'était loin d'être un secret. Tu faisais des jalouses parmi ces adolescentes qui rêvaient d'être à ta place. Tu ne leur en voulais pas, à leur place tu aurais été pareille. Mais votre histoire s'était terminée rapidement, aussi rapidement qu'elle avait commencé et elle avait emporté avec elle tout l'espoir qu'un avenir entre vous soit possible, à ton plus grand désarroi. Tu aurais tant voulu que cela fonctionne. Que votre rupture à tes 16 ans ne soit qu'une erreur de parcours. Qu'il serait retourné vers toi après les années, avec le temps, réalisant l'erreur qu'il avait faite. Mais ce n'était pas le cas. Léo ne revenait vers toi que lorsqu'il avait envie de retrouver la chaleur de ton corps dans ces moments de solitude, comme s'il était plus facile de le faire avec une personne que nous connaissons bien plutôt qu'avec un étranger. Tu étais cependant loin de te douter de ce qu'il pensait de toi réellement, t'ayant réduite à la simple amitié depuis le tout début. Si tu avais su tout ça, avant même de retomber dans ses bras, tu aurais refusé vos rapprochements. Mais, dans ta tête un peu trop rêveuse, tu t'imaginais encore qu'un jour, peut-être, vous pourriez être amoureux. Tu te trompais sur toute la ligne, pauvre de toi, et tu allais te faire briser le coeur lamentablement par un homme qui ne t'avait jamais réellement aimé. Pour quelqu'un qui te voyait, malheureusement, comme une simple amie. Une copine avec qui il était facile et plaisant d'échanger des acrobaties sous la couette. Et pourtant, pour cet homme tu en avais fait des choses. Tu lui avais rendu service quand il en avait besoin, tu avais accouru à ses côtés quand il se sentait seul, tu lui avais même donné ton corps en priorité pour la première fois. C'était celui qui t'avait fait découvrir l'intimité, celui qui t'avait appris comment aimer. C'était avec lui que tu avais partagé le bonheur de ta première fois, un soir d'été dans la véranda de ta grande maison, alors que tes parents étaient en voyage en Europe. Et depuis, c'est son corps que tu cherchais nuit et jour. C'était sa présence que tu voulais. Tu l'avais cherché dans tous les hommes que tu avais fréquentés, sans résultat. Personne n'était assez bon pour toi, personne sauf lui. Mais Léo, il était ailleurs. Il était dans un autre monde, bien trop amouraché d'une autre pour à peine te regarder comme il le faisait avant. Tu ne le savais pas, mais tu te doutais qu'il y avait quelque chose de différent. L'étincelle dans ses yeux n'était pas la même. Sa façon de te toucher ne l'était pas, non plus. Il était absent, bien trop loin pour penser à toi, toi qui étais juste devant ses yeux. Malgré tes efforts, il ne cédait pas à ton charme. Et il continuait à te cacher la vérité. Tu le savais trop bien, mais tu n'en fis pas un plat balayant le mensonge comme tu savais si bien le faire. Il te cachait surement sa nouvelle flamme, essayant d'épargner ton coeur par la même occasion. Mais, ton coeur, il aurait mal un jour ou l'autre. J'aimerais les voir, oui. Tu lisais dans ses pensées, sachant pertinemment à cet instant qu'il t'en voulait d'avoir utiliser son prénom complet et non son diminutif. Léopold, il détestait quand tu daignais l'appeler ainsi. Pourtant, toi, tu adorais. Les vieux noms, c'était ta tasse de thé. Ils cachaient une histoire, un passé qui méritait d'être découvert. Il lisait dans ses pensées, lui aussi, alors qu'il te proposait de visionner ses clichés, si tu le voulais bien, alors que tu savais pertinemment qu'il te cachait quelque chose. Et, simplement pour te faire plaisir, il répondit positivement à ton premier sous-entendu. Tu lui souris, mais le perdis rapidement alors qu'il se défaisait de ton éteinte. Tu le regardas, le néant dans les yeux, ne comprenant pas sa réaction, lui qui semblait pourtant toujours apprécier tes caresses. Aujourd'hui, il cherchait à les fuir et tu étais déstabilisée, jamais il ne t'avait refusé une avance. Tu ignorais sa dernière réplique, vexée par ses agissements. Ton tempérament explosif reprenait du service. En temps normal, tu étais douce. Calme, toujours de bonne humeur, tu paraissais inoffensive. Par contre, sous cet air d'ange se cachait un fort caractère qui menaçait de prendre le dessus. Dans des situations comme celle-ci, il grondait de faire surface. Non merci, je ne vais pas tarder à partir. Dis-tu, visiblement vexée. Pourtant, Léo n'en verrait probablement même pas la raison. Les hommes ne comprenaient pas les choses des femmes. Ils ne pouvaient pas comprendre comment c'était presque humiliant pour nous lorsqu'elles se faisaient refuser des avances. Tu t'étais même presque dit que c'était de ta faute, pas assez arrangée pour venir le voir alors que tu avais enfilé le premier t-shirt et le premier jean que tu avais trouvé dans ta chambre. Parfois, même un peu trop souvent, tu étais de mauvaise fois et les refus de Léo faisaient ressortir ce mauvais côté de toi. Tu te rappelais donc la raison de ta visite. Au fait, je suis venue te déposer ce que je te devais en prenant de tes nouvelles, par la même occasion. Tout ce que je te devais. Nous sommes quittes, maintenant que j'ai réussi à amasser la totalité de ton prêt. Elle avait pesé chaque mot pour qu'il comprenne bien qu'elle ne plaisantait pas et qu'il se devait d'accepter cet argent.
