Bienvenue à Bowen, petite ville côtière du Nord-Est de l'Australie, abritant moins de 7 000 habitants. Si vous recherchez le calme, la bonne humeur et la joie de vivre, vous serez au paradis. Tous les habitants vous le diront, Bowen est l'endroit idéal pour se ressourcer. Et puis ne vous inquiétez pas pour l'intégration, ici tout le monde se connaît et les habitants adorent accueillir les nouveaux. › suite.
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso)
Sujet: Re: Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso Mer 28 Juin 2023 - 23:29
Maxine, elle pense à voix haute. Ou je sais pas, mais là elle commence à implanter dans ma tête des pensées qui linclue elle et moi dans une baignoire. Et elle en démords pas. Mais j'entendais bien à sa voix qu'elle était un peu songeuse, que c'était pas forcément adressé à moi ce qu'elle venait de dire. Faudra qu'on y remédie. Sauf que là, moi, j'savais pas ce que j'avais envie réellement avec elle. Enfin, si, bien sûr, je le savais parfaitement. Mais depuis notre altercation à l'appartement, il y avait constamment mon envie et ma raison qui s'entrechoquaient. Parfois, j'avais juste envie d'la faire taire cette raison, de tout envoyer valser et de m'avouer les sentiments que j'avais pour elle. Et puis, à d'autres moments, c'était la raison qui primait sur l'envie. Parce que bordel, j'pouvais pas assumer, j'pouvais pas ma lancer dans cette relation avec elle. Ce soir, d'la voir sincère comme ça, simple, certes ivre, mais sans animosité, ça me faisait du bien. J'avais comme l'impression d'la retrouver elle, la Maxine d'avant, d'avant que j'la blesse. Elle restait sur son idée que j'parlais l'italien quand j'étais un peu troublé. J'pouvais pas la laisser dire ça. Si j'avais rien rajouté, j'aurais juste consenti à reconnaître la vérité, par mon silence, et ça j'voulais pas. "J'parle italien parce que c'est ma langue maternelle, y a pas d'sentiments ou quoi. C'est aussi simple que ça." Ouais, là, j'étais un peu plus ferme. Parce que ça m'enchantait pas d'savoir que Maxine elle pouvait lire comme ça, à l'intérieur de mon esprit. C'était secret tout ça. Même si, après tout ce que j'avais fais pour elle ce soir, c'était assez évident que j'étais attaché à elle. Je l'avais laissé là, dans la salle de bain pour qu'elle termine de se préparer. La discussion avec elle, c'était très décousue, ça partait dans tous les sens et parfois, j'lui faisais juste un p'tit sourire, rien de plus. Parce qu'elle se parlait plus à elle-même qu'à moi. On s'était retrouvé dans la chambre et elle s'était blottie contre moi. J'avais entouré ses épaules de mon bras, et j'avais trouvé le sommeil peu après elle.
J'dormais, profondément, comme à chaque fois que j'me couchais tard. J'étais pas trop dans le mal, parce qu'en fin de compte, j'avais pas tant bu. Et la nuit avait été réparatrice. J'sortais de mon sommeil quand j'entendais vaguement la porte de la chambre s'ouvrir. J'avais ouvert un oeil et j'avais juste vu les jambes de Maxine disparaître dans le couloir. J'relevais un peu la tête, me frottant le visage, pour tenter d'me dynamiser un peu. J'regardais un peu autour de moi. Clairement, j'avais encore une dose incalculable de fatigue en moi. Maxine revint dans la chambre et nos regards se croisèrent. Elle s'excusa tout en commençant à récupérer ses affaires dans la chambre. "T'as pas à être désolée Max. C'est rien." J'me mettais péniblement sur les coudes, pour me redresser un peu et j'la regardais faire. En silence. Elle m'épuisait rien que d'la voir s'agiter devant moi. "Max, tu veux pas juste re-dormir un peu là? Et après j'te ramène, si tu veux. Mais là, il est beaucoup, beaucoup trop tôt." J'avais râler un peu, retombant lourdement sur mon oreiller. J'en faisais des caisses, parce que clairement, il était déjà pas loin de 11h. Mais j'suis pas du matin, vraiment pas. J'tournais la tête vers Maxine et j'la regardais un peu plus sérieusement. "Surtout que toi et moi, j'crois qu'on a des trucs à se dire." J'étais assez sérieux là, parce que j'avais bien envie de revenir sur l'épisode de la cocaïne. Elle avait failli aller trop loin Max. J'tapotais ma main sur la place libre à côté de moi. "Venez par ici, Gray, petite dévergondée que vous êtes." J'lui lâchais un sourire. Parce que ouais, elle avait brillé par son ivresse la veille Maxine, et rien que d'y penser, ça me faisait sourire. Pas sûre que Maxine apprécie ça, mais tant pis, j'crois dans le fond, que j'avais pas trop envie qu'elle parte. Aussi. Accessoirement.
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☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
Maxine Gray
MESSAGE : 3900 ICI DEPUIS : 06/11/2020 COMPTES : Alba CRÉDITS : @wankyuniverse
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Sujet: Re: Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso Jeu 29 Juin 2023 - 0:02
Maxine elle fit les gros yeux, surprise par le ton qu’employait Orso pour se justifier. Elle riait un peu tout de même, se rendant compte qu’il prenait très à cœur son commentaire. Oui c’était sa langue maternelle, mais Orso il parlait parfaitement bien l’anglais. L’italien ressortait seulement à quelques moments. Elle s’était même énervée contre lui, quand en plein milieu de leur dispute il balançait des insultes dans sa langue natale. Elle aurait aimé aussi Maxine faire ça, dans une autre langue. Mais elle parlait l’anglais avec un soupçon d’accent londonien. « Mouai si tu le dis. » Leur conversation était très décousue, Max, elle avait du mal à ne pas trahir ses sentiments dans cette salle de bain. Orso, il découvrait une autre parcelle d’elle, ce côté bien plus vulnérable. Sous ces airs farouches, elle cachait une grande sensibilité, un manque de confiance en elle et un humour un peu douteux. Pour le moment, elle préférait se blottir dans ses bras pour récupérer de cette soirée infernale.
Elle avait bien dormit Maxine, même très bien. Ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas autant plongé dans les bras de morphée (qui cette s’appelait Orso). Elle s’était sentie en sécurité, presque à sa place dans le lit de l’italien. Durant la nuit, leurs corps s’étaient éloignés et au petit matin, elle avait hésité un instant Maxine. Du bout des doigts, elle frôlait Orso, soupirant de cette proximité qui lui manquait. Les souvenirs de la veille revenaient par vague, mettant de plus en plus mal Maxine. Sa tête, elle cognait un peu mais pas autant que les battements de son cœur. Il y avait des détails qu’elle avait oublié, comme la conversation au bar, le regard furieux d’Orso et cette conversation dans la salle de bain. Elle se souvenait de cette douche, de ce regard bienveillant quand il l’avait enroulé dans la serviette. Bordel, qu’est-ce qu’elle avait dit ? Qu’est-ce qu’elle avait fait pour qu’il ait ce regard si noir à un moment. Elle préférait le laisser dormir, se faufilant à la cuisine pour boire et revenir sur ses pas. Il était réveillé, la tête encore un peu déphasé. Max elle riait un peu. Orso, ce n’était pas le plus matinal des deux, et quelques fois, elle l’avait réveillé grâce à des baisers. Aujourd’hui, elle ne pouvait pas le faire. Ils s’étaient dit au revoir devant son café, se quittant avec beaucoup de rancœur l’un envers l’autre. Tout ne disparaissait pas en une seule nuit. « Si Orso ! Je suis désolée d’avoir gâché ta soirée, ta nuit et ton temps. » Disait-elle en murmurant presque le dernier mot. Ça devenait compliqué pour l’anglaise de rester là près de lui, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de rire à sa complainte. Il portait toute la fatigue du monde sur ses épaules à cet instant, un peu comme elle dans cette baignoire. « C’est plus raisonnable de rentrer je pense. » Maxine elle ne voulait surtout pas se disputer avec lui, préférant fuir une nouvelle fois. Mais il devenait bien plus sérieux, Orso lui il voulait parler. « Oh mon dieu, je ne m’souviens plus de ce que j’tai dis. J’étais trop bourrée hier, alors oublie tout simplement j’t’en supplie. » Dans le fond, elle avait une petite idée des mots qu’elle avait pu dire. Il lui manquait, elle souffrait à cause de lui. D’un côté, elle lui en voulait toujours un peu, se rendant bien compte que le problème demeurait. Et d’un autre, elle voulait retourner près de lui, retrouver cette complicité d’antan. Lui il souriait, l’appelant de petite dévergondée. Max elle poussait un long soupire de plainte, déjà honteuse de ce qu’il allait lui dire. « Qu’est-ce que j’ai fais ? » Elle se lamentait déjà, rejoignant l’italien sur son lit, les joues rouges de honte. « Dis moi que je n’ai pas essayé de t’embrasser ou pire ? » C’était ce qui était le plus plausible pour l’anglaise, vu qu’elle désirait toujours autant l’italien.
