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Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.

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 #08 it's payback time + léanche [hot]

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Léo Emerson
Léo Emerson
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] - Page 2 EmptyVen 29 Juin 2018 - 12:47

Visiblement Léo était très doué pour mettre Blanche dans tous ses états, même la colère il savait la provoquer chez elle, bien qu’il préfère largement provoquer son désir charnel plutôt que celui de le gifler avec ses phrases acérées. Ils semblaient avoir un gros souci de communication, ce soir, sûrement qu’il n’était pas nouveau, c’était simplement à ce moment que tous les non-dits qu’ils tentaient d’éviter depuis des années choisissaient de ressortir, ils n’en pouvaient plus de rester sous silence, faisant exploser la soit disant belle amitié des deux australiens. L’affection bien trop grande que Blanche avait pour Léo et cette déception de comprendre petit à petit que lui ne ressentait pas la même chose et qu’il ignorait encore la moitié de ce qu’elle ressentait. Et le souhait que lui avait de mettre un terme à cette relation boiteuse qui faisait du plus de mal que de bien à la jolie blonde, ça il en était conscient et cette relation l’empêchait d’avancer, lui, de trouver une stabilité. Je ne te prouve rien du tout. Il baissa les yeux en fixant le bout de ses chaussures. L’argent n’achète pas tout, Blanche, ma vie n’est pas forcément meilleure que la tienne. Cette vérité lui vrillait le cœur, ramenant son esprit vers une autre blonde à qui il aurait voulu tout offrir et qui n’en avait rien à faire qu’il soit riche ou sans le sou, cette fille qu’il n’avait pas su aimer comme il le fallait et qu’il avait perdu. Sans elle et malgré tout son argent il se sentait pauvre et démuni. Mais ce n’était pas le moment de s’émouvoir sur ses amours absents, il aurait tout le temps d’y penser une fois seul, ses instants favoris pour broyer du noir. Il avait Blanche face à lui, cette fille pour qui il avait un profonde affection mais avec qui il ne savait visiblement pas bien se comporter, il ignorait d’où venait le problème et s’il y en avait réellement un, inconscient du mal qu’il lui faisait depuis des années. Il se demanda s’il n’avait pas manqué de reconnaissance envers elle, s’il n’aurait pas dû davantage l’encourager dans son choix de vie depuis des années. Pourtant elle savait qu’il la soutenait et qu’il comprenait en parti les choix qu’elle avait fait, mais il n’avait sûrement pas été assez démonstratif pour qu’ils arrivent à ce genre de dispute sur l’argent. Quelque part il s’en voulait, autant qu’il se disait que les filles étaient trop complexes et bien difficiles à comprendre.
Mais le ton finit par baisser un peu, ils s’apaisèrent, du moins en façade, passant des disputes aux gestes tendres, comme ils savaient si bien le faire, cette partie là ils la connaissaient bien. Même si Léo fut surpris que Blanche vienne l’embrasser avant tant d’ardeurs, ça partait mal pour qu’il tienne ses engagements envers lui-même. Les mots qu’il lui lança, cette petite remarque piquante mais qui relevait plus de la plaisanterie, un peu douteuse, que de la critique, Léo ne pensait pas un instant que Blanche la prenne mal. Après tout ils avaient toujours été directs l’un envers l’autre, depuis qu’ils avaient appris à connaître le corps de l’autre ils ne s'embarrassaient pas de longs discours pour dire ce dont ils avaient envie. Depuis des années ils fonctionnaient de la sorte, il n’était pas rare qu’ils s’envoie des messages qui en feraient rougir plus d’un, histoire de se donner rendez-vous, de faire monter le désir et de s’amuser un peu. Léo, grand romantique, n’était pas vraiment comme ça avec les autres filles, mais il connaissait Blanche par cœur, depuis tellement d’années, qu’il ne se gênait pas pour lui envoyer des sextos ou même débarquer chez elle et la débarrasser de ses vêtements sans autre préambule. Et avant ce soir cela ne l’avait jamais gênée, elle. Sans dire qu’il la prenait pour une fille légère ou facile, loin de là, il se disait juste que c’était leur façon de fonctionner l’un envers l’autre et ça lui allait parfaitement. Il remarqua ce changement dans son attitude, presque rien et pourtant ses yeux avaient perdu la flamme du désir qui dansait et le faisait chavirer. Ce soir, décidément, ils ne dansaient pas sur le même rythme. Lui-même ne savait pas ce qu’il voulait, enfin si, il le savait, il voulait résister à la tentation qu’elle était. Et pourtant il aurait tout donné pour parcourir ce corps une fois de plus, une dernière fois, mais il tentait d’oublier ce que tout son être lui criait. C’est pourquoi il pris la tangente, lui reparlant de ses photos alors qu’il n’avait pas forcément envie de les lui montrer, mais c’était le meilleur moyen qu’il avait trouvé pour se changer les idées. La blonde fut déçue, elle le cacha à peine, il remarqua son regard qui le fuyait, ses gestes pour remettre en place ses vêtements qui dévoilaient une partie de sa lingerie. Evidemment il fut déçu lui aussi, mais c’était le choix qu’il avait fait, de mettre une distance entre eux. Ils n’étaient plus aussi proches mais Léo n’avait pas retiré ses bras qui traînaient encore sur les hanches de la jolie blonde. Il souffla doucement, conscient du malaise entre eux. Blanche, ma jolie. Je l’accepte ton argent, j’ai été maladroit… Tu crois que je n’ai pas conscience des sacrifices que ça représente pour toi mais tu te trompes. Excuse-moi. Je crois que je fais tout de travers ce soir. Il caressait son bras avec douceur, comme pour l’apaiser, pour enterrer la hache de guerre. Laisse-moi… j’sais pas, t’offrir un verre ? Tu n’es pas si pressée que ça finalement, on a toute la soirée. Il se montrait enfin doux et prévenant, il redevenait le Léo qu’elle aimait tant, à leurs risques et périls. Il osait encore espérer qu’il savait se tenir et qu’ils pourraient réellement passer un moment ensemble, discuter et boire du vin, sans se chamailler ni sans aucune ambiguïté, en toute amitié. C’était une belle utopie mais Léo était un rêveur après tout.


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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] - Page 2 EmptySam 30 Juin 2018 - 7:36

Ta relation avec Léo avait toujours été simple. Sans prise de tête, vous vous compreniez bien, bien au contraire de ce soir. C'était comme si tu essayais de lui envoyer un message, sans même savoir quels mots utiliser. Comme si tu voulais qu'il soit en mesure de lire dans tes pensées parce que la vérité était trop difficile à avouer. Tu savais, au fond de toi, que ce que tu ressentais envers lui n'était pas saint. Tu ne voulais pas être raisonnable et rompre votre relation, quitte à la garder éphémère et ambigüe jusqu'à la dernière goutte. C'était plus facile que de lui avouer tes sentiments. Les mots marquaient. Ils avaient ce pouvoir et parfois il fallait réfléchir avant de parler afin d'éviter qu'ils restent ancrés dans la mémoire trop longtemps. Avec lui, tu faisais attention à ce que tu pouvais bien dire, évitant de parler de tes émotions. Trop de fois tu avais voulu lui dire qu'au fond tu souhaitais qu'une réconciliation entre vous soit possible. Mais tu avais évité. Par peur de l'inconnu et du refus. Autrement, tu ravalais tes paroles en te disant qu'en croisant les doigts bien fort elles finiraient par se vider de sens sans que tu aies à les confronter réellement. Maintes fois tu aurais pu prendre la fuite, mettre un terme en vos accords, mais tu ne l'avais jamais fait. Tu ne pouvais que blâmer l'Australien pour les choix que tu avais faits, toi aussi. Tu en étais responsable, même s'il était plus facile de mettre la faute sur l'autre. Parfois, tu te trouvais stupide d'être incapable de partir. Et chaque fois que tu avais cette pensée, Léo te surprenais avec une belle attention qui te faisait oublier vos soucis. Tu retournais toujours près de lui, sans réfléchir, alors qu'en réalité partir aurait été la meilleure option pour toi et ton coeur. Votre dispute de ce soir était, entre autres, le reflet de toutes ces années à retenir ces sentiments, à refouler tes envies alors qu'il jouait avec ton coeur comme un yo-yo, sans réellement s'en rendre compte. Et c'était bien cela le pire. Malgré toutes les choses blessantes qu'il avait pu faire ou dire, rien de tout cela n'avait été préméditées. Il ne se rendait pas compte de l'emprise qu'il avait sur toi et du mal que cela pouvait te faire. Alors que vous vous disputiez pour vos querelles non dites, tu le sentis laisser son esprit vaguer ailleurs. Tu savais qu'il n'était pas totalement présent, qu'il ne pensait pas à toi. Tu l'avais vu, jadis, épris pour d'autres. Et chaque fois tu reconnaissais son regard fuyant le tiens qui s'en suivait des mois sans te donner des nouvelles. Jusqu'à ce que son âme soit libérée, prête à re recevoir à nouveau dans son lit pour combler le vide qui s'était installé.
L'argent, tu t'en fichais. Tu avais fait le houx de vivre sans et tu ne cherchais ps l'affection de Léo parce qu'il en avait. Au contraire, tu la cherchais parce que tu voulais te sentir bien dans ses bras. Il aurait pu être pauvre qu'il aurait eu la même emprise sur toi. Et même s'il avait vécu des choses difficiles, comme à peu près tout le monde, tu croyais que sa vie était tout de même mieux que la tienne. Il avait réussi à passer à autre chose, à voir d'autres filles, à faire un enfant, à aimer.. alors que tu avais du mal à t'ouvrir à quelqu'un. Il avait cette facilité d'approche, le savoir de la vie en communauté, que tu avais pas. Toi, tu explosais quand il ne le fallait pas et tu faisais peur aux gens. Ce n'était pas ta faute, c'était tout ce que tu savais faire. Personne ne te donnait la chance de t'exercer avec l'amour. La discussion s'était quelque peu assombri, la tempête s'était relâchée, mais tu n'avais plus envie d'être dans la même pièce que l'homme. Tu avais honte de tes réactions et tu étais, à la fois, en colère contre celles de Léo. Tu voulais partir, mais ses doigts qui caressaient ton avant-bras te suppliaient de rester et tu savais bien mal leur résister. En temps normal, sa remarque ne t'aurait pas fait grimacer. Aujourd'hui, elle te faisait mal. Tu avais pas envie d'être la paumée qui acceptait de retirer ses vêtements quand il le lui demandait. À ses yeux, tu voulais être unique. Mais, loin de lui, se trouvait celle qui occupait la place que tu voulais. Sans même le savoir. T'en fais pas, c'est oublié. J'te pardonne. Tu lui avais menti, mais tu ne savais pas quoi lui dire d'autre. Que tu avais mal? Que tu voulais qu'il te découvre autrement? C'était impossible à faire. Il se montrait plus doux, plus comme le Léo que tu connaissais. Si tu veux... mais qu'un verre alors. Je ne veux pas accaparer plus de ton temps. Tu ne l'avais toujours pas regardé dans les yeux, sachant très bien que son regard te ferait craquer. Tu finis par te sortir de ses bras, à contrecœur. Ils étaient incapable d'agir en simple amis, finissant toujours par se retrouver sous la couette et, pour ce soir, tes envies ne dérogeaient pas de leurs habitudes. Même si tu savais que son coeur et sa tête étaient ailleurs. Bien trop ailleurs. Tu avais parlé de photos de voyage....?