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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] EmptySam 9 Juin 2018 - 0:44

Blanche viendrait un jour à comprendre que Léo se servait d’elle et qu’elle n’aurait jamais rien à attendre de plus que quelques nuits dans ses bras, elle devait le comprendre, pour pouvoir s’en détacher. Cela causerait certainement la fin de leur relation, probablement que les choses ne se termineraient pas dans la joie et notre homme finirait enfin lui aussi par ouvrir les yeux sur le comportement destructeur qu’il avait eu envers elle. Mais il n’imaginait pas que cela pourrait arriver ce soir, dans cette visite qui avait tout d’une rencontre amicale. Sauf que leur amitié n’avait rien de normal et leur fonctionnement rien de classique. Il y avait toujours ce rapport de séduction, ces regards un peu trop insistants, ces baisers qui s’attardaient trop, ces mots tendres jamais anodins. Léo était doué pour ça et Blanche se défendait bien elle aussi. Si elle était totalement amoureuse de lui, le brun ne pouvait jamais trop résister à ses avances. C’était probablement pour cette raison qu’il s’était éloigné d’elle à chaque fois qu’il était dans une relation sérieuse avec une autre. Des filles qui avaient compté il n’y en avait pas eu beaucoup, seulement trois, Anna, Billie et Grace, trois filles avec lesquelles il avait vécu des histoires d’au moins quelques mois. Quelques mois durant lesquels il ne donnait quasiment pas de nouvelles à Blanche, il ne l’appelait pas, il n’avait plus besoin de ses faveurs. C’était cruel, mais, une nouvelle fois il ne s’en rendait pas compte. Alors peut-être pourrions-nous dire qu’il y avait prescription. Et puis elle aurait pu comprendre, se poser des questions, mais si tel avait été le cas, elle n’en avait jamais rien montré et elle avait toujours accepté docilement qu’il revienne vers elle quand il était à nouveau seul. C’était un tableau bien peu reluisant que Léo peignait de lui-même avec la façon dont il se comportait avec elle. Il lui sourit alors qu’elle acceptait de regarder ses photos, parce qu’il n’y avait pas que du sexe entre eux, ils étaient avant tout amis même s’ils avaient tendance à l’oublier. Il se montra charmant envers elle, comme il l’était toujours, mais le cœur n’y était pas, Léo n’était définitivement pas comme d’habitude envers la blonde, il était distant, ailleurs, bien trop occupé à dissimuler son voyage avec Freja ou à penser à une autre blonde qui occupait tout son esprit. Il mentait à Blanche, comme s’il lui cachait quelque chose, pourtant il ne lui devait rien en vérité, mais au fond de lui il savait à quel point elle était attachée à lui, il se voilait juste la face pour ne pas trop culpabiliser. Elle n’était pourtant pas dupe, Blanche voyait clair dans son jeu même si elle ignorait encore à quel point il la fuyait et pour quelle raison. Elle était perdue et il y avait de quoi, jamais Léo ne l’avait repoussé. Et puis elle avait son caractère, ça il le savait bien, même si aujourd’hui elle était pendue à ses lèvres, douce comme un agneau, il l’avait connu enfant, époque bénite où l’on ne sait pas mentir, il avait vu ses colères et ses humeurs terribles, il savait qu’elle pouvait s’emporter, seulement elle n’avait jamais eu à le faire face à lui une fois adulte. Il fronça alors les sourcils lorsqu’elle refusa qu’il lui offre un verre, elle disait quelques minutes plus tôt être venu passer du temps avec lui, elle voulait voir ses photos et à présent elle semblait pressée. Ce fut au tour du garçon d’être déstabilisé, remarquant son air renfrogné comme si elle le boudait tout à coup, sans qu’il sache pour quelle raison. Une nouvelle fois il mettrait ça sur le compte du caractère féminin et ses mystères, les hommes étant bien incapables de comprendre les femmes, ce ne serait pas la première fois. Tu es sûre ? Tu… Mais déjà elle s’éloignait de lui pour lui lâcher sa petite bombe, sortie de nulle part. Il se redressa, mine sombre. Elle était vraiment venue pour le rembourser ? Jamais il n’avait demandé qu’elle lui rende son argent, ça ne faisait même pas partie du deal, il le lui avait donné parce qu’elle ne avait besoin, comme un ami pourrait le faire, sans aucune contrepartie. Et il prenait ce remboursement comme une gifle. Il inspira doucement pour ne pas s’emporter, ça ne servirait à rien. Ses paroles étaient sérieuses, son air aussi, mais cela n’impressionnait pas du tout le bel Emerson, loin de là. J’veux pas de cet argent. Garde-le. Depuis quand tu tiens des comptes ? C’est stupide. Il ne réalisait pas à quel point ça pouvait être important pour Blanche de lui rendre ce qu’elle lui devait et combien ce pouvait être humiliant qu’il refuse ce remboursement, comme s’il la trouvait incapable d’avoir un stabilité financière. Ils se défiaient tous les deux du regard, ceux de Blanche viraient à l’orage et elle était terriblement attirante avec son air remonté, Léo, lui la fixait, beaucoup de choses passaient dans sa tête, la déception, l’envie d’elle, une pointe d’agacement et de colère, c’était contradictoire, un vrai bordel. Il guettait sa réaction et la tempête qu’il sentait arriver, qui allait s’abattre sur lui, la colère de cette fille qui emporterait tout de parade de séduction, de toute façon lui refrénait cette envie là ce soir.