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Sujet: Re: Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso Jeu 29 Juin 2023 - 0:28
Le réveil, il était dur. Même si la nuit avait été très douce. J'avais bien dormi et les quelques fois durant lesquelles je m'étais éveillé, un peu, durant la nuit, je m'étais juste senti bien de savoir que Maxine était près de moi. C'était vraiment paradoxal, tout ce que je pouvais ressentir. Et j'arrivais pas du tout à faire la part des choses. Alors quand je m'étais réveillé et que mes yeux s'étaient posés sur Maxine, j'avais pas pu me résoudre à la laisser partir. J'avais râler, comme souvent au petit matin. J'étais pas du tout de bonne humeur quand j'me réveillais, Maxine, elle avait déjà pu l'expérimenter un peu, durant les nuits qu'on avait passé ensemble. Mais c'était pas d'la méchanceté, c'était juste .. de la flemme de me lever. Et là, j'en faisais des caisses, tendant de convaincre Maxine de revenir se mettre au lit. Mais au juste, ça rimait à quoi? Est-ce que c'était pour lui faire un câlin? Bordel, pourquoi je pensais à ça moi? Maxine, elle semblait tout à fait certaine de vouloir rentrer, mais j'étais pas de cet avis. J'avais bien envie de discuter avec elle, vraiment, sérieusement. Parce que l'épisode de la cocaïne, ça m'avait vraiment pas plu, et j'me sentais comme obligé de revenir là dessus, pour la prévenir. Lui dire qu'il fallait qu'elle reste bien éloignée de cette poudre. Alors, j'lui avais demandé de venir me rejoindre, sur le lit, vraiment, pour qu'on discute. J'voyais dans ses yeux à Maxine, qu'elle flippait un peu. Elle avait peur de ce qu'elle avait pu me dire, de ce qu'elle avait pu tenter avec moi. Ca m'amusait un peu de la voir paniquer comme ça, parce qu'en vrai, il n'y avait rien eu de si terrible. Elle avait juste été ultra sincère. "Tu te souviens vraiment de rien?" que j'lui demandais, un p'tit sourire amusé sur le visage. Juste histoire de savoir avec quel type de souvenirs elle partait. Pour savoir l'étendu des dégâts que l'alcool avait fait dans son esprit durant la nuit. Finalement, elle accepta de venir sur le lit avec moi. Elle râlait elle aussi, se plaignant de savoir ce qu'elle avait bien pu faire. J'me redressais dans le lit, un peu, passant mes deux mains derrière la tête et regardant Maxine, toujours un peu amusé. "Naan, naan, t'as pas essayé de m'embrasser t'inquiète pas. En vrai Max, t'as été bien .. bien sincère dans ce que t'as dit. C'est tout." J'laissais planer un p'tit silence, puis j'arrêtais de la torturer. "Tu veux un listing ? J'commence par quoi? Le fait que t'arrives pas à m'oublier et que tu as bu à cause de moi ou le fait que tu voulais faire l'amour avec moi dans la baignoire ?" J'tente de prendre ça avec le sourire, juste pour pas la mettre mal à l'aise. En vrai, elle a pas été ridicule, Max, elle était juste bourrée, et c'était ok. Moi, j'allais pas me formaliser avec ça. Par contre, j'voulais bien la prévenir sur le cocaïne. Alors mon air, il redevint un peu plus sérieux. "Max, quand je t'ai trouvé hier, en boite, tu te rappelles ce que tu étais sur le point de faire?" J'plante mon regard dans le sien, et j'essaye de sonder ses réactions. Juste pour voir si elle avait conscience de ce qu'elle s'apprêtait à faire. J'voulais pas lui faire la morale, j'étais pas son père, ni son frère, ni son mec, elle me l'avait bien rappelé la veille, mais j'me sentais suffisamment attaché à elle pour vouloir la protéger de ça.
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Sujet: Re: Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso Jeu 29 Juin 2023 - 10:26
Il avait été doux ce réveil, même si la tête de Maxine tambourinait un pue. Vu l’état d’ivresse de la veille, ça aurait pu être pire. Elle se souvenait de son épisode dans les toilettes, de la façon dont Orso s’était occupé d’elle. Elle avait beau se convaincre, Orso elle l’appréciait, même un peu plus. C’était difficile pour elle de lui pardonner et en même temps c’était difficile pour elle de ne pas se sentir bien à ses côtés. Elle se sentait reposée l’anglaise, alors qu’elle n’arrivait plus à dormir une nuit complète depuis un moment. Dans la cuisine, Maxine elle essayait de remettre les éléments de sa soirée en ordre. Tout était un peu flou et mélangé, et elle n’était pas sûre de vouloir le savoir encore moins si c’était Orso qui lui racontait. En revenant dans cette chambre, Orso il était éveillé, mais peu motivé à se lever. Lui, il voulait juste de rendormir. C’était presque tentant pour Maxine, qui s’était si bien sentie dans ses bras. Il ne lui suffisait que de lâcher prise à l’anglaise et d’accepter ce moment de tendresse et de calme. A la place, elle préférait s’excuser, récupérant ses affaires. Il méritait toutes les excuses de Maxine, ayant supporté ces frasques et ses lamentations. Elle n’osait pas le rejoindre Orso, trop honteuse de la veille. « Si, j’me souviens de plusieurs détails, mais pas du tout ce que j’ai pu dire. » Elle revoyait clairement la scène dans la salle de bain, elle nue et lui retourné à ses côtés. Elle se souvenait aussi de sa main dans son dos et dans ses cheveux, présent alors qu’elle vomissait. Elle finit par le rejoindre dans son lit, laissant quand même une distance. Se positionnant en face de lui, Max elle s’attendait au pire et les paroles de l’italien la rendirent blanche. « J’ai toujours été sincère avec toi. » Depuis le début, il n’y avait pas eu de mensonges entre eux. Cette histoire d’âge était un malentendu, mais elle ne lui avait jamais caché quelque chose. Alors, en quoi elle aurait pu être plus sincère. Au fur et à mesure des exemples, Maxine elle perdait toute dignité. L’amour dans la baignoire c’était peut-être le souvenir dont elle se souvenait le plus. « Oh non ! » Disait-elle en cachant son visage dans ses mains. Maxine elle avait honte, et Orso il souriait sans vraiment se moquer d’elle. Elle relevait la tête, croisant le regard tendre de l’italien. Il fallait qu’elle rétablisse un peu la vérité, histoire de rattraper le peu de dignité qui lui restait. « Tu n’es pas la cause de tous mes maux. Je suis fatiguée en ce moment, et c’était une mauvaise idée de boire autant. » Elle ne lui mentait pas, Maxine elle ne dormait pas beaucoup, elle faisait trop de choses et son corps commençait à le ressentir. Hier ce n’était qu’une soirée de trop, dans cet excès qui était sa vie actuellement. « Et pour la baignoire, je confirme les dires de la Maxine d’hier soir. » Disait-elle en riant légèrement. Il n’avait pas l’air de prendre trop mal la nuit d’hier soir, alors elle ne comprenait pas Maxine le regard plus sérieux, plus anxieux et plus inquiet de l’italien. Il avait déjà eu ce genre de regard plus tôt dans la nuit. « J’ai des vagues souvenirs d’un mec à côté de moi, on buvait c’est tout. » Elle se souvenait aussi de sa main sur sa cuisse, ce qui ne fit pas plaisir à l’anglaise. Cet homme, elle ne le trouvait pas plus séduisant que ça et les souvenirs qu’elle avait de lui la mettaient mal à l’aise. La cocaïne. Ce n’était pas qu’elle ne s’en souvenait plus, mais ça ne l’avait jamais tenté les drogues dures. « Mais ça ne peut pas être pire que d’avoir vomit devant toi, d’avoir eu besoin que tu m’aides pour ma douche, de t’avoir dit que tu me manquais. » Pour Maxine, ça c’était le pire de sa soirée, où elle avait dévoilé une partie de ses pensées à Orso.
