Little coffee with friends - Arielle

Après une nuit plutôt reposante, Harry avait levé le petit bout de son nez vers sept heures. Carter était partit travailler pendant fils et mère avec toute la journée devant eux pour profiter. Les rayons de soleil n’étaient pas trop forts à cette heure. C’était parfait pour une petite promenade matinale. C’était devenu toute une logistique les sorties avec un bébé en bas âge, il fallait penser à tout, que ce soit les couches, les jouets, le doudou, il fallait être préparé à tout, en cas d’urgence. Plus les jours avançaient et plus Jamie se sentait mieux, respirant un plus facilement, sans sentir ce poids constant sur ses poumons. Harry était un petit garçon très joyeux, souriant et facile à vivre. Heureusement qu’elle avait Carter et son entourage. Ils avaient tous été d’un soutien sans faille, lui procurant un cadre sécurisant et l’encourageant à avancer chaque jour à son rythme. Jamie se souvenait parfaitement des longues journées dans sa chambre d’hôpital, recevant pratiquement aucune visite que celle d’Arielle. La jeune femme prenait le droit de venir voir l’avocate, et heureusement. Jamie avait mal vécu la séparation avec Carter et Harry durant quelques semaines. Sans les visites surprises d’Arielle, elle aurait vite tourné en rond dans cette chambre. C’était son seul lien avec l’extérieur pendant quelques semaines. Depuis, Jamie aimait voir la jeune infirmière, qui faisait partie de la famille. Alors elle prit la direction de l’hôpital avec le petit garçon déjà assoupi dans la poussette. En chemin, elle s’arrêtait pour prendre des cafés. « Je t’attends devant l’hôpital pour ton café ! »Ecrivait-elle à Arielle, se souvenant qu’elle allait bientôt débaucher après une nuit de garde. Assise sur un banc, le petit se réveillait et Jamie le portait avec un sourire. « Qui est-ce qui va voir sa tata préférée ? » Biologiquement ce n’était pas vraiment le cas, mais pour Jamie il n’y avait pas de différence.

La nuit à l'hôpital avait été assez mouvementée. La fin de semaine approchait et ça se ressentait à l'urgence. On accueillait un peu plus de jeunes qui avaient trop bu, qui connaissaient pas leurs limites et donc terminaient avec une intoxication à l'alcool. C'était quand même les cas les moins excitants, courir à gauche et à droite pour changer les bassines, s'assurer qu'ils ne se déshydratent pas. C'était drainant et peu stimulant. Heureusement pour moi, mais malheureusement pour les victimes,  y'avait eu un énorme accident de voiture pas trop long de l'entrée de la ville. C'était donc à notre hôpital que les ambulances s'étaient dirigées. Après la vague de gens saouls, on m'avait mis sur le cas du conducteur qui avait foncé dans la première voiture et ça, c'était exactement pour ce genre de cas que j'avais voulu faire ce travail. Ça m'occupa pour le reste de mon quart de travail, jusqu'au petit matin. Mon seul but était de m'assurer que cet homme passe à travers la nuit, mais malheureusement pour moi, une vingtaine de minutes avant la fin de ma nuit, il céda à ses blessures. Je gardai mon sang froid devant sa famille, réunie dans le couloir alors que le médecin leur annonça la mort. J'le gardai jusqu'à ce que je sois seule dans la salle des employés. C'était jamais facile de perdre un patient et même si j'essayais d'être détachée, souvent c'était plus fort que moi. Je laissai quelques larmes couler avant de reprendre le dessus. La fatigue n'aidait certainement pas mon état. C'était pas facile ce métier, mais j'l'avais choisi et même si là, j'avais perdu quelqu'un, fallait que je pense à ceux qu'on avait sauvé. J'essuyai mon visage et sorti mon téléphone pour y découvrir un message de Jamie, la petite-amie de mon cousin Carter, mais aussi une amie maintenant. Ça me remit immédiatement un sourire au visage de savoir qu'elle m'attendait avec un café, mais aussi avec Harry. Je me changeai vite fait, défit ma queue de cheval et sorti à la lumière du jour pour la rejoindre. Jamie et Harry étaient sur un banc juste en face, donc pas trop difficile à trouver. « Bonjour vous deux. » dis-je en me dirigeant joyeusement vers la belle blonde, lui donnant un câlin au passage. Je pliai un peu mes genoux et fit un grand sourire à Harry. « Et un bonjour spécial à toi charmant jeune homme. » dis-je en prenant une petite voix et en caressant affectueusement sa tête. Il me faisait craquer à chaque fois. Je pris le café que Jamie me tendait avec grand plaisir. « Tu es merveilleuse, tu le sais? Qu'est-ce qui me vaut cette visite? T'as aucune idée à quel point tu tombes bien » dis-je doucement avec un sourire accroché au visage. J'avais presque oublié la nuit que je venais de passer.