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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] EmptyJeu 14 Juin 2018 - 6:37

Vous n'auriez jamais pu être un couple solide, tu le savais au fond de toi. Tu le savais bien trop. Mais tu t'efforçais tout de même à croire en cette vision flouée par tes envies qu'un jour il changerait d'avis. Tu gardais la colère que cet échec te procurait à l'intérieur de ta petite personne, mais elle menaçait de sortir. Elle menaçait de faire des ravages, jetant les masques de la douceur pour laisser place à celle qui faisait des tempêtes. Cette Blanche, tu ne l'avais pas vu depuis des lustres. Tu étais beaucoup plus sage depuis la trentaine. Pourtant, elle menaçait de resurgir alors que Léo te faisait du mal. Et pourtant, il ne faisait rien de mal. C'était toi. Toi et tes espoirs qui te faisaient le plus de tort. Bien assez vite, tu réaliserais qu'à ces yeux tu n'étais rien d'autre qu'une gamine avec qui il avait couché lorsqu'il était plus jeune. Léo n'était pas méchant ni cruel, il ne t'aimait simplement pas même si tu essayais de te convaincre que le contraire serait possible. Il ne fallait pas lui en vouloir de n'être amoureux. Bien évidemment que tu voulais voir les photos de voyage de l'homme, bien évidemment que tu avais envie de rester, mais en toi une vague de déception était apparue, bien trop forte pour te laisser faire comme si rien n’était. Il t'avait enfoncé un poignard dans le coeur en desserrant son étreinte, lui qui pourtant quelques mois avant t'appelait pour trouver le réconfort. Tu te sentais utilisée. Et tu avais mal. Dans ta tête tu voyais défiler tous les messages qu'il t'avait envoyés, toutes ces soirées à vous retrouver bien trop tard pour vous évader dans les bras l'un de l'autre, toutes ces fois où vous aviez parlé jusqu'aux petites heures du matin de vos rêves et de vos craintes, tous les retours de voyage que vous aviez célébré ensemble à regarder ses clichés spectaculaires. Tous ces souvenirs qui tournaient en boucle dans ta tête. Et maintenant, tu avais l'impression qu'ils ne valaient plus rien à ses yeux. Tu étais peut-être un peu trop dramatique, tout cela pour une simple étreinte écourtée, mais au fond de toi tu savais pertinemment que quelque chose clochait. Que Léo avait changé. Qu'il était préoccupé par autre chose. Tu n'étais pas dupe. Mais, tu te calmas. La Blanche trop violente, trop explosive, tu ne l'aimais pas. Tu ne voulais pas la laisser sortir. Léo était la seule personne capable de te comprendre et, malgré la douleur que son rejet t'imposait, tu ne voulais pas gâcher toutes ses années d'amitiés et de confidences. Il savait presque tout de toi, te connaissant mieux que personne en ville. Tu lui avais ouvert la porte de ton coeur et de ton âme bien trop souvent, même si trop souvent tu faisais face à des murs avec lui. Tu prenais chaque instant d'ouverture au compte-goutte qu'il pouvait te donner, les appréciant malgré leur timidité. Toute cette relation était malsaine et pourtant tu ne voulais que lui. Tu savais qu'il ne t'aimait pas, c'était évident, mais encore là tu aurais tout fait à cet instant pour qu'il te prenne dans ses bras. Même lorsqu'il prononça les mots tranchants qu'il avait employés, mettant en poussière toute la fierté qu'il te restait. C'était stupide de lui rendre son argent ? C'était stupide d'avoir passé des mois à faire des comptes pour lui prouver que tu pouvais tenir ta vie en main ? C'est facile pour quelqu'un qui n'a jamais manqué de rien. Parce que, toi, tu t'étais émancipée de toute la fortune que ta famille possédait, préférant être à la rue plutôt que dépendante de cette vie alors que lui, il avait choisi de vivre avec son héritage. Tu travaillais fort pour ce que tu avais, tout ce que tu possédais était le fruit d'un dur labeur et en une fraction de seconde il te faisait sentir comme une moins que rien. C'est un regard rempli de larmes de rage, un surplus d'émotions trop fort pour être contenu, que tu posas sur lui. T'es pas obligé de rabaisser les autres parce que tu n'es pas d'accord avec la façon dont ils vivent. C'est inhumain. Je travaille dur pour avoir ce que j'ai, Léopold, et tu t'en moques. Tu ne m'as jamais demandé des comptes, c'est vrai, mais c'est important pour moi de le faire. Pas parce que tu me l'as demandé, mais parce que dépendre de quelqu'un comme je le fais c'est loin d'être plaisant. Alors, au lieu d'être aussi condescendent avec moi tu pourrais essayer de comprendre un peu ma situation, sans me prendre pour une pauvre cassée. Tu avais été calme, et tu en étais d'ailleurs surprise. La voix ne s'était pas haussée. Tu déposas l'enveloppe pleine d'argent sur la table basse, bien à sa vue pour qu'il comprenne que cette fois-ci il n'y avait pas de retour en arrière possible. Il devait accepter cet argent, un point c'est tout. Fin de la discussion. Et enfin, tu serais un peu plus délivrée de son emprise. Juste un peu.
