Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
STATUT : et si tout s'évapore et tout tient à un fil, t'es l'étoile, t'es le port, t'es mon repère tranquille (perry)
Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi : c'est un piètre conducteur, il a été recalé quatre fois lors de ses examens de conduite mais à la cinquième tentative, grâce à des circonstances miraculeuses, il a enfin réussi à obtenir son permis ; il n'en demeure pas moins qu'il est un danger sur la route ‹ il n'a pas bu d'alcool depuis des années, sa forme physique étant centrale pour sa carrière d'acrobate ‹ c'est un véritable cat lover, il n'en a actuellement que deux, Pebble et Apricat, mais il en accueillerait bien plus s'il le pouvait, malheureusement la vie sur la route ne lui permettait jusqu'alors pas d'avoir plus que ces deux compagnons ‹ s'il est un acrobate hors-pair, certaines autres disciplines du cirque lui échappent totalement ; par exemple, il est tout simplement incapable de jongler ‹ il adore jouer aux mannequins et si vous avez le malheur de vous trouver avec lui dans un bel endroit, il vous demandera certainement de prendre des photos de lui - et il ne sera satisfait qu'au bout d'une vingtaine de minutes et d'une centaine de clichés ‹ ayant rejoint le monde du cirque à ses quinze ans, il n'a pas le souvenir de quoi que ce soit d'autre que la vie sur la route, ce qui occasionne chez lui quelques difficultés d'attachement ‹ il a beaucoup de mal à gérer son budget, il dépense beaucoup trop et mène un mode de vie au-dessus de ses moyens ‹ il déteste lire, sauf pour ce qui est des bandes-dessinées ; il en avait d'ailleurs une collection lorsqu'il était jeune, mais il l'a laissée chez ses parents ‹ il est arrivé à Bowen avec ses chats et une seule boîte contenant sa vie, soit quelques souvenirs sentimentaux ‹ il a des accès de colère, il a du mal à gérer cette violence qui se crée parfois en lui et qu'il extériorise avec brutalité par moments, même contre ceux qu'il aime ‹ il est obsessif-compulsif dès qu'il est question de propreté, si quelque chose traîne il le ramassera même si ce n'est pas à lui ‹ il rêve secrètement de fonder son propre cirque mais il sait que c'est de la folie relevant de l'impossible
Sujet: as distant hearts begin believing (kajsa) Lun 8 Oct 2018 - 0:00
Avec le stress du mariage qui approchait à grands pas, Lennox avait quelque peu troqué une addiction contre une autre. Lui qui était pourtant sobre depuis plus d’un an maintenant, il avait dû se trouver quelque chose pour occuper son esprit lorsque ses pensées sombraient nécessairement vers l’alcool. Plutôt que les bouteilles au liquide enivrant, c’était plutôt les gobelets de café qui s’enchaînaient les uns après les autres entre ses mains. Cette décision de remettre son anxiété entre les mains abstraites de la caféine était plutôt ridicule, puisque justement l’effet même de cette consommation était de le rendre encore plus nerveux, son coeur se déchaînant dans sa poitrine après chaque dernière gorgée. Il allait exploser, ce pauvre coeur, autant d’amour pour Andreas que d’appréhension pour cette journée durant laquelle tous les regards seraient posés sur lui et sur son fiancé. Son fiancé. Rien que le mot suffisait à le projeter dans une spirale infernale. Ce fut donc un troisième arrêt chez Starbucks qui motiva sa sortie du bureau ce matin, la cafetière étant, comble de malheur, brisée. Il avait envoyé Aisling en mission pour en acheter une nouvelle, mais elle ne revenait que demain matin au travail, avec la nouvelle machine salvatrice. Devant lui, une file d’attente typique de l’heure du lunch s’étendait jusqu’aux caisses. Il tapait du pied, presque de manière inaudible, mais le mouvement de sa jambe témoignant de toute façon fort bien de son énervement injustifié. Alors que plus qu’une seule personne ne le séparait maintenant de l’employée, il entendit le prénom que la demoiselle venait d’indiquer à la préposée, pour qu’elle l’écrive soigneusement - ou pas - sur son gobelet, comme le faisait tous les cafés de cette chaîne. Kajsa. Lennox la suivit du regard alors qu’elle longeait le comptoir, pour désormais rejoindre le lot de personnes attendant leur commande prépayée. Il fallut que l’employée l’interpelle pour qu’il sorte de ses pensées. Il secoua la tête, se présenta au comptoir, et commanda son propre café, son prénom - Lennox - ne sortant d’entre ses lèvres que comme un timide murmure. Il se décala à son tour du comptoir, se retrouvant tout près de la demoiselle en question, qui tourna bien vite le regard vers lui à force de le sentir la détailler. « Excusez-moi, mais … c’est Kajsa, comme … comme dans Kajsa Eriksen ? » Demanda-t-il, gêné, intimidé, balbutiant.
