Le surf et moi, ça fait deux !

Ana était en train de tartiner Asl de crème solaire de la tête aux pieds et elle l’aurait visiblement faire pour tout son corps s’il n’avait pas réussi à préserver un minimum sa pudeur. Le jeune homme ressentait un énorme contraste entre cette latine et les jeunes femmes avec qui il avait flirté, ce qui en faisait … Quatre alors. La brune était vraiment tout feu tout flamme et effectivement, il n’avait pas envie de la voire en colère ! Un certain acteur avait été mis ko juste après son humiliation en public et s’il n’avais pas porté plainte, comme tout le monde, Asl se doutait qui lui avait collé un crochet du droit. C’était aussi la première fois qu’il protégeait ses fesse des rayons UV et aussi inédit que quelqu’un lui touche ainsi son postérieur. D’ores et déjà, pas n’importe qui et plus qu’une amie. Il devait garder son sang-froid parce que la jeune femme commençait à faire naître en lui des pensées un petit peu érotiques.

"Hein quoi ?"

Il était par conséquent complètement pris au dépourvu par sa réflexion avant de comprendre.

"Comment sais-tu que … Oh, je vois, mon accent. Je vais devoir le corriger un peu, ma propre sœur n’a pas autant d’accent que moi. Pour répondre à tes questions, ma famille en Nouvelle-Zélande me manque un peu mais je crois que c’est prévu qu’ils passent nous voir bientôt, ça nous fera plaisir. J’aime vivre à Bowen. Je vis avec ma grande sœur et son chéri très sympa, c'est l'homme de sa vie. Elle et moi, comment dire, c'est à la vie, à la mort."

Je lui ai enduit tout le corps, j’ai fait pénétrer le produit dans sa chair avec un zèle certain et maintenant je me demande pourquoi Asl ne fait pas mannequin ! Ce type est beau mais beau à un point ! Si je ne sortais pas d’une rupture aussi soudaine que navrante, et que j’étais libre bien sur, je serais capable de … D’accord, peut-être pas de le violer, attention aux mots mais de lui faire un de ces rentre-dedans ! Alors que là, je suis toute en retenue !

"Un de mes oncles est orthophoniste, je suis sure qu’il pourrait t’aider mais en même temps, je ne te faisais pas un reproche. C’est bien d’être un kiwi, pas de xénophobie."

Il bronzait sur le ventre et je me mets sur le dos du coup après m’être hydratée. Avec cette chaleur, ça vaut mieux ! Lui n’a pas l’air d’y penser alors je lui tends la bouteille. Allez, glouglou. Voila.

"Tu vis avec ta sœur et son mec ? C’est chouette. Et en plus ils sont géniaux. Et en plus vous êtes donc "la chair et l’ongle" avec ta sœur, ça c’est trop bien. Pourquoi tu as rompu avec ton ex ? Vous avez été longtemps ensemble ?"

Dis-je "avec innocence" avant de fermer les yeux, l’air de somnoler, ce qui n’est bien sur pas le cas ! Ca me fait penser qu’une certaine ex meilleure amie devait aussi me parler de son amour récent pour un inconnu du coup vu qu’elle s’est finalement ravisée en me tournant définitivement le dos. Je ne saurai donc jamais qui c’était, tant pis.

Asl avait bien compris l’intention d’Ana quand elle avait évoqué son accent.

"Ne t’en fais pas, tu n’as pas dit ça pour te moquer de moi et j’ai vraiment un accent "à couper au couteau", je devrais faire un effort puisque je vais vivre ici un long moment. Si ton oncle peut m’aider, je ferai appel à ses services, en le rémunérant normalement, pas de faveur."

La belle brune buvait alors et lui faisait penser de faire de même. Ana était comme Asl, elle pensait aussi aux autres et ça aussi, ça comptait pour lui. La latine était contente pour lui parce qu’il vivait avec une sœur et son chéri qui étaient cool puis elle parlait sans transition de sa récente rupture. En fait, celle-là, il l’avait vue venir !