Dernière édition par Blanche Cambridge le Ven 6 Juil 2018 - 13:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] - Page 2 EmptyMer 4 Juil 2018 - 20:47

Cette situation agaçait beaucoup Léo. Lui qui avait toujours apprécié sa relation avec Blanche parce qu’elle coulait sans qu’il ait à se poser de question. Et même s’il n’était pas vraiment correct envers elle, il ne lui avait jamais rien promis non plus, il ne lui mentait pas lorsqu’il avait une copine sérieuse et qu’il ne donnait plus de nouvelle, il ne la fuyait pas non plus. Et elle n’hésitait pas à lui demander un service ou de l’argent lorsqu’elle en avait besoin, sans que ça pose de souci au photographe, c’était leur fonctionnement, totalement tordu, mais c’était le leur, depuis des années, alors il ne voyait pas pourquoi elle arrivait ce soir, avec sa liasse de billets prête à lui payer rubis sur l’ongle ce qu’elle lui “devait” depuis un moment. En même temps lui non plus ne se comportait pas exactement comme à son habitude, lui qui n’aurait pas hésité un instant à profiter de ce corps qui lui était tout offert, se découvrait enfin une conscience. Depuis quelques temps il comprenait qu’il devait changer, se bouger pour espérer récupérer l’amour de Grace. Sûrement que leur relation arrivait à ses limites, c’était bien beau d’agir sans se soucier des conséquences, mais il arrivait toujours le jour où il faudrait les payer. Et ce soir c’était Léo qui qui s’en mangeait plein les dents, il les avait probablement mérité, toutes ces critiques, mais pour être honnête, elles étaient difficile à encaisser. Voilà pourquoi il tenta d’arrondir les angles, d’apaiser cette furie qu’était devenue Blanche. Mais au fond le coeur n’y était pas vraiment. Il était tiraillé entre deux envies diamétralement opposées, celle de la faire partir de chez lui pour être tranquille, parce qu’il avait horreur des disputes et de se faire remettre à sa place. Et celle de l’attirer dans son lit pour laisser libre court à ces pulsions qu’elle réveillait toujours chez lui. L’homme était compliqué, bourré de contradictions. Alors pour faire taire ces voix qui se chamaillaient dans sa tête, Léo choisit la facilité, l’amadouer avec douceur et lui offrir un verre, de façon presque innocente. Blanche, docile, ne refusa pas mais il devinait à son attitude, son regard fuyant, qu’elle avait encore bien des choses sur le cœur. Après qu’elle eut quitté ses bras, l’australien se dirigea vers sa petite cave pour ouvrir une bouteille de vin blanc, il leur servit un verre chacun et en tendit un à la blonde. Il l’observait à la dérobée alors qu’elle semblait absorbée par la déco de son salon, le cœur de Léo se serra lorsqu’il se dit qu’à ce stade il ne devait plus vraiment être son humain favori. Mais il s’approcha de Blanche à nouveau en lui tendant son verre. J’ai tout mon temps, je te l’ai dit, tu peux rester autant que tu veux. Il afficha un sourire las, fatigué de la tension qui s’était immiscé entre eux et qui n’avait rien d’une tension agréable qui augurait des moments de plaisir, non, celle-ci était dérangeante, étouffante. On s’en fout, toi et moi, de ces photos, n’est-ce pas ? Il la força à lui faire face, elle qui faisait tout pour ne pas accrocher son regard. Dis-moi, Blanche. Dis moi ce qu’il faudrait que je dises, que je fasse, pour que tu me souris sincèrement à nouveau. Dis moi là ou j’ai… fauté. Il ne termina pas sa phrase, ses yeux se posant sur un tirage photo qu’il avait fait il y avait des mois de ça, une photo en noir et blanc d’une silhouette dans la pénombre, elle était de dos, c’était un cliché volé, celui d’un instant suspendu. Ce pouvait être n’importe qui, n’importe quelle femme mais lui savait qui c’était, ce n’était pas Blanche, ça ne pourrait jamais être elle, évidemment, ça ne pouvait être qu’une seule personne. Et il compris qu’il ne servirait à rien de continuer à cacher la vérité à Blanche, elle n’était plus dupe de son petit jeu malsain. Il soupira doucement, baissant les yeux. Il comprenait enfin ce que la blonde ressentait, mieux vaut tard que jamais comme on dit… mais là il avait comme la sensation qu’il arrivait bien après la bataille et que la jolie blonde avait été ravagée par ses mensonges et les espoirs qu’il lui avait donné, ravagée par lui. Je n’peux pas. On n’est pas… on ne sera jamais… je ne serais jamais celui que tu attends. Enfin je crois. Je peux t’aimer toute une nuit si tu veux, mais ce n’est pas ce que tu veux. Et ce que tu veux je ne peux pas te l’offrir. Léo venait de tout briser, tous les désirs qu’ils pouvaient avoir l’un et l’autre, des perspectives bien différentes, si lui voulait surtout son corps, Blanche ne le lui offrirait sûrement plus et si elle voulait son cœur, Léo n’était simplement pas capable de le lui ouvrir. Et au delà de tout ça, il venait peut-être de détruire ce qu’ils avaient toujours pris pour une belle amitié mais qui se révélait à présent basée sur de la tromperie.  Il n’osait plus la regarder en face, il aurait voulu trouver une façon d’arranger les choses mais il ne voyait pas, il était à court de mots.

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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] - Page 2 EmptyVen 6 Juil 2018 - 13:46


Tu comprenais a son regard et à sa façon de te parler en t'apportant un verre de vin blanc que Léo avait décelé ce que tu tentais de lui cacher dans ton regard. Un rictus pincé s'était dessiné au coin de tes lèvres lorsqu'il pointilla la notion du temps, ce qui en temps normal t'aurait ouvert la porte pour le jeu de séduction dont vous connaissiez si bien les règles. Mais pas ce soir. Du moins, pas pour le moment. Après le refus du baiser enflammé qu'il t'avait imposé, tu ne te devais aucun faux pas. Tu pris une gorgée de ta boisson, toujours silencieuse, avant de lui proposer de visionner les photos de voyage qu'il t'avait inciter à regarder, prétexte probable pour te garder encore un peu tout près, incapable de te laisser complément partir. C'était un peu l'essence même de votre relation ambigüe et complexe. Incapable de te laisser partir, mais incapable de te garder près de lui trop longtemps. C'était un peu le pacte que vous vous étiez donné, de façon non écrite. Alors que tu évitais du mieux que tu le pouvais son regard qui pourrait rallumer tes envies, mais aussi tes faiblesses, il te forçait à lui faire volte-face refusant de te montrer ses clichés sous prétexte que tu ne voulais pas réellement les visionner. Il avait tord, absolument tord, parce qu'au-delà de votre relation houleuse qui, ce soir plus qu'à l'habitude, battait de l'aile, tu ne lui avais jamais menti lorsque tu lui disais aimer voyager fictivement au travers de ses portraits. C'est que tu penses, toi. Peinais-tu à dire. Tu avais utilisé cette excuse pour éviter de sombrer dans des discussions trop profondes, certes, mais tu ne lui avais pas menti en disant vouloir visionner ses photos.
La liasse d'argent immobile qui reposait encore sur la table basse, toujours intouchée par l'homme, représentait bien plus que le remboursement d'une dette de trop longue durée. Sans même que tu le saches, en lui rendant ce symbole de ce qui vous unissait tu venais de mettre fin à toutes vos entendes. À la relation idyllique que tu t'étais créée de votre passée et de votre futur. Plus rien ne serait comme avant, comme la simplicité que vous aviez déjà connue. Parce que Léo n'était pas idiot. Il voyait dans tes yeux le mélange de colère et de tristesse qui s'était exprimé, soulignant que jusqu'à maintenant ce qui en était de votre accord ne te plaisait plus. Tu voulais le garder à tes côtés et faire en sorte qu'il ne te quitte jamais, mais tu savais qu'il ne pouvait pas t'accepter. Il aurait pu, il en avait eu tant d'occasions, mais il ne l'avait jamais fait. Parce qu'il n'en avait pas envie. Il ne te voulait pas de cette façon. Tu ne doutais pas de l'affection qu'il portait pour toi, mais aujourd'hui tu commençais à comprendre qu'après toutes ses années à tant essayer, tu n'avais pas pu lui donner l'envie de bâtir avec toi. Et ton coeur saignait. Il saignait d'autant plus alors qu'il prononçait ses nouvelles paroles, poignardant ton artère d'amour encore plus fort. Je... je peux pas Léo. Je ne veux pas que tu dises ce que j’ai besoin d’entendre, je veux que tu le dises parce que tu en as envie.. Tu soupiras, tentant de garder tes larmes pour toi, ce que miraculeusement tu réussis à faire. Bien que tu aimais Léo de ton ton être, ton coeur qui n'avait jamais battu autant pour un autre, ni même à moitié, tu n'avais jamais cherché à mettre des mots dans sa bouche. Les femmes sont d'une complexité chavirante. Certains hommes ont encore du mal à les comprendre. Elles ne sont pas simples à déchiffrer, toi y compris, mais cela fait parti de leur beauté. Au fond d'elles-mêmes, ces créatures mythiques créées par le fruit d'Adam, veulent toute la même chose. Se faire aimer. Mais pour cela, il faut réussir à les comprendre, à déchiffrer chaque parcelle de leur unicité. Celui qui serait en mesure de le faire serait sur la bonne voie vers le coeur. Léo ne trouvait pas les mots pour te sonder, depuis toutes ces années à te connaitre, à t'explorer, à te toucher. S'il n'y arrivait pas maintenant, il n'y arriverait probablement jamais. Bien trop lâche pour avoir pris la décision toi-même de le quitter, tu avais accepté votre destin en silence. Tu étais, aujourd'hui, incapable de lui dire de t'aimer. De te prendre toi, pour la personne que tu étais, et de vous donner une chance à votre couple. Parce que tu voyais dans ces yeux que tu regardais enfin qu'il ne le désirait pas. Et ton coeur se serra. Si fort que tu avais mal physiquement à ton organe qui souffrait le martyre. Il te faisait d'autant plus souffrir, ton coeur et l'homme, en prononçant les mots que tu redoutais tant. Léo ne t'aimait pas. Tu le savais, tu le savais trop bien même, mais de l'entendre de sa part, prononcé avec ses paroles bien à lui, c'était de rendre les choses bien trop réel. Ramenant tes jambes vers toi, sur le canapé de son salon, le regard redevenu fuyant, tu pris le peu de courage qu'il te restait pour lui parler. Ta voix s'était brisée dans un souffle de souffrance. Qu'est-ce que tu en sais, d'abord, de ce que je veux ? T'es-tu déjà posé la question avant de m'appeler le soir quand tu avais besoin de moi ? Je n'suis bonne qu'à ça, de toute façon.. À être aimé que pour une nuit, le temps d'une partie de jambes en l'air pour soulager les envies. À se faire déshabiller quand la tête est trop pleine de problèmes, pour oublier dans un instant de tendresse la vraie vie. Je n'suis que ça, un échappatoire quand la vie devient trop compliquée pour toi. C'est bon Léo, j'suis habituée. On s'échange mutuellement des services, chacun est content, puis on revient à notre train-train habituel jusqu'à la prochaine fois... T'as pas besoin d'en dire plus. Tout est clair. La colère et la tristesse que tu avais en toi se mélangeaient dans une valse que tu ne connaissais pas, toi qui avait pourtant habitude de ce feu qui faisait des ravages. C'était comme si la situation présente te faisait vivre de nouvelles sensations que tu n'aimais pas. Tu voulais prendre la fuite, aller te cacher, et ne plus jamais revenir sous ce toit qui trahissait votre relation malsaine.