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Sujet: Re: Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso Jeu 29 Juin 2023 - 20:17
J'savais pas trop à quoi allait ressembler le lendemain matin. Une fois désaoulée, Maxine, elle serait sûrement sur la défensive et j'avais pas spécialement envie de me bagarrer avec elle ce matin. Mais finalement, une fois qu'elle était revenue dans la chambre, elle s'était excusée. Préférant fuir plutôt que de m'affronter. J'pouvais la comprendre, elle avait été assez vulnérable la veille, j'avais, j'pense, été assez protecteur avec elle. J'l'avais ramené en lieu sûr et j'm'étais occupé d'elle, comme j'avais pu. Moi, j'me souvenais de tout, bien précisément. Et mon but, c'était pas d'la mettre dans l'inconfort. Alors j'me moquais pas d'elle mais j'avais quand même un p'tit sourire, parce que, au fond, tout ce qu'elle avait dit hier, sous le coup de l'ivresse, ça me touchait assez. J'm'étais pas tellement rendu compte à quel point ça avait été dur pour elle aussi. Moi, j'avais géré ma colère et ma frustration, dans cette histoire, et elle avait fait de même, de son côté. Mais elle s'était mis en danger hier soir, et ça me plaisait pas tellement d'la voir comme ça. En proie à des types louches. J'voulais la mettre en garde un peu, parce que je tenais à elle. Maxine, elle ne se souvenait plus exactement de tout ce qu'elle avait dit. J'lui énumérais les quelques trucs qu'elle avait pu dire et sa réaction me fit sourire. Elle avait caché son visage dans ses mains, comme pour tenter d'échapper à ce truc. Puis elle relevait le visage, croisant mon regard. Je l'écoutais, une mine un peu inquiet sur le visage, hochant la tête. "Une très mauvaise idée." que je rajoutais. Maxine elle en démordait pas avec cette histoire de baignoire. J'riais un peu en écoutant ses mots. J'secouais la tête, vraiment amusé. "Tu lâches jamais rien toi hein?" Elle était pas croyable Maxine. Et plus elle parlait de cette baignoire et de ce qu'on pourrait y faire, et plus ça faisait son chemin dans mon esprit. Mais fallait pas craquer, fallait pas que j'lui montre que ouais, dans la baignoire ou ailleurs, j'retrouverais bien son corps. Cela dit, avant tout, j'voulais revenir sur l'épisode de la cocaïne, parce qu'à mon sens, c'était ça le plus grave de la soirée d'hier. C'était pas sa sincérité, c'était pas son ivresse, c'était le danger qu'elle avait failli approcher de trop près. J'étais redevenu assez sérieux mais Max, elle balaya presque le sujet, se contentant de réduire son expérience avec ce type à l'alcool. Je secouais la tête. Elle reprit la parole, considérant qu'il y avait pire. "La cocaïne, Maxine. Voilà le plus grave de la soirée." que j'lui lâchais comme ça, plantant mon regard dans le sien. "Si t'avais pris ce truc là, t'aurais p'tete plus été en mesure de dire quoi que ce soit." J'étais un peu ferme dans mes paroles, mais ça me foutait vraiment les boules de savoir qu'elle avait failli prendre cette poudre. Je soupirais un peu, mon regard se perdant dans le vide. Le temps d'une seconde. "J'veux jamais te voir prendre cette merde." J'étais probablement pas très légitime à lui dire ça, à exiger quelque chose d'elle, mais j'pouvais pas m'empêcher. Mais au fond de moi, je savais à quel point cette drogue pouvait faire des ravages. J'en avais été moi même victime et j'luttais encore pas mal pour pas en reprendre. Ca m'arrivait parfois, très rarement, comme pour me montrer à moi-même que j'pouvais en reprendre, juste une fois, comme pour me convaincre que j'contrôlais. Mais la vérité, c'est que j'étais toujours un peu sur un fil. Encore plus maintenant que l'hiver était là et que j'me retrouvais sans emploi jusqu'à l'arrivée des beaux jours. J'retournais le visage vers Maxine, attendant sa réaction. J'm'attendais à tout venant d'elle. J'étais pas sur la défensive, mais clairement, on tanguait entre plein d'émotions différentes, il suffisait d'un p'tit mot de travers et tout pouvait basculer.