"Ton intérêt me touche et ta façon ne me peloter aussi, ne crois pas que je suis indifférent, disons que je suis encore un peu affecté. Cette rupture … Non, on se connaissait depuis peu mais le courant passait entre nous."

Asl en dirait le moins possible parce que ça n’était jamais une bonne idée de parler de ses ex. En fait, c’était une très mauvaise idée. Ca serait donc la première et la dernière fois qu’il l’évoquerait.

"Elle est trop jeune pour être en couple. Elle a dix-huit ans et n’est pas prête pour le sexe avant au moins deux ans. Comme je ne suis pas de bois, je n’aurais pas tenu. Il valait donc mieux se quitter. Et toi ? Je ne crois pas que tu sois en couple."

Sinon, ça voudrait qu’elle l’allumait avant de le laisser "s’éteindre tout seul", ce qui serait de toute façon le cas, c’était aussi pour cette raison qu’il évitait de "s’embraser". Non, le néo-zélandais se doutait qu’Ana n’était pas une allumeuse.

Asl a remarqué que je le pelotais. Ana, tout en finesse ! Puis j’écoute son explication sur sa rupture. Déjà, il n’accable pas son ex, c’est bien mais je le sens réticent à en parler alors ça sera la dernière fois et ce ne sera pas plus mal.

"J’ai fait l’amour pour la première fois à vingt ans alors je la comprends. Néanmoins, je ne sais pas si j’aurais tenu si javais rencontré un bel étalon tel que toi. Ne t’offusque pas mais tu donnes envie de faire du rodéo. Ne chope pas non plus la grosse tête !"

Dis-je en lui ébouriffant les cheveux, hilare avant de redevenir sérieuse.

"J’ai été en couple encore très récemment et je pense que tu sais avec qui. C’est la première fois que j’en parle et aussi la dernière. Il a été mon premier véritable amour mais il ne veut pas d’enfant, ni maintenant, ni plus tard, jamais en fait. Alors il m’a trahie et je me suis vengée."

Je soupire avant de retrouver le sourire.

"La fibre paternelle, on l’a ou on ne l’a pas. Tu l’as, toi ? Ca te ferait peur, d’être le père d’une petite dizaine de bambinos ?"

Asl se grattait la nuque avec un air un peu gêné quand Ana le comparait à un étalon. C’était flatteur mais c’était la première fois qu’une demoiselle lui parlait aussi franchement. D’habitude, plus il plaisait à une femme, moins elle le lui montrait.

"Merci. Alors là, aucun risque ! Hé, mais c’est moi qui ébouriffe les cheveux d’habitude !"

Ca le faisait rire aussi bien sur. Asl se rendait compte qu’Ana faisait de plus en plus d’efforts pour ne pas lui sauter dessus comme "la faim sur le monde". Quelque part, c’était vraiment flatteur et pas parce qu’elle était une actrice qui avait eu un moment de célébrité. Il lui souhaitait d’ailleurs qu’elle en ait d’autres. Non, c’était parce que c’était une jeune femme dont le caractère et le physique lui plaisaient beaucoup. Quelque part, elle avait le tempérament de feu de sa frangine tout en ne lui ressemblant pas physiquement. Le néo-zélandais écoutait Ana lui parler de sa rupture qui était de toute évidence infiniment plus éprouvante que la sienne. Ayant eu un aperçu de l’égoïsme de son ex, il avait du mal à comprendre son attirance pour ce type pour le moins détestable mais il ne jugerait personne dans cette histoire, n’étant lui-même pas vraiment "blanc neige" dans sa propre rupture, loin s’en fallait.

"Oui."

Répondait le jeune homme simplement quand elle lui demandait s’il avait la fibre paternelle. Il l’avait toujours senti ainsi et savoir que Liam était son fils le lui avait confirmé. Par contre, il se dressait sur les coudes en ouvrant de grands yeux quand elle lui demandait alors s’il aurait peur d’être le père de dix enfants !

"Woa, toi tu as une famille nombreuse mais pourquoi pas ? Quand on aime, on ne compte pas mais je suis peut-être trop mature pour mon âge."

