either death like a shadow or love like a light (flora)

Ça faisait quelques jours que ta routine n’était quasi plus la même. Tu transportais Maxwell du point A au point B et tu t’exécutais machinalement. T’avais pas besoin de personne, t’étais incroyablement seule malgré le fait d’être constamment entourée. T’avais décidé de recommencer à éditer des romans, donc. T’étais chez toi sur un fauteuil et une couverture en train de lire. On pouvait te voir dans un café en train de lire, encore. On pouvait te croiser au parc dans des positions improbables en train de lire et d’annoter. T’étais quasi sage mais récemment, t’avais remarqué qu’on te suivait pas mal. Une jeune femme était toujours non loin de toi et t’as toujours été un peu parano depuis que ton père est décédé... Un peu trop peut-être. T’étais allée porter Maxwell chez son père quelques heures et en revenant d’un rendez-vous perso, tu la voyais encore, cette même fille. Là, ça suffit. T’attrapes un couteau de type Exacto que tu mets dans ta poche.  Tu sais que ces gens là ont pas de principe moraux lorsqu’ils envoyent des adolescents. Tu arrives sournoisement derrière elle, couteau en main, t’as une main près de son cou. « Est-ce que je peux t’aider? » Demandes-tu finalement un regard froid pour deuxième arme.