@Jamie Rankin  (oh mais c'était parfait   )

Les journées étaient parfois bien longues pour Jamie. Reprendre qu’à mi-temps était nécessaire selon sa psychologue pour qu’elle puisse guérir, mais Jamie s’ennuyait. L’avocate avait besoin d’être dans le speed la plupart du temps, ça faisait partie de son ADN. Elle savait qu’elle avait du lien à créer à Harry, ayant été absente dans les premiers mois de sa vie. Son fils, elle l’aimait, sincèrement et de tout son être, mais elle n’arrivait pas à se satisfaire d’être mère. Ça n’avait jamais été un but dans sa vie. Evidemment qu’elle avait ressenti cette amour inconditionnel pour son fils quand elle l’avait prit dans ses bras la première fois. Mais le reste autour, les pleurs de l’enfant, la fatigue constante, la peur de mal faire l’avait complètement anéanti, ne se sentant pas en capacité de s’occuper d’un enfant, même le sien. Pendant des mois, Jamie ne souriait plus, n’avait plus de goût à rien et passait ses journées à pleurer. Aujourd’hui, tout allait mieux, Harry et elle passaient de chouettes journées à jouer, à rire et ça lui faisait du bien. Mais Jamie avait besoin de retourner travailler, d’aller au tribunal tous les jours. Elle avait besoin de se coucher à trois heures du matin parce qu’elle cherchait la faille pour sauver son client. Il était temps pour elle de devenir une mère avocate. Pour le moment, elle se promenait avec Harry, heureuse de rejoindre Arielle. Deux cup de café les attendaient. En voyant arriver la jeune femme, Jamie souriait. « Bonjour ! » Elle se levait pour enlacer son amie. Harry souriait, descendant des jambes de sa mère et se posant à même le sol. Elle tendait le verre à l’infirmière. « Ça m’arrive parfois ! Harry s’est levé tôt donc je me suis dis qu’une promenade matinale pouvait être chouette. Dur nuit ? » Elle se doutait bien Jamie que les nuits à l’hôpital pouvaient être autant ennuyantes que fatigantes. Tout dépendait des accidents.