Il n'y avait pas grand-chose que tu cachais à Léo. En fait, si ce n'était rien. En somme, il n'y avait que deux sujets que tu évitais avec lui. Tes sentiments et votre passé. D'abord, tu n'avais jamais voulu le brusquer en lui avouant que tu pensais encore bien trop à lui et que vos ébats représentaient bien plus pour toi qu'ils pouvaient l'être pour lui. Il ignorait que encore aujourd'hui ton coeur battait pour lui et que toutes tes relations passées avaient été échouées parce qu'il ne se retrouvait dans aucun homme que tu voyais. Puis, votre passé de presque couple renfermait beaucoup trop de secrets. Il avait été ton premier. Celui pour qui tu t'étais offerte, mais aussi celui pour qui tu voudrais tout donner. Et cela t'avait pris du temps avant de lui admettre.
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Léo Emerson
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] EmptyMer 27 Juin 2018 - 14:39

Léo  n’avait jamais eu à subir les foudres de Blanche. Il l’avait vu plusieur fois en colère, surtout durant leur enfance ou adolescence, mais il était plus du côté de ceux qui l’appaisaient que ceux qui la provoquait. Parce qu’il n’avait jamais vu l'intérêt d’entrer en conflit avec cette fille, leur relation, bien que tordue, fonctionnait bien comme elle était, ils étaient plus dans un rapport de douceur et de séduction plutôt que dans le conflit et ça convenait parfaitement au barbu. Il n’aimait pas vraiment aller au devant des problèmes, d’un naturel plutôt lâche, Léo avait plus tendance à prendre ses jambes à son cou plutôt que les affronter. Ce n’était pas vraiment courageux mais c’était sa façon de faire, depuis toujours; sûrement les séquelles de cette éducation bourrée de principes et de faux semblants qui lui avaient plus appris l’art de mentir avec panache plutôt que d’affronter les vérités qui fâchent. Mais ce soir il n’y couperait sûrement pas, finalement la visite de Blanche n’avait rien d’anodin ou d’un simple bonjour hasardeux, elle était venu régler ses comptes et sûrement qu’ils règleraient bien plus que cette dette monétaire. Lui n’avait jamais attendu qu’elle lui rembourse cet argent qu’il lui avait donné lorsqu’elle en avait besoin. Avec Blanche on pouvait dire qu’il montrait sûrement les pires aspects de lui-même, mais parmi ça il y avait cette générosité, réelle, qui l’emportait malgré tout et qui montrait qu’il n’était pas si mauvais. Il n’avait pas tellement de véritables amis mais ceux là pouvaient compter sur lui en toute circonstance, ils le savaient, certains avaient peut-être profité de lui, il s’en moquait. Sa générosité financière n’était plus à prouver, il était le premier à payer sa tournée en soirée, à offrir des cadeaux hors de prix à ses proches et donc le fait d’avoir aidé la blonde lorsqu’elle le lui avait demandé était tout naturel pour lui. Il avait de l’argent, un argent dans lequel il baignait depuis sa naissance et qu’il ne rejetait pas. Sa propre activité professionnel, son métier de photographe lui rapportait assez pour qu’il puisse assurer à sa façon la pérennité de la fortune familiale, en d’autre terme, il ne serait jamais dans le besoin, loin de là. Il n’était pas parfait, mais il tentait de faire à sa façon pour aider les autres, loin de l’idée de les acheter avec ses gros billets, il n’hésitait jamais à sortir le porte monnaie et il ne lui venait jamais à l’idée de demander un quelconque dédommagement. Du moment qu’on ne lui plante pas de couteau dans le dos par la suite, c’était bien le principal. Blanche lui offrait son amitié particulière, faisant fi, depuis des années du fait qu’il n’était pas si correct que ça envers elle. Il ne lui demandait rien, il connaissait le choix qu’elle avait fait envers sa famille et il le respectait, elle se débrouillait par elle-même et parfois elle en bavait, quel ami serait-il s’il la laissait galérer sans rien faire. Pourtant ce soir il se montrait rustre, refusant catégoriquement son argent, se moquant presque d’elle, lui faisant cet affront, sans même s’en rendre compte. Elle voulait lui prouver qu’elle s’en sortait bien et lui le lui crachait au visage. Elle répliqua, évidemment qu’elle ne se laissait pas faire. Ce qui piqua Léo davantage. Oh arrête, Blanche. C’est facile… ça pourrait être tout aussi simple pour toi, on le sait tous les deux. Sans le vouloir elle l’avait jugé elle aussi. Oui,  le jeune Emerson avait accepté la fortune familiale et profitait de son héritage mais il n’avait pas besoin qu’elle verbalise à quel point il était lâche contrairement à elle. Elle ne se démonta pas et, avec tout son flegme, une voix calme mais des sanglots au fond de la gorge, elle finit de lui donner le fond de sa pensée. Léo se sentit stupide, d’avoir réagit de la sorte. Il la fixait avec un regard désolé, il n’aimait pas faire pleurer