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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] - Page 2 EmptyLun 9 Juil 2018 - 18:48

Léo ne pensait pas que Blanche avait choisi ses voyages comme un moyen de se rapprocher de lui. Il savait qu’elle adorait ça, peut-être autant que lui et que si elle en avait les moyens, elle aussi aurait parcouru le monde en quête de découverte et d’inconnu. Mais il savait que ce soir l’envie n’y était pas, autant elle avait souvent écouté les récits de ses séjours, des étoiles dans les yeux comme une gamine à qui on raconterait la plus fabuleuse des histoires, autant, ce soir, elle attendait bien plus de cette visite que d’écouter Léo lui raconter à quel point la Norvège est magnifique et combien il avait aimé faire ce voyage en bonne compagnie. Alors autant arrêter de se mentir, puisqu’ils mettaient carte sur table. Il aurait tout le temps pour lui en parler plus tard, si l’occasion se représentait, si les tensions s’apaisaient entre eux. Il ne releva pas cette petite pique à peine masquée venant d’une Blanche blessée dans son orgueil. Il cherchait à ce que les choses se calment, à retrouver cette paix qui leur allait bien, avant. Mais visiblement ils n’en étaient qu’au prémices d’une soirée pleine de révélations. Après des années à jouer la comédie il semblait que les choses changeaient. Peut-être pas pour le meilleur, mais à force de se mentir il fallait s’y attendre. Lui qui avait horreur des conflits et des confrontations, il était servi. Et il ne pouvait plus reculer, pas en prenant enfin conscience de tout le mal qu’il avait fait à Blanche durant toutes ces années. Il savait qu’elle avait eu le béguin pour lui, ce qui les avait amené à briser cette amitié d’enfance pour devenir un couple lorsqu’ils étaient adolescents, il savait, à cette époque là, qu’elle avait bien plus de sentiments que ce que lui ressentait, c’est pourquoi, d’ailleurs, il avait mis un terme à leur histoire. Mais il avait stupidement pensé qu’avec le temps elle s’était faite à l’idée, qu’elle le voyait réellement comme un ami et pas comme celui qu’elle arriverait à séduire assez pour lui faire oublier toutes les autres, à force. Il pourrait l’aimer, Blanche, la preuve, s’il revenait toujours vers elle c’était certainement parce que, quelque part, il avait des sentiments pour elle, il pourrait se contenter de tout l’amour qu’elle lui porte et ensemble ils pourraient peut-être être heureux, d’une certaine façon. Mais ce ne serait pas assez pour Léo qui avait besoin de vibrer, d’être fou amoureux, d’être passionné par une fille pour s'imaginer un avenir avec elle et ne pas s’en lasser. Et malheureusement il n’avait pas cette flamme là pour la jolie blonde. Ses sentiments n’étaient pas assez forts et relevaient plus de sentiments amicaux qu’amoureux. Ces choses là ne se contrôlaient pas et à la découvrir si éperdument éprise il ne pouvait que culpabiliser d’être si imperméable, de l’aimer si mal, sa précieuse Blanche. Notre homme avait ce don pour aimer les autres, il savait se plier en quatre pour les personnes qu’il aimait, avec les filles il se montrait toujours un peu trop tactile, un peu trop prévenant, même quand ce n’était qu’une relation amicale. C’était sa façon d’être à lui et il savait qu’elle lui jouait parfois des tours. Il avait quelques fois éconduit des filles qui s’étaient imaginé trop de choses, il avait eu le cas avec Fleur et même avec la mère de son fils. Il avait parfois du mal à savoir lui-même la limite entre amitié et affection un peu plus poussée. Et voilà qu’il comprenait qu’il était une nouvelle fois allé trop loin, avec Blanche, beaucoup plus loin qu’avec les autres, bien trop loin et bien trop longtemps. Cette relation malsaine avait commencé à l’adolescence et ils étaient maintenant bien entrés dans l’âge adulte, pourtant lui n’arrivait pas à se défaire de ses bras et à chaque fois qu’il avait besoin de réconfort, d’une chaleur féminine, c’était toujours la sienne qu’il venait chercher comme un besoin qu’il n’expliquait pas. Et qui lui faisait du mal, à celle qui attendait tellement plus. Pour toute réponse à sa demande, Léo finit par lui offrir une vérité qui allait tout briser, qui le brisait lui, pour commencer et qui allait surtout détruire tous les espoirs de la blonde. Elle s’était réfugié sur le canapé, radeau de fortune pour ne pas sombrer, elle l’écoutait lui briser le cœur, le piétiner et le réduire en miettes, par ses simples aveux enfin prononcés. Et quand ce fut à son tour de parler il prit en pleine face les mots de Blanche, ceux qui faisaient mal par tant de vérité, si simples mais si cruels. Il lui en voulu, de lui donner le mauvais rôle et en même temps comment ne pas le voir comme un monstre avec le tableau qu’elle peignait de lui. Il n’était donc que ça, qu’un homme qui jouait avec elle, qui la prenait quand il en avait envie et qui la jetait une fois ses besoins assouvis, qu’une sorte de pervers narcissique qui se servait d’elle et de sa faiblesse pour lui pour la garder bien au chaud, proie consentante mais victime malgré tout. Il avait du mal à encaisser cette vision là de lui-même, qu’il trouvait hideuse, inacceptable. Je ne me suis jamais servi de toi. Jamais je ne t’ai promis de choses que je ne pouvais pas tenir, jamais je ne t’ai offert plus que ce que j’avais à t’offrir, Blanche. C’est juste que… Il s’effondra sur le canapé à côté d’elle, touchant le fond. C’est juste que j’pensais pas que je te faisais tant de mal que ça. Que tu attendais plus. Je croyais... J’sais pas, je croyais qu’on était d’accord, que c’était pas si important pour toi. Il ne pensait pas avoir tant d'importance à ses yeux. Les fameux sex-friends, comme on dit, ces amitiés améliorées qui fleurissaient depuis quelques temps, disons que Léo et Blanche étaient précurseurs dans ce domaine, mais ce genre de relation avait toujours sa faiblesse, il y avait toujours l’un des deux qui attendait plus de l’autre et clairement, ici, c’était Blanche qui était lésée. Il fixa un point en face de lui, le vide que cette histoire qui s’effondrait laissait dans sa vie. Alors c’est ce soir que je te perds… Qu’on comprend toi et moi que ça ne peut plus fonctionner. Tu sais, c’est pas de ta faute, Blanche. C’est moi qui suis tordu et tu seras tellement plus heureuse si tu m’oublies, je n’en ai aucun doute. Le perdant dans l’histoire c’était lui, elle pourrait avancer à présent, maintenant qu’elle savait qu’il n’y avait plus rien à attendre de Léo. Lui par contre ne retrouverait jamais quelqu’un comme elle. Et au delà de l’aspect physique de leur relation, elle allait lui manquer, bien plus que ce qu’elle pensait. Comme un vieux réflexe depuis toujours il avait posé sa main sur celle de Blanche, sans s’en rendre compte, parce qu’il avait toujours besoin de ce contact avec elle, même inconsciemment.

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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] - Page 2 EmptyLun 9 Juil 2018 - 20:13

La relation que vous vous étiez créée, Léo et toi, était difficile à comprendre. Tantôt t'apportant tant de réconforts, tantôt te créant beaucoup trop de malheurs, il était impossible d'y prévoir les retombées. Ce soir, alors que les cartes étaient maintenant jouées et que le jeu n'était pas à ton avantage, tu savais précisément quelles seraient les retombées. Tu le perdais. Le seul qui t'avait toujours compris, qui avait su apaiser tes maux, qui savait quoi te dire pour te faire sentir bien et qui te réconfortait par ses grands bras protecteurs. Il vous quittait, toi et votre relation malsaine parsemée de mensonge. Tu t'apprêtais à revivre une nouvelle fois les éclats de votre rupture passée. Les larmes, la colère, mais surtout la culpabilité. Ce sentiment qui te guettait alors que tu t'étais affairée, bien trop assommée par votre discussion qui prenait une direction à laquelle tu aurais aimé donner de mauvaises indications, tu le reconnaissais. Tu l'avais déjà vécu. Pas assez bonne pour lui, pas assez ce qu'il lui fallait pour être heureux. Merveilleuse, mais pas assez pour bâtir avec lui. Et après tout, tu ne pouvais pas lui en vouloir. Tu étais pareille, à chercher Léo dans toutes les relations que tu avais eues par le passé. À chercher un peu trop sa personne dans les hommes que tu rencontrais, sans leur donner une chance de te montrer ce qu'ils pourraient t'apporter de plus, ce qu’il serait possible de créer à deux. Parce qu'au final, tu savais précisément ce que tu voulais. L'inaccessible. L'intouchable. C'était plus excitant. Mais, à force de vouloir ce qui n'était pas tien, tu t'étais brulée faisant face maintenant à un trou noir d'émotions qui menaçait de tout rompre sur son passage. De t'emmener avec lui dans la noirceur. Avec le recul, tu aurais pu te rendre à l'évidence par toi-même. Léo te lançait des signaux clairs concernant ce qu'il ressentait pour toi. Pas assez pour de l'amour, mais plus qu'une amitié banale. Mais tu avais choisi d'ignorer les lumières rouges qui criaient de ne pas t'attacher encore plus à lui, parce que tu ne finirais que par être blessée. Ce que tu étais au final, assise dans le canapé un peu trop moelleux du photographe, verre de vin presque intact à la main. Tes souvenirs de votre relation qui défilaient devant tes yeux presque comme l'illusion de la mort dont tu te faisais. Ses mots qui raisonnaient dans ta tête telle l'écho de la raison. Il ne s'était jamais servi de toi. Tu le savais, mais pourtant tu étais beaucoup trop blessée pour l'accepter. Il ne t'avait jamais fait de promesse qu'il ne serait pas capable de tenir, tu t'étais toi-même implantée des idées dans la tête qui maintenant ne faisaient plus de sens. Parce qu'il ne ressentait pas la même chose que toi. Tu te calmas, fermant les yeux pour retenir les larmes brulantes qui grondaient. Et ça m'était suffisant, Léo.. Vraiment. Jusqu'à maintenant. Je... Je ne t'ai jamais demandé de promesse... J'avais juste besoin de toi... Comme tu étais. Dis-tu en pinçant les lèvres, les yeux toujours fermés. Cette fois, il était beaucoup plus difficile de résister aux larmes qui s'étaient formées sous tes paupières. Elles finirent par se déverser sur tes joues lorsqu'il poursuivit ses paroles tranchantes, ses paroles qui affichaient la fin de ce que vous vous étiez créé. La fin non seulement de votre relation améliorée, mais aussi de votre amitié. Du moins, c'est ce qu'il semblait dire. Pourtant, ce n'était pas ce dont tu avais envie. Tu te pliais toujours à ses demandes, acceptant de venir lorsqu'il t'appelait ou qu'il t'envoyait des textos peu subtils de ses envies, et tu le faisais avec plaisir, mais aujourd'hui c'était différent. Tu voulais, toi aussi, exprimer ce dont tu avais envie. Non pas d'une relation, il était à des années-lumière de vouloir une telle chose de toi, mais plutôt de ce qu'il restait de votre amitié. Le perdre complètement te serait fatale, tu avais besoin de lui dans ta vie d'une quelconque façon pour continuer à respirer. Tu n'étais pas prête à couper les ponts avec lui d'une façon déterminante. Et si je ne veux pas ? Léo... je ne veux pas te perdre. J'ai pas envie de t'oublier. Tu peux pas comprendre.. c'est comme si c'était vital. Tu essuyas les larmes qui s'étaient échappées sur tes joues, relevant le regard vers lui. Je ne serai pas plus heureuse en t'oubliant... bien au contraire.. Tu soupiras, tes doigts caressant sa main qu'il avait posée sur la tienne. Un simple geste qui apaisait instantanément ta douleur. On fonctionnait pas trop mal quand on était simplement amis...
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] - Page 2 EmptyJeu 12 Juil 2018 - 14:17