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Maxine Gray
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Sujet: Re: Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso Jeu 29 Juin 2023 - 22:17
Max elle s’en voulait d’avoir été aussi honnête avec Orso. Elle avait ce côté très rancunier et fière qui l’aurait empêcher de dire plus de la moitié de ce qu’elle avait avoué la veille. Elle n’arrivait pas à l’oublier cet italien, parce que ce qu’ils avaient vécu ç’avait été fort. Et tout avait compté pour Maxine, que ce soit les doux sourires, les caresses chaudes, les baisers ardents et les mots sanglants. Ça rendait leur histoire presque plus réelle, parce qu’elle avait vécu tout un tas d’émotion qu’elle n’arrivait pas à gérer aujourd’hui. Mais cet excès de gin, c’était une mauvaise idée, pour son foi, pour sa santé et surtout pour sa sécurité L’épisode de la cocaïne n’était pas encore remontée jusqu’à elle, même si elle pouvait s’en souvenirs assez facilement. Pour l’instant elle était plutôt concentrée sur ce qu’elle avait pu lui dire à Orso, et aux vérités qu’il avait dû encaisser. Elle se cachait dans ses mains l’anglaise, honteuse de ce que lui racontait Orso. Elle voulait coucher avec lui dans cette baignoire, mais à quel moment avait-elle penser à ça ? C’était avant ou après qu’il l’ai vu nu allongée dans ce bassin, la tête qui tournait complètement. Sauf qu’elle préférait confirmer sa pensée, de toute façon ce n’était pas un secret. Orso, elle lui en voulait mais le désir qu’elle ressentait pour lui était toujours bel et bien présent. Ça ne se contrôlait pas. En un mot, il pouvait la faire se déshabiller et Max elle ne regretterait pas. Pour elle, la différence d’âge ça n’avait pas tant d’importance. Oui, elle avait des sentiments mais elle ne les assumait, alors elle ne comprenait pas pourquoi cette différence d’âge était si importante pour ce qu’ils faisaient. Dans le fond, elle savait que ce n’était pas qu’une question de baise entre eux, il y a ce petit truc en plus qui compliquait toute cette histoire. « Tu m’connais j’suis têtue ! » Répondait-elle en souriant. Plusieurs fois, ils se prenaient gentiment la tête, Orso avait déjà vu l’entêtement de Maxine et quand elle voulait quelque chose Maxine l’avait. Son regard il devint plus grave à Orso. Ses souvenirs revenaient par vague dans sa tête, d’abord la main de cet homme, ensuite le verre, et puis la poudre blanche. Il lui en voulait pour cette cocaïne qu’elle n’avait pas pris finalement. Sûrement grâce à Orso, parce qu’hier soir elle n’était pas en état de refuser l’anglaise. Elle se sentait mal l’anglaise, se rendant compte à quel point cette soirée aurait pu virer au cauchemar. « Ce n’est pas mon délire habituellement de prendre de la cocaïne. » Ou de la drogue tout court autre qu’un pet. « Ça n’excuse en rien, mais je ne sais pas, sur le coup j’en avais envie vu que le mec voulait que j’en prenne. Il me mettait en confiance quoi. » Elle n’avait pas vu son regard de prédateur, cette mine de violence en lui. Maxine elle n’avait été que la cible, et c’était peut-être dans le lit de l’autre qu’elle se serait réveillée ce matin. Cette pensée lui fila la chair de poule. C’était trop, Maxine elle avait atteint une trop grande limite hier. L’ordre d’Orso changeait tout. Maxine elle fronçait les sourcils. Max était aussi entêtée que bornée, et elle détestait recevoir des ordres. L’anglaise elle se levait du lit récupérant ses affaires sous l’œil peut-être surpris de l’italien. « Je suis vraiment reconnaissante pour hier soir. Merci d’avoir été là et d’avoir pris soin de moi. » C’était sincère et pourtant son ton à elle, il n’était pas doux. « Tu n’as pas à me donner d’ordre, à me dire quoi faire Orso. Tu n’es pas mon père, ni mon frère, ni mon mec. » Elle ignorait qu’elle répétait cette phrase pour la deuxième en si peu de temps. Maxine elle préférait partir avant de s’énerver, surtout qu’il avait été si prévenant avec elle, qu’elle ne se sentait pas la force de s’engueuler avec lui. « C’est toi qui a décidé de tout arrêter, ça vaut aussi pour ta morale et tes ordres. » Concluait-elle, sans élevé la voix, mais son ton il était aussi froid que blessé.
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Sujet: Re: Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso Jeu 29 Juin 2023 - 23:11
J'sais pas exactement ce qu'il se jouait là, entre moi et Maxine. C'était pas clair dans ma tête. Et de l'avoir là, près de moi, dans ma chambre, ça m'aidait pas à garder mon sefl-control. J'avais comme des p'tits flashs parfois, d'elle et moi en train de faire l'amour sauvagement, et ça me troublait. Parce que fallait pas que ça arrive. C'était pas possible. Ca avouerait trop de trucs, trop de non-dits, trop de suppositions et j'voulais pas qu'elles deviennent vrai. J'voulais pas lui montrer à quel point j'étais attaché à elle, parce que si elle revenait vers moi, là, Maxine, j'pourrais pas résister. Déjà, je l'avais empêcher, dans un premier temps, de quitter précipitamment ma chambre. J'voulais encore un peu d'elle. Rien que quelques instants. Même si c'était juste pour qu'on discute, pour qu'on remue un peu le couteau dans la plaie, c'était mieux plutôt que son absence. Et puis, j'voulais lui parler de la cocaïne aussi. J'sais que si on en était là aujourd'hui, c'était entièrement de ma faute. J'suis tout à fait certain que cette différence d'âge, c'était un problème seulement pour moi. Une barrière mentale que j'me mettais tout seul. En fait, j'aurais voulu l'avoir elle, mais avec cinq ou six ans de plus. Et j'savais bien que c'était impossible. Alors j'me retrouvais à essayer de dealer avec mes pensées, mes envies et ma raison. Maxine, elle me facilitait pas la tâche, en me reparlant de cette baignoire. Elle était têtue. Je hochais la tête, un p'tit sourire sur le visage. "Oooh que oui, tu l'es." Mais j'crois que j'étais aussi pas mal dans mon genre. Alors forcément, deux personnes bornées ensemble, ça donnait de très fortes étincelles. On était assez calme pour l'instant. Parce que j'avais pas abordé le sujet qui me fâchait le plus. Je l'écoutais, me parler de confiance envers ce type plus que louche avec qui elle avait été une partie de la soirée. J'fronçais un peu des sourcils. Ouais, j'pouvais comprendre, avec l'ivresse, c'était plus si évident que ça pour faire la part des choses. "Il était dangeureux ce mec, pourtant." que j'lâchais juste, pour rajouter une p'tite couche. Ca m'aurait tellement fait chier qu'elle y goutte à cette cocaïne mais je crois que ma mise en garde, elle plu pas du tout à Max. Je m'y attendais. Elle m'avait d'abord remercier et après, elle avait lâcher exactement la même phrase que la veille. Mot pour mot. Ca m'arracha un rire. Ca contrastait pas mal avec la colère naissante de Maxine, mais là, j'trouvais la situation particulièrement cocasse. "Oh, Max, bordel, j'me moque pas hein. Mais change de disques, tu m'as dis exactement la même phrase hier." J'marquais une pause, redevant un peu plus sérieux. "Alors ouais, j'ai bien compris. J'suis personne pour toi. C'est bien noté." Sauf que là, j'voyais bien que j'l'avais agacé avec mon espèce d'ordre. J'me redressais sur le lit tandis qu'elle s'était levé et qu'elle était partie récupérer une seconde fois ses affaires. Son ton, il était plus ferme que d'habitude, et du coup, ses mots avaient une grande portée. J'levais les bras en signe de résignation. "Eh bah ok, parfait. C'était la dernière fois que j'prenais soin de toi. Démerde toi avec tes cuites, ta coke, tes mecs chelous et j'te souhaite bien du courage." Moi aussi j'pouvais être froid et ferme dans mes phrases. Si Maxine se considérait suffisamment forte pour se débrouiller toute seule et qu'elle avait pas besoin de moi, qu'il en soit ainsi. J'me levais à mon tour, enfilant un t-shirt et me tournant vers la fenêtre, glissant mes mains dans les poches de mon short. J'voulais plus la regarder, j'rompais le contact visuel, parce qu'elle m'avait soulé là, à monter sur ses grands chevaux à la moindre occasion. Cela dit, j'avais bien la mâchoire et le coeur serrés à cet instant, mais j'me gardais bien d'le souligner.