Ce qui était bien à l'hôpital, c'était le fait que chaque journée ou chaque nuit était différente. La base du travail était toujours la même, évidemment : sauver, guérir, accompagner, administrer les soins, etc. Mais ce qui rendait le tout excitant, c'était les cas différents sur lesquels on pouvait travailler. J'avais choisi de faire de l'urgence parce que ça bougeait constamment. C'était également toujours de nouveaux cas et on touchait un peu à tout contrairement en spécialités. Si j'avais choisi d'être en neurologie, bah jamais je toucherais à autre chose et ainsi de suite. Alors je trouvais plutôt cool d'être un peu spécialisée en tout. Ça me permettait de voir pas mal de cas inédits et d'apprendre beaucoup sur le tas comme on dit. Peu importe l'horaire qu'on me donnait, mes quarts passaient relativement rapidement. Par contre, c'était possible que certains soient un peu plus difficiles, comme cette nuit l'avait été. J'étais pas la personne la plus sensible. Enfin, j'aimais me dire que je ne l'étais pas tant que ça, mais j'avais tout de même de la compassion et être confronté à la mort, c'était jamais facile. Quand la fatigue se mêlait de la partie, ça m'arrivait de laisser la mort d'inconnus m'affecter plus que ça ne le devrait. On disait qu'au bout d'un moment, on se faisait une certaine carapace, mais j'étais persuadée que c'était impossible de ne jamais laisser les émotions prendre le dessus à un moment ou un autre. Quand Jamie m'écriva qu'elle était devant l'hôpital, ça me mit un petit baume sur le coeur. Ça faisait du bien de voir une tête connue et sympathique directement après ce genre de nuit, encore mieux avec Harry et encore mieux mieux avec un café. « C'est une bonne idée, on est bien dehors à cette heure, c'est tranquille. » dis-je avec un sourire en prenant le verre de café. Je soupirai légèrement à sa question, difficile de qualifier cette nuit avec un seul mot. « Mmmh ouais, intense, haute en émotions aussi. » dis-je en tournant ma tête vers elle. « Y'a eu un gros accident en ville, j'ai perdu le patient dont je devais m'occuper. » dis-je en grimaçant légèrement. Je pointai le trottoir, invitant Jamie à marcher. « Tu voulais te poser ici ou bien je continue votre petite marche avec vous? » demandai-je avec un sourire. De toute façon, je comptais marcher pour rentrer à l'appart.

Mère et fils aiment se réveiller tôt le matin et profiter de la fraicheur. Enfin, Harry aimait se lever tôt, ce qui obligeait à Jamie de sortir du lit. Enfin, la plupart du temps, Carter la laissait se reposer, s’occupait du petit garçon jusqu’à ce qu’il vienne réveiller sa douce avant de partir au travail. Elle se sentait bien ce matin la rousse, heureuse. Plus les jours passaient et plus elle ne se sentait plus subir les journées. Au contraire, elle commençait à planifier, à s’imaginer gérer sa vie de mère et sa vie d’avocate. Mais pour l’instant elle rendait visite à son amie et cousine de Carter. L’hôpital n’était pas trio loin, de toute façon depuis Harry, Jamie passait sa vie à marcher. « Oui, il faut en profiter avec cette météo, puis Harry peut gambader. » Disait-elle en souriant. Son fils avait encore un équilibre précaire, préférant se promener à quatre pates. Dans un mois, il aurait un an, et chaque jours il découvrait quelque chose. L’avocate n’avait pas de voiture, c’était un choix, préférant se promener en vélo. C’était déjà plus rapide, et ça lui faisait son sport. Arielle, elle avait également un métier intense. Elle s’imaginait la blonde courir partout dans tout l’hôpital, avec des patients qui arrivaient en trombe. L’imaginaire des urgences montrait un côté très submergé avec des patients qui attendaient plus ou moins patiemment. Alors elle demandait évidemment comme s’était déroulé son shift. Jamie fit une petite grimace, compatissant. Arielle, elle savait contrôler ses émotions, elle n’était pas insensible, mais elle avait ce talent de séparer son travail et sa vie personnelle. Mais ce n’était pas toujours facile, elle était confronter à la mort. Jamie aussi se faisait parfois dépasser par ses émotions, notamment lorsqu’une affaire était importante, où la prenait aux tripes. « Je suis désolée pour toi. » Elle souriait tendrement, avant de poser son fils sur ses genoux. « Il va te remonter le moral. » C’était le don d’Harry, il avait un sourire qui faisait craquer tout le monde. Jamie se levait. « On peut continuer notre petite marche ! » Disait-elle enjouée, posant le bambin dans sa poussette. « Faudra que tu passes à la maison un soir pour manger. » Elle l’aimait bien Arielle, et c’était un vrai plaisir de l’inviter à manger un soir, même plusieurs soirs.