Léopold, petit garçon qui obtenait toujours ce qu’il voulait. Il n’était pas capricieux, il n’avait pas besoin de l’être, il était sage, docile, alors que ses parents le traînaient partout comme un trophée, LE fils, que son père attendait, l’héritier de l’empire, le petit prince, l’enfant unique, celui sur qui reposaient tous les espoirs familiaux. Celui qui reprendrait le flambeau familial, qui aurait un avenir dans la même lignée que ses parents, qui ferait un mariage somptueux avec une fille sublime et de bonne famille et avec qui il aurait de beaux enfants. Sa mère, elle l’aimait d’un amour profond, il était son enfant, son bébé, le seul qu’elle avait pu avoir, c’était elle qui le gâtait le plus, qui lui offrait toujours plus de jouets ou tout ce qu’il souhaitait, elle le pourrissait pour qu’il soit heureux, parce qu’il devait être heureux, il ne pouvait pas en être autrement. Le couple Emerson n’avait clairement pas compris comment élever un enfant. Léo n’était pas mal élevé d’ailleurs, il était polis, sage, gentil avec les autres, il ne faisait pas de bruit, cherchant plus à se faire oublier dans ce monde où, déjà tout petit, il ne se sentait pas à son aise. Lui tout ce dont il rêvait ce n’était pas du jouet le plus beau, c’était de quelqu’un avec qui observer les étoiles les nuits de ciel clair, d’une personne avec qui se balader en forêt le dimanche. Mais ça personne ne l’avait compris, parce que personne ne l’écoutait. Et malgré ses aspirations si simples, si éloignées de l’univers dans lequel il grandissait, il avait fini par s’habituer au luxe, celui de belles choses mais aussi celui de pouvoir toujours avoir qu’il désirait, dans un claquement de doigt. Et, adulte, avec les femmes, c’était sensiblement la même chose. Il était séduisant, il l’avait bien compris, il savait qu’il plaisait aux filles et comment en jouer. Il n’avait pas l’habitude qu’on lui résiste ou qu’on se refuse à lui. Ca faisait de lui un homme à femme, au moins de réputation, un vrai séducteur, alors qu’en vérité il ne faisait pas vraiment grand chose pour les séduire. Le Léo d’aujourd’hui n’était plus le petit Léopold, il était bien différent de celui que son père espérait qu’il soit, il n’avait pas suivi la lignée familial, pas repris sa suite dans les affaires ni fait de mariage magnifique. Il s’était construit une vie qui lui ressemblait, une vie dictée par ses passions, celle pour la photo et celle pour les femmes. Cette dernière lui causait plus de tourment et parfois quelques désillusions. Et ce soir il en vivait une, avec Blanche. Celle avec qui il pensait que tout allait toujours bien, dans leur amitié arrangée, alors que tout volait en éclat. Ce soir il perdait Blanche, parce qu’il avait été trop stupide de croire que ce genre de relation pouvait vraiment fonctionner. Et parce qu’il avait été totalement égoïste et aveugle durant de trop nombreuses années. La regarder pleurer et se sentir impuissant face à sa peine le bouleversait plus qu’il l’aurait imaginé. Il ne savait pas quoi faire pour la soulager et il se sentait si maladroit, il avait peur d’en faire trop, encore une fois, lui qui avait déjà fait tant de mal. Pour une fois, face à Blanche, Léo perdait sa superbe. Elle disait qu’elle le voulait comme il était, mais c’était un mensonge, elle avait juste attendu des année qu’il se rende compte qu’elle comptait plus pour lui, qu’il l’aime, vraiment, plus que comme une amie, plus que quelques heures, elle avait attendu sagement. Mais il n’avait pas changé là-dessus et elle comprenait enfin qu’il ne changerait pas. Côte à côte sur ce canapé, Léo avait pourtant l’impression d’être à mille lieux de cette fille qu’il pensait connaître par cœur avant ce soir, il croisa son regard brillant des larmes qu’elle versait à cause de lui et finit par lui sourire doucement. Il passa une main sur sa joue pour essuyer ses pleurs. Tu n’es pas obligée de m’oublier, ça me va bien, que tu penses encore à moi.C'était toujours mieux que si elle le haïssait pour tout le mal qu'il avait fait, même s'il voyait mal comment oublier quelqu'un qu'on a aimé aussi facilement. Il sentit ses doigts fins qui caressaient son autre main et lui aussi soupira brièvement, ce seul contact réveillait tout le désir qu’il devait contenir, il n’arrivait pas à croire que leur amitié pourrait être simple, qu’il pourrait la regarder sans avoir envie d’elle et qu’elle pourrait oublier ses sentiments pour lui, pourtant il avait envie d’essayer, pour ne pas la perdre totalement. On n’a jamais été simplement amis, Blanche. Il avait répliqué sans réfléchir, en passant une main dans ses cheveux dorés, pourtant il n’avait pas tort et elle le savait bien. Il la fixa avec tendresse. Mais on pourrait essayer. Il s’était rapproché d’elle, un peu trop près. Après cette nuit ? Il devait faire le deuil de cette relation si facile et si agréable, pour qu’ils puissent tous les deux avancer. Mais en vérité Léo était trouillard, il avait peur de ne plus avoir sa bouée de sauvetage et même si c’était très égoïste, il avait peur de se retrouver seul, que Grace le rejette et qu’il n’ait plus personne, il savait que ce n’était pas une décision et que, du haut de ses trente ans, il devait grandir un peu, mais il était effrayé. Alors il espéra stupidement pouvoir passer une dernière nuit dans les bras de Blanche, se saouler de l’odeur de sa peau et profiter de ses caresses une toute dernière fois avant de tourner la page.

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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] - Page 2 EmptyMar 17 Juil 2018 - 5:40

Enfant, tu étais impitoyable. Si aujourd'hui on te reprochait parfois tes tempêtes et ton caractère un peu trop affirmé, femme obstinée que tu étais, enfant tu étais bien pire. Les crises étaient ta façon de communiquer, tu l'avais rapidement compris. Incomprise par tes parents, la seule façon d'avoir leur attention était de sombrer dans tes sautes d'humeur. Elles avaient pour effet de retourner les regards sur toi et elles t'apportaient ce dont tu désirais. Tu n'étais pas capricieuse, bien qu'on devait surement te décrire ainsi quand on te voyait agir, tu cherchais simplement, de la seule manière que tu connaissais, de t'affirmer. Autrement, tes parents ne t'écoutaient pas. Ils n'avaient d’yeux que pour ton frère qui, contrairement à toi, était la réussite de la famille. Toi, la seule fille, la seule Cambridge blonde à recevoir les traits de ta grand-mère et à hériter de son prénom en douceur, tu n'étais pas ce que tes parents désiraient. Et ce, depuis ton plus jeune âge. Tu n'allais pas marier un enfant riche, tu n'allais pas étudier à l'université pendant de longues années afin d'acquérir des études supérieures et reconnues, tu n'allais pas avoir une grande fortune et une belle famille... seulement pour le paraître de la chose. Et tes parents te le reprocheraient toujours. Heureusement, aujourd'hui tu savais contrôler la boule de feu que tu avais dans le ventre quand quelque chose te contrariait ou lorsque tu ignorais comment dire avec des mots ce que tu désirais. Du moins, c'est ce que tu pensais jusqu'à ce que Léo te remette en plein visage votre relation houleuse et qu'il mentionne le désir de mettre un terme à tout cela. Le comble pour ta personne. Anéantie, tu ne savais pas comment réagir. Tu ne savais plus parler avec des mots. Et la colère, la boule de feu que tu avais autrefois dans le ventre, était revenue avec force. Tu avais explosé, disant ce que tu avais sur le coeur en poignardant l'homme que tu aimais de tes mots tranchants comme des couteaux. Ils brisaient, tes mots, ils rendaient les choses trop réelles. Trop réelles pour être vécues. Et s'ils ne lui avaient pas fait mal, à lui, à toi, ils t'en avaient fait. Et voilà que tu pleurais, à l'aube de votre séparation finale. Tu pleurais de chaudes larmes que tu ne pouvais plus retenir. Des larmes qui coulaient le long des joues remplies de la douleur que tu ressentais. Des larmes qui démontraient ta faiblesse quand il était près de toi. La vérité, bien que tu la connaissais, était dure et cruelle à entendre. Elle laissait un goût amer dans la gorge. Perdre Léo signifiait perdre ton seul et véritable ami qui te connaissait aussi bien. Et tu n'en étais pas prête. Si tu devais n'être qu'une simple copine à ses yeux pour le garder dans ta vie, partageant une amitié banale, tu étais prête à accepter le rôle. Que l'on t'apporte le formulaire afin d'y apposer ta signature sur-le-champ avant que l'offre soit expirée. Avant que la vie te le dérobe à nouveau.
Il avait fini par te rejoindre sur le canapé, près de toi. Sa main s'était posée sur la tienne, tu avais joué avec ses doigts alors que vous vous étiez échangé quelques mots. Puis, il avait levé sa main vers toi pour essuyer les larmes qui ruisselaient sur ton visage et effacer la peine que tu devenais. Tu ne pouvais plus voiler ta douleur à présent et tu trouvas les mots pour le lui dire. Tu ne voulais pas l'oublier. Tu préférais avoir mal à ses côtés que de le voir partir. Tout cela était nocif, une partie de toi était bien au courant de l'emprise qu'il avait sur toi, mais c'était plus fort que tout. Plus fort que ton besoin de respirer pour vivre. Alors qu'il te proposa de ne pas l'oublier complètement, tu levas les yeux au ciel, mi-exaspérée, mi-amusée. Tes vraiment qu'un égoïste Emerson. avais-tu dit sur un ton léger, étouffant un rire au passage. Non pas le genre de ton que l'on utilisait pour affirmer sa colère, mais plutôt celui qu'on utilisait pour détendre un peu l'atmosphère. Il était égoïste, c'est vrai, mais tu l'étais toi aussi, à ta façon à vouloir le garder près de toi ainsi. Finalement, vous étiez bien plus semblable que l'histoire le disait. Léo s'était approché dangereusement de toi, son regard plongé dans le tien. Affairée dans le canapé, tu restais immobile à le fixer sans réellement savoir comment réagir. Tu avais envie, toi aussi, de cette dernière nuit ensemble pour enterrer votre passé et faire place à votre futur, mais tu savais également de quelle mauvaise idée il s'agissait. C'est mal, non ? Tu le questionnas, prenant cette fois une certaine prudence face à tes actions. Il t'avait repoussé à plusieurs reprises, plus tôt ce soir, alors que tu avais tenté un rapprochement et nul n’était ton désir de vivre ce refus à nouveau. Tu t'étais pourtant avancée vers lui, décollant ton corps de l'appui du canapé pour retrouver la proximité de son souffle sur ton visage. Mais tu demeuras là, à le regarder, cherchant une approbation dans son regard avant de te lancer. Tu savais que c'était surement la pire idée et qu'après ce soir ton deuil serait encore plus difficile qu'il l'aurait été si tu avais laissé les choses ainsi, mais à présent tu t'en fichais. C'était lui que tu voulais, lui et seulement lui. S'il voulait de toi.
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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] - Page 2 EmptyJeu 19 Juil 2018 - 23:13