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☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
Maxine Gray
MESSAGE : 3900 ICI DEPUIS : 06/11/2020 COMPTES : Alba CRÉDITS : @wankyuniverse
STATUT : Je revois le début les premières semaines. On pourrait repartir à zéro. Et prendre le premier avion comme dans un film de merde (maxso)
Sujet: Re: Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso Jeu 29 Juin 2023 - 23:43
C’était une boucle sans fin leur histoire. Ils aimaient passer du temps ensemble, voulant sentir la présence de l’autre. Dès qu’Orso l’avait rejointe dans ce bar, l’autre mec il n’existait plus, il n’y avait qu’Orso. Alors les événements s’étaient déroulés vite, mais elle ni apprécier qu’il l’insulte elle, et ni apprécier qu’il insulte Orso. Il n’y avait que Max qui avait le droit de lui dire « je t’emmerde. » C’était son insulte à elle, lorsqu’il la mettait vraiment hors d’elle et qu’à bout de phrase cinglante, elle n’avait plus rien. Pourtant, entêtée comme jamais, Max trouvait toujours le bon mot. Un peu comme cette baignoire, où elle imaginait déjà la scène. Ils riaient tous les deux, ensemble et ça faisait longtemps. Elle lui fit un petit sourire angélique. « T’es pas mieux que moi. » Oh non, ils s’étaient bien trouvés les deux, c’était aussi pour ça que c’était aussi fusionnel et passionnel entre eux, ils avaient le même caractère. Mais Orso avait reprit un côté plus sérieux, presque paternaliste. Ça ne lui plaisait pas forcément à Maxine, même si elle devait admettre qu’il avait raison par rapport à ce gars. « Je sais. Je m’en doute. Je devrais pourtant être habitué. » Lâchait-elle comme ça. Ce n’était pas la première fois qu’en soirée, un mec arrivait à l’isoler. Mais il y avait toujours une personne pour veiller sur elle. Mais pendant combien de temps encore ? Cette pensée, elle la troublait Maxine se rendant compte qu’elle n’avait pas le droit de se lâcher, il y aura des hommes prêts à s’emparer d’elle et lui faire vivre un enfer. Pendant un instant, elle se recroquevillait un peu sur elle, encerclant ses genoux de ses bras, les yeux un peu perdus dans ses pensées. Il avait suffi d’une phrase de la part de l’italien, pour qu’elle sente son sang faire tour très rapide dans son corps. Les sourcils froncés, elle n’appréciait pas cette remarque. En soit, il avait raison Orso, elle n’avait rien à faire avec de la coke à portée de main. Max, elle était encore jeune et il y avait tellement de choses qui pouvaient la détruire. Mais c’était ce ton qui ne lui avait pas plu, comme si Orso il pouvait se permettre de lui donner des ordres. Max, elle n’avait pas le cœur à se battre, ni à s’énerver. Elle préférait partir avant que ses mots ne dépassent sa pensée. Même si elle était incapable de tenir sa langue, elle prit mal la remarqua la notifiant à Orso. Mais lui, il souriait ce qui agaçait encore plus Maxine. Elle avait dit la même chose, la même phrase. « Oui bah je ne m’en souviens pas, mais je vois que déjà hier tu te donnais le droit de dicter ma vie. » C’était froid et sec, avec un peu de tremblement. Ça repartait, encore une fois. Au début, ils criaient parce qu’ils ne se comprenaient pas sur la question de l’âge. Mais ensuite ils criaient parce qu’ils s’acharnaient à dire que l’autre n’avait plus de place dans leur vie. Sauf que des semaines après, ils en étaient encore là, avec les mêmes arguments. « Tu n’es pas personne ! Mais ne prend pas cet air de patriarche à mon égard ! A l’égard d’aucune femme. » Répondait-elle avec virulence. Il n’y avait rien de plus insupportable que ça. Orso il sonnait le glas, décidant de ne plus se soucier d’elle. Il se retournait, elle ne voyait que son dos. Maxine elle soupira, la fatigue était toujours là, mais elle soupirait de désolation. « J’en ai marre de m’engueuler avec toi. » Soupirait-elle. Il avait de la chance l’italien, parce qu’un autre jour, elle lui aurait répondu plus virulemment. Elle lui aurait crié qu’elle faisait ce qu’elle voulait. Mais pas ce matin, pas après les moments simples qu’ils avaient partagé un peu plus tôt. « Tu n’es pas personne, et je ne veux pas de mecs chelou. » Elle le voulait lui, celui d’avant les disputes, celui qui l’avait fait rire, monter au ciel, rêver. Orso il ne voulait pas d’elle et Maxine était trop blessée. « Tout à l’heure, tu as dis que tu me ramènerais. » C’était un petit pas de la part de Maxine, un tout petit drapeau blanc pour éviter de retourner à la catastrophe et atteindre vraiment le point de non retour.
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Sujet: Re: Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso Ven 30 Juin 2023 - 0:32
J'étais pas mieux qu'elle. J'pouvais que être d'accord avec cette phrase. J'crois que j'avais rarement vu autant d'entêtement réuni dans une seule et même pièce. Même à l'époque où nous étions encore capable de communiquer autrement que par la colère, on l'avait senti qu'on était borné tous les deux. Ca donnait souvent lieu à des moments de complicité, on riait ensemble avant qu'on finisse ce petit jeu sur l'oreiller. Mais là, c'était pas tellement au programme. Là, il s'agissait de débriffer du comportement de Maxine de la veille et de la situation de danger dans laquelle elle s'était mise. J'avais relevé la tête, d'un coup en entendant ses mots. J'avais froncé les sourcils. "Ca t'arrive souvent d'te mettre en danger?" Bordel, mais pourquoi j'étais aussi protecteur avec elle. J'supportais pas l'imaginer avec des mecs mal attentionnés, ça me faisait vriller. Je sais que c'était pas tellement sain comme pensée, parce que ça faisait le mec qui voulait tout contrôler mais j'avais été élevé comme ça, avec l'idée bien implantée que c'était à l'homme de protéger la femme. Et j'crois que Maxine, ça, elle l'avait bien repéré. Elle s'faisait un malin plaisir à souligner que si elle m'avait dit cette même phrase la veille, c'est certainement parce que je voulais la contrôler aussi, la veille. Je haussais les épaules. "Tu te rends compte du paradoxe là? Tu me remercies de t'avoir tirée d'affaire et après tu m'le reproche. Ca n'a aucun sens bordel." Ca commençait à m'agacer. Maxine elle soulignait que j'avais pas à prendre une stature de patriarche avec elle. J'préfère ne rien répondre, me contentant de lui tourner le dos et de regarder par la fenêtre. Cette situation et cette conversation m'agacaient. Vraiment. Mais j'restais bien attentif à ses mouvements derrière moi, pour voir si Maxine allait quitter ma chambre ou pas. Finalement, c'est sa voix que j'entends. Elle semble s'être radoucie. Je haussais juste les épaules en signe de réponse, quand elle me dit qu'elle en avait marre de s'engueuler avec moi. C'était ma façon à moi de lui répondre que moi aussi j'en avais marre. Ca pouvait pas durer comme ça éternellement. J'me retournais vers elle, en entendant ses mots, plantant mon regard dans le sien. "Tu sais que c'est compliqué." que j'lui disais en soupirant. Pour moi aussi elle était importante, moi aussi je voulais être avec elle. Maxine, elle repris la parole. Et ça m'arracha un p'tit sourire. Je soupirais. "J'peux rien te refuser. Tu le sais bien." Ca me permettait comme ça, de pas la quitter. Juste encore quelques minutes. C'était con, parce qu'on était vraiment sur un fil, on pouvait exploser à chaque seconde mais Max, elle avait fait un pas vers moi, alors j'en faisais un aussi vers elle. Peut-être celui de trop. Celui qui fait que j'pourrais pas faire demi-tour. J'lui faisais signe de la tête de me suivre dans le couloir. Arielle, elle était déjà levée, et elle lisait dans le canapé. Bon, de toute façon, là, on allait pas rester enfermé pendant toute la journée, sous prétexte que mes colocs étaient là. On s'éclipsait rapidement, par la porte d'entrée. Arielle leva à peine les yeux. Au passage, j'empoignais une bouteille d'eau et mes clefs de voiture et j'enfilais une paire de Vans. On descendit la cage d'escalier, jusqu'au garage sous l'immeuble. C'était désert et calme. J'ouvrais la voiture et on s'installa. Comme à chaque fois que j'conduisais, j'enfilais une p'tite paire de lunettes, celle qui me donne un p'tit côté intello. J'le faisais machinalement, tellement habitué. Maxine, elle les connaissait ces lunettes, j'les mettais aussi pour regarder un écran, ou pour lire. (même si ça, c'était plus rare.) J'avais pas besoin de GPS, je savais où elle habitait. Alors on s'mettait en route. J'savais plus si j'pouvais parler ou pas, sans me prendre ses foudres, sans passer pour un mec trop protecteur et contrôlant. "J'veux pas radoter mais, ça serait bien qu'tu fasses un peu plus attention à toi, Max, vraiment. C'est important, pour toi." J'marchais sur des oeufs, j'voulais pas faire éclater sa colère mais en même temps, j'pouvais pas m'empêcher de lui dire ce genre de truc.