Le jeune homme avait parfaitement compris que la belle latine "se plaçait", l’air de rien. Pour la première fois, il tendait la main et lui caressait la joue … Et du coup il "embrassait" sa serviette parce qu’il se reposait sur ses coudes.

"C’est tout à fait ce que je voulais faire ..."

Asl a deviné pour ma famille et j’aime sa réponse mais je ne lui fais pas une confiance aveugle à ce sujet. Peut-être qu’en fait il n’a pas la fibre paternelle, peut-être qu’il n’aime pas les enfants, peut-être qu’il n’en veut pas. C’est la petite voix de l’amour trahi qui me souffle à l’oreille qu’il dirait ceci pour m’attendrir et voudrait au final juste qu’on s’envoie en l’air. C’est la petite voix de la méfiance, la petite voix des cœurs brisés. Mon cœur bat cependant un peu plus fort quand il caresse ma joue et je ne sais pas quoi dire, heureusement il me permet de "faire diversion" en se ramassant l’instant suivant et je ris aussi parce qu’il a piqué ma réplique.

"Ah, je crois qu’on tient un running-gag !"

Puis plus sérieusement.

"Je ne crois pas que tu sois trop mature, ni trop peu. C’est l’heure, tu devrais te retourner sinon tu penseras à moi ce soir tellement ton derrière te piquera !"

Je change moi aussi de position du coup pendant qu’il renfile son maillot de bain. Ha, la pudeur ! Oh, je le suis aussi, pudique, on ne se mettrait pas tout nus en famille mais là, c’est différent ! Asl doit se douter qu’il passera "à la casserole" !

"Si je me souviens bien, tu pratiques cet art martial depuis des années. Ténacité ! Au fait, on dit wing chun ou bien wing tsun ?"

Décidément, Ana avait beaucoup d’humour. Dire qu’il lui avait vraiment parlé parce qu’elle enchaînait les maladresses sur une planche de surf. La belle latine n’avait rien à avoir avec Lin. D’ailleurs, Asl ne parlerait pas d’elle, ayant pris conscience que son amie d’enfance avait saboté chacune de ses romances. Dire qu’il l’avait mise en rapport avec une certaine surfeuse ...

"Je n’ai pas besoin de passer la nuit le derrière immergé dans une bassine d’eau froide pour penser à toi."

Que venait-il de dire ? Ahem. Heureusement, Ana lui parlait alors de son art martial.

"Merci. Je pratique sérieusement depuis que je suis tout petit. Ténacité, masochisme, un peu des deux. J’utilise les deux termes pour ma part. C’est comme les deux styles, l’un originel, l’autre moderne. Personnellement, je pense que si on défend la ligne centrale, c’est du wing chun, ou tsun, à mes souhaits. Tu pratiques aussi un art martial ? Je te pose la question parce que tu as manifestement une bonne droite … Inutile de commenter ce dernier point, c’est de la rhétorique pour ainsi dire."

Concluait-il en faisant à son tour l’innocent, comme s’il ne se doutait pas que c’était Ana qui avait mis son ex ko. La jeune femme avait raison, il valait mieux éviter de la mettre en colère mais Asl n’était bien sur pas inquiet en sa présence, n’ayant rien à se reprocher. Il était allongé tranquillement à coté d’elle et se sentait tout simplement bien. Il avait Ais, Sio, Liam, Isa dans sa vie. Autant dire qu’il se sentait très chanceux mais peut-être qu’Ana ferait aussi partie de sa vie vue la façon dont leur relation évoluait et encore, ils se retenaient visiblement tous les deux, peut-être plus lui qu’elle !

Alors il pensera à moi, ça me fait plaisir de l’entendre ! Rhétorique ? Un sportif qui lit, pas mal du tout ! Je fais semblant de lui faire "les gros yeux" quand il reprend encore certaines de mes paroles de l’avant-veille. Rho, mais je vais finir par poser un copyright dessus !

"Mais tu me piques mes répliques ! Ca rime."

Ca me fait rire et je continue.