les filles, encore moins les faire souffrir, surtout pas Blanche. Elle était en colère contre lui et il l’était également, parce qu’il se rendait compte qu’il faisait tout de travers avec elle. Elle déposa l’enveloppe sur sa table basse et notre homme compris qu’il en servirait à rien d’ajouter quoi que ce soit, ça ne ferait qu’envenimer les choses. Elle le regardait comme si elle attendait un consentement de sa part, qu’il la félicite d’avoir réussi, il n’en savait rien, il ne comprenait pas. Il ne savait pas qu’elle attendait simplement qu’il lui dise qu’elle existait à ses yeux, qu’il lui susurre ces mots qu’elle attendait depuis tellement d’années et qu’il ne dirait jamais, parce qu’il ne les pensait pas. Lui, les seules choses qu’il se disait c’était qu’il devait s’excuser, se racheter mais aussi qu’il avait envie de la prendre dans ses bras pour qu’elle s’y blottis se, bien que, si cela arrivait, à ce moment là il ne répondrait plus de rien. Et il s’était promis d’arrêter ses frasques pour pouvoir passer à autre chose, pour retrouver cette stabilité perdue depuis des mois. Il soupira, encore loin d’elle, la table basse les séparait. Merci, pour l’argent. Que dire de plus, il n’attendait rien d’elle sur ce plan là. Il contourna la table. Ravale tes larmes, Blanche, ça ne te servira à rien de pleurer pour moi. Et ne m’appelle pas Léopold, j’ai horreur de ça, tu le sais. Il avait presque murmuré, un sourire espiègle au coin des lèvres, il tentait de la charmer, comme toujours, sa meilleure arme, il l’espérait encore. Il l’attrapa par le bras. Viens, je veux au moins mon bisou, c’était la meilleure façon que tu avais de me remercier. A nouveau il se tenait sur un fil, un fil bien trop mince pour un jeu bien trop dangereux qu’il n’arrivait pas à arrêter en sa présence. Pour sa défense, cette fille en colère avec son air renfrogné et ses yeux pleins de larmes était bien trop attirante pour qu’il puisse résister longtemps.

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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] EmptyMer 27 Juin 2018 - 17:33

Ta colère, tu la craignais autant que les autres le pouvaient. Tu ne t'aimais pas ainsi, mais ce sentiment qui grondait le fond de ton ventre, qui montait jusqu'à ta tête, qui te faisait bouillonner t'étais incontrôlable. Tu avais du caractère et c'était tout. Ce n'était pas tout le monde qui comprenait tes rages que tu n'arrivais pas à expliquer toi-même, tes raz de-marrés qui étaient trop violents. Ils t'abandonnaient, bien trop souvent, à défaut d'essayer de te comprendre. De comprendre qu'au fond de toi, bien caché, il se cache un petit bout de femme insécure, fragile, vulnérable, qui a mal. Une personne qui s'est toujours fait dicter comment agir, comment penser ou quoi aimer. C'est à force de te faire imposer des idéologies, des gouts, des valeurs que tu as fini par exploser. Tu n'étais pas difficile, loin de là, mais tu ne te laissais plus marcher sur les pieds à présent. Mais, tu gardais cette fâcheuse manie d'aimer inconditionnellement, autant en amour qu'en amitié, qui te valait aujourd'hui tes détresses. Malgré toutes les choses que Léo pouvait te dire, te faire, tu étais incapable de le laisser complètement. De lui tourner les talons. Il était la seule personne pour qui il t'était impossible de couper les ponts. Tu lui montrais tête, aujourd'hui, pour presque la première fois depuis votre rencontre et ton estomac se serrait dans une petite boule de peur et de tristesse. Le bal fut lancé par sa moquerie à ton égard, que tu ne digéras pas, surtout après toutes les semaines de travail supplémentaire que cela t'avait coûté pour réussir, finalement, à amasser la totalité de tes dettes en payant, à la fois, ce que tu devais payer pour vivre. Léo, qui lui n'avait jamais eu de problèmes d'argents, ne pouvait pas réellement comprendre ta situation, comme tous les autres gens fortunés d'ailleurs. Et cela t'enrageait de devoir te tuer à expliquer pourquoi tu étais si fière d'enfin être libérée des dettes qui entouraient votre relation. Vous aviez tous les deux été habitués à la luxure, depuis toujours, vous aviez baignés dedans dès votre naissance. Vous aviez eu la chance de naitre dans des familles aisées qui ne manquaient de rien. Tu avais toujours eu ce que tu voulais ; un nouveau vélo, parce que l'autre n'était plus de ta couleur favorite. Une nouvelle poupée, parce que l'ancienne avait perdu trop de ses cheveux. De nouveaux vêtements, parce que ceux que tu possédais déjà étaient bien trop dernière saison. La question ne se posait pas pour te faire plaisir et tu avais su en apprécier les bénéfices, mais cela venait avec le contrôle de ta personne et dès que tu en fus plus consciente, tu avais décidé de te départir de ce qui te rendait après tout si malheureuse.