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Sujet: Re: Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso Ven 30 Juin 2023 - 15:26
Sur ce lit se jouait quelque chose d’important. Maxine elle avait conscience qu’elle avait abusé hier soir, et Orso il s’était montré présent, alors même qu’elle vomissait ou qu’elle disait une vérité qu’elle aurait préféré garder. L’esprit plus clair, Maxine elle redevenait cette jeune femme pétillante, têtue, boudeuse et surtout blessée. Ce n’était pas la première fois qu’un mec venait à sa rencontre alors qu’elle était vulnérable, et elle se fit plus la remarque pour elle, mais Orso il l’avait bien entendu. Max elle fronçait les sourcils. « J’me mets pas en danger, ce sont les gens autour qui sont dangereux. » Répondait-elle. Elle prit sa respiration avant de continuer à s’expliquer. « On ne peut pas être libre, si dès qu’on se met à trop boire ou à s’isoler un mec veut t’obliger à coucher avec lui ou te droguer avec d’la coke ou autre chose. » Max elle était épuisée de cette injustice liée au genre. Orso, il la connaissait à présent, il savait qu’elle réagissait très vite quand il s’agissait de questions liées à son genre. Elle ne voulait plus entendre ce ton dans la bouche d’Orso à son égard. Il n’avait pas à lui dire quoi que ce soit, elle n’avait pas à changer son comportement pour lui faire plaisir. Ça le faisait rire qu’elle répète la même chose que la veille, mais Max elle ne relâchait pas la pression. Elle savait que quelque chose se jouait ici, peut-être un nouveau rapprochement ou tout simplement une certitude sur leur non comptabilité. Il n’y avait rien de paradoxal dans ce qu’elle disait, mais c’était une question de nuance. Max elle plongeait son regard dans celui de l’italien. « Je ne te reproche pas de m’avoir tiré d’affaire. J’te dis juste que je n’ai pas besoin et pas envie que tu me dises quoi faire. Si j’ai envie de prendre de la drogue ou de boire à outrance ou n’importe quoi d’autre je suis libre de le faire. Mais hier soir, j’crois que j’avais besoin d’aide, et tu as été là. J’ai confiance en toi et tu m’as aidé et je t’en remercie. Je sais que je ne suis pas toujours capable de faire les choses seules ou correctement. » Maxine elle était humaine, ça lui arrivait d’être vulnérable, ça lui arrivait –très rarement- de demander de l’aide. Mais elle n’avait pas besoin d’Orso. « Et je ne dis pas ça parce que tu ne comptes pas pour moi, tu n’es pas personne. Mais je n’ai pas envie que tu sois mon maître de moral, que tu penses que parce que t’es plus âge que moi t’as le devoir et le droit de me dicter ma vie. » Ce n’était pas forcément facile à comprendre le raisonnement de Maxine. Elle voulait juste qu’Orso il la considère comme elle était, et non comme une petite chose fragile parce qu’elle était une jeune femme de vingt et un an. Il arrivait enfin à parler, mais ils finissaient par s’engueuler. Ils étaient incapables finalement de s’écouter, et Orso partait bouder de son côté, alors que Maxine elle prenait une nouvelle fois ses affaires pour partir. Elle en avait marre de se battre constamment avec lui, qu’elle commençait de plus en plus à regretter cette rencontre. Elle fit néanmoins un pas vers lui, lui reprécisant qu’il n’était pas personne et qu’il lui était important. « Je ne vois pas en quoi c’est compliqué de vouloir passer du temps avec l’autre. » Disait-elle en hochant les épaules, mais soit. Sur ce sujet ils ne s’entendaient pas. Il lui avait promis de la ramener et Max elle voulait rester encore un peu avec lui. Elle répondait à son sourire, le suivant dans son appartement. Elle croisait pour la première fois la colocataire d’Orso, plongée dans son livre. Mais les deux femmes ne se parlaient pas, Max elle suivait l’italien jusqu’au garage. Il portait ses lunettes, ses sexy lunettes qui lui donnaient quelques années de plus. Max elle le trouvait si beau. Le trajet était assez silencieux jusqu’Orso le brise. Max elle soupirait. « Tu préfères la version douce ou la version méchante ? » Demanda-t-elle au préalable avant de lui répondre, en riant légèrement.
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Sujet: Re: Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso Ven 30 Juin 2023 - 20:33
On était sur un fil constant. On parlait, on essayait de communiquer, sans basculer dans la colère ou les ressentis négatifs et on y arrivait à peu près. Jusqu'à ce que je parle de la cocaïne et de ses dangers. Et potentiellement le danger que pouvait représenter les autres. Maxine, elle semblait pas tellement se rendre compte à quel point elle se mettait dans une position de vulnérabilité en buvant de la sorte. J'crois qu'elle était sûrement un peu jeune pour se rendre compte. Alors ouais, bien évidemment, c'était avec ce genre d'erreur qu'on avançait et qu'on se construisait mais j'me voyais pas la laisser là, toute seule, sans la mettre un peu en garde. J'comprenais ses mots et j'comprenais aussi qu'elle se sente un peu muselé dans sa consommation à cause des autres gars. Je soupirais. "Bah ouais je sais Max. Mais on peut pas contrôler les gens avec des mauvaises intentions, on est obligé de dealer avec eux." J'en disais pas trop mais ces mecs là, avec d'la poudre plein le nez et les poches, c'était aussi des dangers pour moi. Parce qu'il représentait la tentation et j'me savais fébrile par rapport à ça aussi. J'voulais pas trop aborder ce sujet avec elle, pour l'instant du moins. Max n'aimait pas mon ton paternaliste envers elle. J'soulignais un paradoxe qui me semblait évident mais Max, elle avait réponse à tout. J'pouvais comprendre son point de vue aussi. J'l'écoutais, mon regard bien planté dans le siens. Elle avait d'l'aplomb Maxine, c'était une évidence, elle débordait de confiance en elle à ce instant et j'pouvais que hausser les épaules et soupirer. Ouais elle avait raison. "J'comprends." que j'disais simplement, j'hésitais un peu et je rajoutais, assez simplement, presque détaché: "C'est juste que, j'tiens à toi et j'ai pas envie qu'il t'arrive des sales trucs tu vois." Et puis, le ton était monté un peu, j'avais coupé court à la conversation en me tournant vers la fenêtre, préférant me taire plutôt que d'envenimer la situation. C'était compliqué entre nous. Voilà tout. Et Max, elle soulevait encore qu'il n'y avait rien de compliqué. J'secouais la tête. Préférant encore une fois me taire plutôt que d'attirer ses foudres. Elle savait bien en quoi c'était compliqué, de mon côté du moins. Et plus les minutes passaient et moins j'y voyais clair dans cette histoire. Pourquoi j'm'évertuais autant à la protéger, à vouloir lui tenir tête aussi ? Parce que j'voulais pas la perdre, et elle comptait pour moi. Vraiment. Elle me demanda d'la ramener. Assez rapidement, on se retrouva dans ma voiture, qui sortait du garage. C'était assez silencieux dans la voiture jusqu'à ce que je rompe le silence. Avec une connerie encore, parce que je revenais toujours sur le même sujet, bien borné que j'étais. Sa réponse suivit un soupire puis un petit rire. Je levais les bras en signe de résignation, lâchant quelque secondes le volant. "Ok, ok, j'me tais." que j'lui disais le sourire aux lèvres. Puis, toujours un p'tit sourire malicieux sur le visage, j'tournais mon regard vers elle tandis que la voiture était arrêtée a un feu rouge. "J'crois que c'est ni la version douce ni la version méchante de toi que j'prefère. Il y a en a une autre qui me plait beaucoup plus." Ouais, c'était un peu tendancieux, j'me le permettais parce que là, dans la voiture, c'était plus safe que dans ma chambre, à porté de mon lit. Mais j'avais pas pu me retenir, vraiment. Parce que elle me manquait la version de Maxine qui m'avait tant charmé durant notre courte idylle. La Maxine plus farouche, plus sauvage, plus espiègle. Et elle me manquait bien, cette Maxine là. J'savais que j'avais mes tords dans cette histoire, beaucoup plus qu'elle, mais j'avais pas pu m'empêcher de faire cette réflexion.