Avec Jamie, c'était toujours en douceur. C'était une présence qu'elle appréciait beaucoup dans sa vie, elle lui permettait de se concentrer sur les choses importantes, de ne pas déraper, en tout cas pas lorsqu'elles étaient ensemble. C'était une bonne fréquentation, une petite douceur et j'étais contente que Carter l'ait dans sa vie, même si ça n'avait pas été facile pour eux ces derniers mois. J'étais contente de voir qu'elle commençait à aller mieux. Lentement, mais sûrement. En tout cas, j'aimais beaucoup discuter avec Jamie parce qu'elle était toujours dans la compassion, la bienveillance. Jamais dans le jugement ou la pitié. Lorsque je lui partageai ce qui s'était passé lors de mon quart de travail, elle en fit juste assez. Une phrase de sympathie, un sourire. J'appréciais ça d'elle, c'était authentique comme échanges, jamais à parler juste pour parler. Puis, je savais qu'elle comprenait vu son métier, on pouvait se faire happer par certains cas, mais faire la séparation était nécessaire. « Merci. » dis-je avec un petit sourire. Elle me posa Harry sur les genoux et je ne pus m'empêcher d'élargir mon sourire. C'est vrai qu'Harry, il avait une sorte de pouvoir magique pour amener la bonne humeur. « Ça fonctionne déjà, je le sens. » déclarai-je, heureuse. Je le fis rebondir un peu sur mes genoux, m'amusant avec ses mains pour le faire rire un peu. Il était adorable cet enfant, impossible d'avoir une seule pensée triste en sa présence. Je me levai moi aussi, suivant Jamie et lui redonnai Harry pour qu'elle le mette dans sa poussette. « Allons-y alors. » dis-je avec un sourire. Ça allait faire du bien cet air frais après une nuit dans l'hôpital. « Oui ça fait longtemps. Ça m'ferait bien plaisir. » déclarai-je en souriant. Disons qu'avec tout ce qui s'était passé, ça faisait un moment que je n'étais pas passé chez eux. J'voulais aussi leur laisser un peu d'intimité. « Je vous inviterais bien, mais avec mes colocs... Ça risque d'être la jungle. C'est très peu relaxant leur présence. » déclarai-je en riant. Un repas avec Carter, Jamie, Harry, Detlev et Orso.... Mouais pas certaine que c'était une bonne idée tout ça. « D'ailleurs, tout se passe bien avec Carter? Ça fait un moment que j'ai pas eu de ses nouvelles. » demandai-je. C'était un mec occupé mon cousin.

Arielle avait été d’un grand soutien pour Jamie. Interdite aux visites, elle profitait quand même de celles d’Arielle, faites à l’insu de ses médecins. Ça lui avait donné la force à l’avocate de se soigner pour retrouver au plus vite Carter et Harry. Aujourd’hui, elle y allait en douceur, rattrapant le temps perdu avec son fils, même si le travail lui manquait. Elle comprenait Jamie que parfois le travail pouvait nous toucher, notamment quand on agissait sur la vie des autres. Elle avait apprit avec le temps à prendre de la distance, même si son empathie faisait de Jamie une avocate réputée. Manwë avait été sa dernière affaire avant la chute, et elle y avait mit toutes ses trippes l’avocate. Elle serra légèrement le bras d’Arielle avant de lui mettre Harry sur ses genou. Le petit il avait bien grandi. « C’est dingue, il a un pouvoir magique, rendre les gens souriants. » Evidemment, Jamie n’était pas objective parce que c’était son fils. Mais elle s’était rattachée à lui quand elle n’allait pas bien, sachant qu’il faudrait se soigner avant de le retrouver. Elle avait toujours l’impression de mal faire avec lui. Elle proposait une petite promenade, ça leur ferait du bien à tous les trois. Harry retrouvait sa place dans la poussette, meilleur endroit pour observer le monde qui l’entourait. Il y avait des oiseaux, des bruits et des sons qui l’aidaient à appréhender mieux le monde dans lequel il vivait. Ça faisait longtemps qu’Arielle n’était pas venue langer chez eux, en même temps il avait fallu du temps pour Jamie de s’adapter à son appartement avec Harry. Ils avaient à présent un beau foyer, avec deux enfants une semaine sur deux, deux animaux. C’était un beau cliché qu’elle n’avait jamais cru aimé. « Je vois avec Carter en fonction de son emploi du temps mais on se fait ça vite. » Disait-elle avec un sourire. Arielle parlait de ses colocs, ce n’était peut-être pas relaxant mais ça lui changerait du calme de chez elle, quand Harry ne pleurait pas. « Ce n’est pas grave, tu sais j’ai l’impression de ne pas avoir fait de soirée depuis une éternité. » C’était le cas, ça faisait presque deux ans que Jamie n’avait pas fait la fête. « Oui il va bien, il bosse beaucoup. » C’était le seul pour l’instant qui travaillait, parce que Jamie avait encore besoin d’être en arrêt même si ça la rendait folle. « Mais je vais bientôt reprendre à mi-temps le travail. » Disait-elle avec un grand sourire, prête à affronter les grands patrons pour défendre l’environnement.