"J’ai appris en famille et ça n’a rien d’artistique, c’est un mélange de kung-fu et de combat de rue. C’est aussi efficace que disgracieux et c’est très efficace. On se fera un petit duel à l’occasion. Hein quoi ? Je n’aurais aucun commentaire de toute façon. Je ne confirme ni ne réfute !"

On bronze et on s’hydrate jusqu’à ce que les rayons du soleil commencent à être vraiment trop chauds. Toujours pas de vagues en vue, héhé.

"Tu veux faire trempette ?"

Je lui pose la question avec un air très ambigu et je suis quasiment certaine qu’il va mal l’interpréter, en tout cas dans un premier temps. Je m’attends donc à le voir embarrassé puis doublement embarrassé. C’est que je le trouve alors encore plus beau, c’est dire si je le trouve d’une beauté à couper le souffle. Limite, il me faudrait alors des lunettes de soleil pour l’admirer.

Asl riait quand Ana lui disait qu’il lui piquait ses répliques et ensuite c’était son tour en reprenant à son compte son classique "hein quoi ?" et il l’aurait embrassée pour ça mais il restait zen, le jeu amoureux n’en étant pas encore à ce stade, ce qui était une bonne chose en fait.

"Tu m’as aussi piqué ma réplique. Bien sur petit scarabée, nous nous affronterons loyalement, je banderai donc mes yeux."

Le jeune homme était bien sur tout à fait sérieux. La belle brune lui posait alors une question à laquelle il ne s’attendait pas.

"Hein quoi ?"

Ca, il ne sy ’attendait vraiment pas et il se sentait légèrement rougir.

"C’est-à-dire que c’est un peu t … Oh, tu veux dire, qu’on aille se baigner. Tu as raison, il fait chaud d’un coup ..."

Disait-il en se sentant encore plus rougir, éprouvant alors "de l’embarras au carré". Ils allaient donc se baigner quelques minutes, ce qui les rafraîchissait même si ça signifiait qu’il faudrait à nouveau passer la crème solaire ensuite. A leur retour, ils tombaient nez à nez avec un gus portant un masque protecteur médical, ce qui signifiait certainement qu’il avait peur de tomber malade, mais surtout il sortait de leur box.

"Oh, excusez-moi, je me suis trompé de box ..."

Pourquoi pas, après tout.

Un bandeau sur les yeux, il est sur de lui mais chiche ! Puis quand je lui pose la question, il ne marche pas, il court, j’adore ! Je suis taquine … On va donc se rafraîchir et quand on revient, on tombe sur un loubard masqué portant un sac, lequel contient certainement nos affaires. Mais heu, j’avais posé un verrou !

"Oh, excusez-moi, je me suis trompé de box ..."

L’instant d’après, je lui donne un coup de pied fouetté au tibia qu’il se tient en glapissant de douleur. Le sac tombe et déverse son butin sur le sable. Asl "percute" et immobilise le voyou, lui faisant mordre la poussière. Non, lui faisant plutôt bouffer le sable ! Pendant ce temps, je me tourne vers son complice parce qu’il y a toujours un complice. Ha, il est là. Il me regarde en ricanant et de met en garde de boxe. L’instant d’après, il se prend "le double effet kiss cool" : Mon coup de pied a projeté du sable dans sa figure, ce qui l’a aveuglé et puis il s’est plié en deux de douleur parce que mon pied a atteint ensuite son entrejambes. Puis sa joue rencontre mon coudre et ça l’assomme. Des témoins appellent alors une patrouille de police en VTT qui vient appréhender les voyous pendant qu’Asl et moi, on récupère nos affaires, ainsi que plusieurs de nos voisins.

"J’ai aidé à déjouer un cambrioleur, maintenant ça ! En tout cas, bravo pour ta réaction en faisant semblant de le croire quand il disait qu’il s’était trompé de box !"

C’est qu’il serait rusé, avec ça !

Des voleurs, c’étaient des voleurs. Asl en avait neutralisé un et Ana avait fait de même pour l’autre lascar, juste un brin plus violemment pour sa part. Une fois tout ça réglé, je tousse quand elle loue ma "ruse".