Égoïste, Léo l'était, incontestablement, c'était sûrement son plus gros défaut et il en était conscient. Il tentait de travailler dessus depuis des années, il se détestait quand il y pensait, mais c'était plus fort que lui. Était-ce en lui, comme un mauvais trait de caractère ou bien est-ce que ça venait de son éducation et du monde dans lequel il évoluait depuis toujours, il n’aurait su le dire. Beaucoup le voyaient comme une personne altruiste et généreuse, ce qui n'était pas totalement faux, il faisait son possible pour aider les autres, en donnant de son temps et de son argent, à ses proches et à diverses associations. Il donnait, sans compter, autant qu’il le pouvait, comme pour s’excuser d’avoir trop d’argent ou trop de temps pour lui, comme pour se donner une légitimité. Et puis son égoïsme était bien différent de tout cela, il était plus subtil, plus sournois en quelque sorte. Il ne supportait pas qu’on lui refuse quoi que ce soit, il aimait avoir l'exclusivité de sentiments, il aimait être celui que l’on regardait, celui qu’une femme aimait et tant pis si lui ne ressentait pas la même chose. En temps normal ce n’était pas un tel souci, c’était quelque chose de contrôlé, juste un petit sentiment de victoire, du baume sur son amour-propre quand on lui faisait des compliments ou les yeux doux, mais parfois ce trait de caractère faisait de lui quelqu’un de susceptible, parfois odieux. Et c’était exactement comme ça qu’il était, ce soir, avec  Blanche alors qu’il comprenait qu’elle lui échappait. Il prenait toute la mesure des sentiments qui avaient grandit en elle depuis des années, sentiments qu’il ne partageait pas, il était à la fois assommé par cette vérité et fier d’être aimé de la sorte, bien qu’il s’en veuille de lui avoir fait tant de mal au cours de toutes ces années d’espoir vain. Beaucoup de sentiments contraires bataillaient en lui à cet instant, le soulagement parce qu’enfin il avait la possibilité de se détacher d’elle pour pouvoir avancer dans sa vie amoureuse, la tristesse en comprenant qu’il risquait de perdre une personne qui lui était chère, le désir pour ce corps qu’il aimait tant posséder mais aussi le besoin de se faire bien voir auprès de la blonde pour qu’elle ne l’oublie pas totalement. Pourtant il faisait tout de travers et si ce n’avait pas été Blanche, qui semblait l’idolâtrer, il s’en rendait enfin compte, toute autre fille l’aurait probablement giflé avant de tourner les talons face à cette attitude qu’il avait. Mais la blonde restait là, sous l’emprise de Léo, à chercher du réconfort dans son regard alors qu’il la détruisait à petit feu. Ils étaient déroutants tous les deux, pas un pour rattraper l’autre alors qu’ils se tiraient mutuellement vers le bas, il aurait fallu arrêter ce massacre mais aucun ne semblait prêt à se détacher de l’autre. Alors que les tensions semblaient s’apaiser entre les deux amants, tous les deux assis l’un à côté de l’autre, il laissaient à nouveaux leurs doigts jouer ensemble, le bel Emerson avait besoin de ce contact et c’était tout le problème, parce que celui-ci appelait à bien plus. C’était un jeu dangereux quand on savait ce qu’ils venaient de se dire. Ne dis pas ça… je n’aime pas qu’on pointe mes défauts. Il sourit à demi, comme s’il plaisantait, presque. Léo n’était pas parfait, loin de là, mais il avait horreur qu’on le lui rappelle, pourtant elle avait raison et il le savait, il ne le savait que trop bien. Il n’avait juste pas l’habitude que cette fille-la le réprimande et même si c'était dit sur un ton qu'elle voulait léger, Léo sentait bien que Blanche lui en voulait, il faudrait probablement du temps pour que les choses se fassent et qu’ils trouvent comment aborder leur relation de façon plus saine et sans ambiguïté. Et la question du garçon n’allait pas aider. Il en voulait toujours plus, toujours trop, il poussait la blonde dans ses retranchements, quitte à essuyer un refus, quitte à ce qu’elle le repousse. Et elle aurait raison, après ce qu’il venait de lui dire et après l’avoir repoussée plusieurs fois dans la soirée. Mais Blanche était amoureuse, délicieusement faible et ce serait mentir de dire que Léo ne voulait pas en abuser une dernière fois. L’occasion était trop belle et il se promettait que c'était pour conclure toutes ces années, pour finir en beauté avant de s'assagir, de devenir enfin adulte, rangé et d'arrêter de faire du mal à celle qui n’en méritait pas tant. On pouvait croire que c'était des promesses en l'air, qu'il n'arriverait jamais à lui résister totalement, qu'au moindre moment de solitude il reviendrait vers elle. On pouvait le croire, peut-être, seul l'avenir le dirait. Il s'était alors approché d’elle jusqu'à sentir son souffle qui s'accélérait près de sa peau. Elle posa cette question faussement innocente et lui en profita pour accrocher son regard au sien. Elle attendait son approbation et lui un signe qui dirait qu’il n’était pas si mauvais que ça, qu’il ne la forçait en rien et qu’elle en avait envie autant que lui, de cet ultime corps à corps. Mais en vérité il n’en serait plus jamais sûr et à la fin de cette nuit, peu importe ce qu’ils feraient, elle finirait par le détester de lui en préférer une autre. Alors autant ne plus réfléchir. Ce n’est mal que si on le pense. Moi je pense qu’on y a droit. Il attrapa son visage entre ses deux mains et l’attira à lui. Cette fois-ci ce fut Léo qui embrassa Blanche sans lui laisser aucun doute qu’il avait envie d’elle.

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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] - Page 2 EmptyVen 20 Juil 2018 - 18:41