Léo avait raison, ça aurait pu être aussi simple pour toi, mais cela aurait aussi voulu dire faire un métier en lequel tu n'avais aucun intérêt et marier un homme de qui tu ne serais probablement pas amoureuse. Et c'était hors de question. Ça ne te fait rien de vivre avec l'argent des autres ? Tu renchéris avec juste assez de calme pour énerver encore plus Léo qui, il fallait le dire, t'avait cherché. À chacun son truc, vraiment, mais je préfère largement dépendre de personne d'autre que de moi. D'où ton désir de le rembourser. Tu pourrais essayé, aussi, et avec ta carrière fructueuse tu ne serais même pas dans la misère. Tu étais capable de te moquer, toi aussi, mais cela te brisait le coeur de le faire envers Léo. Ton caractère, bien trop fort, te poussait à poursuivre. Mais au lieu de ça, tu as décidé de profiter de l'argent familial alors que tu as en horreur cette bourgeoisie. Finalement, tu n'es pas différent d'eux. Tu secouas la tête, franchement déçue par la réplique que celui que tu portais dans ton coeur t'avait lancée et du constat que tu en faisais. Les sanglots commençaient à montrer dans ta gorge et tu espérais être en mesure de les camoufler assez pour qu'il ne les remarque pas. Tu avais été directe, tu n'avais pas vraiment mâché tes mots, mais tu ne regrettais pas tes paroles. Tu n'avais pas cherché à le blesser, mais plutôt à lui faire comprendre comment tu te sentais face à cette situation délicate. L'argent était toujours un sujet chaud, il contrôlait la société et il avait le pouvoir de détruire des relations en une fraction de seconde. L'enveloppe maintenant posée sur la table basse était le drapeau blanc des austérités. Il était maintenant à son tour de choisir s'il le décrochait ou s'il avait encore envie de se disputer.
Léo décida de franchir la distance qui s'était installé entre vous, murmurant des mots qui normalement t'auraient fait rugir encore plus fort. Pour l'instar, ils t'apaisaient suffisamment. Il s'approcha encore plus dangereusement de toi, alors que quelques minutes auparavant il avait cherché à briser cette proximité entre vous. Sourire espiègle juché aux coins de ses lèvres, un courant électrique te transperça alors qu'il attrapa ton bras. Tu ravalas instantanément tes larmes de rage, écoutant ce qu'il avait de nouveau à te dire. Tu plongeas ton regard dans le sien, essayant de démystifier ses avances et les actions qu'il avait prises contre toi ultérieurement. Tu avouais être un peu mélangée dans la complexité de sa personne. Une minute il souhaitait prendre ses distances et, presque au même moment, il voulait retrouver ce que vous aviez parfois échangé. Il est vrai que tu savais bien payer en nature. Tu l'avais fait plus d'une fois. Aujourd'hui, par contre, tu avais en tête l'envie de le rembourser réellement, bien que cela ne vous empêchait pas de profiter de votre attirance qui n'était, pour l'instant, pas invisible. Tu affichas, à ton tour, le même sourire espiègle que ton ami, t'approchant un peu plus de son corps. Rien ne m'empêche de te remercier deux fois plutôt qu'une. Tu avais annoncé tes envies, avant de poser tes lèvres sur les siennes lui échangeant ce qui n'entrait pas dans la définition d'un baiser chaste. Il était rempli de passion, mais aussi de ton amour pour lui que tu tentais aussi bien que mal de lui cacher. En un instant, tu oublias la frustration que tu avais envers lui la transformant en une passion et un désir de goutter à sa personne pour ce qui pourrait être la dernière fois. Tu pressas ton corps contre le sien, lui donnant la chance de sentir ta poitrine contre son corps alors que tes bras entouraient son cou. Tu étais pendu à ses lèvres, acceptant son invitation, alors qu'il n'avait pas précisé quel type de baisé il souhaitait recevoir. Pour le moment, il n'avait pas cherché à défaire votre proximité.