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Sujet: Re: Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso Sam 1 Juil 2023 - 0:50
Maxine elle vivait avec cette injustice d’être une femme, et elle était assez renseignée pour s’en plaindre. Ce n’était pas la première fois qu’une personne profitait de cette vulnérabilité alcoolisée. Elle faisait attention habituellement, étant la première à défendre une femme contre les hommes. Mais ce soir, elle n’avait rien contrôlé, elle s’était juste laissée enivrer pour oublier. C’était stupide et immature, mais Max elle avait encore tant de choses à comprendre. Oui, il avait raison Orso, il fallait apprendre à dealer avec ce genre de choses, même si ça l’énervait Maxine. « Tu m’connais j’aime bien aller à l’encontre de ce qu’on devrait faire. » Disait-elle en riant légèrement. C’était sa vie à Maxine, aller à l’encontre de ce qu’on lui inculpait, tout en restant pratiquement dans la légalité évidemment. Si Orso lui disait d’arrêter, elle ferait le contraire parce que Max elle était comme ça. Une tête brûlée, qui se voulait être libre et indépendante. L’italien, il le comprenait même si au fond de lui, il aurait voulu la protéger. Max, elle avait apprécié finalement la veille avec lui, même si elle n’aimait pas tellement qu’on s’occupe d’elle. Surtout pas Orso. Ça lui rappelait à quel point leur destin n’était pas lié et que ce genre d’événement ne se produira plus. Il la comprenait et il tenait à elle, ça elle le savait, mais la rancœur remontait vite quand il disait des choses comme ça. « Y’a quelques semaines tu voulais que je disparaisse de ta vie et là tu me dis que tu tiens à moi. Et c’est toi qui parle de paradoxe. » Elle se voulait pas méchante, mais le ton ne l’aidait pas à ne pas montrer sa rancœur. Evidemment, ils reprenaient une bataille froide, où il lui tournait le dos et Maxine commençait à récupérer ses affaires. Elle se changeait vite fait, remettant le bas de la veille. Elle gardait le tee-shirt, son haut à elle, il puait trop. Pour lui c’était compliqué mais Maxine elle n’avait pas la même vision. Il suffisait juste de dire fuck à ce qui était sensé être normal. Enfin c’était ce qu’elle ferait, mais elle ne pouvait pas forcer Orso. Puis, elle lui en voulait à l’italien, des propos et même s’il avait fait amende honorable, ça n’excusait pas le passé. Pour autant, elle voulait rentrer avec lui, profiter encore de quelques minutes à ses côtés. Très vite ils se retrouvèrent dans la voiture, dans un silence assez apaisant. Maxine regardait par la fenêtre avant de soupire aux propos de l’italien qui rajoutait une couche. Mais elle souriait à sa remarque. C’était étrange cette façon de sourire, tout en étant frustré et énervé de l’autre. Cette remarque, elle la comprit Maxine. « Tu m’préfères quand je parle de baignoire ? » Elle avait un sourire malicieux et tout son corps se mettait en alerte. Cet homme il arrivait à la faire monter en excitation avec une paire de lunette, un sourire malicieux et quelques mots. « Tourne à droite ! » Imposait-elle, il n’avait pas le choix de l’écouter et la voiture s’engouffrait vers une petite impasse assez tranquille, qui se terminait dans le bush. Elle se détachait Maxine, il la voulait espiègle, alors ses désirs étaient ses ordres. Elle se retournait vers lui, plantant son regard dans le sien. Sa main s’approchait de ses cuisses sans les toucher, à la place elle la descendait vers le levier qui reculait le siège et Maxine elle l’élevait, faisant reculer le siège de l’italien. Puis par une acrobatie miraculeuse, elle se retrouvait à califourchon sur lui. « A défaut de la baignoire, il reste la voiture. » Disait-elle avec un air téméraire. Elle ne faisait rien d’autre, attendant que le prochain pas vienne d’Orso. S’il ne voulait pas, alors ils reprendraient le chemin en silence.
