le complexe du supermarché ft. elijah

Invité

Quoi de plus normal pour une cuisinière de renommée internationale, cuisinant parmi les plats les plus succulents d’Australie et du monde, d’aller faire ses courses au supermarché du coin, plutôt que de se faire livrer de la nourriture hors de prix mais délicieuse à manger. Tu es normale, peut être un peu trop, tu cherches à être comme tout le monde, à te fondre dans la masse, mais il faudra que tu t’y fasses, tu n’es pas comme tout le monde ! Le commun des mortels ne tient pas un restaurant étoilé qui régale des dizaines de personnes chaque jour, il n’a pas non plus échappé à des attentats en Tunisie. Tu n’accepteras sûrement jamais ta condition, tu dois être trop têtue pour ça. Tu en a toujours fait qu’à ta tête, bien que tu sois studieuse et sérieuse, personne n’arrive à te faire changer d’avis, malgré ta crédulité. Tu es complètement contradictoire, d’un côté, tu es aussi têtue qu’un âne, parfois même bornée, mais par contre, tu es complètement naïve et crédule. En fait, tu crois les autres sans pour autant changer d’avis au fond de toi.

Enfin bref. Tu profites du soleil pour sortir de chez toi et remplir ton frigo. On dit toujours que les chefs cuisinier font très attention à leur nutrition, qu’ils mangent bio, que de ne la nourriture de qualité, qui n’a pas fait dix mille kilomètres. Tu suis sûrement cette ligne de conduite pour ce que tu donnes à manger à tes clients, mais certainement pas pour toi. Tu es une citoyenne lambda, qui achète des légumes en conserve, et pas forcément du bio. Certains pensent que tu es radine et avare, tu as de l’argent, un bon petit paquet, gagné grâce à ton restaurant qui est un énorme succès, mais tu n’en profites pas, tu vis dans un petit appartement que tu as depuis dix ans, tu ne fais pas beaucoup les magasins et tu es en quête des bonnes affaires et des coupons de réduction. D’une certaine façon, ça te permet d’être comme tout le monde, tu as l’impression que pour ne pas te faire remarquer, tu dois agir comme tout le monde, mais c’est ainsi que tu attires les regards et que tu fais parler de toi.

Tu prenais un caddie et commençais à flâner dans les rayons du magasin, jetant parfois des regards à la liste de course que tu avais faite avant de partir, visiblement tu avais besoin de pas mal de choses. En même temps que tu scrutais ton papier, tu avançais, et maladroite comme tu es, tu rentra dans quelqu’un évidemment. Pourquoi faut-il qu’à chaque fois que tu fasses tes courses un malheur arrive ? L’autre jour c’est tout le rayon des serviettes hygiéniques et compagnie qui tombent par ta faute, ce qui ne manqua pas d’échapper à un homme qui passait par là.

Invité

Melvina & Elijah

“ you're so clumsy ”

La plus grosse difficulté lorsque l’on rompt avec quelqu’un c’est ce retour si difficile avec la solitude. Retrouver son appartement vide le soir, se coucher dans un lit froid. Rien de très agréable qui ne faisait que renforcer un sentiment de solitude permanent. Plus on est seul, plus on veut être seul. Les horaires changeant du boulot avaient été notre plus grosse contrainte au sein de notre couple et nous avions fini par nous y faire. Il y avait quelque chose que j’appréciais tout particulièrement quand je travaillais le matin, c’était d’avoir le temps de faire des courses pour le soir et de préparer le repas. Ces moments-là étaient les meilleurs. Je crois qu’en trois ans de relation, nous n’avons eu que de très rare dispute qui n’ont jamais débouchés sur le long terme. Ceci dit en passant, mon après midi libre reflétait parfaitement la solitude dans laquelle j’étais baigné depuis une semaine maintenant que Jézabel était partie.

J’avais mes habitudes dans ce supermarché que je côtoyais depuis mon adolescence. Je connaissais chaque rayon au millimètre près mais cela ne m’empêchait pas de prendre mon temps et de regarder avant de prendre mes produits. Je tenais mon panier sur mon avant-bras tout en scrutant les produits. J’aimais le fait de comparer toujours les prix, même si je prenais toujours la même marque au final. Cela partait d’un bon principe, comme si je faisais attention à mon portefeuille. J’arrivais dans un nouveau rayon en fixant le haut de l’étagère, intrigué. Sans que je n’y fasse attention, une jeune femme me bouscula. Je soupirais, agacais par le fait que les gens ne fasse jamais attention à la manière dont il marchait. Mon regard se posa sur la jeune femme en question.