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] EmptyJeu 28 Juin 2018 - 15:49

Léo n’avait pas l’habitude qu’on critique le fait qu’il profitait des avantages d’être bien né. Sûrement parce que les gens, même s’ils le pensaient, n’osaient pas parler de ce genre de choses. L’argent était toujours un sujet qui fâchait ou au moins de débat. Et puis il faisait parti d’une des familles les plus influentes de la ville alors probablement que ça impressionnait un peu, surtout ses détracteurs qui préféraient parler oui, mais plutôt derrière son dos que devant les membres du clan Emerson. Il ne s’attendait surtout pas à ce que ce soit Blanche qui le charge de la sorte sur ce terrain là, terrain qu’elle connaissait bien également. Léo était alors piqué qu’elle lui donne le fond de sa pensée sans ménagement. Elle le connaissait, pourtant, elle savait qu’il n’était pas si hypocrite que ce qu’elle disait, sûrement qu’il l’avait trop énervé et qu’à présent elle se défoulait sur lui. Il tenta également de garder son calme, n’ayant aucune envie que cette pseudo dispute prenne des proportions énormes pour si peu. Il sourit alors, un sourire un peu crispé qui trahissait son malaise vis à vis du jugement qu’elle portait sur lui. Ca fait bien longtemps que je ne profites plus de l’argent des autres. Tu sembles bien mal me connaître finalement… Je ne dis pas que je n’ai pas profité de la fortune familiale, quand j’étais gamin. Mais mon premier gros cachet m’a servit à m’acheter tout mon matériel. Le suivant cette maison, qui n’a rien de grandiose, tu le vois bien. Et sache que tout l’argent que je t’ai donné c’était celui que j’ai gagné, le mien et celui de personne d’autre. Il serra les dents en repensant à son enfance, aux cadeaux énormes que lui faisaient ses parents pour compenser matériellement leur absence physique, leur manque de temps ou d’affection envers leur fils unique. Oui, il avait profité, il avait fait quelques caprices, il avait fait des fêtes gigantesques où l’alcool coulait à flot en tendant sans ciller la carte gold de son père. Mais c’était une bien maigre compensation face au vide affectif dans lequel il avait toujours grandit. On dit que l’argent ne fait pas le bonheur et il était bien d’accord avec cet adage mais il avait fait comme il avait pu avec l’éducation qu’il avait reçu. On pouvait même se dire que c’était déjà bien qu’il n’ait pas viré délinquant totalement défoncé par la vie à cause du manque de reconnaissance qu’il avait connu, se demandant parfois s’il avait réellement été désiré ou même aimé par cette famille si peu démonstrative. C’était l’envers du décors, ce que les autres ignoraient derrière les grand sourires de façade et les embrassades factices, la réalité d’une famille soit disant si unie mais avec une relation totalement creuse et vide. Si ça contrariait tant ton éthique tu aurais simplement pu le refuser, cet argent, je ne t’ai jamais forcé à le prendre. Il avait haussé les épaules en contournant la table basse, fixant cette enveloppe dont il le savait pas quoi faire. Certainement qu’il finirait par faire un don à une association avec, il n’en voulait surtout pas sur son compte.
Ils auraient pu en rester là, à se regarder en chien de faillance, Léo aurait pu virer Blanche de chez lui. mais il ne voulait pas qu’ils se quittent sur une note si négative, tout ça pour de l’argent dont lui n’avait rien à faire. Alors il ravala sa fierté blessée et puis il s’approcha d’elle, lui quémandant ce bisou comme un gamin qui demandait à être pardonné ou à ce qu’on apaise sa peine. Il savait que c’était trop simple mais surtout que Blanche n’était pas bien difficile, face à lui elle n’avait aucune volonté. Et évidemment elle mordit à l'hameçon, sûrement bien plus que ce à quoi il s’attendait. Elle lui sauta dans les bras sans opposer plus de résistance et l’embrassa avec une fougue qu’il connaissait trop bien, le prenant de court, pour être honnête. Il n’avait pas demandé à ce qu’elle sert son corps contre le sien, ni qu’elle le fasse avec cette sensualité à laquelle il lui était bien difficile de résister. Pourtant Léo se laissa faire même s’il s’était fait la promesse d’arrêter de jouer avec elle. Il la laissa l’embrasser, mais ne lui rendit pas son baiser, se contentant de la regarder avec un sourire amusé. Je t’avais juste demandé un bisou, si j’avais voulu que tu m’embrasse ou que tu te déshabilles je te l’aurais dit… toi et tes idées mal placées. Pour qui je passes moi ?! Mais il savait bien qu’elle ne le voyait pas comme celui qui ne voulait que son corps même si, en un sens, il avait été cet homme, qu’il ne voulait plus être à présent. Ses yeux glissèrent vers sa poitrine qui se gonflait doucement au rythme de la respiration de la blonde. Dieu que c’était difficile pour lui de résister en tenant une si jolie fille entre ses bras. Il observait son regard mutin et ses lèvres charnues puis grimaça. Tu voulais voir mes photos de voyage ? C’était plus sage de mettre une distance entre eux. Pourtant il ne la lâchait pas, la tenant toujours serré contre lui comme s’il lui était impossible de choisir entre la raison et son désir. Ce serait sûrement à Blanche de faire un choix et il se doutait qu’elle causerait sa perte parce qu’elle n’était pas plus fort que lui quand il s’agissait de résister à l’attirance qu’elle avait pour lui.

