| | you broke me first (orso) | |
| Auteur | Message |
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Arielle Walker Feuille de personnage ∞ mes liens: ⇢ à propos de moi :
MESSAGE : 385 ICI DEPUIS : 22/03/2023 COMPTES : alexis, leyla, will, olive & noa CRÉDITS : murdock
STATUT : a guy like you should wear a warning, it's dangerous i'm falling (orso)
| Sujet: you broke me first (orso) Dim 17 Sep 2023 - 22:30 | |
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tw dans ce rp : addiction, consommation de drogues, langage vulgaire, violence physique
Ça faisait quoi... Un peu plus de trois semaines maintenant que je vivais chez Lily? Un mois même, pratiquement. J'avais pris mes trucs et je m'étais barrée de la coloc après avoir avoué - enfin - mes sentiments à Orso. J'l'avais regretté, les jours suivants. Tellement regretté. J'aurais tout de même pas pu continuer à vivre comme ça bien longtemps. Après avoir franchi le pas avec lui, c'était évident que la vérité devait sortir, ça me détruisait à petit feu sinon. Ça détruisait notre amitié aussi. Au moins là, c'était fixé. Elle n'existait plus et on savait les deux pourquoi. On s'posait plus de questions sur ce qui avait bien pu nous arriver. Ça ne rendait pas la chose facile à digérer pour autant. Au contraire. Mis à part Lily, j'voyais plus personne. J'me voyais pas remettre les pieds à la coloc alors forcément, j'avais pas vu Detlev, le sachant souvent avec Orso. J'bossais, je rentrais, j'étais comme l'ombre de moi-même. J'me ressemblais même plus physiquement après avoir pris la décision d'me débarrasser de ma chevelure blonde. On le disait bien dans les films qu'un changement de tête radical faisait du bien à un coeur brisé. J'embrassais donc ce côté un peu plus dark de ma personnalité maintenant, après avoir passé ma vie entière à être blonde. Ça n'avait pas forcément aidé, mais ça m'plaisait bien alors c'était au moins ça. Aujourd'hui, c'était pas une journée différente des autres. J'avais bossé toute la journée, j'avais pris une douche et m'étais mise au lit, sans avaler quoi que ce soit. J'avais du mal à trouver l'appétit depuis tout ça. J'avais perdu du poids, ça n'aidait pas à mon énergie, mais rien que l'idée d'un gros repas me donnait la nausée. C'est donc mon lit que j'retrouvai pour une bonne nuit de sommeil. Enfin ''bonne'' c'était vite dit, ça aussi c'était difficile. Pendant mes journées de congé j'pouvais prendre des cachets pour dormir, mais comme je bossais demain, j'me contentai de tourner, puis me retourner à l'infini jusqu'à ce que je tombe dans un sommeil agité. C'était mon téléphone qui me réveilla, ayant omis de le mettre sur silencieux. L'écran affichait Orso Luciano et en voyant ça, mon coeur s'arrêta net de battre. J'osais pas décrocher même si tout mon corps me criait d'le faire. Je regardai l'écran jusqu'à ce qu'elle s'éteigne. J'me demandais bien ce qu'il voulait lui, un mois plus tard. Je n'eus pas à me questionner bien longtemps parce que c'est dans un court message vocal qu'il me laissa savoir avoir besoin de mon aide, me donnant simplement sa location. Il semblait désespéré Orso. Normalement, je l'aurais laissé se démerder, mais au ton qu'il avait, j'me voyais pas faire ça. Il m'inquiétait, il sonnait pas comme d'habitude. Je soupirai longuement avant de m'habiller, de prendre une veste et de sauter dans ma voiture. Il s'était fait virer d'une boîte de nuit, j'avais pas trop compris ce qui s'était passé, il n'avait pas dit grand chose non plus, mais j'me doutais que c'était rien de positif. J'me garai dans la rue avant de le chercher à pieds. J'lui envoyai un petit texto, un simple '' je suis là, t'es où?'' pour qu'il sache que je ne l'avais pas laissé se débrouiller seul, puis je le vis au loin, sur le trottoir. Mon coeur s'arrêta une nouvelle fois, tout comme mes jambes. J'savais même plus pourquoi j'étais là parce que ça me faisait clairement toujours aussi mal de le voir. Il semblait mal en point, désemparé. Bien vite, j'me secouai la tête pour me mettre dans un autre mood, en mode proactif avant de me diriger vers lui. « Orso. » lui dis-je un peu plus fort pour l'interpeller. J'savais même pas comment agir avec lui.