Le vent soufflait, repoussant tes boucles dorées au passage. Il faisait beau, le soleil tapait sur Bowen. Et même si dame nature avait été clémente, qu'elle avait offert aux habitants de la ville une nouvelle journée de soleil, le rêve pour les surfeurs, elle ne se doutait pas qu'un orage dans ton coeur se préparait. Tu avais à peine seize ans, assise sur la plage à attendre celui que tu croyais être l'homme de ta vie. Seule, affaissée sur ta serviette jaune canaris à rayures blanche, vêtue simplement de ton maillot de bain deux pièces à culotte taille haute. Tu étais mince, tout le monde se faisait un malin plaisir de te le rappeler, mais cette attention malsaine posée sur toi ne te réjouissait pas. Tu détestais être sous les feux du projecteur, bien mieux loin des yeux de la ville. Personne ne pouvait comprendre ce que tu vivais, ce que tu ressentais au fond de toi quand ton regard se posait sur ton reflet dans la glace. La minceur, c'était subjectif. Du moins, à ton avis.. dans ta petite tête d'adolescente. Tu te voyais beaucoup plus grosse que ce que tu étais vraiment, mais tes mauvaises pensées s'étaient atténuées avec les mois. C'est que l'amour, ça change bien des choses. Léo te voyait comme tu l'étais réellement. Il te trouvait belle, il t'aimait. Tu en étais certaine. Tu ne pouvais en être plus convaincue. Lorsqu'il te touchait, lorsqu'il posait ses mains sur tes hanches, tu voyais la vision de son regard. Tu ressentais ce qu'il te trouvait. Et enfin, tu te sentais toi-même. Malgré la force de son amour, tu avais encore certains complexes.. Incluant te promener en maillot de bain devant toute la ville, d'où le choix de ton taille-haute rouge pompier. Léo était au loin, bronzé de ses vacances d'été. Cela faisait au moins deux mois que vous ne vous étiez pas vus. Après la fin des classes, il avait été visiter la France avec sa famille alors que toi, tu étais restée ici. Seule. Tes parents avaient fait une croisière dans les Bermudes et ton frère était toujours sorti quelque part, le nez dans les ennuis. Qu'est-ce que tu aurais aimé passer l'été avec ton Emerson. Aujourd'hui, vous vous retrouviez enfin. Mais, lorsqu'il s'était posé sur le coin de ta serviette, son regard s'était assombri. Il avait l'air triste, mais pas vraiment à la fois. Et après cette discussion qui passa de sourire aux larmes, tu savais que plus rien ne serait pareil entre vous. Parce qu'il ne t'aimait pas réellement, pas comme tu l'avais imaginé. Et il avait rompu avec toi.
Alors que tu étais assise sur son canapé, dans sa grande demeure de Bowen, tu revoyais les images de votre première rupture et les larmes que tu avais versées pour lui. Pour vous. Pour toi. Et tu savais que les mêmes images étaient sur le point de se reproduire, comme un retour dans le passé. Là où vous vous étiez laissés, sur la plage de Bowen. Là où il était reparti, te laissant seule avec tes larmes. Ce soir, pourtant, il ne te demandait pas de le quitter. Il mettait un terme, certes, à cette relation boiteuse, mais il n'avait pas le courage de te jeter à la porte, ni même de te demander de l'oublier. Il était lâche, beaucoup plus lâche qu'il tentait de l'être, alors qu'il n'avait même pas le courage de faire les choses jusqu'au bout. De réellement terminer ce qu'il avait commencé en t'annonçant la fin de votre pacte d'amitié dysfonctionnelle. Et tu lui en voudrais pour cela, plus tard, alors que tu rentrerais bredouille vers chez toi, le coeur sous l'aisselle remplie d'amour pour celui qui n'en voulait pas. Mais tu gèrerais tout cela en temps voulu.
Tu t'étais avancée vers lui tel un aimant, attiré par sa peau. Vos souffles s'entrecroisaient alors que tu cherchais une approbation dans son regard. Tu avais envie de lui, ça oui, tu en avais toujours envie. Mais cette fois, tu voulais lui faire l'amour, le vrai, avant qu'il ne s'envole avec ton coeur et qu'il ne désire plus te revoir. Avant qu'il supprime ton numéro de ses contacts, qu'il efface vos photos de ses albums et qu'il tire un trait sur ce que vous aviez été. Parce que tu devais te mettre la vérité en face une fois pour tout : aucune femme n’accepterait de former un couple avec un homme qui entretient ce genre de relation avec son ex. Même si vous resterez amis, même si vous serez en bon terme, Léo finira par disparaitre comme il l'avait toujours fait. Jusqu'à la prochaine rupture. Il attrapa ton visage de ses grandes mains, à la fois avec une force et une douceur que tu connaissais bien, et posa enfin ses lèvres sur les tiennes, sans que tu aies pu avoir le temps de réfléchir. Un baiser qui ne te fit pas douter de ses intentions et de ses envies. Un baiser que tu lui rendis avec la même fougue. À présent, tu te fichais bien de la douleur que tu ressentirais lorsque vos ébats seraient terminés, lorsqu'il te demanderait de quitter son lit, tant que tu pouvais encore une fois sentir ses mains sur tes hanches pour voir à travers ses yeux comment tu étais vraiment. Comme au tout début. Comme le jour où tu étais tombée amoureuse de lui. Alors que le baiser s'intensifiait avec toute l'envie qui grandissait en toi, tu finis par te mettre sur lui, le forçant à se plaquer contre le canapé qu'il voudra probablement se débarrasser en détruisant les souvenirs de votre relation. À califourchon sur ses cuisses, sans avoir encore quitté sa bouche, tu jouais avec les boucles châtaines de ses cheveux, défaisant par le fait même sa coiffure bien mise. Et sans crier garde, surtout parce que tu en avais envie, tu lui souris en retirant ton haut, t'offrant à lui comme il le voudrait. Comme il en avait envie.
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: Il a un fils, Jonah (7 ans), il s'est séparé de sa mère, Alba, avant sa naissance. ‹ il part régulièrement aux quatre coins du monde pour son travail ‹ il est passionné par le dessin, la peinture et la photo depuis tout petit, c'est la photo qui es devenu son métier ‹ il aime les gens, profondément, le contact humain, les rencontres ‹ il a déjà pris part à plusieurs projets humanitaires et tente de faire un voyage par an dans ce but ‹ il voyage un peu moins depuis qu'il a son fils, ça lui manque mais c'est un choix pour rester proche de lui ‹ il aime quitter Bowen mais aussi y revenir, il y trouve ses racines, ses plus proches amis, sa famille et ses repères ‹ il a horreur des soirées de galas et autre mondanités mais y assiste par correction envers sa famille, il a une vraie dent contre le Maire ‹ il est cinéphile ‹ il ne connait pas le rasoir et prend grand soin de sa barbe ‹ il est mauvais dans ses relations avec les filles, doué pour les séduire, il a un don pour tout gâcher et perdre les seules qui pourraient compter ‹ il n'est pas matérialiste, il pourrait vivre dans le luxe, il pourrait tout avoir, mais ça ne l'intéresse pas, il aime consommer de façon raisonnée ‹ il est plus ou moins sportif, ça dépend des moments mais il a un abonnement à la salle de sport, il lui arrive de courir sur la plage et il se débrouille en surf, il est fan de rugby, supporter de l’équipe locale ‹ il cuisine, il est gourmand et aime goûter les plats de différents pays ‹ il ne se considère pas comme fumeur mais il ne refuse jamais une clope surtout en soirée ‹ il est amateur de bons whiskys
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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] - Page 2 EmptyMer 25 Juil 2018 - 23:43

Quelque part Léo avait toujours été lâche, il préférait prendre la fuite plutôt qu'affronter les choses. Blanche devait s’en douter, ce n’était pas la première fois qu’il agissait de la sorte avec elle. Tout avait commencé ce jour d'été quand il lui avait annoncé qu’il partait quelques semaines en France avec ses parents voir sa famille. Il avait “omit” de lui dire que Fleur partait également avec eux. En soi ce n’était pas un tel soucis, les deux filles s'étaient déjà croisées. Fleur il la connaissait depuis presque toujours, comme Blanche, comme eux elle était française aussi et Léo s'était pris d’amitié pour cette fille plu jeune que lui, jusque là tout allait bien. Mais durant ce séjour, le gamin de quinze ans qu’il était, avec ses hormones qui le travaillaient, n’avait rien trouvé de mieux que de passer tout son temps avec la jolie Fleur, il avait bien compris qu’elle en pinçait pour lui et il avait joué avec le feu, finissant par l'embrasser dans la ville la plus romantique au monde et même tenter d’aller plus loin lors de la dernière nuit. Heureusement que Fleur était jeune et craintive, elle avait su imposer une limite au garçon fougueux qu’il était. Mais le mal était fait, Léo avait trompé Blanche et Fleur était totalement amoureuse de lui. À son retour en Australie il s’était fait prendre à son propre jeu, les ailes brûlées et la culpabilité qui avait fini par faire son chemin en lui, il avait décidé de quitter Blanche. Pas pour Fleur, non, mais parce qu'il avait compris qu’il ne l’aimerait jamais autant que Cambridge l’aimait, qu’il serait toujours tenté par d’autres et qu’elle ne lui suffirait pas. Bien que ce constat soit des plus cruels. Il l’avait rejoint sur cette serviette de plage, elle, si belle, déjà si attirante dans son corps de presque femme qu’elle détestait. Déjà à l'époque il se maudissait de ne pas savoir aimer une fille pareille, de la laisser à d’autres. Il ne lui fallut pas beaucoup de mots pour qu’elle comprenne que c'était terminé, il n’eut même pas à lui avouer qu’il l’avait trompé, ce détail là, elle l'ignorait encore aujourd'hui. Par contre lui se souvenait de ses larmes, de ses épaules parcourues de soubresauts à force de sangloter. Sur le moment le gamin égoïste qu’il était ne prenait pas toute la mesure des sentiments qu’elle avait pour lui, il ne le comprendrait que des années plus tard… Il l’avait prise dans ses bras pour la réconforter et il avait compris à cet instant qu’il n’arriverait jamais à se détacher totalement d’elle, qu'elle resterait l'une de ses plus grandes faiblesses. Et cette vérité s'était révélée exacte depuis.
Depuis ils en étaient toujours au même point, Blanche qui pleurait pour un Léo qui n’en valait pas la peine. Un Léo égoïste qui jouait de son charme pour mieux faire passer la douleur, qui n’arrivait pas à faire les choses jusqu’au bout et la laisser en paix. Il voulait qu’elle se souvienne de lui, qu’elle garde le goût de ses lèvres et son empreinte sur sa peau, tout en restant libre, lui.  Il ne comptait pas la rayer de sa vie, il en était tout bonnement incapable, il continuerait sûrement à prendre de ses nouvelles, mais il ne se réchaufferait plus dans ses bras, si tout se passait bien pour lui il n’aurait plus besoin qu’elle le réconforte, il aurait une autre blonde pour jouer ce rôle, une qu’il aimait éperdument. En quelque sorte il comprenait enfin Blanche, son amour malheureux pour Grace lui faisait ouvrir les yeux et se rendre compte qu’on pouvait être capable de se plier à bien des sacrifices pour une personne en particulier. Mais pour ce soir il taisait ces sentiments pour la belle Darwin, il voulait profiter de cette dernière nuit dans les bras de Blanche. Il avait ce don de l’embrasser comme s’il ne pouvait embrasser qu’elle de cette façon, comme s’il avait besoin d’elle. Et elle y répondit avec tout autant de force parce que Blanche avait réellement besoin de lui, parce qu'elle l’aimait, bien que ce soit une folie. Léo ne doutait pas qu'ensemble ils coulaient par le fond, mais il n’en avait plus rien à faire, alors qu’elle passait ses jambes autour de lui pour le dominer de sa superbe, qu’ils coulent, s’il pouvait une dernière fois admirer ces formes auxquelles il ne résistait jamais assez longtemps. Sur lui, elle faisait monter le désir de notre homme, elle le rendait fou, quand elle défaisait ses boucles de ses doigts fins, quand elle caressait sa langue et que sa poitrine se posait contre son torse. Il en avait aimé des filles le temps d’une nuit, il voulait se persuader que Blanche était comme les autres. Mais à l’issu de cette ultime étreinte, il ne s’imaginait pas encore à quel point il allait se sentir seul et démuni, incapable de comprendre pourquoi ni comment il était si attaché à elle, plus qu'à une conquête, plus qu'à une amie mais moins qu'à l'amour de sa vie, bien malgré lui. Heureusement qu’il n’y pensait pas encore, alors que Blanche délaissait sa bouche pour se redresser et retirer son haut, devant un Léo qui ne manquait pas une miette du spectacle. Il lui rendit son sourire en se redressant à son tour pour mieux l’attirer à lui et embrasser son épaule, il avait pris soin de faire glisser la bretelle de son soutien gorge et ses lèvres descendirent jusqu'à la naissance de sa poitrine offerte. Alors que de ses mains habiles il retirait les agrafes de sa lingerie. Il pris un instant pour observer ces sein qu’il connaissait déjà si bien et puis s’approcha encore. Tu es parfaite. Les mots cruels dictés par son désir, elle était parfaite, certes, mais même cette perfection n'était pas suffisante à ses yeux. Il retrouva ses lèvres et la fit basculer sur le canapé pour pouvoir retirer le reste de ses vêtements après avoir préalablement enlevé son propre t-shirt.