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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] EmptyJeu 28 Juin 2018 - 18:00

Tu le regardais, droit dans les yeux, avec cette colère bouillonnante qui ne cessait de monter en toi. Il te mettait en colère plus qu'il ne l'avait jamais fait répondant avec pointe à tes paroles. C'est bon, t'as fini de me prouver que ta vie est mieux que la mienne ? Que tu as de l'argent et que je n'en fais pas ? Tu roulas tes yeux au ciel, exaspérée par la tournure de la discussion. Bien évidemment que tu ne voyais pas Léo comme un bourgeois hypocrite n'ayant que l'argent en tête, il avait su se montrer si généreux avec toi. Cependant, il t'avait mis en colère en désignant de stupide le remboursement que tu lui avais proposé, que tu étais fière d'être en mesure de faire, comme s'il ne croyait pas en ta réussite. Tu ne voulais pas que Léo te voie comme une ratée incapable de vivre seule, incapable de réussir dans la vie par cause des choix que tu avais faits. Pour cela, tu avais bien assez de tes parents pour te le rappeler ou de ton compte en banque. Ta vie était insignifiante comparer à celle de Léo, tu le savais, et tu n'avais pas besoin qu'il en ajoute une couche pour te faire sentir encore plus stupide que tu l'étais déjà. Tu n'attendais pas ça de lui. Au contraire, tu aurais voulu qu'il te prenne dans ses bras et, qu'ensemble, vous échangiez un moment de tendresse comme vous saviez si bien le faire. Mais ce genre de moments semblaient désormais bien trop loin de votre réalité. Il n'avait pourtant jamais bronché lorsque, autrefois, tu utilisais ton corps pour rembourser tes dettes. Aujourd'hui, comme tu lui apportais de l'argent, Léo semblait offusqué. Qu'avait-il de mal à reprendre ce qui lui revenait depuis bien trop longtemps ?
Tu aurais pu partir. Laisser l'argent sur la table, éviter de discuter et simplement quitter. Puis, il ferait bien ce qu'il voudrait de cet argent, cela ne te regardait plus présentement. Au contraire, tu étais restée, la présence de l'homme t'étant trop réconfortante. Il t'avait touché, sa main sur ton bras, te quémandant un simple bisou auquel tu avais répondu avec la fougue que vous connaissiez si bien. Tu ne savais faire autrement avec lui. Puis, cela ne l'avait jamais déplut. Jamais avant aujourd'hui. Tu n'étais pas idiote, tu avais bien remarqué qu'il ne répondit pas au baiser que tu lui avais donné en guise de remerciement comme il en avait l'habitude. Doucement, tes lèvres se détachaient des siennes et tu le regardais cherchant ta respiration, un peu gênée par son commentaire. Bien qu'il affichait un certain sourire au visage, tu savais lire entre les lignes et tu savais qu'il n'avait pas totalement apprécié tes avances. Il ne se faisait pas prier, en temps normal, répondant à tes baisers ou à tes caresses sans attendre. Alors qu'il te demandait pour quel genre de personne elle le faisait passer, elle et ses idées mal placées, c'est toi qui te demandais pour qui passais-tu. Si bien que tu ne le remarquas pas poser le regard sur ta poitrine qui, malgré toi, était encore bien trop pressée contre son corps. C'était donc comme ça qu'il te voyait, Léo avec qui tu avais trop souvent eu ce genre de rapprochement, comme une fille qui se déshabillait lorsqu'il lui demandait. Qui n'agissait pas selon ses envies, mais plutôt selon les siennes. Tu cachas ta déception, ravalant par la même occasion ton orgueil blessé, ton corps incapable de se détacher du sien alors qu'il changeait de sujet, te proposant à nouveau de visionner les clichés de son séjour en Norvège. Tu affichas un rictus gêné en acceptant sa proposition et en te dégageant de son étreinte qu'il n'avait pas cherché à briser. Oui... Oui.. Montre-les-moi... Ton regard fuyait encore le sien, replaçant tes vêtements qui avaient été bousculés par ta fougue, la respiration encore haletante de ta passion pour lui.
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