@Orso Luciano
__________________________  If we were hand in hand, is it our turn?Would we stand a chance if we give into this? Drag my heart through the dirt,give it one more dance even if it hurts. ☾☾ |
| | | Orso Luciano MESSAGE : 662 ICI DEPUIS : 29/03/2023 COMPTES : elijah - maddie - ramsay - poppy CRÉDITS : @cheekeyfire
STATUT : garde le sourire, plus rien est grave tant qu'il nous reste une seconde de souvenir dans le crâne. nos deux corps pourraient mourir, j'ai déjà fait le deuil. maintenant, pars loin de moi une larme cachée dans l'œil. (maxso)
| Sujet: Re: you broke me first (orso) Ven 22 Sep 2023 - 3:55 | |
| La déchéance, vous connaissez? C'est moi, en ce moment même. Ca fait plusieurs semaines que j'me laisse aller à mes instincts les plus bruts, les plus incisifs. Et j'me laisse couler. Et vous savez quoi? J'en ai rien à foutre. J'suis plus que l'ombre de moi même. J'saurais même pas dire exactement quand ça a commencé, et pourquoi. Il y a trop de truc qui tourne pas rond en ce moment. J'saurais plus faire la liste. Alors pour oublier, j'consomme. De tout et de n'importe quoi. Ma vie, elle ressemble davantage à une immense nuit blanche, entrecoupée de phase de sommeil bref et agité, à quelques repas tout fait que j'mange quand j'ai faim, sans me soucier de l'heure qu'il est. La vraie bascule, elle s'est faite avec Detlev, ce soir là, quand j'avais craqué et que j'avais acheté un sachet de cocaïne. On avait un peu hésité et finalement, on en avait consommé. J'avais entraîné Detlev dans ma chute et ça, j'en étais pas fier. Mais à ce stade là, c'était pas ma priorité. La seule chose à laquelle je pensais, c'était à la prochaine défonce qui allait venir. J'crois que mon état physique, il s'en ressentait un peu. Mon teint, il était devenu plus terne et si on regardait bien, j'avais comme des cernes grises qui encerclaient mes yeux. Un putain de panda d'la cocaïne que j'étais. Et comme si ça suffisait pas, avec tout ça, j'devais dealer avec la plus grande absence de ma vie. Arielle. Elle avait finit par déserter la coloc' de l'Entourage. Et ça me manquait beaucoup de l'avoir dans mon cercle vital. Et pourtant, j'lui en voulais toujours un peu d'avoir tout laissé éclater, d'être tombée amoureuse de moi. Parce quand sans ça, tout serait plus simple. Tout aurait été différent et Arielle, elle aurait été notre p'tite lumière, notre sauveuse, j'en étais certain. Cette nuit, quelques part entre 3h et 4h, la musique tambourinait dans mes oreilles. Une soirée techno un peu trash, dans laquelle circulait beaucoup de psychotropes. J'saurais pas dire exactement ce que j'avais pris, mais j'étais high. Parti très loin et j'contrôlais plus rien. Le ton était monté avec un type qui m'accusait de lui avoir dérober un sachet de cocaïne sans le payer. C'était p'tete vrai en fait, j'en savais rien. Mais toujours est-il qu'il m'avait empoigné par le t-shirt, qu'il m'avait menacé et que la seule réponse que j'avais trouvé, c'était de lui coller mon poing dans la mâchoire. Ca avait pas loupé, le gars s'était effondré par terre et peu de temps après, j'me sentais soulever du sol, empoigné encore une fois, par deux gars d'la sécurité qui m'avait salement jeter par terre devant la porte de sortie un peu plus loin, avant d'me donner un coup de pied dans les côtés. Toutes mes affaires étaient restées aux vestiaires, je n'avais plus que mon téléphone. J'm'étais assis sur le trottoir de la rue adjacente et sans réfléchir, j'avais tenté d'appeler Arielle. Parce que là, il n'y avait qu'elle pour me sortir de tout ça. Il fallait qu'elle soit au courant de mon état, de ma consommation, j'sentais qu'il n'y avait qu'elle pour m'aider. Elle avait pas répondu alors j'avais laissé un vocal, très flou, entrecoupé par des sortes d'essoufflement. Mon coeur battait à tout rompre, et j'me sentais perdu. C'était comme une bouteille à la mer, il y avait peu de chance pour qu'elle vienne me retrouver. Alors j'restais là, assis, à fixer les pixels de mon écran de téléphone. Les minutes défilaient et j'savais pas quoi faire. Finalement, alors que j'étais en train d'me résoudre à dormir là, sur le pavé froid, je sentais mon téléphone viber dans ma main. "j'suis là, t'es où?" Ces quelques mots, il me redonnait comme une p'tite dose d'espoir. Elle et moi, c'était pas entièrement mort. J'tardais pas à entendre mon prénom, j'relevais la tête, toujours assis par terre. Et là, j'me mettais à sourire, comme un con, juste parce que j'voyais Arielle s'approcher de moi. "Hé, j'suis là!" que j'lui dis, comme pour répondre à son texto. J'étais pas très clair dans mes pensées, ça fusait à toute vitesse dans ma tête. La cocaïne éveillait tous mes sens. J'tentais de me relever, comme je pouvais, trébuchant et m'y reprenant à trois fois avant d'me tenir bien droit devant elle. "Ils veulent plus de moi là dedans." que j'dis en désignant du doigt la rue qui accueillait la boite de nuit. Puis, j'portais mon regard vers elle, fronçant un peu des yeux. "Mais Arielle, tes cheveux, ils sont genre, tout noir!" J'm'avançais un peu vers elle, elle avait changé un peu Arielle, elle avait perdu du poids, elle semblait dans un mood que j'lui connaissais pas. J'titubais, et j'grimaçais de douleur, sentant les contusions qui se réveillaient sur mes côtes. J'étais pas beau à voir. Vraiment pas. __________________________ ☽☽ tu vois l'genre de cercle vicieux? le genre de trucs qui donne envie d'tout faire sauf de mourir vieux. tu peux courir à l'infini à la poursuite du bonheur. la Terre est ronde, autant l'attendre ici.