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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] - Page 2 EmptyMer 1 Aoû 2018 - 19:46

Les signes, les drapeaux rouges, les lumières d'alertes, tu aurais dû les voir depuis cette après-midi sur la plage, cette après-midi où ton coeur s'était fait écraser par la personne qui avait le pouvoir de le tenir entre ses mains. Dans ta tête âgée de seize bougies seulement, il était difficile de concevoir qu'un jour tu l'oublierais et que tu serais en mesure de passer à autre chose, ce qui finalement était un peu la réalité de son emprise sur toi. Les gens cherchaient à t'encourager en te disant que la douleur finirait par partir et qu'un autre viendrait remplacer l'espace que ton coeur lui avait fait, mais ce n'a jamais été le cas. Léo garda sa place spéciale, là où il le fallait, dans ton coeur, dans ta tête et sur ta peau. Jusqu'à présent, personne n'avait su remplacer les sentiments qui se bousculaient en toi lorsqui'l était en ta présence, lorsque de ses mains il finissait par te toucher exactement de la façon dont tu le voulais, sans avoir à le demander. Et déjà, perché du haut de tes seize années de vie, tes taches de rousseurs ressorties par le soleil recouvertes de tes larmes, tu savais que la douleur ne partirait probablement jamais. Un infini qui ne faisait que commencer alors que votre relation se dessinait comme un havre incertain de possibilités, sans aucun plan fait à l'avance. Léo t'en avait fait voir de toutes les couleurs, c'était certain, à te lâcher comme un vulgaire jouet sans intérêts et à te reprendre lorsque l'effet de nouveauté était passé, parfois en te disant cruellement les choses comme elles étaient. Il t'avait souvent laissé en plan, à pleurer dans ton lit toutes les larmes de ton corps parce qu'il avait enfin trouvé une personne mieux que toi pour vivre sa vie, une personne qui remplirait à merveille le rôle qu'il ne te laissait pas avoir. Mais au-delà de toutes ses choses qu'il t'avait fait endurer, de toutes ses fois où la peine était plus forte que le plaisir, tu étais restée auprès de lui lorsqu'il en avait eu besoin. Chaque fie qu'il s'était senti seul, chaque fois qu'il avait eu envie de se faire plaisir, mais aussi chaque fois qu'il avait eu besoin de compagnie pour aller acheter des chemises, pour cuisiner, pour tirer ses photos de voyage, pour écouter un film, pour faire une balade en voiture en écoutant de la musique aussi fort que possible. Parce que tous ces petits moments anodins que vous aviez passés ensemble te faisaient du bien, à toi aussi, et t'étaient chers.
En cette après-midi de surprise, alors qu'une nouvelle fois il avait annoncé la fin de votre relation qui ne pouvait désormais plus avancer sans s'effriter, tu n'avais pourtant pas envie de le quitter. Tu ne te sentais pas capable de l'oublier. Mais, au fond de toi, quelque chose bouillonnait tout de même, une rage inexplicable qui te faisait sentir comme un objet à ses yeux. Il était égoïste, il ne pensait qu'à lui et d'une part tu espérais que cette façon d'agir résultait d'un sentiment enfoui à ton égard bien profondément dans son coeur. Que quelque part, il ne soit pas complètement capable de se détacher de toi parce qu'il lui restait un fond de sentiments. Alors il avait posé les mains sur ton visage, posant ses lèvres à la fois sur les tiennes en t'enivrant d'un baiser qui ralluma le feu qui avait tant brûlé pour lui auparavant. Tu n'avais qu'une envie, difficile à cacher, souler ta peine dans ses bras. Que tu aies mal, plus qu'il ne le fallait, n'était plus un argument valide pour freiner tes besoins; ton corps réclamait le sien au même rythme que votre baiser s'intensifiait. Tu avais joué avec sa langue, la défiant de la tienne, trouvé la danse qu'elles avaient décidé de partager alors que vos corps, à vif d'envies, se pressaient l'un sur l'autre. Tu te détachas de lui pour te permettre de lui offrir, devant ses yeux qui étaient rivés sur les mouvements que tu faisais, ton corps à nu qu'il connaissait par coeur. Tu entrepris le pas avant de trop réfléchir, sans quoi tes émotions auraient pris le dessus, la raison gagnant toujours. Ses lèvres se posèrent délicatement sur ton épaule frêle, tu fermas les yeux pour en apprécier l'attention comme s'il s'agissait de la dernière fois. Naïvement, tu te laissais bercer par la chorégraphie que le photographe composait, au fur et à mesure que les choses évoluaient entre vous. Il fit glisser la bretelle de ton soutient-gorge, laissant ses lèvres trouver une route vers ta poitrine en y semant de doux baisers. Ta peau frémissait sous le contact de la sienne alors qu'il retira ce qu'il restait de dentelle sur ta peau. Léo, les yeux encore posés sur ta poitrine maintenant dénudée par ses mains qui connaissaient le chemin, te rendit le sourire que tu lui avais porté, le sien beaucoup moins timide que le tien. Il te dévorait des yeux, et tu restais là, immobile, à apprécier le moment alors que tes seins se dressaient droit pour lui. Il ouvrit la bouche, cette fois pour te susurrer à l'oreille à quel point tu étais parfait. Un rictus malaisé se dessina sur le coin de tes lèvres alors que tu te penchas pour l'embrasser en pressa sa poitrine nue contre son torse, toujours habillé. Tu pris le contrôle de ses mains, les posant sur tes seins alors que tu intensifiais ton baiser comme pour oublier la douleur que ses simples paroles venaient de rallumer. Tu étais parfaite, à ses yeux, mais pas assez pour le rendre heureux. À quoi bon exprimer la perfection si elle ne servait, finalement, à rien ? Arrêtes de parler et fais-moi l'amour, Emerson. finis-tu par lui dire en jouant avec le bord de son t-shirt.
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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] - Page 2 EmptyLun 6 Aoû 2018 - 23:39

Pouvait on dire que Léo était quelqu’un de mauvais s’il ne se rendait même pas compte du mal qu’il faisait ? Jusqu'à aujourd'hui il n’avait absolument pas conscience qu’il brisait Blanche à chaque fois qu’il revenait réclamer ses bras. Jusque là il pensait leur amitié basée sur cette relation certes ambiguë et bancale mais plutôt solide. En vérité c'était un château de cartes qui menaçait de s'effondrer. Et c’était là, ce soir que tout volait en éclat. Détruisant tout ce qui avait été construit. Peut-être repartiraient-ils, à présent sur de vraies bases saines où peut-être qu’ils ne s’en relèveraient jamais totalement, seul l’avenir le leur dirait. Ce qui était certain c’est que Léo, qui était au départ aveugle face à ce qu'il infligeait à la jolie blonde, fonçait à présent de façon parfaitement égoïste vers leur perte à tous les deux. Consciemment, il la rendait ivre de désir, il apposait sa marque sur elle pour qu’elle ne l'oublie jamais, il n’en avait rien à faire de son cœur qui se fendait toujours un peu plus, il y penserait plus tard, il s’en voudrait à ce moment là, mais pas maintenant. Est ce qu’au fond de lui il l’avait aimé un jour ? Il s’était parfois posé la question avant de passer à autre chose. Avait-il des sentiments pour Blanche ? Celle ci le dérangeait plus lorsqu’il la quittait au petit matin, toujours avec un pincement au cœur. Sûrement que oui, quelque part, des sentiments flous mais jamais aussi forts que ce qu’elle voudrait. Ce soir Léo voulait aimer Blanche parce que ce serait la dernière fois. À présent il lui importait peu qu’il fasse les choses de travers, il se foutait de sa conscience qui finirait par se réveiller tôt ou tard, il mettait aussi de côté le fait qu’elle le détestait à l'issu de cette nuit, qu’importe qu’elle souffre, il lui avait déjà fait tant de mal. Il ne pensait qu'à ce corps qu’elle lui offrait une nouvelle fois et qui frémissait déjà, qu’à sa bouche avide de la sienne et à ses ongles qui s’enfonçaient dans sa chaire. Avec Blanche tout était si simple, ils avaient appris par cœur la peau de chacun, les désirs de l’autre et les milles et une façon de le faire accéder au plaisir. C’était un jeu tout bête, peut-être le plus agréable des jeux, ils faisaient s’étirer le temps, ils s’abîmaient dans la jouissance pour oublier qu’ils étaient malheureux, Léo dans sa vie et Blanche malheureuse de ne pas l’avoir pour elle plus que quelques nuits. Ils avaient toute la nuit pour s’aimer, le petit matin était encore loin, le temps des adieux, le barbu ne voulait pas y penser alors qu’il découvrait une nouvelle fois ces seins parfaits qu’il connaissait pourtant si bien, il prit le temps de les observer comme s’il était, malgré tout son désir, totalement conscient que ce serait l’ultime fois que la belle française l’autoriserait à les toucher, il profitait de chaque instant, tel un condamné qui dégustait son dernier repas. Il ne réfléchit pas une secondes aux mots qu’il prononça, aussi humiliants soient-ils pour Blanche et elle ne sembla pas s’en émouvoir non plus, si elle avait été blessée par ses paroles, Léo ne remarqua rien alors qu’il l’embrassait à nouveau et qu’elle posait ses mains sur sa poitrine si douce. Elle lui ordonna finalement d’arrêter de parler, il n’était pourtant pas si bavard, ce soir, mais qu’à cela ne tienne, il n’allait plus dire un mot, seulement agir. Par un geste habile il bascula sur elle, retira son t-shirt et lui enleva ses vêtements. Blanche était nue sur son canapé, il n’avait qu’à se pencher pour lui faire l’amour ici, à la va-vite. Pourtant il n’avait pas envie de ça. Ils en avaient connu des endroits où leurs corps s’étaient mêlés, bien moins confortables que ce sofa douillet, généralement Léo ne se posait pas la question, il s’adaptait à la situation et à l’endroit où ils se trouvaient lorsqu’il avait envie d’elle. Mais ce soir serait différent, il attrapa la main de Blanche et l’attira à lui pour qu’ils se lèvent puis l’embrassa à nouveau avec plus de tendresse. Viens. Toujours main dans la main ils finirent par accéder à la chambre du photographe. Cette chambre  où il l’avait finalement rarement emmené au cours de toutes ces années, généralement quand ils terminaient dans un lit c'était celui de Blanche, pas le sien. Il l’allongea sur le lit et prit tout son temps pour la couvrir de baisers et de caresses, cette nuit serait douce, il n’était pas pressé. Il jouait de sa langue ou d’infimes morsures pour la faire bouillir, il descendit le long de son ventre jusqu’à un endroit où il la savait chatouilleuse juste pour l’entendre rire, ce rire qui le fit sourire, il la connaissait dans les moindres détails. Puis il continua sa course jusqu’à son intimité. Là il s’attarda, le temps qu’elle finisse par s’abandonner au plaisir que provoquaient ses caresses. A ce moment là seulement il prit possession d’elle, pour qu’enfin ils ne forment plus qu’un seul et même corps ondulant et frémissant. C’était si bon de faire l’amour à Blanche, si simple. Et comme à chaque fois qu’ils partageaient ce moment de total abandon il se disait qu’il était fou de lui échapper, de lui laisser l’occasion de l’oublier. Elle était probablement celle avec laquelle c’était le plus évident, sans avoir peur de son propre désir ou des craintes de l’autre, sans aucune gêne, sans qu’elle soit prude ou que lui ait à réprimer ses envies, ils se donnaient totalement à l’autre. Et c’était ce qu’il aimait le plus dans ses corps à corps avec la jolie blonde. Mais c’était peut-être ce qui le faisait s’éloigner d’elle si facilement, avec Blanche il n’y avait pas de surprise, pas de frisson, pas de découverte, c’était bon, très bon, mais pas assez magique, c’était sulfureux mais peut-être trop. C’était l’habitude, celle qui faisait que Léo désertait toujours le lit après leurs ébats, laissant Blanche seule dans ses draps froids. Et même si ce soir serait un peu différent il savait qu’il ne changerait jamais totalement.