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso)
Sujet: Re: Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso Sam 1 Juil 2023 - 1:26
J'commençais à bien la connaître Maxine. Plus que bien même. Et je comprenais un peu mieux comment elle fonctionnait. Elle aimait pas mon côté protecteur et paternaliste, c'était assez compliqué parce que moi, j'étais vraiment comme ça. C'était peut être ça aussi qui bloquait dans notre relation. Mais il y avait cette question d'âge aussi, que j'm'étais au dessus de tout, et qui m'empêchait d'avouer ma vraie attirance pour Maxine. C'était une bataille interne, constante et épuisante. Parce que Maxine, elle me plaisait vraiment. J'aimais énormément de choses chez elle et j'gardais en mémoire les instants délicieux qu'on avait passé. Comme s'ils appartenaient au passé, pour toujours et que j'm'autorisais jamais à re-craquer pour elle. Par principe. Je souris à ses mots, soupirant, faussement épuisé. "Oh oui, ça j'le sais bien." Max, elle avait réponse à tout. C'est comme si, tout ce que je disais, en bien ou en mal, elle trouvait quelque chose à redire. Et ça m'agaçait un peu. Elle me remerciait de l'avoir protégée mais j'avais pas mon mot à dire sur sa consommation de cocaïne, et quand j'lui expliquais pourquoi je m'étais occupé d'elle, je n'avais pas le droit non plus de dire que je tenais à elle. Ca commençait à bouillir en moi là, ce début de colère. J'tentais de rester calme, parce qu'elle aussi contenait ses rancoeurs, mais j'serrais un peu la mâchoire. "Oh, come on Maxine, t'étais aussi bien d'accord que j'disparaisse de ta vie. Arrête d'me faire passer pour le méchant." Ouais, c'est peut-être moi qui avait commencé en tirant un trait sur notre relation, presque d'une seconde à l'autre, mais Maxine, elle était pas toute blanche non plus dans cette histoire. Elle avait eu un paquet de mots blessants à mon égard. Cette conversation devenait stérile. Comme souvent. Alors j'préférais couper court et me terrer dans le silence. Maxine, elle avait désamorcé un peu, me demandant à ce que je la ramène jusqu'à chez elle. J'pouvais pas lui refuser ça. Ca me permettait d'être sûr et certain qu'elle rentrait en sécurité et puis, j'gagnais quelques instants avec elle. Elle aurait détesté savoir que c'était aussi pour garder un oeil sur elle, alors j'me taisais bien. Jusqu'à ce que dans la voiture, je la remette encore en garde contre la cocaïne. Et là, ça avait vrillé. En l'espace de quelques secondes, de quelques regards, et de quelques mots. J'lui avais dit que j'préférais la version d'une autre Maxine. Elle avait pas tardé à comprendre les sous-entendus que j'avais glissé de dans cette phrase. (pas si sous-entendus que ça d'ailleurs.) Et Maxine, avait remis sur le tapis cette histoire de baignoire. J'souris un peu, toujours avec mon regard malicieux posé sur elle. "T'as tout compris." Moi j'pensais que ça allait en rester là. Clairement, j'me sentais bien en contrôle de la situation là. Puis Max, elle me demanda de tourner à droite. J'réfléchissais pas, engageant la voiture dans une p'tite ruelle, bien bien isolée. J'étais contraint de m'arrêter, parce que j'pouvais pas avancer plus loin. Au début, je pensais qu'elle me donnait un p'tit tips pour arriver plus vite à destination mais très vite, Maxine elle se détacha. Elle avait cette malice dans les yeux que je connaissais que trop bien. J'la regardais avec une envie qui montait bien en flèche. J'regardais sa main s'aventurer près de mon entre-jambe, elle m'intéressait bien là. J'dois avouer. Et tous mes principes là, j'les avais laissé bien loin. Elle fit reculer mon siège et en quelques instants, elle se retrouvait à califourchon sur moi. Sans que je réfléchisse, mes mains se posaient sur ses hanches, glissant vers ses reins puis ses fesses. Maxine me faisait une proposition que j'étais incapable de refuser. J'la désirais beaucoup trop. Elle avait cette fougue qui me rendait dingue. J'plantais mon regard dans le sien. L'admirant quelques secondes. Une multitude de trucs se passaient dans ma tête à cet instant. J'devrais refuser, j'devrais pas y aller, et pourtant, j'en mourais d'envie. Max, elle avait ce pouvoir sur moi. Celui d'me faire perdre la raison. "Fuck, j'suis incapable d'te résister. T'es beaucoup trop belle, Max." que j'lui disais, murmurant presque ces mots, comme si je m'avouais vaincu. Une de mes mains quitta ses reins pour venir glisser dans ses cheveux. En l'espace d'une seconde, j'avais retrouvé cette fougue, cette sauvagerie qui nous caractérisait. J'attirais alors ses lèvres vers les miennes, pour venir les capturer, langoureusement. Ce baiser, c'était une sorte de libération et je sentais l'excitation monter en moi. Elle me rendait dingue cette fille.
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☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
Maxine Gray
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STATUT : Je revois le début les premières semaines. On pourrait repartir à zéro. Et prendre le premier avion comme dans un film de merde (maxso)
Sujet: Re: Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso Dim 2 Juil 2023 - 22:08
Ils n’avaient pas eu le temps de se connaître réellement avant que leur histoire ne s’arrête brutalement. Ils n’avaient pas eu le temps d’âtre agacé par des tics de langage, ou des habitudes. Non, ils s’étaient quittés alors que tout les forçait à continuer. Le côté miss-je-sais-tout de Maxine, elle l’avait toujours, même quand tout allait bien. Mais au départ, c’était quelque chose qu’elle utilisait pour le séduire. Mais Max, elle voulait toujours avoir le dernier mot, c’était dans sa nature. Elle n’avouait que très rarement avoir eu tord, parce qu’elle était persuadée qu’elle avait raison. Quand c’était pas la cas, elle mettait du temps à reconnaître son erreur, mais elle le faisait. Pour son histoire avec l’italien, elle savait qu’elle avait ses défauts, mais il était celui qui avait lancé les hostilités. L’Italien avait décidé de mettre fin à ce qui était en train de naître en eux à cause d’une stupide question d’âge. Et c’était dur pour Max d’assumer sa part d’erreur, parce qu’elle avait été blessée Maxine. Oui, elle aurait parfois préféré ne jamais le rencontrer, parce que ça lui faisait mal à l’anglaise de se souvenirs des bons moments passés. La veille, il y avait eu beaucoup de vérité de lancer, surtout du côté de Maxine, mais elle ne s’arrêterait pas là. Orso il ne lui offrait que son dos, préférant bouder dans son coin, alors que Maxine elle soupirait. « J’aurai préféré que tu n’entres pas, tout simplement, ça nous aurait évité beaucoup de d’insulte et des mots qu’on ne pense pas. » Finalement, Max c’était presque la voix de la sagesse les lendemains de soirée. La fatigue parlait un peu pour elle, elle n’avait pas la force de se battre. A la place elle lui demandait de la ramener chez elle. Ça ne tenait qu’à un fil leur entente, il suffisait d’un mot de travers pour qu’Orso ou Maxine commencent à s’énerver. Sauf qu’ils étaient partis sur un jeu bien plus dangereux, celui qui les tenait en haleine depuis des semaines maintenant. Max avec lui, elle se sentait espiègle et sa confiance se décuplait parce qu’il savait la rassurer et l’apprécier comme elle était. Elle n’avait pas réfléchi Maxine, alors qu’ils n’étaient qu’à quelques mètres de chez elle. Elle demandait à Orso de tourner, l’entraînant vers une impasse secrète. Peu de personne passaient par là, et Max elle en avait marre de refouler toute cette frustration en s’engueulant avec lui. Elle mourait d’envie de regoûter à ces lèvres, de le sentir en elle et de retrouver cette fougue – qu’ils n’avaient jamais perdus – et cette complicité. Ces gestes ils étaient instinctifs, faisant reculer l’italien pour se retrouver à califourchon sur lui. La voiture était étroite, forçant la proximité entre les deux ex amants. Pendant un instant, ils se regardaient dans les yeux, les mains de l’italien dans le creux de ses reins. Elle entourait sa tête avec ses deux mains posés sur le siège. Il pouvait le voir Orso, à quel point Maxine elle le désirait. Sa respiration se fit plus forte et elle se mordait la lèvre. Tout était dans son camp à présent, et même si ça lui crèverait une nouvelle fois le cœur, elle accepterait que ça se finisse. Elle fit un petit sourire malicieux quand elle vit dans son regard qu’il craquait, et elle posait ses mains sur ses jours alors qu’il caressait sa chevelure. Ce baiser il était libérateur, on sentait la frustration des deux amants. Max, elle n’en pouvait déjà plus, son corps entier réclamait l’italien. Elle n’avait pas le temps, il lui fallait Orso dès à présent, alors ses mains remontaient le tee-shirt d’Orso, qu’elle enlevait avec difficulté. Son regard perçant sondait l’Italien alors qu’elle en profitait pour enlever son tee-shirt également, dévoilant la nudité de son torse. Sa bouche venaient embrasser le cou de l’italien. « Je meurs d'envie de toi. » Disait-elle dans un souffle. Il n’y avait pas que du désir, et qu’une envie soudaine. Elle l’avait dans la peau Orso, depuis ce jour où ils avaient cette mini-bataille d’eau dans l’eau froide.
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Sujet: Re: Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso Lun 3 Juil 2023 - 21:22
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Sujet: Re: Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso
Les démons viennent de partout, même là où on ne les attend pas - Maxso