Oh mais, un visage familier. En effet, j’étais presque sûr que la dernière fois que j’étais venu, c’était cette même jeune femme qui avait littéralement fait tomber tout le rayon des serviettes hygiéniques. Je l’avais même aidé à tout ramasser. Je ne savais pas comment la jeune femme en question s’y prenait, mais elle attirait tous les ennuis possible dans ce maudit supermarché. Peut-être devait-elle faire plus attention ou bien conjurer le sort en changeant de supermarché. « Oups. Pardon. » fut mes premiers mots. Quoi de plus naturel que des excuses pour commencer déjà. J’avais du mal à lui trouver des excuses tout en sachant que les rayons étaient tout de même relativement larges.

Codage fait par .Jenaa

Invité

Tu as le chic pour te retrouver régulièrement, dans des situations peu confortable. Bien que celle-ci ne soit pas vraiment embarrassante, même pas du tout, pour une personne normale, pour toi, habitué à ne pas te faire remarquer, à rester discrète et ne pas faire de vague, tu te sens honteuse. Rentrer dans les gens, cela t’arrives souvent, même rentrer dans d’autres choses, des portes, des lampadaires, tu ferais un bêtisier à toi toute seule. Pourtant, lorsque tu es en cuisine, rien ne peut te perturber, tu es tellement concentrée que tu ne te brûles jamais, ou ne renverses quelque chose. Parfois, tu imagines si tu devais faire le service, porter trois assiettes sur chaque bras, les distribuer sans rien renverser, tu n’y arriverais jamais, de plus des gens très compétents, tel Luke Brandon dans Confession d’une accro du shopping lorsqu’il distribue les plats, ils sont extrêmement doués et leur salaire le montre bien. Tu adores valoriser tes employés en lors donnant un salaire qu’ils n’auraient sûrement pas dans tous les autres restaurants étoilés, une chance que tu sois généreuse et admiratrice de leur travail !

Le jeune homme que tu venais de bousculer avec ton caddie s’excusa, te sortant quelque peu de ta rêverie et panique, en toute hâte tu dis pour te rattraper « non non c’est j’regardais pas où j’allais, j’suis désolé, vous n’avez rien ? » ne t’inquiètes pas, pour que tu arrives à blesser quelqu’un avec un caddie, il faudrait que tu sois hulk, tu en es bien loin. Ce n’est pas avec ton entraînement hebdomadaire de tennis que tu vas devenir très musclée ! Tu espérais qu’il poursuivre son chemin sans tenir compte du fait que ce n’était pas la première fois que tu faisais une bourde en sa présence.

Invité

Melvina & Elijah

“ you're so clumsy ”

Sur une échelle de un à dix, se prendre un caddie sur les parties devait certainement atteindre au minimum un sept. J’avais vécu bien plus douloureux mais lorsqu’il s’agissait de mes parties, j’exagérais toujours un peu. Au moment de l’incident, j’eu un petit saut en arrière afin d’éviter que la jeune femme n’enfonce un peu plus son chariot sur moi. La maladresse de nos jours était plus courante que l’inverse. Heureusement pour moi, cette fois-ci je tombais sur quelqu’un d’agréable qui s’empressa de s’excuser. C’était rare ça. «Oups. Pardon. » M’excusais-je en premier lieu. Si par mes gardes notre collision était de ma faute, je m’en excusais d’avance. Je savais tout de même que ce n’était pas le cas.

«non non c’est j’regardais pas où j’allais, j’suis désolé, vous n’avez rien ? » En plus d’un visage familier, la jeune femme avait une voix familière. J’en conclu que la dernière fois que j’étais venu faire mes courses, c’était cette même jeune femme qui avait tenté de faire rentrer son caddie dans le rayon des serviettes hygiéniques. J’étais présent dans le rayon au moment même de l’incident et ma grande bonté m’avait poussé à l’aider à tout ranger. Je secouais la tête et lui souris. « [color=slategrey] Non tout va bien. M’enfin soyez plus douce, je tiens à ce qui se tient sous la ceinture… » Je grimace légèrement puis lui sourit.

Je m’écarte du chariot et avance pour attraper ce que je voulais dans ce rayon pour le mettre dans mon panier. « Vous avez de la chance que ce soit sur moi que vous tombiez à chaque fois qu’il vous arrive ce genre de chose. Mais je vais finir par penser que vous voulez ma mort. » Je lui souris pour qu’elle ne prenne pas la chose au pied de la lettre.

Codage fait par .Jenaa

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