C'était vrai qu'il avait un certain pouvoir le p'tit bonhomme. Comme la plupart des enfants, probablement, mais lui c'était spécial, c'était la famille. Alors forcément, il me faisait sourire plus que n'importe quel autre. Il apaisait aussi, comme sa maman pouvait le faire avec son énergie bien calme. « Mais oui. Et j'suis certaine que ça va te suivre en grandissant vu ton joli minois. » dis-je en caressant doucement la joue du petit. J'les enviais un peu de s'être trouvé Jamie et Carter. C'était pas facile tous les jours, surtout avec l'hospitalisation de Jamie, mais ils avaient fait en sorte que ça fonctionne. Ils me donnaient bien envie d'avoir quelque chose de similaire, éventuellement, ils faisaient rêver. Et même si je les enviais un peu, c'était toujours un plaisir d'me retrouver en leur compagnie. Carter, c'était ma seule vraie famille ici et Jamie l'était devenu aussi avec le temps. J'me sentais un peu comme la troisième enfant qui débarquait pour venir manger parfois. « Parfait. Je lui enverrai un message pour mettre un peu la pression aussi. » dis-je avec un sourire en coin. J'aimerais bien les inviter parfois, leur rendre la pareille, mais avec les gars, c'était pas évident. C'était pas trop le même type d'énergie et avec eux, ça pouvait vite partir en couille. Pas certaine que Jamie et Carter apprécient. Quoi que selon Jamie, ça serait pas mal. « Et t'aimerais en refaire à nouveau? » demandai-je un peu surprise. Je pensais qu'elle était plutôt dans un état d'esprit de repos et de calme, mais c'est vrai qu'après deux ans, elle devait avoir envie de se lâcher un peu. « Je ne suis pas la plus fêtarde, mais ouais si t'as besoin on peut s'arranger avec les mecs pour qu'ils nous organisent un truc fun. Carter pourra rester avec Harry. » dis-je en riant. Si Jamie avait besoin de sortir, j'pouvais que l'appuyer là-dedans et tenter de faire en sorte que ça se passe le mieux possible pour elle, qu'elle puisse profiter. J'savais pas si Carter en avait également besoin, au pire je pouvais toujours garder le petit pour qu'il sorte à deux. J'avais pas beaucoup de ses nouvelles, mais je n'en donnais pas non plus. Les deux on bossait pas mal. « Comme d'habitude. » dis-je avec un sourire. Il était travaillant le Carter. Jamie aussi puisqu'elle reprenait bientôt le boulot. « Oh mais c'est une super nouvelle ça! » m'exclamai-je en tournant la tête vers elle. « Ça va te faire du bien de changer d'environnement un peu. Tu te sens prête? » lui demandai-je. J'osais même pas imaginer être privée de mon travail. Pour Jamie, la priorité était sa santé, mais je comprenais son impatience à retourner au boulot.