"Heu oui, de la ruse, j’aurais même poussé la ruse jusqu’à être obligé de leur courir après, une fois que j’aurais vu qu’ils nous avaient tout pris."

Même les serviettes, ils avaient même piqué leurs serviettes et celles des clients des box voisins, c’était petit, c’était bas, c’était vil mais tout était bien qui finissait bien, sauf pour les voleurs bien sur.

"Je n’avais pas vu l’heure, je vais devoir rentrer. Je te proposerais bien qu’on remette ça demain mais je garde Sio."

Ah oui, il ne lui en avait pas parlé.

"Siobhan est la fille de ma grande sœur. Sio n’a même pas trois ans et j’aime bien la garder. Elle est adorable et Ais dit même parfois qu’elle est trop gentille, comme elle dit qu’on est des bisounours, Isa et moi."

Ceci dit, il contemplait Ana quelques instants, réfléchissant dans le même temps avant de conclure avec un demi-sourire :

"On pourrait se revoir un autre jour, à moins que ça te dise qu’on la garde tous les deux."

Il va falloir que j’apprenne à Asl à être plus … Prudent ? Non, il doit déjà l’être. Vigilant ? Non plus. Parano. Il faut qu’il soit parano. Pas dans le sens psychiatrique bien sur, dans le sens … Prudent. Dans le sens qu’il ne soit pas naïf. Mais si, ça se soigne. Déjà, j’aime sa franchise.

"Je nous imagine en train de leur courir après à travers toute la plage, avec les voisins, façon Benny Hill, hihi. Des bisounours dont un qui envoie des coup de tatanes !"

Puis je suis déçue parce qu’il doit rentrer et encore plus déçue parce que je ne pourrais pas le voir demain, sauf qu’il garde la fille de sa sœur. Ais, Isa ? Ca n’a pas l’air d’être des prénoms complets, ça ! Par contre, mes yeux doivent briller de milliers de petites étoiles quand il me propose de garder sa nièce adorable avec moi !

"Ca me ferait très plaisir ! J’ai une idée, tu pourrais passer à la maison demain, Sio pourrait rencontrer des copains et copines de son âge et après le déjeuner, direction la plage. Sans naturisme au cas où ta sœur n’aime pas. On lui demandera plus tard si elle est d’accord, ça ne presse pas. Qu’en dis-tu ?"

J’espère que l’idée va lui plaire, et puis ma mère m’a reproché d’avoir trop tardé à lui présenter mon ex, donc voila ! Je fais peut-être "des plans sur la comète" mais je le ressens comme ça !

Asl était enchanté de voir qu’Ana était visiblement très motivée pour passer la journée du lendemain avec Sio et lui. Par contre, il était surpris par sa proposition de lui présenter sa famille, l’air de rien. La belle latine était imprévisible par nature, ce qui plaisait plutôt au néo-zélandais. Sa nièce devrait s’entendre avec ces enfants, ça ne faisait pas de doute pour lui même s’il ne la lâcherait jamais des yeux, parce que Ais avait toute confiance en lui et qu’ils ne voudraient qu’il en aille autrement. Concernant la plage, la nudité n'était acceptée que dans les box, ça n'était donc pas vraiment une zone de naturistes.

"Très bien, ça me fait plaisir. On fait comme ça alors."

C’était une nouvelle journée très sympathique qu’il venait de passer avec Ana et le jeune homme se disait que c’était peut-être au final une bonne chose qu’ils sortent tous deux d’une rupture sentimentale, ça leur permettait d’y aller assez progressivement puisqu’il semblait de plus en plus évident qu’il plaisait à la l’actrice et c’était réciproque. Alors, Asl n’avait pas besoin de l’autorisation de sa grande sœur pour tomber amoureux mais cette dernière avait une perception humaine bien plus aiguë que lui et il lui demanderait ce qu’elle pensait de la latine tout feu tout flamme avant de tisser des liens intimes avec elle, même si ça en prenait bien le chemin.