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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] - Page 2 EmptyJeu 9 Aoû 2018 - 5:56

Tu es parfaite, ces mots prononcés par la seule personne que tu avais laissé réellement entrer dans ton coeur, qui raisonnaient dans ton esprit. Ces mots à l'apparence inoffensive qui, lentement, doucement, sournoisement, te grugeait de l'intérieur. Il les avait dits de façon détachée, loin de savoir qu'au fond cela représentait bien plus que des mots. Parce qu'il n'y croyait pas, à ta perfection. Il n'y avait jamais cru. Tu étais loin d'être celle qu'il te dépeignait. La belle Blanche, celle avec qui il était facile de traîner, avec qui l'amour se consommait bien, la plus belle comparse, tous ces compliments dans le vide qu'il t'avait dit, vide de sens, Léo ne les croyait pas. Il n'était lui-même pas convaincu que tu avais un jour satisfait tous ses besoins. Trop routinière, votre relation manquait de surprise. Il t'appelait, faisait ses tours de passe-passe, et puis s'en allait retrouver sa vie sans toi. Puis, il disparaissait, lorsqu'il trouvait mieux, lorsqu'il dénichait celle qui n'était pas prévisible à ses yeux. Léo, c'était un amoureux. Un amoureux de l'amour. Tu l'avais vu, après toutes ses années, tomber pour des filles. Parfois, ridiculement même. Mais tu t'étais tût, par respect. Parce que même si ton coeur se serrait chaque fois que tu l'avais croisée dans les rues de Bowen accompagné d'une de ses flammes au bras, tu voulais son pur bonheur, même s'il ne pouvait provenir de ta personne. Il avait l'air heureux, bien plus que lorsqu'il était avec toi, chaque fois que tu l'avais vue. Et tu te disais qu'un jour, tu vivrais toi aussi ce bonheur, lorsque tu ferais finalement ton deuil de votre relation. Ton deuil de ce qui ne pouvait finalement pas se produire. Parce que tu étais, tout simplement, Blanche Cambridge. Celle qui passait le temps, mais pas celle qui faisait battre son coeur. Il serait de mentir que d'affirmer ne pas avoir de doutes sur ces anciens sentiments à ton égard, aujourd'hui tu pouvais en faire la rétrospection. Et même en sachant tout ça, même en comprenant que jamais tu ne serais celle qui faisait battre son coeur, tu avais choisi de continuer à entretenir cette relation malsaine qui t'épuisait malgré toi. On pouvait dire que tu étais égoïste, toi aussi, de penser à tes envies avant tout. De ne vouloir le libérer de votre relation toxique pour le garder, d'une façon, près de toi. Finalement, vous étiez bien plus semblable que ce qui l'histoire le voulait, là à vous utiliser mutuellement pour arriver aux mêmes fins.
Ces doux touchers sur ton corps te faisaient frémir, ses mains que tu avais volontairement posées sur tes seins contribuaient à la sensation de bien être que tu ressentais dans tout ton corps. Il les palpait de ses mains agiles redécouvrant comme un débutant la poitrine qu'il connaissait pourtant si bien. Chaque caresse du bout de ses doigts augmentait ton désir, créant en toi un feu qui t'était familier. Tes seins se durcissaient sous ses mains, ton corps, lui, se cambrait laissant tes mains jouer une fois de plus avec les boucles de ses cheveux que tu aimais tant. Tu le laisser ton contrôler, t'offrant à lui comme une rose qu'on avait fraîchement cueillit pour l'occasion. Ta tête retrouvait le creux de son cou, près de sa nuque, où tu y déposas délicatement, du bout de tes lèvres, de doux baisers entre lesquels il t'était impossible de retenir tes gémissements de plaisir. Si cette fois était votre dernière, tu la voulais parfaite. Après avoir pris le temps de renouer avec cette partie de ton corps, tu te retrouvas sur le dos, appuyée contre le canapé, surplombé du photographe. Tu devinais à son regard et son sourire jucher sur le coin de ses lèvres que la suite des choses serait plus enivrante. Complètement nue, l'excitation qui montait en toi plus forte que jamais, tu plongeais ton regard dans le sien. Tu t'y abreuvais, te désaltérant de chaque parcelle de couleur se trouvant dans ses pupilles. Essoufflée par ton désir, tu caressais du bout des doigts son torse maintenant nu, prêt à l'accueillir. Tout ton corps en frémissait, alors que seule l'envie de ne former qu'un avec lui te satisferait. Tu retrouvas la proximité de son corps alors que l'homme t'attirait vers lui, retrouvant le chemin de tes lèvres, chatouillant ton désir au passage. Puis, alors que le désir était à son comble, il te prit par la main afin de te guider le chemin vers le seul endroit où votre proximité ne s'était jamais posée. Repoussée contre le lit, sous l'emprise de ses baisers contre ta peau, tu n'avais que d'autre choix de fermer les yeux te laissant guider par sa langue et ses mains qui savaient où aller. Une chair de poule s'était montré le bout du nez sur ta peau alors que sa langue la goutait, sachant exactement où aller pour te faire gémir. Léo... finis-tu par dire, entre tes soupirs de plaisirs, étouffant le reste de ta phrase qui n'était, finalement, pas si importante que cela. Il te faisait du bien et s'était parfaitement égoïste de t'y abandonner, appréciant chaque caresse qu'il te portait, sentant pour une fois qu'il y avait quelque chose de spécial entre vous. À tort, surement, mais tu ne voulais pas y penser. Du moins, pas pour le moment. Ton corps ne pouvait s'empêcher d'en demander plus alors que ta bouche, elle, entre les soupirs, laissait s'échapper des gloussements qu'il connaissait bien s'entremêlant au rythme de ses caresses. Tu ne pouvais attendre, en demandant plus, alors qu'il finit par répondre à tes besoins en ne formant qu'un, son corps pressé contre le tien. Des mouvements secs, précis, exactement où il fallait pour te faire du bien alors que vous vous retrouviez dans cette intimité si souvent partagée. Et pourtant, cette fois, plus que les autres, tu avais cette impression que vous partagiez quelque chose d'unique. Faire l'amour, c'était toujours agréable. Le faire avec quelqu'un envers qui les sentiments ne cessent de grandir, c'était encore mieux. Et même si demain matin tu devrais oublier ces sentiments, tu profitais de chaque moment, prête à essuyer les dégâts plus tard. Tu te laissas aller sous les ondulations de Léo, gémissait de plus belle chaque fois qu'il augmentait la cadence jusqu'à trouver l'osmose en unisson, vous deux, vidés de désirs.
Les yeux fermés, tu sentais encore sa peau contre la tienne. Il n'était pas bien loin, mais il n'était pas aussi près qu'avant. Une larme coulait sur ta joue, celle à l'opposée de l'homme, mais tu n'osais pas prendre la parole. Tu savais que cette fois, c'était terminé et que bredouille tu retournerais trouver l'inconfort de ton lit.
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MessageSujet: Re: #08 it's payback time + léanche [hot]   #08 it's payback time + léanche [hot] - Page 2 EmptyVen 17 Aoû 2018 - 0:04

Dans cette ultime étreinte, Léo ne pensait qu’au plaisir de Blanche. S’il avait eu simplement envie d’elle au départ, comme une rencontre banale entre les deux amants, il était n’était à présent concentré que sur l’envie de la satisfaire, elle. Il avait été égoïste durant tellement d’années, il l’avait utilisé à ses fins personnelles, se servant d’elle pour combler ce manque qui le rongeait et qui l’effrayait à chaque fois qu’il se retrouvait seul. Sa plus grande hantise, la solitude, il fuyait ce sentiment, cette sensation, préférant s’enivrer de la foule, se saouler des gens, se griser à l’odeur de peaux fines. Son remède fétiche ayant toujours été sa peau à elle. S’aurait pu être flatteur en un sens, qu’elle seule trouve grâce à ses yeux lorsqu’il avait besoin de bras réconfortant, s’aurait pu, si ce besoin n’avait pas été le plus cruel qu’il soit, pour une fille qui ressentait tellement plus pour son amant terrible. Alors ce soir il payait sa dette, à sa façon à lui, la seule qu’il connaissait s’agissant de Blanche, en s’offrant à elle pour qu’elle ait l’impression fugace qu’il lui appartenait, même quelques courtes heures. Il allait la gaver de plaisir, la rendre folle, juste pour le plaisir de la voir vibrer dans ses bras. Parce qu’elle méritait de s’abandonner, elle qui lui avait consacré tellement de son temps. Il s’investit alors de cette mission de l’aimer, comme il le fallait, de couvrir toute parcelle de sa peau de baisers de caresser tout ce qui lui serait bientôt interdit, à l’issu de cette nuit, quand elle retrouverait ses esprits. Les premiers gémissements de la blonde ne furent pas longs et ils ne faisaient qu'accroître l’envie qu’il avait d’elle. Léo repoussa encore un peu le moment de l’attirer contre lui, juste pour l’entendre une nouvelle fois soupirer de plaisir. Il planta finalement ses grands yeux fiévreux dans les siens une seconde, la fixant intensément avant de venir en elle pour cette danse qu’ils connaissaient trop bien. Celle-ci fut peut-être plus lente que les autres, il prenait son temps, savourant chaque instant puisqu’ils étaient les derniers. Et si Blanche croyait qu’ils partageaient plus que les autres fois, que cette étreinte était plus intense que les autre, Léo y croyait lui aussi, pour la première fois il voyait Blanche comme elle était, pas simplement cette jolie fille qu’il aimait déshabiller et qui ne disait jamais non. Il la voyait sublime, irrésistible, tentante et séductrice, il la voyait fragile et vivante, frémissante d’un amour qu’il avait toujours ignoré mais qui ce soir lui sautait aux yeux. Il allait s’éloigner d’elle, parce qu’il en aimait une autre et pour arrêter de lui faire tant de mal, mais il garderait longtemps le souvenir de cette soirée, les regards qu’elle lui lançait et le sentiment amer qu’il avait gâché quelque chose en ignorant ce cœur qui battait pour lui de façon si pure, si innocente. S’il avait pu se permettre d’aimer plusieurs femmes, s’il avait eu plusieurs vies, sûrement qu’il y aurait eu une place plus grande pour Blanche, mais c’était totalement illusoire et son cœur à lui appartenait à quelqu’un d’autre, il n’y pouvait rien après tout. Cette nuit, volontairement il oubliait totalement le reste, seule elle comptait. Et une fois l’amour consumé il gardait Blanche contre lui pour repousser au maximum le moment où elle partirait. Léo faillit s’endormir, mais il sentit le corps de sa maîtresse secouée de sanglots discrets qu’elle tentait de dissimuler. Il l’attira à lui, lui offrant le loisir de se blottir contre son torse pour pleurer sans retenue sur cette relation malsaine qui prenait fin. Ses yeux à lui aussi s’embuèrent légèrement, sans qu’ils ne débordent réellement, mais sa poitrine se serra alors qu’il prenait une nouvelle fois la mesure de tout le mal qu’il avait fait. Il enfouit son visage dans la chevelure blonde de Blanche. J’espère que tu me pardonneras un jour. Et puis, quand elle fut finalement calmée et qu’elle sembla vouloir s’éloigner de lui il la retint par le bras. Tu n’es pas obligée de rentrer. On est bien l’un contre l’autre, on s’est offert cette nuit, pas juste une étreinte. Et le jour ne se lève que dans quelques heures. Il était idiot de croire que seulement quelques heures de plus effaceraient tout le reste, mais ils s’étaient enfermé dans une bulle depuis qu’ils avaient passé le pas de sa chambre et pour rien au monde il ne voulait la voir éclater.

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