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| Sujet: Re: you broke me first (orso) Sam 23 Sep 2023 - 22:32 | |
| Le but dans le fait de quitter la coloc, ou du moins de m'en éloigner, c'était de pouvoir passer à autre chose concernant Orso. J'avais plus envie d'ressentir cette douleur dans la poitrine à chaque fois que je le voyais, seul ou avec une autre. J'avais plus envie d'être en constante battle avec moi-même pour rediriger mes pensées. Même après trois ans à essayer, j'avais toujours autant de mal à passer à autre chose. C'est comme si Orso, il était bien ancré dans ma peau. Même en étant loin de lui depuis quelques semaines, j'ressentais toujours autant ce vide à l'intérieur, comme si la peine et la douleur faisait désormais parti de mon quotidien, comme si j'allais plus jamais aller bien, me sortir la tête de l'eau. Un genre de feeling de fin du monde qui résonnait en moi à chaque instant. Et pourtant la vie continuait tout autour. C'est pas parce qu'Arielle Walker avait le coeur brisé que la Terre cessait de tourner. Orso continuait sa vie, mes amis aussi, mes patients... Fallait que je continue à bosser, à show up pour mon entourage. J'avais pas le droit d'abandonner et d'me laisser dépérir. Ça irait mieux éventuellement, c'était ce que je me répétais. Et parfois j'y croyais vraiment, mais d'autres fois... Comme cette nuit, on me ramenait en plein visage cette douleur à coup de coup de téléphone de la part de l'Italien. Aussi fort que j'le voulais, je ne pouvais pas l'ignorer, c'était physiquement impossible. Il avait besoin de moi et j'allais être là, même si toute ma tête me criait de le laisser se débrouiller tout seul, mon corps se levait déjà pour aller le rejoindre. Orso et moi, on avait toujours été là l'un pour l'autre depuis trois ans. Je l'avais déjà dit, mais au delà de mes sentiments pour lui, y'avait cette amitié bien précieuse et bien particulière qui nous unissait. C'est à ça que je pensais d'abord et avant tout en débarquant là où il m'avait dit de le rejoindre. Les informations étaient floues, j'savais pas spécialement dans quoi je m'embarquais ni où il allait être, mais en marchant sur la rue, je ne mis pas trop de temps à le repérer, bien loin de son état habituel. Je m'approchai donc de lui et de son grand sourire de débile, signe qu'il n'était absolument pas sobre. Il trébuchait, avait du mal à se tenir et à bien me regarder. Rien de surprenant dans le fait qu'il se soit fait jeter. « Moi non plus j'aurais plus voulu de toi là-dedans. » lui répondis-je en levant les yeux au ciel. Orso, il était un peu amoché, physiquement et clairement psychologiquement aussi vu comment il était affecté. Il prit tout de même le temps de m'observer et de faire un commentaire qui m'arrachèrent un sourire sarcastique. « C'est brun. Merci, j'avais remarqué. » lui répondis-je en faisant un pas vers l'arrière afin de garder un peu mes distances. « Qu'est-ce que je peux faire pour toi? » lui demandais-je en regardant la boîte de nuit. Il était dehors, il était vivant. Mis à part un transport vers l'appart, je ne savais pas trop de quoi il avait besoin. Ça sonnait plus urgent que ça sur le message. « T'es dans un sale état, d'ailleurs. » lui fis-je remarquer jaugeant un peu son air et son visage. Il semblait dans un sale état, plus que cocktail, mais loin d'être mort. Comme s'il avait pas mal d'énergie. C'était presque louche. « Tu bois depuis quelle heure, Orso? » demandai-je un peu suspicieuse de ses consommations. __________________________  If we were hand in hand, is it our turn?Would we stand a chance if we give into this? Drag my heart through the dirt,give it one more dance even if it hurts. ☾☾ |
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